26sept 11

Sénat, maternité, le dollar contre l’euro, Lot et Garonne

De Nérac aux Lilas

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Je fais cette note dans l’ambiance de la déroute de la droite au Sénat. Le bon résultat des candidats Front de Gauche, issus du Parti communiste et de divers gauche me réjouit. La présidentielle commence sous de bons augures à gauche. C’est à présent une nouvelle forme de cohabitation qui commence. La mise en quarantaine de mes amis du Parti de Gauche par le PS et Europe Ecologie Les Verts ne m’empêche pas de mesurer l’importance de l’événement ni de m’en régaler.
Mais ici il sera d’abord question de la maternité des Lilas. Puis, c’est essentiel, je traite de l’arrière-plan géopolitique de la crise de l’Euro entre Etats-Unis et Union Européenne. Je parle aussi d’un passage que j’ai fait dans le Lot-et-Garonne. Et enfin de ce que peut faire une majorité de gauche au Sénat.

Samedi matin, je me trouvais aux Lilas mais ce n’était pas pour commencer ma vie dans le local de notre campagne présidentielle. Il s’agissait de la mobilisation et de la manifestation pour la défense de la maternité des Lilas. Cet établissement associatif est l’exact opposé des usines à bébés qui sont mises en place dans le pays en fermant les petites unités au profit de gros centres, parfois unique pour tout un département comme c’est déjà le cas pour huit d’entre eux. Là les femmes et les nouveaux nés y sont considérés dans toute la dimension d’une pratique psychosociale autant que médicale. J’ai appris beaucoup de choses en écoutant les interventions qui furent prononcées. D’abord que les luttes dans le secteur de la santé sont plus nombreuses que la perception que j’en avais. Ensuite que nombre d’entre elles aboutissent et sont victorieuses. Cette nouvelle vaut son poids dans l’ambiance actuelle et nos appels à la résistance. Ainsi en a-t-il été à Lannemezan, Carhaix, Luçon et surtout à Valréas. Sans oublier le maintien de la radiothérapie à Guéret, le superbe succès pour le Centre IVG de Tenon à Paris, le maintien de la radiothérapie et cardiologie à Argenteuil. Et de même le maintien des maternités de Carhaix, d'Épernay, de Saint Affrique et à Decazeville ou des répits de 5 ans ont été concédés…

Le plus impressionnant est le tableau qui est fait de la situation maternelle et infantile dans ce contexte. On connait la résurgence des maladies liées à la pauvreté et aux logements insalubres. On voit l’épidémie d’obésité progresser avec l’extension de la malbouffe des pauvres. On a observé le retour de la tuberculose. A présent il faut constater une dégradation de la mortalité des nourrissons et de leurs mères. La honte absolue. En région parisienne. Cela alors que le système de santé français dans ce domaine était le meilleur du monde ! Ici toutes les causes sont sociales. Alors que le nombre des naissances augmente, le nombre des maternités diminue. Le nombre de jour d’accueil des femmes qui accouchent diminue. Tous les problèmes qui peuvent suivre l’accouchement et la  naissance deviennent donc plus dangereux. Tout ce qui est humain régresse au profit d’une logique purement comptable qui ne connait rien et ne comprend rien à ce qui est humain. En région parisienne, ce qui ajoute à la révolte et à la rage c’est évidemment que ce sont les populations ouvrières et employées qui sont abandonnées et prennent toute la charge mortelle ! Cette fois-ci c’est sur les enfants et leurs mères que frappe le système de la cupidité généralisée. On a beau savoir qu’il n’y a rien attendre de ce système et de ce pouvoir, on ne parvient pas à s’habituer intellectuellement à sa stupide cruauté.

L’arrière-plan géopolitique de la crise européenne montre clairement le bout de son nez. Il est acquis à présent que les établissements nord-américains ont, de propos délibéré, coupé l’accès aux dollars pour les banques françaises. Le but de la manœuvre est certes de fragiliser des concurrents en profitant de l’opportunité. Mais c’est une agression. Les retraits de dépôts de gros déposants comme des grandes firmes, mettant pourtant tout le système financier en danger, ont lourdement complété la manœuvre. Pour autant la manœuvre ne vise pas seulement les banques françaises. Le but essentiel est de décrédibiliser la zone Euro. Ces informations me confortent dans mon approche des causes des événements qui affectent la zone euro depuis le début de la crise grecque.

Pour moi, le point de départ est aux Etats-Unis d’Amérique même si l’organisation actuelle de la zone Euro, les failles qu’ouvre le principe de mise en concurrence fiscale et sociale des pays membres de l’union entre eux constituent un terrain favorable pour les manœuvres de déstabilisation. Les Etats-Unis d’Amérique ont une monnaie qui dépend de la confiance que l’on a en elle. Sur le plan économique le dollar ne mérite aucune confiance. Le montant des émissions et la masse en circulation ne sont même plus indiqués par les autorités US depuis 2006. C’est une monnaie sans contrepartie matérielle équivalente ou d’une valeur tant soit peu approchante. Depuis 1971, la masse monétaire en dollar a augmenté dix fois plus vite que la richesse produite aux USA. Celle-ci a été multipliée par 4 et la masse monétaire par 40 ! La masse ainsi en circulation ne cesse d’augmenter. Elle pèse d’un poids décisif dans l’économie de casino qui surplombe le monde réel. En 1970 les transactions en dollars se montaient à 20 milliards par jour. Elles étaient déjà de 1 500 milliards par jour en 1990. En 2010 elle s’élevait à 4 000 milliards de dollars par jour ! C’est-à-dire qu’elles représentent dorénavant 100 fois les échanges réels de biens et services, dont la valeur est de 40 milliards par jour. En 4 jours d'échange sur le marché des changes, on atteint le montant annuel total du commerce international. Au cours des mois qui ont précédé le début de la crise grecque, les ventes de dollars contre des euros s’étaient accélérées. Cette montée en puissance de l’euro dans la période précédant la crise qui l’a frappé est un fait avéré.

Si la réserve fédérale a acheté en masse de la dette de l’Etat Fédéral c’est aussi parce que celle-ci ne trouve plus tous les preneurs dont elle aurait besoin. A présent, la FED détient donc 1 500 milliards de dette de l’Etat fédéral nord-américain. Cela représente plus de la moitié de son bilan. 55% exactement. Elle est ainsi passée devant la Chine qui en détient pourtant 1 145 milliards. Celle-ci fait d’ailleurs tout ce qu’elle peut pour réduire cet engagement. Et si les chinois achètent tout ce qu’ils peuvent partout où ils peuvent c’est une autre façon de se défaire de leur réserve en dollars. Ce problème est posé aux Etats Unis depuis la création de l’euro qui est, mécaniquement, sur le long terme, le vrai concurrent du dollar compte tenu de la place qu’occupe l’union européenne comme premier producteur et acheteur dans l’économie mondiale. Un quart des 3 200 milliards de réserves de change de la Chine est déjà libellées en euros.

Au cas qui court, l’offensive nord-américaine est avérée. C’est la Banque centrale américaine elle-même qui a donné le signal en asséchant le financement des banques européennes en dollars. Les grands fonds monétaires américains ont aggravé la situation en durcissant leurs conditions de prêts au système financier européen. Une agression en bonne et due forme avec des prétextes ridicules de méfiance de la part d’un système pourri jusqu’à l’os par ses propres turpitudes. On mesure l’ampleur de l’étranglement ainsi réalisé en constatant que sitôt que la Banque Centrale Européenne a ouvert les vannes en dollar pour contrer cette manœuvre, les banques françaises ont emprunté auprès d’elle en un seul jour 547 millions de dollars ! Cette offensive nord-américaine trouve des alliés en Europe. Et notamment parmi ceux des allemands qui sont hostiles aux contours actuels de la zone euro. Quand Siemens retire ses dépôts des banques françaises, pour moi, c’est un signal fort. Et quand BNP Paribas a annoncé la cession d'ici fin 2012 de 70 milliards d'actifs en dollars, soit 10 % de son bilan, afin d'alléger son bilan des actifs les plus risqués et exposés au "risque dollar", il faut y voir une réponse du berger à la bergère, en quelque sorte. Et quand la Banque Centrale Européenne se met à demander des dépôts de garantie en euros et non en dollars on peut dire aussi que la partie de gifle est rondement menée. Mais si la fragilité des banques françaises est ainsi avérée c’est aussi parce qu’elles même sont lourdement engagées jusqu’aux essieux dans la spéculation plutôt que dans le financement de l’activité productive réelle. Le bilan des banques françaises s'est gonflé de manière disproportionnée en actifs de marchés par rapport à leurs fonds propres. 70 % du bilan de la BNP correspond à des activités de marché et seulement 30 % à des activités bancaires traditionnelles de financement de l'économie. La banque est punie par où elle a péché ! Mais quoique ce ne soit mon objet à cet instant je dois souligner le problème que pose cette prédilection pour la spéculation par rapport à l’investissement. La situation est telle que les syndicats patronaux comme l’UIMM en est à mettre en place par ses propres moyens des fonds de financement de l’investissement des entreprises. Rien ne décrit mieux l’impasse sur laquelle débouche la financiarisation de l’économie mondiale !

