05avr 13

En relisant mon précédent post, je me disais : on dirait que j’ai écrit tout ça dans un autre temps. C’est bien le cas. Les aveux de Cahuzac ont fait basculer le temps politique. Comme il y a un avant et un après Chypre, il y aura un avant et un après Cahuzac.

Moralement, même quand on n’y est pour rien, même quand au contraire on a prévenu sur tous les tons au prix de pluies d’injures et d’attaques les plus viles, on a quand même honte, parce qu’il s’agit de notre pays. Mais politiquement c’est jubilatoire de voir pris au piège de la vérité tous ces donneurs de leçons solfériniens ! Et de voir montrer madame Le Pen prise dans la chaîne du mensonge qui unit les belles personnes !

Ensuite intellectuellement, c’est très satisfaisant. Les événements confirment l’analyse sur la pente des événements qui fonde notre stratégie et nos méthodes de campagne. Ce régime est vermoulu jusqu’à l’os ! L’argent qui croyait tout « fluidifier » a tout desséché. Toute secousse l’atteint dorénavant au cœur. Lequel est en pâte à modeler ! Evanescent, incohérent, même au moment de faire des propositions pour produire je ne sais quel « choc » imaginé par des communicants à deux balles, le président trouve encore le moyen de proposer quelque chose de déjà censuré par le Conseil Constitutionnel. Ce qui en dit long sur l’inconsistance des équipes en place autour de lui !

Partisan de l’agir davantage que du seul parler, mes amis, après un tour de table avec mes camarades, je fais donc la proposition d’une marche pour la Sixième République. Et j’assume de proposer une date pour éviter de perdre du temps. Le 5 mai. Jour anniversaire du second tour de l’élection présidentielle. Jour anniversaire de l’ouverture des Etats Généraux de 1789…

sfio-1932Notre dénonciation de l’oligarchie prend des visages, des noms, des adresses. La communauté de mœurs, de vie, d’appétits, de fréquentations qui unissent les puissants du « bipartidarisme » éclate au grand jour. Voilà ce que j’appelle « l’officialisme ». Importants « officiels », partis « officiels », experts inamovibles « officiels », et ainsi de suite. Tous ceux-là se sont garantis une circulation libre et non faussée entre les camps politiques et les comptes en banque. Ils parlent tous la même langue internationale de la finance. Si bien qu’un Chinois véreux et un boucher-libraire, trésorier de la campagne de François Hollande, peuvent ouvrir ensemble un compte offshore sans problème linguistique pour se comprendre ! Mais ce n’est pas tout.

Le filet du silence et du harcèlement qui a accablé Mediapart a aussi joué son rôle : nous faire douter, hésiter. Nous enfermer dans nos propres exigences morales. Les faits démontrent que c’était la meilleure protection dont disposait le criminel. Psychologiquement, ce fut sans doute une aide précieuse pour lui, pour persister dans le mensonge. On peut même penser que c’est aussi ce qui lui a permis de croire que son subterfuge fonctionnerait jusqu’au bout ! N’empêche. Quand il est devenu de bon ton de supputer sur « le discrédit de la classe politique », j’y vois surtout un écran de fumée protecteur du naufrage d’une certaine caste médiatique. Les quatre-vingt tweet d’un Jean-Michel Aphatie pour mettre en cause l’enquête de ses confrères de Mediapart ont joué un rôle aussi important dans le pourrissement de l’affaire Cahuzac que les cécités volontaires des importants du Parti Solférinien et de leur gouvernement. Maintenant un nouveau piège autobloquant est tendu par l’officialisme médiatique. Critiquer et taper sur l’oligarchie ce serait dire : « Tous pourris ». Horreur ! Tant vaudrait signer une carte chez Déat et Doriot comme dirait l’infâme Attali. Je me suis fait avoir sur ce thème par Nicolas Poincaré. Peu lui importait ce que je racontais, il conclut : « Vous dites « tous pourris ». Alors vous dites « tous pourris » ? » Et moi comme un ballot : « Non, non, non, pas tous pourris ! ». Ce coup-là j’ai perdu. Mais il n’y aura pas de deuxième fois. Méfiance, la caste va se défendre.

Dlenine’ailleurs comme aux temps déjà si précurseurs de l’affaire Strauss-Kahn, on apprend à présent que « tout le monde savait ». Hervé Morin, ancien ministre de la défense, de droite, dans « le Parisien » révèle : « Il se disait depuis longtemps dans les dîners en ville que, sur dix cheveux transplantés par monsieur Cahuzac, neuf l’étaient au noir ! » Car dans les dîners en ville, en vacances, et que sais-je encore, tous les « officiels » se voient, se parlent, échangent des adresses pour les cheveux et que sais-je encore. Tous les officiels et donc aussi le chien de garde de la maison commune du fric, la troupe Le Pen. Voyez le financier de madame Le Pen. Il savait depuis vingt ans puisque c’est lui qui a ouvert le compte de Cahuzac et n’a rien dit ! Il a prévenu la madame qui savait donc et n’a rien dit non plus. Peut-être est-ce avec cette sorte de silence qu’elle a réussi à faire avancer sa dédiabolisation médiatique ? On apprend dans « Le Parisien » que ce financier des Le Pen a rencontré récemment monsieur Cahuzac dans un bar du seizième ! Il lui aurait annoncé qu’il allait avouer. Il est certain qu’il a prévenu madame Le Pen. Mais il n’a rien dit publiquement. Normal. Ces gens-là s’appelaient entre eux le « gang des implants » (Le Monde) ! Autrefois ils dînaient ensemble en vacances ! Mais oui ! Mais oui ! Je suppose que bientôt on en apprendra d’autres. Et on nous dira « tout le monde savait ! » Tout le monde ? Vous aussi madame Michu ? Noooon ! Et toi camarade du PS qui nous fait la leçon depuis des mois sur « ceux qui aident Le Pen par leur critique du gouvernement » ! Hein ? Toi aussi, tu allais en vacances avec le responsable du Front national de ton village comme le font tes chefs ? Va savoir ! « Tout le monde savait », qu’ils disent. « Tout le monde », ça veut dire « les officiels », les importants. Les autres n’existent pas à leurs yeux et rien ne le dit mieux que cette expression « tout le monde savait ». Les autres, c’est « personne ».

