16déc 08

Bon! Monsieur Darcos a cédé. Il reporte son plan de réforme du lycée. Excellent. C'est le premier recul du gouvernement Sarkozy. Donc c'est un événement. Cependant les jeunes, les parents et les enseignants veulent lui donner le coup de grace. Politique, il s'entend. Ils ne sont pas tranquilles tant qu'il est là. Pourquoi pas? Personne n'a le droit de chercher à les en dissuader. C'est eux qui ont su quoi faire jusque là. Notre devoir est seulement de les aider. D'une façon ou d'une autre je crois que nous pouvons aussi, tous, dire merci aux jeunes grecs. La peur qu'inspire leur mouvement a trouvé son écho dans le bureau de Sarkozy à l'heure où il a décidé de reculer…Quelqu'un doit aller dire à ces jeunes grecs qu'ils ont gagné à Paris!  Merci les grecs! Pourtant nous n'étions pas si nombreux que ça dans la rue l'autre soir devant l'ambassade de Grèce. Il est vrai qu'il faisait un froid sibérien. Communistes, NPA, PG, anarchistes, SUD, Unef (en nombre), Attac… Chacun avait mis son point d'honneur à avoir sa délégation, même limitée. Personne ne s'est demandé pourquoi les socialistes n'étaient pas là. Dans cette note je parle des grecs. Mais avant je dis encore un mot sur ce blog. Et ensuite j'évoque les conclusions du congrès communiste.

QUI JE SUIS

Ce n'est pas grave mais c'est quand même une difficulté. Je suis à la fois l'auteur des notes politiques de ce blog, rédigées selon l'inspiration du moment et, de fait, le porte parole identifiant d'un nouveau parti politique, le Parti de Gauche (PG). Il est essentiel de parvenir à faire comprendre que la parole d'une personne n'est pas celle du Parti. Ce serait réducteur pour le Parti. On comprend pourquoi. Mais aussi pour la personne. Ce point est moins clair? Précisons alors: une personne est à la fois moins qu'un collectif, comme le bon sens le signale, mais aussi davantage que lui puisque le collectif n'existerait pas sans l'autonomie des personnes qui le constituent. Cette autonomie est donc un bien précieux pour le collectif aussi. Je mesure la difficulté de ces distinguo, quand la facilité c'est déjà de nommer le Parti de gauche en disant «le parti de Mélenchon». Je l'entends trop souvent. Et d'ailleurs je mesure bien que ce n'est pas totalement innocent. Réduire le Parti à ma personne c'est déjà se débarrasser des autres personnes qui constituent le parti tout autant que moi. c'est du coup mettre de côté l'ambition globale de ce Parti, à commencer par celle que signale son nom, la volonté d'être un parti «creuset». C'est pourquoi je demande à mes amis ne ne pas céder eux-mêmes à la facilité de nommer au premier abord le parti autrement que par son nom. Et la même chose à nos partenaires. Qu'il faille souvent mieux situer ensuite, bon, je l'admets. Je ne suis pas raide de la nuque au point de ne pas le comprendre. Le Parti de gauche est neuf. Son existence n'est pas encore connue de tous. Je le sais. Ca complique la tache parfois. La mienne en particulier devant cet écran. Pourtant ça ne m'empêchera pas de donner quand même ici des avis politiques. Et je m'en remets aux lecteurs du soin de ne pas confondre ce que je dis avec l'expression du Parti de gauche.

La thèse de l'effondrement.

