26sept 11

Sénat, maternité, le dollar contre l’euro, Lot et Garonne

De Nérac aux Lilas

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Je fais cette note dans l’ambiance de la déroute de la droite au Sénat. Le bon résultat des candidats Front de Gauche, issus du Parti communiste et de divers gauche me réjouit. La présidentielle commence sous de bons augures à gauche. C’est à présent une nouvelle forme de cohabitation qui commence. La mise en quarantaine de mes amis du Parti de Gauche par le PS et Europe Ecologie Les Verts ne m’empêche pas de mesurer l’importance de l’événement ni de m’en régaler.
Mais ici il sera d’abord question de la maternité des Lilas. Puis, c’est essentiel, je traite de l’arrière-plan géopolitique de la crise de l’Euro entre Etats-Unis et Union Européenne. Je parle aussi d’un passage que j’ai fait dans le Lot-et-Garonne. Et enfin de ce que peut faire une majorité de gauche au Sénat.

Samedi matin, je me trouvais aux Lilas mais ce n’était pas pour commencer ma vie dans le local de notre campagne présidentielle. Il s’agissait de la mobilisation et de la manifestation pour la défense de la maternité des Lilas. Cet établissement associatif est l’exact opposé des usines à bébés qui sont mises en place dans le pays en fermant les petites unités au profit de gros centres, parfois unique pour tout un département comme c’est déjà le cas pour huit d’entre eux. Là les femmes et les nouveaux nés y sont considérés dans toute la dimension d’une pratique psychosociale autant que médicale. J’ai appris beaucoup de choses en écoutant les interventions qui furent prononcées. D’abord que les luttes dans le secteur de la santé sont plus nombreuses que la perception que j’en avais. Ensuite que nombre d’entre elles aboutissent et sont victorieuses. Cette nouvelle vaut son poids dans l’ambiance actuelle et nos appels à la résistance. Ainsi en a-t-il été à Lannemezan, Carhaix, Luçon et surtout à Valréas. Sans oublier le maintien de la radiothérapie à Guéret, le superbe succès pour le Centre IVG de Tenon à Paris, le maintien de la radiothérapie et cardiologie à Argenteuil. Et de même le maintien des maternités de Carhaix, d'Épernay, de Saint Affrique et à Decazeville ou des répits de 5 ans ont été concédés…

Le plus impressionnant est le tableau qui est fait de la situation maternelle et infantile dans ce contexte. On connait la résurgence des maladies liées à la pauvreté et aux logements insalubres. On voit l’épidémie d’obésité progresser avec l’extension de la malbouffe des pauvres. On a observé le retour de la tuberculose. A présent il faut constater une dégradation de la mortalité des nourrissons et de leurs mères. La honte absolue. En région parisienne. Cela alors que le système de santé français dans ce domaine était le meilleur du monde ! Ici toutes les causes sont sociales. Alors que le nombre des naissances augmente, le nombre des maternités diminue. Le nombre de jour d’accueil des femmes qui accouchent diminue. Tous les problèmes qui peuvent suivre l’accouchement et la  naissance deviennent donc plus dangereux. Tout ce qui est humain régresse au profit d’une logique purement comptable qui ne connait rien et ne comprend rien à ce qui est humain. En région parisienne, ce qui ajoute à la révolte et à la rage c’est évidemment que ce sont les populations ouvrières et employées qui sont abandonnées et prennent toute la charge mortelle ! Cette fois-ci c’est sur les enfants et leurs mères que frappe le système de la cupidité généralisée. On a beau savoir qu’il n’y a rien attendre de ce système et de ce pouvoir, on ne parvient pas à s’habituer intellectuellement à sa stupide cruauté.

L’arrière-plan géopolitique de la crise européenne montre clairement le bout de son nez. Il est acquis à présent que les établissements nord-américains ont, de propos délibéré, coupé l’accès aux dollars pour les banques françaises. Le but de la manœuvre est certes de fragiliser des concurrents en profitant de l’opportunité. Mais c’est une agression. Les retraits de dépôts de gros déposants comme des grandes firmes, mettant pourtant tout le système financier en danger, ont lourdement complété la manœuvre. Pour autant la manœuvre ne vise pas seulement les banques françaises. Le but essentiel est de décrédibiliser la zone Euro. Ces informations me confortent dans mon approche des causes des événements qui affectent la zone euro depuis le début de la crise grecque.

Pour moi, le point de départ est aux Etats-Unis d’Amérique même si l’organisation actuelle de la zone Euro, les failles qu’ouvre le principe de mise en concurrence fiscale et sociale des pays membres de l’union entre eux constituent un terrain favorable pour les manœuvres de déstabilisation. Les Etats-Unis d’Amérique ont une monnaie qui dépend de la confiance que l’on a en elle. Sur le plan économique le dollar ne mérite aucune confiance. Le montant des émissions et la masse en circulation ne sont même plus indiqués par les autorités US depuis 2006. C’est une monnaie sans contrepartie matérielle équivalente ou d’une valeur tant soit peu approchante. Depuis 1971, la masse monétaire en dollar a augmenté dix fois plus vite que la richesse produite aux USA. Celle-ci a été multipliée par 4 et la masse monétaire par 40 ! La masse ainsi en circulation ne cesse d’augmenter. Elle pèse d’un poids décisif dans l’économie de casino qui surplombe le monde réel. En 1970 les transactions en dollars se montaient à 20 milliards par jour. Elles étaient déjà de 1 500 milliards par jour en 1990. En 2010 elle s’élevait à 4 000 milliards de dollars par jour ! C’est-à-dire qu’elles représentent dorénavant 100 fois les échanges réels de biens et services, dont la valeur est de 40 milliards par jour. En 4 jours d'échange sur le marché des changes, on atteint le montant annuel total du commerce international. Au cours des mois qui ont précédé le début de la crise grecque, les ventes de dollars contre des euros s’étaient accélérées. Cette montée en puissance de l’euro dans la période précédant la crise qui l’a frappé est un fait avéré.

Si la réserve fédérale a acheté en masse de la dette de l’Etat Fédéral c’est aussi parce que celle-ci ne trouve plus tous les preneurs dont elle aurait besoin. A présent, la FED détient donc 1 500 milliards de dette de l’Etat fédéral nord-américain. Cela représente plus de la moitié de son bilan. 55% exactement. Elle est ainsi passée devant la Chine qui en détient pourtant 1 145 milliards. Celle-ci fait d’ailleurs tout ce qu’elle peut pour réduire cet engagement. Et si les chinois achètent tout ce qu’ils peuvent partout où ils peuvent c’est une autre façon de se défaire de leur réserve en dollars. Ce problème est posé aux Etats Unis depuis la création de l’euro qui est, mécaniquement, sur le long terme, le vrai concurrent du dollar compte tenu de la place qu’occupe l’union européenne comme premier producteur et acheteur dans l’économie mondiale. Un quart des 3 200 milliards de réserves de change de la Chine est déjà libellées en euros.

Au cas qui court, l’offensive nord-américaine est avérée. C’est la Banque centrale américaine elle-même qui a donné le signal en asséchant le financement des banques européennes en dollars. Les grands fonds monétaires américains ont aggravé la situation en durcissant leurs conditions de prêts au système financier européen. Une agression en bonne et due forme avec des prétextes ridicules de méfiance de la part d’un système pourri jusqu’à l’os par ses propres turpitudes. On mesure l’ampleur de l’étranglement ainsi réalisé en constatant que sitôt que la Banque Centrale Européenne a ouvert les vannes en dollar pour contrer cette manœuvre, les banques françaises ont emprunté auprès d’elle en un seul jour 547 millions de dollars ! Cette offensive nord-américaine trouve des alliés en Europe. Et notamment parmi ceux des allemands qui sont hostiles aux contours actuels de la zone euro. Quand Siemens retire ses dépôts des banques françaises, pour moi, c’est un signal fort. Et quand BNP Paribas a annoncé la cession d'ici fin 2012 de 70 milliards d'actifs en dollars, soit 10 % de son bilan, afin d'alléger son bilan des actifs les plus risqués et exposés au "risque dollar", il faut y voir une réponse du berger à la bergère, en quelque sorte. Et quand la Banque Centrale Européenne se met à demander des dépôts de garantie en euros et non en dollars on peut dire aussi que la partie de gifle est rondement menée. Mais si la fragilité des banques françaises est ainsi avérée c’est aussi parce qu’elles même sont lourdement engagées jusqu’aux essieux dans la spéculation plutôt que dans le financement de l’activité productive réelle. Le bilan des banques françaises s'est gonflé de manière disproportionnée en actifs de marchés par rapport à leurs fonds propres. 70 % du bilan de la BNP correspond à des activités de marché et seulement 30 % à des activités bancaires traditionnelles de financement de l'économie. La banque est punie par où elle a péché ! Mais quoique ce ne soit mon objet à cet instant je dois souligner le problème que pose cette prédilection pour la spéculation par rapport à l’investissement. La situation est telle que les syndicats patronaux comme l’UIMM en est à mettre en place par ses propres moyens des fonds de financement de l’investissement des entreprises. Rien ne décrit mieux l’impasse sur laquelle débouche la financiarisation de l’économie mondiale !