Bon donc, « tout le monde savait » que les implants de cheveux chez Cahuzac « se payaient au noir » ! Ah ! Ah ! Et si c’était là que s’était construite la chaîne du mensonge ? Tous ceux qui ont été se faire implanter des cheveux suaient peut-être à grosses gouttes en se demandant quand sortirait la liste des clients et le prix payé. Alors, ils regardaient ailleurs, ils croisaient les doigts, ils éteignaient les petites flammèches de l’incendie quand ils en trouvaient une à portée de main ! Hommes politiques, médiacrâtes, il doit y avoir un monde qui se tient par les cheveux et les paiements au noir de la coquetterie. Suivez les nouveaux cheveux, amis, si vous êtes curieux ! De toute façon je suppose que la justice va le faire. Car l’agent caché de monsieur Cahuzac venait bien de quelque part ? La justice va vouloir savoir d'où et de qui ! Petits ruisseaux ou grandes rivières, le nombre des mouillés va faire tignasse ! 

Nous n’en resterons pas aux gémissements et aux commentaires. Ni même aux sarcasmes bien mérités par toute cette engeance officialiste. Il faut entrer dans l’agir. C’est de notre honneur de citoyen dont il est question. De notre dignité de peuple libre. La décomposition politique des institutions a une origine : le mépris du peuple et le règne de l’argent. C’est là qu’il faut frapper et changer de cap. Mais avant même de discuter de cela, de son bien fondé ou non, c’est la règle de la discussion civique qu’il faut changer. La règle du jeu démocratique. C’est-à-dire la Constitution. Hollande veut encore la changer trois fois. Elle l’aura été plus d’une vingtaine de fois depuis sa promulgation. Jamais par une Constituante ! Et trois fois seulement au suffrage universel. Nous vivons sous l’empire d’un bricolage de circonstance, de convenance et de connivences.

La construction pyramidale de la Vème république aggravée par l’inversion des scrutins et le raccourcissement du temps des mandats produit des effets destructeurs de grande ampleur. Le résultat de la concentration du pouvoir sur le prince éphémère, on connaît. On sait à présent l’effet d’isolement et le sentiment de toute-puissance nombriliste que la fonction distille dans l’organe humain qui l’occupe. Mais cette culture du sommet redescend en cascade sur tous les échelons du pouvoir qu’ils soient élus ou technocratiques. L’arrogance est partout, la vertu civique passe pour un défaut de communication, le débat, un ennui passager. Les alternances, loin d’aérer le système l’ont durci et irresponsabilisé. Les « insubmersibles » sont les créatures nées de ce monde. Hauts fonctionnaires, experts auto-proclamés, rapporteur de commission Dugenoux et ainsi de suite, survivent à tous les changements politiques, s’entre-protègent à chaque alternance. Ils maintiennent une continuité qui n’est plus celle de l’Etat mais de la mode idéologique qui les a rassemblés, de la promotion qui les a fait se rencontrer. C’est cette chair pale et insipide qui séduit Hollande. Il s’entoure de technocrates sans idées, de condisciples de sa promotion comme d’autres des natifs de sa tribu, de politiciens sans consistance voués à lui comme autant de commensaux émerveillés de l’entre-soi que crée l’absence de convictions. Ceux-là n’ont finalement plus aucun lien avec le monde qu’ils prétendent représenter. Quel est le fil de l’existence de telles créatures ? Eux-mêmes. Le contenu est venu d’ailleurs. Au bout d’un certain temps, depuis que cette évolution a commencé dans les rangs du PS, les sociaux-libéraux ont trouvé la pratique de leur théorie. L’argent ce grand fleuve qui charrie déjà tant d’eaux mêlées leur a paru non seulement moins suspect mais tellement familier ! J’imagine le processus. On entendit raconter que les coups d’épuisette revenaient pleins. Certains se demandèrent où jeter des filets. D’aucuns y pourvurent. On pêche même parfois à la dynamite. Dès lors, rien jamais ne leur paraît plus aussi immoral qu’ils l’avaient d’abord cru. Peut-être parce qu’ils ne voulaient rien savoir de leurs propres actes privés, ils étendirent la règle aux actes publics. Une doctrine émergea qui satisfaisait tout le monde : les traîtres et les lâches. Une doctrine assumée. C’est ainsi que Pierre Moscovici peut dire qu’un ministre n’est jamais un « salopard » qu’il soit de droite ou de gauche (Le Parisien). La fonction exempterait de la responsabilité morale. Non seulement celle du ministre comme personne mais celle de sa politique. Voilà une pensée typique du technocrate le plus fanatisé. Il croit qu’il n’est rien de plus que l’agent zélé d’une loi de la nature. L’accoucheur de l’histoire n’a aucune responsabilité sur la personnalité du bébé, en quelque sorte ! Cette raison « technicienne », de la politique, son absolutisme intrinsèque, est mère des pires horreurs dans l’histoire. De la sorte et au total, l’infection est partout. Le coup de balai est le meilleur remède disponible.

Qu’est-ce qu’un coup de balai en démocratie et en République ? Rien de plus qu’une décision prise par le peuple lui-même. Elle concerne les personnes mais surtout le système. Robespierre fit voter que les élus sortant de la Constituante ne pourraient être élus à la législative suivante. Plus proche de nous, Rafael Correa fut élu en Equateur la première fois avec comme programme la Constituante et la non rééligibilité des sortants. Retirer leur mandat à ceux qui l’exercent pour se donner la possibilité d’une page neuve ne doit pas être seulement un moyen réservé aux périodes d’exception comme celle que nous vivons. Ce doit être une option permanente pour le peuple souverain. C’est ce qu’ont introduit dans leur Constitution les vénézuéliens. Il existe la possibilité d’un référendum révocatoire sous condition de la collecte d’un certain nombre de signatures d’électeurs. Cette procédure a d’ailleurs été utilisée contre Hugo Chavez lui-même ! Mais le même pouvoir est reconnu au niveau municipal et même législatif ! L’usage du balai doit être un recours permanent de l’intervention populaire. Le référendum révocatoire permet d’articuler l’initiative politique du grand nombre et la stabilité institutionnelle dons a besoin toute société.

