26mar 12

A la Réunion, la Bastille sera prise

Une nouvelle frontière pour l’Humanité

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ratp_15Voici une note volée aux heures dont il avait été décidé de les consacrer au pur repos après les heures et les heures d’action sans trêve de cette semaine. Elle a commencé à la Bastille, s’est continuée dans les visites de terrain sur fond de drame toulousain. Puis il y a eu un moment spécialement émouvant pour moi à l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Et j’ai enchaîné avec un aller-retour à la Réunion. Vingt heures de vol, onze heures sur place, un discours essentiel pour moi, deux télés et deux radios ! Je fais court, pour une fois. Le temps de mettre noir sur blanc une idée que j’ai exprimée sur place et qui ne sera pas commentée ni reprise dans la mesure où il s’agit d’un sujet de fond sans embrouille ni dispute. J’ai écrit dans l’avion et au retour. Ça se voit un peu.

Les images d'illustration de ce billet ont été prises mardi 20 mars 2012 lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon à l'atelier de réparation de RER de Massy dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.

Je suis allé à la Réunion au prix d’une empreinte écologique déplorable puisque j’ai fait l’aller-retour en avion en partant le samedi soir et en rentrant le dimanche soir. De ma vie je n’ai fait un tel gâchis. Mais comment faire autrement ? J’avais promis d’aller outre-mer. Mon voyage en décembre a dû être annulé en dernière minute. J’avais prévu d’aller dans les caraïbes, en Guadeloupe puis en Martinique. A présent le temps m’est cruellement compté. Comment aurais-je pu ne pas revenir à la Réunion ? Je l’avais promis il y a un an. Depuis, le département a connu une insurrection contre la vie chère qui n’est pas éteinte, ratp_04loin s’en faut ! Dans ce contexte la radicalité concrète de notre programme est une réponse qui ouvre un horizon sans cela totalement cadenassé par le cercle de la misère et de l’impuissance politique.

J’y suis allé aussi parce que sur l’île se noue, avec la constitution du Front de Gauche, l’émergence d’une force politique totalement nouvelle. Nouvelle par son programme, évidemment. Il s’enracine dans plusieurs terreaux. D’abord celui acquis par l’expérience du pouvoir régional conduit jusqu’à peu par Paul Vergès. Puis celui du mouvement syndical qu’incarne Yvan Hoarrau, par ailleurs secrétaire général de la CGT-R, qui anime le comité départemental de soutien à ma candidature. Nous en étions là quand a eu lieu l’arrivée dans le Front de l’alliance des jeunes. Son président est Gilles Leperlier. Avec lui vient Béatrice Leperlier, jeune conseillère régionale présentée par l’alliance dans la liste que conduisait Paul Vergès. On ne pouvait mieux faire comme arc de force représentatif de la société réunionnaise en mouvement et en recherche d’un autre futur. En ce moment les contacts continuent avec le président de l’alliance des pauvres, Jean-Hugues Ratenon. C’est à mes yeux une discussion fondamentale. Il n’y pas de raison qu’elle ne se conclue pas puisque chacun y met tant de sérieux. De notre côté la centralité du mouvement des pauvres qu’il anime est si évidente ! 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, ne le perdons jamais de vue. Nous sommes ici dans le cas de figure sud-américain où les pauvres jouent le rôle de catégorieratp_07 révolutionnaire décisive. Sa participation au comité de campagne serait pour moi comme un coup de tonnerre ! Car, à mon avis, à partir de ce moment, le Front de Gauche prendrait une dimension tout à fait nouvelle et pour mieux dire exemplaire non seulement localement mais aussi pour la métropole.

Car à tous ceux que je viens de nommer s’ajoute la figure du nouveau et jeune député européen de la Réunion, Younous Omarjee. Nos contacts ont commencé depuis de nombreux mois et se mènent de façon constante texte en main sur les sujets essentiels. Après cela vient la colonne vertébrale de l’attelage aujourd’hui. Je veux parler du Parti de Gauche à la Réunion. Petit en nombre il n’en est pas moins un déclencheur et un démultiplicateur ! Tous ses membres se sont aguerris. Moins de paroles plus d’action ! Ils ont épuré et renforcé l’organisation comme parti d’action sous la conduite de Jean-Hugues Savigny mon complice depuis dix ans et Pascal Basse qui anime avec furia le comité sud du parti. C’est eux deux qui menaient la manœuvre pour la préparation du meeting géant tenu sur place, préparé en dix jours. Une nouvelle fois on a vu le miracle permanent de notre forme d’organisation et du type psychologique particulier des membres du Parti de Gauche : gonflés à bloc, que rien n’effraie. Terriblement disciplinés dans le choc et très soudés entre eux. Au total, la jonction de ces composantes constitue une force politique entièrement nouvelle dans l’île ! Elle ratp_10opère la jonction concrète entre un jeune et petit parti, un élu emblématique, le mouvement social organisé, la jeunesse politisée. Et s’avance le mouvement né de la société où vit une moitié de la population cantonnée dans l’informel parce qu’elle vit sous le seuil de pauvreté. Détonnant.

Le meeting a été, à sa manière, une réplique de l’esprit de la prise de la Bastille ! Près de quatre mille personnes dans une chaleur d’étuve, hyper réactives, superbement souriantes. Auparavant j’avais été accueilli en grande démonstration à l’aéroport au son des tambours et dans un enthousiasme communicatif. De là je suis allé au « pique-nique citoyen » qui se tenait non loin de la salle du meeting. On s’y rendit en cortège sous le timbre « mim marche avec Mélenchon », drapeaux et musique en tête. Occasion pour moi de découvrir le petit camion du Parti de Gauche tout de rouge repeint avec le sigle du parti sur les portières et son écran de télé embarqué. Rigolade : les journalistes et cameramen se sont perchés sur le camion pour se donner une vue d’ensemble pendant que je marchais sous le cagna ! Sonnaient les mots d’ordre : contre Sarkozy : résistance ! Contre la vie chère : résistance ! Contre les profiteurs : résistance ! Et ainsi de suite. Puis ce furent les discours. On les a déjà diffusés en direct. Près de 10 000 connexions montrent quelle place a dorénavant ce média et combien il change notre travail de militant en amplifiant de façon fantastique la portée ratp_09de nos discours. C’est le moment de venir au cœur de mon discours et de ce que je suis venu venir dire si loin de chez moi !

Mon sujet c’est la mer. Oui, la mer. Une frontière physique pour l’humanité, composée d’une espèce d’animaux terrestres comme on le sait bien. Une « terra incognita », la dernière sur cette planète. Mais la plus vaste ! Plus vaste que le monde connu lui-même puisqu’elle couvre 70 % de la surface du globe. Je suis certain qu’à cet instant, ceux qui me lisent lèvent le sourcil. « Tant que ça ? Tiens c’est vrai, je n’y avais pas pensé ». On n’y pense jamais en effet ! Quels extraordinaire régulateur est cette masse d’eau ! Elle absorbe 80 % de la chaleur produite par la planète ! Et 20 % de CO2. Et pourtant, on n’y pense pas. Ce n’est pas tout. Les populations côtières, dont la vie est liée à la mer représente les 2/3 de l’humanité ! Les deux tiers ! « Tant que ça ? Je n’aurais pas cru non plus ! » J’ai dit que c’était une « terra incognita », ratp_17comme le mentionnait les cartes du passé à propos des zones terrestres dont on ne savait rien. Car on sait peu, très peu. En tous cas pas assez. C’est la première réserve de biodiversité ! Mais seulement 15 % de la faune et la flore marines seraient connus.

