21juil 15

A l’heure des tourterelles

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Le temps du repos est arrivé. Je suis à pied d’œuvre depuis déjà quatre jours. Je reviens au clavier pour saluer mes lecteurs réguliers et prendre congé d’eux, en quelque sorte. Le délai de silence dépendra des circonstances et de mon humeur, cela va de soi. D’ici là, je profite un peu du travail accompli après une fin de saison sur les chapeaux de roue entre les événements grecs, le congrès du PG, la dernière session à Strasbourg. Tant de choses en si peu de temps ! Je suis fier de l’équipe à laquelle je participe qui a su être présente sur tous les fronts sans relâche ni pause. De tout cela reste l’impression d’un moment totalement nouveau, né sous nos yeux. Dans les évènements mais aussi pour les militants du Parti de Gauche. Voyons le moment. Nous verrons ensuite ce congrès.

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Le poison allemand identifié depuis la Grèce

La conclusion de l’accord à propos de la Grèce est une très mauvaise nouvelle pour nous. La méthode de violence employée, le contenu inique du document, l’échec assuré en vue, la signature de notre ami Alexis Tsipras, tout cela va entièrement dans le sens inverse de ce qui serait nécessaire pour tirer le vieux continent de l’impasse morbide dans laquelle il est entrainé. Cette période a été encore un paroxysme de désinformation permanente extrêmement instructif qui nous montre comment fonctionne le système de normalisation mentale de notre temps. C’est évidemment un grand dommage pour qui a le goût de savoir. Mais c’est aussi une belle avancée de savoir comment cela fonctionne, pour être capable d’aider à envoyer dans le mur la machine à désinformer, le moment venu. Mais l’essentiel est ailleurs.

Un nouveau paysage européen est dessiné sous les yeux de tous. De tous côtés est pointée la responsabilité du gouvernement-allemand-de-droite (je fais attention à écrire toutes ces précisions pour éviter autant que possible les foudres bruyantes et hallucinogènes des récitants de mantras européistes et de leur vis-à-vis, les récitants de l’internationalisme prolétarien mécaniste). Dans cette ambiance, mon livre sur « le poison allemand » (qui se vend très bien, merci) fera bientôt figure de documentaire modéré. Quand je me souviens de l’accueil outré que me réservèrent certains à son sujet ! Du silence méprisant des autres ! Heureusement qu’il y a eu l’émission de Ruquier pour me consacrer cinquante minutes d’entretien sur le sujet sous les feux croisés de ses chroniqueurs. Trois millions de téléspectateurs eurent contact avec mes raisonnements. Pourtant il était minuit moins le quart. Les journalistes « sérieux », eux, pissaient de la copie contre le titre de mon livre, mes expressions et mauvaises manières et ainsi de suite. A présent voici la une de « Marianne » où l’on voit une Merkel en casque à pointe, Politis qui titre « la nation est-elle ringarde », Pierre Laurent dans « l’Humanité » qui déclare « la France a laissé l’Allemagne dicter ses conditions », après que Patrick Apel-Muller, d’abord regardé de haut par ses confrères, ait titré sur la « dictature froide » qui règne en Europe ! Voici Cambadelis pasticher Albert Camus (il faut quand même oser !) et présenter une « lettre à un ami allemand » pour rappeler l’annulation de la dette allemande en 1953 ? Sujet qui était avant cela un symptôme évident de mon mauvais goût et de l’irresponsabilité de Tsipras. J’en passe et des meilleures.

Donc j’ai eu raison d’écrire et d’alerter comme je le fais dès les premières pages de mon pamphlet. Non contre « les Allemands » en général mais sur le monstre né sous nos yeux de l’autre côté du Rhin dans le mariage de la finance mondialisée avec la plus grande maison de retraite par capitalisation du monde. Vous devinez ma jubilation. Pour un intellectuel politique il n’y a pas de plus grand bonheur que de comprendre ce qui se passe pour y trouver la place appropriée de son action. Une Europe rêvée est morte et enterrée dans cet épisode grec. Un discours sur l’Euro comme fétiche est mort de même. Le fond de notre stratégie de rapport de force est validé par le comportement caricatural de Schauble et Merkel. La nation fait retour dans la compréhension des stratégies économiques et géopolitiques. Peut-être peut-on espérer que celle-ci entre dans la compréhension des stratégies révolutionnaires de notre époque. On entend même François Hollande parler de « patrie » à plusieurs reprises le 14 juillet. Mais comme il ne comprend pas mieux ce concept que les autres abstractions de la pensée du mouvement socialiste depuis un siècle, il oublie l’adjectif « républicaine », ce qui fait de lui un nationaliste sans qu’il le sache et même sans qu’il s’en soucie. Pour l’instant la place de la « Nation » est moins comprise à partir des atouts progressistes de la nôtre que par sidération devant ceux si réactionnaires de l’Allemagne actuelle. Mais la pente est prise et les idées feront leur chemin. Il est important que nous ayons été prêts à temps car bientôt vont déferler ceux qui n’auront ni les précautions de langage ni les explications méthodiques que des gens comme moi ont déployé sous les insultes et les mépris. Viendra aussi le temps des rustres et des germanophobes, les vrais. Dans ce contexte penser clair est décisif.  

J’en viens donc au Congrès du PG. Voici ma carte postale de Villejuif où il s’est tenu.

