05avr 13

En relisant mon précédent post, je me disais : on dirait que j’ai écrit tout ça dans un autre temps. C’est bien le cas. Les aveux de Cahuzac ont fait basculer le temps politique. Comme il y a un avant et un après Chypre, il y aura un avant et un après Cahuzac.

Moralement, même quand on n’y est pour rien, même quand au contraire on a prévenu sur tous les tons au prix de pluies d’injures et d’attaques les plus viles, on a quand même honte, parce qu’il s’agit de notre pays. Mais politiquement c’est jubilatoire de voir pris au piège de la vérité tous ces donneurs de leçons solfériniens ! Et de voir montrer madame Le Pen prise dans la chaîne du mensonge qui unit les belles personnes !

Ensuite intellectuellement, c’est très satisfaisant. Les événements confirment l’analyse sur la pente des événements qui fonde notre stratégie et nos méthodes de campagne. Ce régime est vermoulu jusqu’à l’os ! L’argent qui croyait tout « fluidifier » a tout desséché. Toute secousse l’atteint dorénavant au cœur. Lequel est en pâte à modeler ! Evanescent, incohérent, même au moment de faire des propositions pour produire je ne sais quel « choc » imaginé par des communicants à deux balles, le président trouve encore le moyen de proposer quelque chose de déjà censuré par le Conseil Constitutionnel. Ce qui en dit long sur l’inconsistance des équipes en place autour de lui !

Partisan de l’agir davantage que du seul parler, mes amis, après un tour de table avec mes camarades, je fais donc la proposition d’une marche pour la Sixième République. Et j’assume de proposer une date pour éviter de perdre du temps. Le 5 mai. Jour anniversaire du second tour de l’élection présidentielle. Jour anniversaire de l’ouverture des Etats Généraux de 1789…

sfio-1932Notre dénonciation de l’oligarchie prend des visages, des noms, des adresses. La communauté de mœurs, de vie, d’appétits, de fréquentations qui unissent les puissants du « bipartidarisme » éclate au grand jour. Voilà ce que j’appelle « l’officialisme ». Importants « officiels », partis « officiels », experts inamovibles « officiels », et ainsi de suite. Tous ceux-là se sont garantis une circulation libre et non faussée entre les camps politiques et les comptes en banque. Ils parlent tous la même langue internationale de la finance. Si bien qu’un Chinois véreux et un boucher-libraire, trésorier de la campagne de François Hollande, peuvent ouvrir ensemble un compte offshore sans problème linguistique pour se comprendre ! Mais ce n’est pas tout.

Le filet du silence et du harcèlement qui a accablé Mediapart a aussi joué son rôle : nous faire douter, hésiter. Nous enfermer dans nos propres exigences morales. Les faits démontrent que c’était la meilleure protection dont disposait le criminel. Psychologiquement, ce fut sans doute une aide précieuse pour lui, pour persister dans le mensonge. On peut même penser que c’est aussi ce qui lui a permis de croire que son subterfuge fonctionnerait jusqu’au bout ! N’empêche. Quand il est devenu de bon ton de supputer sur « le discrédit de la classe politique », j’y vois surtout un écran de fumée protecteur du naufrage d’une certaine caste médiatique. Les quatre-vingt tweet d’un Jean-Michel Aphatie pour mettre en cause l’enquête de ses confrères de Mediapart ont joué un rôle aussi important dans le pourrissement de l’affaire Cahuzac que les cécités volontaires des importants du Parti Solférinien et de leur gouvernement. Maintenant un nouveau piège autobloquant est tendu par l’officialisme médiatique. Critiquer et taper sur l’oligarchie ce serait dire : « Tous pourris ». Horreur ! Tant vaudrait signer une carte chez Déat et Doriot comme dirait l’infâme Attali. Je me suis fait avoir sur ce thème par Nicolas Poincaré. Peu lui importait ce que je racontais, il conclut : « Vous dites « tous pourris ». Alors vous dites « tous pourris » ? » Et moi comme un ballot : « Non, non, non, pas tous pourris ! ». Ce coup-là j’ai perdu. Mais il n’y aura pas de deuxième fois. Méfiance, la caste va se défendre.

Dlenine’ailleurs comme aux temps déjà si précurseurs de l’affaire Strauss-Kahn, on apprend à présent que « tout le monde savait ». Hervé Morin, ancien ministre de la défense, de droite, dans « le Parisien » révèle : « Il se disait depuis longtemps dans les dîners en ville que, sur dix cheveux transplantés par monsieur Cahuzac, neuf l’étaient au noir ! » Car dans les dîners en ville, en vacances, et que sais-je encore, tous les « officiels » se voient, se parlent, échangent des adresses pour les cheveux et que sais-je encore. Tous les officiels et donc aussi le chien de garde de la maison commune du fric, la troupe Le Pen. Voyez le financier de madame Le Pen. Il savait depuis vingt ans puisque c’est lui qui a ouvert le compte de Cahuzac et n’a rien dit ! Il a prévenu la madame qui savait donc et n’a rien dit non plus. Peut-être est-ce avec cette sorte de silence qu’elle a réussi à faire avancer sa dédiabolisation médiatique ? On apprend dans « Le Parisien » que ce financier des Le Pen a rencontré récemment monsieur Cahuzac dans un bar du seizième ! Il lui aurait annoncé qu’il allait avouer. Il est certain qu’il a prévenu madame Le Pen. Mais il n’a rien dit publiquement. Normal. Ces gens-là s’appelaient entre eux le « gang des implants » (Le Monde) ! Autrefois ils dînaient ensemble en vacances ! Mais oui ! Mais oui ! Je suppose que bientôt on en apprendra d’autres. Et on nous dira « tout le monde savait ! » Tout le monde ? Vous aussi madame Michu ? Noooon ! Et toi camarade du PS qui nous fait la leçon depuis des mois sur « ceux qui aident Le Pen par leur critique du gouvernement » ! Hein ? Toi aussi, tu allais en vacances avec le responsable du Front national de ton village comme le font tes chefs ? Va savoir ! « Tout le monde savait », qu’ils disent. « Tout le monde », ça veut dire « les officiels », les importants. Les autres n’existent pas à leurs yeux et rien ne le dit mieux que cette expression « tout le monde savait ». Les autres, c’est « personne ».

Bon donc, « tout le monde savait » que les implants de cheveux chez Cahuzac « se payaient au noir » ! Ah ! Ah ! Et si c’était là que s’était construite la chaîne du mensonge ? Tous ceux qui ont été se faire implanter des cheveux suaient peut-être à grosses gouttes en se demandant quand sortirait la liste des clients et le prix payé. Alors, ils regardaient ailleurs, ils croisaient les doigts, ils éteignaient les petites flammèches de l’incendie quand ils en trouvaient une à portée de main ! Hommes politiques, médiacrâtes, il doit y avoir un monde qui se tient par les cheveux et les paiements au noir de la coquetterie. Suivez les nouveaux cheveux, amis, si vous êtes curieux ! De toute façon je suppose que la justice va le faire. Car l’agent caché de monsieur Cahuzac venait bien de quelque part ? La justice va vouloir savoir d'où et de qui ! Petits ruisseaux ou grandes rivières, le nombre des mouillés va faire tignasse ! 