Mais bien sûr, l’idée de coup de balai a aussi une signification politique immédiate. Pour nous, elle concrétise l’idée « qu’ils s’en aillent tous ». C’est un acte d’éducation populaire destiné à valoriser l’idée qu’on peut se passer des puissants du jour. Que nous sommes aptes partout où nous sommes à faire bien mieux qu’eux. Et surtout c’est une préparation en profondeur de l’idée qu’il faudra tous s’en mêler pour conduire la rénovation sociale et républicaine à son terme. C’est pour cette raison que depuis les premiers moments, le Front de Gauche porte l’idée d’une Constituante pour aller vers la Sixième République et l’a inscrite dans son programme « L’Humain d’abord ». Dans la version initiale cette Constituante était même le premier point du programme. Il passa en six parce que des rédacteurs expliquèrent que « c’est le social qui motive nos électeurs ». Personnellement je n’ai jamais pensé cela. Je crois que le social est en ligne directe avec le plus pur de la politique qu’est la règle du jeu démocratique dans un pays de vieille tradition parlementaire et de libertés communales comme le nôtre. Les faits se sont chargés de donner les preuves dont certains manquaient pour y croire. J’admets d’autant plus volontiers qu’ils aient douté qu’on connaît bien la  vieille tradition d’indifférence aux institutions qui habite depuis longtemps notre gauche. Mais le fait est que non seulement la Constituante et la Sixième République furent au cœur du programme mais que c’est sur ce mot d’ordre qu’ont été convoqué les trois plus grands rassemblements de la campagne présidentielle, à la Bastille, au Capitole et au Prado !

C’est de cette Constituante dont il faut parler de nouveau haut et fort. Car ce n’est pas une lubie idéologique que cette idée. C’est une réponse concrète à une question concrète. C’est elle, d’ailleurs la réponse complète au large problème posé. Car du simple fait qu’il s’approprie la définition de la règle commune le peuple redevient acteur et propriétaire de la société. Le faisant il se refonde lui-même. Il s’unifie en se définissant. La seule carte d’identité rend constituant. La Constitution ne se contente donc pas de s’imposer à tous elle appartient à tous. Evidemment, il faut pour cela qu’il y ait une Constituante ! Et il faut qu’elle soit préparée par une implication populaire de grande envergure. Les équatoriens fixèrent un lieu et un délai de plusieurs mois pour préparer ce qu’ils auraient pu régler à l’ancienne entre juristes en une semaine. Vers ce lieu convergèrent des délégations populaires de tout le pays. Au Venezuela on fixa aussi un délai et les articles proposés furent mis en débat dans tout le pays, expliqués et critiqués quartier par quartier, imprimés sur tous les supports de communication les plus quotidiens comme l’emballage des paquets de pâtes alimentaires…

Un tel objectif ne se sollicite pas. Il s’arrache. C’est l’action populaire qui imposera la Constituante. Personne ne peut croire que « l’officialisme » va convoquer ses juges ! En tous cas pas de bon gré. Evidemment ce sont les circonstances qui commandent l’avancée des idées. Ce moment de décomposition putride est propice à une prise de conscience. Je fais le pari qu’elle dépasse largement les seuls rangs de notre Front de Gauche. C’est pourquoi cette idée doit se transformer en force matérielle large, sans accaparement du thème. L’objectif n’est pas de réussir un coup de communication mais un coup de mobilisation. Si nous sommes forts l’initiative fera peut-être le déclencheur dont nous avons besoin pour remettre le pays en marche. On pourra répliquer l’initiative avec plus de facilité. C’est la stratégie qui prévalut pour organiser le trio Bastille-Capitole-Prado. Bien sûr il faut le réussir. Il n’y a pas de date parfaite. Il n’y a pas de lieux parfaits. Il faut donc aller de l’avant avec audace en se donnant les meilleurs points d’appui. Une fois regardé le calendrier de près c’est la date du 5 mai qui semble la meilleure. Plus tard on butte sur un grand pont. Plus tôt le délai n’est pas suffisant.

09Le 5 mai est l’anniversaire du deuxième tour de l’élection présidentielle. Le 5 mai est l’anniversaire de l’ouverture des Etats généraux de 1789 qui rendirent le peuple souverain en France. Enfin, juste pour l’humour, apprenez que le 5 mai est la journée mondiale de l’hygiène des mains. En France cette journée mondiale est appelée journée « mains propres ». Ça ne s’invente pas. Le 5 mai me paraît un jour propice. Le 5 mai nous pourrions donc rendre coup pour coup et manifester pour la VIème République, nationalement cela va de soi. Cela va de soi parce que l’expérience nous montre que les manifestations décentralisées ne produisent pas le même effet d’entraînement et ne sont pas comptabilisées de la même façon. 

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605 commentaires à “Que diriez-vous d’une marche pour la Sixième République le 5 mai prochain ?”
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  1. JONATHAN dit :

    @tous
    Pour ma part, je n'aime pas l'allure polémique que prend toute cette histoire. La question posée est-elle bien : peut-on rester les bras croisés face aux scandales à répétition qu secouent notre République à intervalle régulier et dont l'affaire Cahuzac et tout à la fois l'acmé et le dernier avatar? Je ne pense pas qu'on trouvera qui que ce soit ici pour répondre qu'il faut rester l'arme au pieds en attendant que tout cela se tasse, en attendant la prochaine affaire et les indignations de circonstance. Je crois même que nous sommes une majorité à souscrire à l'idée d'une marche le 5 mai prochain, en forme de rappel du 18 mars dernier, et comme un prélude à d'autres répliques partout en France. Bref, l'objectif est de recréer l'incroyable mobilisation de la campagne présidentielle afin d'arracher le changement auquel le Part Solférinien ne consentira jamais de son propre mouvement.
    Pour le reste, qu'il faille faire attention au langage, à ses usages et aux interprétations auxquelles peuvent renvoyer certaines expression (du style "purifier l'atmosphère"), je suis personnellement tout à fait d'accord pour le dire. Et ce qui vaut pour Jean-Luc vaut aussi pour André qui, par le choix de ses mots, livre ce matin le FdG au risque de division. Dans le même temps, je suis on ne peut plus d'accord avec la stratégie qui consiste à dénoncer publiquement les trahisons invraisemblables du P.S. Le pire serait encore de rester dans une forme de léthargie et nous résigner pendant encore 4 ans à jouer benoîtement le rôle "d'aiguillon du P.S." Comme le disait justement Jean-Luc récemment : "que ceux qui n'ont pas de stratégie de prise du pouvoir ne s'étonnent pas de ne pas le prendre". N'était-ce pas notre objectif l'an dernier que de reprendre la Bastille en même temps que de reprendre le pouvoir?
    Donc, plus que jamais, OUI à cette marche pour la Sixième République, et Place au Peuple!