Je n'ai pas l'intention de répéter ici de manière nécéssairement suffisante les analyses détaillées qui peuvent se lire de tous côtés. Je me contente banalement d'un résumé: un pays torturé à mort par le néo libéralisme se prend de plein fouet la première vague de la crise. C'es trop. La chaîne rompt par son maillon le plus faible. Ici c'est la jeunesse. La jeunesse est le maillon faible dans beaucoup de pays et c'est une banalité de dire pourquoi il en a été ainsi à toutes les époques. Cependant il n'est pas indifférent d'y regarder de plus près. La jeunesse étudiante, c'est celle qui est la plus représentative de la «classe moyenne» qui a fait les beaux jours du modèle néo libéral et de l'ancienne sociale Démocratie. Le déclassement social des diplômés est donc un phénomène qui a une grande portée symbolique et culturelle dans les représentations collectives de cette catégorie sociale. Quand je vois le système grec craquer à cet endroit du champ social j'y vois la confirmation de la thèse que j'ai déduite de l'observation des révolutions démocratiques de l'Amérique Latine. Dans tous ces pays le choc décisif est venu du moment où la classe moyenne locale a «laché le système». Son décrochage a provoqué immédiatement une confrontation violente dont le système politique en place ne s'est pas relevé. Soit qu'il se soit écroulé séance tenante, soit qu'il ait été volatilisé aux élections suivantes. Il est important de rappeler que Moralès ou Chavez ont été élus tous deux, dès le premier tour avec des scores sans précédent. Il est important de rappeler qu'il s'agissait bien d'éléctions générales et non d'un putsch à la suite des évènements violents déclenchés par les pouvoirs en place. J'ai noté et rabaché ici que toutes ces révolutions démocratiques ont eu pour slogan commun : «qu'ils s'en aillent tous», avec des variantes d'un pays à l'autre, antienne qui était opposée à la totalité de la superstructure représentative des pays concernés, syndicats inclus. Bien sûr cela doit être modulé cependant par la nature de ces syndicats dans le contexte local. N'empêche. La conséquence est que partout, à la suite de l'écroulement du système politique et de la victoire éléctorale, les nouveaux pouvoirs ont dû bricoler, chemin faisant, la construction d'un nouveau Parti de Gauche. Car partout le constat a été que sans Parti pour articuler l'action au pouvoir et le mouvement de la société il est impossible de conduire en profondeur une révolution démocratique qui s'appuie à intervalle régulier sur le suffrage universel. Une remarque essentielle à ce propos. Partout ces nouveaux partis se sont édifiés comme des fronts regroupant toutes les formations et les groupes qui dans la période précédente s'étaient opposés à la droite et à la social démocratie. Le plus souvent aucun d'entre eux n'avait prévu ou préparé quoique ce soit pour être une relève politique et n'imaginait même pas qu'il puisse l'être un jour tant ils étaient occupés aussi à se combattre mutuellement. Dès lors, privé du nombre suffisant de cadres et sans expérience, la tache de construction d'un nouveau parti fédérateur a été d'autant plus ardue que partout c'était déjà le «parti au pouvoir», avec tout le clientélisme que cela suscite. Cette difficulté n'est réglée nul part encore aujourd'hui et elle pèse sur le processus dans tous les pays. C'est elle qui condamne Chavez et Morales, mais aussi tous les autres dirigeants à une hyper présence médiatique personnelle qui permet d'atteindre directement la masse de la population, faute de relais suffisant. Mais cette méthode aggrave souvent le problème initial. Le courtcircuitage des structures intermédiaires faibles ou inefficaces les bloque dans leur développement. Il crée le sentiment que le parti n'existe que par le président et pour lui au point que cela finit par être en partie vrai. Ma conclusion de tout cela consiste à répondre concrétement à chacun des points soulevés par ces observations. Le parti, le Front, la double rupture avec la droite et la social démocratie libéralisée, tout cela est dans le mode d'emploi de la création du Parti de gauche en France et la constitution d'un premier front d'action politique pour les éléctions européennes n'est donc pas un simple épisode électoral. Car, bien sûr le scénario grec va se reproduire partout en Europe. Pour les mêmes raisons qui ont déclenché les évènements grecs. Faute de débouché politique, «l'ordre sera rétabli» en Grèce. Probablement. Puis la pente de la droite sera de faire du maintien de l'ordre, du renforcement de l'ordre la revendication qu'elle voudra incarner. Les sociaux démocrates vont courir derrière. Souvenons nous de l'Etat d'urgence en France et de sa prolongation avec l'aval de toutes les belles personnes… Face à de telles situations, on sait que la société a sa propre capacité de résistance. On l'a vue quand des centaines de gens sont descendus dans les rues pour calmer les émeutes en banlieues françaises. Mais cela ne suffira pas. Dans le dédale des campagnes de presse et le défilé des enfumeurs sur tous les médias, il faut qu'il y ait en permanence des «éclaireurs» sur le terrain, vecteur d'action consciente, porteur d'explications et d'informations qui aident à réfléchir et à tirer les évènements de notre côté. C'est la formule du parti de Gauche: «une société mobilisée, des citoyens motivés».

DES MIETTES AUX MORCEAUX

Le thème de «l'émiettement» de l'autre gauche est en train de devenir la tarte à la crême de la fin de trimestre médiatique à propos de la gauche. On peut comprendre que le feuilleton des luttes du PS ne fasse plus recette. La thèse du congrès de glaciation finale au PC ayant fait long feu, la nouveauté, au sens sanguinolant que ce mot prend dans l'univers médiatique devient rare. La présentation d'une gauche en miettes aux alentours de l'astre mort de la Rue de Solférino est donc très «tendance». Sans excessive paranoïa, remarquons que la thèse sert admirablement bien l'idée qu'aucune alternative à Sarkozy n'est possible. Dans l'ambiance actuelle elle donne aussi un rôle apétissant aux feux follets de la politique, ces personnalités auto proclamées représentatives, absolument et volontairement seules, qui sont finalement totalement dévastatrices dans l'autre gauche dès qu'il s'agit de stabiliser un processus ou de construire une démarche dans la durée. Pour ces personnes, le processus n'est jamais le bon, la démarche n'est jamais celle qui devrait se développer. Peut-être que si on leur confiait le baton de commandement ce serait mieux. Tellement mieux. Mais peut-être pas. Il y a des esprits faits de ce bois: rien n'est jamais bien. Ceux là donc alimenteront sans fin la chronique de l'échec permanent voulu et annoncé par les chiens de garde du système. Il n'en reste pas moins que la thèse de l'émiettement ne résiste pas à l'observation un tant soit peu rigoureuse. Je vois le contraire. Le NPA est à la fois la suite de la Ligue Communiste. En cela il n'ajoute rien à l'émiettement. Mais il est aussi davantage en ceci qu'il donne un cadre commun à des dizaines de personnes et petits groupes qui étaient éparpillés jusque là. La «Fédération» en gestation va réussir à regrouper à la fois un parti, «les Alternatifs» et d'autres groupes qui sans cela seraient aussi inclassables que destructurant du fait même de leur caractéristiques. Qu'on en juge. Les "communistes unitaires" qui souhaitent y participer seront à la fois membres du PC pour certains et exérieurs à lui pour d'autres. Même situation pour les écolos de gauche qui choisissent d'en être. Le regroupement de cette nébuleuse dans une même structure, si étrange qu'elle paraisse en effet d'abord, est cependant une simplification qui facilite le travail commun de l'autre gauche. Peut-être cette Fédération voudra-t-elle participer au Front de gauche aux européennes? Ce serait parfait. Bien sûr la difficulté ce serait alors le statut de ses membres qui auront une double appartenance avec des partis aussi divers que le Parti Communiste, déjà engagé dans le Front de Gauche et les Verts, engagés avec Cohn Bendit et Waechter. C'est pourquoi dans ce domaine comme dans tous les autres j'en reste à ce qui est réel et concret. Au cas particulier, le réel électoral et politique de cette future fédération, c'est le parti des Alternatifs. C'est lui qui a fourni l'encadrement de la campagne de José Bové en 2007. Son réseau d'élus, même modeste est une réalité active. Ses membres assument les décisions collectives du Parti. Pour moi ce sont des critères décisifs pour l'action commune. Sinon comment faire? A qui parler? Qui engage qui? Comment décider une action? Comment faire des listes et proposer des candidats? Donc le tableau global n'est pas celui qui nous est vendu médiatiquement. Après cela où est l'émiettement ? Le club de Robert Hue et Jean-Claude Gayssot? Précisément c'est un club. Pas un parti. François Hollande aussi crée un club en Janvier. Aucun n'entre, à cette étape, dans le champ politique autonome qui inclut la participation aux élections européennes. Dès lors dans ce paysage, la naissance du Front de Gauche pour ces élections est le premier pas décisif qu'il fallait franchir. J'affirme qu'il modifie le champ politique de la gauche.