Et comme tout ce qui concerne la vie des êtres humains finit par être affaire d’échange et de commerce, souvenons-nous que  90 % du commerce mondial transite par mer. Oui, encore une fois : 90 % ! Je commence ici à m’approcher d’autres enjeux. La mer est le premier réservoir des ressources rares. 90 % des réserves d’hydrocarbures s’y trouvent et 84 % des réserves de minerais et de métaux. Dans ces conditions, le monde de sept milliards d’êtres humains étant ce qu’il est, la mer, est, avec l’accès à l’eau potable, le premier enjeu des conflits pour l’appropriation des ressources rares.

Tout ce que je viens de dire, me permet à présent d’en venir à nous, le peuple français. La France est très directement concernée. Certes on ne parle jamais de la mer en France dans les débats politiques. Toute la prise de conscience reste à faire ! C’est pourquoi il était si utile que je commence à en parler. Je crois que si j’ai acquis de l’écoute et peut être même de l’autorité avec le Front de Gauche je dois la projeter constamment au service des grandes causes pour le futur de notre société. Qu’il s’agisse de débarrasser la scène politique des ravages du Front National ou qu’il s’agisse de monter au créneau pour batailler sur les droits fondamentaux de la personne humaine comme le droit de disposer de son corps ouratp_08 de sa fin de vie, ou parler de la nouvelle frontière de la France qu’est la mer, c’est tout un. Notre campagne doit être un vivier d’idées et de projets qui se diffusent dans la société.

Je compare cette ambition que je propose à celle qui nous a permis de devenir une puissance spatiale. Ne sommes-nous pas la nation d’Europe qui a su s’immiscer dans l’espace et qui occupe aujourd’hui la moitié du marché mondial des tirs de satellites ? N’avons-nous pas mis au point le navire de transport spatial le plus abouti pour alimenter la station internationale de l’espace ? Rien n’est hors de portée pour nous, sitôt que l’Etat et le collectif s’en mêlent ! La mer est notre nouvel espace de réussite et d’exploits scientifiques et techniques ! C’est ma proposition !

Et je m’appuie sur du solide pour faire cette proposition ! La France est le deuxième domaine maritime du monde ! 97 % de cet espace se situe outre-mer. Par exemple la zone économique exclusive en mer de la Réunion est à elle seule aussi importante que celle de la métropole avec ses mille kilomètres de côtes. Au total, dans ces ratp_10conditions, la moitié de la population française vit dans la bande côtière des 100 km ! Nous avons donc largement les moyens d’agir. Mais nous avons surtout de bonnes raisons de le faire. D’abord parce que du point de vue de l’humanité en général, c’est une priorité écologique. Il s’agit de la préservation du premier réservoir de biodiversité et des principaux équilibres dont dépend tout l’écosystème humain. Cela implique d’améliorer la connaissance, encore très parcellaire du domaine maritime, donc de développer les moyens d’exploration et de surveillance, et de protection cela va de soi. Pour cela il faut relancer la recherche scientifique et technologique sur les questions marines et maritimes. Ce qui, ceci dit par parenthèse, devrait aussi permettre d’améliorer les techniques de pêche, pour trier sur le fond plutôt que sur le pont ! Ensuite, « prendre la mer », c’est une priorité alimentaire et sanitaire compte tenu de l’importance des protéines issues de la mer et des potentialités qu’offrent l’identification et la culture des algues. Enfin c’est une priorité énergétique. L’énergie des mers est la moins exploitée et un des plus grands gisements. Cette dimension économique et sociale n’est pas prédatrice sur l’environnement. Elle ouvre un champ fantastique de développement de l’emploi maritime en France. D’autant qu’il y a un sous-développement de l’emploi et de l’activité maritime en France. Avec le deuxième domaine maritime, nous avons 305 000 emplois, tandis que l’Espagne avec le trente et unième domaine maritime en a 384 000 ! C’est donc un axe d’investissement public prioritaire pour notreratp_16 projet de planification écologique.

Pour l'instant les moyens d'observation et d'exploration sous marines sont limités. L'essentiel des moyens sont consacrés à l'observation, sous forme de balises mises en réseau et de robots. Seuls les Etats-Unis et depuis peu la Chine ont développé de larges réseaux d'observation. Ils sont ainsi capables de modéliser les évolutions climatiques, météorologiques mais aussi celles des pollutions et de la présence de la faune et de la flore sur de très grands espaces. L'Europe a lancé un projet Esonet pour se doter d'un tel réseau, avec notamment des balises en eau profonde. Mais faute de moyen et d'ambition stratégique, il reste, comme le projet Galileo, diffus, brouillon et sans applications très poussées. Car il est censé couvrir les eaux allant de l'arctique à la mer noire !

Les moyens spécifiques d'exploration sont encore moins développés. Il s'agit des sous-marins profonds sur le modèle du Nautile. Leur activité n'est pas permanente. Cela limite d'emblée leur portée et les projets qui peuvent en découler pour l’exploitation des ressources et la lutte contre les pollutions. Et surtout ces moyens d'exploration ont un rayon d'action limité : rarement au-delà de 6 000 mètres de fond. Autre inconvénient ils ont une autonomie très faible. Ils doivent donc être amenés sur place par un autre navire et peuvent difficilement plonger au-delà d'une dizaine d'heures. Face à cette faiblesse, la France développe depuis peu un projet de véritable vaisseau d'exploration océanique, appelé Sea Orbiter. C'est la première véritable déclinaison marine des méthodes de la conquête spatiale. Mais ce projet pionnier et expérimental ne suffit pas pour répondre au défi permanent et mondial de l'exploration, de l'observation et de la surveillance des grands fonds. Ce sont donc de véritables stations sous-marines permanentes qui restent à développer et à mettre en réseau. La ratp_11France est dans ce domaine un des seuls Etats au monde à pouvoir se confronter à un défi mondial à travers sa présence dans tous les océans du globe. Notre mise en mouvement, notre audace pourrait être un immense espoir pour la maîtrise écologique d'un des principaux ressorts de l'écosystème humain.

J’ai pensé que je devais évoquer ce grand projet, la conquête de cette nouvelle frontière, là où il fait le plus sens c’est-à-dire outre-mer. De cette façon je pense avoir donné du sens à ce que j’ai dit contre l’expression qui désigne ces départements et territoires comme « territoires ultra périphériques » selon la nomenclature européenne. Je crois avoir montré autrement que par les arguments habituels en la circonstance quel genre d’avant-poste peuvent être les territoires français de l’outre-mer. Il n’en est pas sorti grand-chose en presse écrite. Comme d’habitude. Il me reste donc à espérer premièrement que Hollande ou Sarkozy en parlent à leur tour après moi faute d’idée originale, et deuxièmement, qu’une journaliste de l’audiovisuel, comme madame Ferrari l’a fait à propos des impôts sur les déserteurs fiscaux, se souvienne de ce que j’ai dit. Alors une idée qui n’atteignait pas le bulbe préconstruit des « observateurs » fera son chemin.