Je suis allé à Nérac ce jeudi. Dans le Lot-et-Garonne. J’y participais à un banquet républicain organisé autour des candidats du Front de Gauche aux élections sénatoriales. Avant le repas on a planté un arbre de la laïcité. Une plantation de cette sorte, le lendemain du jour anniversaire de la fondation de la première République en France, voilà qui convient bien à me mettre le cœur en fête et l’esprit en mouvement. Un instant j’oublie le sordide du moment et la montée des périls qu’il contient. J’y serai assez vite ramené. Je me trouvais là dans un département rural et agricole. Les cantons ruraux ne sont pas forcément de droite !  Ici c’est bien l’inverse, notamment dans le Néracois et le Marmandais, ou dans les Landes de Gascogne. D’ailleurs on a connu dès les années vingt une élections glorieuse à gauche, celle du communiste Renaud Jean sur Nérac et Marmande. Ici c’est une terre de paysannerie qui a une forte tradition de gauche comme souvent dans le grand Sud-Ouest du pays. Je ne me contente pas de l’expliquer par la structure de la propriété ni même par le niveau de qualification requis pour les productions agricoles fruitières, très importantes par ici. Il y a longtemps que je sais combien est insuffisante la voie qui résume tout aux seules conditions matérielles d’existence. La culture commune d’un lieu est incontournable pour rendre compte des comportements sociaux. Le grand Sud-Ouest du pays est terre de luttes depuis des siècles. Son niveau de développement a longtemps été bien plus avancé, à partir de la présence romaine puis des traditions urbaines qui en sont pour bonne partie la suite. Sans oublier le rôle des langues occitanes pour conserver et développer l’acquis brillant du monde latin. Si bien que les grandes empoignades politiques et religieuses de notre pays, et aussi l’idée de leur solution, ont souvent commencé où lourdement transité par ici. A une heure et demie de route de Toulouse ou de Bordeaux on baigne profondément dans les grands courants de l’histoire de France. L’arbre que nos plantions voisinera la salle où fut rédigée la première version de l’Edit de Nantes.

Les vallées du Lot et de la Garonne sont une sorte de Toscane à la française. Trait que surligne, en quelque sorte, les descendants d’une forte immigration italienne, venue surtout entre les deux guerres, pour gagner dans l’agriculture le pain des pauvres. La question agricole et notamment celle des prix est toujours cruciale dans le département. Surtout pour la filière des fruits et légumes. Pour vous mettre l’eau à la bouche, apprenez que j’étais au pays de la prune d’Ente dans le Villeneuvois qui fait le pruneau d’Agen, de la tomate et des fraises du Marmandais, entre autres exemples. Le département est unique en son genre dans la mesure où il est le dernier à pratiquer toutes les sortes de cultures. Si le fait m’intéresse c’est qu’il prouve la viabilité du modèle de l’agriculture paysanne. Tout ça part en lambeaux sous les coups de la main invisible du marché et des rackets de la grande distribution. De cette façon, notre pauvre pays a perdu 25 % de ses exploitations agricoles au cours des dix dernières années. 750 000 emplois ont disparus de ce fait. Et pour quel profit collectif ? Bon, je ne reprends pas la démonstration de ce que donne le modèle productiviste dans l’agriculture.

Le soir venu, le banquet républicain qui devait réunir deux cent personnes en regroupa finalement plus de trois cent cinquante inscrits en dernière minute. Et une bonne cinquantaine supplémentaire resta soit debout soit sur des bancs pour écouter les discours. Ce qui me frappa fut l’extrême concentration de l’attention pendant que je présentais les arguments de ma démonstration. Mais aussi la ferveur amicale qui me fut exprimée à toutes les occasions dans les contacts des personnes qui me saluèrent ou celles au-devant desquelles j’allais. De la sorte je crois pouvoir dire qu’il y a une base solide qui se constitue pour porter les candidatures du Front de Gauche dans les élections à venir. Une autre observation que je me fais est que beaucoup de syndicalistes rejoignent notre combat à cette occasion. C’est un signe que je juge très significatif. Le mouvement qui s’engage porte large.

L’élection sénatoriale reste la plus baroque des élections dans la cinquième République. Dans une France urbaine les délégués des communes rurales y sont archi majoritaires. Les grands électeurs sont élus selon des dispositions gothiques dont le mode varie selon la taille de la commune dont ils sont issus. A la fin du micmac, selon l'article 24 de la Constitution : « le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République ». Une blague ! Le souverain, c’est-à-dire le peuple, est un et indivisible, en bonne logique républicaine. Un point c’est tout. Comment pourrait-il exprimer deux avis différents sur le même sujet ? La mission du Sénat est donc ailleurs. Il est là pour servir de frein dans la démocratie. Les conservateurs pensent qu’il en faut un. Quitte à se contredire sur la nature du prétexte. Car si le Sénat représente les collectivités comment se fait-il qu’il soit resté à l’UMP si longtemps alors que la majorité des collectivités est sous la direction des  socialistes ? 60 départements sur 101 et 21 régions sur 22 ! Depuis 2008, 60% de la population vit dans une ville dirigée par un maire affilié à gauche. Cette capacité de l’élection sénatoriale à ralentir de façon incroyable la réalité résume bien sa nature. Lionel Jospin disait du Sénat qu’il est "une anomalie démocratique", "une survivance des chambres hautes aristocratiques". C’est juste. Mais ce n’est plus ce que disent ses successeurs à l’heure où ils rêvent d’en prendre la présidence. Je le comprends. Cette chambre n’a jamais connu d’alternance depuis 1958.

Le changement de majorité au Sénat est un événement considérable. Il change la nature du système institutionnel en faisant sauter un verrou majeur. Le Sénat peut en effet ralentir terriblement le processus législatif face à un gouvernement de gauche. C’est ce qu’il a fait contre la loi sur les 35 heures ou celle sur la CMU. Le gouvernement d’alors dut recourir au "dernier mot" de l'Assemblée qui oblige à deux lectures au Sénat et trois à l'Assemblée Nationale ! On se souviendra aussi qu’en 1999 le Sénat a bloqué la révision constitutionnelle sur la parité avant d’être contraint de céder quand même plus tard sous la honte. C’est lui aussi qui a bloqué toute initiative contre le cumul des mandats et, bien sûr, tout changement du mode de scrutin pour l'élection des sénateurs eux-mêmes. Depuis deux ans il enterre jusqu’à l’idée de voter les lois organiques pour rendre applicables certaines dispositions pourtant prévue par la dernière réforme de la Constitution. Comme celle, par exemple, qui organise le droit à un pouvoir d’initiative populaire pour déclencher des référendums. Mais le plus grave c’est évidemment son pouvoir de blocage des réformes constitutionnelles. Car pour convoquer le Congrès ou un référendum, le projet doit être "adopté dans les mêmes termes" par les deux assemblées. Ainsi est bloquée depuis l’origine l’idée de faire voter les résidents étrangers aux élections locales.

Mais en passant à gauche, le nouveau Sénat pourrait à son tour et pour les mêmes raisons,  bloquer la politique de Nicolas Sarkozy jusqu'à la présidentielle. C’est en quelque sorte une nouvelle forme de cohabitation jusqu’à la fin du quinquennat. Car cela obligera le gouvernement de droite à connaitre ce qu’ont connu les gouvernements de gauche. C’est-à-dire le recours au "dernier mot" de l'assemblée et donc à deux lectures au Sénat et trois à l'Assemblée pour chaque texte. Pour l’instant il lui en suffit d’une seule dans chaque chambre avec la procédure d'urgence actuelle. Compte-tenu du calendrier parlementaire, en fait quasiment toute réforme de droite d'ici mai 2012 peut être bloquée. En effet  les assemblées cessent leurs travaux en février. Et comme toute la fin de l’année 2011 sera occupée par la discussion du budget et celle des comptes sociaux….. Enfin, et ce n’est pas le moindre délice, comme le Sénat peut bloquer toute révision constitutionnelle, au Congrès, un Sénat de gauche sera certain de bloquer la "règle d'or". Ça c’est bon.