Commençons par l’accessoire. Chacun des quatre congrès de notre jeune parti a été l’occasion d’un dénigrement médiatique méthodique. Comme nous avions observé la méthode aux précédents congrès nous avons subi la traditionnelle giclée de boue avec davantage de calme et beaucoup moins d’aigreurs. Au précédent congrès, François Delapierre avait été mitraillé pour avoir traité Moscovici de « salopard » dans l’affaire du blocus financier de Chypre. De mon côté j’avais dû subir un procès en antisémitisme de la part d’Harlem Désir et de quelques autres, moi pour avoir dit que ce Moscovici parlait la langue de la finance. Aucun des « commentateurs » ne s’était intéressé à notre discussion sur l’euro ni sur le précèdent créé par Chypre qui nous a pourtant préparé aux évolutions ultérieures du parti sur ces thèmes… En fait ne nous plaignons pas trop. Cela permit que nous passions sans dommage une crise spécialement virulente de basisme qui passa sous les radars des ragots. De même cette fois ci les ragots médiatiques ont servi de coagulant pour la dernière phase du congrès. La lettre de deux prétendus « ex cadres » du PG répandue de tous côtés avec la récitation des mantras contre moi et les militants du parti assimilés à des zombies hallucinés dans la dévotion d’un gourou a absolument exaspéré tout le monde. L’intention de nuire et de se faire briller le nombril dans la presse était si visible que personne ne l’a pris autrement que comme une provocation. Comme d’habitude, les scribouillards que le thème de « la crise du PG » a excités, se sont contentés de recopier un article paru ailleurs. Il s’agit ici de la revue « Regards » et de la plume d’un dirigeant d’un groupe du Front de gauche nommé Guillaume Liegeard. Mais aucun de ces grands enquêteurs ne se demande si une source concurrente et systématiquement hostile peut être considérée comme fiable sans autre vérification. Pas plus qu’ils ne se sont davantage demandés si les deux autos proclamés « ex-cadres » l’étaient vraiment et si aucun n’adhérait déjà à un autre parti…

Bref, aiguillés sur la fausse piste du ragot sans contenu réel les nocifs nous ont fichu une paix royale pour discuter de certains sujets autrement plus délicats. Nous n’avons donc pas été gênés par leurs intrusions qui auraient pu crisper les positions et bloquer le débat. C’est donc sans drame que nous avons pu trancher la question du plan B sur l’Euro et l’union européenne, la question du vote au second tour des élections et la place du mouvement citoyen par rapport aux partis. De tels problèmes sont tout simplement hors du champ de pensée de ces gens. Pour nous tous, c’est l’essentiel et le plus passionnel et donc le plus explosif. Tout cela fut surmonté et mis à plat dans le calme et l’écoute mutuelle. Quelques platitudes à propos de ma candidature en 2017 ont permis de clore le ban sans histoires inutiles.

Mais le congrès a fait davantage, comme c’est dorénavant notre ligne de conduite. Il a été aussi le temps d’une affirmation de sa doctrine en construction. Pour nous c’est central. Je veux résumer ce parcours en prenant la précaution de vous dire qu’il écarte bien des sujets concomitants. Ainsi par exemple l’histoire de la parité dans tous les organes du parti a été aussi un fil rouge dans la trame que je peins ici sommairement. De même que l’histoire de l’amalgame des anciennes familles politiques qui ont créé le PG. Cependant il est utile de voir comment une organisation construit sa vision commune du monde en même temps qu’elle se dit non dogmatique et « parti creuset ». Au premier congrès ce fut l’affirmation de la ligne de  « rupture » et d’alternative à la social-démocratie avec le combat pour la création du Front de gauche. Puis ce fut, au deuxième congrès, en gros, « le bruit et la fureur » résumant cette ligne d’action avec comme méthode la stratégie de la conflictualité. Ces aspects voyants s’intégraient à une discussion théorique alors naissante, celle qui postulait « la révolution citoyenne » comme cadre d’analyse de notre temps avec la stratégie révolutionnaire de la Constituante. Mon livre « qu’ils s’en aillent tous » est inscrit directement dans ce fil. Au troisième congrès ce fut l’adoption de l’éco-socialisme comme « programme » et des 18 thèses qui le résument.  Mon livre « l’ère du peuple » est dans cette prospective qu’il cherche à relier aux diverses dimensions qui constituent notre cadre de pensée.

Je cite mes livres parce que je suis directement impliqué et très vigilant sur les questions de doctrine et de construction théorique. A chaque étape de notre travail commun, j’écris pour résumer nos discussions antérieures sur le sujet et proposer des barreaux de plus sur l’échelle du savoir commun. Mais je ne suis pas le seul à écrire, loin de là. Toute cette période a été marquée par une intense activité éditoriale de nombre de dirigeants du parti. Ils ont écrit au total soixante livres en quatre ans dans les divers domaines concernés par cette mise en ligne. C’est sur cette base qu’ont commencé les travaux du quatrième congrès. Celui-ci s’est centré sur le thème des « mouvements citoyens » comme base de l’action de transformation de la société. Il va de soi que la question soulevait celle de l’acteur de l’histoire et de la notion de « peuple ». Ma contribution sur le thème fut mon livre « L’ère du peuple » que je considère comme le plus important que j’ai écrit depuis « A la conquête du chaos » en 1991 ou bien « Enquête de Gauche » réalisé en 2007 avec le journaliste Michel Soudais. Pourtant dans ce congrès la question de l’Europe et de l’euro était, semblait-il, le point le plus difficile de compréhension commune entre nous. Il s’est finalement résorbé assez vite dans une approche bien discutée et tranchée par un vote. Le but de cette discussion n’était pas de figer des camps mais de prendre une décision sur le cap à suivre. Ce point intéressera les connaisseurs. Notre parti s’est évité le luxe hors de prix des factions et des fractions. Il n’y a ni majoritaires ni minoritaires au PG. Il a des sujets qui ont été tranchés et chacun d’entre nous sait très bien que les décisions les plus importantes seront celles à prendre dans l’action à venir devant des circonstances qui n’ont pas fini de dessiner.