Nous n’en resterons pas aux gémissements et aux commentaires. Ni même aux sarcasmes bien mérités par toute cette engeance officialiste. Il faut entrer dans l’agir. C’est de notre honneur de citoyen dont il est question. De notre dignité de peuple libre. La décomposition politique des institutions a une origine : le mépris du peuple et le règne de l’argent. C’est là qu’il faut frapper et changer de cap. Mais avant même de discuter de cela, de son bien fondé ou non, c’est la règle de la discussion civique qu’il faut changer. La règle du jeu démocratique. C’est-à-dire la Constitution. Hollande veut encore la changer trois fois. Elle l’aura été plus d’une vingtaine de fois depuis sa promulgation. Jamais par une Constituante ! Et trois fois seulement au suffrage universel. Nous vivons sous l’empire d’un bricolage de circonstance, de convenance et de connivences.

La construction pyramidale de la Vème république aggravée par l’inversion des scrutins et le raccourcissement du temps des mandats produit des effets destructeurs de grande ampleur. Le résultat de la concentration du pouvoir sur le prince éphémère, on connaît. On sait à présent l’effet d’isolement et le sentiment de toute-puissance nombriliste que la fonction distille dans l’organe humain qui l’occupe. Mais cette culture du sommet redescend en cascade sur tous les échelons du pouvoir qu’ils soient élus ou technocratiques. L’arrogance est partout, la vertu civique passe pour un défaut de communication, le débat, un ennui passager. Les alternances, loin d’aérer le système l’ont durci et irresponsabilisé. Les « insubmersibles » sont les créatures nées de ce monde. Hauts fonctionnaires, experts auto-proclamés, rapporteur de commission Dugenoux et ainsi de suite, survivent à tous les changements politiques, s’entre-protègent à chaque alternance. Ils maintiennent une continuité qui n’est plus celle de l’Etat mais de la mode idéologique qui les a rassemblés, de la promotion qui les a fait se rencontrer. C’est cette chair pale et insipide qui séduit Hollande. Il s’entoure de technocrates sans idées, de condisciples de sa promotion comme d’autres des natifs de sa tribu, de politiciens sans consistance voués à lui comme autant de commensaux émerveillés de l’entre-soi que crée l’absence de convictions. Ceux-là n’ont finalement plus aucun lien avec le monde qu’ils prétendent représenter. Quel est le fil de l’existence de telles créatures ? Eux-mêmes. Le contenu est venu d’ailleurs. Au bout d’un certain temps, depuis que cette évolution a commencé dans les rangs du PS, les sociaux-libéraux ont trouvé la pratique de leur théorie. L’argent ce grand fleuve qui charrie déjà tant d’eaux mêlées leur a paru non seulement moins suspect mais tellement familier ! J’imagine le processus. On entendit raconter que les coups d’épuisette revenaient pleins. Certains se demandèrent où jeter des filets. D’aucuns y pourvurent. On pêche même parfois à la dynamite. Dès lors, rien jamais ne leur paraît plus aussi immoral qu’ils l’avaient d’abord cru. Peut-être parce qu’ils ne voulaient rien savoir de leurs propres actes privés, ils étendirent la règle aux actes publics. Une doctrine émergea qui satisfaisait tout le monde : les traîtres et les lâches. Une doctrine assumée. C’est ainsi que Pierre Moscovici peut dire qu’un ministre n’est jamais un « salopard » qu’il soit de droite ou de gauche (Le Parisien). La fonction exempterait de la responsabilité morale. Non seulement celle du ministre comme personne mais celle de sa politique. Voilà une pensée typique du technocrate le plus fanatisé. Il croit qu’il n’est rien de plus que l’agent zélé d’une loi de la nature. L’accoucheur de l’histoire n’a aucune responsabilité sur la personnalité du bébé, en quelque sorte ! Cette raison « technicienne », de la politique, son absolutisme intrinsèque, est mère des pires horreurs dans l’histoire. De la sorte et au total, l’infection est partout. Le coup de balai est le meilleur remède disponible.

Qu’est-ce qu’un coup de balai en démocratie et en République ? Rien de plus qu’une décision prise par le peuple lui-même. Elle concerne les personnes mais surtout le système. Robespierre fit voter que les élus sortant de la Constituante ne pourraient être élus à la législative suivante. Plus proche de nous, Rafael Correa fut élu en Equateur la première fois avec comme programme la Constituante et la non rééligibilité des sortants. Retirer leur mandat à ceux qui l’exercent pour se donner la possibilité d’une page neuve ne doit pas être seulement un moyen réservé aux périodes d’exception comme celle que nous vivons. Ce doit être une option permanente pour le peuple souverain. C’est ce qu’ont introduit dans leur Constitution les vénézuéliens. Il existe la possibilité d’un référendum révocatoire sous condition de la collecte d’un certain nombre de signatures d’électeurs. Cette procédure a d’ailleurs été utilisée contre Hugo Chavez lui-même ! Mais le même pouvoir est reconnu au niveau municipal et même législatif ! L’usage du balai doit être un recours permanent de l’intervention populaire. Le référendum révocatoire permet d’articuler l’initiative politique du grand nombre et la stabilité institutionnelle dons a besoin toute société.

Mais bien sûr, l’idée de coup de balai a aussi une signification politique immédiate. Pour nous, elle concrétise l’idée « qu’ils s’en aillent tous ». C’est un acte d’éducation populaire destiné à valoriser l’idée qu’on peut se passer des puissants du jour. Que nous sommes aptes partout où nous sommes à faire bien mieux qu’eux. Et surtout c’est une préparation en profondeur de l’idée qu’il faudra tous s’en mêler pour conduire la rénovation sociale et républicaine à son terme. C’est pour cette raison que depuis les premiers moments, le Front de Gauche porte l’idée d’une Constituante pour aller vers la Sixième République et l’a inscrite dans son programme « L’Humain d’abord ». Dans la version initiale cette Constituante était même le premier point du programme. Il passa en six parce que des rédacteurs expliquèrent que « c’est le social qui motive nos électeurs ». Personnellement je n’ai jamais pensé cela. Je crois que le social est en ligne directe avec le plus pur de la politique qu’est la règle du jeu démocratique dans un pays de vieille tradition parlementaire et de libertés communales comme le nôtre. Les faits se sont chargés de donner les preuves dont certains manquaient pour y croire. J’admets d’autant plus volontiers qu’ils aient douté qu’on connaît bien la  vieille tradition d’indifférence aux institutions qui habite depuis longtemps notre gauche. Mais le fait est que non seulement la Constituante et la Sixième République furent au cœur du programme mais que c’est sur ce mot d’ordre qu’ont été convoqué les trois plus grands rassemblements de la campagne présidentielle, à la Bastille, au Capitole et au Prado !