La sortie du nucléaire affole une certaine droite. Elle a donc mis en mouvement la grosse Bertha des arguments qui tuent toute pensée critique. La méthode est toujours la même. D'abord affoler pour intimider. Et, pour cela, sortir les chiffres les plus effrayants, les déficits les plus abyssaux. On se souvient de la situation de « quasi faillite » décrite par Fillon premier ministre au moment où il préparait le terrain pour la mise en place du bouclier fiscal. Pour les retraites ce fut l’annonce de déficits astronomiques, projetés jusqu'en 2050. Tout cela est absurde. Bien sur cela n'obéit à aucune rigueur de raisonnement. Voici que la une du journal « Le Figaro » s'applique à entraîner ses lecteurs sur cette pente de l’effroi organisé. Combien coûterait la sortie du nucléaire à la France ? Un chiffre est avancé. Il est  destiné à ne pas pouvoir entrer dans la calculette du commun des mortels : 750 milliards ! Donc « Le Figaro », qui interroge pour extrapoler ce résultat le patron du Commissariat à l'énergie atomique, un nommé Bernard Bigot, ne se gêne pas pour titrer à la une en gros caractères : « La sortie du nucléaire coûterait 750 milliards ». Comment cela est-il calculé ? C'est très simple. Et bien tordu. Vous allez voir. Suite à la décision « radicale » de l'Allemagne de « tourner le dos » au nucléaire, un institut « compétent » outre-Rhin a chiffré le coût de cette décision à 250 milliards d'euros. La France possède trois fois plus de centrales que l'Allemagne. Donc cela veut dire pour la France 750 milliards d'euros. « Des ordres de grandeur qui donnent le vertige », écrit Le Figaro. Le vertige en effet. Mais l’interrogé de service du « Figaro » pour le compte du lobby nucléaire lui n’en souffle mot. Ce monsieur Bigot n'avance nulle part ce chiffre. Il a mieux. Il dit noir sur blanc : « Aucun chiffre ne peut raisonnablement être avancé ». Donc soyons raisonnables et évitons de croire que les multiplications allemandes ont un sens. Mais « Le Figaro » qui publie cette réponse n’en tient aucun compte. Avant de donner sa botte : « L'impact risque d'être encore plus lourd que l'application d'une règle de trois ». Tel quel. Il ne sait pas mais il pense que ce serait pire que tout ce qu’on lui dit qui est déjà bien gratiné pourtant ! Le Figaro écrit : « Les conséquences, à la fois pour les finances publiques et pour la facture du consommateur sont incalculables… ». Incalculable ! Comme l’effroi qu’est prié de ressentir le malheureux crédule qui lit ça. A montrer dans toutes les écoles de journalisme. Nous savons désormais que Le Figaro raisonne en données corrigées. Si l'on sortait du nucléaire, pour calculer juste, il faudrait donc calculer le coût des « investissements nécessaires à la réalisation de nouvelles capacités de production pour pallier la disparition de l'atome », le coût des subventions aux énergies renouvelables, le coût de l'électricité importée, le coût du démantèlement des centrales… En effet. Sans oublier le coût de l’eau que vont boire les ouvriers, celui des  aliments qu’ils vont consommer, celui des visites de chantiers et ainsi de suite pour faire bon poids bonne mesure.  Sans parler du coût du rapport de la commission « Energie 2050 » qui doit remettre ses conclusions au gouvernement français en début d'année prochaine. Thierry Salomon, le président de l'association écologiste Négawatts résume bien le problème et pose la bonne question sur la sortie du nucléaire : « La question économique est légitime, mais la vraie question c'est, si on ne le fait pas, qu'est-ce que ça coûte ? » Parce que dans ce cas, il faut quand même démanteler des centrales, les entretenir, et ainsi de suite. Et en cas d’accident ? Oui en cas d’accident ! On garde la copie de cette une du Figaro et on l’affiche ce jour-là dans la région concernée.


245 commentaires à “De Nérac aux Lilas”
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  1. jean ai marre dit :

    @ 149 QuienSabe_PG66
    Votre "en influant sur le PS" m'inquiète beaucoup.

    La Gauche est rassemblée, mais pas toute la gauche.
    Je ne pense pas que vous avez lu mon post jusqu'au bout et comprendre que les mandarins du PS imaginent devant l'implosion de la droite qu'une voie royale s'offre à eux, sans s'occuper des souhaits des sympathisants et militants PS. Les gens de la base veulent l'union.
    Le rôle du Front de Gauche c'est de proposer une alternative au PS, c'est influer sur ce parti pour le faire revenir aux fondamentaux.
    Je serais curieux de connaître les teneurs de la discussion entre Jean-Luc et A Montebourg

    Cher camarade, faut faire le tri entre les ténors du PS et la base.

  2. A-J Holbecq dit :

    Il n'y a évidemment aucune alternance au Sénat. C'est toujours l'UMP et le PS, ceux qui n'ont pas hésité à s’asseoir sur le choix démocratique du "NON" de 2005 !

  3. JM77 dit :

    De retour de la manif à Paris.
    Franchement pour une manif uniquement EN ça m'a paru pas mal du tout : du nombre, de l'envie et pour une fois des enseignants actifs -même plutôt en début de carrière- au sens de encore en activité devant des élèves...
    Ces jeunes collègues sont ceux qu'ils faut convaincre : ils ont pris les réformes de la droite de plein fouet:
    - absence de réelle formation avec une première année à temps quasi plein avec comme unique en contrepartie une maigre voir très maigre augmentation seulement valable pour le tout début de carrière qui ne compense à peine l'absence de revalorisation de notre salaire depuis plsu de cinq ans.
    - classes surchargées, voir supprimées.
    - réforme du collège et maintenant du lycée avec une surcharge de travail - cartable en ligne, double évaluation en collège (évaluation par compétences s'ajoutant à une évaluation classique chiffrée).
    Si on rajoute à cela les propositions socialistes du type Martine Aubry mettre plus de profs devant les élèves les plus en difficultés et moins ailleurs car on peut bien enseigner devant une classe de 40 élèves comme à son époque - c'est elle qui le dit !- on a vrament un électorat potentiel énorme à convaincre.
    A nous de jouer !
    Des médias très nombreux autour du FdG et de Jean-Luc Mélenchon, ChristianPiquet, Pierre Laurent et Martine Billard. Bon signe, non?

  4. Cronos dit :

    @ 101 SNIPER68 dit:
    "Mes cher (e)s camarades du "Front de Gauche" que je respecte et adore, ne fermer pas là porte aux militants du P.S. et à E.E.L.V. et à tous les "républicains" de notre pays, svp. Toute la gauche plurielle doit s'unir pour battre Sarko en 2012. N'oubliez pas camarades, "Créer c'est résister, résister c'est créer" (Stéphane Hessel)."

    Non seulement il n'est aucunement question de fermer nos portes, mais bien au contraire elles sont toutes grandes ouvertes aux gens de bonnes intentions et aux vrais républicains socialistes et de toutes tendances de gauche, car effectivement, si l'on souhaite battre la droite en 2012, c'est grâce à l'union de toute la gauche que cela sera possible et ceci sur un seul nom qui porte les espoirs de millions de français pauvres et moins pauvres et qui saura lui mettre l'oligarchie financière au service de la nation et du peuple de France et non le contraire, je veux dire JEAN-LUC MÉLENCHON.

    @ 139 Philippe dit:
    "Merci à Sniper68 pour son ouverture d'esprit. Il va de soi que seule la Gauche unie a une chance de battre la droite. (…) Merci à Jean-Luc pour ses interventions marquées de bon sens et son impartialité. Un coup de chapeau pour votre intervention chez Ruquier et pour votre aptitude à démontrer la possibilité d'un véritable changement. Pourrons-nous en cas de victoire changer tout et tout de suite ?"

    Merci monsieur pour votre bienveillance, OUI nous pourrons tous derrière Jean-Luc Mélenchon changer le cours de notre histoire nous peuple de France, la fatalité n'est pas inscrite à notre programme, seul la volonté de tout changer, progressivement s'entend, anime notre mouvement le Front de Gauche, nous nous engageons dans un rude combat contre une droite sans compassion, cupide, veule et sanguinaire, seul le mouvement irréversible de tous les gens de gauche unis derrière le Front de gauche pourra mener Jean-Luc Mélenchon à une victoire juste et populaire.

  5. QuienSabe_PG66 dit :

    @jean ai marre #156
    Si, si, je vous ai lu jusqu'au bout, c'était bien la moindre des choses, et je respecte vos convictions, malgré nos divergences.
    Quand vous persistez avec : "La Gauche est rassemblée, mais pas toute la gauche" je m'inscris en faux parce que :"Cher camarade, faut faire le tri entre les ténors du PS et la base.."
    Je fais justement ce tri entre la base que je vois, fréquente et persuade sur le terrain, et les divers ténors. Et la base, s'il est vrai qu'elle aspire à l'unité dans sa grande majorité, il faut aussi lui rappeler qu'il ne s'agit pas de se tromper d'unité. C'est celle du FdG qui doit prévaloir, et capter les déçus du PS qui se fourvoient à le suivre.
    D'ailleurs, je ne me lasse jamais de leur rappeler, même Chirac vote Hollande !
    Comme Montebourg respectera la discipline du parti, au nom justement de cette unité de façade, le seul vote de gauche crédible, c'est celui du Front de Gauche, CQFD.

    Place au peuple !

  6. Berdagué dit :

    Contacts importants et très militants et dans la joie dans cette manif parisienne.
    Rassemblement dans l'unité des syndicats et parents d'élèves, un bémol et un sacré le NPA, enfin le reste ou j'ai parlé à Olivier pour qu'il rejoigne le FdG et à des militants historiques de la LCR, je n'ai pas vu Krivine comme à la fète de l'Huma, mais par contre devant le PS ça a été un peu chaud vu que celui qui a insulté notre candidat était présent, Huchon, heureusement que tout le staff du FdG et notre candidat en pleine forme protégé, entouré de Martine, de Pierre, d'Eric, de François, etc. sur le trottoir opposé se dirigeaient ensemble au point fixe de Port-Royal ou la foule présente manifestait avec détermination tout son soutien, il se passe bien quelque chose.
    Pour le nombre de manifestants debout et très nombreux, d'après les derniers renseignements.
    A suivre.

