16déc 08

Bon! Monsieur Darcos a cédé. Il reporte son plan de réforme du lycée. Excellent. C'est le premier recul du gouvernement Sarkozy. Donc c'est un événement. Cependant les jeunes, les parents et les enseignants veulent lui donner le coup de grace. Politique, il s'entend. Ils ne sont pas tranquilles tant qu'il est là. Pourquoi pas? Personne n'a le droit de chercher à les en dissuader. C'est eux qui ont su quoi faire jusque là. Notre devoir est seulement de les aider. D'une façon ou d'une autre je crois que nous pouvons aussi, tous, dire merci aux jeunes grecs. La peur qu'inspire leur mouvement a trouvé son écho dans le bureau de Sarkozy à l'heure où il a décidé de reculer…Quelqu'un doit aller dire à ces jeunes grecs qu'ils ont gagné à Paris!  Merci les grecs! Pourtant nous n'étions pas si nombreux que ça dans la rue l'autre soir devant l'ambassade de Grèce. Il est vrai qu'il faisait un froid sibérien. Communistes, NPA, PG, anarchistes, SUD, Unef (en nombre), Attac… Chacun avait mis son point d'honneur à avoir sa délégation, même limitée. Personne ne s'est demandé pourquoi les socialistes n'étaient pas là. Dans cette note je parle des grecs. Mais avant je dis encore un mot sur ce blog. Et ensuite j'évoque les conclusions du congrès communiste.

QUI JE SUIS

Ce n'est pas grave mais c'est quand même une difficulté. Je suis à la fois l'auteur des notes politiques de ce blog, rédigées selon l'inspiration du moment et, de fait, le porte parole identifiant d'un nouveau parti politique, le Parti de Gauche (PG). Il est essentiel de parvenir à faire comprendre que la parole d'une personne n'est pas celle du Parti. Ce serait réducteur pour le Parti. On comprend pourquoi. Mais aussi pour la personne. Ce point est moins clair? Précisons alors: une personne est à la fois moins qu'un collectif, comme le bon sens le signale, mais aussi davantage que lui puisque le collectif n'existerait pas sans l'autonomie des personnes qui le constituent. Cette autonomie est donc un bien précieux pour le collectif aussi. Je mesure la difficulté de ces distinguo, quand la facilité c'est déjà de nommer le Parti de gauche en disant «le parti de Mélenchon». Je l'entends trop souvent. Et d'ailleurs je mesure bien que ce n'est pas totalement innocent. Réduire le Parti à ma personne c'est déjà se débarrasser des autres personnes qui constituent le parti tout autant que moi. c'est du coup mettre de côté l'ambition globale de ce Parti, à commencer par celle que signale son nom, la volonté d'être un parti «creuset». C'est pourquoi je demande à mes amis ne ne pas céder eux-mêmes à la facilité de nommer au premier abord le parti autrement que par son nom. Et la même chose à nos partenaires. Qu'il faille souvent mieux situer ensuite, bon, je l'admets. Je ne suis pas raide de la nuque au point de ne pas le comprendre. Le Parti de gauche est neuf. Son existence n'est pas encore connue de tous. Je le sais. Ca complique la tache parfois. La mienne en particulier devant cet écran. Pourtant ça ne m'empêchera pas de donner quand même ici des avis politiques. Et je m'en remets aux lecteurs du soin de ne pas confondre ce que je dis avec l'expression du Parti de gauche.

La thèse de l'effondrement.

Je n'ai pas l'intention de répéter ici de manière nécéssairement suffisante les analyses détaillées qui peuvent se lire de tous côtés. Je me contente banalement d'un résumé: un pays torturé à mort par le néo libéralisme se prend de plein fouet la première vague de la crise. C'es trop. La chaîne rompt par son maillon le plus faible. Ici c'est la jeunesse. La jeunesse est le maillon faible dans beaucoup de pays et c'est une banalité de dire pourquoi il en a été ainsi à toutes les époques. Cependant il n'est pas indifférent d'y regarder de plus près. La jeunesse étudiante, c'est celle qui est la plus représentative de la «classe moyenne» qui a fait les beaux jours du modèle néo libéral et de l'ancienne sociale Démocratie. Le déclassement social des diplômés est donc un phénomène qui a une grande portée symbolique et culturelle dans les représentations collectives de cette catégorie sociale. Quand je vois le système grec craquer à cet endroit du champ social j'y vois la confirmation de la thèse que j'ai déduite de l'observation des révolutions démocratiques de l'Amérique Latine. Dans tous ces pays le choc décisif est venu du moment où la classe moyenne locale a «laché le système». Son décrochage a provoqué immédiatement une confrontation violente dont le système politique en place ne s'est pas relevé. Soit qu'il se soit écroulé séance tenante, soit qu'il ait été volatilisé aux élections suivantes. Il est important de rappeler que Moralès ou Chavez ont été élus tous deux, dès le premier tour avec des scores sans précédent. Il est important de rappeler qu'il s'agissait bien d'éléctions générales et non d'un putsch à la suite des évènements violents déclenchés par les pouvoirs en place. J'ai noté et rabaché ici que toutes ces révolutions démocratiques ont eu pour slogan commun : «qu'ils s'en aillent tous», avec des variantes d'un pays à l'autre, antienne qui était opposée à la totalité de la superstructure représentative des pays concernés, syndicats inclus. Bien sûr cela doit être modulé cependant par la nature de ces syndicats dans le contexte local. N'empêche. La conséquence est que partout, à la suite de l'écroulement du système politique et de la victoire éléctorale, les nouveaux pouvoirs ont dû bricoler, chemin faisant, la construction d'un nouveau Parti de Gauche. Car partout le constat a été que sans Parti pour articuler l'action au pouvoir et le mouvement de la société il est impossible de conduire en profondeur une révolution démocratique qui s'appuie à intervalle régulier sur le suffrage universel. Une remarque essentielle à ce propos. Partout ces nouveaux partis se sont édifiés comme des fronts regroupant toutes les formations et les groupes qui dans la période précédente s'étaient opposés à la droite et à la social démocratie. Le plus souvent aucun d'entre eux n'avait prévu ou préparé quoique ce soit pour être une relève politique et n'imaginait même pas qu'il puisse l'être un jour tant ils étaient occupés aussi à se combattre mutuellement. Dès lors, privé du nombre suffisant de cadres et sans expérience, la tache de construction d'un nouveau parti fédérateur a été d'autant plus ardue que partout c'était déjà le «parti au pouvoir», avec tout le clientélisme que cela suscite. Cette difficulté n'est réglée nul part encore aujourd'hui et elle pèse sur le processus dans tous les pays. C'est elle qui condamne Chavez et Morales, mais aussi tous les autres dirigeants à une hyper présence médiatique personnelle qui permet d'atteindre directement la masse de la population, faute de relais suffisant. Mais cette méthode aggrave souvent le problème initial. Le courtcircuitage des structures intermédiaires faibles ou inefficaces les bloque dans leur développement. Il crée le sentiment que le parti n'existe que par le président et pour lui au point que cela finit par être en partie vrai. Ma conclusion de tout cela consiste à répondre concrétement à chacun des points soulevés par ces observations. Le parti, le Front, la double rupture avec la droite et la social démocratie libéralisée, tout cela est dans le mode d'emploi de la création du Parti de gauche en France et la constitution d'un premier front d'action politique pour les éléctions européennes n'est donc pas un simple épisode électoral. Car, bien sûr le scénario grec va se reproduire partout en Europe. Pour les mêmes raisons qui ont déclenché les évènements grecs. Faute de débouché politique, «l'ordre sera rétabli» en Grèce. Probablement. Puis la pente de la droite sera de faire du maintien de l'ordre, du renforcement de l'ordre la revendication qu'elle voudra incarner. Les sociaux démocrates vont courir derrière. Souvenons nous de l'Etat d'urgence en France et de sa prolongation avec l'aval de toutes les belles personnes… Face à de telles situations, on sait que la société a sa propre capacité de résistance. On l'a vue quand des centaines de gens sont descendus dans les rues pour calmer les émeutes en banlieues françaises. Mais cela ne suffira pas. Dans le dédale des campagnes de presse et le défilé des enfumeurs sur tous les médias, il faut qu'il y ait en permanence des «éclaireurs» sur le terrain, vecteur d'action consciente, porteur d'explications et d'informations qui aident à réfléchir et à tirer les évènements de notre côté. C'est la formule du parti de Gauche: «une société mobilisée, des citoyens motivés».