C’est de cette Constituante dont il faut parler de nouveau haut et fort. Car ce n’est pas une lubie idéologique que cette idée. C’est une réponse concrète à une question concrète. C’est elle, d’ailleurs la réponse complète au large problème posé. Car du simple fait qu’il s’approprie la définition de la règle commune le peuple redevient acteur et propriétaire de la société. Le faisant il se refonde lui-même. Il s’unifie en se définissant. La seule carte d’identité rend constituant. La Constitution ne se contente donc pas de s’imposer à tous elle appartient à tous. Evidemment, il faut pour cela qu’il y ait une Constituante ! Et il faut qu’elle soit préparée par une implication populaire de grande envergure. Les équatoriens fixèrent un lieu et un délai de plusieurs mois pour préparer ce qu’ils auraient pu régler à l’ancienne entre juristes en une semaine. Vers ce lieu convergèrent des délégations populaires de tout le pays. Au Venezuela on fixa aussi un délai et les articles proposés furent mis en débat dans tout le pays, expliqués et critiqués quartier par quartier, imprimés sur tous les supports de communication les plus quotidiens comme l’emballage des paquets de pâtes alimentaires…

Un tel objectif ne se sollicite pas. Il s’arrache. C’est l’action populaire qui imposera la Constituante. Personne ne peut croire que « l’officialisme » va convoquer ses juges ! En tous cas pas de bon gré. Evidemment ce sont les circonstances qui commandent l’avancée des idées. Ce moment de décomposition putride est propice à une prise de conscience. Je fais le pari qu’elle dépasse largement les seuls rangs de notre Front de Gauche. C’est pourquoi cette idée doit se transformer en force matérielle large, sans accaparement du thème. L’objectif n’est pas de réussir un coup de communication mais un coup de mobilisation. Si nous sommes forts l’initiative fera peut-être le déclencheur dont nous avons besoin pour remettre le pays en marche. On pourra répliquer l’initiative avec plus de facilité. C’est la stratégie qui prévalut pour organiser le trio Bastille-Capitole-Prado. Bien sûr il faut le réussir. Il n’y a pas de date parfaite. Il n’y a pas de lieux parfaits. Il faut donc aller de l’avant avec audace en se donnant les meilleurs points d’appui. Une fois regardé le calendrier de près c’est la date du 5 mai qui semble la meilleure. Plus tard on butte sur un grand pont. Plus tôt le délai n’est pas suffisant.

09Le 5 mai est l’anniversaire du deuxième tour de l’élection présidentielle. Le 5 mai est l’anniversaire de l’ouverture des Etats généraux de 1789 qui rendirent le peuple souverain en France. Enfin, juste pour l’humour, apprenez que le 5 mai est la journée mondiale de l’hygiène des mains. En France cette journée mondiale est appelée journée « mains propres ». Ça ne s’invente pas. Le 5 mai me paraît un jour propice. Le 5 mai nous pourrions donc rendre coup pour coup et manifester pour la VIème République, nationalement cela va de soi. Cela va de soi parce que l’expérience nous montre que les manifestations décentralisées ne produisent pas le même effet d’entraînement et ne sont pas comptabilisées de la même façon. 

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605 commentaires à “Que diriez-vous d’une marche pour la Sixième République le 5 mai prochain ?”
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  1. gabriela dit :

    De la rage! Bien sur. mais aussi Jean-Luc Mélenchon n'oublies pas l'amour. La rage vient de l'amour, il faudrait le souligner plus souvent peut-être. Personne n'en parle sauf toi, tout le monde doit comprendre que c'est l’amour d'autrui qui mène a cette rage.

  2. danglot 62 dit :

    Cette polémique sur le coup de balai est bien inutile et même idiote de mon point de vue. A moins que j'ai mal compris, Jean-Luc Mélenchon ne propose pas un coup de balai contre le PS seulement. Et contrairement au FN cette formule n'est pas employée pour montrer que tous les autres sont pourris sauf nous. Elle s'accompagne dans le contexte du 5 mai d'une grande ambition de refondation de notre république. Quand au coup de braquet, tout cycliste sait qu'il ne conduit pas à changer de direction.

  3. FranLesp dit :

    Bonne nouvelle de la journée. Thatcher a passé l'arme à gauche. Bon débarras!

  4. Denis F dit :

    Effectivement une bonne nouvelle concernant la dame de fer "Thatcher", mais à mon avis c'est à droite qu'elle a passé l'arme la vieille peau libérale.

  5. Cath64 dit :

    OK pour se faire entendre le 5 Mai.. Comment en connaitre l'organisation en province : Aquitaine ou Pays Basque
    Merci de publier dès que possible les organisations régionales

  6. Sylvie - PG03 dit :

    Arrêtons un peu les conseils à Jean-Luc. Il nous a mené à Bastille, au Prado, au Capitole, et partout ailleurs en faisant déplacer des foules jamais vues pour des meetings de gauche. Confiance, les camarades ! Il n'est d'homme providentiel ou indispensable, mais il est des hommes, un en l'occurrence, pour nous servir de boussole et montrer le chemin. La forme peut chatouiller ? Le fond est bon, c'est là l'essentiel. Nous avons un stratège, un bon, arrêtons de nous plaindre.

  7. pmjtoca dit :

    Tonya #560 17h16.
    Merci de votre feed-back apaisant.
    Je vous réponds ici, par la remarque suivante: je ne peux cependant pas croire que le moment fut un hasard, ni que l'apparence "amiable" (posée) ne fut pas un habile habillage pour distribuer un autre message beaucoup plus violent lui et qui fut parfaitement interprété par la préposée propagandiste de nos impuissances. Mais, bref, je dois être dans un moment paranoïaque (car l'enjeu est grand).
    Il est temps de nous changer nous mêmes et ne rien attendre d'aucun de nos élus. Ils l'ont bien démontré depuis 2 siècles. Il faut écrire nous même notre constitution lors d'une Constituante Populaire et en contrôler son organisation et fonctionnement. Passons en vitesse à cette Constituante et pour le faire il nous faut une union rigoureuse, que hélas cette interview est venue secouer (la preuve toutes les réactions de ce jour) sans l'affaiblir (toutes ces réactions nous invitent à l'union et ce soir P.Laurent aussi).
    Nota Bene: Au même moment cette Union se voyait renforcée par une certaine Eva Joly !
    Certains spectacles seraient donc convaincants ? Sans doute ceux donnés par toutes ces affaires depuis 2 siècles (y compris celui de l'inénarable Cahuzac depuis l'épisode où j'ai été traité de clown à travers mon représentant Jean-Luc Mélenchon et jusqu'à sa confession).
    A bientôt, Tonya sur les pavés, tout ce printemps, de demain, au 5 mai et ensuite.

  8. vm dit :

    L'intérêt de la marche du 5 mai, comme le dit très bien JC Breteau 557 (16h36), c'est "d'élargir le besoin de VIé république à l'ensemble des français et d'isoler l'oligarchie et ses complices". Opposer l'urgence des luttes sociales à l'urgence de mobiliser les citoyens pour contrer le système de la Vème République, n'a aucun sens ! A force de mensonges et d'appels à la résignation, c'est le sens même de la citoyenneté et des droits des citoyens qui s'est trouvé écrasé dans notre pays. Témoin la terrible progression des abstentions, notamment dans l'électorat populaire, et la désaffection du militantisme syndical depuis des années !. Aucun progrès ne sera acquis si nos concitoyens ne reprennent pas pleinement conscience de leurs droits, y compris sociaux, mais aussi de leur pouvoir. Il faut réhabiliter le vote citoyen et restaurer l'intérêt pour la politique ! Et pour cela, il faut clairement montrer que c'est la conception présidentialiste et le fonctionnement pervers des institutions actuelles qui empêchent, non seulement une information pluraliste, mais aussi toute vraie représentation populaire, et donc toute souveraineté. Il est clair que sans la conscience d'être citoyens d'une république et d'y pouvoir quelque chose, le grand nombre n'est plus motivé pour lutter !