  2. brisedemer dit :

    Extrait : " Pour revenir à cette affaire Cahuzac, je pense et comme beaucoup il ne s'agit pas de la faute d'un homme mais belle et bien du fonctionnement d'un système "
    Ah ? et de la responsabilité individuelle vous en faites quoi ? Qu'est ce que jugent et condamnent les juges dans le système judiciaire ? Et la responsabilité individuelle, et la responsabilité des contextes dans lesquels nous évoluons. Ce qui contribue selon les cas personnels et situations à alléger ou alourdir les sanctions.
    Petit rappel historique. Le discours du " c'est pas moi c'est le système ", ce sont tous ceux qui ont participé au nazisme sans jamais se poser la question de leur responsabilité propre, qui l'ont tenu et qui s'en servaient pour se disculper. Et c'est cette façon de se défendre qui a été en ces temps mise en cause et à raison. Dans toutes les situations de guerre ou de troubles sociaux ce sont des individus qui savent garder le sens de leur responsabilité individuelle devant l'histoire et leurs semblables qui ont le courage d'aller en vent contraire, de prendre des décisions importantes et lourdes de conséquences pour eux, pour ne pas ajouter de l'horreur à l'horreur à leur simple niveau d'homme.
    Cahuzac est bien responsable en partie de ses fraudes. C'est choquant de voir comment dans le discours ici et là s'organise son irresponsabilité personnelle. Les tribunaux en général se montrent assez cléments ou compréhensifs pour ces castes dirigeantes qui fraudent, les peines de prison sont rares malgré des conséquences financières pour la collectivité énormes. Il sortira de cette histoire toujours avec moins de dégâts moins de blessures que le Français pauvre des classes dominées. Impossible de le plaindre quand on regarde ça d'en bas. Je tiens à rappeler que son programme fiscal est toujours aussi violemment armé, et en ordre de marche. Il fait de cet homme un vrai bourreau économique pour des millions de gens dans ce pays. La politique fiscale qu'il a décidé et qui a été validée, comble de l'injustice sociale, protège, à tout le moins ménage ou préserve toujours les intérêts financiers des plus fraudeurs de ce pays puisqu'il n'a pas été fait avant de la concevoir un audit honnête de la dette pour en trier ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas, ce qui peut attendre et ce qui doit être réglé à court ou moyen terme.

  3. laurent dit :

    Bonjour Jean-Luc et merci, il était temps, il me tarde de mettre un grand coup de pompe au cul de ses pantins au service de la troika.
    Le 5 mai, je serais présent avec mes camarades.

  4. franc93 dit :

    Bonjour.
    Militant du Front de gauche (ni PC, ni PG), je crois que Chassaigne dit des choses justes quand on l'écoute (ce qui ne semble pas être le cas de tous ici) et d'autres plus polémiques.
    Je fais partie des militants qui apprécient chez Jean-Luc Mélenchon sa capacité à nouer des liens entre le fond de l'histoire, le sens et ce qui se passe aujourd'hui. Mais je supporte mal l'agressivité (différente de la pugnacité) tout azimuts et je crois que le choix des mots doit passer au filtre politique. La parole de Jean-Luc Mélenchon n'est pas libre : il doit aux 4 millions d'électeurs de porter "politiquement" leur parole sans se laisser emporter par un ras le bol compréhensible mais nuisible qui fait passer nos idées pour un simple coup de sang. Tout cela dit en toute amitié et respect. C'est pour cela qu'aujourd'hui je me sens plus proche de l'expression de P. Laurent et Chassaigne quand ils appellent plus à des changements réels de politique que d'utiliser l'expression "coup de balai". Comme Eva Joly, jonction qui ouvre à la gauche de gauche des perspectives pour imposer une Constituante.

  5. Resistance51 dit :

    Bonjour à tous,
    Je suis un travailleur privé d'emploi en province mais je serais présent le 5 mai même si je n'ai plus de ronds. Dans ma situation, je souhaite ardemment que J-L Mélenchon reste posé et qu'il conserve sa grande faculté à expliquer et donner des arguments tangibles. Je lui suggère humblement de ne pas faire le jeu des médiatocrates genre Aphatie et de se laisser entraîner à lancer des invectives qui lui sont de plus en plus néfastes. Pour nous les travailleurs privés d'emploi, il est vital qu'un grand mouvement puisse voir le jour. Croyez-moi, quand la fin de droits arrive dans 2 mois, on souhaite du pragmatisme avant d'avoir à manger l'herbe.
    Vive la Sociale! Vive le FG! Vive le programme du CNR ! Résistance !

  6. AJS dit :

    Dimanche, l'émission Tous Politique /France Inter m'a mis dans une colère noire. Le ministre Sapin est indigne de la fonction qu'il occupe. Les propos et les sous-entendu qu'il a tenu sont à vomir. C'est cette attitude qui justement favorise le vote front national et l'amalgame que tous les dirigeants politiques seraient fait de la même "eau" nauséabonde. Ce ministre confirme "qui se ressemble, s'assemble", comme Cahuzac, c'est un menteur, un vrais menteurs et un manipulateur même pas intelligent, car toutes les grosses ficelles se sont vues. Ces homme est la honte du fait Politique. Oui, qu'ils s'aillent tous !
    JL.Melenchon a écrit sur ce site "...qui cherchent volontairement à induire en erreur et à empêcher toute discussion en embrouillant le sujet. Un champion dans cette spécialité est évidemment le ministre de l'Emploi Michel Sapin. Un fourbe toujours prêt à toutes les approximations et à tous les mensonges." Dimanche, si besoin était, la démonstration a encore été faite. Vivement que cela change, je serais dans la rue le 9 avril, le 1er mai, le 5 mai et jusqu'à ce qu'ils partent.