Après cela l’autre fait marquant a été le renouvellement de la direction du parti à plus de cinquante pour cent. Dans ce cadre, l’abaissement spectaculaire de la moyenne d’âge des dirigeants poursuit le mouvement d’autofondation du parti. De sa base initiale, faite de beaucoup « d’ex » et de quinquagénaires blanchis sous le harnais, on passe, avec l’appui de toutes les générations, à un renouveau où ceux qui dirigent n’ont jamais eu d’autre appartenance politique que celle au Parti de gauche. Au demeurant la relève d’une équipe épuisée par six ans menés au galop devenait urgente. Cette transition a été gérée de façon totalement ouverte puisque chaque congressiste classait la liste des candidats selon son gré. Chaque candidat avait déposé une profession de foi et proposé ses services pour une tâche. Autant dire, à lire tout ceci, combien on était loin du récit des habituels persiflages médiatiques sur « le parti en crise » et blablabla.

En toute hypothèse, il est normal que nous ayons toutes sortes de difficultés. Nous sommes un parti neuf, sans histoire, peuplé de têtes dures sans passé militant et de grands blessés de la politique. Tout est à homogénéiser tout est à inventer. De plus nous agissons dans une période de ressac de la gauche le plus profond connu depuis un demi-siècle. Il faut avancer. On va voir bientôt toute une réorganisation de la gauche sur de nouvelles lignes de force. Les organisations traditionnelles et nous même allons connaitre des fusions et des scissions selon des lignes de clivages sérieux dont vous ne connaitrez dans la presse que les aspects personnels les plus médiocres. Pour autant il ne faut pas que cette réorganisation pulvérise « l’autre gauche » si elle veut être le centre de gravité de la recomposition qui suivra l’élection présidentielle de 2017, quel qu’en soit le résultat. Les progrès du PG sont donc à mes yeux des atouts essentiels. Ce parti est destiné à être le squelette ou le point d’ancrage des constructions du futur.

Au bout du compte, notre congrès a été un nouveau départ. En atteste l’extraordinaire vitalité de notre présence militante à Paris et dans les régions lors de la séquence sur la Grèce depuis son achèvement et le retour des adhésions qui s’est constaté en dépit de la période creuse estivale. L’élection des deux coordinateurs du parti ne doit rien à aucune faveur du prince ni désignation par intrigue. A la quasi-unanimité des esprits (cent pour cent serait stupéfiant) et pour la totalité des votes, il s’agit des deux personnages les plus évidents dans le poste qu’ils occupent à cet instant. Rien de plus mais rien de moins. C’est notre plus beau titre de gloire que d’avoir des dirigeants respectés pour eux-mêmes. Ceux-là ont gagné leurs galons au combat dans la société et non dans les intrigues de palais qui caractérisent tant de formations politiques et jusqu’aux plus proches ! De mon côté, mon retrait des organes opérationnels permanents du parti se fait de façon maitrisée pour que nous soyons bien assurés de la viabilité du tout.

Cette attention, nous la devons au futur. Le PG n’a pas pu construire le « die Linke » avec le PCF dont il rêvait. Puis sa proposition de fusion adressée aux autres partis est également restée sans suite. Et enfin la proposition faite en janvier dernier de faire des assemblées représentatives du Front de gauche à la base, avec élection d’une assemblée nationale, n’a été suivie d’aucune réponse, ni du PCF, ni du groupe « Ensemble », pourtant d’habitude très porté à demander bruyamment une telle représentation. On perdrait son temps à jouer davantage de mandoline. Et nos partenaires pourraient y voir une insupportable mise au pied du mur. Nous avons donc mis de côté en attendant que l’ambiance y soit plus propice. Dès lors le PG reste l’outil précieux d’où partira en plus de l’action les rassemblements du futur, espérons-le. Sa conservation n’est certes pas une fin en soi. Sa dissolution dans un ensemble plus vaste reste l’horizon souhaité. Mais pour l’action audacieuse que nous préparons, il est notre point d’appui léger, souple, actif plus efficace que les interminables palabres sans suite qui caractérisent si souvent l’autre gauche !

Là-dessus voici l’heure d’une citronnade bien fraîche que je vais boire sous un laurier ami qu’agitent des tourterelles.


133 commentaires à “A l’heure des tourterelles”
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  1. Laurent dit :

    Quelle catastrophe pour la Grèce et pour nos espoirs, une de plus, une impression que ce monde sans issue s'écroule sur nos têtes. "Le monde s'écroule sur nos têtes", mais après tout, si on le laissait s'écrouler, peut-être un monde nouveau en ressortirait ?
    Bon repos, JL, et rêve, rêve beaucoup, car paraît-il, des idées neuves et révolutionnaires jaillissent des rêves, ce qu'affirment beaucoup de scientifiques après de grandes découvertes. Il en faudra des grandes idées pour contrer les oligarques et leurs valets puis convaincre le peuple de ne pas agir contre son intérêt.

