20mai 10

D'autoritaire à totalitaire l'union européenne. A propos des retraites! Vive l'euro faible!

Un moment dangereux

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J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.

Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord  préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?

Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !

Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », «  révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou  non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.

Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre !  Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques  est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la  crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.

Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi  il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?

Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée.  Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.

Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu !  Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?

Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite !  Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés,  mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les  à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.

Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien !  C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !

Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont  irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du  fonctionnement du modèle économique actuel  fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.

 

Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes.  Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !

Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux.  Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs  de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.

Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999  à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !

Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !

Et nous, et nous, les français ? Hourra !  Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro!  Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !

Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives  et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels  pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !


807 commentaires à “Un moment dangereux”
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  1. jean ai marre dit :

    Au fait, et si l'on faisait une loi sur la burqua ?

    Les socialistes et les partis de gauche ne voteront pas le texte gouvernemental sur la burqua, par ce qu'il est inconstitutionnel, Ils sont en désaccord sur la méthode proposé par le texte

    La logique voudrait qu'après le vote du texte par l'assemblée, les partis de gauche saisissent le conseil constitutionnel,
    Or les socialistes disent Jean-Marc Ayrault, a déclaré «Je n'ai pas du tout l'intention de proposer au groupe de faire un recours (...) là-dessus». Officiellement, la décision n'est pas arrêtée, aucun débat n'ayant été organisé en interne... Mais Jean Glavany, «référent laïcité» du PS au Palais-Bourbon, assène déjà: «Nous ne saisirons pas.»

    Si l'UMP se trouve confronté à une plainte pour inconstitutionnalité, les partis de gauche se retourneront vers ceux qui auront voté la loi, et ne s'en sentiront pas mêlé,

    A mon avis il serait pertinent que notre camarade Jean-Luc Mélenchon nous donne ses ressentis et face état de sa position,

  2. jean ai marre dit :

    @ 295

    Je me fais violence pour te répondre sereinement, avec maestria tu mélanges et fais amalgame.

    Je ne parle pas d'un choix PS contre un opposant de l'UMP , je parle de DSK contre un opposant de droite.

    L'entendement des gens de Gauche est que le PS ne présente pas le candidat médecin du monde capitaliste.
    As tu compris ?

  3. Hold-up dit :

    @ Ydaho
    "Regardez ce qu’a fait le P.S., ces dernières années : il singe la droite ! en rajoutant social au bout de la grimace !"

    Pire ! Du " care " au bout de la grimace !
    La société de sollicitude (PS) ...contre la société de vicissitude(néolibéraux/Droite)...?

    Le "care"...carie ? carence ? en tout les cas nous percevons bien la déchéance intellectuelle consentie par le
    Parti du Soin (PS) - Poser les termes du débat politique ainsi... disons oui, qu'on a dépassé le rire et l'effroi.C'est tellement pathétique à la fin qu'on a compris que ce concept d'emprunt est le dernier signe avant-coureur de la fin terminale.

    L'effet ne sera vraiment accompli que lorsque ce pauvre parti prendra bien évidemment DSK comme candidat en 2012. Deux ans encore de pourrissement par la tête et il en sera fini d'un parti si malade qu'il en devient ridicule....
    Le " care " ! On se pince à entendre ce genre de reader's digest de la social-démocratie, cette terminologie
    " design " où l'on forclos l'Histoire pour mieux enfanter les zombis au présent. C'est ne rien vouloir connaître de la pulsion mortifère du capitalisme qui se déploie en toute liberté aujourd'hui comme hier. Pauvre PS ! Le décalage entre sa représentativité électorale n'est qu'un effet retard. Comme les banques, c'est lui aussi un " parti zombi ". 2012 viendra fendre la réalité en deux. L'époque alors reconnaîtra ses révolutionnaires. Les autres se cacheront dans des sacs Vuitton.

    J'ai écouté à France Culture Anne Hidalgo 1ère adjointe au Maire de Paris, chargée de l'urbanisme et de l'architecture.Si elle avait le social en fin de bouche comme "l'homme qui rit" de Victor Hugo, le " care " empestait l'atmosphère. Je ne confonds pas la langue de Shakespeare avec celle de Goldman Sachs mais quand j'entends Madame Hidalgo qui n'est pas la pire du PS emprunter la langue du maître pour s'adresser à l'électorat républicain de Gauche, je reste pantois. A force de rester dans le premier musée de France (Paris) ou de participer aux réunions de Bilderberg (Internationale capitaliste), il est clair qu'une élite s'est transporté dans des cieux insoupçonnés et inconnus des communs des mortels qui vivent avec 1100 euros ou 460. Nous entrons dans des âges si cyniques qu'on nous prépare des couches et du valium pour ne pas en prendre tout à fait conscience. Il y aura forcément en opposé à cela et au delà des étiquettes un retour des " morts-vivants " insurgés de cet état végétatif dans lequel on veut les tenir à force de compromissions, démissions, paupérisations en tous genre. Parfois à certains moments je ne savais pas si madame Hidalgo était à l'UMP, au Nouveau Centre ou au Modem.
    Il y avait comme une superposition des discours neutralisant le chromatisme politique. Bienvenue dans la société du " care ".On...

  4. Hold-up dit :

    Bienvenue dans la société du " care ".On touche du blanc. (Hôpital silence).

  5. Descartes dit :

    @jean ai marre (#295)

    Je me fais violence pour te répondre sereinement, avec maestria tu mélanges et fais amalgame.

    Tu as 3000 signes pour répondre sur le fonds, et tu gaspilles une centaine avec ce genre d'attaques ad hominem qui n'apportent rien au débat...

    Je ne parle pas d’un choix PS contre un opposant de l’UMP, je parle de DSK contre un opposant de droite.

    Si DSK es présent au deuxième tour, cela voudra dire qu'il est le candidat du PS. S'il n'est pas présent, alors le problème ne se pose pas. Conclusion: quand on dit "je ne voterai pas pour DSK au deuxième tour", cela veut dire qu'on est prêt à ne pas voter le candidat du PS arrivé en tête de la gauche au premier tour. Exactement le problème que je posais. Faut pas se cacher derrière sont petit doigt.

    L’entendement des gens de Gauche est que le PS ne présente pas le candidat médecin du monde capitaliste.