  9. marcopolo dit :

    Le Front de Gauche est une mosaïque. L'essentiel est d'aller dans le même sens. Je ne critique pas Chassaigne qui a repris l'essentiel dans la lutte engagée et il se bat très fort. Cela a été confirmé par la conférence de Pierre Laurent qui a été d'une concision remarquable et sans langue de bois. On ne peut pas demander aux communistes d'être des pgistes ou autre, c'est valable pour l'inverse. Je trouve que Pierre Laurent à très bien synthétisé l'action qui va se mettre en place le 5 mai, entre autre...Mais je pense que Jean-Luc a un seul tort : c'est d'avoir raison avant les autres : Ce qui va ressortir sans trop tarder, c'est la rectitude du gouvernement et de Hollande qui vont persister dans leur orientation conservatrice et capitularde vis-à-vis du patronat et de l'UE. L'aile droite du PS ne va pas renoncer et continuera à faire des pirouettes pour....ne rien changer sur le fond et promettre sur la forme. Le coin dans la brêche est engagé, les militants du PS en grand désarroi vont chercher une issue, il vaut mieux que ce soit vers le Front de Gauche; les Verts sont bousculés par l'engagement d'Eva Joly, il y a fort à parier que EELV sera poussé dans ses retranchements... La réalité est que nous allons assister à une confrontation entre l'orientation du PS et celle du FdG. C'est là qu'il sera peut-être utile d'avoir un balai avec soi. MAIS...c'est la droite et l'extrême-droite qu'il faut viser avec le patronat agressif et sa cohorte de politiciens à l'UMP et au FN. c'est d'un grand balai dont nous allons avoir besoin. Eh bien avec le relais bien involontaire des medias (ils ont cru déclencher la division du Font de Gauche), la marche citoyenne du 5 mai est lancée ! Avec un immense Front du Peuple !

  10. Poncet dit :

    Le témoignage de Tonya (560, 8 avril 2013 à 17h03) est édifiant.
    Quoi ? Jean-Luc aurait décidé tout seul, en autocrate, d'une manifestation le 5 mai, et la direction du PCF aurait cédé, à contrecoeur, pour ne pas faire exploser tout de suite le Front de gauche, dont les divisions seraient cependant de plus en plus fortes ?
    La petite musique Libératio-solférinienne fonctionne bien. Mais je ne suis pas tombé de la dernière pluie. Je lis l'Humanité et je lis ce blog. Je crois comprendre que les dirigeants des partis du Front de gauche, se parlent, se rencontrent, se téléphonent. Et plus souvent que ce qu'exigent les simples relations diplomatiques. Me trompé-je ? Jean-Luc a-t-il vraiment pu prendre seul cette décision, quand bien même l'idée serait de lui et qu'il en assumerait l'échec éventuel ? N'en a-t-il pas parlé d'abord aux autres dirigeants des partis du Front de gauche, pour avoir leur avis avant toute annonce publique ? Je laisse chacun se raconter les histoires auxquelles il veut croire.
    Je propose néanmoins que nous cessions les règlements de comptes alors que, pour la plupart, nous ne sommes pas assez informés pour tirer à bon escient.
    Un soldat ne tire que sur ordre. Qui a dit aux communistes qu'il fallait tirer sur Jean-Luc ? Qui a dit aux membres du parti de gauche qu'il fallait tirer sur les communistes ? Personne !
    Nous allons livrer une bataille importante. Un peu de discipline, m**** !

  11. thery dit :

    Beaucoup sur le blog écrivent refaire un mai 1968. Pour moi c'est pas suffisant vu qu'ils ont eu le temps depuis des lustres de tous verrouiller, ils ne bougeront pas, mais une révolution citoyenne là oui. Ils auront la trouille et le château s’écroulera. Pour le 5 j'y serait comme la dernière fois a la Bastille, plus ont secouera le cocotier plus ils en tombera !

  12. gabriela dit :

    Sur Chasseigne. Je viens du Frente Amplio en Uruguay, aprés 40 ans d’expérience dans un front je vous dit qu'il y aura toujours de différences internes, que toujours vous allez avoir des problèmes de ce genre, mais pour notre expérience, je vous dit que ce type de problèmes doivent être traités a l'interne, pas dans les médias et doivent être réglés, après quoi tout le monde saura quoi faire et dire aux médias.
    Je suis surprise que en étant membre d'un parti très discipliné comme le PCF, Chassaigne puise dire cela a la radio, qu'il le disse dans l'interne c'est parfait, mais a la radio ? Qu'est ce que se passe avec la discipline communiste donc ? Je suppose qu'il y a une coordination sur les sorties dans la presse a propos de quoi dire et comment. C'est bien qu'il y ait de différents styles, mais pas en niant les autres, si non, a quoi bon les avoir ces différences ?
    Sinon, comme je disait avant, parler plus d'amour en cet heure est crucial.

  13. À propos de VIème République et de manifestation, l'ai entendu ce matin André Chassaigne sur France Inter. Que disait-il ? À la manière des socialistes, il déplorait le populisme de jean-Luc, affirmait qu'il ne mangeait pas de ce pain, qu'il ne défilerait sans doute pas le 5 mai. Tiens donc ! Je me serais cru à une réunion du PC de l'Yonne. Les communistes n'ont-ils pas pris la mesure de ce qui se passe actuellement, de la renaissance du peuple et de l'esprit critique ?
    Que voulez-vous, ils ont beaucoup vieilli depuis 1789, 1848, la Commune, la Résistance et le CNR, les communiste. Et puis Mélenchon, n'est pas des leurs. C'est ainsi, dans l'Yonne, qu'ils ont saboté les législatives.
    Tout cela, je le sais d'autant mieux que j'ai adhéré au PCF, que j'y suis resté neuf mois et que je l'ai quitté, écœuré par son apathie.

  14. Poncet dit :

    Et bravo pour le ralliement d'Eva Joly !

  15. mathé dit :

    Oui au 5 mai pour la 6ème république pas pour donner un coup de balai mais pour transformer en profondeur la vie et le système politique.
    Ni derrière, ni aux côtés, ni à l'appel du front de gauche ou de Mélenchon mais avec tous les citoyens citoyennes, élus-es, collectifs, organisations qui veulent changer le monde qui va de catastrophe en catastrophe.
    Et d'ici là si vous pouviez éviter les petites phrases, les bons mots sur lesquels ne manquent pas de se jeter tous ceux auxquels ça évite de parler d'autres choses. Je ne vois franchement pas ce que ça fait avancer !

