03jan 14

Ça (re)commence mal

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Je dicte ce post comme une carte postale, après celles que j'ai déjà envoyées depuis le 15 décembre. C’était alors mon départ de France. Et mon entrée en campagne contre la multinationale pétrolière Chevron, qui a déclaré la guerre au gouvernement progressiste de l'Équateur. Puis je suis sorti de Quito pour aller à Bogota, en Colombie, pendant quatre jours. Mon intention était de compléter, par quelques rencontres, la connaissance politique d'un pays qui est un pion central dans la stratégie des Nord-américains dans le cône sud. À vrai dire, je voulais aussi avoir des contacts directs, qui me permettent de maîtriser davantage que j'ai eu l'occasion de le faire dans un passé récent, le thème de la violence armée dans le combat politique. Les hasards de mon époque et de mon engagement m'ont conduit à plusieurs reprises aux frontières de cette réalité et au cœur des débats qui l'entouraient. On s'étonnera peut-être de m'y voir revenir. Mais, à mes yeux, dans la tâche de reconstruction idéologique et stratégique qui nous occupe à cette heure, depuis l'effondrement de la social-démocratie après celui du communisme d'État, je crois que le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie. Aussi bien, la violence est de retour, sous bien des formes aiguës, et je ne crois pas un instant qu’elle soit promise à reculer dans les années qui viennent. De ce bref séjour, je ne raconte qu’une rencontre. C'est que la matière est encore bien brûlante et ses protagonistes très exposés. Je ne vous apprends rien en vous disant que j’ai aussi été un actif représentant du « Manifeste pour l’écosocialisme » au fil de mes rencontres, autant en Equateur qu’en Colombie. Ces petits pas individuels vont bientôt se rejoindre au plan mondial, si nos affaires vont aussi bien que nous l’apercevons en ce moment sur ce plan.

Bien sûr j'ai suivi, de loin, comme beaucoup dans cette période, la désolante actualité de mon pays saccagé par la cupidité de possédants ineptes et la servilité de gouvernants lamentables. J'ai balancé quelques Tweets qui m'ont permis de soulager, dans l'humour, la peine et la rage que m'inspirait ce que j'apprenais. Après la rigolade post coloniale au dîner du CRIF, il aura fallu supporter le commentaire hallucinant des mauvais chiffres du chômage par Michel Sapin, avant de devoir subir le léchage de babouches dans les Emirats par le président français, ou ce qu'il en reste. J'en étais là, et j'avais même surmonté, tout comme mes huîtres, les bâillements que m'avait inspirés l'écoute sur internet des psalmodies de François Hollande le 31 décembre ! Arrive alors l'annonce d'une nouvelle turpitude de ce gouvernement "de gôche". Les cinq militants syndicalistes de Roanne, qui avaient fini par gagner le procès qui leur était fait pour avoir refusé de donner leur ADN, ont appris que le Parquet, c'est-à-dire le gouvernement, faisait appel de la relaxe. Restons optimistes : le PS, qui a déjà refusé l'amnistie des syndicalistes et qui exige à présent leur condamnation, peut tomber plus bas. Jour après jour, chacun va découvrir l'impact de l'augmentation de la TVA sur son budget familial. Je forme le vœu que nous soyons capables d'engager la mobilisation civique pour faire annuler cette honteuse ponction antisociale. Et puisque c'est la saison des vœux, voici le plus important des miens : je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle.

L’autre courage

Lundi soir, 30 décembre, 20 heures 30 à Bogota en Colombie, où je me trouvais depuis le vendredi. Un soir frais. La nuit est tombée comme un rideau. Les lumières de la ville perçaient l'obscurité que je scrutais du regard depuis les larges baies vitrées de chez mon hôte. Un soir tranquille de veille de fête, avec juste ce je ne sais quoi dans l'air qui accompagne l'attente d'une rencontre dont on sait qu'elle va compter. Le chat lui-même, pourtant si présent le reste du temps, s'est retiré dans je ne sais quel improbable refuge domestique. Sur la table basse attendent des gourmandises bien françaises : du camembert, du chèvre et un Manchego pour faire montre de l’ouverture d’esprit. Et bien sûr, du vin rouge. C’est du Bordeaux. Je rêvais d’un Saint-Amour. Mais on ne m’en propose jamais.

Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie
Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie

La lumière des phares m'a permis d'apercevoir son arrivée. La voiture blindée, les gardes du corps, il est arrivé. Lui, c'est Carlos Lozano. D’une façon inexplicable, mais dont nous avons tous l’expérience, je me suis senti presque aussitôt bien en phase avec cet homme. Cela vient de lui, bien sûr. Car il rayonne de sa personne une grande puissance de calme et de maîtrise de soi. Il est vrai que sa vie d'engagement politique l'a exposé à tant de violences et de stress ! Je me dis : « s’il a pu survivre, c’est au prix de cette transformation que j'ai sous les yeux ». Cet homme a échappé à je ne sais combien de tentatives de meurtres, d'attentats et combien d'autres choses perverses qui ont été infligées aux nôtres pendant tant d'années et encore à cette heure. Dans ces rencontres, pendant quelques secondes, vient à l'esprit la morgue de ces petits donneurs de leçons, qui récitent leurs refrains contre Cuba, le Venezuela et ainsi de suite, sans jamais évoquer une seule seconde le martyr des progressistes dans tant de pays, et particulièrement dans celui-ci, record du monde des meurtres de syndicalistes ! Sans parler de cette bûche de Hollande, qui lèche les pieds des autocrates des Emirats et viendra demain encore faire la leçon de démocratie pour la Syrie et l’Iran, qui ne valent pourtant pas mieux.