    Ces "gens de Gauche" (qui dans ta tête ne semblent pas inclure les militants du PS) n'ont guère le contrôle sur la personnalité qui sera choisie par les socialistes pour être leur candidat. Mais à supposer que le candidat ne soit pas DSK, le problème reste entier. Crois-tu vraiment que Ségolène ou Aubry feraient une politique très différente de celle de DSK ?

  6. @Emma78 post 270

    Moi, si j'étais la femme de l'homme qui marche toujours devant moi dans les magasins, c'est moi qui lui mettrais une laisse... car on sait bien que le chien cherche toujours à marcher, voire courir, devant son maître... le tout est de le dresser à écouter...
    Bon, c'est nul.. mais ça me défoule bien!

  7. jean-jacques dit :

    J'envoie un salut fraternel et républicain à tous mes frères !
    A la lecture des réactions sur ce blog, je souhaite réagir sur 2 points : la burqa et DSK
    Concernant la burqa, les choses sont claires, la République défend des valeurs universelles, tout le reste n'est que communautarisme, s'il faut en passer par une loi alors n'hésitons pas (d'ailleurs des pays musulmans l'ont fait), ne recommençons pas les errements sur le voile islamique comme en 1989 ! nous sommes en France, les gens qui viennent travailler et vivre dans notre pays doivent en adopter les règles. Cela pose la question de l'intérêt de réfléchir à une vraie politique d'intégration à la citoyenneté et aux valeurs de notre République.
    A celles et ceux que cette position intransigeante chagrinerait, je les invite à partir faire du tourisme en Arabie Saoudite, ils pourront toujours revendiquer pour les femmes le port du jean cheveux au vent !
    S'agissant de DSK, inutile de gamberger ! ce serait une chance extraordinaire pour le FdG avec Jean-Luc Mélenchon candidat d'accéder au second tour et surtout de reconstruire et rassembler la gauche sur de vraies valeurs !
    Enfin il faudrait que le PS organise des primaires ! et c'est pas gagné ! DSK ? Martine ?... sauf que leur meilleur atout c'est Ségolène qui quoi qu'on en pense est la seule personnalité de gauche qui a su "parler" au peuple (cf ses excellents résultats dans les bureaux de vote des quartiers populaires) et qui a réalisé le meilleur score d'un candidat de gauche au 1er tour depuis 1981 (exception faite du cas particulier de 1988) sans compter qu'elle sent très bien l'air du temps : la dénonciation médiatique de la taxe carbone, c'est grace à elle !
    Et je lui sais gré d'avoir remis au goût du jour en 2006-2007, certainement sous l'excellente influence de JP Chevènement au début de sa campagne, la Marseillaise, le drapeau, la Nation, la famille, la rupture avec l'angélisme en matière d'insécurité... des valeurs républicaines de gauche chers camarades !
    Cela étant je n'oublie pas ses positions pro-européennes et son oui au TCE, mais une fois écartée l'hypothèse DSK et si jamais Jean-Luc Mélenchon n'était pas au second tour, il ne faut pas perdre de vue que l'objectif est de battre la droite en 2012 !
    Jaurès lui-même en son temps soutint un gouvernement radical parce que si on peut peser et obtenir des avancées, c'est toujours bon à prendre !

  8. ydaho dit :

    @ JEAN AI MARRE..

    Finalement partout a gauche, même au P.S. sait ou ça va mener cette loi... direct au conseil constitutionnel ! qui quelque soit la décision qu'il prendra.. Sera déconsidéré.. Ensuite "tout le reste " passera comme une lettre a la poste..

    @ Hold up... ;-) Be care ! Quand je les entends se lancer dans le care... (je passe).. Qu'ils sont loin du peuple de gauche !

  9. emma78 dit :

    Le désistement républicain au 2ème tour est un principe de base pour tous ceux qui respectent les choix des urnes.

    En conséquence, il n'y a pas à personnaliser ce report et, quel que soit le candidat le mieux placé à gauche, je lui donnerai ma voix; le rapport de force permet seul de faire influer la politique du gouvernement en place et les votes permettent entre autres d'exprimer ce rapport de force.

  10. jean ai marre dit :

    @ 306 Descartes

    Tu le fais exprès ou quoi ?

    Comme je te l'ai expliqué et comme sur ce blog les commentaires se conjuguent, pas question de voter le médecin du monde capitaliste au premier tour, donc encore moins au second.
    Tu connais : blanc bonnet et bonnet blanc....

    La stratégie pour les gens de Gauche, qui en ont marre de ce m*****r, de cette situation sociale qui se dégrade tous les jours c'est de débattre pour proposer un candidat crédible pour le second tour.et qui soit rassembleur au premier tour, pour ne pas oublier la mésaventure qui est arrivée à Jospin !

    Reste à présenter par le PS un ou une autre candidate.

    Je ne suis pas PS donc aucune ingérence, mais en jouant franc jeu en disant notre ressenti, en mettant en garde,nous les amènerons à cogiter.
    Reste la probabilité de voir apparaitre un candidat rose clair, dans ce cas là, tu t'en doutes c'est l'adhésion à un programme de gouvernement partagé par tous qui sera déterminant.

    Le candidat qui fera l'unanimité de la gauche, sera le candidat qui soutiendra un programme de gauche.

    Le cas du médecin du monde capitaliste, (DSK) c'est qu'il n'aura pas de programme consensuel, il est persuadé d'avoir les outils pour gérer.

    En attendant, restons les yeux grands ouverts, ne soyons pas avare d'arguments, portons le débat chez ceux qui galèrent, et gagnons la bataille des idées.

  11. ydaho dit :

    Va donc toi même en Arabie sé ou dites ? ! le nivellement par le bas, on en a soupé ! c'est déjà notre lot quotidien !

    Battre la droite en 2012.. Oui, oui, même avec Tartempion ?
    Quand on met un bulletin dans une urne, on est RESPONSABLE.. Alors des fois vaut mieux s'abstenir que de se dire, j'en suis ! (de nous avoir mis une fois de plus dans la cacate !)

  12. jean-jacques dit :

    J'oubliais un dernier point qui me révolte ces jours-ci, c'est notre soumission au Saint-Empire Romain Germanique renaissant ! à croire que Mme Merkel dirige l'europe ! c'est vrai que l'euro c'est le mark ! la BCE est à Frankfort !
    Prenons garde ! il y a 70 ans la France a connu le plus grand désastre de son Histoire, allons-nous encore connaître l'humiliation de nous faire dicter notre politique économique ?
    La réponse à opooser est simple : le manifeste jacobin !
    Au camarade IDAHO, je rappelle que les socialistes tant honnis sont quand même à l'origine des avancées sociales majeures connues par notre pays, les dernières remontent au gouvernement Jospin dont je t'épargne l'inventaire mais je pense plus particulièrement à l'APA...
    Tu devrais relire Jaurès !