DES MIETTES AUX MORCEAUX

Le thème de «l'émiettement» de l'autre gauche est en train de devenir la tarte à la crême de la fin de trimestre médiatique à propos de la gauche. On peut comprendre que le feuilleton des luttes du PS ne fasse plus recette. La thèse du congrès de glaciation finale au PC ayant fait long feu, la nouveauté, au sens sanguinolant que ce mot prend dans l'univers médiatique devient rare. La présentation d'une gauche en miettes aux alentours de l'astre mort de la Rue de Solférino est donc très «tendance». Sans excessive paranoïa, remarquons que la thèse sert admirablement bien l'idée qu'aucune alternative à Sarkozy n'est possible. Dans l'ambiance actuelle elle donne aussi un rôle apétissant aux feux follets de la politique, ces personnalités auto proclamées représentatives, absolument et volontairement seules, qui sont finalement totalement dévastatrices dans l'autre gauche dès qu'il s'agit de stabiliser un processus ou de construire une démarche dans la durée. Pour ces personnes, le processus n'est jamais le bon, la démarche n'est jamais celle qui devrait se développer. Peut-être que si on leur confiait le baton de commandement ce serait mieux. Tellement mieux. Mais peut-être pas. Il y a des esprits faits de ce bois: rien n'est jamais bien. Ceux là donc alimenteront sans fin la chronique de l'échec permanent voulu et annoncé par les chiens de garde du système. Il n'en reste pas moins que la thèse de l'émiettement ne résiste pas à l'observation un tant soit peu rigoureuse. Je vois le contraire. Le NPA est à la fois la suite de la Ligue Communiste. En cela il n'ajoute rien à l'émiettement. Mais il est aussi davantage en ceci qu'il donne un cadre commun à des dizaines de personnes et petits groupes qui étaient éparpillés jusque là. La «Fédération» en gestation va réussir à regrouper à la fois un parti, «les Alternatifs» et d'autres groupes qui sans cela seraient aussi inclassables que destructurant du fait même de leur caractéristiques. Qu'on en juge. Les "communistes unitaires" qui souhaitent y participer seront à la fois membres du PC pour certains et exérieurs à lui pour d'autres. Même situation pour les écolos de gauche qui choisissent d'en être. Le regroupement de cette nébuleuse dans une même structure, si étrange qu'elle paraisse en effet d'abord, est cependant une simplification qui facilite le travail commun de l'autre gauche. Peut-être cette Fédération voudra-t-elle participer au Front de gauche aux européennes? Ce serait parfait. Bien sûr la difficulté ce serait alors le statut de ses membres qui auront une double appartenance avec des partis aussi divers que le Parti Communiste, déjà engagé dans le Front de Gauche et les Verts, engagés avec Cohn Bendit et Waechter. C'est pourquoi dans ce domaine comme dans tous les autres j'en reste à ce qui est réel et concret. Au cas particulier, le réel électoral et politique de cette future fédération, c'est le parti des Alternatifs. C'est lui qui a fourni l'encadrement de la campagne de José Bové en 2007. Son réseau d'élus, même modeste est une réalité active. Ses membres assument les décisions collectives du Parti. Pour moi ce sont des critères décisifs pour l'action commune. Sinon comment faire? A qui parler? Qui engage qui? Comment décider une action? Comment faire des listes et proposer des candidats? Donc le tableau global n'est pas celui qui nous est vendu médiatiquement. Après cela où est l'émiettement ? Le club de Robert Hue et Jean-Claude Gayssot? Précisément c'est un club. Pas un parti. François Hollande aussi crée un club en Janvier. Aucun n'entre, à cette étape, dans le champ politique autonome qui inclut la participation aux élections européennes. Dès lors dans ce paysage, la naissance du Front de Gauche pour ces élections est le premier pas décisif qu'il fallait franchir. J'affirme qu'il modifie le champ politique de la gauche.