Carlos Lozano est un dirigeant du parti communiste colombien. Il a la responsabilité du journal « La Voz ». Voilà qui fait de lui une cible permanente, au sens littéral du terme. Car dans ce pays on recourt très ordinairement au meurtre pour régler les divergences, affirmer une opinion ou provoquer une situation. « La Voz » a bien sûr failli disparaître au début des années quatre-vingt-dix, après la déroute du « camp socialiste ». Carlos sourit : « on nous reprochait l’or de Moscou ! J'ai toujours dit que nous n'avons jamais reçu d'or, seulement du papier gratuit, de mauvaise qualité, pour notre journal ! ». « La Voz » a survécu. Non seulement elle s'est donnée les moyens, au prix de mille difficultés, d'acheter le papier nécessaire et de continuer à imprimer, mais elle a survécu au pire. Par exemple à une bombe, qui a soufflé la moitié de l'immeuble dans lequel le nouveau siège du journal était installé. Vingt personnes en sont mortes. Ensuite, ce fut une deuxième tentative d'attentat. Cette fois-là, la bombe, une chose de plus d'un mètre de long, n'a pas explosé. L'armée a dû reconnaître que l'objet lui appartenait, et l'aviation a bien dû le faire aussi, puisque la bombe portait un numéro de série… D'une certaine façon, le plus démoralisant restait à venir : les gens qui habitaient autour ont dit : « il vaudrait mieux que vous vous en alliez, parce que pour vous tuer vous, ils vont nous tuer nous aussi ».

Carlos est un communiste qui jouit d'une grande estime dans son parti. Il est d’ailleurs le premier élu en voix au comité central. Ce n'est pas un héritier. Il n'a pas besoin d'afficher ses galons ni ses quartiers de noblesse rouge pour s’affirmer. Carlos est un survivant. En 1984, la guérilla communiste, en lutte depuis vingt ans déjà, signe un accord de retour à la paix. Les militants sortent de la jungle. Carlos et ceux qui avaient prôné la fin de la guerre depuis des années organisent la nouvelle phase du travail politique. Ils fondent « l'Union patriotique ». Militaires et paramilitaires se sont alors déchaînés. Trois candidats de l'Union patriotique à l'élection présidentielle, presque tous les députés et sénateurs, sont assassinés les uns après les autres. Le président Bettancur, signataire de la paix, se serait lui-même horrifié. Un jour, il croise le ministre de l'Intérieur, un militaire : « vous vous rendez compte, on vient d'assassiner le leader de l'opposition parlementaire ! » « C'est vrai, répond le ministre, à ce rythme-là on n'en finira jamais ! »

Au total, plus de cinq mille militants seront assassinés. Un massacre qui frappe aveuglément tous les niveaux des organisations de gauche. La terreur est générale. Notre famille ne s'est jamais vraiment relevée de cette hécatombe. Car la gauche, la vraie, est d’abord faite de ces mille et un petits liens de courage, de circonstances, de savoir-faire qui, pour se transmettre, ont besoin de cette présence humaine, de cette force de l'exemple donné qui transmet mieux que les livres et les textes de congrès. Quand on connaît cette histoire, on comprend mieux pourquoi c'est si difficile de faire confiance de nouveau et de signer un accord de paix dans ce pays. On voit aussi qu'on est loin des caricatures simplistes que distillent les belles âmes. On se souvient de l'orgie de bons sentiments médiatisés auxquels avait donné lieu la libération d’Ingrid Betancourt. Comme le monde était simple dans le récit officiel : un généreux pouvoir civil odieusement assailli par une guérilla paléolithique liée aux narcotrafiquants ! Pas un mot, alors, pour dénoncer le rôle des paramilitaires et des innombrables parlementaires jugés pour corruption et implication dans le narcotrafic jusque dans les sphères les plus proches de la présidence ! Pas un mot pour dénoncer le martyr infligé aux paysans par le pouvoir officiel, l'armée en campagne et les paramilitaires. Pas un mot sur la tentative trahie de fin de guérilla de l’Union patriotique. Et, bien sûr, aucun espace pour rendre compte d’une discussion cruciale. Celle qui, depuis des années, opposait ceux qui avaient fait le choix de la vie démocratique, même si elle n'existait pas, et ceux qui ont fait tenir la guérilla pendant cinquante ans ! Le divorce était consommé depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il impliquait aussi bien les communistes que d'autres forces de gauche. Quand le M-19, par exemple, renonça lui aussi à la guérilla, je me souviens d'avoir participé, aux côtés de Lionel Jospin, au vote pour l'accepter comme membre de l'Internationale socialiste au Congrès de New york ! En Colombie, il y a eu trois mouvements de guérilla de gauche !

En fait la violence politique dans ce pays est quasi ininterrompue depuis les années 40. Une violence hors du commun. « La violence » est d'ailleurs le nom par lesquels les colombiens désignent la période de 1946 à 1961. Après l'assassinat d'une grande figure progressiste, l'avocat Gaëtan, commence entre conservateurs et libéraux une horrible tuerie sans fin. Emeutes armées et meurtres de masse, crimes sadiques, femmes éventrées, parties de foot avec des têtes fraîchement coupées, et ainsi de suite, se sont enchaînés sans discontinuer ni, bien sûr, la moindre volonté de se convaincre. La guérilla communiste, qui commence à partir de 1964, fait alors figure d'œuvre civilisée ! En 1982, au congrès extraordinaire du Parti Communiste Colombien, lorsqu'apparaît Raul Reyes, le numéro deux des Farc, dans la salle du huis clos qui se lève pour l'acclamer, il y a plusieurs délégations des grands partis communistes ouest-européens… Carlos sourit encore de leur malaise !