  16. phil68 dit :

    Rappelons que Jean-Luc à parlé de grand coup de balai institutionnel. C'est à dire le passage à la 6eme république, parlementaire. Le problème est que les médiacrates ont retenu, et je suis persuadé qu'il s'agit la d'un choix délibéré de leur part, que les mots "coup de balai", alors que le mot important était "institutionnel". N'oublions pas quel est le chien de garde de notre adversaire, et que l'amalgame fait partie de ses armes favorites.
    "Coup de balai" = "Tous pourris" = FN, on l'entend ces temps-ci (ils auraient aussi pu parler de la campagne républicaine d'Arnold Schwartzenegger en Californie. Lui aussi avait proposé un coup de balai et s'était exhibé avec cet ustensile).
    A cela s'ajoute cette purification de l'air démocratique qui est devenu, sous la plume honteuse de libé, une "purification éthique" auquel il ne manquait qu'un "N" homonyme de leur haine envers nous pour faire leur bonheur.
    Ensuite Copé sur BFMTV reprend les termes de Libé, et ça passe comme une lettre à la poste. Et voila le tour est joué, contre nous.
    Parlons cru et dru, mais ne parlons pas ambigu ! On doit qualifier un salopard quand il n'y a pas d'autre vocabulaire pour décrire ses actes, oui. Mais attention à ce que la parole forte soit une parole claire, et surtout une parole qu'il faut rendre le moins facilement déformable possible ni assimilable à la caricature que certains font de nous. En ce sens, l'interview de Jean-Luc sur Radio J, qui remet clairement les choses à leur place, est un modèle du genre.
    Il faut une critique radicale du système, mais une critique que tout le monde peut comprendre, auquel de fait une majorité de français adhère déjà (je connais bien peu de gens qui défendent le néolibéralisme ces jours ci). Thatcher est morte aujourd'hui, faisons à présent en sortes que ses idées aillent la rejoindre dans sa tombe.

  17. naif dit :

    Mathé à 17h56
    "Et d'ici là si vous pouviez éviter les petites phrases, les bons mots sur lesquels ne manquent pas de se jeter tous ceux auxquels ça évite de parler d'autres choses. Je ne vois franchement pas ce que ça fait avancer !"

    Mais s'ils n'ont pas de bons mots sur quoi vont-ils se jeter à votre avis ! Sur le fond ? Mais vous n'êtes pas sur la bonne planète. Qui peut croire encore que les médias généralistes vont permettre au FdG de développer sa politique. Tout propos qui tend à la prise de conscience du peuple est automatiquement détourné sur le fait divers ou bien, on nous ramène à une équivalence avec les propos du FN ou à des questions/affirmations du type "vous savez que ce n'est pas possible, l'Europe ou tout le toin-toin".

    Poncet dit à 17h55
    "Et bravo pour le ralliement d'Eva Joly !"

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  18. Cécile 63 dit :

    @ Gérard Blanchet 13h07
    Merci Gérard pour ton message qui met les choses en perspective. Effectivement, la dureté de la lutte parlementaire que le camarade Chassaigne mène à l'assemblée peut aussi expliquer ce dérapage chez Clark. Et je n'ai aucun problème à discuter avec ceux qui ont des réserves sur le "parler cru et dru" de Jean-Luc Mélenchon. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la formule de Pierre Laurent sur "un Front uni qui parle de plusieurs voix". Ce qui est insupportable politiquement (et humainement d'ailleurs), c'est que Dédé casse notre candidat commun à la présidentielle par médias interposés. Et je veux bien admettre que l'objectif de ménager le PS pour préserver les municipalités PC est un procès d'intention que je lui ai fait sous le coup de la colère militante. Mais tu admettras que son absence de soutien à notre candidate FdG lors des législatives dans la circo voisine de la sienne pour ne pas faire de l'ombre à son collègue député PS (qui ne craignait pourtant pas grand chose) ne plaide pas en sa faveur. L'union est un combat, mais on lâche rien.

  19. Evariste dit :

    La justesse des analyses, la profondeur de vue, la compréhension du rôle de chiens de garde du système que jouent les grands médias, tout cela est incontestablement à mettre au crédit de Jean-Luc Mélenchon. Il n'en est que plus rageant de le voir ou l'entendre plutôt, se fourvoyer dans des joutes stériles avec des "journalistes" qui n'attendent que cela pour assurer le spectacle et pour dézinguer la dynamique du FdG qui c'est sûr, inquiète de plus en plus dans les beaux quartiers. Quand s'y ajoute la maladresse d'un Chassaigne qui n'hésite pas à tirer sur son propre camp, le désastre n'est pas loin. Une opportunité historique s'offre à la vraie gauche pour effacer 30 ans de dérive droitière sous la bannière du PS, et pour inverser une entreprise de destruction des acquis républicains et de l'idée de socialisme en France et en Europe. Il faut se concentrer sur l'essentiel, la nécessité d'une nouvelle constitution, d'une 6e république. Ce message là me paraît audible aujourd'hui.
    Tout à l'heure sur Canal +, Jean-Luc Mélenchon sera confronté à des requins qui guetteront le moindre dérapage pour s'acharner sur lui avec délectation et inoculer leur poison. J'espère qu'il ne leur en donnera pas l'occasion, qu'il saura prendre le recul nécessaire, s'attacher à l'essentiel, au message que beaucoup de gens attendent, sans céder aux provocations...

  20. ph martin dit :

    Franchement, je me sens obligé d'intervenir. Je viens d'écouter l'intervention de Chassaigne ce matin sur France Inter. C'est d'une violence incroyable! J'ai lu dans un post que Patricia Clark lui aurait tiré les vers du nez, pas du tout, c'est vraiment lui qui à profité de l'occasion (l'a t il suscité?) pour se lâcher et mener cette attaque en règle. Car le fond est clairement politique. Il ne faut pas mobiliser le peuple pour un coup de balai, il faut demander poliment à Hollande de changer de cap ! Tous ces élus sont complétement abrutis par la 5° république et au niveau local ce n'est pas mieux, ils ne sont là que pour leur pomme et je vous assure que je n'exagère pas, je ne suis pas "anti communiste" bien au contraire et je sais reconnaitre les qualités de certains, mais depuis 40 ans ils n'ont rien inventé, rien analysé. Je frémis à l'idée que le PG et Mélenchon auraient pu être absents au rendez vous de l'histoire. En avant, camarades! Hasta la victoria siempre!

  21. naif dit :

    @ Pour ce soir à canal+, la phrase qui conviendrait de dire:
    "Une putréfaction avancée est en cours. La consanguinité et l’inceste permanent entre le pouvoir d’État, le monde des affaires et les grands médias dominants éclatent au grand jour."
    Je suis sûr qu'Aphatie et les autres apprécieraient et n'y trouveraient rien à redire puisqu'elle émane de Patrick Le Hyaric dans son édito de l'Huma d'aujourd'hui. Ainsi ils pourront affirmer que le discours étant ainsi policé et sans insulte qu'il n'y a aucune différence d'appréciation entre le PG et le PCF. Quoique putréfaction est assez subversif pour que de petits cerveaux l'assimilent à de la pourriture.

  22. Odile dit :

    Holà, du calme. Jean-Luc est bien vivant et le front de gauche bien vigilant, actif et plus que jamais sur le pont.

  23. Lecanut68 dit :

    Pour mettre un terme sur le langage de Jean-Luc, qui, pour certains serait un peu trop cru. On appelle un chat un chat, un pourri un pourri et un salopard un salopard.
    Quand un individu, un régime, un système sont pourris jusqu'à l'os, il est juste et normal de dire haut et fort qu'ils sont tous pourris. Et comme le dit le camarade Cyclone (519) ce n'est pas l'heure du thé, des petits fours et des bonnes manières. Pour ceux qui l'auraient oublié, c'est la Révolution Citoyenne qui est en marche et la Révolution ne se fait pas dans les salons de thé.
    Alors oui : Tous pourris ! Du balai ! Qu'ils s'en aillent tous !
    Vive la Sociale ! Vive la Sixième !