LE FRONT DE GAUCHE

Le vote du Congrès communiste à propos du Front de Gauche aux élections européennes a été décisif. On me dit que les communistes avaient déjà pris leur décision à ce sujet à l'occasion de leur Conseil national le 24 octobre dernier. Je le sais mieux que personne. Cette décision est passée inaperçue des commentateurs qui ne s'interressent qu'à ce que la télé résume pour eux (alors un CN du PC à la télé, n'en parlons pas!). Mais nous, les PRS de l'époque et les amis de Dolez, nous étions tous très émus. Nous avions enfin la réponse à l'interpellation que mon livre «En quête de gauche», notamment, avait lancée et que le texte de la Convention de PRS «La gauche d'après» avait résumé. Nous savions donc que si le congrès socialiste s'achevait dans la déroute que nous sentions déjà monter, une alternative était désormais possible. Cela ne préjugeait pas du résultat du Congrès socialiste. Mais ca lui donnait une autre place, plus relative. Mais justement! Parce que nous prenons les textes au sérieux et tout autant ceux qui les adoptent, nous savions qu'on ne pouvait pas préjuger non plus de ce que serait la conclusion du Congrès communiste sur ce point. Le débat des communistes se déploie à travers un espace qui va de la reconduite du cours traditionnel de l'alliance habituelle à gauche avec le PS et ses satellites radicaux et Verts à une affirmation identitaire radicale. Entre ses deux poles il y a des espaces absolument communs et des points d'opposition totale. En formulant sa stratégie des «Fronts» l'équipe de Marie Georges Buffet a mis en place une boite à outil accessible à chacune des composantes du débat communiste. Je n'idéalise pas du tout cette situation. Je la constate. J'en prends acte. Je pars d'elle. Je sais très bien que dans la vision des communistes chaque «front» dont il est question est un moment provisoire et circonscrit. Mon pari est qu'ils peuvent être davantage si le résultat est au rendez vous de la première étape. Le bon résultat de la première étape serait que le vote des européennes confirment l'opposition des Français à l'europe libérale. Alors nous serions tous mis au pied du mur de nos responsabilités, non pas entre nous, mais devant le pays. Donc cela implique que la direction du PS soit battue dans les urnes par le Front de Gauche. Ce n'est ni une rancoeur ni une règlement de compte que j'affiche là. Il s'agit de politique et d'analyse électorale. Il n'y a de majorité contre l'Europe libérale que si la direction du PS est battue dans les urnes. C'est ce qu'a montré le vote du référendum de 2005. Quand je dis qu'une victoire sur ce terrain pourrait produire davantage que ce que l'on peut imaginer ou discuter à cette heure, je n'exclus rien. Je veux dire que le Front de gauche peut devenir peut-être un Front durable dans le temps, avec tous les dévellopements que cela peut contenir. Mais je suis certain que rien n'est seulement imaginable sans franchir correctement la première étape, la première fois, le premier Front. Si je me laisse embarquer dans des constructions idéales, «un grand parti commun tout de suite»,des exigences maximales, «un programme global sur l'Europe», rien ne commencera jamais. Et donc il n'y aura rien à construire que des phrases. C'est pourquoi je regrette tant de n'avoir pu rencontrer André Gérin, comme je lui en ai fait de nombreuses demandes avant le congrès communiste. Je voudrais qu'il comprenne exactement à quoi il a faire avec le PG, plutôt que d'en rester à l'appréciation érronnée dont il part pour faire son analyse de la situation. Ce dirigeant communiste se trompe au sujet de la ligne que porte le Parti de Gauche. Premièrement nous ne sommes pas en train de construire un  «PS bis». Certes, nous en sortons pour beaucoup d'entre nous. Mais nous en sortons…Et le Parti de gauche intègre d'ores et déjà bien d'autres cultures de gauche. Deuxièmement notre but n'est pas de fusionner nos partis respectifs. Nous croyons nous, comme à une ligne de départ, à la nécéssité de créer une nouvelle identité de gauche qui n'est pas seulement la juxtaposition des anciennes. Nous comprenons que André Gérin et ses amis veuillent de leur côté prolonger et actualiser l'identité communiste. Ce n'est pas notre affaire. Je veux dire que nous n'avons pas d'intervention dans ce débat. Donc, il peut lui aussi admettre que nous soyons attachés à l'idée de cette nouvelle identité de gauche autant que lui à la sienne. Troisièmement, le but du Parti de gauche ne peut pas être de prendre au PC je ne sais quoi de son influence. André Gérin pense-t-il que nous ne sommes pas au courant des la situation réelle des partis de gauche aujourd'hui, en général et dans l'autre gauche en particulier? Nous avons un diagnostic commun à ce sujet avec la direction du PC. Nous avons besoin d'une dynamique commune pour aller, chacun sous ses drapeaux et à sa façon, à la conquête de la confiance et de l'entrée en action des désabusés, désorientés, désemparés. Le temps des patrimoines électoraux est terminé. Le PS ne va pas tarder à s'en rendre compte. La masse des Français ne sait de quel côté se tourner pour faire face à la crise. Dans cette démarche il est vital d'être chacun soi-même. Et de ne pas se raconter d'histoires à dormir sur de prétendus batailles d'influence entre des forces qui mourraient d'isolement, de divisions et d'impuissance si elles étaient incapables de proposer autre chose qu'elles mêmes aux Français.


470 commentaires à “Merci, les Grecs!”
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  1. Pierre L dit :

    Il y a quelque chose de très intéressant qui revient dans les propos du Troll :

    "non-violence"

    une expression qu'il emploie rarement....

    à mettre en relation avec le recul de Darcos devant une mobilisation lycéenne* qui me semble assez faible par rapport au mouvement anti-cpe...

    ils ont peur

    * hors sujet, je vous raconte ma vie, tant pis : un père qu'en peut plus car sa fille a fait ses premières manifs cette semaine !

  2. flo dit :

    Pierre L. est insomniaque ce soir :)... T'inquiète pas... Ta fille vit ses premières manifs, et gageons que ce ne seront pas ses dernières. C'est bien !

    Je venais poster des nouvelles de la Laicité à l'Européenne :
    Pour clore en beauté sa présidence de l’Union Européenne, et conformément au traité de Lisbonne qui dispose qu’un dialogue institutionnalisé doit s’établir entre les Eglises et les instances européennes, Nicolas Sarkozy a enjoint à ses ministres des Affaires Etrangères et de l’Intérieur d’organiser, le 17 décembre 2008 à Paris, un colloque intitulé « Religions et puissance publique dans l’Union Européenne ». A ce colloque participeront les représentants des 27 Etats de l’Union flanqués chacun des délégués des religions (prêtres, popes, pasteurs, rabbins et imams).

    Quelle légitimité des personnages non élus, auto-désignés ou désignés par leurs seuls coreligionnaires, ont-ils pour intervenir dans une instance où s’élaborent des directives s’appliquant à tous, croyants et incroyants ?

    L’an dernier, avec l’ensemble des démocrates, l'ADLPF avaient dû se mobiliser contre des propos inadmissibles dans la bouche d’un président d’une république laïque prononcés par Sarkozy notamment à Rome et à Ryad.
    Ces propos écartaient de la communauté nationale ceux des citoyens qui se réclament d’une morale purement laïque et qui récusent la nécessité d’un « dieu » pour diriger leur vie.

    Avec ce colloque, le président de la République laïque française ne se contente plus de paroles. Bafouant la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, il passe aujourd’hui aux actes. Après sa visite au Dalaï Lama et après la venue en France du pape à qui il a défini sa conception d’une « laïcité positive », il fait désormais « appel aux hommes d’église pour participer au débat public » (1) car « pour fondamentale qu’elle soit, la question sociale n’est pas aussi consubstantielle à l’existence de l’humain que la question spirituelle » (1).

    ....

    (1) citations extraites de l’ouvrage de Nicolas Sarkozy La République, les religions, l’espérance (Cerf, 2004).

    Paris, le 13 décembre 2008

    (source: prochoix)

    Je ne sais pas encore ce qu'a donné ce formidable colloque...

    Pierre, va te coucher, maintenant.

  3. rosay dit :

    S.V.P : ne nommez plus les noms de tous ces fachos du gouvernement ;à chaque fois que vous les nommez vous les valorisez.
    La règle ; ne jamais citer le nom de la concurrence, règle numéro un, du bréviaire de la vente.
    Libre à vous de dire ou d'écrire ; les fachos aux affaires de l'état Français.
    De toutes façons, sans se tromper ce sont des fachos !
    Je vote pour " le front de Gauche "contre la droite. à + Rosay.

  4. Hervé dit :

    @ Rosay : Les mots ont un sens. Dire que les fachos sont au gouvernement est TRÈS exagéré.
    A forcer d'utiliser des morts à forte signification pour tout et n'importe quoi on en arrive à dire des âneries comme "la grève des cheminots est une prise d'otage". Bétencourt c'est une prise d'otage. Pas la grève des cheminots.
    Ce gouvernement est assez caricatural pour ne pas encore grossir le trait.