LE FRONT DE GAUCHE

Le vote du Congrès communiste à propos du Front de Gauche aux élections européennes a été décisif. On me dit que les communistes avaient déjà pris leur décision à ce sujet à l'occasion de leur Conseil national le 24 octobre dernier. Je le sais mieux que personne. Cette décision est passée inaperçue des commentateurs qui ne s'interressent qu'à ce que la télé résume pour eux (alors un CN du PC à la télé, n'en parlons pas!). Mais nous, les PRS de l'époque et les amis de Dolez, nous étions tous très émus. Nous avions enfin la réponse à l'interpellation que mon livre «En quête de gauche», notamment, avait lancée et que le texte de la Convention de PRS «La gauche d'après» avait résumé. Nous savions donc que si le congrès socialiste s'achevait dans la déroute que nous sentions déjà monter, une alternative était désormais possible. Cela ne préjugeait pas du résultat du Congrès socialiste. Mais ca lui donnait une autre place, plus relative. Mais justement! Parce que nous prenons les textes au sérieux et tout autant ceux qui les adoptent, nous savions qu'on ne pouvait pas préjuger non plus de ce que serait la conclusion du Congrès communiste sur ce point. Le débat des communistes se déploie à travers un espace qui va de la reconduite du cours traditionnel de l'alliance habituelle à gauche avec le PS et ses satellites radicaux et Verts à une affirmation identitaire radicale. Entre ses deux poles il y a des espaces absolument communs et des points d'opposition totale. En formulant sa stratégie des «Fronts» l'équipe de Marie Georges Buffet a mis en place une boite à outil accessible à chacune des composantes du débat communiste. Je n'idéalise pas du tout cette situation. Je la constate. J'en prends acte. Je pars d'elle. Je sais très bien que dans la vision des communistes chaque «front» dont il est question est un moment provisoire et circonscrit. Mon pari est qu'ils peuvent être davantage si le résultat est au rendez vous de la première étape. Le bon résultat de la première étape serait que le vote des européennes confirment l'opposition des Français à l'europe libérale. Alors nous serions tous mis au pied du mur de nos responsabilités, non pas entre nous, mais devant le pays. Donc cela implique que la direction du PS soit battue dans les urnes par le Front de Gauche. Ce n'est ni une rancoeur ni une règlement de compte que j'affiche là. Il s'agit de politique et d'analyse électorale. Il n'y a de majorité contre l'Europe libérale que si la direction du PS est battue dans les urnes. C'est ce qu'a montré le vote du référendum de 2005. Quand je dis qu'une victoire sur ce terrain pourrait produire davantage que ce que l'on peut imaginer ou discuter à cette heure, je n'exclus rien. Je veux dire que le Front de gauche peut devenir peut-être un Front durable dans le temps, avec tous les dévellopements que cela peut contenir. Mais je suis certain que rien n'est seulement imaginable sans franchir correctement la première étape, la première fois, le premier Front. Si je me laisse embarquer dans des constructions idéales, «un grand parti commun tout de suite»,des exigences maximales, «un programme global sur l'Europe», rien ne commencera jamais. Et donc il n'y aura rien à construire que des phrases. C'est pourquoi je regrette tant de n'avoir pu rencontrer André Gérin, comme je lui en ai fait de nombreuses demandes avant le congrès communiste. Je voudrais qu'il comprenne exactement à quoi il a faire avec le PG, plutôt que d'en rester à l'appréciation érronnée dont il part pour faire son analyse de la situation. Ce dirigeant communiste se trompe au sujet de la ligne que porte le Parti de Gauche. Premièrement nous ne sommes pas en train de construire un  «PS bis». Certes, nous en sortons pour beaucoup d'entre nous. Mais nous en sortons…Et le Parti de gauche intègre d'ores et déjà bien d'autres cultures de gauche. Deuxièmement notre but n'est pas de fusionner nos partis respectifs. Nous croyons nous, comme à une ligne de départ, à la nécéssité de créer une nouvelle identité de gauche qui n'est pas seulement la juxtaposition des anciennes. Nous comprenons que André Gérin et ses amis veuillent de leur côté prolonger et actualiser l'identité communiste. Ce n'est pas notre affaire. Je veux dire que nous n'avons pas d'intervention dans ce débat. Donc, il peut lui aussi admettre que nous soyons attachés à l'idée de cette nouvelle identité de gauche autant que lui à la sienne. Troisièmement, le but du Parti de gauche ne peut pas être de prendre au PC je ne sais quoi de son influence. André Gérin pense-t-il que nous ne sommes pas au courant des la situation réelle des partis de gauche aujourd'hui, en général et dans l'autre gauche en particulier? Nous avons un diagnostic commun à ce sujet avec la direction du PC. Nous avons besoin d'une dynamique commune pour aller, chacun sous ses drapeaux et à sa façon, à la conquête de la confiance et de l'entrée en action des désabusés, désorientés, désemparés. Le temps des patrimoines électoraux est terminé. Le PS ne va pas tarder à s'en rendre compte. La masse des Français ne sait de quel côté se tourner pour faire face à la crise. Dans cette démarche il est vital d'être chacun soi-même. Et de ne pas se raconter d'histoires à dormir sur de prétendus batailles d'influence entre des forces qui mourraient d'isolement, de divisions et d'impuissance si elles étaient incapables de proposer autre chose qu'elles mêmes aux Français.