  7. ALBERT dit :

    Bonjour camarades,
    Le PCF est un parti d'expérience. Il ne peut agir comme un parti qui commence. Beaucoup de choses sont en jeux. Et il faut viser le long terme. Pour autant, croyez bien que, en tant que militant communiste, je me retrouve pleinement dans la verve de JL Mélenchon. Il faut exprimmer l'exaspération qui est là. Si ce n'est pas nous qui le faisons, c'est le FN qui le fera. Oui, soyons tactiques, stratégiques mais clairs également. Et parlons fort quand les événements l'imposent !
    Albert, militant du PCF soutient la verve et le balai de notre camarade Mélenchon !
    Un coup de balai est nécessaire. Construire sur le long terme est fondamental. Nous sommes un Front de Gauche. Nous sommes divers, d'origine et de style. Tant mieux, c'est notre richesse et notre force. Mais nous avons un but commun !
    Mes amitiés à tous.

  8. phil68 dit :

    Je ne peux que me joindre à nombreux ici qui s'inquiètent de l'évolution de la forme de notre discours (tout en restant d'accord sur le fond), et surtout s'inquiètent quant à l'effet qu'il produit sur notre électorat potentiel.
    Nos idées sont majoritaires au sein du peuple de gauche, et beaucoup de ce que nous portons (la nécessité d'un développement écoresponsable, la critique du néolibéralisme) est majoritaire dans l'opinion française. Chaque jour, les événements liés à la crise nous donnent raison, or nous ne progressons pas. Pourquoi ? Tout est dans la forme !
    Ecoutez ce que dit la base militante. Ecoutez aussi vos partenaires au sein du FdG, tels Pierre Laurent ou Christian Picquet. Tous disent d'une seule voie qu'ils souhaitent voir finir la politique de l'invective, celle qui fait que nous donnions le balai... pour nous faire battre, pour retrouver la politique d'éducation populaire, de propositions et d'alternatives concrètes qui fut la nôtre durant la campagne présidentielle.
    Lisez les commentairessur ce blog. Nombre d'entre nous souhaitent la même chose, et l'on ne peut douter de la sincérité de leur engagement. Ne tombons pas dans un poujadisme à la Grillo : nous ne sommes pas légitimes pour cela ! Notre légitimité, notre vraie place, n'est pas dans l'invective mais dans la solution concrète que nous avons su être l'an dernier. Tel est aussi le message d'André Chassaigne, qui, s'il nous porte préjudice aujourd'hui, le fait pour tirer le signal d'alarme afin d'éviter une débandade que l'on sent sur le terrain. Un mal pour un bien en somme. Nous pouvons être plus que le réceptacle des colères légitimes, nous avons le pouvoir d'être ceux qui y apportent des solutions. Nous on peut, a condition d'élargir notre base en donnant envie aux socialistes encore réellement socialistes et aux verts de nous rejoindre. Nous ne devons pas être le repoussoir dans lequel j'ai l'impression qu'on est en train de s'enfermer, nous devons être l'espoir. Il est temps à présent de corriger le tir, car plus que jamais, l'histoire nous donne l'occasion de mettre dans le mille !

  9. bern ike dit :

    Déçu par cette émission de Radio J ! Seul face à un journaliste que vous connaissez bien, toujours aussi brillant bien sur, mais à l arrivée rien ou si peu sur le fond ! Chaque fois que vous avez voulu parler du programme "on y viendra,on y viendra " disait t'il ! Et pour vous faire réagir sur les affaires les déclarations des autres "poursuivons,poursuivons"!
    Bref encore une fois impossible de développer lhumain d abord, les modalités de la 6eme, l europe des peuples etc. Ce soir faites gaffe ça va être pire. Ils sont nombreux sur le plateau. Dites leur "puisque je ne peux développer j'invite les gens à aller sur mon blog lire les argumentaires etc. Il faut le marteler comme eux martèlent sans cesse leurs ineptie qui finissent par passer pour vérités. Faites le pour nous Jean-Luc ! Merci.

  10. jeannine dit :

    Bon ça y est on se calme un peu ? Quel déferlement incontrôlé et sans réflexion contre André Chassaigne, je ne l'ai ni vu, ni entendu et je ne le ferai pas. Ce qui m'intéresse, c'est la rapidité de la calomnie. Sans soucis du mal fait a un copain de combat du Front de Gauche. Le tribunal du peuple a tranché, Chassaigne un traitre ? Arrêtez vos c......s ! Dire à la fois qu'il n'est plus communiste et en même temps l'accuser de forfaiture pour remplir les caisses du PC, c'est pas idiot ça ? Il a peut-être mal évalué sa réponse, je n'en sais rien, mais de la a l'insulter, non ! J'ai apprécié l'analyse de Alain31 478, sérieuse et raisonnable, mais décider si cet élu est a jeter a la poubelle de l'histoire non. Qui êtes vous pour juger avec cette hargne et sans questionnement ? Dites moi et l'humain dans tout cela ? Exit le combat de cet homme, le combat communiste de toute une vie ? Et je le répète, je suis PG fidèle sans condition de J-L Mélenchon.

  11. naif dit :

    Menjine à 12h53
    "Arrêtez aussi de taper sur Chassaigne qui défend pied à pied, amendement par amendement la cause des travailleurs du peuple et des citoyens à l'Assemblée sur L'ANI".