Mais dès ce moment-là déjà, nombreuses sont les voix qui discutaient ce choix stratégique et en prévoyaient la dérive. De fait, la guérilla s'est maintenue pendant cinquante ans en s'isolant progressivement de sa ressource en cadres formés par l'action politique du quotidien. La primauté donnée aux armes s'est faite au prix d'une coupure avec l’espace public du commun des mortels, et au prix d'un recours de plus en plus disqualifiant à des méthodes inhumaines, moralement insupportables, politiquement destructrices, comme la séquestration, le racket et, bien sûr, pour une part, le trafic de drogue ! Si mon récit aujourd’hui doit avoir une utilité de transmission de savoir que ce soit celle-là : la violence n’est jamais une simple parenthèse. Il n’est jamais prouvé qu’elle ait servie notre cause dans la durée. Elle a un coût immédiat : celui des vies perdues, davantage irremplaçables que ce qu’en disent les adages. Et un coût de longue portée : la transformation des mentalités et des modes d’action dans la société qu’elle contamine. Je ne sens pas le besoin d’évoquer les cas qui plaident pour le contraire. Le devoir de résister à l’oppression que signale la Déclaration des Droits de l’Homme m’est connu. Je pourrai me référer à la résistance armée contre l’occupation nazie allemande que je n’ai pas vécue. Mais je pense surtout à l’occasion que j’ai eu d’observer et de m’impliquer dans son cruel service au Chili ou en Argentine. Ailleurs, il continue de s’imposer à cette heure. Ne perdons jamais de vue cette leçon de notre expérience dans le monde. Et n’oublions jamais que la violence a un résultat politique par soi-même. L’action armée ne laisse pas la décision à ceux qui ont les meilleurs arguments mais à ceux qui sont les mieux armés. Ce ne sont pas souvent les mêmes ! Surtout si l’on veut bien se souvenir que les armes ne tombent jamais du ciel. Les fournisseurs et les sponsors se donnent vite des droits dans la mêlée qu’ils entretiennent. La guerre civile commence l’échec de nos idées si l’on admet qu’elles ne peuvent être dissociées de nos moyens. Nos fins sont inscrites dans nos moyens.

J’en reviens au personnage de Carlos Lozano et à une autre forme de courage, tout aussi incontestable que celle du guérillero. Celui de la personne convaincue qui se place mains nues devant un char de combat. Tel est celui qu’enseignent des hommes comme Carlos Lozano. Tout en lui est dans cette manière simple de tenir tête. Mon hôte m’a raconté le procès en diffamation qu’a intenté à Carlos le général Bedoya, chef d'état-major des armées colombiennes dans les années quatre-vingt-dix. Le jour dit, le haut gradé s'est présenté en uniforme, entouré d'une spectaculaire garde armée. Rien n'est plus impressionnant que ce genre de démonstration de force dans une enceinte qu'elle semble submerger et effacer d’un coup. Une vieille ruse des rapports de force symboliques. Dans les séances du procès contre Zola à propos de Dreyfus, c'était une habitude des militaires d'occuper toute la salle, de se lever, de claquer les talons en se mettant au garde-à-vous, chaque fois qu'un gradé entrait pour témoigner. Face au général Bedoya et à ses sicaires, l'avocat lui-même ne parvenait pas à se reprendre et à dominer la peur.

C'est donc Carlos lui-même qui a pris la parole d'abord. Il demande de sa voix tranquille au juge que les gardes armées soient expulsées de la salle d'audience où ils n'avaient aucune raison de se trouver. Le silence qui accompagne sa prise de parole a été une douche de glace sur l’assistance ! Sans trembler, il affirme : « un juge ne peut admettre qu'une audience se déroule sous la pression d'une intimidation de cette nature ». Incroyable audace ! Carlos sait que ces gens sont capables de le tuer ou de le faire tuer à la sortie même du prétoire. Mais le courage peut-être contagieux: à la stupéfaction générale, le juge donne raison à Carlos ! La garde armée du général est expulsée de la salle d'audience. Aussitôt, Carlos revient à la charge : « pour quelle raison le général Bédoya se présente-t-il à la barre en uniforme ? C'est encore une pression », argumente-t-il. Il demande que la séance soit suspendue le temps que le général change de tenue. Beaucoup pensent alors à un suicide. Mais, une nouvelle fois, le juge lui donne raison. Il renvoie la séance pour que le général puisse se présenter en civil. Le général ne reviendra jamais à la barre et Carlos a bénéficié d’un non-lieu. Carlos est toujours vivant. La semaine prochaine, il sera à La Havane. Le 8 janvier recommencent en effet les négociations de paix entre la guérilla et le gouvernement. Carlos est un observateur crucial. Pas un intermédiaire, ni un négociateur. Il observe. Son regard est une garantie admise par les parties. Le courage de la seule parole est certes une arme individuelle. Mais elle a l’avantage de vouloir transformer ceux qu’elle atteint.


188 commentaires à “Ça (re)commence mal”
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  1. mad madeleine dit :

    J'ai aimé ces billets de début d'année. Peu ou pas de haine des autres, une envie d'unité, de partage avec tous les engagés dans le Front de Gauche ça me va. C'est ainsi que je vois l'avenir de nos actions pour un mieux vivre pour tous dans notre pays et au-delà.
    Depuis quelques années j'ai choisi de débuter l'année le 2. Les soi-disant fêtes avec des chaînes télé qui n'ont pas honte de nous livrer le plus bas de gamme de leurs programmes et de la bouffe en veux-tu en voilà alors que certains survivent avec les fonds de poubelles, ces fêtes ne me vont plus, elles ne sont plus partageuses.
    Et si on continuait sur ce ton des premiers jours de janvier ? Et si on arrêtait de se déchirer, de s'accuser de mille torts ? Et si on se parlait vraiment ?

  2. h2o dit :

    @hervé92 (40)
    L'idée de glisser un bulletin rouge au second tour des municipales, est excellente. Nous devons la faire circuler afin qu'elle créée une véritable réflexion sur ce sujet. En effet, Jean-Luc Mélenchon doit être pleinement conscient que la question du report au second tour suscite un vrai débat que ce soit parmi les militants du PG ou pas. Les différentes interventions sur ce blog et les conversations que nous avons pu avoir dans notre entourage, révèlent un débat souvent animé sur le fait d'aider à tout prix ou pas le PS à conserver ses mairies au second tour. Pour nous comme pour beaucoup ici, c'est clairement NON !