  2. Levoyer Joëlle dit :

    Bonnes vacances JL ! Reprenez du "poil de la bête". Nous en aurons tous besoin pour repartir au combat. Le gouvernement grec a ouvert une brèche et mis à jour toute la stupidité haineuse et dévastatrice qui tient les peuples sous son joug. Mais s'autoriser à fermer les yeux n'est pas s'endormir. Nous nous requinquons pour mieux nous lever !

  3. stéphane dit :

    Alexis Tsipras n'est surement pas un traître, mais il a cédé sur toute la ligne, c'est catastrophique pour la vraie gauche européenne, du pain béni pour les partis xénophobes, pour le coup le KKE (parti communiste grec) a été sacrement visionnaire, dés l'élection de Tsipras il avait prévu ce qu'il allait se passer, idem pour le référendum du 5 juillet tout ce qu'il a pu annoncer a ce moment là s'est réalisé. Tout ceci est très troublant.
    PS : je ne suis pas communiste et soutien sans réserve le parti de gauche, mais peut-être faut-il se poser les bonnes questions sur notre indépendance vis a vis de l'Europe.

  4. Lydie dit :

    Vous souvenez-vous, monsieur Mélenchon, de cette interview où monsieur Tsipras affirmait, les yeux droits dans l'objectif de la caméra, que le peuple grec était prêt à sortir de l'euro, quitte à en baver, certes, mais en l'assumant grâce à l'idée du nouveau départ vers lequel ça les ménerait. Durant tout ce temps, vous doutiez-vous qu'il croisait ses doigts dans son dos ? Quelle leçon en tirez-vous ? Comprenez-vous maintenant que rien ne peut être changer de l'intérieur ? Que la candidature du PG (ou de sa coalition électorale) à la présidentielle en 2017 n'aura absolument aucun crédit au sujet d'une autre politique possible si son programme ne propose pas une sortie de l'euro comme le préconisait déjà Aurélien Bernier en 2012 ? Lisez Lordon en buvant votre citronnade.

  5. placide dit :

    Et donc qu'a conclu le congrés sur la question de l'UE et de l'Euro ? Car la crise grecque, l'écrasement du peuple grec sous l'austérité en vertu de l'accord Tsipras (Syriza) UE devrait faire réfléchir. Ces faits tragiques risquent d'ailleurs de discréditer encore plus durablement la gauche. Les faits démontrent qu'il n'est pas possible de conduire une politique alternative, de gauche, démocratique, sans sortir de l'UE et de l'euro. Alors, il est temps de reprendre le combat pour le progrès social, contre le fascisme, pour la solidarité internationaliste sur des bases solides, celles du NON majoritaire de 2005, celle de la sortie de l'UE et de l'euro par la gauche. Il est certain que nous réussirions à lever un front du peuple, large puissant et majoritaire capable de changer le rapport de force. Si nous voulons aider les Grecs, les Portugais, les Espagnols etc. c'est par la qu'il faut commencer, briser les chaines de cette dictature du capital qu'est l'UE, détruire cette arme d'exploitation massive des peuples qu'est l'euro.

  6. Michel Matain dit :

    @ 10 Maurice
    A voir le papier de Lordon dans le diplo (je crois) ou il pronostique que Podemos capitulera comme Syriza.

    Il est probable d'après l'évolution des sondages que Podemos n'ait pas à capituler parce qu'il ne gagnera pas les élections. Jusqu'en décembre Podemos était en tête de tous les partis dans tous les sondages ; progressivement il est retombé derrière la droite et les socialistes. Un appel lancé par des personnalités de gauche et signé par 25000 personnes dont les nouvelles maires de Barcelone et Madrid demande à Podemos de présenter des listes communes avec Izquierda Unida et toute la gauche. Ce que refuse Podemos à ce jour. Bref aujourd'hui il n'y a pas pas de mouvement citoyen unitaire, ni d'unité politique à gauche contrairement aux élections municipales ce qui avaient permis la victoire à Barcelone et Madrid. Pour qu'il y ait une possibilité de victoire de la gauche en novembre, nos amis de Podemos doivent se ressaisir rapidement et ne pas faire cavalier seul.

  7. GALION dit :

    Bonnes vacances et profite de tes proches.
    Les bastons futures reviendront quand il faudra épauler de nouveau le peuple grec surendetté de 100 milliards supplémentaires, avec si possible un Varoufakis plutôt qu'un Tsipras à la manœuvre. Quoiqu'il en soit, reviens nous en forme.
    Fraternellement.

  8. jeannine dit :

    Les zombies hallucinés dans la dévotion du gourou

    Oh la la quel humour ! Très fière de me compter parmi eux. Excellentes vacances, monsieur.

  9. Ninon dit :

    Je partage l'analyse de Jean-Luc Mélenchon et notamment sur la place et le rôle du PG. Quant au PCF et Ensemble oui, ils sont prêts à présenter un candidat dans consistance au mépris des intérêts des masses populaires de France. J'ajoute, pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu, l'importance de son livre "L'ère du peuple" maintenant que l'épisode grec a confirmé tout ce qui est expliqué dans "le hareng". Regardez (à nouveau) la vidéo de la conférence de JL le 25 juin à l'Assemblée nationale.
    Bonnes vacances, bon repos Jean-Luc.