  13. Descartes dit :

    @jean ai marre (#311)

    Comme je te l’ai expliqué et comme sur ce blog les commentaires se conjuguent, pas question de voter le médecin du monde capitaliste au premier tour,

    Et qui t'a parlé de voter DSK au premier tour ?

    Tu connais : blanc bonnet et bonnet blanc ….

    Je connais, mais je te rappelle que la formule a été utilisée en 1969 par Jacques Duclos pour exprimer le refus de choisir entre deux candidats "de droite" (Poher et Pompidou). La formule n'a jamais été utilisée pour refuser de choisir entre un candidat "de droite" et un candidat "de gauche". Ce n'est pas une raison pour ne pas le faire pour la première fois, bien sur. Mais je crois qu'il faut se rendre compte à quel point il sera difficile pour Jean-Luc Mélenchon de rompre avec la tradition du "désistement républicain".

    La stratégie pour les gens de Gauche, qui en ont marre de ce m*****r, de cette situation sociale qui se dégrade tous les jours c’est de débattre pour proposer un candidat crédible pour le second tour.et qui soit rassembleur au premier tour, pour ne pas oublier la mésaventure qui est arrivée à Jospin !

    Et tu verrais qui dans le rôle ? Je ne te demande pas qui tu souhaiterais voir, mais qui te semble un candidat vraisemblable.

    Reste la probabilité de voir apparaitre un candidat rose clair, dans ce cas là, tu t’en doutes c’est l’adhésion à un programme de gouvernement partagé par tous qui sera déterminant.

    Les programmes de gouvernement sont comme la croûte des gâteaux: elle est faite pour être brisée. Je me souviens encore de la déclaration commune PS-PCF pour le deuxième tour des législatives de 1997 (tu sais, celle qui promettait l'arrêt des privatisations...). On sait ce qu'elle est devenue. Ce qui sera déterminant, c'est moins l'adhésion au programme lui même que la confiance qu'on pourrait avoir que le candidat a, une fois élu, l'intention et les moyens de l'appliquer. Et là... bonjour les dégâts.

    Le candidat qui fera l’unanimité de la gauche, sera le candidat qui soutiendra un programme de gauche.

    Si tu crois qu'il existe un programme capable de faire l'unanimité à gauche, tu risques d'être terriblement déçu. A moins, bien entendu, que ce "programme" évite soigneusement les sujets qui fâchent, auquel cas il a peu de chances d'être crédible.

  14. ydaho dit :

    @ jean-jacques : ne cherche pas de bouc émissaires, l'Allemagne et la France sont les piliers de l'Europe ! Merkel agit pour son pays ! a nous d'en faire autant..

    Pour le P.S. : mon premier soutient au P.S. date de 74 ! Alors s'il te plait.. ça fait de 74 a 2002... sans aucunes failles.. Il n'y a que depuis 2002 et ce truc du vote républicain que je m'abstient de prendre parti pour eux.. Mais le mérite t'il ?..
    Je ne suis pas un "mouton", de la même façon que je déposais un bulletin pour eux, je le faisais de façon RESPONSABLE ! Quand je ne le fait pas, je le fait de façon RESPONSABLE... Et je vote pas avec les pieds ! Parce que je suis un citoyen RESPONSABLE !

  15. Darthé-Payan dit :

    @Thierry post 169

    Salut fraternel et républicain

    Le retour à la nation souveraine est plus que nécessaire pour faire face à la crise du capitalisme, à la crise européenne et aussi au coup d'Etat de la commission oligarchique de Bruxelles qui a décidé de mettre sous tutelle peuples et Etats nations.

    Oui, la France, notre patrie républicaine doit rompre avec l'UE, les traités successifs, la BCE et aussi le GMT qui en 2015 fera que notre pays n'existera plus en tant que république souveraine, parlementaire. Il est encore temps de se resaisir et de se saisir de la question nationale, la question de la souveraineté. Il en est de même avec les organismes et instances internationales que sont le FMI (je préfère une banque internationale pour les coopérations et le développement partagé (BICD) et aussi notre pays doit mettre en perspectives sa sortie de l'OMC. Le FMI avec ses politiques d'ajustements structurels démantèlent les services publics, les droits sociaux, les protections sociales des peuples souverains. L'OMC qui fait du primat de la concurence libre et non faussée, du libre échange la raison essentielle de son existence.

    A nous d'être audacieux, à Jean-Luc Mélenchon d'être audacieux, vertueux et de faire de la crise actuelle, le retour de la France républicaine et révolutionnaire qui retournera l'Histoire et l'Europe et ouvrira une nouvelle ère celles des Etats nations et des peuples souverains !

    Salut et fraternité.

    Fabien

  16. Asse42 dit :

    Le care socialiste c'est de l'enfumage pour masquer le vrai combat. Et le vrai combat ce sera contre l'ordre mondial libéral si on veut voir émerger le socialisme: http://ht.ly/1OwyP

  17. Hold-up dit :

    @Emma 78

    "Le désistement républicain au 2ème tour est un principe de base pour tous ceux qui respectent les choix des urnes"

    C'est une belle chromo que tu nous fais là. Cela ressemble à la joie des moutons qui bêlent en allant à l'abattoir. Ainsi, tu irais voté demain si la chose se configurait comme cela pour le directeur général du Fonds monétaire international (FMI)en pensant encore voter " A Gauche " et en t'imaginant encore vivre en République tandis que l'élite oligarchique multiplie ses visages pour que le peuple n'en ait jamais plus.