Je conviens qu’une telle espérance après tant de mois de superficialité de la presse écrite qui est censée se donner « le temps du recul » confine à la naïveté. Peine perdue dans ce cas. Je m’y suis mal pris. Que n’y ai-je mis du sexe, du sang ou de la bave ! Lamentablement, il n’y a rien en effet de malveillant dans mon idée, rien contre Pierre, Paul ou Jacques, rien de saignant non plus. Donc ça n’existe pas pour la branchouille plumitive. Les « sujets » à mon sujet c’est mon « amitié », « proximité » avec Dassault, cette inepte trouvaille en vingt ans de vie parlementaire des biographes confus et fielleux qui font le commerce de ce qu’ils ont cru comprendre à mon propos. C’est le photographe qui réclame le droit de piétiner les enfants et les personnes moins mobiles sans discussion parce que c’est « Libération » qui lui paye ses chaussures cloutés et qui me vaut ensuite le venin de ceux qui prétendent en faire une bonne histoire comme ils aimeraient m’en coller une sur le mode inépuisable du « petit journaliste ». C’est le salopard qui exhibe sa carte de presse quand nous le surprenons en train de planquer autour de mon domicile. Ou celui que l’on attrape avec la même carte en poche autour de l’usine en train de se faire passer pour « un copain qui se renseigne ». Bref, moi, la conquête de la mer et le reste, ce ne sont vraiment pas du tout, mais pas du tout, des sujets.

Cette malveillance permanente qui se donne des airs d’objectivité est un sujet de consternation pour moi alors même que j’en connais le ressort dans les réseaux politiques dans lesquels ils s’ancrent. Mais comme beaucoup d’entre vous je voudrais tellement croire au malentendu. Je voudrais tellement croire qu’autre chose de plus respectueux et réellement factuel soit possible. Je sais bien que cela n’a aucune importance puisque progressivement le flot de l’internet recouvre tous ces médiocres abus de pouvoir médiatiques. Je ne ferai pas le détail des innombrables manquements à l’éthique que j’observe, les citations de moi inventées, les titres qui trafiquent les textes et communiqués, les photos malveillantes, les grossières falsifications comme celles qui m’attribuent le refus de connaître le patrimoine des élus. Et combien d’autres bassesses. Puis je me dis que c’est peu de choses devant le drame de l’effondrement de l’intelligence qu’a été le traitement sensationnaliste et, en cela, parfaitement criminel, de l’affaire du tueur en série de Toulouse. Photos en une du jeune homme « comme les autres », nom de l’assassin sur cinq colonnes, tout ce qu’il ne faudrait pas faire dans une société de décence qui ne chercherait pas à garantir l’assurance de laratp_18 notoriété aux délirants a été fait sans vergogne. Dans quelques jours commenceront bien sur les rétropédalages et les contritions convenues qui suivent toujours la gueule de bois des orgies voyeuristes. Vivement le changement, le vrai.

A Ajaccio, sur une place publique et dans le vent sournois qui rendait le son si pénible, François Hollande devant mille personnes selon Faouzi Lamdaoui son chef de cabinet, et de cinq cent personnes selon le journal « Le Monde », a prononcé un discours dont le contenu a malheureusement été largement méconnu par les observateurs. Comme l’avait été les conséquences de son idée d’introduire le Concordat dans la Constitution. Comme l’a été quoique j’ai pu en dire, écrire et répété en meeting son idée de donner aux négociations sociales une valeur supérieure à la loi. François Hollande à Ajaccio a déclaré vouloir donner un pouvoir réglementaire aux régions. Rien que ça ! Cela constitue tout simplement un démembrement de l’égalité devant la loi et dans la mise en œuvre de celle-ci. Par exemple, l’application du code du travail serait alors à géométrie variable pour toute sa partie réglementaire. Un rêve du Medef ! La France n’est pas une république fédérale ! Mais peut-être le projet des socialistes désormais c’est qu’elle le soit ?

Ce n’est pas tout. Comme la scène se passe en Corse je suppose qu’un conseiller futé a trouvé l’occasion opportune de lui faire parler de nouveau de sa proposition de ratifier la Charte des langues régionales ! Pure démagogie. Car il lui reste à savoir que l’essentiel du contenu de cette Charte s’applique déjà. N’y exceptent que quelques articles qui ne le sont pas pour une raison bien précise. On peut la récuser mais alors il faut le dire et s’en expliquer car sinon ce n’est pas honnête. Ces articles sont censurés par le conseil Constitutionnel au motif qu’ils attentent à l’égalité des citoyens devant la loi. Cela parce qu’ils créent des droits spécifiques réservés aux seuls locuteurs de ces langues. Raison pour laquelle la Charte elle-même ne peut être adoptée sans révision de la Constitution. Donc François Hollande veut faire accepter des articles nouveaux dans la Constitution que par ailleurs il ne veut pas changer. Mais ce sera pour y introduire à trois reprises des exceptions à l’unité de la loi et de la communauté légale : le contrat au-dessus de la loi, le Concordat en Alsace-Moselle et la Charte des langues régionales ! Il est consternant, qu’après tant de débats sur ces sujets entre socialistes, François Hollande impose un point de vue aussi singulier. Le silence de la « gauche » du parti est encore plus consternant ! Ces initiatives qui parcellisent l’application du droit dans la République, créent une nouvelle division à gauche. Il est temps que l’état-major socialiste réalise que tout cela est au-delà de la ligne jaune et a même quelque chose d’un peu, et même beaucoup, « étranger à la tradition de gauche » comme l’avait dit Lionel Jospin ratp_20en 1985 à propos d’un texte social-libéral intitulé « du bon usage de la rigueur » qu’avait signé Alain Richard. Lequel Alain Richard vient de faire adopter par amendement au Sénat la reconnaissance du caractère propre des crèches confessionnelles pour pouvoir les rendre subventionnables. Cette gauche-là n’est pas la mienne je tiens à le dire et j’espère qu’on le comprenne bien.

A la page quatre du journal « Le Monde » censé rendre compte du déplacement de François Hollande à Ajaccio il est impossible de savoir ce qu’il y a dit et ce que cela implique. Mais bien sûr, on peut tout savoir des bruits des coulisses. Il faut donc attendre d’être à la page six dudit journal pour entendre parler du thème que je viens d’évoquer. Mais ce sera sous l’angle de la polémique que mon communiqué sur le sujet est censé ouvrir. Fine observation qui n’est pas destinée à aborder si peu que ce soit le fond du sujet mais seulement pour en rester au fait que, « initiative tout a fait inhabituelle », je me suis exprimé contre les deux propositions de François Hollande. Qu’une discussion ait lieu en campagne électorale est en effet très surprenant ! Surtout si elle porte sur le programme d’un candidat. Car comme le dit l’article en défense de François Hollande, ma critique s’exprime alors que « François Hollande n’a pas dit autre chose que son programme mentionne sur la décentralisation ». On se pince ! Engager une discussion au moment où une idée est exprimée en public, de manière volontairement solennelle et adaptée au lieu où elle est énoncée, serait une surprise. Tel est le journalisme politique dorénavant !