    J'attendais plutôt que le PCF soit à l'initiative d'une action de masse. Quelle est l'utilité de ce travail parlementaire? Personne ne sait que cet accord est discuté en ce moment et que tous les articles sont votés un à un depuis 1 semaine sans qu'aucun de nos amendements soit pris en compte. Même le socialiste J. Guedj fait l'impasse sur sa déclaration eu égard au contexte politique. Même la gauche des solfériniens baisse la voix pour ne pas en rajouter. Je veux bien rassembler mais faut-il être encore audible pour parodier M. Dolez. Si d'aucuns pensent que les propos de JL Mélenchon sont contre productifs, qu'en est-il de ceux du PCF ! Qu'en retiens t-on ? En terme de communication ou de résultats. Que ceux dont les termes "pourri" et "purification" rebutent en proposent d'autres alors que les mêmes sont les premiers à les employer lorsqu'il s'agit de nommer des enfants gâtés ou des prières adressés à l'âme. Vos convictions sont bien fragiles face aux mots de la langue vivante Française qui ont su nommer ce qui empêche le vivre ensemble et le retardement de la moisissure. C'est bien faire fi du contexte médiatico-politique. Vous me rappelez cette histoire. P. Picasso qui répondait à un Nazi qui contemplait son oeuvre "Guernica" et qui lui demandait si c'était lui qui avait fait ça, P.Picasso avait répondu: non c'est vous !
    Qui a voté le TSCG ? Qui mène cette politique qui n'a rien de gauche ? Qui fait scandale en ce moment ? Qui décore l'ex président du Medef Y.Gattaz en ce moment ? Qui etc. Qui répète en boucle partout qu'il n'y a pas d'alternative ? Les médias. Dès que ça chauffe un peu il n'y a plus personne pour aller au charbon et proposer une 6ème république ! Vous pensez que ça va venir tout seul, comme ça, en demandant poliment, par une prise de conscience soudaine de ce gouvernement.

  12. Resistance51 dit :

    @phil68
    Oui phil tu as bien mieux exprimé que moi la situation. Notre légitimité passe par la pédagogie avec la masse, par l'argumentation claire et précise, beaucoup trop de gens autour de moi qui manquent cruellement de culture politique et qui, comme la grande majorité de la population négligent de faire l'effort de s'informer et de s'impliquer sont effarouchés devant les invectives que Jean-Luc profère depuis quelques temps. Encore une fois, sur le fond j'avoue être secrètement satisfait quand cela arrive, mais de plus en plus j'ai la conviction que c'est une erreur à éviter.

  13. SandrineN dit :

    Je suis en colère je dis ce que je pense car là j'ai la dose. Et je m'en fiche de ce que pensent les autres pour cette fois ci. Il faut appeler un chat un chat point barre ! Chassaigne a choisi son camp, il préfère lécher les PS c'est son choix grand mal lui fasse ! Personnellement tout ceci m'agace à un plus haut point. C'est incroyable ! Mélenchon s'évertue à dire du bien de Chassaigne devant les médias et l'autre lourdingue descend Mélenchon devant des millions d'auditeurs et surtout face à l'autre folle de chroniqueuse qui ne demande que ça ! Alors ne pas en parler je veux bien mais là ça devient lourd et pour être honnête si vous voulez mon avis, P. Laurent suit le même chemin. J'aimerais me tromper... mais bon. En attendant Chassaigne ferait bien de se calmer. C'est lui le spectacle ambulant et il n'amasse pas le monde à ce que je sache. c'est Mélenchon le tribun, c'est Mélenchon qui a les bons mots et fait de superbe phrases émouvantes. Il fait de l'éducation populaire il se décarcasse pour tout et voilà le remerciement ?

  14. LITHANA dit :

    Il faut se méfier de l'aveuglement créé par l'appartenance à un même parti... La tentation est grande de donner toujours raison au "chef" ou aux instances supérieures" qui décident, et de ne pas vouloir entendre les critiques, même quand elles sont justifiées... Et de transformer notre leader en victime chaque fois qu'il est critiqué ou attaqué. Cela devient presque affectif, et n'aide pas à la juste évaluation des choses... Si on veut rester entre nous, c'est parfait (et encore, on va en perdre, on en a déjà perdu)... Mais le but c'est d'élargir l'adhésion à notre projet. Moi, je me sens très mal à l'aise après les derniers propos de Jean-Luc Mélenchon, qui abaissent sérieusement le niveau du débat. Parler de purification de l'atmosphère, après avoir parlé de pourriture de la classe politique est à mon sens une grave erreur. Au mieux un calcul pas malin, au p!re un inconscient qui parle. Et là je m'inquiète sérieusement...

  15. Yohan dit :

    Je soutiens totalement le langage employé par Jean-Luc ces dernières semaines. A un moment donné il faut appeler un chat un chat, et arrêter de danser au bal des faux-culs !
    La grande majorité des français se sentent exaspérés par certains de nos dirigeants et ce n'est pas du fait du langage qui est tenu mais bel et bien de leur comportement de connivence et d'abdication devant le pouvoir de l'argent.
    Du balai ! Que se vayan todos ! Ya Basta !

  16. cyclone dit :

    A toutes et tous
    Vous êtes drôles, les effarouchées-és !
    Imaginons vos réactions si Jean-Luc Mélenchon se mettait a faire du blabla proutprout. Mais ou vous êtes là ? Thé, petits fours, et petit doigt en l'air ? Ou vous avez peur que cela avance trop vite ? Vous ne pouvez plus suivre ?

  17. Resistance51 dit :

    @LITHANA
    Je suis d'accord avec toi à 100%. Je tiens trop au combat livré par J-Luc et le FG pour tendre la perche pour se faire battre. Déjà trop de médias sautent sur l'occasion pour nous assimiler à l'extrême droite ce qui est insupportable.
    Rectifions le tir.
    Amitiés à tous

  18. turmel jm dit :

    J'ai donné l'exemple sur ce blog d'un homme politique qui rassemblait sous l'étiquette de son parti près de 20% d'électeurs. Cet homme très médiatique était à la pointe du combat contre les journalistes aux ordres. A plusieurs reprises y compris dans ses rangs ses "prises de gueules" ont donné lieux à controverse surtout parce qu'elles pouvaient déplaire à des citoyens au demeurant sympathisants. Au bout d'un certain temps l'appareil médiatique a réussit à l'enfermer dans sa propre caricature et ce fut le début de la fin. Je suppose que personne n'avait osé lui dire, son parti dont je suis membre n'écoutait pas davantage ce que nous disaient très souvent en toute amitié nos collègues de travail. Toutes les difficultés survenues par la suite ne sont pas seulement le fruit de cet aspect des choses, mais ce fut un handicap supplémentaire dont on aurait pu se passer.
    Ce personnage s'appelait G Marchais. Espérons que l'histoire ne se répète pas. Depuis quelques temps j'entends des gens qui ayant votez Mélenchon n'apprécient pas comme moi les rhétoriques de J-luc. Cela me désole mais comme le disait Aragon, il ne suffit pas d'avoir raison pour avoir raison.