  3. Ch'ti Lulu dit :

    Une bonne santé, c'est ce que je te souhaite camarade ainsi qu'à nous tous pour avoir la force de résister, tous ensemble c'est mieux !
    Mario Soares pense aussi que les cures d’austérité exigées par la Troïka (UE, BCE, FMI) et appliquées avec beaucoup de zèle par les chefs de gouvernement (qu'ils soient Portugais, Grec, Français... n'y change rien) vont conduire à une explosion de violence. Il est malheureux que nos dirigeants élus démocratiquement soient aussi sourds et aveugles. Et c'est reparti pour une année de lutte.
    Amitiés écosocialistes

  4. becard marcel dit :

    Meilleurs voeux à toi Jean Luc et au Front de Gauche. Il est vrai que tu nous a manqué. Chaque jour un petit clic pour avoir des nouvelles dont on sait que la vérité et la sincérité sont là. Pour les municipales il faudrait que le PS (humm il ne reste que le nom) prenne une raclée et la sortie du premier conseil des ministres devrait être repassé après les résultats, eux ces ministres si umbus de leur personne, le Sapin qui n'est pas de Noel, loin de là. Jamais le mot pouvoir d'achat prononcé non des cadeaux aux entreprises : oui bien sûr. Bon retour Jean Luc et viens vite à la télé qu'on te voit et qu'on t'entende.

  5. Korrigan dit :

    Merci beaucoup de toutes ces informations qui nous sont cachées car, trop dérangeantes, affaibliraient le pseudo pouvoir politique de notre pays. Chaque lecture de vos courriers me renseigne (de façon très honnête), me révolte et m'inspire également...
    Je vous souhaite, Mr Mélenchon, une très bonne et heureuse année. Que votre équipe et vous, soyez certain d'avoir toute l'écoute et tout le soutien de personne de Questembert qui ne sont plus, grâce à vous, dans l’ignorance.
    PS: Très belle rencontre avec Mr Lozano.

  6. jean ai marre dit :

    " je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible" !
    Ca au moins c'est clair. Ce qui veut aussi dire que partout où est constituée une liste PS/PC c'est la raclée annoncée ! Et ce président, roi du "je" et du jeu qui demande à ses ouailles de ne plus voter, mais de donner quitus au sombre Ayrault pour gouverner par ordonnances. Voila comment on passe de la démocratie directe à la démo-crassie autocrate. Ainsi, S Dassault, dans son journal de propagande est en osmose avec ce qu'a dit F Hollande le 31 décembre. Fini la remise à plat de la fiscalité, désormais c'est la baisse des impôts, c'est aussi mettre le cap sur la politique de l'offre avec le pacte de responsabilité.
    Vous avez dit bonne année ?

  7. patrick.p dit :

    Meilleurs vœux à vous Jean Luc. Ayez la santé et la force pour aider notre pays. Le PS va se prendre une claque surtout aux européennes, car pour les municipales, on n'a pas vraiment été aidé par le "camarade" Laurent pour apparaître comme une alternative à la gauche caviardée qui nous gouverne. Moi je ne vote déjà plus pour eux depuis les élections législatives. Hollande et toute sa bande sont bien des salopards. Ils n'ont plus rien à voir avec les valeurs de la gauche. Ayrault et Notre Dame des Landes c'est aussi un crime contre l'écologie et la Démocratie.
    Portez vous bien Jean Luc. Faites attention aux chiens de garde des médias qui ne retiennent que vos mots durs pour omettre de parler du fond de votre discours. Ils sont malfaisants, même quand vous êtes absent et ne vous exprimez pas...

  8. Nicole Dupland dit :

    Meilleurs voeux très cher Jean Luc. C'est toujours avec un réel plaisir et beaucoup d'attention que je lis tes écrits. J'espère du fond du coeur que ce gouvernement va se prendre la raclée qu'il mérite. Résistance et Vive la 6ème République!
    Amicalement!

  9. PrNIC dit :

    @nico75
    C'est peut être bien la cohérence qu'il nous faut. Voter au premier tour comme au second avec des bulletins FdG, signifiant par là que nous votons contre la droite et son extrême et contre le PS libéral. Mais ce serait considéré comme un vote nul ! Reste donc le symbole pour manifester ces 2 Contres, le vote blanc (à méditer pourquoi nos parlementaires rament pour qu'il ne soit pas considéré comme vote exprimé).

  10. oberon dit :

    Belle année au PG, que notre parti se renforce au sein du FdG ! Belle année à vous M. Mélenchon.
    "Je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle."

    Vœux pieux, cher Jean-Luc, l'aile gauche du PS se soumettra, elle râlera mais se soumettra. Filoche et Lienemann se soumettront, hélas. Autre pronostic peu réjouissant, les électeurs s'abstiendront en masse, notamment à gauche, beaucoup écœurés iront plus vers le FN que le FdG dont l'image est brouillé. Dure réalité à laquelle il faut se préparer. Continuons inlassablement notre chemin.

  11. ermler dit :

    @ Oberon
    La "dure réalité" que vous nous prédisez (avec un certain fatalisme) on s'y prépare, certes. D'ailleurs tout nous y prépare: les sondages, les élections partielles, les matraquages médiatiques, le double-jeu du PC et tous ceux qui hurlent à la trahison du PS, annoncent avec effroi la montée du FN mais qui, pour rien au monde et sous les prétextes les plus divers, n'iraient rejoindre le Front de Gauche ! Ceci dit partir à la bataille en la déclarant perdue d'avance, comme voeux pour le nouvel an, y a mieux ! Comme l'a dit et répété Jean-Luc, "notre pire ennemi, c'est la résignation".