470 commentaires à “Merci, les Grecs!”
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  1. maxou dit :

    Circulez, y a rien à voir...
    À Lyon, mardi, la police a empêché des photographes de l'AFP de couvrir une manifestation de lycéens.
    Hier, en début d'après-midi, le photographe de l'AFP Frédéric Dufour revenait d'une manifestation de lycéens à Lyon : (ce coup ci, avec mon collègue, on n'a eu aucun problème, nous raconte-t-il. C'est même un véritable tapis rouge que nous a déroulé la police, aujourd'hui. Dans leur talkie, j'ai entendu cette consigne : Surtout, vous laissez les journalistes faire leur travail. Et j'en ai même entendu dire : C'est bon, l'AFP a pu faire ses photos ? On a pu faire notre boulot, normalement.)
    Sauf que mardi dernier, place Bellecour, ça ne s'est pas passé de la même manière. En effet, couvrant une manifestation de lycéens, les deux photographes ont vu les forces de l'ordre les empêcher de faire leur travail, Jean-Philippe Ksiazek se faisant ceinturer par plusieurs agents tandis qu'on lui arrachait son appareil des mains pour effacer les photos présentes sur la carte mémoire. Frédéric Dufour, lui, à l'autre bout de la place Bellecour, aura vu les policiers l'écarter de leur matraque pour qu'il ne prenne pas en photo l'interpellation d'un manifestant. (Le prétexte ? L'interdiction de prendre des agents de la force publique en photo, se rappelle le photographe. Lorsqu'on a vu un supérieur à l'hôtel de police, celui-ci nous a suggéré d'envoyer un courrier pour protester...)
    L'affaire a fait du bruit, d'autant qu'elle intervient peu après l'interpellation musclée du journaliste de libération, Vittorio de Fillipis, dans une banale affaire de diffamation. Le SNJ-CGT a demandé à être reçu par le ministère de l'intérieur tandis que le SNJ, reçu aujourd'hui par Nicolas Sarkozy, compte bien aborder le sujet. Quand à l'intersyndicale de l'agence, elle a sommé son PDG de porter plainte pour entrave à la liberté de travailler. Alors que l'AFP avait déjà subi les foudres du porte-parole de l'UMP et que le pouvoir est en train de mettre au pas la presse et l'audiovisuel public, certains se rappellent que, cet été, des photographes de l'agence avaient déjà fini au poste pour avoir pris en photo un homme qui était parvenu à grimper sur le toit de l'ambassade de Chine. Circulez, y a rien à voir.
    S. H.

  2. Nipontchik dit :

    @147 GR: non je ne lis pas (c'est 1 interprétation perso non autorisée n'engageant que moi et ne faisant pas état de conversations privées ou de bruits de couloir) 1 appel au "coup d'état" contre la direction du PC, dans la prose de Gérin,
    il parle de "reconquête" après avoir été visiblement vu ses illusions déçues dans l'absence d'"ouverture audacieuse" de la part de MGB, et "reconquête" ça me fait + penser à "longue marche" qu'à "prise du palais d'hiver"

    il y aura peut-être des innovations dans les mois qui viennent mais la "méthode géorgienne" n'est pas trop dans la tradition des membres du PCF, la dernière fois qu'un secrétaire du PCF a été renversé ça remonte à Souvarine ou LO Frossard...

  3. jennifer dit :

    @Bruno
    Même constat que toi sur le mouvement vertical descendant. Par exemple, sur les 4 thèmes à aborder au congrès de fondation, j'aurais bien aimé qu'il y en ait un sur la politique de régression que représente Sarkozy, c'est-à-dire un point sur l'actualité française. Je trouve cela essentiel vu la situation actuelle. Aucun moyen d'influer sur ce qui est proposé car on arrive et ceux qui ont pensé le PG ont sans doute dû prendre un certain nombre de décisions d'office. C'est compréhensible et peut être inévitable.
    Non pas que je sois en désaccord sur les 4 points mais bon, j'avais une idée sur ce qui constituerait une priorité absolue à l'heure actuelle, à savoir Sarko, et sur comment le combattre (point sur lequel le PG diverge par exemple des autres courants). Enfin c'est "ma" vision du PG mais en tout cas, sur l'orientation générale je suis tellement d'accord que je ne peux que suivre le mouvement. J'espère que dans un deuxième temps, on aura plus de prise et voie au chapitre. Je comprends que dans un premier temps, ils ne pouvaient pas faire autrement que de prendre les décisions à notre place. Donc il va falloir prendre patience car forcément il y a une certaine pagaille quand on démarre. Les choses vont se décanter au fur et à mesure, j'en suis sûre. Alors sans doute, ont-ils voulu dans un premier temps donner un "cadre" pour éviter le bordel intégral car forcément quand on voit la diversité des gens qui sont accourus, ce n'est pas facile d'organiser tout cela.
    Donc patience, laissons les choses se former un tant soit peu et voyons...