  5. dudu 87 dit :

    Bonjour à vous,
    @Seb
    Bonne dissertation sur "le travail le dimanche".
    Mais l'ouvrier que je suis, te dira simplement: " Une connerie de plus pour nous en...."
    Excuse-moi d'être simpliste!

  6. Christian C dit :

    @ "pour fondamentale qu’elle soit, la question sociale n’est pas aussi consubstantielle à l’existence de l’humain que la question spirituelle"

    Faux! Puisque l'ontologie de l'homme n'est pas de se reconnaître au travers d'une hypothèse, l'existence de dieu, mais au travers de son existence
    qui somme toute se réalise bien sur cette terre ici et maintenant.

    La question spirituelle n'a de fondement que la croyance. Elle masque donc tous les problèmes irrésolus sur terre et entre autre chose l'aspect social légitimement revendiqué par tous et pour tous.
    Les religions ont toujours oeuvré avec le pouvoir lorsqu'elles n'étaient pas le pouvoir elles mêmes. Ligoter et asservir voilà leur crédo.
    Quant à l'appréciation définie de la vie terrestre et de l'exutoire paradisiaque;

    Ce serait de faire croire aux hommes qu'il est bien mieux de vivre dans le monde élaboré par une console Wii, que de vivre le présent de sa vie.

    D'autre part, et si et seulement si l'existence de dieu est avérée, quel besoin l'homme aurait-il d'un intercesseur, comme le serait un iman, un prêtre, un rabbin, un...?

    Ce principe même dénote de la fausseté religieuse, puisque l'homme n'a nul besoin d'une religion pour élever son esprit vers ce qui lui paraîtrait être la question spirituelle de l'existence.

    La religion et les grimoires religieux ne sont que des lois et des livres de lois établis pour gouverner les hommes. En eux rien n'apporte la preuve de l'existence d'un dieu, mais seul existent des finesses sémantiques qui argumentent bon gré, mal gré, l’accréditation d’une vérité qui s’y trouverait cachée.
    Par contre il apparaît une éminente certitude. En dépit de tous les arguments avancés par les uns comme des demandes pressantes exhortées par les autres, ils s'y trouvent les règles les plus contraignantes qui ont pu être édictées. Toutes celles qu’infligent et que s’infligent les hommes. Ce quelque ait pu en être le moment, le genre ou l’endroit, avec ou sans qu’il eût été fait état d’un dieu. De son rejet comme de son acceptation. Même si cela se construit au privilège d’une agrémentation qui procède d’une simple opinion. La croyance ou la non croyance d’une conception hypothétique qui déploie néanmoins ses schémas fondateurs à partir d’un aléatoire invérifiable et indémontrable.
    Les hommes d’église fondent leur existence sur des règles intemporelles qui découlent de préceptes édictés par le lugubre. Le lugubre de ceux qui les instaurèrent, les instaurent et les instaureront, à l’adresse ombrageuse de ceux qui les subirent, les subissent, et les subiront. Un panachage de principes coercitifs qui s’enfonce dans le noir profond et mortel de la nuit des temps, et corrobore cette antienne mégalomaniaque empreinte de sournoise volonté. Parce qu’à trop vouloir régenter le monde, à l’image de ce qu’ils s’en sont fait et qui le conditionne, les hommes d’église ont pris, en ce domaine comme dans bien d’autres d’ailleurs, la triste habitude...Ou plutôt non ! Ils ont acquis la certitude qu’ils étaient dieu ! Ils se sont appropriés une substantialité transcendantale et s’évertuent sous l’égide de son nom, à déterminer sans cesse tout ce qui nous entoure. Sans comprendre qu’ils détruisent tout ce qui nous détermine !

    Ils détruisent tout simplement le beau, le juste et le vrai. L’esprit même de cette si belle substantialité. La quintessence de la vie.

    Et à ce jeu Sarkozy s'y entend.

  7. azerty dit :

    Azerty

  8. Dans un post hier j'évoquais les malheurs de J Dray, les palinodies de M Bouthi ; le modérateur m'a mis en attente je me demande bien pourquoi Manifestement il travaille le Dimanche soir...puisque j'ai disparu du BLOG alors que des gens confondent précisément ce lieu de discussion avec un vomitorium et ont un accès des plus faciles .Quand vous voudrez bien m'expliquer monsieur le modérateur...

  9. Que disais-je hier à propos de Juju? Que ses amis se plaignaient de voir la direction du Parti ne pas le défendre Mais a t'on vu qui vous savez et dont notre Juju est très très proche prendre sa défense? Pas folle la guêpe! Quant à Malek qui ne sait plus trop oû il habite on sait oû il va tomber ! Mais l'entendre répéter qu'il n'a rien accepté puisqu'on ne lui a rien proposé mais qu'il veut mieux...que ce qu'on lui a proposé ,c'est comme on dit encore dans mes montagnes "à mourir de rire" A part ça le Ps is back...

  10. Merci,monsieur le modérateur. mais pourquoi ce qui ne passait pas hier passe aujourdh'ui? Les voies de la technique modérative me sont impénétrables.

  11. flo dit :

    @ Hervé :

    Mais à force d'en avoir peur, des mots, et de focaliser dessus et en voilant pudiquement le sens qu'on leur donne par souci d'etre plus correct, on évite surtout de regarder la réalité telle qu'elle est.

    Ca me rappelle les vieux debats sur le racisme ou non de Le Pen dans les 80's.

    C'est un qualificatif que je n'emploie pas souvent moi meme, mais qui retrouve à mon grand effroi sa place dans mon vocabulaire toujours plus chaque mois depuis 5 ans.

    Depuis les lois perben II, en tant que ministre puis l'escalade depuis la présidence pour la promotion de et la mise en ordre pratique d'une vision du monde très fortement repressive, reactionnaire (recul sur les acquis sociaux et les modèles de lien social, vision neo-colonialiste du monde, raciste et homophobe), féodalisée (justice, medias, administration, insitutions), civilisationelle, confessionnelle, inégalitaire (rapports sociaux au travail, education, justice, psychiatrie), et autoritaire (media, justice, administration, opposition), ce à quoi on ajoute un culte de la personnalité et du clan qui ne t'aura pas échappé.

    C'est pas juste du bling bling ultra liberal et analphabete....

    Alors d'accord, ce n'est pas du fascisme historique.
    Le fascisme italien par exemple n'avait pas comme flambeau le liberalisme économique débridé, et se foutait pas mal des races et des ethnies en comparaison d'autres y furent beaucoup plus attachés.

    C'est facile de dire que " facho" c'est exagéré.
    C'est quoi un facho, alors, pour toi ?

  12. flo dit :

    PS: J'ai commencé à écrre mon message avant que le troll ne vienne vomir son discours...Je n'en tenais pas compte.

  13. Hervé dit :

    @ Flo :
    Le totalitarisme.
    Certes notre gouvernement est trés sécuritaire, et tout ce que tu avances dans ton argumentation est vrai.
    Mais ce n'est pas un régime totalitaire. Sarko n'est pas un dictateur. Et le parlement a, encore, le droit de cité (cf la Loi sur le travail du Dimanche)...

  14. Carol DEBY, Liège dit :

    Flo 224

    Inutile de tenir compte des parasites; il suffit de sauter ces textes pas plus dérangeants que les publicités silencieuses du Net..