Je suis allé à Nérac ce jeudi. Dans le Lot-et-Garonne. J’y participais à un banquet républicain organisé autour des candidats du Front de Gauche aux élections sénatoriales. Avant le repas on a planté un arbre de la laïcité. Une plantation de cette sorte, le lendemain du jour anniversaire de la fondation de la première République en France, voilà qui convient bien à me mettre le cœur en fête et l’esprit en mouvement. Un instant j’oublie le sordide du moment et la montée des périls qu’il contient. J’y serai assez vite ramené. Je me trouvais là dans un département rural et agricole. Les cantons ruraux ne sont pas forcément de droite !  Ici c’est bien l’inverse, notamment dans le Néracois et le Marmandais, ou dans les Landes de Gascogne. D’ailleurs on a connu dès les années vingt une élections glorieuse à gauche, celle du communiste Renaud Jean sur Nérac et Marmande. Ici c’est une terre de paysannerie qui a une forte tradition de gauche comme souvent dans le grand Sud-Ouest du pays. Je ne me contente pas de l’expliquer par la structure de la propriété ni même par le niveau de qualification requis pour les productions agricoles fruitières, très importantes par ici. Il y a longtemps que je sais combien est insuffisante la voie qui résume tout aux seules conditions matérielles d’existence. La culture commune d’un lieu est incontournable pour rendre compte des comportements sociaux. Le grand Sud-Ouest du pays est terre de luttes depuis des siècles. Son niveau de développement a longtemps été bien plus avancé, à partir de la présence romaine puis des traditions urbaines qui en sont pour bonne partie la suite. Sans oublier le rôle des langues occitanes pour conserver et développer l’acquis brillant du monde latin. Si bien que les grandes empoignades politiques et religieuses de notre pays, et aussi l’idée de leur solution, ont souvent commencé où lourdement transité par ici. A une heure et demie de route de Toulouse ou de Bordeaux on baigne profondément dans les grands courants de l’histoire de France. L’arbre que nos plantions voisinera la salle où fut rédigée la première version de l’Edit de Nantes.

Les vallées du Lot et de la Garonne sont une sorte de Toscane à la française. Trait que surligne, en quelque sorte, les descendants d’une forte immigration italienne, venue surtout entre les deux guerres, pour gagner dans l’agriculture le pain des pauvres. La question agricole et notamment celle des prix est toujours cruciale dans le département. Surtout pour la filière des fruits et légumes. Pour vous mettre l’eau à la bouche, apprenez que j’étais au pays de la prune d’Ente dans le Villeneuvois qui fait le pruneau d’Agen, de la tomate et des fraises du Marmandais, entre autres exemples. Le département est unique en son genre dans la mesure où il est le dernier à pratiquer toutes les sortes de cultures. Si le fait m’intéresse c’est qu’il prouve la viabilité du modèle de l’agriculture paysanne. Tout ça part en lambeaux sous les coups de la main invisible du marché et des rackets de la grande distribution. De cette façon, notre pauvre pays a perdu 25 % de ses exploitations agricoles au cours des dix dernières années. 750 000 emplois ont disparus de ce fait. Et pour quel profit collectif ? Bon, je ne reprends pas la démonstration de ce que donne le modèle productiviste dans l’agriculture.

Le soir venu, le banquet républicain qui devait réunir deux cent personnes en regroupa finalement plus de trois cent cinquante inscrits en dernière minute. Et une bonne cinquantaine supplémentaire resta soit debout soit sur des bancs pour écouter les discours. Ce qui me frappa fut l’extrême concentration de l’attention pendant que je présentais les arguments de ma démonstration. Mais aussi la ferveur amicale qui me fut exprimée à toutes les occasions dans les contacts des personnes qui me saluèrent ou celles au-devant desquelles j’allais. De la sorte je crois pouvoir dire qu’il y a une base solide qui se constitue pour porter les candidatures du Front de Gauche dans les élections à venir. Une autre observation que je me fais est que beaucoup de syndicalistes rejoignent notre combat à cette occasion. C’est un signe que je juge très significatif. Le mouvement qui s’engage porte large.

L’élection sénatoriale reste la plus baroque des élections dans la cinquième République. Dans une France urbaine les délégués des communes rurales y sont archi majoritaires. Les grands électeurs sont élus selon des dispositions gothiques dont le mode varie selon la taille de la commune dont ils sont issus. A la fin du micmac, selon l'article 24 de la Constitution : « le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République ». Une blague ! Le souverain, c’est-à-dire le peuple, est un et indivisible, en bonne logique républicaine. Un point c’est tout. Comment pourrait-il exprimer deux avis différents sur le même sujet ? La mission du Sénat est donc ailleurs. Il est là pour servir de frein dans la démocratie. Les conservateurs pensent qu’il en faut un. Quitte à se contredire sur la nature du prétexte. Car si le Sénat représente les collectivités comment se fait-il qu’il soit resté à l’UMP si longtemps alors que la majorité des collectivités est sous la direction des  socialistes ? 60 départements sur 101 et 21 régions sur 22 ! Depuis 2008, 60% de la population vit dans une ville dirigée par un maire affilié à gauche. Cette capacité de l’élection sénatoriale à ralentir de façon incroyable la réalité résume bien sa nature. Lionel Jospin disait du Sénat qu’il est "une anomalie démocratique", "une survivance des chambres hautes aristocratiques". C’est juste. Mais ce n’est plus ce que disent ses successeurs à l’heure où ils rêvent d’en prendre la présidence. Je le comprends. Cette chambre n’a jamais connu d’alternance depuis 1958.

Le changement de majorité au Sénat est un événement considérable. Il change la nature du système institutionnel en faisant sauter un verrou majeur. Le Sénat peut en effet ralentir terriblement le processus législatif face à un gouvernement de gauche. C’est ce qu’il a fait contre la loi sur les 35 heures ou celle sur la CMU. Le gouvernement d’alors dut recourir au "dernier mot" de l'Assemblée qui oblige à deux lectures au Sénat et trois à l'Assemblée Nationale ! On se souviendra aussi qu’en 1999 le Sénat a bloqué la révision constitutionnelle sur la parité avant d’être contraint de céder quand même plus tard sous la honte. C’est lui aussi qui a bloqué toute initiative contre le cumul des mandats et, bien sûr, tout changement du mode de scrutin pour l'élection des sénateurs eux-mêmes. Depuis deux ans il enterre jusqu’à l’idée de voter les lois organiques pour rendre applicables certaines dispositions pourtant prévue par la dernière réforme de la Constitution. Comme celle, par exemple, qui organise le droit à un pouvoir d’initiative populaire pour déclencher des référendums. Mais le plus grave c’est évidemment son pouvoir de blocage des réformes constitutionnelles. Car pour convoquer le Congrès ou un référendum, le projet doit être "adopté dans les mêmes termes" par les deux assemblées. Ainsi est bloquée depuis l’origine l’idée de faire voter les résidents étrangers aux élections locales.

Mais en passant à gauche, le nouveau Sénat pourrait à son tour et pour les mêmes raisons,  bloquer la politique de Nicolas Sarkozy jusqu'à la présidentielle. C’est en quelque sorte une nouvelle forme de cohabitation jusqu’à la fin du quinquennat. Car cela obligera le gouvernement de droite à connaitre ce qu’ont connu les gouvernements de gauche. C’est-à-dire le recours au "dernier mot" de l'assemblée et donc à deux lectures au Sénat et trois à l'Assemblée pour chaque texte. Pour l’instant il lui en suffit d’une seule dans chaque chambre avec la procédure d'urgence actuelle. Compte-tenu du calendrier parlementaire, en fait quasiment toute réforme de droite d'ici mai 2012 peut être bloquée. En effet  les assemblées cessent leurs travaux en février. Et comme toute la fin de l’année 2011 sera occupée par la discussion du budget et celle des comptes sociaux….. Enfin, et ce n’est pas le moindre délice, comme le Sénat peut bloquer toute révision constitutionnelle, au Congrès, un Sénat de gauche sera certain de bloquer la "règle d'or". Ça c’est bon.