  4. Mélenchon Julien dit :

    Pour la manif l'appel des étudiant grec pour des actions de résistance au
    niveau Européen un rassemblement poser par les étudiants grec a paris a
    été poser pour samedi 20 décembre a la fontaine des innocent (fontaine a
    châtelet) à 13h

  5. Mélenchon Julien dit :

    Désolé pour l'auteur à propos de ses fautes d'orthographe, je n'ai fais qu'un copié/collé de l'annonce.
    ;)

  6. Roland dit :

    Je pourrais m'étonner à première vue, du contraste entre la clarté, la justesse de l'exposé de JL.Mélenchon et un certain nombre de réactions à celui-ci. suspicion mépris sous entendu et j'en passe. Mais je suis finalement pas surpris.L'oligarchie a encore de beaux jours devant elle temps que dans les esprits de gauche régnera une confusion, telle bêtise crasse. Comparer Mélenchon à Mitterrand, il faut le faire. La droite aussi se déchire, mais au moins sait-elle se retrouver sur l'essentiel, c'est ce qui fait sa force. Quand au Parti Communiste, il n'a besoin d'aucune aide pour se vider de ses forces, il y parvient sans l'aide de personne et depuis longtemps. J'en sais quelque chose, je viens de le quitter pour rejoindre le parti de Mélenchon "houps!" de Gauche.
    Pourquoi? parce que je veux que la gauche gagne et qu'un jour mes petits enfants ne me maudissent pas pour n'avoir pas agit pour éviter l'écroulement de l'humanité

  7. halos-renouard dit :

    OK pour l'info "rencontre du 10 dernier PG-POI", sur le site Parti de gauche, que je trouve peu facile d'accès aux divers sujets;

    j'avais eu l'info auparavant sur d'autres sources.

  8. clarazed dit :

    @ Nipontchik (144) : Die Linke de Hesse, lors de son congrès régional (mi-octobre 2008), a demandé la nationalisation des banques (http://marx21.de/content/view/564/32/)

  9. Nipontchik dit :

    si faut que j'aille voir dans chacun des Länder, je vais y passer mes soirées!
    et la direction nationale à Berlin, elle dit quoi ach! Le socialisme prussien ça avait pourtant du bon!

  10. julie dit :

    ce billet de Jean-Luc Mélenchon est très instructif et répond à beaucoup de questions que nous nous posions ici et là, depuis peu ou plus longtemps.
    pour moi, la déception vient de l'abandon d'une volonté d'une europe forte, sociale et indépendante. Les élections européennes ne servent de prétexte pour passer devant le PS, par ailleurs un objectif ambitieux et louable. Peu importe les contours de cette europe, gageons que la vision de O.Lafontaine n'est pas la même que celle du PG. Pour ma part je reste attaché au système électorale qui sollicite ma voix pour un mandat d'une durée donnée et s'engage à le remplir selon les engagements pris auparavant.
    Je comprends bien sûr les motivations de ce choix, mais dans l'hypothèse avancée d'un futur "qu'ils s'en aillent tous", les élu(e)s de cette façon feront partie du lot des pourchassés et non des ceux/celles que l'on acclamera, je crains.
    Par ailleurs, en réponse à Bruno et Jennifer: l'objectif de PG est surtout de prendre le leadership à gauche, toute la gauche, donc le combat contre Sarko passe en second plan, d'autres s'en occuperont. Cela semble cynique, mais il faut mettre des priorités. Ce n'est pas un jeu d'enfants, le pouvoir...
    A nous de choisir nos loyautés.
    Et dernière réflexion: je me souviens d'un conseil amical du commandant P à Jean-Luc Mélenchon concernant le danger d'un auto-enfermement dans la citadelle (comme toujours il a donné l'exemple historique que j'ai bien sûr oublié...) et je penses qu'il avait bien raison

  11. julie dit :

    @clarazed
    à propos die Linke:
    je crois que tu es germanophone (d'ailleurs ton pseudo est un hommage à Clara Zetkin?), donc pour le fun, le dernier discours de Oskar au Bundestag hier:
    http://de.youtube.com/watch?v=FwtlH-KZaPk&feature=channel_page
    je ne tiens pas semer la zizanie, donc no comment.

  12. julie dit :

    @nipontchik
    je répète: tes sorties anti-teutons ne t'honorent pas

  13. Nipontchik dit :

    ces patrons, profiteurs du néolibéralisme, laquais du système, ne méritent qu'1 chose: qu'on leur c..... dessus! Si ce n'est pas encore fait courez vs abonner à Siné Hebdo!

    "Cabu, Philippe Val et Wolinski attaquent le film sur le professeur Choron
    19.12.08 | 17h02

    Les dessinateurs Cabu et Wolinski, ainsi que le directeur de publication de Charlie Hebdo, Philippe Val, ont sollicité vendredi en référé la modification de l'affiche du film "Choron dernière" qui, dans sa forme actuelle, trompe selon eux sur leur participation volontaire à ce film.

    Le documentaire réalisé par Pierre Carles et Eric Martin, dont la sortie est prévue sur les écrans début janvier, retrace la vie de Georges Bernier, alias le professeur Choron, co-fondateur du journal satirique Hara Kiri, mort le 10 janvier 2005 à 75 ans.

    Selon Me Richard Malka, Cabu, Wolinski et Philippe Val y apparaissent dans des "images volées ou des images d'archives", mais n'ont nullement participé volontairement au film.

    Les trois hommes ont donc décidé d'assigner pour atteinte à leur nom, devant le juge des référés du TGI de Paris, les sociétés 3B Productions et Tadrart Films, respectivement producteur et distributeur du film.

    "Que M. Carles (...) fasse le film et l'affiche qu'il veut, ça ne nous intéresse pas, mais qu'il tente de le commercialiser en trompant le public sur la participation de Cabu, Wolinski et Philippe Val à son film, on ne peut pas l'accepter. C'est une question d'honnetêté minimale", a plaidé vendredi Me Malka devant la juge des référés Magali Bouvier.

    "Nous aurions utilisé les noms de MM. Cabu, Val et Wolinski, personnages publics de notoriété reconnue et incontestable pour pouvoir faire venir le public dans les salles!", se sont indignés les défendeurs.

    "Attaquer sur le mercantilisme de nos sociétés en demandant des dommages et intérêts et astreintes financières permet non seulement de ne pas attaquer les réalisateurs sur le fond du film mais aussi d'asphyxiser financièrement nos sociétés!", écrivaient-ils encore dans un communiqué en stigmatisant un véritable "coup bas".

    Délibéré lundi."