    Si Marx et Jaurès étaient encore vivants, ils hésiteraient entre l'indignation, la révolution ou aller prendre une grosse cuite. C'est à pleurer. Quand les citoyens peuvent ainsi voter les " mains libres " pour leurs propres bourreaux et qu'ils ne s'aperçoivent même plus que certains partis politiques sont des partis " sous fausse bannière ", on a de quoi vraiment désespérer.La limite entre la compassion et le cynisme devient dès lors effectivement des plus minces. II est très difficile d'y résister. A force oui, d'être aussi "con-con", on peut se demander si en fin de compte certaines personnes ne méritent pas sensiblement leur châtiment. Oui, oui, j'avoue que parfois je me pose la question. Il est vrai que ce n'est pas "politically correct". Voter pour les ennemis de la république en général et de la Gauche en particulier en s'imaginant voter pour le bien de la république en général et "à Gauche" en particulier, à ce niveau là ce n'est plus une émanation d'un certain provincialisme de la pensée, c'est simplement bêtifiant. Il faut le dire sans détours. L'époque commande un peu d'honneur. Pour nous d'abord, pour tout le monde "après".
    S'abstenir de voter, si le bourreau des Carpates - l'homme qui a demandé la baisse de 20 % des retraites des Roumains, permet de maintenir la Lituanie la tête dans la vase afin qu'elle ne respire plus et taille dans le gras des Grecs dont le salaire minimum est à 800 euros par mois sans compter les responsabilités de bien d'autres "bonnes actions" en cours en Afrique ou ailleurs- se trouve en face d'un jumeau néolibéral, c'est le minimum que l'on puisse faire me semble-t-il.

    Garantir l'avenir voilà ce qui devrait nous commander face à ce constat si celui-ci s'avançait. Protéger le possible et d'autres perspectives politiques dignes de ce nom. J'espère que l'Honneur de M.Mélenchon si jamais il y a DSK en face d'un épigone Sarkozyste voire même Lepéniste sera de dire que " se vayan todos ! " et pas autre chose. Ce serait garantir aussi l'espoir du Front de Gauche un peu plus tard. Pas le contraire. Une "Longue Marche" pas se casser la gueule tout de suite dans l'escalier.

  18. ydaho dit :

    Tient oui ! une bonne cuite ! y'a rien de tel ! ;-)

  19. vincent dit :

    En relisant les commentaires du forum je me rends compte que les débats devraient se recentrer sur le fond de l'actualité socio-économique et des implications pour notre société.
    Les discussions sur la burqua bien que légitimes m'apparaissent comme annexes aux préoccupations d'un autre ordre bien plus urgentes à me yeux. Ce sujet, avec les accusations d'islamophobie qui apparaissent ci et là m'incite à penser que c'est un sujet de diversion de la part des médias et que, c'est humain, nous (au sens large) tombons facilement dans le panneau. Un peu comme lorsque le thème de l'antisémitisme permet de divertir l'attention de certains sujets de fond (attention je suis bien conscient que des actes racistes existent bel et bien, je le regrette, je les combats, mais je ne les instrumentaliserais jamais.)
    La situation ou se trouve l'Europe et par extension les peuples qui la compose, résulte d'une guerre provoqué par un système libéral représenté par les tenants du pouvoir pétrolier. Il est pourtant évident de dérouler le fil rouge qui relie ce pouvoir aux éléments constitutifs du contexte dans lequel se joue les grandes décisions internationales depuis plus de 60 ans. Si l'on prends comme référèrent l'histoire de la standard oil compagny et ses "déclinaisons", il est aisé de constater que le mouvement libéral (qui prend sa source à une époque antérieur) soutient les intérêt de ce "lobby" (on ne peu plus parler de lobby à ce stade.)
    Le travail de la cia par ces actions à travers le monde (Indochine-Vietnam, chili, Iran, Nicaragua, Al-Qaida...) pour la promotion de la démocratie parle de lui même.
    La démocratie à l'américaine (les gouvernements successif pas le peuple américain bien sur) se traduit par le fait d'imposer le droit d'ingérence unilatéral dans le but de contrôler les ressources et d'imposer un système de valeur hypocrite par la loi du plus fort. Force est de constater que les principaux acteurs de ce système de "croisés" sont généralement très liés au" lobby" pétrolier, qui se trouve présent dans tout les centres de pouvoir étasuniens. Des Kinssiger, Rockfeller, Brzezinsky et pour rester dans l'actualité qui nous occupe Paul Volcker sont indissociables des grands évènements économiques du XXème siècle jusqu'à aujourd'hui. ONU, OMC et FMI par exemple sont d'après moi à analyser à travers le prisme de l'empire du pétrole.
    Donc il faut se poser la question : contre qui, contre quoi, voulons nous résister. Au fait : Le fruit du PS est pourri depuis longtemps DSK - Aubry - S.Royale ! Mais je me marre.
    Le PG ? J'attends encore de voir les prochaines positions de Jean-Luc Mélenchon (à mes yeux le plus capable d'ou ma présence sur ce site)

  20. ydaho dit :

    le droit de vote ! pitain ! c'est quand même quelque chose d'important ! n'en faite pas un truc de mouton !

  21. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Jacques

    Salut fraternel à toi mon frère républicain et jacobin

    Que du bonheur tes posts. Je les partage entièrement.

    Hier, je me suis nourri de la pensée de Jaurès aux rencontres de l'Humanité à la salle Sénéchal à Toulouse. Ces rencontres clôturaient l'Année Jaurès débutée l'an dernier. La Nation, la république, l'universalisme étaient aux rendez vous des diffèrents tables rondes et forums. L'intitulé de cette journée, Jaurès, la question nationale et la république. J'en suis sorti ragaillardi, ressourcé, motivé, mieux armé et aussi encore plus affirmé dans mon projet de républicain, socialiste, jacobin, laïque, patriote, internationaliste et universaliste. La synthèse de Robespierre, de Jaurès, de Jean-Moulin quelle belle synthèse pour avancer et unir le peuple citoyen.

    Sur l'Europe, oui nous devons retrouver notre souveraineté en rompant avec l'UE, les traités successifs, la BCE et le GMT. Cela urge ! La crise du capitalisme, la crise de la dette, la crise grecque, le coup d'Etat de la commission de Bruxelles, l'austérité que nous prépare Sarkozy etc... devraient nous inciter tous à franchir le rubicon. Oui, Jean-Luc, doit franchir le rubicon. Nous devons retrouver notre pleine souveraineté politique, économique, monétaire, parlementaire, culturelle. Le GMT s'appliquera et là il sera trop tard ! Nous aurons que nos yeux pour pleurer car nous n'aurons plus de moyens pour agir. C'est pas pour dans cent ans mais le 1er janvier 2015 ! Oui OSONS rompre avec l'UE !

    Salut et fraternité
    Fabien

  22. ydaho dit :

    Ben.. Si la burka c'est pas important.. Pas besoin de loi ? n'est ce pas ?