La sortie du nucléaire affole une certaine droite. Elle a donc mis en mouvement la grosse Bertha des arguments qui tuent toute pensée critique. La méthode est toujours la même. D'abord affoler pour intimider. Et, pour cela, sortir les chiffres les plus effrayants, les déficits les plus abyssaux. On se souvient de la situation de « quasi faillite » décrite par Fillon premier ministre au moment où il préparait le terrain pour la mise en place du bouclier fiscal. Pour les retraites ce fut l’annonce de déficits astronomiques, projetés jusqu'en 2050. Tout cela est absurde. Bien sur cela n'obéit à aucune rigueur de raisonnement. Voici que la une du journal « Le Figaro » s'applique à entraîner ses lecteurs sur cette pente de l’effroi organisé. Combien coûterait la sortie du nucléaire à la France ? Un chiffre est avancé. Il est  destiné à ne pas pouvoir entrer dans la calculette du commun des mortels : 750 milliards ! Donc « Le Figaro », qui interroge pour extrapoler ce résultat le patron du Commissariat à l'énergie atomique, un nommé Bernard Bigot, ne se gêne pas pour titrer à la une en gros caractères : « La sortie du nucléaire coûterait 750 milliards ». Comment cela est-il calculé ? C'est très simple. Et bien tordu. Vous allez voir. Suite à la décision « radicale » de l'Allemagne de « tourner le dos » au nucléaire, un institut « compétent » outre-Rhin a chiffré le coût de cette décision à 250 milliards d'euros. La France possède trois fois plus de centrales que l'Allemagne. Donc cela veut dire pour la France 750 milliards d'euros. « Des ordres de grandeur qui donnent le vertige », écrit Le Figaro. Le vertige en effet. Mais l’interrogé de service du « Figaro » pour le compte du lobby nucléaire lui n’en souffle mot. Ce monsieur Bigot n'avance nulle part ce chiffre. Il a mieux. Il dit noir sur blanc : « Aucun chiffre ne peut raisonnablement être avancé ». Donc soyons raisonnables et évitons de croire que les multiplications allemandes ont un sens. Mais « Le Figaro » qui publie cette réponse n’en tient aucun compte. Avant de donner sa botte : « L'impact risque d'être encore plus lourd que l'application d'une règle de trois ». Tel quel. Il ne sait pas mais il pense que ce serait pire que tout ce qu’on lui dit qui est déjà bien gratiné pourtant ! Le Figaro écrit : « Les conséquences, à la fois pour les finances publiques et pour la facture du consommateur sont incalculables… ». Incalculable ! Comme l’effroi qu’est prié de ressentir le malheureux crédule qui lit ça. A montrer dans toutes les écoles de journalisme. Nous savons désormais que Le Figaro raisonne en données corrigées. Si l'on sortait du nucléaire, pour calculer juste, il faudrait donc calculer le coût des « investissements nécessaires à la réalisation de nouvelles capacités de production pour pallier la disparition de l'atome », le coût des subventions aux énergies renouvelables, le coût de l'électricité importée, le coût du démantèlement des centrales… En effet. Sans oublier le coût de l’eau que vont boire les ouvriers, celui des  aliments qu’ils vont consommer, celui des visites de chantiers et ainsi de suite pour faire bon poids bonne mesure.  Sans parler du coût du rapport de la commission « Energie 2050 » qui doit remettre ses conclusions au gouvernement français en début d'année prochaine. Thierry Salomon, le président de l'association écologiste Négawatts résume bien le problème et pose la bonne question sur la sortie du nucléaire : « La question économique est légitime, mais la vraie question c'est, si on ne le fait pas, qu'est-ce que ça coûte ? » Parce que dans ce cas, il faut quand même démanteler des centrales, les entretenir, et ainsi de suite. Et en cas d’accident ? Oui en cas d’accident ! On garde la copie de cette une du Figaro et on l’affiche ce jour-là dans la région concernée.


245 commentaires à “De Nérac aux Lilas”
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  1. redline69 dit :

    @200 jean philippe
    Je partage ton avis. Comment est il possible de voter pour des gens dans une primaire sachant que ton parti (GU, PCF, PG) va avoir un candidat au 1er tour ?
    J'avoue que cela m'interpelle.
    Vous voulez allez voter pour les gens qui ont soutenu le OUI avec sarko et son traité de Lisbonne démolisseur de social ?

  2. Menjine dit :

    Si je vais voter pour Mélenchon au 1er tour c'est parce qu'il a rompu avec le PS, qu'il s'est engagé dans un front avec d'autres partis en rupture, que le programme est un programme de rupture.
    Les petits arrangements, les faux débats, la prétendue primaire démocratique socialiste ne me concernent pas.
    Puisque il y a presque autant de gens de droite affichée que de gens de gauche qui iront voter selon les sondages sans fondements qui circulent ce ne peut être que tout bénef pour la droite car se choisir son adversaire c'est tout de même une aubaine !
    Montebourg a certes des idées en commun avec le fdg, néanmoins prétendre avoir ces idées lui permet aussi de se démarquer de ses petits camarades. En 2005 il me semble me rappeler qu'il avait appelé au Non lorsque le PS n'avait pas encore déterminé sa position et qu'après il avait fait silence radio, ne militant plus pour le non comme l'ont fait Mélenchon et Fabius.
    Bref, c'est leur affaire ces primaires et pas la nôtre. Nous, faisons gagner ou faisons progresser significativement les idées de notre gauche de rupture, de la gauche nécessaire anti-capitaliste. Après au deuxième tour de la présidentielle et des législatives on verra ce qu'on aura à faire.
    Ne nous laissons pas prendre au ronron des primaires et développons nos idées, impulsons les luttes sans nous laisser paralyser par le calendrier de nos ennemis de classe ou de nos soi-disant futurs partenaires.

  3. Il faut bien voir que l'oligarchie qui tire les ficelles parce qu'elle a le fric et donc le monopole de la désinformation, voit les choses de haut. Elle a misé sur Sarkozy, se rend compte que ça n'était pas le meilleur cheval mais a l'embarras du choix en terme de bourrins dans ses écuries.
    Il y avait DSK (je ne dirais rien de ses qualités d'étalon), maintenant carbonisé, mais ça n'est pas grave. Il reste Hollande dont on voit bien qu'il est inoffensif pour les privilégiés. Il se cachera sous la table au premier rappel à l'ordre.
    A droite, si Sarkozy est remercié, il y a Villepin qui a tout le temps de se refaire une santé. Un 2 è tour avec Hollande/villepin quel pied pour un oligarque !
    La seule chose que redoute vraiment les privilégiés qui gouvernent par marionnettes interposées, c'est un gros clash qui généraliserait le syndrome grec à toute l'Europe sur fond d'écroulement de l'économie américaine.
    Mais tant que ça n'arrive pas : tout va très bien Madame la Marquise !
    Le seul homme qui a assez de caractère pour regarder le veau d'or dans les yeux, le défier et lui faire un bras d'honneur est jean-luc Mélenchon, que ça plaise ou non.
    Il n'est pas du tout impossible de foutre une énorme baffe au capitalisme triomphant. Ce fut fait en 36, en 44 et en 68. Pourquoi pas en 2012 ?

  4. vm dit :

    Un point de vue intéressant sur les élections sénatoriales, car il dépasse (sans leur enlever leur utilité) les discussions concernant les alliances malheureuses et le triomphalisme déplacé du PS : c'est celui de ADELS- Territoires :
    http://www.unadel.asso.fr/base/index.php

    Les mêmes associatifs s'intéressaient aussi à la constitution des islandais...
    http://www.adels.org/

    De toutes façons la réforme administrative et territoriale va être importante aussi dans les débats. Il faudrait en parler ici.
    Bon courage à tout le monde, chacun milite comme il peut dans son coin : Mélenchon présidons !