  14. Rue89.Le gouvernement chinois emploierait des internautes pour poster des commentaires en sa faveur sur le web chinois.On les appelle le parti des 5 mao(5 centimes d'euro) en référence à leur rétribution.On verra bien sûr ça chez nous si ce n'est déjà fait...... Un journal pour le PG début Janvier et qui sera largement ouvert aux expériences d'en bas ;voilà qui devrait apaiser les craintes exprimées de façon récurrentes dans ce Blog.....Personne n'a expliqué l'absence de Ziegler à ST OUEN ;j'aimerais savoir parce que pour moi Ziegler comme on dit dans mes montagnes,"c'est pas rien " et je ne rate jamais une occasion de recommander ses livres "La haine de l'occident" pour ne parler que du dernier.

  15. Pulchérie D dit :

    Le « miracle » irlandais continue à décliner
    Qu’est-ce qu’on nous l’avait rabâché, ce merveilleux exemple de la réussite du système
    néocon (néoconnard plutôt) appliqué à la poétique Erin de nos mots-croisés. On nous parlait du Tigre celtique !
    Lisez « The Independent » d’Irlande. Il nous annonce de nouveaux progrès.
    Ainsi, les sans emplois complets atteindront 117.000 en 2009, soit une nouvelle croissance de 10% du chômage ! L’institut de recherches économiques et sociales (ESRI) prévoit l’émigration de 50.000 personnes, l’an prochain.
    Si tout va bien, on pourrait sortir de la crise en 20012, annonce un économiste irlandais.
    Le tigre est dans un coin de sa cage dédorée, le poil mat et la queue pelée.
    A notre tour, bientôt ?

  16. 4 Août dit :

    Sorry, it is in english...

    "The EU must prepare itself from now on to a massive burst of unemployment for the 3 years to come"

    http://www.newropeans-magazine.org/content/view/8750/1/

  17. Christian C dit :

    Un système s'effondre. Les chacals s'entourent de haine pour l'achever. Non je ne parle pas de ce qui se produit actuellement mais de 1989. La chute du mur. Un système s'effondre. Les chiens libéraux à la con persistent et signent malgré toutes les baffes qu'ils reçoivent. A fidélité quand tu nous tiens.

  18. 23creuse 23 dit :

    Manipulé-- manipulable-- bling,bling Dray ou pas--construisez votre parti en évitant ces écueils...vigilance...contrôle intra-parti....piège du financement public des partis politiques (quand vous en serez là).

    Il n'y a surement pas de fatalité !

  19. Christian C dit :

    J'apprécie beaucoup les posts de Jennifer. Elle pense l'exactitute de ce qui est bon. Ta concision et ta finesse d'esprit m'interpelle. On ne peut rien créer sans diviser. On ne peut rien rien créer sans rassembler. A nous de rassembler. ET DE CRÉER CE QUI NOUS RESSEMBLE.

  20. flo dit :

    On est tous d'accord, non ?
    Sur le fait de se rassembler autour d'un Front commun contre :

    - Les lois de régulations economiques qui dopent le capital,
    encouragent la financiarisation des outils de production,
    encouragent à baisser les salaires, à licencier à tour de bras, délocaliser sauvagement, surexploiter les hommes et la planete.

    - La destruction du service public, son ouverture au capital et à la loi du marché. La poste mais aussi la recherche, les medias, l'insee, la justice, et bien sur l'acharnement haineux et lobbyiste sur l'education nationale, la santé et les systemes de securité sociale.

    Avec son cortège de débilités ideologiques et très concretes :
    confessionnalisation des insitutions, autoritarisme - violations des droits de l'homme -négation des suffrages, de criminalisation de ceux qui ne sont pas obsedes par le profit, les chomeurs, les grevistes, les "fonctionnaires" assortie de xenophobie meme plus rampante .

    Tout ça bien desservi par une très active propagande nauseabonde et un discours de l'absurde.

    Tout est inscrit dans le Traité Europeen. Faut le faire peter.

    ça suffit comme points de ralliement pour moi.

    C'est l'urgence.Le reste, on verra après.
    Si on est d'accord là dessus, c'est déjà ça à promouvoir et à rendre reel, ensemble.

    Sinon c'est pas une démarche collective. C'est pas une implication populaire. C'est ça "une majorité à Gauche".
    Je suis convaincu qu'on est une majorité.

    Et je suis vraiment contente que Mélenchon donne sa voix à cette majorité, haut et fort, enfin. c'est pour ça que je suis là.

    Oui mais le nucleaire, oui mais les nationalisations, oui mais Trotsky, oui mais ceci, et le statut de cela, et machin sera pas d'accord alors il fera pas copain, gna gna gna...
    à mon avis on s'en tape.
    On a le devoir de s'en taper.
    Ou de faire comme si.

    Pas que je n'ai pas d'avis, fondé et auquel je tienne sur ces sujets.
    Mais c'est pas les sujets de division qui doivent nous préoccuper ici.

    Mais ce qui nous rassemble.
    Et c'est beaucoup. C'est une force formidable. Et c'est comme ça qu'on réussira.

    -------------------------------------------------------------------------------

    A part ça, tout à fait d'ac avec Jennifer,Roland, et Christian C. !

    -------------------------------------------------------------------------------

    Julien M,
    Merci.
    Tu trouves en somme louche qu'il ne récupère pas le meutre d'Alexis... ^^
    Quand il s'enthousiasme et soutient le mouvement populaire Grec dans sa multitude.
    Excuse moi, mais je trouve ça fort tordu. Vraiment j'ai beau essayer, je ne comprends pas.

  21. jennifer dit :

    @ Christian C

    Merci pour le compliment mais à mon tour, je trouve ta formulation géniale: "On ne peut rien créer sans diviser. On ne peut rien rien créer sans rassembler."

    C'est tout à fait cela! Cela résume le côté dialectique de l'affaire et combien nous devons la jouer fine, rassembleuse, tout en n'ignorant pas naïvement les obstacles.