  15. Carol DEBY, Liège dit :

    Extrait d’une interview d’Emmanuel Todd (14 décembre 2008)

    « Nous assistons aujourd’hui, en France, à une course de vitesse entre la remontée d’une vraie gauche (ce qui se passe au Parti socialiste est très intéressant) et une tentation autoritaire à droite. Les signes sont clairs. Le paradoxe du Sarkozysme, c’est une grande agitation doublée d’un autoritarisme naturel. Il faut prendre très au sérieux les bavures policières, l’obsession du sécuritaire, la mise en tutelle de l’audiovisuel, y compris par l’intermédiaire du propriétaire de TF1. Lorsque l’État se met à servir directement les intérêts des grands groupes privés, cela rappelle de bien mauvais souvenirs. Et arrêtons de penser que le retour de l’État est lié à la gauche. L’État fort au service du capital, c’est le fascisme. »
    « Cela dit, restons raisonnables : la France a une vraie culture libérale qui la met à l’abri du fascisme. Le pire qu’elle ait produit, ce sont les divers régimes bonapartistes. La forme française classique de l’autoritarisme de droite est une dictature non fasciste. Mais après tout, Nicolas Sarkozy a été élu à cause de la peur et de l’insécurité, il pourrait, demain, être tenté de profiter d’une flambée de violence. »
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2430

  16. Carol DEBY, Liège dit :

    Très bon dessin sur l'opportunité d'ouvrir des commerces le dimanche

    http://www.sauvonsledimanche.fr/

  17. flo dit :

    @ Hervé
    D'accord. Merci pour ta réponse.
    J'accepte le mot "facho" pour designer une tendance très prononcée, non dissimulée et active au totalitarisme. De droite.

    Tu me rassures, c'est un désaccord sur la forme. C'est pas rien, je te l'accorde.

    A ne pas vouloir utilliser de raccourcis pour qualifier l'esprit d'une démarche, je crains qu'on ne se prive soi meme pernicieusement d'une analyse construite, faute de pouvoir la formuler du tout, si on ne maitrise le langage comme Emmanuel Todd (c'est mon cas ).

    Un risque au moins égal à celui produit par l'usage lèger ou perverti du language dont tu parlais et que je reconnais volontiers (et dont l'équipe au pouvoir est très coutumière)

    Condernant loi sur le travail du dimanche au parlement :
    La seance qui a été suspendue pretextant la "pagaille" créée par l'opposition pour suspendre une sceance dangereuse puisque l'UMP était elle meme confuse et divisée et l'opposition était majoritaire et mobilisée...

    Mais je veux bien admettre qu'il n'y a peut etre pas de quoi hurler sur ce déroulement, somme toute déjà vu.

    Je crois que la citation d'Emmanuel Todd fournie par Carol nous met bien d'accord.
    Merci @ Carol ! Cette interview est bien plus que je n'esperais pour synthetiser le probleme ^^.

    Bonne soirée à tous.

  18. Christian C dit :

    Avec tout le bordel que le troll a semé, je vous conseille de reprendre les posts qui ont été édictés.
    A l'adresse du troll.

    LE FASCISME C'EST D'EDICTE SA LOI DANS UN ETAT DE DROIT. TROLL TU ES UN FASCISTE.

  19. Wieland dit :

    Dans mon enthousiasme, j'ai rencontré et écrit à des amis militants sortis de leur parti politiques depuis longtemps, à des cercles d'étudiants, à des milieux syndicaux (syndiqués et syndicalistes), pour leur proposer de créer PG en Suisse.

    J'ai reçu des réactions très positives. Nous projetons de nous réunir au tout début de janvier pour une première discussion.

    Pour cela, j'ai interpellé la direction du PG sur le site même du PG. J'ai aussi interpellé le responsable du PG de l'ain dans l'expectative d'une coordination.
    (Il n'y a rien en Haute Savoie 74).
    Les règles de fonctionnement ne mentionne rien pour les pays étrangers.
    Y-a-t-il des non Français qui ont fait la même démarche ?

    Jusque là, c'est silence-radio de part et d'autre !
    Impossible de trouver un responsable pour lui poser la question suivante:
    Est-ce que PG peut exister ailleurs qu'en France ?
    En Suisse par exemple. C'est notre cas.

    Que la réponse soit positive ou négative, j'aimerais que PG m'adresse un signe quelconque.
    Dans le cas où ce serait positif, qu'un responsable prenne la peine de me contacter, j'ai laissé toutes mes coordonnés (adresse postale, E-mail personnel et n° de téléphone).
    Dans le cas fort probable de personnes qui voudraient adhérer, PG ne ferait il pas mieux d'ouvrir un compte bancaire avec BIC et IBAN pour le versement direct des cotisations individuelles.

    Les Suisses n'aiment pas le trafic de paiements par Pay-Pal qui n'es absolument pas fiable. Il y a eu déjà de nombreuses arnaques par le piratage du site et par la pratique du fishing.

    J'espère que quelqu'un me lit et aura l'idée de le signaler aux responsables parisiens.

    J'attends un signe de vie de leur part.
    Sans aucune nouvelle de leur part, nous serions en droit de penser qu'il n'y a que mépris pour nous qui ne sommes pas Français.
    Dans ce cas, j'entreprendrais de tout annuler.

  20. Christian C dit :

    @Hervé
    J'apprécie ta modération.
    Mais dis moi c'est quoi un pouvoir totalitaire? As-tu l'impression que la France d'aujourd'hui vit une réelle démocratie? Admettons. Sarkozy a été élu par le peuple. Admettons qu'un opposant s'insurge et le renverse en décrétant qu'il lui faut de nouvelles orientations accréditées par une haute assemblée qui godillot le suit à l'ombre de ses pieds. Qu'en serait-il du suffrage universel?
    J'ai voté NON en 2005 comme la majorité de français. C'est là UN VOULOIR DEMOCRATIQUE qui a été bafoué. Si on renverse ce NON, pourquoi ne pas renverser Sarkozy?

    LE FASCISME C'EST D'EDICTER SA LOI DANS UN ETAT DE DROIT.

    Je te rappelle qu'HITLER a été élu démocratiquement.

  21. rosay dit :

    @ hervé ; La citation " L'état fort au service du capital, c'est le fascisme "
    L'état obligeant les médiats à valoriser les initiatives de tous ordres uniquement au profit de la classe dirigeante, c'est du fascisme.
    L'état qui appauvrit sans discernement la classe ouvrière ou la classe de production, voir même la classe moyenne c'est du fascisme , surtout lorsque l'essentiel des bénéfices financiers sont pour une minorité comblée.
    par une équipe gouvernementale sans vergogne pour tous le reste de la population.
    Faire et organiser des guerres,ou soutenir des actions militaires sans porter de réelle de protection Nationale c'est du fascisme, ou du soutien colonialiste, ou se trouve la différence ?
    Créer et organiser la pauvreté c'est du fascisme.
    et c'est justement sur les conneries du patronat fasciste des années 39/45 que les dirigeants ont soutenu et perdu la bataille contre le peuple
    au profit des ordres nazis, qui eu la concéquence direct de permètre la
    réalisation du Conseil Nationale de La Résistance, qui après guerre à mis en place des acquis sociaux dont rèvent encore tous les peuples soumis aux quatres volontés du capitalisme fasciste mondialisé.
    Dailleurs à mon humble avis le socle sociale du P.G. devrait prendre pour socle sociale les acquis sociaux du C.N.R.
    Je ne suis pas un prof d'histoire mais pousse la réflexion et tes connaissances dans ces directions et tu comprendras pourquoi je les traites de fascistes pourrit, et non que faire des plus démuni et des plus pauvres qu'ils massacrent sans cesse.
    Je vote pour " Le Front de Gauche " contre la droite. ou toutes les droites.Rosay. à +

  22. seb dit :

    Pourquoi mon message a t il été effacé ? Qu'ai je fait de mal ?