  5. Berdagué dit :

    Dans le supplément de l'Humanité de ce jour " CommunisteS " : La pèche : "75000 programmes vendus en une semaine dont 45000 à la fête."
    Soit 150 000 euros pour le labeur, les libraires, l'éditeur Librio. "La culture est en jeu" et notre FdG !
    Sachant que nous allons monter en puissance, présence dans la rue, présence dans toutes les entreprises, il est très facile de prévoir que c'est une excellente entreprise, très rentable pour gagner dès le 1er tour et à minima être au second, mais nous aurons le champ libre et quel que soit le concurrent, adversaire, ennemi de classe nous l'enverrons au pôle emploi, sans y rester trop longtemps on a tellement besoin de MO, vu qu'on en trouve pas etc et bla, bla bla, et en plus c'est super bien payé 1700 euros brut, eh attention aux comptes, plus tard le Net !
    Nostalgique de la crèche il manque, sauf erreur, un pôle public de la très petite enfance dans le PPP.
    La rue et surtout les luttes dans toutes les entreprises privées et publiques ou/et semi- et dans toutes les administrations d'état, ministères compris.

  6. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 197 - Christian B
    "voter en masse aux primaires pour Arnaud Montebourg paraitrait logique, cela pourrait permettre un retournement à 180° du PS c'est la stratégie à suivre, car avec aucun des autres candidats, le FdG ne pourra faire alliance sans se compromettre /... / Quels seraient les arguments à opposer à cette stratégie" ?

    Ben en voilà 2 ou 3 pour la route :
    - les votes UMP camouflés vont achever cette mascarade des "primaires"
    - les bourrages d'urnes habituels aux votes internes du P.S. ne laisseront que peu de chances à Montebourg et à "un retournement à 180°"
    - on ne cherche pas le soutien des apparachiks du PS (comment pourrait-on marier la carpe et le lapin ?) mais celui argumenté des militants de base
    - c'est le FdG qui va arriver en tête au 1er tour (allez, on y croit, on fait tout pour, et on y arrive) et c'est au PS que se posera le problème du désistement.

  7. @Nicolas B.
    Il me semble que la constituante et la 6e République devrait LA condition du désistement au 2e tour si, malgré nos efforts, nous ne sommes pas en-tête. En effet Arnaud Montebourg défend cette idée mais aussi Eva Jolly. Pas simplement désistement républicain donc. En effet cela nous permet de rebondir là-dessus aux législatives si étant gagnant à la présidentielle ils n'ont pas convoqué la constituante malgré leurs promesses. Et s'ils ont convoqué la constituante cela nous permet de poursuivre la campagne pour cette 6e république sur les bases du programme du front de gauche.

  8. Daurel dit :

    @Jean Jolly
    "Disons que c'est complémentaire, nous avons vu, pendant la réforme régressive des retraites et malgré la spectaculaire participation aux manifestations soutenues par presque 80 % de la population, que ça n'a pas fait bouger un cil aux membres du gouvernement."

    Je ne suis pas du tout d'accord avec ça, je pense que le fait, notamment, d'appeler à un referendum, c'est à dire à passer par les institutions pour contrer les institutions, à non seulement montrer la nature profonde du FdG mais aussi couper les ailes à pas mal de collectif locaux déjà formés qui étaient largement en train dépasser leur direction.
    En effet le mouvement devenait réellement dirigé par la base mais l'attitude de la CGT à ne pas vouloir rentrer dans la grève générale coute que coute à payer et à enterrer le mouvement.
    Le soutien inconditionnel du FdG à la direction de la CGT au mépris des milliers de syndicaliste de base de tout bords, d'étudiants et de citoyens qui s'organisaient de manière autonome et ne suivaient pas la ligne de leur direction, à pour moi était très révélateur.

    Sinon, même si Montebourg à un discours certes plus alléchant il faut se rappeler qu'il a lui aussi signer le programme de PS.

  9. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,

    Sénat de senex : vieux. Pour autant la qualité du travail législatif effectué par le Sénat n’est pas à jeter aux orties. On pourrait en faire une chambre préalable consultative, sans pouvoir législatif, au même titre que le Conseil Economique et Social. Il appartiendra à la Constituante (légitime par le peuple avec mandat restreint) de définir les missions des nouvelles institutions.
    Blanc au second tour si le FdG est absent.

    Restons vigilant !

    Vieille tête dure … Continue J-L Mélenchon …

  10. citoyenne21 dit :

    Concernant les primaires, je doute fort que Montebourg soit choisi au final, tout simplement parce que Hollande plait trop bien aux bobos, qui n'ont rien à craindre de lui et ils vont être nombreux à miser sur lui. Avec Hollande, ce sera pour eux l'assurance que rien ne bougera, du moins que rien ne les désavantagera. La crise ne concerne pas les bobos. Pour eux tout va encore très bien. Un petit vote à gauche (pour les bobos être de gauche n'a pas la même signification que pour les non bobos) ça apaise la conscience de ceux qui aime jouer la comédie de la compassion envers les moins bien lotis et ça ne les empêche nullement de s'empiffrer comme de gros égoïstes. Sinon franchement si ces citoyens se disant de gauche avaient vraiment le cœur à gauche, à défaut de voter pour le Front de gauche dont la couleur virant au trop rouge les effraie, ils choisiraient Montebourg !

  11. Sonia Bastille dit :

    @Jean Louis CHARPAL -206-
    Les privilégiés (?) ont-ils réelement peur ? Les valeurs en bourse ça va, ça vient. Après la baisse vient la hausse et ceux qui ont achetés alors que les valeurs des actions sont au plus bas, recueillent en vendant, au cours en hausse, le maximum de plus values boursières !
    Les financements des dettes font appel à des capitaux privés ou souverains et donc font exploser les taux d'intérêt et donc enrichir les créanciers.
    Le capitalisme n'est point mort. Il est en crise. Par contre ce qui est très inquiétant c'est la production qui est très touchée (industrie, agriculture, artisanat) !
    Ce que les dirigeants français et européens veulent sauver c'est la Zone euro, l'euro et donc l'UE, rien d'autre. Oui c'est une crise de l'Union européenne et de l'euro et le capitalisme survivra à cette crise comme il a survécu en s'adaptant (de manière contrainte ou choisie). L'UE, ne veut pas lâcher la Grèce car si cette dernière sortait de l'UE et de l'euro cela ferait boule de neige (Espagne, Portugal, pourquoi pas Italie) et là toute la "belle construction" anti-état-nation, qu'est l'Europe fédérale, serait détruite !
    En 1936, "l'énorme baffe" fût de courte durée. Dès l'automne 36, le patronat relève la tête et obtient les évacuations par la Police des usines occupées (exemple : Le 7 octobre, pour la première fois, une entreprise —la Chocolaterie des Gourmets— est évacuée par la force policière), en février 1937, Blum décrète la pause. Après c'est la longue agonie du Front populaire....
    En 1944, le capitalisme avait d'autres chats à fouetter. Soit il se faisait modeste car compromis dans les collaborations soit s'avançait sur la voie de la production et de la reconstruction.
    En 1968, les ouvriers obtiennent une hausse du Salaire minimum, des droits limités comme la section syndicale mais ces conquêtes n'apporteront pas de bouleversements. La hausse du salaire minimum étant mangé par l'inflation !

  12. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 214 - Sonia Bastille

    "Les financements des dettes font appel à des capitaux privés ou souverains et donc font exploser les taux d'intérêt et donc enrichir les créanciers".

    Dans un monde P.S., sans doute. Avec un gouvernement Front de Gauche, non.
    D'une part la dette sera "restructurée" dans toute sa partie illégitime, c'est-à-dire remise en question pour l'essentiel.
    Et d'autre part les prêts nécessaires au financement des investissements seront contractés auprès de la banque centrale à 0% (B de France ou BCE, selon ce qu'il adviendra de l'Europe), comme c'était le cas avant 1973, avant les lois Pompidou-G.d'Estaing et les traités européens. Et non "sur les marchés"

    "ces conquêtes n'apporteront pas de bouleversements. La hausse du salaire minimum étant mangé par l'inflation ! "

    D'un autre côté, pour préserver les hausses de salaires, on peut aussi indexer les salaires sur les prix...
    Ca s'est déjà vu sur cette planète.

  13. Jean Jolly dit :

    @ Daurel.
    Le soutien inconditionnel du FdG à la direction de la CGT au mépris des milliers de syndicaliste de base de tout bords, d'étudiants et de citoyens qui s'organisaient de manière autonome et ne suivaient pas la ligne de leur direction, à pour moi était très révélateur.