    J'aime bien aussi ton usage du mot "créer". En effet il est bien fait appel à notre créativité dans l'action.

  22. julie dit :

    @jennifer
    tu as 1000 x raison de condamner le cynisme que tu as discerné à juste titre de mon post, sauf que ce cynisme est celui que je ressens de la part des dirigeants du PG! Alors, oui, je n'attend que de me tromper.
    si tu veux bien relire sous cette angle...

  23. julie dit :

    @flo
    "Tout est inscrit dans le Traité Europeen. Faut le faire peter.
    ça suffit comme points de ralliement pour moi.
    C’est l’ urgence.Le reste, on verra après."
    Hmm... on a déjà vu que cela ne suffit pas, justement. L'Europe néolibéral fonctionne très bien sans ce traité, j'attends donc une proposition concrète pour l'après. Au moins une ébauche.

  24. jean savigny dit :

    23 creuse23 conseille un livre de Sérac,je ne saurais trop à mon tour inviter à lire celui qu'il a écrit en 1985 (?)" quelle république sauvera l'école républicaine".Pas mieux pour comprendre les politiques récentes et actuelles contre l'Education Nationale

  25. JM dit :

    A BRUNO, post 150

    Ta remarque est très pertinente, tout comme la réponse qui t'a été faite par une bigotte n'est que croyance et récitation.
    Ta liberté de penser, et de VOIR la réalité des choses, te vaudra au sein de cette "initiative politique" des problèmes. Car tout, absolument tout, vient prouver que rien de neuf n'émergera de cette chose, car ce sont des vieilles idées, des vieux principes, des vieilles organisations, des vieux regards, qui l'encadrent, et de très près.

    Je t'invite à analyser ce document http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/tracts/fonctionnement-pg.pdf qui en dit long sur la philosophie de ce projet, calquée sur un mode de fonctionnement démocratique qui ne le distingue en rien du PS ou d'un komintern d'ailleurs, ni de tout ces appareils sclérosés.

    Convertit ce texte en processus et en organigramme, la réalité te sautera aux yeux.

    Avec tout mon respect pour ton libre arbitre Bruno, qui trouverait dans la société civile de nombreux lieux d'accueil pour oeuvrer VRAIMENT aux réformes nécessaires.

  26. Pierre L dit :

    Tiens, le troll Democratia est de retour, alors pauvre type, toujours aussi stupide, je vois.
    M'en vais faire ton tableau, en plusieurs portraits, minable.

  27. dudu87 dit :

    Bonsoir Modérateur,
    C'est quoi cette obstruction, 10 posts avec le même contenu!
    C'est une tentative de démolition ! Quelles mesures prenez-vous?

  28. Pierre L dit :

    Et crève, Charogne.

  29. Wieland dit :

    @ Curtillat andré

    A propos de l'absence de Jean Ziegler au Meeting du 29 novembre.
    Je m'étais posé la même question.
    Ne fut ce qu'il appartienne au PS Suisse qu'il n'avait pas eu l'autorisation d'apparaître au PG ? Le PG est tout de même dissident au PS. La quintescence oppositionnelle au PS, me semble-t-il.

    Connaissant son parcours, je doute beaucoup qu'il se laisse inviter publiquement au PG ou à n'importe quelle autre formation plus à gauche que le parti socialiste. Généreusement il avait autrefois contribué et encouragé les gauchistes avec son argent. Il n'avait jamais daigné prendre ouvertement un position audacieuse.
    Aussi, vu les procès en justice qu'on lui avait fait, il n'est pas fou pour récidiver.

    Je me réjouis de pouvoir lire le journal du PG quand il sera édité.
    Le blog, ce n'est plus trop pour moi. Je privilégie les réunions et les action. Le travail concret se prépare avec moins de prétention mais avec plus d'investissement humain.

    Une fois qu'on n'a livré son analyse, le reste n'est plus que rabachage.

    Ce que j'aimerais lire sur le blog, c'est les expériences menées par les membres du PG dans leur coin et les conseils.

  30. JM dit :

    Salut dudu, et pierre.
    C'est pas un troll votre democratia, c'est carrément un spammeur.
    Qui me gonfle aussi d'ailleurs puisque ça faisait des semaines que je ne postais rien ici, et que alors que je reposte pour la deuxième fois en quelques jours il vient insérer à chaque fois ses trucs à rallonge JUSTE derrière mes interventions. Deux fois de suite... Bizarre!

    Bref, je remets en relief mon post, qui s'adressait plus particulièrement à Bruno...
    a+

    A BRUNO, post 150

    Ta remarque est très pertinente, tout comme la réponse qui t’a été faite par une bigotte n’est que croyance et récitation.
    Ta liberté de penser, et de VOIR la réalité des choses, te vaudra au sein de cette ”initiative politique” des problèmes. Car tout, absolument tout, vient prouver que rien de neuf n’émergera de cette chose, car ce sont des vieilles idées, des vieux principes, des vieilles organisations, des vieux regards, qui l’encadrent, et de très près.

    Je t’invite à analyser ce document http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/tracts/fonctionnement-pg.pdf qui en dit long sur la philosophie de ce projet, calquée sur un mode de fonctionnement démocratique qui ne le distingue en rien du PS ou d’un komintern d’ailleurs, ni de tout ces appareils sclérosés.

    Convertit ce texte en processus et en organigramme, la réalité te sautera aux yeux.

    Avec tout mon respect pour ton libre arbitre Bruno, qui trouverait dans la société civile de nombreux lieux d’accueil pour oeuvrer VRAIMENT aux réformes nécessaires.

  31. Pierre L dit :

    Salut dudu, et pierre.
    C’est pas un troll votre democratia, c’est carrément un spammeur.

    JM, tu chipotes, là. :)

  32. JM dit :

    Et pour répondre au post juste ci dessus que je viens de lire, j'avais donné un lien il y a plusieurs semaines concernant Ziegler qui disait comment il voyait les choses, et notamment vis à vis des"partis".