  7. JM77 dit :

    @ senatoriales
    Je partage l'avis des sceptiques concernant la victoire de la gauche à ces élections, j'évoquerai plutôt une défaite de la droite sarkosyste.
    Sinon, je crois me souvenir avoir lu dans l'Huma que finalement le PC perdait un voir deux senateurs ainsi que le PG contrairement aux EELV qui avec des accords avec le PS - et ce n'est que le début de l'enfumage- en gagne (8 je crois).
    Ne soyons pas dupes, EELV et le PS se sont entendus aux cantonnales, maintenant aux sénatoriales afin de proposer des candidats communs dans certains bastions PCF afin de nous devancer au premier tour. Attention, il me semble que deux élections pointent le bout de leur nez en 2012 !
    Dilemne : on passe des accords avant type non agression et asservissement et on ramasse notre du - bastions imprenables plus quelques miettes - sans jamais envisager d'avoir plus ou on tente de prendre le "leadership" à gauche (leadership : culture de la gagne socialiste avec vocabulaire adapté!), sur le long terme, contre les deux autres en envisageant de possibles - pas certaines- défaites à plus court terme.
    Je préfère la deuxième hypothèse et quant aux alliances : celui qui arrive second chosit entre la droite ou nous (soyons optimistes) et si c'est eux en tête entre la droite ou le centre gauche. Chacun prend ses responsabilités sachant que les programmes de chacun sont irreconciliables (gvt type gauche plurielle inenvisageable) contrairement à des élections plus locales type municipales ou un travail collectif est peut-être, j'ai bien écrit peut-être, plus envisageable.

  8. nicole dit :

    Vous êtes allé à Nérac et vous écrivez des choses sensées sur le sud-ouest, sa culture et son agriculture (en péril bien que florissante) ses traditions de lutte. ça fait plaisir à la lot et garonnaise que je suis qui s'énerve souvent quand les journalistes radio ou télé parlent de ce département : soit c'est pour s'en moquer, sous entendu "attention on est chez de vrais ploucs" soit en le confondant avec un autre département (le Lot, le Tarn et Garonne).
    Oui, les ploucs que nous sommes sont aptes à comprendre votre discours car nous savons depuis longtemps qui menace notre existence et qui tente de l'améliorer !

    Revenez quand vous voudrez, on ira chercher les champignons !

  9. Juanito32 dit :

    @sonia bastille
    JP Bel, comme la très grande majorité des élus du PS (qu'ils soient maires, CG, Pdts de CG, CR, Pdts de CR, députés et sénateurs) se comportent en bons gestionnaires du système capitaliste actuel et en bons cumulards et antiparitaristes. JP Bel, futur pdt du sénat, comme les autres ne se lasse pas d’appeler l'état à de la modération mais jamais à casser le système qui lui dicte son attitude. Un exemple: l'enseignement Professionnel. Dans son département, comme ailleurs et plus qu'ailleurs encore, l'enseignement initial en Lycée professionnel souffre de la réforme du Bac pro signée par les copains de la CFDT et autres SNETAA et UNSA. Les suppressions de postes et les conditions lamentables dans lesquelles vivent tous les établissements font que ce pan essentiel de l'éducation populaire et de la formation sont mis au plus mal. Eh bien! ne croyez pas que ce cher Monsieur ait jamais dit clairement que cette réforme était inadmissible et qu'il faudrait l'abroger. Il est juste intervenu parfois à la marge pour souhaiter le maintien de telle ou telle filière. Il en est ainsi de la plupart des élus PS ou Rad Gauche de notre région: un accord entre copains vaut mieux qu'une bonne prise de position et l'annonce de mesures réellement porteuses d'avenir. Il n'y a qu'à voir comment L'ARF (association des régions de France) où le PS est hégémonique traite le problème dans son "acte III". Levez les voiles messieurs les élus PS. Vous accompagnez le système et vous trompez votre monde. Place au peuple!

  10. cobalt dit :

    Ne nous voilons pas la face. Les sénatoriales ne sont pas bonnes, ni pour le PG qui disparaît, ni pour le PC qui s'est fait flouté et filouté par la Gôche caviar. C'est dur de dire ça dans des départements populaires, mais les bourges vont chercher les voix des prolos. Je croyais que le siècle ou un machin comme ça ne s'occupait que des classes moyennes. Voilà le révélateur, encore une fois, amoindrir les votes des élus populaires, traditionnellement PC ou FG depuis peu. Peu importe que Le Pen soit à 18%, l'essentiel, c'est sauver la baraque en cassant la gueule à celui qui gène, Olivier, il y a peu et maintenant Jean-Luc. Oh le beau gadin. comme ça fait plaisir à Martine et Jean-Paul (Huchon). Et ils s'étonnent de se faire siffler quand ils marchent sur les plate-bandes. Il faut penser aux tomates camarades, elles sont à point en ce moment.

  11. Delbrayelle Gilbert dit :

    Une fois de plus, Calvi a fait la promotion de la doxa libérale dans « C dans l’air »
    Cette fois, c’est l’éducation qui était la cible et son émission ressemblait plus à un procès des enseignants du public plutôt qu’à un débat neutre et citoyen. Tout était à charge :
    > Les invités : Christian Chevalier, enseignant responsable de l’UNSA faisant figure d’accusé face à Calvi (tout à fait partisan), Dominique Reynié (proche de l’UMP) et Corinne Tapiero (de la fédération de parents d’élèves de droite, la PEEP)
    > La plupart des questions de Calvi sont orientées :
    - Est-ce que l’Ecole est prisonnière de ses enseignants ?
    - Combien d’enseignants ne sont pas devant une classe ?
    > Dominique Reynié qui récite son catéchisme libéral : « Pourquoi les collectivités locales n’embauchent-elles pas d’enseignants ? »
    > Les questions SMS sélectionnées :
    - Les enseignants savent-ils que nous sommes en crise ?
    - Le conservatisme des enseignants ne bloque t-il pas les réformes ?
    Et tout ceci n’est qu’un aperçu dans l’ambiance générale du débat anti-enseignant et anti-fonctionnaire… Il ne manquait plus que Michel Godet…
    Honte à cette émission qui fait scandale.
    Que peut-faire pour protester contre ce partisanisme de Calvi ? C'est très grave parce que cette émission a bonne presse dans le public lambda et infiltre insidieusement les cerveaux disponibles.

  12. Jean Jolly dit :

    @ Daurel.

    Il n'est évidemment pas conseillé d'être d'accord avec qui que ce soit sans approfondir, le Front de Gauche n'est pas une religion à laquelle il faut se plier, ce n'est tout bonnement qu'une vision réaliste de la situation actuelle à laquelle nous n'échapperons pas même en plaçant le curseur exagérément dans le vert, il faut le dire, il ne faut certainement pas le cacher, le système capitaliste s'écroule et entraîne avec lui un monde basé sur son mode de calcul.
    Il est donc impératif de calculer autrement que par un indice basé sur les rapines de quarante voleurs autorisés.
    Nous reviendra la mission de découvrir le "sésame" ouvrant les portes des banques off-shore et par miracle équilibrer les comptes.

  13. Nicolas B. dit :

    @150 Menjine,
    c'est aussi mon opinion, avec une précision, la constituante et la sixième république sont indispensables pour pouvoir changer ce système à bout de souffle. Sans ce préalable,je ne pourrais envisager une quelconque union.
    Je crois qu'il est important aussi de mettre cela en avant et d'en faire comprendre les enjeux. Beaucoup s'abstiennent car ils se disent pourquoi voter, ils sont tous pareils, ça changera rien. Si on arrive à expliquer le programme partagé au plus grand nombre, alors M Calvi aura bien du soucis à se faire et beaucoup d'autres avec lui, ou du moins il pourra faire des émissions honnêtes.
    Mélenchon, présidons.

  14. Berdagué dit :

    lapin-garou -148
    C'est très insultant de votre part, ça me rappelle certains qui assimilent les rouges au brun, ce qui s'est passé avec le NON de Gauche en 2005.
    Pour le nucléaire "civil" très dangereux, je ne vous ai pas attendu pour aller manifester contre les centrales atomiques en construction, d'ailleurs c'était tellement interdit de manifester que l'armée avait tout bouclé sans pouvoir un tantinet approcher.
    Vous voyez vous tombez très mal et le débat sur cette énergie s'avère de plus en plus nécessaire, le PPP me convient très bien.
    Par contre l'armement nucléaire et sa prolifération m'inquiètent toujours autant, car avec toutes ces armes actuelles et à venir et au service du capital impérialisé ça ferait des dégats irréparables.