  10. Claudius dit :

    Hollande rêve d'étendre à toute la zone Euro la tutelle ignoble mise sur la Grèce. Depuis que nous suivons cette ligne libérale monétariste européiste et mondialiste nous avons perdu une énorme part de nos activités : textile, chaussure, métalurgie etc, bientôt atome, aéronautique, automobile, alimentation etc. Mais tout va bien, il ne faut surtout pas changer de ligne.
    [...]

  11. AGNOUX Michel dit :

    En tant que bolchévique sectaire, buté, âgé et néanmoins en relative bonne santé, je suis toujours ébloui par le blog de Mélenchon et ses interventions dans les médias ! Néanmoins j'estime que l'animosité des réactions de certains commentateurs vis à vis de de Paul Laurent ou Clémentine Autain, qui sont des miens, pourraient être plus mesurées.

  12. André dit :

    Mon ressenti des réactions et analyses sur les tentatives de résistance de la Grèce face à l'agression de l'Eurofric me renvoie à la période de mes 10-15 ans (c'était la période 1940-1945) et je me prends à rêver que des historiens prophétiques de notre époque nous donnent un avant-goût de l'Histoire telle que que leurs successeurs l'écriront dans 50 ans.

  13. Baron dit :

    Bonnes vacances
    Gardez vous bien pour nous revenir en force ! On vous aime Monsieur Mélenchon.

  14. salvado dit :

    Bonnes vacances M. Mélenchon et pensez à nous sortir de l'euro, nous la France d'en bas.

  15. Jacques dit :

    Merci pour ces chroniques toujours réconfortantes et éclairantes. Heureux de lire ces constatations: "Une Europe rêvée est morte, l’Euro comme fétiche est mort, La nation fait retour". Que ces vacances vous donnent la force de trouver les moyens politiques de réaliser ce qui est nécessaire, sortie de l'euro, de l'UE, de l'OTAN.

  16. Pernet dit :

    ... à ce point de repos estival, sacré travail accompli et digne du "Vieux"... Les analyses sont claires et excellemment "motrices" pour les luttes à venir.

  17. gilles léognan dit :

    Les mesures acceptées par Tsipras contre son gré prouvent qu'on ne négocie pas avec la troïka. Face à elle on se soumet ! L'Europe, c'est comme le PS. De l'intérieur, on ne peut rien changer.

  18. Lestani dit :

    Revenez gonflé à bloc, nous redonner du courage, à nous autres camarades. Méfiez-vous des tourterelles, elles rabâchent leur catéchisme, le même du soir au matin. Impossible de les faire taire, on dirait des journalistes, elles vont vite vous agacer!
    Paix

  19. Invisible dit :

    En tant que sectaire de base, je constate un retour en force du religieux. Après l'encyclique verte du pape, voici le sommet des consciences, initiée par Nicolas Hulot et préfacé par François Hollande ce qui ne fut pas le cas du congrès du PG. Toute une collection de charités et méditation qui permettent autant au dirigeant qu'au soldat d'améliorer leur détente et leur régénération mentale. Aïe, aïe, aïe ! Sommes-nous toujours à la mode, nous les Rouges ? Heureusement que vous nous assurez que la relève des jeunes arrive. C'est réconfortant. On veut y croire. Bonne récupération et vacances !

  20. Jean-Charles dit :

    La stratégie de contournement de Tsipras, non mais quelle blague ! A ce compte-là, on peut aussi spéculer sur celle de Hollande dont la stratégie de très grand contournement (genre contre-offensive russe à Stalingrad) finira par prendre à revers, à la surprise générale, mon ennemi qui n'a pas de nom la finance. Dans cette affaire, on nage en plein Orwell. La guerre c'est la Paix. Tsipras : je signe un accord pour éviter un désastre à mon pays, mais je ne crois pas en cet accord. Autrement dit je démontre par l'absurde que ça va être de toute façon un désastre. La perle des perles revient à Kamenos des grecs indépendants : La Grèce a capitulé mais ne se rend pas !
    On a tous besoin de vacances.

  21. Adrien dit :

    Bonne vacances M. Mélenchon. Rechargez bien vos batteries, car la suite va demander beaucoup d'énergie, matière que vous possédez avec une précision d'horloger. Le temps va nous être long sans vos analyses "ciselées" et vos discours, commentaires aux mots de lumières.
    Bien la citronnade, surtout par ces temps de canicule !

  22. barré dit :

    Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
    Alexis Tsipras n'aura pas réussi son entreprise mais malgré cela nous avons découvert, nous Français, un homme politique avec des qualités rares. Courage, pugnacité, charisme et honnêteté intellectuelle vis à vis de son peuple. Mais surtout nous avons découvert la vraie nature du gouvernement allemand qui finalement n'a pas changée (intransigeant, brutale et sans pitié). Le conflit greco-allemand aura permis de mettre ça au grand jour. Et comme toujours vous aviez une longueur d'avance. Merci.

  23. magda corelli dit :

    Pour ceux ici qui se permettent de dénigrer Alexis Tsipras. A aucun moment Varoufakis et la Présidente du Parlement grec ne doutent de l'intégrité intellectuelle de Tsipras. Ils pensent autrement c'est tout et le respectent néanmoins. Bien sûr je suis très triste et en colère, car Jean Luc vous disiez que la Grèce avait le détonateur mais j'attends de savoir qui a la mèche !
    J'adresse au Parti de gauche ma modeste cotisation comme chaque année car j'ai de l'estime pour la nouvelle équipe mais je n'oublie pas François Delapierre dont j'appréciais tant les éditos. Je pense souvent à Charlotte et ses enfants. Décidément l'été est chaud mais bien triste dans ma tête. Gardons l"espoir malgré tout.
    Merci pour vos éclairages Jean Luc et bon repos.