1  335 commentaires à “Une nouvelle frontière pour l’Humanité”
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  1. Charles dit :

    @tchoo (906)
    "un peu léger"
    Cette analyse est d'une mauvaise foi sans nom! Tous les intervenants du FdG ont déjà répondu à ces "questions".
    Pour donner le ton du truc, des le premier paragraphe, ça déraille! "plafonner les salaires est faisable", mais pourquoi passer par une loi, par la contrainte ?", s’interroge-t-il. "Car à 360.000 euros par mois, la mesure n’impacterait pas que des footballeurs mais aussi des patrons d’entreprise, des entrepreneurs. Et le risque est que ces talents partent se faire rémunérer ailleurs."
    Genre, on peut faire confiance au MEDEF pour le faire d'eux-mêmes ? Quid de l'impôt différentiel ? Et c'est comme ça tout le long!

  2. gersois coeur à gauche dit :

    Quelle nouvelle démonstration des possibles que nous ont fait les lillois!
    A chacun de gagner, chaque jour de nouveaux électeurs du FdG, sans faire une course à la performance encore que pour une fois cela ne déplais pas, je suis convaincu que l'élan et surtout les conséquences pour nos vies quotidiennes que provoque la campagne de Jean-Luc Mélenchon, ne sont pas encore appréciés par de nombreux de membres de nos familles, de nos collègues de travail, de nos voisins. Face à l'offensive, les manipulations et camouflages médiatiques, c'est de nous perso que tout dépend pour gagner les présidentielles et les législatives.
    Pas besoin de stages pratiques, comme le font les militants du PS pour apprendre ce qu'il faut dire à telles ou telles personnes au porte à porte, pour chronométrer le temps passer à chaque porte. Pour nous, il ne s'agit que de parler de la vie, des problèmes qui la rend plus dure chaque jour et de débattre des propositions du FdG pour créer des emplois comme l'a fait Jean-Luc Mélenchon à Lille. Quelle belle démonstration de la vraie économie, celle qui n'a pas besoin de tableaux, de courbes, de ratios et encore de la science des faiseurs d'opinions qui ne sont que des experts du sauvetage du libéralisme.

  3. ddmm dit :

    @jeannine (10h32)
    L’expression « faire payer les riches » à une connotation punitive et tel n’est pas le but en soit. L’expression qui convient le mieux est « partage des richesses », chacun contribuant pour le bien commun, proportionnellement au montant de sa richesse.

  4. naif dit :

    Si JL Mélenchon est présentée comme star internationale aujourd'hui, nous pouvons nous attendre à des supers mauvais coups des libéraux internationnaux.
    Il faut que nous nous blindions, face à ce qui va déferler.
    1- La finance avec ces indicateurs avancés (bourse, indices et autres pseudo-résultas spéculatifs...)
    2- Les capitaines du CAC. La fuite des capitaux et des cerveaux. (lire "Nous on peut de J.Généreux" aux éditions seuil)
    3- Les risques écologiques (total par ex) attention aux films catastrophes de dernières minutes à une heure de grande écoute style Hulot ou Y.Bertrand.
    4- Le risque islamique, et les faits divers associés qui vont fleurir avant les élections.
    5- Un remake des évènements dans les banlieues.
    La droite est capable du pire quand leurs plans sont perturbés.
    Dans tous les cas. Gardons le cap. Ne nous laissons pas entraîner dans des réponses à des provocations. Nous n'avons pas besoins des médias. Nous en avons fait la démonstration.

  5. Poncet dit :

    Ce matin, j'ai laissé dans le train mon Humanité Dimanche du 22 mars.
    Je me suis dit que c'était mieux que de l'utiliser pour allumer le poêle...

  6. afrosab dit :

    Bonjour,
    Avez vous regardé la vidéo sur l'interview de Jean-Luc Mélenchon a Médiapart? 2h30 passionnantes !
    Cela dit, sur la question de fond "quelle vision globale pour le futur" (question qui effectivement n'est jamais posée, à aucun candidat d'ailleurs!) j'ai trouvé Jean-Luc un peu flou et ça soulève justement un point qui me titille: le programme du FdG aspire-t-il vraiment a sortir du capitalisme ? Si oui, pour aller vers quel système? Et pourquoi alors mettre autant en avant la relance de la croissance et donc de la consommation?
    Le programme du FdG m'a conquise et, comme pour beaucoup d'autres gens, me redonne espoir en l'avenir et fait bruler une flamme citoyenne toute nouvelle en moi mais j'aimerais du grain a moudre sur ces questions évoquées ci dessus.Merci par avance pour le débat ! Et merci à Jean-Luc Mélenchon pour son énergie et sa force!

  7. Courrierlecteur dit :

    reneegate à 11h35
    "Revendiquer trop vite le (désolé pour le mot) "leadership" de la gauche est dangereux."

    Dangereux pour qui? Pour quoi ?
    Si le PS porte des coups contre nous, c'est qu'il est incapable de susciter l'enthousiasme. Il faut au contraire s'affirmer, aller de l'avant revendiquer cette position de "leadership". La campagne du PS avec son vote utile, et maintenant son vote efficace est d'une consternante médiocrité. Par curiosité, j'ai fait un tour sur leur site, en cherchant leur projet, ce que j'ai vu est épouvantable: "Je veux... Je veux... Je veux". Je n'ai pas perdu de temps plus longtemps.

  8. Nickel dit :

    Très bon interview ce matin sur France Info, j'ai aussi entendu Hollande sur Europe 1!
    Nous n'existons pas, nous sommes juste là pour crier! C'est pas le moment pour nous le front de gauche de transformer notre concurrent en adversaire ?
    La vraie Gauche c'est nous!
    Résistance !

  9. Fred dit :

    @ Jonathan à 12h15
    A voté ! être présent sur le net est une force. Rappelons nous de la campagne d'Obama, elle a commencé sur le net. La comparaison s’arrête là.

    Ces dernier temps nous voyons effectivement un regain d'attention autour du Front de Gauche. Ce n'est pas pour nous déplaire. Ce qui se dit n'est pas toujours exact et juste mais ces articles et ces reportages permettent de mettre en lumière le mouvement. Les média à force de mentir et de se contredire finiront par susciter l’interrogation sur ce "fameux" Mélenchon.
    Là où ils pensent nous blesser, ils ne feront que nous renforcer.
    Résistance !

  10. Charles dit :

    Aujourd'hui, dans la section "abonnés" de Libé, pas moins de 7 billets sur Jean-Luc Mélenchon et les propositions du FdG ! Étonnant, non? (Ah, oui, mais avec des gusses comme Duhamel, pas sûr que ça fasse avancer les choses !)

  11. equatorien66 dit :

    J-L Mélenchon est un homme exceptionnel qui rassemble et fait passer les idées et le programme du FdG mais il faut faire attention: "No es un labor de un solo hombre o de un gobierno,sino de todo un pueblo,Rafael Correa".
    Quand on entend un média parler de Chavez, c'est toujours un "dictateur". Ce n'est pas la réalité, ce sont les moyens de la droite pour déstabiliser un pouvoir.
    Toute personne est nécessaire mais le FdG, ce n'est pas que J-L Mélenchon. Des leaders, il y en a partout (on ne tue pas les idées).
    Il faut réguler les médias, abus de pouvoir, manipulations.
    La revolucion ciudadana es en marcha.
    Vive le FdG.

  12. Muriel dit :

    Je viens d'orner mon sac à main à l'aide d'une ceinture rouge que j'ai tressée autour des brides.
    Quel moment d'émotion que ce geste...
    Vivement la révolution citoyenne.