  12. j-jour dit :

    Je lis votre billet, le relis, et quelque chose que je n'avais pas remarquée me heurte en seconde lecture par la gravité que cela suggère de ce que vous percevez de la situation qui se profile. Vous parlez d'un "devoir d'analyse du passé (qui) ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie", celui du "thème de la violence armée dans le combat politique". Décidément nous n'avons encore rien appris dans ce monde, malgré les progrès technologiques exponentiels, nous en sommes toujours là. La guerre, les armes, la violence, horizon possible de nouveau dans cette Union Européenne couronnée effrontément d'un prix Nobel de la Paix 2012 au nez des premières populations victimes en son sein d'attaques impitoyables de la grande finance qui ne butaient sur rien de solidairement opposable, prétexte même désormais à des politiques serviles vers une régression infernale des droits et biens socialement acquis.
    Puis il y a l'image avec laquelle vous évoquez Carlos Lozano, qui a "l'autre courage", "celui de la personne convaincue qui se place mains nues devant un char de combat." Que vous reprenez à la fin "Le courage de la seule parole est certes une arme individuelle. Mais elle a l’avantage de vouloir transformer ceux qu’elle atteint" Et de les laisser en vie!
    Ne faut-il pas voir autre chose que du vin dans le nom de celui auquel vous rêviez, mais "qu'on ne vous propose jamais"?

  13. lemetayerv dit :

    Meilleurs vœux à tous pour l'année 2014. Concernant les condamnations qui se font de plus en plus contre les syndicalistes ou les lanceurs d'alerte ou de simples militants anti-grands projets inutiles ou militants écologistes ou encore simples paysans voulant transmettre et utiliser leurs savoirs. Point d'amnistie, point de justice. La justice et l'amnistie sont pour les grands de ce monde comme. Jean-Marc Ayrault qui condamné en 97 pour délit d'octroi. Réhabilitation automatique (sic) en 2008 et son casier devient vierge. Jérôme Cahuzac condamné pour travail dissimulé après avoir employé pour sa clinique une femme de ménage sans papier des Philippines. Parce qu'il a remboursé l'URSSAF puis aider sa salariée a être régularisée, il est dispensé de peine et la décision du tribunal n'a pas été inscrite à son casier judiciaire. Les deux bien sûr pour le bien de tous, l'un est toujours ministre et l'autre l'a quand même été. Et nous ! sommes nous du côté du pot de fer ou du pot de terre ? Nous, pfitt ! nous sommes le peuple.

  14. maximilien R dit :

    Que 2014 soit l'année de la "Gauche de Gauche". Pour celà il faut inlassablement se démarquer du PS qui galvaude le mot gauche. Les électeurs de bonne foi ne s'y retrouvent plus.
    Feliz año nuevo camarada.

  15. daniel martin dit :

    Bonne Année Jean-Luc, et cette fois ci ne nous trompons pas de cible, ne perdons pas notre energie ni notre temps a de vains combats et meme si le FN est notre ennemi, je les crois assez stupides pour se discrediter eux mêmes. Menagez votre santé et revenez vite nous voir a Bordeaux. Amicalement.

  16. jeannine dit :

    "Notre pire ennemi c'est la résignation"
    Bien d'accord sur cette phrase qui résume tout et surtout pas en ce début d'année pour ma part. Au contraire, plus les comportements sont débiles ou malfaisants, plus je suis révoltée et plus j'ai envie de répliquer et de me battre et d'être au top pour le faire. C'est pas possible avec cet état d'esprit, cela va faire boule de neige non ? Allez tous au boulot. Carlos Lozano n'est il pas un bel exemple de courage incroyable ? Ne courbons jamais le front, c'est notre force et notre honneur d'être humain.

  17. Ouilya dit :

    [...]
    Bon courage à toutes et à tous les camarades pour cette année 2014.
    Merci à notre Jean-Luc pour ses précieux billets, dont le dernier qui nous laisse présager de ce qui nous attend.

  18. françois 70 dit :

    Tout à fait d'accord pour infliger la plus terrible des raclées électorales aux néolibéraux de la deuxième droite. Cela suppose en toute logique de n'effectuer aucun regroupement de liste avec eux au deuxième tour. Il faut se maintenir partout où ce sera possible et ailleurs ne pas donner de consigne de vote. On ne peut à la fois dénoncer leur politique comme étant pire que celle de la droite sarkosyste sur le plan économique et social, ce qui relève de l'évidence, et accepter des fusions dites techniques. Sinon, pourquoi pas des listes dites techniques avec la première droite ?

  19. FV972 dit :

    Merci pour cet aperçu de la Colombie qui sort des sentiers médiatiquement battus, pour aller plus loin, je te recommande (et aux lecteurs du blog) le livre de Maurice Lemoine : Sur les eaux noires du fleuve, éd. Don Quichotte, 2013. c'est un roman aux clés transparentes pour qui connait un peu la Colombie. Et pour mieux connaitre Gaitán, figure capitale de la gauche latino-américaine, la biographie que lui a consacrée J.A. Osorio Lizarazo a été rééditée en livre de poche, tu pourra sans doute la trouver à la libreria Lerner, av. Jimenez.

  20. jpp2coutras dit :

    Année bonne pour tous avec santé de fer rouge pour humains toujours verts qui ne lâchent rien!
    14, chiffre qui annonce une année de transformation heureuse ? Pas comme en quatorze, mais comme deux fois 7, nombre de jours de la création du monde selon la bible? Année lumières comme pour la révolution de 89 ? Mais sûrement, nous le souhaitons ardemment année conquérante avec des éclaireurs humains "chevronnés" comme Jean-Luc Mélenchon. Merci à vous pour la clarté de votre vision sur les événements. Bien utile pour appréhender la vérité réelle. Que la force soit avec vous et nous!
    "le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie".
    Très juste et à l'aune d'une analyse et de synthéses non-conformistes. La force politique FdG doit être nourrie par une vision globale claire des évênements avant et pendant qu'ils se produisent. Après on tire les enseignements de l'histoire décortiquée avec toute l'acuité qu'on peut. Et chacun se doit d'éclairer le chemin comme de modestes Leds. Persévérons à allumer les étoiles en dépit des brouilleurs de cartes et des enfumeurs professionnels suppôts du mal financier hyperlibéral. Hauts les coeurs! Nous vaincrons.

  21. Kiroul dit :

    Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur l'Histoire de l'Amérique latine, les sociétés pré-colombiennes, sa colonisation, sa néocolonisation, ses conséquences sur les populations et les résistances, je vous recommande "Les veines ouvertes de l'Amérique latine", "Aux bords du monde, les réfugiés", "Colombie, derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat".