  24. christophe dit :

    Bonne vacances !
    Profitez pour vous cultiver sur la malbouffe et testez de nouvelles façons de vous nourrir (pour la santé), je vous conseille de lire sur l'hygiénisme. Profitez également de prendre avis de scientifiques qui contestent le réchauffement climatique d'origine humaine, lisez et écoutez par exemple ce que dit François Gervais. Dans les deux cas, cela permettra à l'avenir de ne pas être dans le camp des tocards, ceux qui se sont fait mener comme des pigeons à l'abattoir. Après ces deux sujets vous aurez passé, j'en suis sur, de très bonne vacances avec un enrichissement personnel certain, vous et ceux qui filtrent les messages.
    Bonnes vacances !

  25. PG dit :

    Bonjour monsieur Mélenchon, je vous souhaite de passer des vacances bien relaxantes. Il reste tellement à faire pour que les citoyens se réveillent. Je serai probablement pareille si, un jour je ne vous avais pas entendu prendre la défense des ignorants comme moi. Cela a fait tilte dans ma tête et depuis vous m'êtes devenu indispensable. Vous nous avez prouvé que vous n'êtes pas une girouette comme un très grand nombre de politiciens mais un homme à qui l'on peut faire confiance. Mon plus grand désir est que vous soyez le président de tous les Français en 2017 et de la France. J’espère aussi comme beaucoup d'entre nous, être libérés le plus rapidement possible de cette Europe qui nous fait plus de mal que de bien et de l'euro qui n'a permis qu'une chose, que l'enrichissement de ceux qui avaient déjà le plus. Je l'avais toujours refusé. Je constate qu'il y ai des personnes toujours prêtes pour le dénigrement ! Qu'auraient-ils fait à la place monsieur Tsipras ? Le monde des puissants n'est pas un monde de bisounours. Malgré cette période de vacances, je continuerai à visiter votre blog dans l'espoir d'un petit signe. Vive la sixième et vive l'Humain d'abord.

  26. catherine dumas dit :

    Bonnes vacances, bon repos, n'oubliez pas les longues siestes avec pour compagnon votre chat qui saura vous bercer et vous apporter de doux rêves mais aussi de merveilleuses pensées.

  27. Titoune dit :

    La jeunesse c'est toujours l'avenir et cette jeunesse est avec toi. C'est très rassurant. Tu vas enfin profiter du temps qui s'étire. Au plaisir de te retrouver.

  28. Chrémès dit :

    Très déçu par Tsipras, mais je ne l'accable pas, il n'avait pas le choix. Du coup, il fait ce que les autres, de droite et de "gauche" ont fait, imposer aux Grecs le diktat du gouvernement allemand et des créanciers. J'en suis venu à penser que l'euro ne peut être réformé de l'intérieur. Il faut donc en sortir, et sortir de l'Europe, c'est la meilleure façon de la refonder. Et si, par bonheur, notre gauche parvient à ce que le peuple lui confie les manettes, qu'elle prépare la sortie de l'euro, moment où la conjoncture est la plus favorable, fabrication d'une monnaie nationale (faut six mois, d'après les spécialistes). De toute façon, ça va secouer, on va en baver, que ce soit dans ou hors l'euro. Personnellement, je préfère que ce soit en dehors. J'attends de voir la suite car le "feuilleton" grec est loin d'être fini. Et que feront ceux de Podemos ? J'espère que la leçon grecque aura été apprise.

  29. hommeau dit :

    Bonnes vacances a toi, mais laisse nous quand même quelques billets d'humeur, nous en avons besoin. Les tourterelles continuent a faire de petits. Amicalement a toi.

  30. bernard hugo dit :

    Un peu gênés aux entournures tous ces camarades qui ne lâchent rien, quand Tsipras à tout lâché en dépit du NON massif des citoyens grecs. Cette capitulation qui renforce la violence sourde des abstractions économiques, prouve une fois de plus que les idéologies proclamées radicales ne garantissent rien, surtout quand on fait du miroir aux alouettes électorales l'instrument de toutes les illusions sur le pouvoir. La gauche n'a rien compris et va continuer de défendre la monnaie unique et l'Europe des banquiers, de la technocratie et du monde des entreprises capitalistes. Vous n'avez tiré aucun enseignement des turpitudes de la social-démocratie et de l'échec du léninisme, dans une conception gestionnaire et administrative de la société. Gauches qui ont tout mis en oeuvre pour défigurer la critique de l'économie politique de Marx dont toute l'oeuvre est orientée vers une transformation des rapports sociaux.

  31. Jeanno dit :

    Bonjour et bonne vacances. Revenez tous pour la rentrée en forme, plein d'idée et d'arguments.
    Je souhaite juste ajouter un avis personnel. Le PG est le seul parti qui fait la différence, malheureusement trop petit, j'espère qu'il pourra volait seul par la suite, trop de problème avec les dirigeants du PC, a quand les adhérents du PC au PG ? Personnellement, j'attends que mes finances me le permettent et j'adhère au PG pour soutenir. Je ne pourrais participer que épisodiquement, le PG n'est pas vraiment présent dans le département de la somme. Et après une discussion avec un adhérent actif, je pense même que le PC amiennois (ville d'Amiens) "bloque" ou "contrôle" le PG ne serais-ce que pour le local. A vérifier, je suis peut être tomber sur un aigri.
    Profiter de vos vacances les gens, nous y arriverons.