  24. henri dit :

    Pour ma part, je ne fais pas un plat des déclarations d'André Chassaigne mais je me suis permis de lui donner mon avis sur son blog en lui signifiant que sa charge contre Jean-Luc Mélenchon était une erreur et je pense que son expression publique est toute autre. L'égarement en politique est humain si on s'excuse, ce que je conseille à André Chassaigne, pour mettre fin à un quiproquo étant donné le contenu des déclarations de l'intéressé lors de cet entretien puisqu'il reprend en fait l'appel pour la marche du 05 mai, je suis sûr qu'il sera là et qu'il agira pour cette marche car elle est celle du progrès humain au centre de l'idéal communiste.

  25. Redon dit :

    En 2005, pour le traité européen, PS et UMP étaient pour le OUI, les français ont dit NON. Pour la régionalisation de la Corse PS et UMP étaient pour le OUI, les Corses ont dit NON. Pour l'Alsace, le PS et l'UMP étaient pour le OUI, les Alsaciens ont dit NON. ça doit être ça la nouvelle démocratie européenne, les gouvernants sont pour, le peuple contre.
    Vivement la 6ème république et non aux landers et aux régions moyenâgeuses.

  26. gnagnagna dit :

    Pourquoi ne pas avoir choisi le 1er mai pour manifester ? Comme cela nous faisions d'une pierre deux coups : fin de l'exploitation et fin de cette constitution obsolète qui ne respecte pas les clauses du contrat social?
    Bien à vous.
    Rendez-vous le 1er et le 5 Mai

  27. titou 31 dit :

    Heureux qu'Eva Joly soit présente pour la marche du 5 mai !

  28. sylvain dit :

    Les amis, levez-vous et observez! Surtout, écoutez bien avec l'esprit de plus en plus affûté et critique. Les médias la jouent sur tous les tons et à un rythme d'enfer pour nous faire perdre le fil de ce qu'il se passe mais n'oublions jamais ceci: il n'y a plus de crise ! D'une part, parce qu'il n'y a plus aucun prétexte à évoquer. C'est terminé les "Vous comprenez, on a tout essayé mais il y a la crise!". En effet, il ne sera plus jamais possible de nous promener comme des débiles qui ne comprennent rien et qu'on prend pour des pigeons corvéables à merci. Il y avait l'avant et il y aura désormais l'après. L'après c'est : "Rendez l'argent... et rendez-le tout de suite !". D'autre part, la réaction à l'affaire Cahuzac a explosé les consciences dans tous le pays et certains maires commencent à relever sérieusement le menton pour dire ce qu'ils ont à dire. L'onde de choc a traversé l'Europe durant le week-end et a même poussé le Luxembourg a proposer de lever son secret bancaire. Enfin, et surtout, la liste fournie aux journalistes du monde entier pour dénoncer les magouilles financières sur la planète va permettre de mettre à la lumière de chacun ce qu'il se déroule dans les alcôves du monde méprisant de l'argent. Demain nous appartient et il faut monter sur le pont pour arriver à bon port. Mobilisons-nous partout, et tout le temps, et soyons vigilants!
    Tous dans la rue le 5 mai et chaque fois que ce sera nécessaire jusqu'à ce que nous gagnions!
    Vive la VIème République!

  29. ermler dit :

    Je découvre le flot des commentaires du jour et me sens comme une barque fragile secouée par la tempête ! Help !... Balai, Chassaigne, Lénine, pourriture...affrontements. Au fil des commentaires ma conscience chancelle. Envie d'applaudir les uns, puis les autres, envie, à d'autres moments, de baffer les uns, puis les autres, de me baffer moi-même. Ou aller ? Dans quel camp me situer ? Suis-je un croisement d'enragé populiste et de social-traitre ? Ou plutôt le bâtard de ces deux carricatures ?
    Les uns nous annoncent la "Bérézina", que tous nos efforts sont "anéantis", d'autres jurent que nous courons au triomphe !
    Entre langue de bois et langue de vipère, entre paroles excessives et indignations excessives autour de ces paroles, quels sont les mots justes, ceux qui font avancer, grandir ? Ah, si tout était si simple !
    Et puis je me dis que nous vivons bien un temps de bruit et de fureur, de tumulte, de fracas. Un temps de confusion politique extrême et que le Front de Gauche que je soutiendrai jusqu'au bout de mes forces (ou des siennes) est lui aussi traversé par des contradictions quelquefois confuses. Et puis nous ne sommes pas tellement meilleurs que les autres (mais meilleurs quand même !). Et puis, à l'instant Jean-Luc au Grand Journal. Surprise ! Détente, sourires, courtoisie (même Aphatie si si !). L'humour désamorce bien des choses et permet de clarifier le contenu ! Rassurez Chassaigne, le Mélenchon nouveau est arrivé !

  30. sergio dit :

    Que Jean-Luc doit se concerter avec les autres composantes du FdG pour proposer une action aussi grave et d'ampleur nationale, soit.
    Mais si la réunion du FdG met des semaines à se décider sur la date (perso, j'aurais préféré après les vacances de la zone C), sur le mot d'ordre, etc., rien ne peut alors se faire.
    Qu'André Chassaigne ait du mal à digérer le leadership de Jean-Luc depuis la campagne présidentielle, soit. Mais qu'il nourrisse les médiacrates et les esprits de pseudo-dissensions dans le FdG, c'est stupide. Comme l'écrit @ Evariste - 571, on ne peut plus se permettre des loupés au bord d'une telle catastrophe sociale et économique.
    Que le FdG parle de "plusieurs voix" comme l'a rappelé Pierre Laurent, est en effet un fait inévitable dans une organisation plurielle et fédérée. Mais que des élus comme l'écrit @ ph martin - 573 confondent susceptibilité de leur ego, inquiétude pour leur implantation locale, je n'ose pas dire professionnelle, et victoire large et profonde de la Gauche alternative réelle, là, je ne comprends plus.
    Vive le NON en Alsace ! Vive Eva Jolly ! viTe la Constituante et la VIe République !

  31. ray punian dit :

    Oui, je serai à la manif du 5 mai. Le mélange de l'argent et du pouvoir est détestable. Un ministre socialiste opulent est un contre sens. Un ministre socialiste doit se tenir près des pauvres. Il doit être chimiquement pur. Il doit avoir sur lui un peu de sainte misère! Un ministre du budget a fortiori. Un ministre du budget socialiste riche et fraudeur, quelle honte! Alors que le fisc s’apprête à tout nous prendre, alors qu'il ne nous laissera pas un centime, et que nous n'aurons plus qu'à mendier et à pleurer. L'Etat a démissionné, il a livré le pays à la horde des possédants, des commerçants, des crapules.

    [...]

    Bravo M. Mélenchon pour votre style intentionnellement incorrect !

  32. sylvain dit :

    Ermler, regarde ce qu'il s'est passé au Venezuela et ce qu'il se passe encore. Tu peux comprendre à travers cet exemple qu'aspirer à l'équité et la justice ne fera pas de toi un sanguinaire! Maintenant, libre à chacun de vouloir continuer à ramper ou pas. Moi je préfère me battre! Avec l'esprit et avec respect, certes, mais me battre pour vivre mieux demain. Je ne lèverai jamais la main sur ceux qui nous traînent chaque jour dans la boue et nous mène tout droit à l'esclavage. Ces gens-là ont triché, nous ont volé, nous ont menti. Ils doivent rendre ce qu'ils ont pris.