  23. jean 28 dit :

    A l'attention de JL Mélanchon,

    Jean-Luc, je t'ai trouvé un autre affreux "Bolcho":
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html#xtor=RSS-3208

  24. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Jacques
    De nouveau mon frère républicain et jacobin

    De plus notre pays ayant retrouvé sa pleine souveraineté pourra engager la transformation pour que le politique, le citoyen se réapproprie l'économie, la monnaie. Tu parles à juste titre des nationalisations des banques, des assurances, des services publics. D'autres nationalisations touchant les secteurs industriels, commercial, de recherche doit être aussi lancées. Un vaste secteur coopératif et d'ateliers nationaux et sociaux devra prendre petit à petit la place de la propriété privée marchande. Oui c'est la première étape, ensuite nous devons dans le cadre du plan, dans le cadre du volontarisme économique et industriel bâtisseur (ardentes obligations) en prenant comme "exemple" l'épque gaulliste, reconstruire notre industrie, notre agriculture et nos infrastructures permettant le développement et reconquèrir notre marché interieur. Comme, je me réfère au CNR, je suis pour une projet d'avenir et d'émancipation qui rétablit la souveraineté, l'indépendance, la solidarité, la grandeur, l'esprit bâtisseur, l'esprit d'universalité de notre pays. Ce projet fécond, alliant l'unité des producteurs, des ouvriers, des chercheurs, des instituteurs, des artisans, des paysans, des coopérants, des poltiques et des citoyens vers cet intérêt commun, cet intérêt collectif, cet intérêt général qu'est le devenir et la grandeur de notre pays et de son rayonnement au travers des terres et des mers.

    Salut et fraternité à toi.
    Fabien

  25. Pierre L dit :

    à Asse42 (22 mai 2010 à 16h37)
    Vous saviez que Jacques Dutronc avait écrit une chanson sur Madame Royal ?

  26. Inquiet dit :

    @ Hold-up (16h38) : Bravo ! Je souscris à tout ça.

  27. Anny Paule dit :

    J'apprécie toujours beaucoup ce que dit et ce qu'écrit JL Mélenchon... et je fais partie de ceux et celles qui ont exprimé leur volonté de fonder autre chose à gauche, avant que naisse le PG, et qui ont saisi JL Mélenchon à ce sujet... là n'est pas la question !
    La question est celle que pose fort justement Emma 78, post 301 : absence de programme PG et verrouillage du BN... verrouillage, également dans les comités. La question de l'expression démocratique, de la libre parole, de celle qui fait avancer le débat y fait cruellement défaut. Nombre de postes clefs à l'intérieur du PG sont occupés par des anciens PRS ou PS, ou encore MARS, ou sont des membres cooptés par ces derniers. L'information y circule mal... pour ne pas dire qu'il y a, parfois, rétention d'information !
    Dans certaines régions, il est des militants très investis et très actifs qui ont quitté ce parti pour des raisons de ce type. C'est fort dommage, et c'est nuisible à sa dynamique aussi bien qu'à son rayonnement.
    Si JL Mélenchon apparaît comme un homme politique de taille, s'il est certain qu'il a la carrure d'un homme d'Etat, s'il est un excellent tribun, si ses discours nous parlent, s'il dit juste et de façon toujours étayée, il me paraît mal desservi par l'infrastructure du parti, mise en place à la va-vite et qui ne favorise pas l'option initiale de "Parti creuset".
    Je porte ce jugement à partir de mon vécu dans ce parti auquel j'avais adhéré avec enthousiasme, dès sa création. C'est dur... mais cette remarque est une invitation à réfléchir autrement, à repenser certains modes de fonctionnement, dans l'intérêt de tous et de la gauche véritable que nous entendons faire advenir.
    Seconde remarque, tout aussi importante, à mes yeux : aussi bien les commentaires postés sur ce blog que les propos à l'intérieur du parti restent le fait d'une minorité qui s'exprime au nom du Peuple, sans le connaître et sans savoir ce qu'il désire.
    J'ai déjà, sur ce blog, dit qu'il me paraissait essentiel de RENCONTRER les gens, de dialoguer avec eux, de les écouter pour connaître leurs préoccupations. J'ai suggéré que nous établissions avec eux une sorte de "cahier de doléances" afin de mieux cerner leurs problèmes.
    En ce moment, où tout va mal, les gens ont peur, ils "gobent" la soupe télévisuelle qui leur est servie copieusement chaque jour, plusieurs fois par jour... et ils ne raisonnent pas du tout comme nous le croyons ! J'en fais, chaque fois que je le peux, le constat, en provoquant la discussion avec des inconnus : c'est facile, il suffit d'un mot pour lancer un débat !
    Je suis toujours aussi étonnée des propos de mes interlocuteurs qui sont à mille lieues des nôtres : ils resservent sans l'avoir digérée, la soupe de la télé, ils sont résignés, anéantis.
    Nous avons donc bien "du pain sur la planche", quoi que nous pensions, avant de réussir à les remuer.
    Il...

  28. ydaho dit :

    De toutes façons, va falloir se dépêcher.. Parce que la jeunesse de ce pays, on dirait qu'elle en a "ras la casquette".. Un jour ou l'autre ça va "péter".. Je dois pas être le seul a sentir ça, tous les signes sont "la".. Et comme c'est nos enfants, il faudra bien les soutenir !

  29. Hold-up dit :

    " - Pensez-vous que la viabilité de l'euro soit menacée ? "

    -Joseph E. Stiglitz: " J'espère que non. Il est tout à fait possible d'éviter que la monnaie unique ne périclite. Mais si on continue comme ça, rien n'est exclu. Même si je pense que le scénario le plus probable est celui du défaut de paiement. Le taux de chômage des jeunes en Grèce s'approche de 30 %. En Espagne, il dépasse 44 %. Imaginez les émeutes s'il monte à 50 % ou 60 %. Il y a un moment où Athènes, Madrid ou Lisbonne se posera sérieusement la question de savoir s'il a intérêt à poursuivre le plan que lui ont imposé le Fonds monétaire international (FMI) et Bruxelles. Et s'il n'a pas intérêt à redevenir maître de sa politique monétaire.

    Rappelez-vous ce qui s'est passé en Argentine. Le peso était attaché au dollar par un taux de change fixe. On pensait que Buenos Aires ne romprait pas le lien, que le coût en serait trop important. Les Argentins l'ont fait, ils ont dévalué, ça a été le chaos comme prévu. Mais, en fin de compte, ils en ont largement profité. Depuis six ans, l'Argentine croît à un rythme de 8,5 % par an. Et aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent qu'elle a eu raison."