    Ne mélangeons pas tout camarade, la position du FdG et particulièrement celle de Jean-Luc est de ne pas se mêler des décisions syndicalistes, qu'elles viennent de la base ou de la direction. J'estime que c'est la meilleure des positions, un parti politique n'a pas à influencer les syndicats, ça n'a jamais été son rôle et ça doit rester ainsi.
    Après, nous pouvons toujours discuter entre nous des bonnes ou mauvaises stratégies syndicales, ça ne mange pas de pain et puis nous pouvons tomber d'accord sur certains points. Je dis ça parce que je suis CGTiste et que j'étais favorable pour la grève générale mais encore une fois nous ne pouvons juger des circonstances qui ont amené les directions syndicales à repousser cette stratégie. Combien de salariés sont dans la capacité de tenir deux jours ? Trois jours ? Quinze jours ? Plus ?
    Personnellement je suis mal placé pour juger puisque ma branche professionnelle est moindrement touchée par la crise (fabriquée) et que nos accords syndicaux nous protègent encore, de plus, toujours grâce à ces accords, nos revenus permettraient de tenir le siège d'Alésia de mon point de vue car bien évidemment et comme partout il existe des cigales, et pourtant je ne me considère pas comme une fourmi. Je suis navré de le dire mais beaucoup de mes collègues n'ont pas conscience de ce qui se trame actuellement car ils vivent sur leur nuage et se foutent complètement de quoi demain sera fait, et par conséquent se foutent des luttes qui ne les concernent pas personnellement... c'est ainsi !

  14. fitz31 dit :

    @prolo du Biolo 215:
    "on peut aussi indexer les salaires sur les prix... Ca s'est déjà vu sur cette planète."

    Tout à fait, en France jusqu'à Juin 1982 ou le gouvernement l'a supprimer pour tenter de juguler l'inflation (Merci Mittérand).

  15. lionel mutzenberg dit :

    @ 198 - Louis St O -
    Bien dit mon camarade ! J'espère aussi que nos camarades socialistes en auront assez le leur célèbre synthèse qui finie par faire adopter la proposition qui à reçu le plus de voix même si celle-ci ne vaut pas tripette. Trois élections présidentielles successives de perdu, ça devrait tout de même provoquer autre chose qu'un ralliement envers le moins disant.
    Remarquez cette stratégie de la synthèse, sauf en 1993, s'est toujours avérée payante; pas de Présidence socialiste, mais une multitude d'élus aux élections intermédiaires, ce qui, qu'on le veuille ou non, nourrie bien mieux le petit personnel politique.
    Peut être que, pour une fois, les électeurs socialistes voteront pour eux et l'avenir de leurs enfants, au lieu de défendre avant tout le bien être de leurs élus.

  16. Berdagué dit :

    Sonia Bastille -214
    Ce qui est super avec toi, c'est que tu analyses les faits avec une certaine vérité, mais comme la vérité ne peut se dire toute, ton premier § est sous la forme des conséquences mais pas des causes, que penses-tu que ce sont les mêmes qui font varier tous les cours des bourses en "déposant" le max de 10 puissance 9 sur la table du casino des "places" ou ce n'est pas la "chance" mais la certitude d'engranger cette bulle tellement explosive si les peuples en ont connaissance, à moins d'admirer, être fasciné par les "maitres", par les riches bourges et de les imiter, là ceux-là se gondolent car les bernés n'appartiendront jamais à leur caste très restreinte, une poignée....
    "Le capitalisme n'est point mort. Il est en crise"
    Tu affirmes ça avec un tel aplomb que je reste bouche-bée. Mais qu'est-ce qu'il est malade et aucun docteur, voire d'éminent professeur, n'y peut rien, il est en fin de vie, certes au cours des siècles précédents en passage obligé, il a pu faire parfois illusion de son mal chronique, mais là y a pu rien à faire et tous ces "réformistes" sont en train de se dévoiler autistes ou pervers, accumulons vite et très vite et sur les votes démocratiques à la majorité, la souveraineté populaire, pouah le poison à passer outre, d'ou la dangerosité du système à l'agonie.
    Ce système avait les guerres bien barbares pour faire repartir la machine, mais là y a comme un os, c'est de leur propre destruction qu'il s'agit certes ils vont nous entrainer avec, c'est niet : résistons et prenons le pouvoir et dépasser ce système obsolète, il faut entendre BFM, lire les Echos, pour voir toute la panique et leurs peurs.
    Tu fais une véritable fixette sur le papier monnaie euro, mais c'est bien du rapport de forces que l'on doit exercer pour vaincre, en battant monnaie, là 100% d'accord avec toi c'est le pouvoir majeur et dépossédé. Nous le payons et cash mais pourquoi pas battre...

  17. redline69 dit :

    Des questions pour ceux qui suivent les débats des primaires à la télé.
    Les "candidats" parlent ils du Front de gauche, ont-ils l'intention de parcourir le PPP et si oui, vont-il accepter un dialogue franc (1) et sincère plutôt que les touche-touche auquel on assiste depuis pas mal de temps? Quelle est leur vision sur les partis de gauche (les vrais) ?
    (1) ce qui veut pas dire qu'on s'associe à eux ! loin de là.

  18. Desanti dit :

    Bonjour,
    Le capitalisme ne peut être malade car il est une maladie, dégénérative et globale. Maladie qui n'est pas tombée du ciel, elle est humaine...

  19. morvandiau dit :

    Je viens d'écouter l'intervention à "Capital" et je reste sur ma faim...
    Une des solutions pour répondre aux problèmes des PME/PMI ne passe-t-elle pas par une loi sous la Sous-Traitance de capacité ou de technicité ? Il s'agirait d'englober dans cette loi les préoccupations sociales, environnementales. Je souligne qu'une telle Loi avait été envisagée en 1983 ou 1984 et vite abandonnée par les Socialistes au pouvoir. Mieux répartir la valeur ajoutée entre le donneur d'ordre et le sous-traitant n'est pas une piste sérieuse à envisager ?

  20. Cronos dit :

    @ TOUS
    216 Jean Jolly dit:
    "Je suis navré de le dire mais beaucoup de mes collègues n'ont pas conscience de ce qui se trame actuellement car ils vivent sur leur nuage et se foutent complètement de quoi demain sera fait, et par conséquent se foutent des luttes qui ne les concernent pas personnellement... c'est ainsi !"

    Bonjour à tous et à vous Jean, je profite de votre réflexion pour rebondir sur ce qui est le présupposé le plus difficile à vaincre, l'égoïsme, l'individualisme de tout à chacun qui est d'abord la raison première de l'énorme masse des abstentionnistes, ceci bien avant le dégoût ressenti par certains pour les hommes politiques de tous bords (tous pourris), le niveau social ou l'état de richesse ne faisant rien à l'affaire.

    Cette mentalité que j'ai vue s'installer depuis les années 1970 conjointement au développement du narcissisme poussé à son extrême et le résultat d'un lavage de cerveau lent et insidieux que la publicité et les programmes de divertissements ont réalisé durant toutes ces années.

    Nous ne pouvons pas lutter contre cet état de chose, nous devons au contraire utiliser ce comportement en s'adressant non pas à la raison mais à l'égoïsme de chacun, à ses viscères (tripes), nous ne devons pas, contrairement aux prescriptions de certains, adopter le profil du consensus mou, mais au contraire être très agressifs dans l'argumentation et dans notre discours.

    Je manque bien sûr de place pour développer mon raisonnement ici, pour être concis, mettez vos interlocuteurs dans un sentiment de crainte et même de peur dans un premier temps, de manière à les entraîner vers notre discours de renouveau et de fertilité.

    Il faut leur parler de PEUR, n'avez vous pas PEUR VOUS de ce qui se passe ? N'avez vous pas PEUR pour vos enfants ? n'avez vous pas PEUR pour VOTRE avenir immédiat ?
    Il faut leur parler de MORT, de FAILLITE, DE RÉVOLUTION SANGLANTE à venir, il faut leur faire entendre le FRACAS et la FUREUR…

  21. vaillant dit :

    214-Sonia Bastille
    "L'énorme baffe fut de courte durée"
    Oui mais l'esprit Front Populaire se manifesta sous d'autres formes, la résistance, puis le programme CNR adopté en 44 alors que le PC représente 26% des Français. Bon en 48 la grève des mineurs est réprimée dans le sang par un gouvernement qui a accepté le plan Marschall, le président Truman ayant demandé que les communistes quittent le pouvoir. Néanmoins nous profiterons de la sécu, de la retraite par répartition, un système social des meilleurs du monde jusqu'à ce que la finance spéculative lorgne dessus.