    Merci de bien vouloir me répondre (vous avez mon adresse mail)

  23. Seb,j'ai très souvent le même problème alors que je tiens des propos très mesurés ;et le même post passe deux jours après, et le modérateut c'est le sphinx..

  24. Ca s'arrange pas pour JUJU.Que pourrait-on faire pour lui?!

  25. nesta dit :

    Comment Mélenchon l'unitaire peut-il sérieusement parler du congrès de La Défense en évitant de parler de la purge réalisée par la direction du PCF juste avant ? Ah, oui, c'est vrai, il faut pas froisser le PC avant les Européennes... quitte à passer sur les méthodes de la direction...

  26. Christian C dit :

    @nesta

    Comment Sarkozy l’unitaire peut-il sérieusement parler du congrès de la porte de Versailles en évitant de parler de la purge réalisée par la direction de l'UMP juste avant ? Ah, oui, c’est vrai, il faut pas froisser son image avant les Présidentielles… quitte à passer sur les méthodes de la direction…

    Ce qui est bien avec ce genre de phrase, c'est qu'on peut la décliner à l'infini des possibilités politiques.

  27. Nipontchik dit :

    Début d'incendie dans 1 mosquée de Lyon suite visiblement à 1 acte raciste (y a bien qqes fachos de l'extr droite traditionnelle par là, non?), dégats minimes mais maxi offensive communautariste!

    Sur France intox hier j'entendais le recteur de la mosquée de Lyon s'en prendre à "l'ensemble de la classe politique"...Diantre! Ces dernières années j'ai plutôt vu le gros de la classe politique aller cirer les pompes de tous les communautarismes possibles et imaginables (pas que religieux d'ailleurs).

    Pas inutile de rappeler les faits et gestes passés dudit recteur et son attachement aux libertés démocratiques, la preuve:

    "La religion, il s’en fout.

    Thursday 9 October 2008 | Religion | Email | Print
    “Avec lui, il n’y a pas de vague, la religion, il s’en fout. D’ailleurs, il n’y connaît rien. En revanche, la mosquée est calme. Et, dans le contexte actuel, ça rassure tout le monde“. Pour avoir ainsi décrit Kamel Kabtane, le recteur de la grande mosquée de Lyon, le journaliste de Lyon Mag, Nadji Chalabi, avait été condamné pour diffamation. Il a finalement gagné, pour violation de la liberté de la presse, auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Il faut dire que l’imam est actuellement mis en examen pour abus de confiance et escroquerie

    Faits et Documents N°262 " (tiré de novopresse)

  28. racisme dit :

    Tiens Nipontchik trouve qu'attaquer une mosquée serait un acte raciste. Ben ça alors, l'islamophobie n'existe pas mais le racisme oui! Tu fais des progrès Nipontchik!

  29. NL dit :

    Nipontchik
    Alors tu y vois du racisme. Encore un petit effort et tu pourras utiliser bientôt le mot islamophobie

  30. Nipontchik dit :

    On est tous d’accord, non ?
    Sur le fait de se rassembler autour d’un Front commun contre :(flo 170)

    Bcp de monde sera d'accord pour bcp de choses contre lesquelles lutter ds l'immédiat, par ex en se mettant en grève le 29/01/09 mais la perspective politique c'est autre chose.

    L'importance de la République (dans la situation de décomposition-communautarisation-confessionalisation de la société depuis 30 ans, pas abstraitement-M.Thiers et les communards c'est bien joli mais c'était en 1871!), l'indépendance énergétique passant par le développement du nucléaire, ce ne sont pas des questions secondaires.

    L'essentiel étant évidemment quelles solutions (immédiates et à moyen terme) apporter à la mégacrise actuelle, ce qui exige à l'évidence à mon avis des solutions bien + audacieuses que le programme commun de 1972.

    Je laisserai M.Mélenchon répondre (s'il en a envie) à S.Johsua, mais à mon avis, le fait qu'il ait été ministre de Jospin (ce qui n'est pas le meilleur de son parcours politique mais passons) devrait conduire à ce qu'il ne suive pas ce dernier sur le terrain de l'Utopie de je ne sais quels inexistants soviets ou d'improbable "fédération de communes libres". On verra bien la réponse qui sera apportée par le PG. Pour le PCF en tout cas c'est règlé dans les faits depuis 1934-36, en France la prise du pouvoir peut largement se faire, sans effrayer les classes moyennes, par 1 alliance de partis ouvriers et républicains (ce qui n'excuse pas du tout les errements du PCF depuis 1982-83 et pire encore sa participation à 1 gvt qui a mis en oeuvre le traité d'Amsterdam et des privatisations).
    Et puis si le NPA obtenait 10 % des voix, qqes députés, il refuserait de soutenir si la question était posée 1 gvt Aubry ou Royal dont il aurait obtenu qu'il revienne sur les réformes sarkosiennes (sans bien sur qu'il n'applique le programme du NPA)?
    Les maladies infantiles ça suffit comme ça...

  31. NL dit :

    En l'occurence Sarko lui même trouve que c'est raciste. Ca nous fait une belle jambe étant donné que c'est lui qui structurellement nourrit le racisme, avec son ministère de l'identité nationale, sa chasse aux immigrés pour les expulser comme des chiens, la crise économique qu'il nourrit avec ses politiques de relance bidon qui fait la part belle aux riches. Mais il est fort dans le maniement des mots, Sarko et pour endormir la conscience des gens. Jusqu'à quand? Un jour sa propagande quotidienne n'aura plus aucune prise et à mon avis, c'est pour dans pas très longtemps, quand les gens vont se rendre compte du gouffre qu'il y a entre ce qu'il y a dans leur porte monnaie et ses discours pseudo keynésiens

  32. NL dit :

    Nipontchik
    Reviens sur terre. Non peu de personnes sont d'accord que l'indépendance énergétique de la France passe par le nucléaire. Dans quel monde tu vis? As tu oublié Tchernobyl? Il n'y a pas assez de problèmes écologiques sur terre comme cela?
    Il n'y a pas que les questions économiques qui priment et la concurrence et la grandeur économique de la France. Non seulement le nucléaire est dangereux pour les français mais aussi pour l'avenir de la terre. On doit un peu se décentrer de la vision nationale et de comment on résoud le déclin économique de la Nation pour penser dans le cadre du développement de l'humanité. Les temps ont changé Nipontchik. Développer le nucléaire est une très mauvaise solution en soi, ne s'occuper que de la France, que de son développement économique en soi, indépendemment des autres pays est complètement ringard à l'heure de la mondialisation. Je veux dire que le sort des autres habitants de la planète nous intéresse. Ce ne peut pas être: La France avant tout et développons le nucléaire français pour cela!