  32. Charles dit :

    Non, certains camarades ne tirent aucune leçon et pensent pouvoir toujours l'emporter en 2017 sans trop remettre en question leur logiciel. Ils se raccrochent désespérément à la bouée-argument que Tsipras a signé un pistolet sur la tempe. Alors que l'on sait qu'au soir même du référendum, la ligne défendue par Varoufakis d'aller vers l'épreuve de force a été rejetée par 4 voix contre 2 par le cabinet. C'est donc la ligne Tsipras, stratégie sacrificielle, je sacrifie mon ministre, je sacrifie le Non du peuple, pour espérer emporter en retour le jour de la négociation avec l'Eurogroupe une restructuration de la dette, c'est donc cette ligne politique, indépendamment de la personne qui l'incarne qui est un fiasco. Et cela fut décidé, je le répète, la veille de la démission de Varoufakis. Il faut donc arrêter avec la thèse absurde d'un Tsipras pris en otage par l'Eurogroupe. Sans quoi, c'est admette implicitement qu'ils sont trop forts et que there is no alternative.

  33. jeannine dit :

    Je suis entièrement d'accord avec ce que dit Magda Coreli et je rajoute, si vous le permettez qu'Alexis Tsipras a certes reçu mandat par le non au référendum de refuser l'austérité et c'est une formidable victoire car a ce jour aucun peuple Européen n'a eu ce courage, mais il n'a pas reçu mandat de ce dit peuple pour sortir a n'importe quel prix (dans l'immédiat) de l'euro. Alors, a moins de ne tenir aucun cas de la volonté populaire, quid de son comportement a tenir devant l'ignoble volonté de ses interlocuteurs. Surement pas tout seul, j'entends la Grèce, et j'attend un réveil des peuples. Et peut être Tsipras aussi. En tout cas, comme femme de gauche, la vraie, je lui garde ma confiance.

  34. Yaer dit :

    Attention monsieur Mélenchon, ne dites pas que vous prenez quelques vacances, vous allez encore être mis en retraite par les pisseurs d'encre.

  35. Gilbert La Porte dit :

    Merci Monsieur. Vous étiez le seul, avec tout le PG néanmoins, à avoir raison sur l'épisode désastreux de l'Europe merkelienne qui s'achève. Je vous avoue que Tsipras m'a déçu. Infiniment. Même si je vous entends quand vous dites qu'il a négocié le pistolet sur la tempe, cela ne l'obligeait pas à envoyer la troupe comme un vulgaire néoconservateur sur son peuple en colère, après le référendum victorieux et cet accord honteux. Quelle différence avec le déni du référendum de mai 2005 ? Puissiez-vous m'aider à comprendre et accepter (ça, ce sera une autre affaire, vous le dites vous-même, je fais partie des têtes dures). En attendant, reposez-vous et revenez nous en forme. La patrie républicaine a besoin de personnes de votre trempe.

  36. Siamy dit :

    Alexis Tsipras n'a pas reçu mandat du peuple Grec pour sortie de l'UE et de l'euro ? Mais a t'il posé la question ? Celle du référendum portait sur les mesures d'austérités proposées dans le cadre de l'UE et sans sortir de l'euro. Il est assez tortueux d'affirmer qu'on n'a pas reçu de réponse à une question qu'on n'a pas posé.

  37. Annie Lavédrine Taillier dit :

    Goutez pleinement aux bonheur de vos vacances, qu'entre nous, vous n'avez pas volée. Merci pour tous ces billets de blog si enrichissants et délicieux à lire, autant que vos formidables livres. Merci pour tout ce travail acharné à la recherche et à l'établissement d'un avenir ou l'humain prendra enfin toute sa place dans son environnement préservé, la 1ère place. A bientôt le plaisir de vous lire, de vous entendre et de vous voir.
    Bonnes vacances monsieur Mélenchon.

  38. Julien P-M dit :

    Reviens nous en forme parce qu'on a besoin de toi. Tu nous représente dignement et tout le monde t'aime.
    Tu es tellement pour nous, à bientôt.

  39. Sophie Collet dit :

    Comme j'aime le titre de ce post ! Savoir rester ouvert aux petites choses qui aident à vivre les événements plus sereinement, ajouter un peu de poésie à l'actualité plutôt triste du côté de chez nous. Est-il encore nécessaire de vous remercier, une fois de plus ?
    Bon repos et à très bientôt. Je n'ai jamais pris de carte dans aucun parti, mais votre équipe dynamique, passionnée mais réfléchie et active me donne envie d'adhérer en plus d'avoir signé pour la 6ème république et de faire partie du groupe "Nous le peuple Valence", groupe du m6r Drôme Ardèche, tout petit mais déjà en lien avec d'autres groupes, pour avancer vers 2017 !