  22. Victor dit :

    Chers camarades, restons les pieds sur terre ! Rien n'est fait, et le plus probable sera une "alliance" avec ceux que vous savez. L'UMP n'a pas encore avancé un seul de ses pions majeurs, il sera très humiliant pour nous tous de le voir promettre des échappatoires à cette situation de crise qui "ne serait que passagère", et qui annoncera des lendemains qui chantent.
    Nous n'accepterons pas une telle situation mais comme chaque syndicat dans son entreprise, si le grand nombre ne suit pas, alors oui les lendemains chanteront pour ces "belles personnes".
    Je constate simplement qu’il y a encore trop de personnes qui n’ont aucun avis sur la politique du FdG et qui d’ailleurs ne savent pas qu’il est une association de divers partis de la vraie gauche.
    Nous ne pouvons pas compter sur « l’espoir », il nous faut convaincre car tout semble réuni pour que la démonstration que ce système néo-libéral nous mène tout droit dans le mur. Notre but n’est pas de tout changer mais d’humaniser la société par des valeurs de respect et de partage.

  23. Ardéchoise dit :

    Réponse à Cronos
    Je ne crois pas que faire peur aux gens soit une bonne solution. On retrouve dans le langage que vous employez des termes utilisés autrefois par le FN, qui invoquent le chaos afin que les gens demandent plus de sécurité. Cette façon de faire a certes rapporté beaucoup de voix au FN mais elle n'a pas sa place dans un parti qui veut donner aux citoyens les moyens d'espérer et d'agir. Plutôt que de manipuler, il faut; localement, par des actions de démocratie participative convaincre les gens qu'ils peuvent trouver collectivement des solutions à leurs problèmes de tous les jours, qu'ils peuvent résister, c'est ce que nous faisons actuellement contre l'exploitation du gaz de schiste en Ardèche.

  24. Louis St O dit :

    Petite Brève,
    Aujourd'hui sur France info, un économiste, responsable de la productivité viens de rappeler que la France est un des pays les plus productif du monde, et cela grâce aux 35 h, à la haute qualification des français ainsi que ses services publics de qualité quant à nos infrastructures routes, transport etc...
    C'est pour cela que beaucoup d'entreprises étrangères demande à s'installer en France?

    Et ils veulent casser tout ça pour gagner quelques euros de plus,
    Certains ici disent que le capitalisme n'est pas mort, c'est vrai, mais il est à l’agonie et nous allons l'aider à mourir, en tout cas le capitalisme financier.
    Qu'ils s'en aillent tous.

  25. Jean Jolly dit :

    @ Cronos.

    Tout à fait Jack, les grenouilles françaises ne sont pas encore assez ébouillantées et pourtant celle de Jean-Luc est dans le vrai par rapport au poulpe mort des "instituts" de mensondages. Il est très dommageable à mon sens d'effrayer la population, mais quand la situation devient grave et sachant qu'elle finira par devenir désespérée si rien n'est fait, je pense qu'il est grand temps de réveiller tous les batraciens avant qu'ils ne s'endorment dans la bouilloire.

  26. citoyenne21 dit :

    Pour aller dans le sens de Jean Jolly, il est vrai que ceux qui ne sont pas encore touchés par la crise ou qui pensent qu'ils ne le seront jamais ou qui veulent se persuader que tout va finir par s'arranger, font un déni de la réalité et comme la réalité les asphyxient, ils préfèrent regarder ailleurs et ceux-là hélas auront du mal à être réceptifs aux propositions de changements quelle qu'elles soient. Faire partie de ceux qui à priori ne devraient rien craindre pour leur emploi, notamment ceux travaillant dans le public (emplois à vie comme s'est targué de le souligner notre actuel président en face d'ouvriers) ne devrait pas cependant occulter le fait que si Sarkozy repasse en 2012, le risque sera grand que le statut des fonctionnaires finisse par se dégrader de telle sorte que leur emploi à vie deviendra vite un fardeau. Et puis si tout est privatisé, rien ne dit que demain les fonctionnaires, encore protégés actuellement, ne finissent dans le même rouleau compresseur. Donc on est tous concernés, public comme privé et ce n'est pas parce qu'aujourd'hui on a encore une paye qui tombe (même non extravagante pour certains petits fonctionnaires) qu'il faut se croire à l'abri. Demain risque d'être très dur pour tous, sauf pour les très très riches mais ils sont si peu nombreux, qu'on en fera qu'une bouchée si on le veut !

  27. Berdagué dit :

    Desanti -221-
    "Malade ou maladie " ?
    Les deux mon général, par gloutonnerie dévorante ils ont même attrapé la chtouille en voulant nous faire croire aux miracles de la liberté d'exploiter, et avec leurs maux d'experts profiteurs et n'enseignant que du libéralisme, ou la terrible racine de liberté apporte toutes les cautions pour perdurer leurs juteuses mises, et bien sur c'est trop humain tout ça et très lié au patriarcat, nous avons un big problème les hommes de compète du plus fort, le Douillet passant par là il aurait du rester sur le tatami en "vendant les pièces jaunes charitables" le machiste qui devant les caméras faire la bise du guerrier à une Ministre, comme quoi les médias d'images parlantes servent à quelque chose.
    Lorsque que notre peuple sait dans quel état ce gouvernement va laisser notre système de santé, nos écoles publiques, les désertifications aggravées de tout l'espace rural, nos services publics,tout le tissu industriel de l'Hexagone, la Recherche, et même les banques privées qui espèrent quelques recapitalisations ou/et des nationalisations partielles... vous complétez tellement que c'est grave.
    Il est grand temps de se réveiller de ce cauchemar et enfin rêver en normalité guéri, certes il restera quelques cicatrices pour témoigner des limites à stopper toute cette descente.
    Le SAMU et en urgence!

  28. @214 Sonia Bastille
    Je suis en désaccord avec tout ce que vous dites, ce qui est bien mon droit, mais je ne vous répondrai pas point par point, puisqu'un certain nombre de camarades l'ont fait et très bien fait (@ 215, 219, 224).
    Je voudrais juste préciser que pour moi l'Histoire a un sens (celui qu'on lui donne). Il ne faut donc pas appréhender les faits historiques les uns après les autres, de façon figée, isolés les uns des autres, mais d'une façon dynamique, reliée et dans la durée.
    Je considère que l'Histoire de notre pays depuis Vercingétorix jusqu'à nos jours, est celle d'une continuelle émancipation, d'une longue marche vers un monde meilleur.
    Décrire après chaque avancée, les reculs qui ont suivi, est naïf. Ce qui compte c'est la dynamique, l'axe général et le résultat global.
    Si comme, vous le dites, toutes les avancées s'étaient soldées par des échecs, on aurait reculé sans cesse et on en serait encore au Moyen Age. C'est donc bien, qu'au total, on a beaucoup plus avancé que reculé, au-delà des régressions momentanées.
    Je considère par conséquent que 1789, 1830, 1848, la Commune de 1871, les luttes ouvrières, 1936, 1944 et 1968, quelque soient leurs résultats immédiats, ont été par leur existence même extrêmement profitables au peuple français, comme s'inscrivant dans un processus historique inéluctable.
    Si nos ancêtres qui se sont battus aussi pour nous et souvent sont morts, avaient raisonné comme vous et fait preuve d'un tel défaitisme fataliste et résigné, nous serions encore des esclaves, à moins qu'on ne marche encore à quatre pattes.
    Nous sommes, comme le reste de l'Humanité, dans une période de régression abominable, suite à un immense bond en arrière. C'est pourquoi, avec le FdG, il faut reprendre la marche en avant. Elle ne se fera qu'avec des gens qui y croient et non avec ceux qui doutent de tout tout le temps.
    Que se vayan todos !

  29. Cronos dit :

    @ Ardéchoise

    Comme j'aimerais être d'accord avec vous chère madame, je suis certain que vous et vos amis menez un combat digne, mais s'il vous plaît comptez vous, et constatez que loin de faire la majorité, vous n'êtes qu'une poignée, vous ne pouvez savoir comme je souhaite me tromper, mais à l'évidence dans votre département comme ailleurs la grande masse est totalement indifférente, et si vous pensez entraîner cette masse sans l'ébranler je vous souhaite de nombreuses années de militantisme acharné pour vaincre et emporter la raison.