  15. Genialle dit :

    @163
    Je ne regarde pas Y.Calvi depuis un temps fort fort lointain, mais ce que tu dis est vrai (je n'en doute point) alors c'est honteux. C'est honteux aussi pour nos journaleux qui n'ont rien dit sur la manif des enseignants.
    Je rejoins beaucoup de mes camarades, ici, qui disent que le Sénat ne sert à rien sinon à vider les caisses de l'Etat déjà vides. Voyons la définition de Sénat : Sénat vient d'ailleurs du latin "senex", mot qui signifie "vieux" et qui nous a aussi donné "sénile"

  16. RV dit :

    Bonjour
    pour 7-Nicolas B., 87-Arnaud, 89-Rachel, 97-Jean-François, 148-lapin-garou, 167-Berdagué
    qui interviennent à propos du nucléaire civil, je voudrais vous faire partager une lecture que j'ai fais récemment, un livre de Claude Dubout "Je suis décontamineur dans le Nucléaire " "ce qu'il y a derrière ces grilles", éditions Paulo-Ramand, un livre consacré au récit de la vie professionnelle d'un des nombreux travailleurs du nucléaire.

  17. JR84 dit :

    Donnons à la victoire PS au sénat la triste réalité qu'elle mérite. Ce machin de la primaire bisounours sera la pire des situations pour ce PS imbu au rebut. Si forte participation alors c'est que la droite s'y est mobilisée, si peu de participation c'est que le parti n'existe plus que par ses notables élus, cumulards et antiparitaire (Bonjour la place des femmes au sénat!). Ce parti croule sous la stupidité et la bétise, comment fait il pour être si peu attrayant pour la grande majorité de nos concitoyens ? Il se fourvoie dans l'acceptation libérale d'une politique gouvernementale que lui même ne renie à aucun moment. Les mois qui nous séparent de l'élection, vont être révélateur de l'enfumage systématique UMP/PS. Chassons les autant que nous chasserons la droite du pouvoir. On ne peut pas diner au siècle et faire en même temps la propagande pour les restau du coeur.

  18. @163 Delbrayelle Gilbert
    Merci pour ce compte rendu d'une émission qui est actuellement un des chefs d'oeuvre les plus achevés en matière de désinformation. Scandaleux que la FCPE (association majoritaire de parents d'élèves et défenseure du service public) n'ait pas été invitée.
    Quand, plus tard (je ne sais pas quand, mais le plus tôt sera le mieux), les médias recommenceront à informer librement, et qu'un lycéen ou un étudiant posera la question : c'était quoi la désonformation, il sufira de ressortir des enregistrements de C dans l'air.
    La composition des invités est savamment étudiée (95% des invités sont de droite et ultra libéraux) et leur appartenance partisane bien camouflée sous les termes fallacieux de journalistes, économistes, politologues, sondagier, experts etc. Comme Calvi cache complètement son jeu sous une apparence sympa pour qui ne comprend pas ses partis pris, cette émission est populaire.
    La désinformation est infiniment plus perverse et efficace que la bonne vieille propagande, avec ses gros sabots. Elle réussit à enfoncer de façon indolore et inconsciente dans le cerveau des gens tous les éléments du dogme ultra libéral, sans même que ceux-ci s'en rendent comptent et aient le moindre effort à fournir. La récompense suprême de tous ces efforts pour le désinformateur : faire en sorte que le téléspectateur se soumette de lui même tout en croyant le faire librement.
    La servitude volontaire est le nec plus ultra de l'aliénation. Pas de luttes, de conflits, de contraintes par corps. Le désinformé s'enferme lui même dans sa prison mentale, et travaille avec zèle et dévouement à s'exploiter lui même et à servir de son mieux un système dont il est persuadé qu'il est bon pour lui, alors qu'il le conduit à la catastrophe et son pays avec lui.

  19. olivier SIMON dit :

    J'ai assisté la semaine dernière à un débat local pour les primaires socialistes. Tous parlent de compétitivité et de croissance et parfois même mieux que l'UMP en promettant une redistribution des richesses et des mesures couteuses pour la relance. Tiens comme Sarkozy un plan de relance ! Le seul qui a tenu un discours de gauche c'est le soutient à Montebourg. Je pense qu'il est important que le Front de gauche appelle à voter Montebourg. Si Montebourg fait un score important le PS devra réorienter sa campagne pour réussir à réunir les voix de gauche nécessaires. Sinon je ne suis pas prêt à voter socialiste même au deuxième tour quelque soit l'adversaire car ce serait l'endormissement total des véléités de révolution

  20. vaillant dit :

    Début 1990, le mur de Berlin est tombé, les pays de l'Est s'effondrent comme une rangée de dominos. Au boulot j'ai un bouquin de Trosky avec moi, lazzis des collègues, l'un, ton trés méprisant "comment,tu lis çà ?" Le journaliste avec qui je travaille : mais c'est le moment ou jamais de lire Trosky". Cette petite scène pour rappeler qu'à ce moment les néolibéraux triomphent. Seul leur système est valable, disent-ils, et presque tout le monde suit, y compris la gauche du PS. Grosse erreur donc, est-ce la peine de dénigrer d'avantage?
    Ce que nous avons à combattre, c'est le libéralisme, l'horreur économique. Les abstentionistes peuvent déjà voir la misère qui vient. A chaque résultat électoral, avez vous remarqué comment on les flatte pour les encourager a s'abstenir encore plus- Iils nous envoie un message" leur dit-on, c'est beau comme l'antique, ben là, ça rigole plus.
    Nous avons aussi à éviter ce qui s'est passé entre les deux guerres avec la crise en Espagne, en Italie et en Allemagne. Au contraire, en France, le Front Populaire a évité la dictature. Ca tombe bien, nous sommes le peuple.

  21. SNIPER68 dit :

    Je viens de (re)voir Mélenchon chez Ruquiez avec Polony et Pulvar en guest. Franchement je lui tire mon chapeau pour avoir garder son calme avec ce faux "humouriste" qui n'arrêtait pas de le descendre et comme il a fait et en toute fin d'émission convaincre Polony, Pulvar et l'autre journaliste de la trempe de Jean Marc Sylvestre avec son bouquin à 20 euros alors que "L'Humain D'abords" coute 2 euros faut le faire. Mélenchon Présidons, Joly Ministre de la Justice, Montebourg à l'Interieur, Jacques Généreux à l'Economie, Stéphane Hessel "Affaires Etrangères", Victoria "Keny" Arkana Ministre de la Culture, Cécile Duflot à L'Ecologie, voila mon utopie.

    Les interventions de Beigberder (qui tape dans la main de notre/votre camarade génial) pour contrer Polony et Clementine Célarié sont magnifique et juste.
    Un altermondialiste et social démocrate vous apporte son soutien Monsieur Mélenchon, comme avec nos camarades du PS et EELV.
    Citation de François Mitterrand à Strasbourg au Parlement Européen "Le Nationalisme, c'est la guerre".

    PS: J'irait voter à la primaire socialiste le 9 et 16 octobre pour Montebourg et Aubry. C'est une chance et un devoir de voter pour tous les républicains de(s) Gauche(s), de(s) droite(s) et des/du Centre(s) qui se respectent.

  22. françois dit :

    En Martinique il n'y a pas un exemplaire de Mélenchon, Généreux, Sapir, Lordon, Programme partagé. Je fais faire des commandes par les libraires mais ce n'est pas évident.

    Je viens de voir Calvi et les grèves à la télé. Je pense que le syndicaliste, pris dans un tel m*****r, doit se lever, dire qu'il a assez entendu de conneries, et partir.

  23. Daurel dit :

    @ Jean Jolly
    Votre réponse est très bizarre en fait mais j'en conclus (si j'ai bien compris) que vous n'avez pas très bien compris le sens de mon commentaire.
    Je vous demande à vous, sympathisant du FdG si vous croyez vraiment que vous représentez une alternative au capitalisme alors que M. Mélenchon se réjouit de l'arrivée des sociaux-libéraux au Sénat, et qu'il appel à discuter (!) dès maintenant avec eux.
    Enfin ouvrez les yeux un peu, moi en tout cas ça ne me trompe pas. J'espère que vous n'aurez pas de mauvaises surprise au second tour mais je craint que si.
    "C'est dans la rue qu'ça s'passe"

  24. Rémi dit :

    Ce qui manque ici et ailleurs, c'est un bon coup de pied dans la fourmilière. Un bon retour aux sources.
    M.Mélenchon l'a auparavant dit : "Si vous voulez des gens plan-plan, y'en aura à la pelle. Si vous voulez une situation plan-plan, ne vous étonnez pas qu'il y ait des plan-plan, alors ne me reprochez pas mon caractère, et si vous avez une autre solution, je suis preneur, parce que tout ça me fatigue". (Débat Mélenchon- J.F. Kahn).

    Depuis la nomination de sa candidature officielle au sein du FdG, je déplore le manque de combativité de M. Mélenchon face au PS, et surtout, surtout, surtout, la disparition de l'humour.

    @tous :
    Pendant que vous bavardez ici, les militants du FN pullulent sur tous les forums de tous les sites. Je dis ça, je dis rien, mais un message ici, c'est dix de non-écrits ailleurs. C'est comme vous voulez.