  13. sinnaz dit :

    @Lyendith
    Et oui, comme toujours les plus grandes déceptions (encore que pour Duflot c'est bien connue, c'est une véritable arriviste), les traîtrises viennent, malheureusement, par son propre camp.
    On a beau le savoir, c'est souvent de la "stratégie" (à courte vue),de la jalousie envers quelque chose qui ne leur a pas paru "fondé" et qui les dépassent, que le recours, et ceci de concert et sans aucun hasard, aux croche-pieds, coups tordus et consort, parait tellement téléphoné qu'ils se les prendront en retour à la puissance"Mélenchon".
    Tout cela est bien triste pour leurs électorats qui n'en demandent pas tant, et ils les décevront encore plus.
    Ils s'attaquent à bien plus fort qu'eux à tout point de vue et particulièrement du point de vue stratégique, où Jean-Luc Mélenchon et son équipe sont passés maître depuis un bout de temps.(Ils s'adaptent en gardant leur cap, voilà leur grande intelligence)
    Je suis Jean-Luc Mélenchon (et son équipe évidemment) depuis 3 ans, il ne s'est jamais trompé sur rien, tout ce qui a été annoncé à été réalisé, par nous tous (voilà notre grande force).
    Continuons le combat, ne lâchons rien!

  14. William VANDELANNOOTE dit :

    Bonjour,
    Dans le courriel reçu ce matin, nous voyons une image d'une "station maritime" du futur. Ne serait-ce pas un projet de Vincent Callebaut ?

  15. Courrierlecteur dit :

    @Charles, et...
    Bonjour,
    La démultiplication d'intervenants dans les "forum" 6ème République (ou Fdg) est flagrante, de jour en jour. Il y a beaucoup de "on lâche rien". C'est un vrai bonheur de découvrir les "nouveaux" intervenants.

  16. Menjine dit :

    Pendant que je préparais le fricot du midi, France info déverse son flot. Cela parle du temps chaud, des fraises du Périgord et..."transition " : "les grandes rivales des fraises françaises se sont les fraises espagnoles" ! "aujourd'hui rien à craindre l'Espagne est en grève générale" ! C'est tout, pour l'Espagne.
    Voici un exemple du traitement de l'information sur les radios publiques en période électorale, mais on sait tout des frasques de l'ex candidat déjà président de gauche et de vraies fausses voitures abandonnées en midi Pyrénées.
    La lutte n'est pas finie, vigilance et résistance. Solidarité avec les Espagnols.

  17. Alain44 dit :

    Le PS et F.H ne peuvent servir deux maîtres à la fois et comme Jospin, Hollande n'a pas retenu toutes les leçons de 2002, il entraine une gauche molle qui se figure que tout le monde il est gentil et qu'entre gens responsables tout finira par s'arranger. La musique est cassée, la France toujours frondeuse est capable de donner le coup de patte nécessaire afin de faire dévier la trajectoire d'une Europe qui a été désireuse de s'encanailler à droite sans rencontrer d'obstacles tant il était de bon ton d'en mettre à gauche pour s'enrichir sans chichi. Ce temps là est terminé, nous avons trop de problèmes liés à la gestion équitable d'une planète à bout se souffle pour nous permettre d'autres considérations. F.Hollande sera de toute façon balayé par le vent de l'histoire.

  18. citoyenne21 dit :

    DDMM (920)
    Le problème c'est que certains ne veulent pas partager du tout d'où leur aversion pour les idées du Front de Gauche, qui visent à imposer un cercle vertueux ! Ils considèrent que le fruit de leur labeur leur appartient tout entier et que si il y en a de bien moins lotis qu'eux, à eux de se dém****r pour être aussi "bons et intelligents" qu'eux" ! vous savez le genre de phrase qu'on entend souvent "je me suis fait tout seul moi monsieur" ! alors que non ils ne se sont pas faits tout seuls ! certes je ne leur ôte pas le fait d'avoir bosser dur pour se targuer d'avoir réussi leur vie matériellement mais cela ne doit pas pour autant conduire certains à se pavaner dans l'égoïsme ! Certains ont plus de chances et d'opportunités que d'autres à énergie égale dépensée !
    Il y a les leaders, les indépendants et ceux qui auront toujours besoin de dépendre d'une autorité, le tout est que ces différences là ne se fassent pas dans une optique dominants/dominés ! tout le monde ne peut pas avoir des fonctions de leader et ceux qui ne visent pas ce but ou qui n'en n'ont pas le goût ni les capacités, n'ont pas à être déconsidérés par ceux qui s'estiment, à tord, supérieurs ! chacun sa place, selon ses capacités et mérites propres et la place de chacun doit être digne !
    Tout le monde est utile dans sa fonction, qu'il soit exécutant ou ayant des responsabilités d'encadrement ou de commandement ! Et puis le champ des compétences n'est pas arrêté à un moment donnée de la vie d'un homme : ce dernier peut évoluer, se trouver dans une bonne dynamique et revoir sa copie ! rien n'est figé, le tout est de donner les possibilités à tous, tout au long de leur existence de pouvoir progresser et se réaliser, à leur rythme et selon leurs critères personnels !

  19. Zulldeath dit :

    Vous avez mon soutien. Il sera indéfectible.
    J'ai une question, car du haut de mes 25 années, j'ai toujours eu depuis que ma conscience politique est née une petite araignée faisant du vélos autour d'une idée saugrenue qui éclaire mon vide crâne.
    Pourquoi l'Etat ne veut pas créer des entreprises publics, dans des secteurs nécessaires et où l'innovation n'est pas le point stratégique de compétitivité ? (exemple, les équipementiers automobiles)
    Je ai pas les compétences en économie assez poussée pour ça, mais j’ai une drôle de question.
    Pourquoi l’Etat, que l’on peut considérer comme un énorme investisseurs, ne pourrait pas créer des sociétés dans différents secteurs (notamment là où l’innovation n’est pas énorme).
    Régir ces dites sociétés comme des entreprises privées, et devenir de ce fait un acteur économique à part entière qui pourrait palier aux « fuites des entreprises », entre autres.
    Je m’explique et prend un exemple. Considérons le métier d’équipementier automobiles (métier ou les innovations sont importantes en termes de voitures, mais relativement moins en termes de moyens de productions).
    Aujourd’hui, l’industrie automobiles sous-traite des pièces à d’autres entreprise (moteurs, culasses, vitres etc). L’Etat fonde une société d’équipementier, avec environ 150 millions d’euros (croyez moi, c’est réaliste… une ligne de production chez Totoya c’est la moitié de ce prix là). Celle-ci devient compétitive, notamment par le fait que, grâce à une loi (qui existe déjà je crois) celle-ci s’établit en zone franche, et donc ne paie pas de taxe durant 5 ans. Les bénéfices de cet entreprise en fin d'année, serve à la fois à récompenser les salariés, et à éponger un peu la dette. Merci de votre réponse, chers camarades

  20. sébastien dit :

    Les petites phrases des médiacrates continuent, les résumés sans aucun sens de même, c'est fatiguant. Là a l'instant j’allume la TV, je regarde rapidement BFM, j'entends suite au sondage de TNS Sofres ou le FdG progresse nettement a 13,5 : l'avance de Le Pen (a 15% dans ce même sondage) sur Mélenchon est "confortable". D'accord, 1,5% d'écart c'est donc transformer en quelque chose de "confortable". J’espère que si on se rapproche a 1,5% d'Hollande, son avance sera elle aussi jugé de "confortable".