    Rien d'étonnant à ce qu'il ne soit pas"là".

    Il est au dessus, et de très loin, de vos policarderies médiocres, sans avenir d'ailleurs, sans vision, et coupées des enjeux qui dépassent de très loin aussi votre clivage à la con gauche contre droite.
    Au dessus, très largement...

  33. JM dit :

    ok pierre, je chipotais :)
    a+

  34. Pierre L dit :

    à +

  35. Carol DEBY, Liège dit :

    A J-L Mélenchon et au modérateur.

    Manifestement, ce forum dérange profondément.
    La rusticité de l'argumentation (multiplicité des "copiés-collés" inchangés depuis une dizaine de jours, insultes infantiles, absence d'argumentation, même embryonnaire) dénonce la DROITE.
    Celle de Maurras, celle qui tapait sur la gueule des ouvriers, avant-guerre, avec des cannes de jonc, celle qui a applaudi à la création des camps pour les Espagnols républicains, puis à celle de Drancy; la DROITE constituée de bêtes sauvages, regorgeant d'insultes et de violence, dont les éléments s'assemblent pour un temps pour faire une bande de chiens enragés, qui finiront par s'entredévorer ; la DROITE qui bave de rage lorsqu'on prononce le mot SOLIDARITE.
    Ce ne peut être des socialistes exhalant leur fiel; ils valent mieux que cela.

    Pour ces raisons, Monsieur Mélenchon et M. le modérateur, il faut garder ce forum ouvert, il dérange avec efficacité des volontés qui nous sont opposées. Nettoyons ces chiures de mouches et gardons ce forum OUVERT.
    Avanti !

  36. Pierre L dit :

    OUAIS !

  37. jean savigny dit :

    le blog ce n'est pas mon truc,mais force est de constater sa validité.Le PG manifestement gene,Meme à un contre 5 ce matin sur europe 1 Jean-Luc Mélenchon a réussi à faire pleurer ce pauvre O Duhamel.....Alors de grace modérateur débarrassez nous des nuisibles afin que cette forme d'intervention dans le champ politique reste un bon outil pour l'entreprise en cours

  38. Pierre L dit :

    Carol DEBY, Liège dit:
    20 décembre 2008 à 19:09
    Ce ne peut être des socialistes exhalant leur fiel; ils valent mieux que cela.

    Vous avez raison, et il n'y a aucun doute.

    L'individu qui essaie de pourrir ce blog nuit depuis longtemps sous les pseudos de "Zorba", "V-e-r-i-t-a-s", "Democratia" et autres.

    La droite comme vous l'avez bien décrite, rien à voir avec le PS.

  39. Pierre L dit :

    Pierre L dit:
    20 décembre 2008 à 19:35
    La droite comme vous l’avez bien décrite, rien à voir avec le PS.

    Quoique Manuel Valls...

  40. Pulchérie D dit :

    Voir
    http://www.bakchich.info/article3632.html

    Mais, chevalier Manu, être « enfin de gauche », ça veut dire quoi ?
    C’est simple : « A défaut de changer le monde, le rendre simple-
    ment vivable ». La révolte, d’accord, mais « avec du recul. Je suis
    maire, député, père de famille. Bien sûr, ça vous patine ». Ne man-
    quent au tableau que le labrador, le Scénic et le crédit sur 40 ans
    pour appréhender le degré de révolte de Manuel Valls. En fait, le sys-
    tème que chevalier Manu veut faire péter porte un nom, c’est le
    Parti socialiste : « C’est daté, le socialisme a été une merveil-
    leuse idée, une splendide utopie, mais inventée contre le capita-
    lisme du XIXè siècle ! ». Périmé. Aux oubliettes, tout ça… Utopie…
    Fadaises… Billevesées !
    ---------------------------------------------
    Il a peut-être raison, Pierre L.

  41. clarazed dit :

    Je me demandais pourquoi, quoi que militante, je ne m'étais jamais engagée dans un parti politique... Maintenant, je comprends. Beaucoup de petitesse, de haine fielleuse, d'acharnement destructeur... bof, des êtres humains, certes, mais qui ne font rien avancer. Je me suis sans doute trompée de lieu et comme disais, je ne sais plus qui dans un post, mieux vaut l'action.
    Salut !
    PS (si j'ose...) oui Julie 161, c'est bien un hommage à Clara Zetkin !

  42. flo dit :

    Jean-Luc Mélenchon Vs
    Michel Field, Olivier Duhamel et Jacques Toubon
    ce samedi matin au sujet de l'Europe :

    Tonique mais zen, la réponse au festival de mauvaise foi et de superficialité.

    http://www.europe1.fr/Radio/Emissions/Mediapolis-Michel-FIELD-Olivier-DUHAMEL/(date)/20/12/2008

    Beurk.

    (trèèès entrecoupé de spots pubs...désolée)

  43. Pierre L dit :

    à Pulchérie D
    Il a peut-être raison, Pierre L.

    Sauf que je n'en appelle pas à la raison.

    La "raison", diffusée partout, ici et maintenant, c'est A.G.Slama, par exemple...

    On m'a reproché, sur ce blog, de "dépasser les bornes", alors que justement,
    ce qui nous tue, c'est d'être tellement raisonnable.

    Et ci dessus je fais dans le pathos, mais soyons réalistes :

    La majorité des citoyens de ce pays ont rejetés un traité.
    En février de cet année, nos soit disant représentants nous ont désavoué...

    Alors ?

    Alors, OUI, MERCI, LES GRECS.

  44. Pierre L dit :

    à clarazed (20 décembre 2008 à 20:57)

    Vous parlez de ce blog ?
    Dans ce cas il faut sortir de la logique comptable, du "c'est ça ou ça", alors que cela peut (doit !) être les deux.

    cordialement.

    PS (j'ose...) : connaissais pas Clara Zetkin. Merci.


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