  33. Carol DEBY, Liège dit :

    Un des buts communs qui devrait unir cette multitude de groupes et groupuscules de gauche pourrait être la sortie de l'OTAN, qui entraîne l'Europe occidentale dans une aventure de plus en plus hasardeuse, en suivant une armée aussi violente que celle des "conquistadors" espagnols, apportant la ruine au nom de la liberté.
    Voici un extrait d'une dépêche AFP datée d'hier :
    "Au delà du nombre de troupes, un constat fait l'unanimité chez les responsables afghans interrogés par l'AFP: la situation ne pourra s'améliorer que si les Etats-Unis atténuent la brutalité de leur stratégie militaire, jugée contre-productive et sans issue, et privilégient le dialogue politique."
    "S'ils continuent à bombarder et arrêter des innocents, à s'introduire de force dans les maisons, le peuple finira par se soulever, quel que soit le nombre de troupes, et ils échoueront comme les Soviétiques" dans les années 1980, prévient Mosa Khan Nasrat, un député de la province de Farah (ouest)."

    La grève des routiers de la passe de Khyber continuait hier (Der Spiegel),
    bloquant une des principales voies de ravitaillement de l'OTAN.

  34. 4 Août dit :

    "Lorsque Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale, annonce la mise en place des heures de soutien, suite à la suppression du samedi matin, c’est pour « ceux qui en ont le plus besoin, ces 15 % d’élèves qui sont en grande difficulté… ». On connaît la suite : la suppression programmée de 3000 postes de RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté)…

    Sans parler des autres réformes en cours ou à venir... Mais tout ne se joue pas ici… Selon Eddy KHALDI, auteur avec Muriel FITOUSSI, d’un ouvrage « Main basse sur l’école publique », la lente casse de l’école est programmée depuis un certain temps…

    Ils se sont penchés sur la généalogie des idées qui marquent ce gouvernement, en matière d'éducation nationale. Celles-ci vont puiser dans un vivier idéologiquement marqué, qui emprunte aussi bien au Club de l'Horloge (extrême-droite) qu'à l'Opus Dei.

    Pour en arriver à la conclusion suivante : une marchandisation rampante devenue aujourd’hui franchement galopante…

    OUI, Darcos veut et peut démanteler l'école publique…

    Un film de 22 minutes qui fait le point sur les récentes mobilisations d’octobre, à la lumière des révélations d’Eddy KHALDI...

    Un film fait par des parents d’élèves pour les parents d’élèves et les enseignants…"

    "Faisabilité politique de l'ajustement":
    http://www.dailymotion.com/video/k2VhihxCW1rQybPuJ4

  35. Nipontchik dit :

    quelques individus bien ou mal intentionnés (je ne sais pas et je ne préjuge pas de la bonté de l'espèce humaine contrairement à certaines visions du monde trop répandues depuis qqes millénaires) ont prétendu ici que j'étais chevènementiste

    que je sache l'accès aux blogs est relativement libre et n'est pas composé que de cire-pompe; qu'ils/elles aillent 1 peu lire le "corps du délit" c à d le contenu des posts critiqués

    il n'y a aucune confirmation (ni officielle, ni confidences en avant première) mais il ne semble pas impossible que le MRC aille négocier des postes sur les listes PS aux européennes (ce qui obligerait vu le rapport de forces JPC à manger son chapeau et M.Aubry à prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages)
    mais nous n'en sommes pas là et tout en n'étant pas chevènementiste ou quoi que ce soit estampillé on peut encore espérer 1 sursaut républicain appelé par l'urgence de la situation (mais en restant réaliste qd on connaît, comme dirait l'autre, la réalité des appareils politiques sclérosés)

    @JM, les appareils politiques sclérosés d'accord mais les fédérations et autres comités aggloméreurs d'éléments décomposés c'est 10 fois pire (d'où l'intérêt du PG comparé à d'autres machins oeuvrant dans 1 champ proche)
    quel dommage que tu ne sois pas de gauche, tu te plairais dans des Cuals ou autres fédération de la gauche alternative, club d'individualités qui n'empêchent pas bien au contraire l'éclosion de microbonapartes! Et la bise à tata Yvonne.

  36. Déficit :100 milliards d'euros, 5 % du PIB dit :

    Les déficits publics pourraient atteindre 100 milliards d'euros en 2009.

    Selon l'édition de lundi 22 décembre du quotidien économique La Tribune, « Les comptes de la France vont s'enfoncer dans le rouge l'année prochaine et atteindre un niveau sans précédent en euros courants ». Au déficit de l'Etat qui devrait atteindre près de 80 milliards d'euros en 2009 en raison des mesures de relance et de la crise économique, va s'ajouter l'envolée du déficit de la Sécurité Sociale.

    Selon la dernière note financière de l'Acoss (la banque de la Sécurité Sociale), que La Tribune s'est procurée, les recettes de la Sécurité Sociale vont fondre sous l'effet du ralentissement très fort de la progression de la masse salariale. Avec une masse salariale qui stagne, le manque à gagner dépasserait 5 milliards d'euros pour la Sécurité sociale.

    Par ailleurs, les prélèvements sur les revenus du capital vont être mauvais avec l'effondrement des marchés boursiers. Au total, le déficit de la Sécurité Sociale pourrait donc dépasser la barre des 15 milliards d'euros.

    Dans ce contexte, le solde général (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) pourrait dépasser le niveau de - 3,9 % du PIB annoncé par le gouvernement dans ses dernières prévisions.

    Le rapporteur du budget au Sénat, Philippe Marini, avertissait dès la semaine dernière que « Le déficit public pourrait même approcher les 5 % de PIB en 2009 et en 2010 », souligne La Tribune.

    Et les comptes des collectivités locales pourraient, eux aussi, se dégrader.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/12/22/les-deficits-publics-pourraient-atteindre-100-milliards-d-euros-en-2009_1133915_3234.html

  37. Déficit : 100 milliards d'euros, 5 % du PIB dit :

    Les déficits publics pourraient atteindre 100 milliards d'euros en 2009, soit 5 % du PIB.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/12/22/les-deficits-publics-pourraient-atteindre-100-milliards-d-euros-en-2009_1133915_3234.html

  38. 4 Août dit :

    Encore une vidéo. Bien lire les citations à la fin:

    http://fr.youtube.com/watch?v=g4-ynOc78c8

  39. Christian C dit :

    Le sort des français, vu par Sarkozy?

    http://www.youtube.com/watch?v=YI7cs2o6AtQ&feature=related

  40. 4 Août dit :

    @ Déficit

    Tu as oublié les 50 milliards d'intérêts qu'on va filer aux gentils banquiers et autres rentiers qu'on vient de renflouer... puisqu'on ne peut plus battre la monnaie nous-même, BCE oblige !

    Pfouuu... Vivement juin...

  41. Carol DEBY, Liège dit :

    L’esprit tellement raffiné de JF REVEL.