  21. Courrierlecteur dit :

    Le vent tourne dans les médias. On commence à douter de FH. Voir le Nobs, article de renaud Dely :
    "Parce que la colère du peuple fait le bonheur de Mélenchon, et la peur celui de Sarkozy, Hollande doit dépasser un discours purement rationnel, voire raisonnable, pour incarner autre chose. Sinon, il perdra." /.../
    "La gauche de gouvernement fait souvent preuve d’une pudeur mal placée face aux sentiments des foules. Elle rechigne à s’arrimer aux passions françaises pour tenter d’en tirer profit. Elle a tôt fait de les diaboliser sous le méchant vocable de "populisme". Elle a tort.
    "Après tout, en leur temps, Clémenceau, Blum, Mendès et surtout Mitterrand, seul cas véritablement comparable car il s’est soumis, lui, à l’expérience unique de la présidentielle au suffrage universel, n’ont pas eu, eux, ces préventions. Le patriotisme pour défendre la Nation menacée, la lutte contre l’injustice, l’exaltation d'un idéal républicain commun au profit de l’émancipation de chacun, ou encore la dénonciation des insupportables privilèges octroyés à quelques-uns, tels sont les moteurs - à réaction explosive ! - du peuple qui ont fait le succès de ces grands Anciens."

  22. sophie dit :

    Bonjour Mr Mélenchon, Je dois vous dire que c'est bien la 1ère fois que je choisis de voter à la gauche de la gauche et c'est aussi la 1ère fois que je voterai en mon âme et conscience.
    Alors, merci d'être là et de porter la voix du peuple comme vous le faites, avec honnêteté et conviction.
    J'ai lu votre programme avec attention et je salue à cette occasion la modique somme de 3 euros, totalement accessible à tous, me semble-t-il. Votre programme raisonne et me parle. Je souhaite qu'il parle au plus grand nombre.
    J'espère que vous allez continuer à faire entendre "notre" voix.
    Je suis directrice d'école maternelle classée ECLAIR, les enjeux sont énormes et nous mesurons tous les jours les dégâts occasionnés par les décisions politiques actuelles. C'est un saccage ! Plus de crédits pour les associations, des classes surchargées, plus de remplacement des enseignants absents, plus d'EVS (3 mois d'attente pour un recrutement, qui se soucie du respect de l'enfant autiste ?) un Rased qui se réduit comme peau de chagrin, un médecin scolaire qui ne peut plus intervenir car son champ d'action s'est élargit tant et tant...qu'elle n'a plus le temps !, une équipe épuisée et non considérée (nous avons formé 45 étudiants Master 1 et 2 l'an passé pour 1.60 euro net par jour !...il faut le savoir ! N'est-ce pas scandaleux ?
    Je ne vous parle pas du non statut du métier de directrice qui conjugue la gestion de sa classe, la gestion de l'équipe, la liaison fondamentale école/famille/partenaires sociaux/Mairie, les comptes de l'école....On marche sur la tête et à l'envers Mr Mélenchon. Il faut le vivre pour le croire.
    Je soutiens vos propositions et je choisis de vous faire confiance.
    Il est temps de commencer une ère nouvelle et que la France prenne de la...

  23. Mélopée dit :

    Éditorial dans La Montagne à charge contre M. Mélenchon qui risque de faire perdre Hollande. Avec une perle :
    "La crise, le manque de force du débat électoral sur les grands sujets, poussent les classes populaires à se rejoindre et à devenir de moins en moins utiles au PS"
    Moi, qui croyait naïvement que le PS devait être utile aux classes populaires !

  24. Nicolas VDR dit :

    @Citoyenne 21 (14h28)
    Non, ceux qui sont riches n'ont pas tous bossé très dur pour arriver a leur situation. Cela tient plus de la légende qu'autre chose que de faire croire au bon peuple qu'en bossant 15 heures par jour on s’enrichit. Dans ce pays, c'est grâce au copinage, à la cooptation et autres pistons que se fait la réussite dite sociale et financière. Car même dans les affaires, il y a du piston. Si vous n'êtes pas né(e) dans une famille qui connait untel ou untel de bien placé, vous aurez très peu de chance d'avancer, même avec la meilleure volonté du monde ou les plus beaux diplômes. N'avez-vous pas remarqué que dans certaines communes, par exemple, ce sont toujours les mêmes boites de travaux publics qui font les travaux, même si ceux-ci sont bâclés, que les routes sont encore plus mauvaise après réfection qu'avant ? pour ma part, cela se passe comme ça où j'habite et cela mériterait bien que le sujet soit approfondi plus amplement.

  25. Arte dit :

    J'écoute les radios, analyses ou interviews. Ils ne comprennent pas (analystes ou interviewer). Ils raisonnent match, calculs, tactique de campagne. Ils parlent de colère, de peur qui fait fonctionner l'équation Mélenchon.
    Ils ne comprennent pas.
    C'est un projet de société qui est exprimé, auquel on adhère. Avec le sentiment d'une équipe (économistes, techniciens dans leurs domaines respectifs, etc) qui a réfléchi, qui est sérieuse, qui peut le faire.
    Ils ne comprennent pas qu'il y a là un projet politique que l'on a envie de réaliser, qui motive, qui sublime les difficultés, qui met le peuple en mouvement, non pour bénéficier de telle ou telle promesse, mais pour faire cette société, pour réaliser ce projet. Ils parlent de foule, de nombre. Pour eux le peuple, c'est la masse. Ils ne comprennent pas.
    Ils ne voient pas le mouvement ! Ils ignorent la force du peuple quand celui-ci désire un horizon.
    Ils n'ont pas compris. C'est un rapport de force.

  26. rodolphe dit :

    Courrierlecteur dit:
    29 mars 2012 à 14h41

    Il y a donc encore des journalistes qui écrivent au Nouvel Obs ! Bonne nouvelle. Mais le fond reste le même, on attend le changement d'Hollande, pas encore élu. Bon sang, le changement y en à qu'un qui l'incarne ! Ils n'ont toujours pas compris.

  27. Hold-up dit :

    946 - Fred
    Voici l'exemple parfait d'un dispositif médiatique invisible. Car la véritable question aurait pu en être une autre au vu de la campagne atone du PS et de l'absence de ses militants sur le terrain. Face à la réalité en cours, un vrai journaliste (qui n'est au préalable qu'un observateur intelligent et analyste du réel tel qu'il est et non pas tel que les sondages le fantasment) juste un peu facétieux mais désirant éclairer son lectorat sur ce qu'il se passe tel que cela se passe réellement, aurait du poser plutôt la question suivante : François Hollande pense qu'au cœur de sa campagne poussive et contradictoire, il peut devancer au premier tour Jean-Luc Mélenchon. Quelle est votre opinion ? Voilà la question qui aurait du être posée. Mais la plupart des journalistes sont conservateurs d'eux-mêmes, dès lors, ils se plient en majorité aux donneurs d'ordres. Classique !

  28. françois des landes dit :

    Oh que si ils ont compris, c'est pourquoi ils tiennent bien le couvercle sur la marmite !

  29. Françoise32 dit :

    Vas-y Jean-Luc, on est derrière toi, y en a mare de tous ces bonimenteurs !