  25. kontarkhosz dit :

    Bonjour à tous (tes)

    Je suis éberlué de voire les commentaires ici de certains camarades s'étonnant du comportement et du virage à droite néo libéral du PS, et qu'il faudrait par je ne sais quelle manoeuvre didactique, ramener ces convertis a l'économie de marché mondialisé, dans le giron de la "vraie" gauche !
    Personnellement, je ne lance aucuns signaux subliminaux ou réels à leur endroit et que cette mascarade qui fait office de paravent, je veux parler des primaires, ne sont que le reflet de leur projet "socialiste" c'est à dire le degré zéro de la volonté politique et ceci depuis 1983.
    J'ajoute que 2005 aura fini par me convaincre que ceux ci, m'auront trahis et volés la seule parcelle de souveraineté qu'il me restait en votant le TCE en dépit de la volonté du peuple. Je vois bien ici ou là chez eux, quelques opportuns récalcitrants qui dans l'air du temps, le temps souvent "électoral" s'ébrouent et manifestent quelques velléités d'emprunter un autre chemin que cette économie financiarisée, mais je vous rassure et qu'on ne s'y trompe pas, ceux ci reprendront bien gentiment le doux et chaud cocon du parti et les ors de la république une fois cette élection présidentielle terminée, car ils ne mettront jamais en acte et en synergie leur prétendue et feinte révolte, sinon cela se saurait, et le grand saut ils ne le conçoivent qu'avec un parachute, alors mes amis résignons nous, ce que n'ont pu faire les Montebourg, Emmanuelli et consorts de l'intérieur, pourquoi voulez vous grand dieu vous exercer à ramener ce parti vers nous et ceci de l'extérieur, là où nous sommes. Les plus belles arnaques sont toujours basées sur la confiance, à l'exemple d'Abel et Caïn et Napoléon attendant Crouchy !
    Non, plus sérieusement parlons avec notre propre voix, singulière, généreuse, faite de hauts idéaux, plutôt que de diluer celle ci dans ce parti de capitulards endimanchés.

  26. Philippe dit :

    156 Cronos
    Je comprends tout à fait votre point de vue et l'approuve. Militant du PS, il est certain (ma présence ici le prouve) que la politique et la voie suivie par mon parti m'interroge, ne le trouvant pas assez de gauche ou préconisant carrément par certains de ses cadres (suivez mon regard...) une consensuelle alliance avec la droite. Je ne voterai pas pour eux à la primaire. C'est clair.
    Comme déjà dit ici, Aubry des candidats avec une chance raisonnable me paraît la plus à gauche et je connais son action à Lille depuis des années.
    JL Mélanchon alors? Ce Monsieur me plaît et j'approuve maintes de ses propositions. Alors franchir le pas?
    Qu"on me laisse sans pression peser et prendre ma décision. Toute mon enfance, mon adolescence, ma vie d'adulte a été un enracinement profond et sincère au PS (sauf la période G.Mollet). Toute ma famille est là et j'y retrouve dans ma section les ami(e)s et mes proches. Militant de base je connais la misère, les problèmes d'insertion, les peines d'argent et aussi hélas ces gens qui ont bifurqué vers l'extrémisme en désespoir de cause. Les indifférents aussi au travers des tracts distribués au porte à porte.
    Trahir un parti où nous essayons jour après jour d'intervenir afin de porter nos espoirs, nos luttes et oui aussi nos rêves d'accéder à un monde meilleur. Pas bisounours, oh non, pas davantage démagogue, j'essaie de toute mon âme d'aider et d'agir.
    Je connais bien le PC, j'y ai d'excellents amis avec qui nous dialoguons et discutons. Chaque parti (PS et PC) a fait des erreurs et les reconnais. Nous essayons avec tous nos frères de lutte de changer à notre niveau les événements et aussi exprimer nos préférences dans les urnes.
    Un chef de parti est aussi un militant en première ligne, lui aussi peut se tromper et rectifier.
    Dans la situation actuelle si nous agissons encore dans la division,à qui va profiter le crime?
    A nous les militants d'être vigilants, attentifs et combatifs pour enfin accéder à la dignité et à...

  27. marj dit :

    Les médias ostracisent complètement le Front de gauche : nos idées, le programme partagé sont trés peu diffusées dans la presse et sur les ondes. France Inter n'en finit pas de toucher le fond et comme beaucoup, de tourner en rond à force d'alterner UMP/PS et PS/UMP avec un centre de temps en temps. Alors, au lieu de tomber dans le piège du "non débat" de fond que sont les primaires socialistes, je vous invite à diffuser le programme partagé dans chaque quartier, en prenant des initiatives, en vous réunissant comme nous essayons de le faire chez nous.
    Si le peuple ne s'empare pas du débat comme cela s'est fait lors du référendum sur le traité Européen, notre rassemblement sera voué à l'échec et nous assisterons impuissants au spectacle des primaires puis de la présidentielle... jusqu'à de nouvelles déceptions bien prévisibles hélas !
    De ce que j'ai pu constater, la plupart des gens qui s'apprêtent à voter à la primaire socialiste se laissent berner par la presse "d'opinion" et ne connaissent pas la réalité des propositions socialistes. Ils veulent juste battre Sarkozy et on leur dit que pour cela, il vaut mieux voter Hollande. Nous sommes dans le non débat complet et ce n'est pas les monologues qu'on nous inflige qui changeront quoique ce soit !
    Par contre, je me suis aperçue à la manif d'hier que notre programme (VI république, projet pour l'école, etc.) est très peu connu, même chez les militants syndicaux et pourtant, quand on discute, l'intérêt est réel. Alors, au boulot !

  28. Berdagué dit :

    Philippe -178
    Votre cheminement est tout à fait respectable.
    Mais ou je tique c'est "Un chef de parti est...". Or il se trouve que c'est à l'inverse de toute la création du FdG avec ses 3 composantes GU, PC, PG, qu'il y ait des secrétaires, des présidents, des vice-présidents ou co-présidents, des responsables à différents niveaux, c'est sur mais de les considérer comme chef c'est fort de café, ça va à l'encontre de toutes les luttes au sein des partis, à savoir la lutte contre toute forme de bureaucratie, si dangereuse pour falsifier et pervertir le mouvement. C'est de l'esprit même de la Révolution citoyenne qu'il s'agit, c'est à dire que chaque voix, parole citoyenne compte, nous sommes très loin d'une soumission à un quelconque chefaillon, tête dure en 2 mots.
    Bienvenue au Front de Gauche et achetez le Programme Populaire Partagé - 2 euros - pour apporter toutes vos propositions de gauche gagnante.

  29. Air Hache dit :

    @163
    Merci de souligner le côté "pourri" de cette émission. C'est en relayant l'info que l'on apprendra à se méfier.

  30. lionel mutzenberg dit :

    Au lieu de nous répéter en boucle vos savants discours vous feriez mieux de vous préoccuper de ce déferlement médiatique (comme en 2007 en faveur de Ségolène Royal, qui à fait le plus mauvais score d'un candidat de la gauche à l'élection présidentielle sous la Vème République) qui nous vend du François Hollande en organisant des sondages sur la base d'un électorat inexistant, cela nous éviterait peut-être, de nous réveiller avec la gueule de bois en mai 2012. Regardez l'entourage de Hollande, si vous croyez que c'est avec ça qu'il va nous construire une société dans laquelle les banques, les marchés, les institutions financières auront pour mission l'intérêt général, et la fin des spéculations de toutes nature, nous sommes bien mal barrés.
    François Hollande est le candidat des marchés, il s'est substitué à Dominique Strauss Kahn. A vote avis qu'elle était la nécessité pour ce dernier de préciser sur TF1 qu'il avait bien eu un pacte avec Martine Aubry ? Alors que celle-ci l'a publiquement démenti. Pour conforter sa stature de présidentiable, peut-être ?

  31. lilou dit :

    Prestation très libérale de Hollande ce matin sur BFM TV. C'est le candidat de la finance.

  32. kalamar31 dit :

    Arnaud Montebourg était l'invité de France Info ce matin à 8h15.
    Il a déroulé les idées force de son programme: démondialisation, rupture avec la financiarisation d l'économie, 6ème République...en complète convergence avec le programme du Front de Gauche, ce que lui a fait remarquer la Journaliste. Il n'a pas démenti, mais il a dit qu'il était aussi proches des idées de Chevènement et bien d'autres...
    Il espère passer en tête des primaires socialistes, mais s'il ne gagne pas, il soutiendra le candidat arrivé premier...eh bien bon courage Arnaud, tu devras avoir des ischio jambiers solides pour assurer un tel grand-écart !
    Pour ménager tes muscles, je te propose une solution plus simple et qui te permettra d'être en accord avec toi-même: Rejoins le Front de Gauche!

  33. Berdagué dit :

    Nous étions encore en rupture de stocks pour vendre le PPP à une réunion du FdG de Paris concernant les 1er, 2, 3, une partie du 8, le 9ième et surtout le 10ième représenté en nombre, avec des décisions et programmations de points fixes et autres pour vendre le PPP, rendre visible ce FdG si censuré dans tous les médias à la solde de qui vous savez.
    Vive la citoyenneté et les débats constructifs sur Programme dynamique.