  19. sourdon dit :

    Salut à tous.
    Ces derniers temps, pour leur étrennes, certains préféraient Singapour à la Suisse car les banques suisses pouvaient être contraintes, par la loi à donner des infos sur les évadés fiscaux. En livrant Cahuzac à la justice par l'intermédiaire de Médiapart, les banques suisses avertissent l'ensemble de leurs clients mafieux sur les conséquences d'une fuite des comptes véreux vers l'Asie. Si tu vides tes comptes bancaires helvétiques pour ailleurs, tu es livré en pâture aux médias et à la justice chargée de ne pas te manquer. Les coquins du blanchiment s'exposent au chantage par ces organismes peuvent ruiner leur carrière politique en un clin d'oeil. N'est-ce pas de Suisse que des "fuites" nous ont rappelé que l'ouverture d'un compte là-bas était d'un minimum de 10 millions d'€. En France, personne n'avait levé le poisson qui a fait passer les détournements de 600 mille à 15 millions ? Merci les Suisses, c'est bien de nous tenir informés. Médiapart même de bonne foi, est récupéré et utilisé pour des règlements de comptes entre gouvernants. L'éviction de Cahuzac devait servir d'avertissement et d'exemple. Sous-entendu, quitte la Suisse et les médias seront informés de tes trésors dissimulés.
    Quant à la dette française, les organismes prêteurs ne doivent-ils pas s'enquérir de la solvabilité et du surendettement de leurs emprunteurs ? Dans le cas contraire, ne sont-ils pas responsables des défauts de paiement ? Nous levions des prêts de plusieurs milliards d'€ chaque semaine. "A taux très bas" nous dit-on. L'intéressant serrait d'en connaître les destinations, car le taux les indiffère. Les emprunteurs en poste ne seront plus là bientôt et n'auront pas de comptes à rendre. Attendre que soit clarifié le traçage des milliards empruntés par les gouvernements successifs est un doux rêve. Comme pouvoir et contre pouvoir liés, n'ont aucun intérêt à lever le voile sur les détournements dont ils jouiront une fois le pouvoir reconquit, le contrôle de l'un par l'autre n'est que connivence en vue d'abuser le mouton et continuer à le tondre. Et à tour de rôle, ils prennent les commandes du pays pour y exercer un pillage en règle à coup d'emprunts de centaines de milliards sous le contrôle bienveillant de l'opposition qui attend son tour comme promis. Le cahier de route pour une vie saine ne revêt aucun mystère, la bonne attitude est instinctive et leur vision nous en détourne. Tous en rang de marche contre la...

  20. pmjtoca dit :

    Je viens de ré-écouter attentivement, en linguiste (ici) l'intervention ce matin de Mr.Chassaigne. Si la partie sur l'ANI est juste et claire, le reste est bien de la roublardise politi-canaille opportuniste (et je ne suis pas au PG, si au FdG !). Tout ce qui a fait disparaitre ces 30 dernieres annees le PC se trouve là, dans cette intervention à ce moment précis.
    Bref, quand l'Union devient decisive... Passons à l'essentiel, résistance, Constituante et vive les Eva Joly, les Mélenchon qui eux nous éduquent et nous éclairent, heureusement.
    Aux politicailleurs tendance Hue et autres maniganciers sans portée, s'il vous plait, s'il vous plait, Place au Peuple.
    Je suis très en colère. Je la canaliserai sur les manifestation républicaines. Résister est rude.

  21. Michel Matain dit :

    Je ne pourrai savoir ce qu'à vraiment dit André Chassaigne que ce soir. Ce que je lis en attendant me surprend : visiblement il y a un désaccord avec un membre éminent du Front de Gauche, et tout de suite c'est une succession d'insultes. Je crois même avoir lu les termes de traitre et de prostitution sans oublier le désormais traditionnel "aller à la soupe". Je crois qu'il faut se rappeler en permanence que le Front de Gauche c'est un ensemble de cultures, d'histoires, de mode d'expression, un ensemble de différences et que jusqu'à présent il n'a jamais été question de ne voir qu'une seule tête ! Aujourd'hui l'urgence c'est l'élargissement du Front de Gauche : élargissement de la base électorale, regroupement avec d'autres organisations et d'autres personnalités. Imagine-t-on que c'est avec des insultes à l'égard de membres actifs du Front de Gauche avec lequel il y a un désaccord que l'on va convaincre les socialistes ou les Verts ou d'autres encore qui hésitent à franchir le pas, à nous rejoindre? Ils sont légitimement en droit de se dire "qu'est-ce qui m'attend le jour où je dirai quelque chose de different ?". S'ils n'ont pas envie d'être trainés dans la boue un jour, ils feraient mieux de nous regarder de loin sans trop s'approcher. Veut-on un Front de Gauche rétréci ou élargi ? Veut-on un NPA bis ou un nouveau Front Populaire ?

  22. tchoo dit :

    C'est quoi ce concert de vierges effarouchées au sujet du coup de balai?
    Que se vayan todos ! Qu'ils s'en aillent tous ! veut dire la même chose. Alors quoi, la forme vous terrorise ?

  23. Xavier dit :

    Deux commentaires à cette brillante analyse.
    Le contre-feux est allumé: Cahuzac a menti à sa banque (Suisse) en fournissant une fausse attestation fiscale. Ce n'est pas le système ma brave dame, c'est le bonhomme menteur jusqu'à l'os.
    Organiser des constituantes dans le villes et le villages de France.