  30. thersite69 dit :

    @tchoo 907
    Quel intérêt de donner, ici, un lien vers un article qui, certes, feint de s'intéresser enfin au programme du front de gauche, mais pour redire comme d'habitude qu'il n'est pas réalisable?

  31. Mandrin dit :

    Bonjour.
    Quelqu'un serait-il en mesure de me dire à combien d'exemplaires s'est vendu à ce jour le livre "Qu'ils s'en aillent tous !" car, comme par hasard, nos éditocrates en parlent peu. Je crois savoir que c'est un gros succès, et si c'est bien le cas, c'est un signe qui ne trompe pas, non ?

  32. La France digne dit :

    Si nous restons conscients des enjeux majeurs de ce mouvement (6è république et transition écologique) ainsi que du fait que notre force c’est nous, nous serons la locomotive de la gauche, donc avec ou sans les socialistes s’ils veulent rester dans la posture. Le mieux qu’on puisse faire pour eux c’est de les aider à faire de la vraie politique. Incarnons nos idées !

  33. Un président prétendument normal devra par conséquent prendre en compte la hiérarchie des normes en France :
    Constitution/Charte de l'Environnement - Lois organiques - Traités internationaux - Directives européennes - Lois - Codes.
    Dans cet ordre !

  34. jean ai marre dit :

    @ animateur du Front de Gauche, camarades et ami(e) s
    Passe encore l'émission de "C dans l'air" avec la figarienne de service, l'écrivain de l'UMP Rénié, et le libéré R Doly.
    Ils veulent décortiquer le programme économique du Front de Gauche, et suspecte les manifestants qui viennent écouter la douce musique du père Hugo.
    Pour l'économie, pas de doute, J Généreux peut leur expliquer que "nous on peut" quant à la culture, chacun a la sienne, c'est sûr ça change du Bra.....
    Ce qui m'a le plus outré c'est au grand journal de canal J Bové "je connais bien Mélenchon.. un bolchévique...". Bolchévique n'a rien d'humiliant, c'est l'écho du mot dans la tête du quidam. On revient 40 ans en arrière. Le couteau entre les dents. Triste ces sortes de gens que nous aidons, et qui ensuite vous plantent.
    Jean-Luc nous a averti, ils sonnent la charge, le combat va être rude.
    C'est que rassembler 120 000 pour l'anniversaire de la commune, en résistance au pouvoir en place, 23 000 Lille dans les fiefs des M Aubry, et M le Pen, il y a autre chose que du Hugo dans l'air.

  35. renault sophie dit :

    @ Mandrin :
    53 000 en 2010 ?

  36. Courrierlecteur dit :

    @rodolphe à 14h46
    Ils sont en train de le comprendre (au Nobs): "La gauche de gouvernement fait souvent preuve d’une pudeur mal placée face aux sentiments des foules. Elle rechigne à s’arrimer aux passions françaises pour tenter d’en tirer profit. Elle a tôt fait de les diaboliser sous le méchant vocable de "populisme". Elle a tort.
    Au-delà des programmes, ce n'est pas ici que je vais faire l'éloge de Jean-Luc Mélenchon pour chercher à convaincre. Mais quand même. La hauteur de vue, le charisme, la capacité à susciter l'enthousiasme, de déplacer les foules, de remplir la Bastille. Le contraste entre cette personnalité rayonnante et le profil médiocre des autres responsables des grands partis. C'est flagrant, pour nous, mais aussi par des personnes dont la profession est de rapporter ou/et d'analyser les évènements.

  37. nina dit :

    16 cadres du NPA rejoignent à leur tour la dynamique du Front de Gauche et la campagne de son candidat
    C'est sur Médiapart.

  38. Vincent R dit :

    « On observe qu'il n'y a pas eu de campagne. D'habitude il y en a et cette fois-ci, il n'y en a pas. "
    Benoit Hamon

  39. cazabeau dit :

    citoyenne21 à 14h28
    " le problème c'est que certains ne veulent pas partager du tout d'où leur aversion pour les idées du Front de Gauche,"

    Vous n'y êtes pas du tout; le partage n'est pas à ce niveau là. Ce n'est pas entre le cadre à 3000 euro/ mois; et le RMiste à 475 euro / mois en passant par le smic et les niveaux intermédiaires. Ce n'est pas l'entrepreneur à 5 ou 6000 euro /mois. Les sommes et la justice qui sont en jeu sont à un niveau beaucoup plus élevé. Ce sont surtout les décideurs des marchés finanaciers et des activités, de l'organisation macro-économique, c'est de ceux celà dont nous parlons. Nous nous adressons à ceux qui ont des revenus de plus de 30 000 euro par mois. C'est ceux-là qui devront, non pas partager, mais rendre ou laisser ce qu'ils n'auraient jamais dû nous prendre.
    On ne partage pas le produit d'un vol. Sauf entre mafieux !

  40. laurence dit :

    Je n'ai pas pu lire toutes les pages tellement ça va vite ! Peut être que cela aura déjà été dit.
    Je suis très agréablement surprise de voir à quel point notre travail finit par payer dans les médias. Les différents blogs, pages facebook qui explosent. Mais aussi, toute les fois où on le peut, aller "faire des commentaires" en force sur des sites de médias qui parle du FdG ou de Jean-Luc Mélenchon. Petit travail de fourmi, un post paraissait tellement ridicule noyé sur toute la toile. Et bien non ! Dans l'émission C'est dans l'air qui n'est pas la plus Mélenchoniste, nous en avons suffisamment parlé, un journaliste explique que nous, les militants, allons mordiller les jambes de tout ceux qui critiquent notre candidat. Que ça fait du bien à entendre.
    Mordillons mordillons !
    On ne lâche rien !
    Et aujourd'hui, tous en rouge !

  41. Poncet dit :

    Nicolas VDR (953) ton commentaire est parfaitement juste et il est édifiant qu'il soit nécessaire de le dire dans notre société moderne.
    Jusqu'au tout début du capitalisme, personne ne pensait que l'on puisse s'enrichir en travaillant. C'était une évidence : puisque les riches ne travaillaient pas, et ceux qui travaillaient étaient pauvres !
    On ne travaillait pas pour devenir riche, mais simplement parce qu'on était obligé (sous peine de sanctions beaucoup plus lourdes que de perdre son revenu : sous les derniers Tudor en Angleterre, on pendait les chômeurs. Voir Les métamorphoses de la question sociale, de Robert Castel).
    Ce fut d'ailleurs une grande difficulté théorique que d'établir que ce qu'on appelle "valeur" au sens économique (ce qui peut s'échanger contre de la monnaie) prenait sa source dans le travail. Adam Smith fut le premier à le théoriser complètement : nous accordons de la valeur à ce qui nous permet d'économiser notre propre peine. Quoique nous achetions, nous payons les autres pour qu'ils travaillent à notre place.
    Evidemment ceci n'expliquait pas que les travailleurs restent pauvres, ni d'où venait la richesse de ceux qui ne travaillaient pas ; il fallu attendre Marx pour en avoir une explication complète (bien que le phénomène décrit par Marx soit déjà garantit juridiquement en France de puis 1804, donc 63 ans avant la publication du livre 1er du Capital, via l'article 546 du code civil).
    Plus d'un siècle plus tard, les idées sur la valeur restent confuses. On croit toujours que la nature a la vertu de créer de la valeur, que le travail est rémunéré à sa juste valeur, que le capital doit être rémunéré, etc.
    Jean-Marc Sylvestre n'a pas aidé à clarifier les...