    Effectivement les termes employés sont des termes que la droite a employé, pas exclusivement le FN, monsieur Sarkozy s'en ai lui aussi bien servi, notamment lorsqu'il était ministre de l'intérieur et ensuite candidat à la présidentielle, les pensez vous stupides pour avoir utilisés cette technique oratoire ? moi non !… Mais à leur différence les propositions que nous amenons une fois la prise de conscience faite et d'une tout autre valeur, c'est le PPP, la 6è république et le peuple souverain, nous n'avons pas le temps nécessaire pour faire ce travail dans la douceur et la compréhension mutuelle, nous sommes en guerre madame, même si cela ne vous plaît certainement pas plus qu'à moi ; souvent le peuple a été représenté par un troupeau de mouton, et même un homme qui fut longtemps considéré comme grand et aimant particulièrement la France, le général De Gaulle, l'a traité lui même de veau, croyez vous qu'il avait lui aussi tort, l'apathie et l'indifférence de nos concitoyens nous obligent et nous contraignent à utiliser des méthodes vindicatives et violentes, nous n'avons pas vocation a être manipulateurs comme vous le dites, mais contre mauvaise fortune il faut bien prendre les dispositions nécessaires pour convaincre et briser l'indifférence générale et les égoïsmes particuliers, il ne s'agit pas d'emmener les gens sous la contrainte faire leur devoir civique, sauraient-ils choisir au moins ?

  30. Genialle dit :

    Je vous laisse ceci : http://www.pluzz.fr/mots-croises.html
    C'est intéressant, je sais c'est Y. Calvi mais face a Guaino, qui parle de Jean-Luc Mélenchon (le bruit et la fureur) et surtout E.Plenel. C'est bien de s'indigner comme le fait Mr Guaino mais c'est hallucinant.

  31. Nicolas B. dit :

    Je suis un peu maso, je regarde le débat des primaires, sur LCP/PS. Bonjour les commentaires pendant les interruptions, Hollande par ci, Hollande par là, il se pose au dessus de la mêlée, il ressemble à Mitterrand en étant rassembleur, vraiment n'importe quoi ces journalistes, c'est pitoyable. Tactique de FH : il écoute les autres et parle en dernier, Montebourg parle peu pour avoir du retard et parler en dernier pour le contrer, il faudrait compter aussi les coupures de paroles des animateurs. Les participants devraient pouvoir répondre aux commentaires des journalistes partisans. Si j'étais socialiste, je voterais Montebourg il sort du lot, les sondages le placent troisième, suite à une forte progression, mais de l'ensemble on ne sent pas une vision politique globale comme peut le proposer le PPP (programme populaire et partagé) du Front de Gauche.

  32. maris dit :

    Salut à tous !
    Je voudrais remettre sur le gril un truc qui m'apparaît incontournable : je pense que nous tous, les intervenants sur ce blog, ou la quasi totalité en tout cas, désirons qu'on nous entende afin d'éviter des compromission que nos camarades socialistes sont prêt à concéder avec ce qui reste du capitalisme. Certes le squelette bouge encore mais il est dit plus haut, le néolibéralisme est une maladie en soi. Cette maladie repose sur plusieurs pieds, mais c'est vers un des pieds que je voudrias que nous réfléchissions ensemble : le capitalisme considère que la croissance est le seul vecteur de progrès, et cette croissance repose sur la production de biens de consommation d'où cette inquiétude sourde quand la consommation se tasse. Personnellement, la consommation pour la consommation dans laquelle nous baignons, noyés que nous sommes dans un flot de pub et d'inventions de besoins artificiels, oublie l'essentiel. Pour fabriquer il faut de l'énergie et des matières premières. Ces dernières, même si la technologie nous permet d'augmenter les gisements, ne sont pas infinies puisque la Terre elle-même est finie.
    Je sais que cela risque de faire peur, et je crois qu'il faut malgré tout éviter de faire peur, mais il faut être pédagogues et ne pas oublier d'expliquer ça aux gens. La pensée politique du FG n'est pas en opposition avec le fond de ma pensée, et je dirai même qu'elle va complètement dans le même sens. Mais, je crois qu'il nous faudra plus insister sur ce fondamental-là, non pas pour faire des voix (encore que cela ne se refuse pas) mais surtout pour être honêtes et clairs par rapport à tous ceux à qui nous nous adressons.

  33. citoyenne21 dit :

    Je suis d'accord avec Cronos (232) : le peu de temps qu'il reste ne permettra pas aux militants et sympathisants de prendre leur temps pour convaincre. Oui il faut rentrer dans le lard et faire comprendre à ceux qui sont à l'ouest que si ils ne se magnent pas à participer à la lutte citoyenne comme il se doit, très bientôt ils seront dans une m**** noire. C'est toujours comme ça que voulez-vous, les gens préfèrent s'évader que de se centrer sur des objectifs nécessaires à l'amélioration de leur existence (rien ne tombe tout cuit dans le bec). C'est humain en même temps que de vouloir fuir une situation anxiogène mais nous la paierons tous la facture au bout du compte et ceux qui n'auront pas participé à temps à l'édification d'une nouvelle architecture du paysage politique français, auront je crois de quoi faire des cauchemards jusqu'à la fin de leurs jours car après Hollande si on le laisse passer en 2012, effectivement on aura Copé ensuite et là terminé les réjouissances, fermez le bal !

  34. mimopi06 dit :

    Concernant les primaires socialistes. Si les 11% du front de gauche (selon les cantonales) votaient Montebourg, je crois qu'Hollande aurait des soucis à se faire. En revanche, ce faisant nous savonnons la planche de Jean-Luc Mélenchon lors du 1er tour car l'aile gauche du PS voterait Montebourg. Nous pouvons aussi "tactiquement" (machiaveliquement) tous voter Hollande et le précipiter ainsi candidat du PS et du coup nous adjoindre l'aile "Montebourgienne" (si je peux me permettre) du PS. Auquel cas, notre candidat ferait sans doute un bon score au 1er tour. Que faire ? Ne pas s'occuper des primaires socialistes ? Mais ça m'énerve moi de rester spectateur de ce truc !

  35. ActuAlex dit :

    @Nicolas B - 234
    Moi aussi, j'ai regardé. Ce qui me fait vomir, c'est que là, i-télé continue l'analyse avec Barbier et Sylvestre : une horreur. Déjà dit mille fois ici, mais un très gros problème avec ces (gros) médias.
    Sinon, pour moi, ce débat ne change évidemment strictement rien : FdG au 1er tour, et au second tour : Si FdG (je l'espère), FdG. Si pas FdG, peut-être EELV ou PS si et seulement si Royal ou Montebourg ont imposé leur programme dans celui de PS (réforme du système financier et bancaire, VI république) car ce sera le moins pire d'un nouveau départ, sinon vote blanc et je ne me sentirais pas coupable du résultat final. A chacun son dosage convictions vs responsabilités. Je rajouterais que si je connaissais les véritables intentions de Montebourg (voire Royal) à 100%, j'aurais alors tendance à dire que l'on aurait intérêt à ce qu'ils aient le plus de voix aux résultats des primaires, car ils pourraient imposer leurs idées. Voyez ça comme un appel à voter aux primaires si vous voulez, mais soyons surs que des gens de droite vont aller voter Hollande ou Valls. Je répète, je vote FdG. Le combat pour la victoire va être dur.

  36. Jean Jolly dit :

    @ mimopi06.

    Chacun est libre de ses pensées et chacun est libre de jeter les euros par la fenêtre. Pour ma part, les primaires socialistes ne sont qu'un attrape-nigaud compris dans le timing médiacratique, le scénario est cousu de fil blanc, les comédiens doivent trouver leurs marques et roulez jeunesse !
    Les Français ont presque huit mois pour négocier le virage, après, les roues seront bloquées ou pour le moins difficilement contrôlables. A cet instant j'envierai les inconscients.

  37. Christian B dit :

    @le Prolo du Biolo 209

    Oui, malheureusement, je crois aussi que mon alléchante hypothèse à 180° soit peu réaliste. Car Montebourg a dit qu'il suivrait le candidat PS désigné, ce qui est là un écart à 180° avec les idées qu'il défend. Mon hypothèse ne serait valable que s'il était élu candidat et appliquerait son programme, vu qu'il aurait été approuvé par le vote, il pourrait le faire, et débarrasser le PS des libéraux qui n'ont rien à y faire (de bien). Le problème est donc une question de confiance et de fiabilité envers Montebourg, et hélas sa déclaration de se ranger bien obéissant derrière le candidat ou la candidate désignée, ne plaide pas en sa faveur.
    Comme en 2005, il s'était prononcé pour le Non, mais n'a rien fait d'autre, bien trop obéissant, dommage.