    Joseph Stiglitz : "L'austérité mène au désastre"
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html#xtor=RSS-3208

  30. emma78 dit :

    A Anny Paule (post 329)

    Il n'est plus temps de faire des cahiers de doléance ni des Etats généraux des Services Publics; l'état des lieux, nous le connaissons tous très bien avec les conséquences dévastatrices pour les plus démunis.

    Pour parler avec les gens, il ne suffit pas de les écouter mais de défendre des propositions (que nous n'avons pas au PG) donc on attend que Jean-Luc Mélenchon s'exprime mais cela reste bien vague notamment sur l'euro, la rupture avec l'UE... l'inflation, la dévaluation.. peut-être mais dans quel cadre ?

    L'unité avec l'autre gauche mais sur quelles bases?

  31. Pierre L dit :

    Hold-up dit : (22 mai 2010 à 14h35)
    "le Parti du Soin (PS)"
    Vous êtes trop bon avec ces gens là.

  32. Admettons que ce soit de la connerie que de parler d'islamophobie....
    Mais expliquez moi pourquoi..soudain cette curieuse conception de la défense de la FEMME..Parce qu'on la "voit" pas dans la rue?....
    Etes vous aussi soucieux de ses DROITS, à la FEMME qui non voilée se fait cogner par le bon mari républicain, laïque et con comme un balai?
    De quel droit osez vous dire que puisque dans certains pays la Burqa est imposée par des Fous d'Allah, le Niqab d'une femme en France serait synonyme d'asservissement, de ralliement à cette conception de la religion combattue d'ailleurs par l'immense majorité des musulmans.
    Pas de rapport avec l'islam, me dit on..Vous me prenez pour qui?
    Et ça, svp, c'est pas du racisme, de la xénophobie qui mérite qu'on dise "Halte la svp!"?
    "
    nous sommes en France, les gens qui viennent travailler et vivre dans notre pays doivent en adopter les règles. "
    Celui qui ose ce commentaire digne du FN ici, chez Jean-Luc Mélenchon,. il lui a demandé sa carte d'identité à la femme en niqab,.? Et si elle était plus "française" que moi, petit fils d'espagnols immigrés.ET si elle était chomeuse de St Brieuc, bretonne et convertie à l'Islam, vivant sa foi comme elle l'entend?...CHEZ ELLE depuis douze générations...
    C'est quoi ces discours de "beaufs" blancs de chez blancs?
    Basta ya l'hypocrisie!.
    Je reconnais le droit à un intervenant de gauche d'être au fond de lui raciste pour X raisons.Je lui refuse le droit de s'en vanter.Comme pour l"homophobie et la pédophilie..
    -________________________
    Revenons à "notre" Europe...Oui ou non, le PG de Jean-Luc Mélenchon entend il decider une SORTIE des instances de cette Europe -carcan, bouclier du Capitalisme.?
    .

    Ou bien Jean louis en est il encore à ce qu'il exprimait à la Tribune de l'assemblée..
    Selon le Journal Officiel que je cite:

    n'’ayons pas honte de ce traité. Déjà, il va au-delà de la situation actuelle, il constitue une avancée.

    En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que Maastricht est un compromis de gauche : pour la première fois, dans un traité de cette nature, des mesures d’encadrement du marché sont prévues ; pour la première fois, citoyenneté et nationalité sont dissociées ; pour la première fois, les syndicats vont être associés aux processus décisionnels. (protestations sur les travées communistes. – Applaudissements sur les travées socialistes.)
    c'était le 9 juin 1992 pour la ratification DE Maastricht
    Désolé,..mais ba..sé en 1981, cocufié en 1992, trahi entre 97 et 2002, mon NON de 2005 piétiné par la forfaiture du PS en 2008, fatigué des "promesses", je ne marche plus!
    Même pour installer un socialiste à l'Elysée.ON A DONNE!

  33. argeles39 dit :

    DSK a sans doute l'ambition de devenir notre président, mais peut-il sans vergogne se présenter sous le label Socialiste après la basse besogne accomplie au FMI ? Ou plutôt le PS peut-il sans vergogne investir DSK ?
    Je ne sais pas si le PS lui donnera l'investiture, c'est possible car "la tranche Hamon-Filoche" me semble très minoritaire au sein du PS, mais croyez-vous qu'une fois aux manettes "Docteur FMI" ferait une politique différente de celle de Sarkozy, différente de celle qu'il préconise aux Grecques, et de facto aux Européens?
    Par exemple croyez-vous qu'il va annuler les coups scélérats portés aux retraites (ceux passés et à venir), supprimer le bouclier fiscal, supprimer les mesures antisociales qui vont être prises pour respecter les critères de convergence et contenir la dette sans spolier les rentiers ? Docteur FMI renationaliserait-il les banques et les services publics en faisant fi des directives Européennes ?
    JE N'Y CROIS PAS UNE SECONDE.

    Entre Sarko et DSK il n'y aura aucun choix possible, on sera face à une fatalité inéluctable et imparable, on s'enfoncera un peu plus dans le cauchemar libéral, pour moi il n'y aura pas de choix possible.
    J'espère néanmoins que Jean-Luc Mélenchon ne perdra pas sa crédibilité en appelant à voter DSK si il était au 2ème tour en 2012, nombreux sont ceux qui lui on pardonnés de s'être fourvoyé sur le traité de Maastricht, mais pour ce coup ce serait une cruelle désillusion.

  34. Abel dit :

    Je reviens de faire mes courses chez Leclerc. Les prix, presque tous, ont terriblement augmenté ; et je ne parle pas des cerises dont le prix au kilo varie entre 11 et 20 euros ! Il faut refuser d'acheter les produits trop chers, bouder les grandes surfaces et aller sur les marchés. Déjà pendant une semaine ça leur causerait du tort, non ? C'est aussi ça l'action politique et l'efficacité d'internet.

  35. Darthé-Payan dit :

    @ Anny Paule

    Je partage le point de Emma 78 et également je me rapproche du tien.

    En fait, il faut que chaque militant adhérent du PG - j'oserai dire Partisan (c'est comme cela que l'on appelait celui qui adhérait au PG et qui militait. Maintenant c'est pgistes ou militant ou plus rien du tout !), s'approprie le parti, le fasse collectif et démocratique. C'est tu préfères, le PG sera le parti qu'en feront les adhérents !