  22. Guy 51 dit :

    Oui une raclée souhaitée pour le (peudo) PS au 1er tour comme au second, car cette fois le report sur le PS trés peu pour moi, ou alors autant s'allier avec dés le 1er tour. Et cette fois ce ne sera pas la peine de me resservir les épouvantails habituels, si je devais choisir au second entre des partis de droite, je ne choisi plus. Que ceux qui l'auraient voulu assument !

  23. Vox Pop dit :

    Bonne année 2014 à toutes et tous, meilleurs vœux à Jean-Luc et à tous ceux qui rejoignent le Front de Gauche.

  24. jean-luc T dit :

    Excellente émission aux Grandes Questions. Tu planes là où d'autres coulent lamentablement. Je pense qu'il faut se rapprocher de Jean-Claude Amesein, c'est un vrai chercheur humaniste et un philosophe. Il ne dira sans doute pas qu'il est pour nous, son patron c'est Val (quand même) mais qu'est-ce qu'on apprend avec ses émissions !

  25. Maddy COLLONGE dit :

    Meilleurs voeux pour 2014. Que cette année nous soit faste dans la réussite de notre parcours. Battons-nous courageusement contre la droite, l'extrème-droite et les solfériniens. Gardons la tête haute, ne courbons pas nos échines même si elles sont accablées par les coups bas des gouvernants. Que la santé nous accompagne et vive la VIème République.
    Carlos Lozano, chapeau bas pour votre courage. Ne déméritons pas !

  26. L'écossais dit :

    Bonjour et bonne année Jean-Luc, François, et tous les camarades engagés... Le peuple a vraiment besoin que l'on s'occupe de lui, les municipales semblent avoir coupé l'herbe sous les pieds de Jean-Luc ! Pourtant Jean-Luc a encore quelques longueurs d'avance sur tous les autres ! Un sujet abordé très peu avant les municipales peut avoir un effet dévastateur... L'éco-socialisme porte un vilain nom par les temps qui courent. L'économie Sociale et Solidaire n'est pas réservée aux bobos écolos, mais ses acteurs ne sont pas tous taillés pour l'aventure avec un grand A, alors il me semble que la politique du PG (règle verte), audacieuse sur le papier, doit montrer l'exemple de ce qui est possible sur le terrain, en se défendant lucidement contre les torpilles lobbyistes et gouvernementales...

  27. Alma dit :

    Felía año nuevo Jean-Luc ! Et continue ton combat !

  28. palumbo viviane dit :

    tous mes vœux pour 2014, que cette année soit celle de la prise de conscience du peuple pour reprendre la main laissé dans les mains des puissants mais comme nous arrêtons doucement mais sûrement de consommer à outrances..

  29. Jean-Yves dit :

    J'habite le Centre de la France qui n'est pas "centriste". Histoire et Historique Communiste à Bourges, Jean Michel Guérineau du Front de Gauche autonome OUI. Si second tour sans Nous Front de Gauche (mais j'ai bon espoir que Bourges va redevenir Rouge de sourires en l'espoir retrouvé), jamais oh grand jamais ma voix n'ira aux fossoyeurs du Socialisme de Lénine,Jaurès, Rosa Luxembourg... : plus jamais ma voix aux solférériniens qui n'ont jamais fait que trahir les gens qui croyaient en La Gauche dont ils se revendiquent pour enfumer tout le monde

  30. Christian B dit :

    Oui bonne année Jean-Luc, ça va pas être simple.

    @Jean-Yves
    Entre le Socialisme de Lénine et de l'autre, celui de Rosa (qui avait en son temps décrit les dérives délirantes du Léninisme, et avait eu une vision courageuse et malheureusement réalisée) et Jaurès, il y un Monde, un Univers inconciliable. La Gauche c'est simple, ce n'est pas être un démiurge de la mécanique sociale, mais c'est être avant tout sensible à la souffrance de l'autre pour dépassé son égoïsme. Sinon c'est du pipeau ou au pire le chaos, l'autorité maladive et la peur, comme tous les autres pathologies de l'histoire.

  31. maximien R dit :

    "Je ne suis pas le défenseur du peuple, je suis du peuple."
    Maximilien Marie Isidore de Robespierre
    Alors que Moi Président n'est qu'un androide fabriqué par la finance et à son service exclusif.

  32. OIivier Picot dit :

    Les temps obscurs ne sont pas inéluctables. Certes, à coup de mise en concurrence, de défiance, d'avidité, le fiel s'est accumulé dans chaque interstice du corps social. On ne réfléchit plus. Les uns accumulent jalousement. Les autres survivent. Chaque solidarité est devenue gâchis. « Fais ton autocritique, camarade. Puis dégages. C'est pour le parti. Le nouveau parti pris du fric à outrance » nous répète les grandes chaînes de télévisions, entre la publicité et le tirage de l'euro-million. Pourtant, les temps obscurs ne sont pas inéluctables... L'intelligence, par nature honnie de toutes les sectes, celle qui relie les hommes entre eux et à ce qui les entoure, continue son chemin. Ne nous laissons pas abuser par un jeu de perspective historique qui ferait que ce qui est récent et omniprésent semble démesuré par rapport à ce qu'ont été la révolution française, le front populaire ou la résistance, pour ne parler que de notre pays. C'est juste l'arbre qui cache la forêt. Cette forêt de femmes et d'hommes aspirants à la dignité et au respect universel, par nature constitutifs de toute émancipation.
    Nous n'irons pas au but un par un mais par deux
    Nous connaissant par deux, nous nous connaîtrons tous
    Nous nous aimerons tous et nos enfants riront
    De cette légende triste ou pleure un solitaire.
    Paul Eluard
    Non, les temps obscurs ne sont pas inéluctables. Bonne année à toi, Jean Luc, et merci de porter nos idées aussi crânement.