  40. Denis F dit :

    Désolé, ce commentaire est hors sujet, mais je tenais à prévenir de la possible confusion d'un Sapir salaud avec un Sapir honnête.
    Attention Médiapart est décidément un média manipulateur lui aussi, dans un article d'hier ou d'aujourd'hui !? "Grèce Varoufakis et deux économistes commentent l'accord européen". Dans le chapeau de cet article, je lis que les deux économistes sont Bénassy-Quéré et Sapir. Pour la première, je n'ai aucune illusion (droite modérée), pour l'autre, je ne savais pas que Sapir, le mien (Jacques) avait un homonyme André beaucoup plus puant et carrément soutien inconditionnel de la Commission européenne. Donc, je me suis fait blouser comme un bleu, en ronchonnant et lisant la totalité de l'article, 10 pages tout de même. Ce sont vraiment des mauvais, allé chercher un homonyme de Jacques Sapir pour casser Varoufakis, fallait le faire…

  41. Missile dit :

    En colère de voir l'état du monde où toute tentative de sortir du capitalisme outrancier est combattu avec acharnement et mépris par les affidés (une pensée pour les soient disant "économistes") de ceux qui profitent de ce système, je considère que l'avenir des peuples ne sera pas meilleure si l'ultralibéralisme perdure.
    Dans toutes choses, on perçoit l'influence de cette doctrine pernicieuse et violente qui asservi la majorité au profit d'une toute petite minorité. Sous prétexte de "réalisme économique" la flore, la faune, l'humanité, sont littéralement écrasés, ruinés, soumis à un ordre de règles toutes plus iniques les unes que les autres. En ce sens, je soutiens votre combat car il a le mérite d'exister et d'apporter ne serais ce qu'une lueur d'espoir.
    Cordialement et bonnes vacances.

  42. Aubry Brigitte dit :

    Merci Monsieur Mélenchon pour vos précieuses synthèses, vos précieuses informations, votre pédagogie, vos lumières... Prenez soin de vous et bonnes vacances.

  43. Donato Di Cesare dit :

    La crise grecque nous a tous convaincu qu'il est urgent de proposer la sortie de l'euro. Je suis certain que Tsipras s'y prépare. Avec tous les commentaires de ce blog en faveur de la sortie de "ce machin", nous sommes entrains de pourrir les vacances de Jean-Luc.
    Bon repos Mr. Mélenchon, et quoi que vous décidiez à la rentrée, mon soutien vous sera indéfectible.

  44. Coxnubuk dit :

    Bonnes vacances! Et mille mercis de prendre le temps d'ecrire et d'expliquer vos raisonnements. Une source d'information et d'inspiration pour nous tous. Reposez vous bien. Amicalement. Franck

  45. HYBRIS dit :

    Tsipras est un militant antilibéral expérimenté. Il n’a pas changé de camp en une nuit. Il souligne bien que les mesures qui lui sont imposées sont récessives et vont dégrader davantage l’économie. Les Grecs ne lui ont pas donné mandat pour la sortie de l’euro. Il ne l’a pas planifiée. Pour l’instant il se couche, mais garde intacts les attributs du pouvoir dans le camp de la gauche radicale. Le peuple semble majoritairement lui faire confiance. Tel est l'état des choses.
    A partir de là, on peut penser qu’il met en œuvre une stratégie de contournement. Qu’il a un plan en tête. Est-ce que ce plan intègre la sortie de l’euro quand s’ouvrira une fenêtre d’opportunité ? Est-ce que cette stratégie est socialement la moins coûteuse ? Est-elle simplement jouable ? Voilà des questions qui doivent alimenter les débats internes de Syriza. La situation va évoluer. Pour l’heure je ne me permets pas à distance de trancher de façon péremptoire. A Paris, il fallait bien-sûr voter non et je me félicite que les députés qui se réclament du FG l’aient fait.

  46. claudecarron - ARAMIS dit :

    Si les Allemands ne sont pas tous coupables des forfaitures fait à la Grèce en leur nom par Merkel et Schauble, il n'en demeure pas moins qu'ils persistent à rester une vilaine majorité à adouber les deux affameurs précités, malgré l'évidente volonté de ces deux-là de mettre la Grèce, puis l’Europe en coupe réglée. C'est inquiétant.

  47. Invisible dit :

    Face aux forces capitalistes internationales, comment peut-on imaginer que Tsipras soit le plus fort ? C'est impensable. Il tient la tranchée, c'est déjà admirable. Nous ne sommes pas, nous ne serons jamais les plus forts. Par contre, nous devons toujours lutter, ne serait-ce que pour nous maintenir. Dans la société, il y a une dynamique de forces antagonistes. Notre rôle est de souquer pour nous maintenir à flot, mais pas de triompher car c'est impossible, ou alors ce serait une dictature. Telle est notre limite.

  48. Jacqueline dit :

    Merci, Monsieur Mélenchon ! Vous êtes le Jean Jaurès de notre temps. J'aime, je comprends et je partage toutes vos analyses. J'aimerais tant tant qu'elles soient partagées par le plus grand nombre.
    Goûtez ce repos si bien mérité !

  49. Jacques Patron dit :

    Merci et bonnes vacances Jean-Luc

  50. Jean-Paul B. dit :

    Bonjour,
    Si, comme je le souhaite, vous serez notre candidat en 2017, je vous demande de réfléchir sérieusement avec l'équipe des économistes du PG et d'autres pour inscrire dans votre programme la proposition de sortie immédiate de la zone Euro en cas de "blocage de notre souveraineté". L'exemple du traitement réservé à la Grèce devrait lever les derniers doutes, un autre Euro n'est pas possible du fait des traités européens. Faites bien attention à ne pas semer l'illusion (comme Syriza et Podemos ?) que vous pourriez faire des réformes progressistes sans que les instances européennes ne s'opposent comme elles viennent de le faire.
    Bonnes vacances et bonne réflexion.


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