    Il faisait rire ses partisans et le directeur du Point, naguère.
    Ses compétences universelles lui permettaient de prévoir l’avenir politico-mondio-socio-américano-économico-littéraire.
    Il est mort avant que la crise n’éclate au grand jour et que le rire ne change de camp.

    Admirateur de la mondialisation, de ses splendeurs et de ses pompes... funèbres :
    « Les primates vociférateurs et casseurs de l’antimondialisation, en déshérence de maoïsme, s’en prennent en réalité à l’Amérique, synonyme de capitalisme. » (Le Point, 13 septembre 2001)
    « A quoi mènent les vociférations d’un José Bové et de ses affidés contre la mondialisation, qui profite d’ailleurs aux pays émergents. » (Le Point, 30 mars 06).

    Justificateur de la guerre d’Irak :
    « Comme on n’avait pas la preuve que Saddam Hussein s’était débarrassé de ces armes, la prudence élémentaire, alors qu’il refusait de jouer le jeu, était donc d’intervenir : c’est l’application du principe de précaution. » (Le Figaro, 8 septembre 2003).

    Revel préconisait les fonds de pension :
    « En outre, comment peut-on défendre bec et ongles le système des retraites par répartition, repousser, donc, tout système par capitalisation en tant que monstruosité néolibérale, et torpiller en même temps les réformes, sans lesquelles le système par répartition se précipiterait vers une prompte et inéluctable banqueroute ? » (Le Point, 19 juin 2003).

    Chevalier blanc, il rompait une lance pour défendre un autre chevalier :
    « Pendant que, du tréfonds de notre ignorance de l’Histoire, nous assimilions Silvio Berlusconi à Benito Mussolini et refusions de l’accueillir au Salon du livre, notre gauche trotsko-totalitaire préparait le naufrage de la gauche démocratique. »
    (Le Point, 25 avril 02).

    Il avait une perception fulgurante de la justice sociale :
    « Il ne faut pas comparer l’employé de la SNCF qui gagne 7.000 francs par mois à un PDG d’une grande entreprise qui gagne 800.000 francs par mois. Ce qu’il faut comparer, c’est le travailleur de la SNCF qui gagne 7.000 francs au travailleur du privé qui gagne 7.000 francs.(Le Figaro, 15 février 1996).

    Est-il besoin de commentaires ? On peut évidemment citer…Revel lui-même :
    « La bonne foi ne peut rien contre la mauvaise » (L’Obsession antiaméricaine, 2002,p.94)

    C’est Serge Halimi qui a le mieux résumé le personnage dans
    « L’obsession philo-américaine », dont voici un extrait :
    « Jean-François Revel, avec l’assurance que procure la certitude de compter au nombre des essayistes français qui se sont le plus trompés sur tout (Alain Minc est son seul vrai rival en la matière), s’acharne lui aussi, au risque de radoter. En 1981, il entrevoyait que l’élection de François Mitterrand transformerait la France en démocratie populaire. Il fut tout aussi certain que M. Mikhaïl Gorbatchev escomptait avec sa « perestroïka » endormir l’Occident pour mieux le détruire. »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/11/HALIMI/17039

  42. Hervé dit :

    @Nipontchik 232 :
    Sur l'indépendance énergétique passant sur le nucléaire... euh, pour info nous n'avons plus d'uranium en France depuis belle lurette. Nous dépendons donc toujours des pays "producteurs" :
    http://www.dani2989.com/matiere1/uraniumprix.htm
    On est loin de l'indépendance.
    Je ne suis pas un spécialiste mais à part l'éolien, le solaire, le maréemotrice et le géothermique, pour le reste on est tributaire des pays producteurs.

  43. 23creuse 23 dit :

    FLO continuer.
    Cette nuit,j'ai rêvé Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidence de la République...! (oui,je sais,c'est grave)........alors qu'en majorité (au moins dans ce Front en esquisse de construction) :
    _ Nous sommes pour une vraie République de délégation-représentativité...et non pour une dérive galopante d'Empireur à talonnettes
    _ Une République de renationalisations,à minima,de tous les services publics basiques (santé,éducation intégralement laîque,transports,énergie,communication et Jean...passe)

    _Une inversion des principes écclésiastiques de subsidiarité de l'Union européenne Maastri chienne

    Président MélEnchon,promets que ta "Rupture avec le capitalisme" ref1981 sera de t'auto-dissoudre pour une vraie assemblée du peuple,pour ses propres besoins pour que s'organise une réelle démocratie.
    Mini conte de noelle

  44. Nipontchik dit :

    A propos du concurrent électoral J.Bové, le débat idéologique promet d'être intense à l'occasion des européennes...:

    "José Bové figure emblématique de l?antilibéralisme est maintenant associé à Daniel Cohn Bendit figure emblématique du libéralisme et de l?anticommunisme. Pendant de nombreuses années, les dirigeants du mouvement de lutte ont fait de l?aventurier J Bové une icône dont l?idéologie devait servir de référence à tous ceux qui aspiraient à un mode meilleur.
    En document attaché.
    - Le discours de J Bové intitulé « En finir avec l?idéologie du progrès » prononcé lors du colloque « Défaire le développement refaire le monde » Paris 2002. Actes du colloque publiés aux éditions Parangon
    - Deux textes de Gil Riviere-Wekstein avec la permission de l?auteur parus sur le site agriculture-environnement concernant l?idéologie et la conception de l?agriculture de Bové et assimilés.
    Enfin en lien sur le même site un article particulièrement documenté sur les relations entre les multinationales environnementalistes et les forces dominantes.
    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article471
    Gilles Mercier"

  45. Nipontchik dit :

    vous pouvez dormir tranquille, MAM surveille (et si le Bling bling en chef glisse sur 1 peau de banane à Copacabana...):

    "MAM en charge en l'absence de Sarkozy
    AFP
    22/12/2008 | Mise à jour : 17:59 | Ajouter à ma sélection.
    François Fillon a déclaré au Caire que durant son déplacement et celui de Nicolas Sarkozy au Brésil, jusqu'à la fin du mois, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie serait à Paris et qu'elle y resterait "toutes les vacances", pour faire face à toute éventualité.

    "Ce n'est pas la première fois" que cela arrive, a déclaré le Premier ministre, interrogé par l'AFP à propos de son absence de Paris et de celle du président de la République, pour neuf jours. "C'est arrivé assez souvent. L'important, c'est de pouvoir rentrer dans les délais les plus rapides. On est ici à quatre heures de Paris, j'espère simplement qu'il ne se produira rien qui m'oblige à rentrer plus tôt, mais s'il le fallait je serais à Paris dans un délai de quatre heures", a-t-il déclaré."

  46. rosay dit :

    " Pour RIRE "
    J'ai lu dans un site pour les " listes des verts" suite aux listes bouclées pour les européennes, et alors un commentateur écrivait : Que fait donc José Bové dans cette galère ?
    Réponse : il rame pour payer son bateau !
    Je vote pour " le Front de Gauche " contre la droite.
    Rosay. à +

  47. Autant pour moi.. Ségo a bien soutenu Juju; elle lui a envoyé un texto !Ferait-elle désormais dans la discrétion?!


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