  34. DENIS66 dit :

    La seule solution pour 2012 c'est que nous le FdG arrivons en tête au premier tour.
    Car si ce n'était malheureusement pas le cas, Jean-Luc Mélenchon et tous les Dirigeants du FdG n'auront pas le choix:ils appelleront, dans ce cas, au désistement Républicain (sans compromission du style participation au gouvernement). Ce ne sera pas une trahison, car Jean-Luc Mélenchon l'a toujours dit (même l'ancienne LCR l'a fait dans le passé),et nos dirigeants du FdG ne pourront pas prendre le risque de ne pas le faire, car ce serait passer pour les alliés objectifs de Sarko et serait un suicide politique collectif, la majorité des électeurs voulant se débarrasser de la Bande du Fouquets ne comprendrait pas un non désistement. Ensuite chacun sera libre de suivre ou pas. Pour ma part,je ne vote déjà plus pour les socios-libéraux.
    Mais il faut bien faire la différence entre nos choix individuels et les choix collectifs nationaux qui doivent être stratégiques et ne doivent pas hypothéquer l'avenir, car la lutte ne s'arrêtera pas en 2012.
    Et l'accueil des candidats Socialistes à la fête de l'Huma., la déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur le basculement à gauche du Sénat et même l'adaptation de son discours depuis qu'il est candidat officiel du FdG doivent nous préparer à cette éventualité.
    Donc si nous voulons éviter aux Responsables du FdG de devoir prendre une telle position, il n'y a qu'une solution, tout faire pour qu'au premier tour des Présidentielles et des Législatives, nos candidats soient devant et là, pour gagner aux 2èmes tours nous aurons besoin des voix de ceux qui auront voté PS ou EELV aux premiers tours. C'est triste, mais c'est comme ça. Sans rassemblement au 2ème tour, nous pouvons les faire perdre, mais nous ne gagnerons pas.
    Jean-Luc Mélenchon l'a toujours dit : le premier tour est primordial.

  35. redline69 dit :

    bonjour
    Les personnes qui se posent des questions sur leur parti le PS sont dans le vrai ! En effet les pseudos candidats primaires sont non représentatif de la demande du peuple de gauche.
    De Valls à Montebourg, il y a un monde entre les deux, a tel point que nous expliquer que ces deux candidats appliqueraient le même programme du PS est une escroquerie politique et intellectuelle.
    Le PS est devenue la plateforme de gauche de l'UMP ! voilà la réalité ! Donc ceux qui soutiennent le PS soutiendront les idées de l'UMP reprofilé dans un écran rosatre.
    exemple :
    les retraites ! rien de clair
    les salaires ! rien de clair
    la règle d'or ! rien de clair
    Par contre sur les déficits et la politique fiscale là il ont pleins de solutions. On croirait entendre Fillon quand on écoute Hollande.
    Ami du PS, votez au premier tour pour le Front de gauche et vous aurez l'original plutôt qu'un pâle copie rosatre.
    Sur Montebourg, j'attends la fin de la primaire pour voir si il soutient le FdG ou un Hollande, auquel cas, il se grillera par manque de conviction de ses idées.
    Quand Jean-Luc Mélenchon à compris que ses idées ne circulaient plus au sein du PS, il a pris la tangente avec raison et efficacité. Le PS est un grand corps mort, un corps qui flotte sur l'échiquier mais dont l'avenir n'apportera rien de positif à gauche.
    Quitter le PS est un choix stratégique et moral. Voter FdG est un impératif si l'on est de gauche !

  36. @Denis66
    Tu as tout à fait raison mais pour que nous soyons en-tête (de la gauche) aux premiers tours il faut avoir un moral de gagnant et non pas partir de l'hypothèse que c'est un doux rêve d'être premier mais que ça ne se réalisera pas. Si en 2004-2005 nous n'avions pas cru à la victoire du NON, à l'encontre de tous les médias, nous n'aurions pas gagné à l'arrivée avec rappelons-le un score de 35% pour le NON de gauche. Certes ce sera plus difficile de faire du pour que du contre, et il y a le contexte de l'élection présidentielle et du traumatisme de 2002. Mais c'est pourquoi il faut lier très fortement législatives et présidentielle qui ne sont pas l'une après l'autre mais qui se mènent ensemble. Si dans une circonscription il y a un(e) candidat(e) FdeG connu(e) pour le(a)quel(le) les citoyens sont d'accord pour la mettre en-tête, eh bien il faut qu'on leur dise que ce(tte) candidat(e) fait équipe avec Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidentielle et que il faut que leur vote aux deux élections soit le même. C'est ainsi que nous lutterons efficacement contre le vote utile.
    Le doux rêve il est dans les revendications mais aussi dans le vote. Il faut qu'on montre aux citoyens que c'est possible pour peu que nous, collectivement tous ensemble le peuple, nous le voulions.

  37. Nicolas B. dit :

    Pour ceux qui ne l'on pas encore vu, la vidéo de Jean Luc Mélenchon à l'Agora de la Fête de l'Humanité. ici, que du bonheur.
    Au vue des basses manœuvres du PS et EELV pour les sénatoriales, si nous sommes en tête de la gauche pour le premier tour, chose impensable pour le PS, je me demande si ils envisagent l'éventualité d'un désistement républicain pour notre candidat, aveuglés par leur éphémère (je l'espère) suprématie électorale actuelle.
    Pour moi, je voterais pour le candidat qui proposera la constituante et la VI république, la politique des sparadraps, ça suffit.
    Mélenchon, présidons.

  38. CN46400 dit :

    Le PPP n'est qu'un tigre de papier. Ceux qui le diffusent (et je confirme que ça part très bien), qui ne précisent pas, en encaissant les 2€, qu'il ne deviendra une force irrésistible que si un autre Mai68 ou Juin36 vient l'appuyer, se préparent des lendemains de gueule de bois. De grâce qu'on cesse de critiquer Manuel, Arnaud, Ségolène, Martine et François, ils se valent tous et aucun n'est pire que les autres. Si l'un d'eux est élu il n'appliquera que ce que le peuple lui imposera. Qu'on se le dise !

  39. chaton-garou dit :

    À redline69 (commentaire n° 188)

    Pas la peine d'attendre la fin de la primaire. Montebourg a dit ici qu'il soutiendra le vainqueur de la primaire. Donc si Hollande gagne, il soutient Hollande. Si Aubry gagne, il soutient Aubry. Même Valls. Voilà.

  40. redline69 dit :

    @denis66,

    La stratégie du PS est de noyer le front de gauche (comportement de mr Sapin vis à vis de Jean-Luc Mélenchon, etc)
    Le principal candidat du PS n'a même pas rencontré les représentant du FdG à la plus grande fête de la gauche ! Monsieur était en Corse ou ailleurs... un comble.
    Alors mon vote au PS, même demandé par Jean-Luc Mélenchon n'aura pas lieu dans l'hypothèse d'un PS / UMP.
    L'important ici pour moi et beaucoup d'autre est de créer un premier tour très fort et un tour qui rassurera les autres forces de gauche sur notre positionnement en dehors d'un PS moribond (NPA et autres)

    le PS croit avoir gagné à cause du sénat ! grosse erreur d'appréciation.

    en attendant Votez FdG au 1er tour ou la gauche signera son acte de décès pour la soupe tiède socialo/ump.

  41. AAA dit :

    191 CN46400
    et bla bla bla bla bla bla bla !

    Front de Gauche on avance ! Hier nous avons vendu tous les programmes à la manif.

  42. Jake B dit :

    Socialist Story #2
    Bon, c'est reparti pour la deuxième émission ! J'avoue ne pas avoir suivi la première. Quel est le secret de chacun des candidats ? Qui a été nominé la dernière fois ? Est-ce que Ségo a été repêchée par le public ? Pour François, Taper 1, pour Arnaud, taper 2,.....
    C'est tout de même beau la télé réalité, non ?
    Et teasing pour cette suite : Les candidats pourront se parler et se faire part de leurs différences... Mais quelle est la différence entre François et Arnaud ? Ah oui ! l'un est socialiste et l'autre aussi. Cà fait une sacrée différence, d'autant plus qu'ils devront travailler ensemble quand ils seront tous ministres. Enfin, si cela arrive un jour. On reste dans la fiction quand même.

  43. marechal dit :

    A propos de cette partie du billet :
    comme le Sénat peut bloquer toute révision constitutionnelle, au Congrès, un Sénat de gauche sera certain de bloquer la "règle d'or". Ça c’est bon.
    C'est peut -être mon côté réac, mais parfois je me dis que si la règle d'or passe il y a des chances pour que tout craque et qu'on passe plus rapidement à autre chose...
    Titre du parisien sur les socialistes : cette feuille de choux nous rendrait-elle service en ridiculisant ce parti qui n'a de socialiste que le nom ?
    Les 6 candidats en 1ere page derrière leur pupitres donnent l'allure coincée de "question pour un champion" et je fais l'impasse sur les titres simplistes de la 3em page qui achèvent de les ridiculiser aux yeux du lecteur lambda (Martine Aubry a-t-elle la poisse ? etc...le reste est du même genre...on dirait les commentaires débiles d'un journal people.
    @ Jean Jolly, c'était un clin d'oeil l'ami, les oligarques évidemment sont la cible.
    au plaisir de te lire à nouveau.
    @u webmestre : mon post était mal formulé hier, vous avez eut raison de supprimer : Les offices sauvages dans les cartons à destination des libraire sont une pratique courante. Je tiens a préciser que cela pousse les libraires qui auraient eu du retard dans leur commandes de l'humain d'abord à en commander davantage : cela se vend comme du petit pain apparemment. Bonne nouvelle donc.
    Me dépêche, retourne travailler...