  38. Jean-François91 dit :

    Oui, nous sommes dans un piège. Et dans un piège multiple. Le piège de la présidentielle. Le piège du système électoral des législatives (je laisse de côté la machinerie rocambolesque des sénatoriales !). A ce piège s'ajoute celui du rêve d'un bipartisme consensuel par la bourgeoisie et ses diverses branches, tant boboïque que médiatique. Le défi, et la raison d'être, du FdG, c'est de casser ce piège.
    Les primaires font partie du piège, même si Arnaud M. en revendique la paternité. Le vote utile fait partie de ce piège.
    Le rêve de l'appareil social-libéral, c'est de profiter du système électoral inique actuel pour grignoter ce qui lui fait de l'ombre à sa gauche, tout en vassaliser le reste de ce qui se prétend de gauche, radical ou vert. C'est vrai dans le 93, dans le 91 et ailleurs.
    Ce qui est à sa gauche doit constituer pour lui un électorat captif, sur lequel il peut compter, et qu'il peut rouler dans la farine à la chaque occasion. Il en a usé et abusé, pour se droitiser à chaque occasion. Et dès qu'il pousse le curseur à droite, la droite va un peu plus loin à droite. Beau résultat !
    Le FdG, nous, devons casser ce projet machiavélique.
    Participer aux primaires, c'est entériner ce projet et ce cirque. De plus, l'auteur dudit cirque a déjà annoncé qu'il se rangerait derrière le libéral éventuellement retenu, lui servant de trompe-l’œil de gauche. La ligne de démarcation est claire. C'est le refus de complicité avec les usuriers et leurs sbires, qu'ils soient de la droite avouée ou des Zapaandreou et Co.

  39. vm dit :

    Puisqu'on continue à discuter des primaires du PS, je donne mon avis, qui est le même que celui de J.Jolly 239.
    Je crois que nous n'avons strictement rien à gagner en participant à ces primaires, quel que soit le candidat choisi. Elles ne sont qu'un spectacle de plus, un envahissement des cerveaux disponibles, destiné à faire croire à l'opinion que le PS est la seule opposition intéressante et sérieuse.
    Et les gens le croiront d'autant plus que les participants à ces primaires seront plus nombreux. Ce truc m'apparaît comme un odieux moyen de pression pour renforcer encore le bi-partisme qui étouffe complètement la vie publique, les élections étant trafiquées d'avance (avec les "sondages" en plus !)
    La meilleure solution me paraît être celle qu'avait proposée Cronos. Aller aux portes de ces primaires pour vendre notre petit livre à 2 euros. Ceux-là ne seront pas jetés par les fenêtres.
    "Demandez les vraies valeurs de la gauche, demandez le PPP !"

  40. Sonia Bastille dit :

    @le Prolo du Biolo -215-
    Je ne sais pas ce que c'est un "monde PS" ! Je suis dans le monde concret celui des faits réels et vérifiés pas dans celui des supputations ou considérations idéologiques !

    Pour votre proposition, il faudra convaincre les 26 Etats membres de l'UE et en premier lieu l'Allemagne qui s'y refusera ! De plus, vous savez ma position qui est celle de la reconquête pour notre pays de sa monnaie et de sa pleine souveraineté et donc la sortie de la France de l'UE et de l'euro.

    @ Berdagué - 219 -
    Le système capitaliste est en crise mais point à l'agonie ! Regardez, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Corée du Sud, les Philippines, Taiwan,Brésil, Canada, Russie, etc... dont le capitalisme est prospère avec pour la plus basse croissance un 3,4 et pour la plus haute un 11,2 % ! C'est l'UE et l'euro qui sont en crise et les pays européens de la zone euro qui sont surendettés. La Grèce a aussi ses spécificités propres (fraude, absence de cadastre, impôt défaillant, corruption, économie souterraine, Eglise Orthodoxe non imposée, placements frauduleux en Suisse, etc...).

    @ Jean Louis CHARPAL -231-
    Où avez-vous vu ou lu dans mon propos que je pensais ou que je disais que la marche del'Histoire ne fut pas un progrès ? Je ramenais simplement à sa juste valeur "les énormes baffes" qu'auraient pris le capitalisme dans les trois périodes que vous citiez.

    Depuis les premiers temps antiques, l'Histoire fut une progression dans la civilisation, le progrès humain et le progrès des nations malgré les secousses, les ruptures, les guerres ! L'effacement de Neanderthal et la toute puissance de Cromagnon fut la première avancée vers le progrès des civilisations et de la personne humaine. L'économie et le progrès matériel avec le taillage de la pierre, l'agriculture,... Puis vinrent les premiers empires coloniaux civilisateurs : la Mésopotamie, l'Egypte.

  41. ActuAlex dit :

    Mouais, en fait, l'inconnu, c'est ce que vont faire les électeurs de Montebourg si celui-ci ne gagne pas les primaires. Si Montebourg reste PS et adhère à un programme UMP/PS, donc en reniant ses idées, ses électeurs devraient alors voter FdG (ça c'est mon côté optimiste). Par contre, s'ils votent plus pour une personnalité (ou un parti) que des idées, pas évident qu'ils choisissent Jean-Luc Mélenchon. J'ai le droit de dire ça ici ? Le truc, c'est que les goûts et les couleurs (je parle de la personnalité), ça compte pour un panel d'électeurs. Les indécis restent aussi la grande inconnue. Bon, restons optimistes.
    L'idée de proposer le PPP aux lieux de votes des primaires est quoi qu'il en soit excellente.
    Votons FdG.

  42. Berdagué dit :

    Sonia Bastille -243
    Ce que tu réponds est très pertinent, pour la Chine que je connais assez bien, il est exact que le passage au capitalisme est un grand bond en avant pour le peuple Chinois, son prolétariat et pour toute l'Asie.
    De plus sa position continentale entraine une internationalisation pour les produits "inondant " le Monde, et en comptant les capacités financières avec des créances que l'ami américain connait bien, la Chine prend le relais dans presque tous les domaines.
    Nous avons une grande chance que ce soient des Communistes qui soient à la direction, car comme je crois à leurs capacités d'avoir saisi le matérialisme dialectique avec son complément l'historique, et avec leurs philosophies ancestrales, je pense que le PCC saura résoudre toutes les contradictions inhérentes au capitalisme, à sa critique, du fait qu'il soit en stade suprême, impérialisme aggravé par toutes les spéculations financières mondialisées, ou la Chine joue un rôle non négligeable, voire moteur.
    Notre Europe aux abois,en faillite, ne fait pas le poids à cause de leur anticommunisme primaire, à la gestion libérale à décliner en néo, ultra ou les pensées dogmatiques de pensée unique de fin d'histoire sont en panique.
    L'internationalisme est à construire, nous, nous avons un immense boulot.

  43. Ardéchoise dit :

    Réponse à Cronos
    Cher monsieur, on ne peut à la fois traiter le peuple de troupeau de moutons et militer pour la souveraineté du peuple et la démocratie participative.

  44. Jean Jolly dit :

    @ Jean-François 91.

    Comme toi et beaucoup de nos camarades de gauche nous nous demandons à quoi ou à qui peut bien servir la stratégie de Arnaud Montebourg à l’intérieur du PS, si ce n’est que combler un espace resté vide après le départ des déçus du pseudo parti socialiste que nous connaissons tous.

    Arnaud Montebourg est certainement un chic type dans la vraie vie mais sans avoir regardé aucun des deux débats des primates, je suis capable de comprendre que le programme du PS est incompatible avec la politique libérale, non seulement nationale mais également européenne, ciblée par Solférino.

    Franchement ! Ils vont les chercher où les sous pour financer ce qu’ils promettent s’ils refusent de les prendre là où ils se trouvent ?

    Dilemme du couard par excellence, en principe le couard s’en prend au plus faible…

  45. Philippe dit :

    Lorsque certains journalistes proches du pouvoir, et ils sont nombreux, prétendent que François Hollande est en tête des sondages, ce parti pris n'est que du bidonnage.
    Par ailleurs, les sondages se sont déjà trompés, et sans oublier que cet homme politique, qui a des qualités, se contredit en plus dans ses idées.


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