  33. Ouilya dit :

    Bonsoir à tous,
    Je viens d'écouter Chassaigne. Les communistes, en général, font peur encore aujourd'hui et je le tiens des gens autour de moi qui disent "bien aimer Mélenchon, mais y a les communistes". Je suis communiste donc très à l'aise pour en parler. Je vais choquer certains d'entre vous, mais il faut bien reconnaître qu'en parlant ainsi de Jean-Luc, Chassaigne lui rendrait plutôt service, restons pragmatiques !
    Vive la Vième.

  34. tilk dit :

    Satisfaction d'un rendez vous national à bonne date bonne saison pour comparer les cerises de l'an passé à cette année, satisfaction au lu de certains vrais camarades qui ne doutent pas de Jean-Luc, trouble au lu du nombre de citoyens critiquant le langage dru mais surtout cru de notre poète tribun candidat dont nous louons tous la vocable et la retenue d'injures faciles mais largement méritées et plus si affinités, satisfaction après lecture de tous les blogs recommandés sur celui-ci.
    [...]

  35. Fred dit :

    Je suis engagée à fond mais je n'aime pas ces images du passé avec Lénine qui chasse les puissances étrangères et je ne supporte plus les formules choc de Jean-Luc Mélenchon du genre "salopard" "enfer" et tout le reste. Je trouve ça contre productif. Quel embarras!

  36. Alain Doumenjou dit :

    LITHANA@et 8avril...et quelques autres
    Comment pouvez-vous encore être influencés à ce point par les réflexes pavloviens des chiens de gardes que nous ne cessons à juste titre de dénoncer ici, pour vous jeter à votre tour sur le même os, en faisant tout un drame d'un langage que vous déclarez péremptoirement "contre productif" parce que tout simplement ces mêmes chiens de garde ont font leur pain quotidien, alors que de plus en plus souvent leurs "buzzs" leur reviennent en pleine poire, comme par exemple au lendemain du Congrès du PG. Croyez-vous vraiment que dans le contexte où nous vivons, les citoyens de plus en plus excédés et qui se sentent à juste titre piétinés par les "beaux Messieurs-Dames" qui les gouvernent, vont être effrayés ou choqués parce que Jean-Luc nome un salopard par le nom qui lui convient, dénonce la pourriture d'un système (en se gardant bien du "tous pourris" que les médiacrates s'obstinent sans y parvenir à tenter de lui faire dire) ou proclame que la République à besoin d'un peu d'air pur ? Non mais vous rigolez ou quoi ?
    Nous sommes en guerre mes chers camarades, et pas dans une guerre en dentelles où on peut se payer le luxe de dire avec élégance : "Messieurs les ennemis du peuple tirez les premiers s'il vous plaît !" D'ailleurs ils n'ont pas attendu qu'on leur dise pour nous tirer dessus les premiers, çà fait des années qu'on se prend leur salves en pleine poitrine et leur artillerie est en train de cracher sa mitraille pour écraser les travailleurs sous l'ANI.
    Quant au camarade Chassaigne, je me garderai bien de dénigrer son remarquable travail de parlementaire et je me refuse à lui faire un procès d'intention. Mais, même s'il est nécessaire de se battre partout y compris en des barouds d'honneur à l'Assemblée, ce n'est certainement pas en ce dernier lieu, où le rapport de force nous est complètement défavorable, qu'on obtiendra des victoires décisives et nous ne sommes certainement pas dans une stratégie d'infléchissement de la politique d'un gouvernement ouvertement passé à l'ennemi, mais dans une lutte pour la prise du pouvoir. Alors des propos qui divisent et attaquent ouvertement Jean-Luc offerts en cadeau aux médias, si cela ne relève pas de la trahison,çà n'en constitue pas moins une erreur politique grave et un manquement plus que regrettable à la discipline indispensable qui doit être observée dans nous rangs.

  37. emmanuel l'échassier dit :

    J'y serai.

  38. Jacsparow dit :

    Bonsoir à toutes et tous
    Je viens d'écouter A Chassaigne sur France Inter. Si vous fermez les yeux, il ne semble pas inimaginable qu'il parle avec un revolver sur la tempe, ton mal assuré et mielleux, dans son dezingage en regle de Jean-Luc Mélenchon (pourtant je suis encarté PC). En clair, il balise pour son poste de député et garde une certaine rancoeur contre Jean-Luc Mélenchon pour ne pas avoir été choisi comme candidat à la présidentielle, certaines "défaites" laissent un gout amer. Mais ce n est pas grave, quand on voit ce qu'il se passe au PS. De plus il se décrédibilise en racontant que le projet "coup de balai" terme dejà utilisé par S Royale, ne comporte rien de concret. Visiblement c'est soit un manque d'information, soit une amnésie. La VIeme etait un des elements majeurs de la campagne presidentielle du FdG. Il pourra toujours corriger le tir le 5 mai, avec un petit commentaire au hasard d'un micro tendu (il y en aura beaucoup).
    Sinon ce soir Jean-Luc Mélenchon impeccable ce soir sur canal+, pourtant ce n'était pas gagné avec Aphatie l'antipathique.
    Vive la VIeme, résistance, le moment est venu ! Courage à toutes et à tous.

  39. Fred dit :

    Eh vous camarades,
    Comment pouvez-vous être aussi intolérants ? Je suis professeur d'hisoire et je passe mon temps à expliquer aux élèves que si le stalinisme est à rejeterer en bloc, il n'en va pas de même de Marx qu'ils étudient en terminale. Je ne supporte pas l'image de Lénine en russe sur le blog de quelqu'un pour qui je me suis engagée (je milite). Si je suis minoritaire, et vous ellez me le faire savoir par vos réponses, alors je vais me retirer. Quant aux formules lapidaires, vous devez tous ou à peu près, être parents d'élèves, que d'ennuis ne vous priveriez pas de nous faire connaître si nous nous laissions aller aux formules de notre camarade chef.
    Ce qui est bon pour les uns est bon pour tous.
    A vous tous.

  40. Magda Corelli dit :

    Je viens d'écouter Radio J avec Jean Luc Mélenchon. Je lui trouve plus que jamais de grandes qualités humaines et je recommande l'écoute de cet entretien au cours duquel il met les points sur les i et j'espère qu'avec les faibles d'esprit qui circulent il ne lui arrivera jamais rien.

    @Fred 59O
    Je connais Lénine par le portrait de l'historien Henri Guillemin que l'on trouve sur le net. Bien sûr lorsque l'on croit à certains idéaux cela ne fait jamais plaisir de voir mal tourner une révolution oh! combien nécessaire.

  41. marianne31 dit :

    A votre langage surtout ne changez rien Monsieur Mélenchon je le savoure dans vos billets, ici, et en écoutant vos commentaires ça et la a la télé ou chez Bourdin ou ailleurs.
    Vous les reveillez, vous les secouez, ils n'aiment pas ça ce n'est jamais grossier ni vulgaire, et qu'est ce que ça nous fait du bien !

    Vive la VIé vive l'eco-socialisme vive Eva et Vive Jean-Luc Mélenchon et sa verve magnifique.