  33. Fred dit :

    Article de rappel salutaire dans le Monde Diplo sur la similitude des politiques menées par le PS et l'UMP/RPR depuis 30 ans - déjà en 1988, Jean-Luc n'était pas d'accord, il a fallu du temps pour que les choses s'éclaircissent dans les têtes (moi j'ai une bonne excuse, j'avais 7 ans). En 2011, Jean-Luc avait déjà annoncé la probable guerre si rien ne changeait, cette petite phrase revient aujourd'hui dans mes pensées... et comme Hollande n'a rien arrangé, au contraire, aujourd'hui je suis inquiet. On va fêter et expliquer Jaurès, j'espère que ça aidera.

  34. Mariñas dit :

    Meilleurs vœux pour 2014

  35. pascal des landes dit :

    Bonjour à vous camarades,
    Meilleurs voeux à tous d'abord, et que cette année voit l'émergence de cette alternative que nous proposons. Salut aussi à tous les camarades latino qui comme en Colombie, tente une autre voie. La Colombie comme Jean Luc Mélenchon le montre, est prise dans les tentacules des multinationales, et la violence qui y règne en est un des symptômes. En effet, il n'y a pas d'autres intérêts plus avide de détruire l'Etat en en dévoyant les institutions et les lois que ces firmes qui s'approprient les biens, les richesses et les hommes en réduisant à néant leur dignité. En France, il suffit de sortir le bout du nez dehors, pour constater la grisaille ambiante, et la colère qui monte. Chez les petits commerçants, les gens parlent... de la TVA, de l'emploi qui ne vient pas, des problèmes de fric, des beaux jours de quelques uns qui gâchent les leurs. Cette colère, ressemble à celle des Français qui voyaient les chars allemands fondre sur Paris... On sent nettement, la division entre des camps distincts le nôtre et celui des adeptes d'Orban de l'UMP, et des FN... Seul et isolé le gouvernement parle dans un vide sidéral. Un boulot gigantesque nous attend cette année 2014. Celui de construire cette voie menant à un changement radical et concret des rapports sociaux, afin d'éviter à la France de plonger dans une confusion libéralo-autoritaire qui finirait d'achever la destruction industrielle et sociale du pays;

  36. Sophie Clerc dit :

    Les objectifs. Dans toute cette dénonciation justifiée, mais débilitante, qu'on n'oublie pas de marteler ce que sont les objectifs, à court, moyen et long terme, pour nourrir l'espoir, éclairer la route, libérer et orienter les énergies. Merci pour tout, bonne année !

  37. Bof dit :

    Si je lis certains et que j'ai bien compris, la bataille des municipales pour le PG et non pour le Front de Gauche n'est pas de battre le PS et le PC mais de les faire battre. Où est le contenu politique ? Pensez-vous que le PG en s'alliant dans certaines municipalités aux verts qui ont tout voté avec le PS est plus cohérent que l'alliance PS/PC dans certaines villes ? Construire son avenir sur la ruine des autres n'est pas très constructif. Comment se fait-il que certains élus PG qui ont des responsabilités nationales gèrent des municipalités avec le PS jusque maintenant ? Et pourtant ces élus PS ne cachent pas qu'ils soutiennent ce gouvernement. Pourquoi ?

  38. jeannine dit :

    Il vaut mieux laisser le PG hors de tout questionnement, il suit sa route politique sans se tromper, bien conduit par des dirigeants intelligents et courageux. ça va pour nous merci. Fin du commentaire. Ceux qui veulent se faire battre savent le faire seuls.

  39. educpop dit :

    Voter pour le PS au second tour paraît difficile bien sûr, mais favoriser la prise de pouvoir de la droite d'une façon ou d'une autre serait une grave erreur. Tant que les institutions sont ce qu'elles sont, un bulletin blanc ou rouge est un vote nul, si les conservateurs n'étaient pas eux même divisés ils s'amuseraient de notre partition. Il faudra donc choisir entre deux options révoltantes mais ce ne sont pas nos états d'âme qui comptent, c'est l'intérêt général. Il y a dans le PS énormément de personnes de qualité, personnellement je perçois les messages de Jean-Luc Mélenchon comme des étapes dans une volonté à long terme de faire revenir ces militants à l'humain d'abord. Quand la droite s'installe c'est pour longtemps, et c'est pour mettre en place une désespérante logique comptable, certes les socialistes ont le même défaut mais il y a des nuances. Attention à ne pas laisser une indignation justifiée provoquer une situation où c'est la possibilité de s'exprimer qui pourrait disparaître. Sauf dans une évolution du concept de résistance auquel peu de gens semblent prêts.

  40. françoise naucodie dit :

    Merci de cet éclairage, merci de penser mais n'avons nous pas la possibilité de choisir de ne pas être martyrs en inventant encore autre chose : la violence ou les élections et pas d'autres possibilités ? C'est une vraie question que je me pose.

  41. Sophie Clerc dit :

    Grandes Questions. J'ai beaucoup ri (jaune) à l'écoute et au spectacle de cet auteur de "Mort de la Mort" qui semble sorti tout droit d'un ouvrage de science fiction de quai de gare et qu'on salue ici sans rire comme un génie universel. Et j'imaginais un instant la Terre abritant, tel un bidon d'asticots, non plus 7 milliards d'humains mais 77 ou pire de scrogneugneux millénaires. Et admiré, en reprenant mon souffle, la sortie de Jean-Luc-Mélenchon sur les exoplanètes. De l'art d'élargir le débat, qui que soient les bouffons alentours.

  42. Espinoza dit :

    Voilà le courage de Don Carlos et la valeur qui reste encore de respect des principes de notre démocratie, qu'impose la liberté de la parole. cette conquête, si durement obtenue -comme le disait Salvador Allende- grâce aux sacrifices de tant de patriotes, nous devons la mettre au bénéfice du combat pour que le monde se libère de l'oppression financière, et de son bras armé la violence institutionnelle
    Bonne année et en avant pour notre combat

  43. christine dit :

    Bonjour Jean Luc. Je te présente tous mes meilleurs vœux pour 2014 et surtout une bonne santé. Nous te l'avons répété mille fois mais nous avons besoin de toi pour éclairer notre chemin. Cette année s'annonce dure mais nous lutterons, nous résisterons et ne lacherons rien. Prends soin de toi.