  42. Menjine dit :

    Merci Nina 15h15...
    pour le lien avec la déclaration des membres du Npa, je me reconnais quand ils disent qu'ils ont certaines divergences avec les propositions du fdg mais qu'ils voient bien que ce que veut notre force c'est crever le plafond de verre du capitalisme. Bien que je ne sois pas de leur "chapelle" je pense comme eux:
    Ce qui fait notre force c'est notre diversité et notre volonté collective de discussion entre nous et avec les citoyens.
    Moi aussi j'ai certaines réticences, d'autres en ont sur d'autres points,nous n'avons pas la même histoire et nous le savons bien au détour de ce que disent les camarades qui écrivent sur ce blog, mais tous ensemble nous savons où nous allons sans compromissions ni demandées, ni entamées, ni à venir.
    Hollande et le PS font une grave erreur de croire que ce serait la colère, et la stupidité naïve qui nous feraient voter fdg et Mélenchon, non c'est l'anti-capitalisme, l'anti-libéralisme, la lucidité écologique, la détermination républicaine qui nous meuvent.
    Nous n'en sommes plus aux calculs de pourcentages et de postes, aux manoeuvres de couloir sombres, nous sommes en marche vers la Révolution des citoyens, et vers la révolution sociale. C'est exaltant, il nous faut en être dignes, comme l'est Mélenchon.

  43. henri dit :

    Pour l'ensemble des militants du front de gauche, ce matin il a été longuement question du SMIC sur France Info, le SMIC BRUT à 1700,00 € c'est une augmentation de 2,00 € de l'heure soit 1,69 € net hors cotisations retraite.
    Le salaire mensuel net hors cotisations retraite passerait de 1181,60 € à 1436,50 € soit une hausse de 254,90 € (+21,59%), les charges patronales passeraient de 508,87 € à 618,80 € soit + 110,00 €.
    Autant le dire.

  44. naif dit :

    jean ai marre à 15h07
    cite: "J Bové"je connais bien Mélenchon.. un bolchévique..."

    Il faut que l'on raconte comment J.Bové, en 2005 voulait rassembler les Nonistes, et devenir le leader du mouvement comme O.Besancenot. Mais comme les communistes représentaient 85% de l'organisation c'est M.G Buffet qui a été choisie en 2007. Alors J.B et O.B n'ont plus rassemblé.Ils sont partis. Ce genre de type rassemblent à condition que ce soit eux les leader. J.B s'est fait élire avec les écologistes et D.Cohn Bendit. Qu'il y reste. Il est parfaitement à sa place. Nous aussi on connait bien J.B en dehors des caméras ! Parce qu'en dehors des coups médiatiques, demandez à la confédération paysanne ce qu'ils en pensent.

  45. Hold-up dit :

    971- Vincent R
    Benoit Hamon a dit : « On observe qu'il n'y a pas eu de campagne. D'habitude il y en a et cette fois-ci, il n'y en a pas. "

    Dans l'historique du cirque, le contre-pitre est le troisième clown apparu au XX° siècle, aux côté des plus anciens, le clown blanc, l'austère et l'auguste, le personnage loufoque. La caractéristique du clown "contre-pitre", c'est qu'il ne comprend jamais rien. Rien à rien. Sinon, on peut aller aussi faire un examen ophtalmologique. On s'apercevra alors que 2012 fut une incroyable année et que la campagne électorale du Front de Gauche fut époustouflante, incroyable, profonde et joyeuse. Et elle continue ! Tractage, boîtage, affichage, porte-à portes, paroles etc. Nous ne cessons de nous retrouver !

  46. jean ai marre dit :

    "Ce qui nous rapproche nous même loin"
    C'est peut être cette maxime qui fédère les citoyens de ce pays à aller vers le Front de Gauche.
    Les cadres du NPA qui rejoignent le Front de Gauche comprennent qu'il est urgent d'agir : se débarrasser de l'ultra libéralisme de l'ère Sarko et lutter contre l'austérité.
    Voila l'explication de la présence de O. Besancenot sur les médias, à Canal où il présente même la météo.
    "le facteur le plus célébre de France aura vécu le temps de quelques secondes, un grand moment de solitude. Pour sa défense, il fait bien avouer qu'il n'était guère aidé par le texte qui lui avait été confié. Avec des vannes du niveau de "il fera beau partout parce que j'ai décidé de vous faire profiter de mes rayons. Mais pas mes rayons de vélo, hein," nous ne pouvons que nous montrer compatissant envers l'ancien candidat aux Présidentielles de 2002 et 2007 et c'est non sans mal qu'il ira au bout de son texte.
    Saluons ces 16 cadres du NPA qui viennent soutenir le Front de Gauche

  47. Lilly54 dit :

    L'Espagne en grève aujourd'hui devrait les faire réfléchir tous. Nous avons eu nos peurs. Mais aujourd'hui leur acharnement est le reflet de leur immense peur. Elle n'est pas la même. Et nous, nous pouvons nous réchauffer les uns auprès des autres. Nous sommes le peuple et les peuples vont bouger. Inéluctablement comme dit Jean-Luc. Laissons-les hurler ! Nous continuons notre route même si notre estomac se noue à chaque coup ! Courage !

  48. bern ike 81 dit :

    Vu la discussion sur France Inter ce matin ! Evidemment super net encore une fois !A rapprocher egalement de la soirée de Médiapart (quel régal) ! Seul,mais gros,bémol: qu'ils soient avenants (faussement peut etre) ou agressifs(vraiment) ils arrivent tjrs à vous empecher de parler du fond!
    La misère, le chômage, les petits boulots mal payés,le logement impossible,le saccage du service publique et les solutions du programme partagé,le role de la bce,la separation des activités des banques,le pole publique financier la planification ecolo etc,etc,eyc.....Les autres n ayant pas de programme sont bien contents de ne pas etre obligés'aborder la question, mais nous ils doivent vous en empecher ;car la difference serait trop flagrante!
    J'admire vraiment notre peuple qui malgré tout celà parvient à vous suivre et demystifie leurs magouilles!
    dans les jours qui restent parlez à ceux qui ne vous connaissent pas :parlez du fond,parlez du fond,parlez du fond !
    tout le monde doit savoir pour pouvoir resister, presider et constituer !

  49. françois des landes dit :

    Pour ce qui est des journalistes, je n'en ai pas souvent vu se rebeller pour leur liberté d'informer. Si ils acceptent de baisser la tête cela les regarde mais en s'attaquant à Jean-Luc Mélenchon, ils mordent la main qui leur montre la voie si vraiment ils ne sont pas libres qu'ils le fassent savoir.

  50. soubeyranne dit :

    Je n'ai pas vu l'info sur le blog :
    "Mediapart vous invite au débat «l’OPA de la finance sur le monde des économistes a-t-elle réussi ?», jeudi 29 mars à partir de 20h00 au Théâtre national de Chaillot. Avec les économistes Karine Berger, Jacques Généreux, Liêm Hoang-Ngoc, André Orléan et Romain Rancière, et de nombreux autres invités réunis autour de Ludovic Lamant et Laurent Mauduit."


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