  42. Anne dit :

    Bravo pour l'idée, mais si on veut une vraie démocratie, alors cela induit tirage au sort. Si on vote encore pour des gens qui se présentent et qui restent au pouvoir trop longtemps (2 ans c'est trop), ils auront encore le temps de se faire corrompre. Donc oui à une 6è République, oui à l'écriture d'une vraie Constitution protégeant les peuples et oui au tirage au sort de l'Assemblée Constituante (comme en Islande).
    Mr Mélenchon n'en sortira que grandi si il arrive à mettre en place un vrai système démocratique dans lequel lui et les gens qui se battent à ses côtés n'occupent pas la 1ère place.

  43. Titoune dit :

    Pourquoi être choqué par votre coup de balai ? Nous savons bien que la violence vient de la finance, nous avons des expressions plus dures et sans être populiste cela ne me gène pas en fait un grand coup de pied dans la fourmilière m'irait tout autant. Je vous souhaite un succès rouge pour la grande marche du 5 Mai.

  44. macé dit :

    Bonjour
    quand vous dites "Le 5 mai est l’anniversaire de l’ouverture des Etats généraux de 1789 qui rendirent le peuple souverain en France." cela est un peu rapide voire inexact. Qui participa aux états généraux ? Pas le peuple?
    "Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants" Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789.
    Je ne pense pas que c’était un homme du peuple et pourtant il a joué un rôle majeur dans la rédaction de la constitution! Une sois disante démocratie. Il a verrouillé notre pouvoir. Démocratie représentative est un oxymore, mais pour l'engagement à refonder une constituante issue du peuple je vous soutiens ainsi que la marche du 5 mai!

  45. marc dit :

    Il est intolérable sous prétexte d’une dette publique que je qualifie d’odieuse de prendre le peuple Français en otage pour l’austérité sans fin et en payer des intérêts qui représente l’impôt sur le revenu. 50 milliards euro d’intérêts par ans, versé pour le service de la dette, de quel service rendu parlent ils ? L’on pourrait en financer des choses avec cet argent. La loi de 1973 Pompidou Giscard est la source de cette dette en abandonnant le droit régalien de l’état de la création monétaire aux profits des banques privées. Cette loi qui a été reprise dans le traité de Maastricht article 104 et du traité de Lisbonne article 123 que 54 % des Français dit NON qu’ensuite sous le quinquennat de Sarkozy, celui-ci la fait ratifier malgré le refus des Français constitue un déni de démocratie. Quant on comprend comment les banques créer la monnaie (ex nihilo) par le crédit qui par ce fait font les dépôts sous couvert des règles de réserves fractionnaires l’ont comprends la fumisterie de la dette publique. Que la banque centrale européenne n’a comme seul objectif que de réguler l’inflation empêchent l’économie réel de fonctionner sereinement au profit des puissants comme ils disent l’inflation est un impôt injuste pour eux. Les traiter de salopards le mot est encore trop faible.
    Il est douteux de constater que la masse monétaire augmente de 20 % par ans sans qu’il y soit une inflation supérieure à 2,5 %.Cette inflation est donc bien métrisée par l’effet voulu du chômage de masse car les personnes sans travail ne sollicitent pas de crédit à la consommation donc ne sont pas à l’origine de l’augmentation monétaire. Il est clair que le spectre inflationniste n’est qu’une illusion pour protéger les avoirs des puissants et ne serre qu’à leur abjecte accumulation. Leurs logique ne tiens pas, en imaginant que si la France remboursé sa dette ce qui équivaut selon le mécanisme monétaire à une destruction de monnaie l’on peut facilement imaginer le manque colossale d’argent retiré de l’économie. Cette dette n’est qu’un épouvantail qui n’a qu’un seul but faire payer des intérêts au peuple et aux profit des banques.
    L’état qui est le 1er investisseur dans le pays, quant il investi de l’argent dans l’économie et bien cette argent revient automatiquement dans les caisses de l’état au bout de 2 a 3 ans par le jeu fiscal, pourquoi alors faire des restrictions budgétaires ? Qu’ils arrêtent de nous prendre pour des truffes VI république...

  46. Daniel dit :

    Bové fait des offres de service au PS. Avec sa déclaration sur l’absentéisme de JL Mélenchon, il donne des gages. Il y a peut être un poste de ministre à gagner. Ils rêvent tous de cela.
    Le partisan du non en 2005, bras dessus bras dessous avec Cohn-Bendit l'europhate, quel parcours.

  47. JOSEPH dit :

    Le 5 pour la 6 ? Je viens !

  48. Madeleine dit :

    Sur le langage de M. Mélenchon : moi, ça me plaît. Ca pourrait plaire à beaucoup d'autres. Mais la quasi-totalité des média filtre ce langage, de façon violente, répétée, relayée, martelée, déformée, déchaînée. A l'arrivée, ce qui en ressort n'a plus grand'chose à voir avec lui ni avec les idées qu'il porte. C'est le Diable. C'est le Croquemitaine de notre enfance, parfait pour une France infantilisée.
    Prenons l'autre option : M. Mélenchon ne dit pas un mot plus haut que l'autre, il ne gesticule plus, il ne se met plus en colère, il est gentil avec les toutous, il discourt sur des monstruosités en termes choisis, on l'en confondrait presque avec M. Laurent. Bref, il "cause correct". Comment la quasi-totalité des média le filtrera-t-il ? Comme elle filtre déjà les collaborateurs de l'Humanité ainsi que M. Laurent, Mme Autain, Mme Billard, M. Chassaigne et même M. Delapierre à qui revient pourtant la paternité du mot "salopard". En l'occultant purement et simplement. Plus de spectacle ? Plus d'invitations.
    Ce qu'il faut bien se mettre dans la tête c'est qu'avec un tel filtre on ne peut pas gagner. Or le Palestinien Moueen Bessissou disait : "Avec ces gens là, Si tu parles, tu meurs, Si tu te tais, tu meurs, Alors parle et meurs!"
    Un autre élément à prendre en compte est que le Croquemitaine et le Diable sont séduisants. Oh ! Pas un de ceux qui "aiment pas Mélenchon" ne le reconnaîtra. Mais c'est bien en prenant la place du Diable (j'ai dit la place) que le père Le Pen a séduit. Il enfonçait les tabous, pour le pire. Aujourd'hui M. Mélenchon enfreint les règles du politiquement correct, pour le meilleur. Les enfants ouvrent les placards, espérant/redoutant d'y découvrir le Croquemitaine. La fille Le Pen, dédiabolisée et empêtrée depuis peu dans des "affaires" est fin prête pour aller rejoindre son "tous pourris". Ce n'est pas le moment que nous prenions des allures de vierge.
    Non seulement je souhaite que M. Mélenchon continue dans la "violence" (!) langagière, mais je souhaite que le reste du FdG le soutienne et l'imite. Alors pour les états d'âme de M. Chassaigne.... No comment.

  49. le boucher dit :

    1789-1793-1771. Notre histoire le prouve on lâche rien. Merci camarade J.L à dimanche avec tout les damnées de la terre.
    Fais gaffe J.L souvient toi de Jaures. On tient à toi.

  50. mickarl dit :

    Tout d'abord merci à Madeleine (599) pour son remarquable éclairage de la stratégie du "parler cru et dru". Quand le fer est chaud, ce n'est pas en le caressant qu'on obtient le meilleur acier. Il faut frapper, frapper et encore frapper.
    Les lignes bougent à gauche, la marmite frémit, ce n'est pas le moment de fermer le gaz.
    Vive la sixième république!


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