  44. Denis F dit :

    À toutes les têtes dures, mes camarades de lutte, qui circulent ou qui ont circulés sur ce blog, à tous les prolos de France dont je fais parti intégrante, je souhaite une année bien pourrie, encore pire que les deux précédentes, en cela nous pouvons faire confiance à celui que nous avons élu pour qu'elle le soit, bien pourrie. Bien pourrie !… Vous dis-je … pour que peut-être les yeux et les oreilles s'ouvrent enfin. N'oublions jamais que c'est nous qui avons élu ce minable, ce ramassis de honte, certes pour foutre Sarkozy dehors, mais a-t-on bien fait ? Posez-vous la question camarades, c'est plus qu'urgent, car est-ce vraiment par les urnes que nous arriverons à les foutre dehors ? J'en doute !

  45. gege dit :

    Il ne faut pas inverser les responsabilités en matière de report. Ceux qui depuis trop longtemps font semblant de proposer une autre politique quand ils sont dans l'opposition et font des politiques pire que la droite précédente ne méritent pas de report de voix. Qu'ils prennent eux la responsabilité de leur politique. Plus jamais une voix pour les solfériniens. Ceux qui restent encore avec une lueur de gauche savent ce qu'il leur reste. Rester pour trahir ou partir pour construire. C'est clair ?

  46. h2o dit :

    @ educ pop
    Je ne doute pas qu’il y ait des gens "bien" au PS, mais comment les convaincre de quitter ce navire pourri, si ce n’est en leur faisant comprendre que nos voix ne se joindront plus jamais aux leurs automatiquement, particulièrement dans les grandes villes où la politique gouvernementale a plus d’impact au niveau local, ce n'est pas deux ou trois élus qui changeront la donne, nous leur servons de bonne conscience, c'est tout et ne permettons aucun changement important si ce n'est l'ampoule du plafond ! S’ils sont vraiment de gauche qu’ils nous montrent des signes en ne votant pas les budgets en s’opposant aux réformes antisociales, combien ont-ils été à dire non à l’allongement de la durée de cotisation, à la mise en place de l’ANI, du CICE, etc… ? une si petite poignée, ce n’est pas suffisant. Le PS et tout spécialement son exécutif devra regagner notre confiance. Au passage, rappelez-vous que c’est sous la droite que les conquêtes ou victoires sociales ont vu le jour au prix de rudes combats de classe, pas sous la gauche. De plus les électeurs ne s’y retrouvent pas, Jean-Luc passe son temps à démolir de façon virulente leur politique - et nous en sommes bien d'accord - et il faudrait aller les sauver dès lors qu’ils sont en danger, où est la cohérence ? Qu’avons-nous à perdre, nous avons déjà tant perdu ! La raclée c'est maintenant !

  47. claude dit :

    Bonne année 2014 ! Ca commence aussi bien que 2013 se termine puisque les événements qui bouleversent les Solfériniens et les partisans de l'oligarchie révèlent au grand jour bien des hypocrisies.

  48. alain17 dit :

    @educpop89 5 janvier 15:39
    Je comprends le raisonnement, je vote PS depuis Epinay 1971. Depuis 84 je vote avec comme critère ce même raisonnement. Où sommes-nous arrivés ainsi ? Le PS s'est converti au libéralisme avec un certain cynisme, comptant sur cette réflexion du peuple de gauche, ça peut continuer longtemps. Où est l'intérêt général ? Les différences sont désormais à la marge. Je crois que j'ai voté PS pour la dernière fois au second tour de la Présidentielle de 2012.

  49. gerard marcel zimmermann dit :

    Mes regrets de ne pas avoir été informé de la présence de notre camarade Jean Luc Mélenchon á Bogota, où je suis résident depuis mai 1968. Heureux de savoir qu'un Français éclairé ait enfin eu le courage de poser a côté de Carlos Lozano, cet autre héros digne du Che, Colombien, qui a survécu a bien des situations d'extrême violence dans ce pays que j'ai appris á tolérer, grâce au courage de ses héros de l'union patriotique et du peuple, surtout des plus démunis qui subissent les pires atrocités avec peut- être trop de résignation depuis plus de cinquante années. Alors je sais que ma présence ici en Colombie, a un sens. Je voudrais être plus utile au nouveau Parti de gauche, en France et aussi á la Colombie, pour l'aider dans mes moyens limités, á sortir de cette ornière de guerre, de conflits internes, de violence et d'une démocratie qui maquille mal la vérité sociale, politique, économique, géopolitique, commerciale. Je formule mes meilleurs voeux á Jean Luc Mélenchon pour sortir aussi de l'ornière la France.

  50. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    En relisant ce dernier billet de Jean-Luc Mélenchon il m'est revenu en mémoire le style d'une journaliste de radio qui se nommait Geneviève Thabuis et qui commençait toujours ses papiers par : "attendez vous..." et je me dis que Jean Luc vient de nous faire la même chose sans vouloir trop noircir le tableau, et pourtant ! Comme l'ami Denis F (94) j'ai bien peur que les urnes ne nous suffisent pas et comme à l'évidence je ne tiens pas à voir une guerre civile chez nous, la seule solution qui paraît être la bonne solution, c'est celle qui consiste à faire une grève générale, qui obligerait à changer de république et virer tous ceux qui nous gouvernent aujourd'hui. Une nouvelle constituante nous permettrait de mettre à plat tous les sujets qui font de nous de plus en plus des moutons. Ainsi on pourrait re-nationaliser les banques, les transports, l'énergie, enfin ce qui permet comme l'avait fait le Général de Gaulle de redresser un pays. Et comme il n'y a plus de frontières ceux qui voudront partir pourront le faire avec joie. Certains de nos alliés européens feraient la gueule un certain temps, mais je suis sur que beaucoup nous suivraient dans une démarche similaire car c'est tout le peuple européen qui est en train de crever, il ne manque qu'une allumette et nous pourrions être celle là comme en 1789 !


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