    L'absence de corpus idéologique défini et cohérent, le projet en calle sèche, le congrès reporté, les instances verouillées, le Front de gauche en mort lente et bien que faisons nous pour remédier à cela ? Pas grand chose quand, j'en parle, les anti républicains et anti jacobins de ce blog me le reproche. Le PG est noyauté par les tenants de l'idéologie libérale libertaire d'où le cavalier seul de Jean-Luc. Jean-Luc est pour la loi contre la burqa et bien tu verras au final, les Billard et compagnie des jésuites écolos libertariens qui polluent le PG qu'il s'opposeront à la loi.

    Avec d'autres nous proposerons d'ici à fin juin, un projet de dépassement du PG en vue de la création d'un Parti Républicain et Socialiste ou d'un Parti de la République et du Socialisme et d'une école de formation.

    D'où le succès du Manifeste Jacobin qui dépasse les partis. On y trouve des gens qui sont au PCF, au PRCF, au POI, au MRC, au PS, à SR, au PG, d'autres non encartés, d'autres sont syndicalistes, associatifs, laïques et républicains, libres penseurs, simples citoyens. Nous sommes le trait d'union pour la république et le socialisme.

  36. ydaho dit :

    Appel unitaire pour la journée du 27 mai- Pour nos retraites, l’emploi, le pouvoir d’achat, le Service Public, agissons massivement !

    http://www.cheminotcgtbfc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=437&Itemid=73

  37. Le webmestre dit :

    Avertissement à Darthé-Payan.
    Depuis quelques temps, vos propos sur certaines personnes que vous n'hésitez pas à nommer sont clairement des insultes inacceptables.
    Je vous demande de cesser ce manège sinon je me verrai obligé de procéder à un nettoyage soigné, quel que soit l'intérêt (dont je ne suis pas juge) de ce que vous pouvez radoter par ailleurs.
    Libre penseur, si vous voulez... Insultant à l'égard de ceux qui ne sont pas de votre avis ou qui n'appartiennent pas à votre secte, je ne peux l'accepter.

  38. J. Halpern dit :

    "En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé !
    Deux grosses inexactitudes. En cas de sortie de l'euro, le pays concerné convertirait sa dette en sa nouvelle monnaie nationale, exactement comme les dettes en francs, DM, etc. ont été converties en euros. Les créanciers seraient mécontents ? On hurlerait au néo-bolchevisme ? certainement. Mais entre une annulation des dettes et une conversion en franc, la finance aurait tout intérêt à composer. Donc on peut - si on en a la volonté politique - sortir de l'euro et convertir ses dettes. (Il faudrait d'ailleurs très vite substituer aux créanciers privés de l'État la Banque Centrale, chargée de financer sans intérêt le déficit budgétaire.)
    Quant à "ceux d'en haut"... que feront-ils quand la déflation aura ruiné les acheteurs de leurs exportations ? Pourquoi ne chercheraient-ils pas ailleurs, dans des zones en croissance que l'euro n'aurait pas ruiné ?
    Il faut aller jusqu'au bout : la baisse de l'euro ne règlerait qu'une petite partie du problème (et rien ne garantit qu'elle se poursuive, les eurocrates feront tout ce qu'ils pourront pour l'arrêter...). Reste la perte de compétitivité de l'Europe du Sud vis-à-vis de l'Allemagne, reste le blocage institutionnel des politiques budgétaires, reste le dumping social encouragé par l'unification du marché...
    Camarade Mélanchon, c'est bien de parler haut et fort, mais il faut aussi que le fond suive ! Sinon, "pour sauver l'euro", vous irez de capitulation en capitulation... hélas c'est un scénario que notre génération a bien connu !

  39. emma78 dit :

    La mise en avant de DSK, c'est une campagne pour essayer de droitiser le PS (ils le sont déjà assez comme çà à mon avis) et faire oublier qu'ils ont à la base des militants moins care que M.Aubry., moins bobo-écolo que Delanoe..

    Le PS, c'est la social-démocratie pour'être aux responsabilités',comme ils disent, et déjà prêts à s'associer avec EE.. ils n'ont aucun projet de gauche mais vaguement rose et depuis longtemps très loin des préoccupations de tout un chacun mais certainement moins pires que la droite, prête à tout saborder sur l'autel des financiers, y compris ce qui nous reste de souveraineté.

  40. Hold-up dit :

    USA : 43% des jeunes adultes considèrent le socialisme comme une valeur positive
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3055

  41. ydaho dit :

    Le monde change ! et tous ces livre dit de SF écrit dans les années soixante/cinquante qui nous décrivait un monde totalitaire "soi disant" fruit du communisme.. Nous y allons a petits pas, emmenés par le capital ! belle ironie tout de même ! Un monde sans frontières, sans peuples, un monde d'esclave ! Le voila ! il est a nos portes !

  42. ermler dit :

    @ Le webmestre

    Comment ? darthé-payant "radote" et il appartient à une "secte" ?
    Ne ce sont-ce pas là des jugements de valeur ? (Que vous vous "interdisez" par ailleurs). ;-)

    Qui D-P a-t-il insulté personnellement dans ses derniers posts ? Martine Billard ?

  43. Demetrio dit :

    @ Darthe-Payan, Jean Jacques et Emma

    salutations fraternelles à vous qui avaient le courage de mener
    le grand combat pour la République Socialiste et Jacobine,
    perdus parmis ces porteurs de burqa de l'esprit, les Baggio et ses visions du monde
    à quatre sous, où la partie idéologique se dispute avec un ballon carré ! ! !
    un merci à Descartes qui met à leur juste place les producteurs éoliens,
    les menteurs et autres faiseurs d'Histoire à dormir débout
    votre frère
    Demetrio

  44. Le webmestre dit :

    @Ermler
    Si, j'ai dérapé! Ce sont des jugements de valeur que j'aurais du m'abstenir de proférer. Ce doit être la forme récurrente du discours qui m'a donné cette impression.
    Le problème c'est quand l'un d'entre vous commence à passer la ligne et se montrant grossier ou insultant, je suis obligé de lire ce qu'il écrit, chose que je ne fais que très rarement.
    Et parfois, c'est lourd...

    Mon avertissement tient toujours.