  44. Christian B dit :

    Question primordiale.
    Cela a déjà été abordé ici, voter en masse aux primaires pour Arnaud Montebourg paraitrait logique, cela pourrait permettre un retournement à 180° du PS en laissant tout la mouvance libérale du PS (qui gangrène ce parti depuis 40 ans) à quai et entrainer un immense FdG à la victoire citoyenne.
    Bien, on s'aperçoit donc que le sur le papier, c'est la stratégie à suivre, car avec aucun des autres candidats, le FdG ne pourra faire alliance sans se compromettre, et il n'en n'est pas question car son existence même ne serait alors plus justifiée. Alors que faire, ne pas bouger, mais sous quel prétexte ? Quels seraient les arguments à opposer à cette stratégie ?

  45. Louis St O dit :

    Pour ceux qui proposent de voter pour Arnaud Montebourg aux primaires socialistes, je suis entièrement d’accord avec @ kalamar31 et surtout, ne pas croire que le PS va adopter ses propositions, parce que comme il l’a dit lui-même en parlant des désaccords qu’il a avec Hollande: « En effet nous sommes en désaccords, mais il n’y aura pas de division. » et donc c’est lui qui va adopter toutes les propositions droitière du PS.
    Si les responsables de ces mouvements n’ont pas le courage de partir pour un éventuel strapontin que la nouvelle politique du PS leur proposerait alors tant pis.
    Je suis sûr que le FdG serait fier que ces responsables PS quittent leur parti pour nous rejoindre et affirmer leurs positions.
    Mais je crois que beaucoup de socialistes (dont j’étais) et en particulier ceux de la mouvance de Montebourg, ou des responsables qui se disent à gauche de ce que l’on voit se dessiner, après ces primaires, n’accepteront pas cette politique et viendront nous rejoindre.
    Ceux de leurs partisans, qui ce sentiraient floués par cette nouvelle direction politique et ne veulent plus avaler toutes les couleuvres au file des élections et référendums qui vont à l’encontre de leurs volontés, et bien à tous ces partisans, nous leurs disons, bien venu chez nous, vous vouliez du socialisme de gauche, alors c’est ici que ça se passe.
    Comme vous, j’ai mis du temps à quitter ma famille, mais un jour, je me suis dis, ce n’est plus possible, plus il font des propositions moins je ne suis plus d’accord avec cette politique, et je suis parti.
    Aujourd’hui je suis content de me retrouver au milieu de gens qui pensent comme moi ou à 95%, OK, tout n’est pas parfait mais la direction est bonne, alors faites comme moi n’ayez pas peur.
    L’avenir est a nous.

    Place au peuple

  46. redline69 dit :

    En effet super comparaison !
    Pareil je suis pas la mascarade de la primaire, surtout quand je vois comment certains se comportent au PS avec le FdG et Jean-Luc Mélenchon.
    Pour la primaire ! Votez Front de gauche au 1er tour 2012 ! Tapez fort ! Courage nous vaincrons car nos idées sont saines et notre candidat est carré.

  47. vaz jean-philippe dit :

    Comment des personnes aguerries en politique peuvent se laisser prendre au piège des primaires PS? N'étant plus qu'un appareil d'aparatchiks traversé de courants (d'air) mous, le PS n'a que ces primaires à proposer. Incapables d'assumer leurs responsabilités(traîtrise pour le traité de Lisbonne, le plus grave selon moi), sourds et aveugles aux réalités du peuple, hégémoniques et méprisants envers les autres composantes de la gauche, les responsables du PS ont eu cette idée de génie d'asseoir encore plus leur domination sur des voies/voix alternatives, en faisant ces primaires ouvertes. Ainsi à eux-seuls ils représentent l'opposition, la gauche et il y a des militants du FdG qui se déclarent prêts à aller voter aux primaires (même si c'est pour Montebourg). Bravo les gars (et les filles) c'est le vote utile avant même le 1er tour des vraies élections. Dans ce cas là, inscrivez-vous au PS et cherchez à le changer de l'intérieur (d'autres, très aguerris s'y sont cassés les dents) et militez pour le bi-partisme, vous serrez dans la ligne PS.
    C'est un coup de gueule parce que vraiment la ficelle est grosse et s'y laisser prendre est une perte de temps, d'énergie et entérine le fait que les médias ne parlent que de ce non événement politique.

  48. Jake B dit :

    Soyons logique !
    Si on pense que le PS ne représente pas notre modèle de gauche, et que ses idées sont plus proches de celles de l'UMP, alors pourquoi vouloir voter pour eux ?
    Quel que soit le nominé entre les 6 prétendants, il gouvernera avec ses 5 petits amis, et par conséquent, les idées seront mixées, édulcorées, filtrées, pour ne pas affoler la finance (on en a déjà des preuves).
    Et dans 5 ans, même constat d'échec, avec en prime la mise en cause de l'incompétence de toute la gauche (nous inclus) et retour aux manettes d'un Fillon, d'un Copé, ou consors.
    Alors, sans être un adepte de la théorie du chaos, et si Jean-Luc Mélenchon n'est pas au second tour, je ne suis pas sûr de vouloir un socialiste comme Président(e).

  49. fitz31 dit :

    Stratégies utopistes:
    Pour espérer passer au 2eme tour (à part convaincre les électeurs, il y a 2 personnes à convaincre)
    Il faudrait que Montebourg arrive 2eme ou 3eme au primaires socialiste avec un bon score, avec un Hollande 1er.
    Arnaud Montebourg se rendrait vite compte qu'il ne peut pas être en accord avec Hollande, qui malgré le bon score d'Arnaud ne daignerait pas changer le programme du PS pour y inclure ses idées, et resterait sur une ligne libérale.
    Arnaud n'aurait alors d'autre choix que de rejoindre Chevennement (mouahaha! pardon) ou le Front de gauche.
    Du coup les instituts de sondages (pardon les entreprises sondagières) ne pourraient plus nier l'apport de voix des primaire socialiste d'A.M au Fdg, qui dans les sondage passerait forcément à plus de 10 % (soit 15 en réel).
    Il faudrait convaincre Eva Joly (dont les idées et le positionnement écolo sont plus proche du FdG que du PS, de rejoindre le FdG au lieu d'aller au présidentielles seule, pour éviter un passage du FN car les rapports de force avec la perte de l'aile gauche du PS, Montebourg, serait modifié et dangereux : FdG 10-15%, Vert 10-15%, PS 14-16%, FN 17-18 % Sarko 16-17%, divers centre 10%).
    Avec Eva Joly + Montebourg, nous serions une vraie union de la gauche "large", et nous aurions une vraie chance d'aller au second tour, voici donc les 2 personnes à convaincre...
    (Eva Joly a assuré qu'elle irait au 1er tour, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis)

  50. Jean Jolly dit :

    @ Daurel.

    Je vous demande à vous, sympathisant du FdG si vous croyez vraiment que vous représentez une alternative au capitalisme alors que M. Mélenchon se réjouit de l'arrivée des sociaux-libéraux au Sénat, et qu'il appel à discuter (!) dès maintenant avec eux.

    Je pense plutôt que Jean-Luc doit se réjouir de la défaite du Sarkozisme, le petit camembert pue tellement qu'il n'attire plus les mouches mais les éloigne au contraire, à l'UMP ils savent que ce bourrin est perdu d'avance, même la médiacratie commence à évoquer la possibilité du remplacement de Sarkozy à la candidature. C'est donc bien une bataille de gagnée pour la gauche mais c'est bien loin de la victoire finale.

    Par déduction, le plus gros morceau à avaler reste le PS et le meilleur moyen pour confondre ces petits bras de la mafia financière est de les mettre au pied du mur en démontrant que leur programme est au mieux un programme de centre-droit mais en aucun cas un programme de gauche, de plus, les mesures sociales de leur programme sont en totale contradiction avec la réduction du budget public qu'ils vont imposer. C'est dans ce but que Jean-Luc appelle les manipulateurs du PS à débattre publiquement (et non pas discuter comme tu dis).

    "C'est dans la rue qu'ça s'passe"

    Disons que c'est complémentaire, nous avons vu, pendant la réforme régressive des retraites et malgré la spectaculaire participation aux manifestations soutenues par presque 80 % de la population, que ça n'a pas fait bouger un cil aux membres du gouvernement. On peut même dire que cette situation les a poussé à pondre une loi (en catimini pendant le mois de juillet) qui autorise à tirer à balles létales dans la foule, bien entendu, cette loi est formulée de manière à travestir le sens. Ne soyons pas naïfs, ils ont des économistes eux aussi qui ne leur disent pas du tout ce qu'ils déblatèrent sur les plateaux télévisés.
    Les connaissant, il est donc logique qu'ils envisagent toutes...


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