  45. Descartes dit :

    @ydaho (#330)

    De toutes façons, va falloir se dépêcher.. Parce que la jeunesse de ce pays, on dirait qu’elle en a « ras la casquette ».. Un jour ou l’autre ça va « péter »..

    Le bon docteur Coué serait fier de toi...

    Je dois pas être le seul a sentir ça, tous les signes sont « la »..

    Ah bon ? Et tu les vois où, ces "signes" ? Dans les entrailles de poulet, ou dans le marc de café ?

  46. Pulchérie D dit :

    Dans cet interview de Joseph Stiegliz publiée par le Monde et dont le lien a été donné ci-dessus par jean 28 (325) et par H-U (331), on voit le prix Nobel d’économie, en rébellion contre ses pairs, estimer que la baisse de l’euro est la meilleure chose qui puisse arriver à l’Europe, confirmant ainsi une des opinions défendues dans ce billet par J-LM, que je félicite.

    Je me suis longtemps méfiée de Stieglitz, mais la lecture de son ouvrage « Un autre Monde », traduit en français et publié en 2006 chez Fayard, m’a complètement rassurée.
    Personne n’a démoli avec autant de maestria l’Uruguay Round (p.124 et suiv.) où l’auteur montre comment l’UE et les USA se sont arrangés pour entuber les pays émergents.
    Il me semble que l’on peut s’y fier.

    @ Pierre L. : tes espiègleries nous manquaient, sacré Thyl !

  47. Hold-up dit :

    @ Emma 78

    N'oubliez pas Emma que c'est tout de même le PS en bonne part qui nous a entrainé dans cette Europe néolibérale. Ils nous l'ont vendu avec la promesse d'un horizon " social " ( rires ). La Grèce s'en souvient encore. Nous aussi. Ils nous l'ont bien vendu il faut bien l'avouer.Nous n'avons pas toujours acheté mais au final nous avons bien souvent perdu.

    La souveraineté Française garantie par le PS monétariste ? On doit rire à ce passage ou c'est sous-titré ?
    Une fois l'oligarchie débarrassée des parasites politiques des États souverains et de l'efficience du vote populaire
    qui présentaient trop de turbulences pour les marchés financiers, on peut dire que pour eux ça roule ! Un petit grain
    de sable cependant a fait grippé leur édifice construit patiemment grignotage après grignotage des droits collectifs qui garantissaient les libertés individuelles : leur cupidité. Ils n'y avaient pas pensé ou ils ont fait semblant. Pas grave, on met des rustines, on appelle au bouc émissaire, on culpabilise la " gabegie " du citoyen par voix de presse et on redémarre. Comme si de RIEN n'était.

  48. emma78 dit :

    A ydaho

    Tant qu'on ne proposera pas aux français la possibilité d'une autre politique, ils ne se déplaceront pas, ni pour le 27 mai, ni plus tard et ce n'est pas de voir DSK qui arrive avec ses gros sabots qui va les inciter à se bouger (remember le 1er mai).

    Déjà pas trop de sous et les vacances qui arrivent.; entrain de remplir leurs déclarations d'impôt, à se demander dans quoi ils peuvent encore sabrer au niveau de leur budget..

    Ils aimeraient bien se bouger mais pour quoi faire?

    Ils étaient présents l'année dernière mais tout est parti à vau l'eau, des journées successives sans rien à l'arrivée et encore 2 ans à tenir avec l'autre (NS) qui s'agite, à croire que demain on devra, en plus, lui dire merci d'avoir sauvé l'euro ! C'est le rôle qu'il s'apprête à tenir en présidant le G20 avec DSK pour lui cirer les pompes.

  49. Descartes dit :

    @Alain Chancogne (#334)

    Admettons que ce soit de la connerie que de parler d’islamophobie….
    Mais expliquez moi pourquoi..soudain cette curieuse conception de la défense de la FEMME..Parce qu’on la « voit » pas dans la rue?

    J'imagine que tu t'adresses à moi, puisque le commentaire sur l'islamophobie était de ma plume. Mais alors je ne comprends pas ton deuxième commentaire, puisque moi je n'ai jamais parlé de la "défense de la femme". J'ai au contraire dit qu'à mon avis il fallait interdire le voile intégrale pour des raisons d'ordre public (c'est à dire, pour protéger une certaine conception du "vivre ensemble"), et certainement pas au nom d'une "protection de la femme" qui est contraire à nos principes de législation (ce n'est pas en principe l'affaire de l'Etat de protéger les gens contre eux mêmes).

    Etes vous aussi soucieux de ses DROITS, à la FEMME qui non voilée se fait cogner par le bon mari républicain, laïque et con comme un balai?

    Bien entendu. Comme "nous" sommes également soucieux des droits de l'homme qui se fait cogner par sa femme (un fait qu'on ignore souvent, car c'est le type de délit le moins dénoncé dans notre culture). Qu'est ce qui te permet d'en douter ?

    De quel droit osez vous dire que puisque dans certains pays la Burqa est imposée par des Fous d’Allah, le Niqab d’une femme en France serait synonyme d’asservissement, de ralliement à cette conception de la religion combattue d’ailleurs par l’immense majorité des musulmans.

    Ce n'est pas le problème. La question est que dans notre culture, dans notre conception du "vivre ensemble", il n'y a pas de place pour les tenues qui cachent le visage. Ce qu'on fait en Arabie Saudite ou en Iran, c'est le problème des saoudiens ou des iraniens (et des saoudiennes ou des iraniennes). Si les femmes là bas sont contentes de vivre dans une prison de toile, c'est leur problème. Et si elles ne sont pas contentes, alors c'est à elles de se battre, et dans ce combat elles peuvent compter avec mon soutien. Mais en France, ce sont les français qui décident.

    "nous sommes en France, les gens qui viennent travailler et vivre dans notre pays doivent en adopter les règles".Celui qui ose ce commentaire digne du FN ici, chez Jean-Luc Mélenchon,.

    Ce genre de terrorisme intellectuel est inacceptable. Ce commentaire n'est nullement "digne du FN", c'est le bon sens même. C'est un principe de coexistence si ancien qu'il était déjà énoncé comme tel dans la Rome antique. Et il faut faire attention avec ça: c'est au nom de ce principe que nous imposons à certaines populations d'abandonner la polygamie, l'infibulation, l'excision et la lapidation des adultères, toutes charmantes coutumes parfaitement légales dans d'autres contrées. Avons nous tort ?


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