  24. Michel Berdagué dit :

    Mais enfin personne n'a parlé de Karcher ni d'aspirateur professionnel, juste le balai dans le sens : du balai ceux qui nous enfument, avec un peit coup de pouce de propreté du printemps, et tout ça c'est symbolique même que Madame Joly Eva emploie casserolles et pas de cocotte minute ni de fours à micro ondes. Je trouve que c'est du bon français et imagé, du balai ouste, place au Peuple c'est de l'aération vitale devant ces émanations dégoutantes de l'argent sale caché. Il faut voir à quel niveau S. Freud plaçait cet argent pour ne pas parler de Lacan qui plaçait la civilisation très bas : les égouts collecteurs. Ce que nous avons appris bouleverse tout bien que le procès du Crédit Lyonnais nous avertissait déjà de l'omerta de la haute finance était patente avec recherche d'accuser un bouc émissaire alors que tu organises la débandade en te servant au passage. Une collègue de Madame Eva Joly, directrice des affaires financières souvent politico, au TGI rue des Italiens à Paris a donné sa démission en expliquant dans un livre que rien ou peu sortait de ces affaires crapuleuses politico-financières malgré le travail acharné républicain de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale. Une ou deux affaires voyaient le jour et les autres au placard, sous le coude et au chaud interdites de vérités, à l'ombre.
    il faut voir entre Nous comment nous qualifions ces actes pervers qui te disent d'un côté tu fais des sacrifices et que c'est de ta faute, ah ! la culpabilité, pendant que dans le même temps je m'organise pour prendre la fuite, de capitaux en lavant plus blanc que blanc. Le ménage étant à la retraite active, je connais, après le balai, tu passes la serpillière avec un désinfectant biologique pour respecter l'éco-système, tu n'oublies pas les vitres pour y voir plus clair, c'est simple il suffit en tant qu'homme de partager les taches ménagères en égalité. Bravo Eva Joly d évaluer ces 55 longues années et d'expertiser cette cinquième dépassée pour vouloir une Sixième République à construire.

  25. thersite69 dit :

    Je ne doute pas quant à la nécessité d'adhérer au Front de Gauche. Cependant à lire les propos de ceux trop nombreux ici qui prennent Jean Luc pour leur prophète, manifestent un anticommunisme tout à fait viscéral, ou font planer l'accusation de trahison sur quiconque met la parole du Grand Timonier en débat, je doute de l'opportunité de rester au Parti de Gauche: je pense que je ne reprendrai pas ma carte en 2013, car je n'ai plus, à 76 ans, la naïveté enfantine de croire qu'on changera l'état des choses par une Grande Marche décisive (dont la date est fixée d'en haut!) ou par un simple " coup de balai" (les deux images ringardes qui ornent ce billet font la preuve de leur inefficacité, dans l'esprit du Congés de Tours de 1920) ou des coups de gueules à répétition ! Je lis ici des phrases sur André Chassaigne qui sont inadmissibles !

  26. yves dit :

    Le concert des vierges effarouchées quant aux éléments de langage. Beaucoup ici réagissent en fonction de l'éventuelle interprétation des médias, il semblerait pourtant que cela n’effraie pas Eva Joly qui prend parti pour la manif sans se soucier de sa carrière au sein d'EELV. Cela dit, j'entends tous les jours parler de la manif du 5 Mai dans les médias, ce qui n'était pas le cas pour les précédentes. Donc, ne vous en déplaise, la stratégie est bonne.

  27. Resistance51 dit :

    Comment dire ? Si nous voulons, nous peuple de Gauche, élargir notre base, avec tout le respect que nous devons au PC mais surtout à ses militants, il faut vraiment envisager un front uni de Gauche. Les communistes doivent se fondre dans le Front de Gauche comme déjà de nombreux militants socialistes l'on fait. Il faut saluer la courageuse décision d'Eva Joly ! Tant pis pour les caciques ! Tant pis pour les calculs municipaux !
    Nous les chômeurs en avons besoin, comprenez-le !

  28. jeanmarc dit :

    Le droit à la différence. Et même la nécessité.
    La force de nos adversaires, c'est d'avoir plusieurs partis et depuis longtemps. Vous croyez qu'ils tiendraient longtemps s'ils fusionnaient, le PS, l'UMP, le MODEM...et le FN?
    Pour la première fois, nous avons une alliance de 9 partis (ne pas négliger ceux dont on parle moins, par exemple la GU qui vient de tenir son 2ème congrès) plus les très nombreux sans-parti qui gravitent autour. Chaque parti a le droit à sa différence, pourvu qu'ils aillent dans la même direction. Sinon, il n'y aurait qu'un parti. Cette façon de s'organiser permet de créer plus d'initiatives. Et le langage utilisé dans les médias fait partie de cette différence.
    Ce qu'il faut dénoncer, c'est la volonté des journalistes "bien en cour" (ne pas confondre avec tous les gratte-papier payés à la pige ou cantonnés aux chiens écrasés, qui n'ont pas le droit de parler des grands sujets), de s'occuper seulement du langage, et pas du tout du fond de ce que disent nos leaders.

  29. Michel Matain dit :

    Après traitre, prostitution, réapparait le tellement sympathique "vierge effarouchée". Pour un mouvement qui met le féminisme en avant, c'est vraiment super ! Pour ceux en manquent de vocabulaire insultant, je conseille la relecture de l'Huma des années 50 au moment des différents procès de Prague, Budapest. Ils n'auront que l'embarras du choix et ils constateront que pour être un bon stalinien, nul besoin d'être membre du PCF.

  30. Régine dit :

    Monsieur Chassaigne veut rester lisse et il lance à Mr Hollande cette prière : "Mr Hollande il faut changer de cap, vous ne faites pas la politique pour laquelle vous avez été élu". Très poliment à monsieur Sapin : "Monsieur Sapin vous faites fausse route". Tu peux chanter beau merle, si tu estimes la manière de Jean-Luc improductive, la tienne les fait bien rire et contrairement à ce qui s'écrit sur ce blog, la cuisine est bien meilleure quand elle est assaisonnée ! Monsieur Chassaigne n'aime pas la "politique spectacle" pratiquée par Mélenchon, oubliant les explications et les démonstrations faites à chacune de ses interventions. Monsieur Chassaigne s'exprime comme il veut, mais je n'ai pas entendu Mélenchon se plaindre de lui à la radio. Ce Mônsieur donneur de leçon doit avoir des raisons que je n'aime mieux pas connaître !

  31. Bélatar dit :

    Salmon, dénonce la manipulation de Libération pour dézinguer Jean-Luc Mélenchon en instrumentalisant son interview et en faisant une mise en page particulièrement crapuleuse. Il annonce sa participation à la manifestation pour la VIè République (pour ma part, j'aimerais qu'on insiste sur le côté République sociale) : ici

  32. franck milo dit :

    Bonjour à toutes et tous, quelle belle journée, Mme Eva Joly qui officialise son soutien à la marche du 5 Mai, quel réconfort de constater ce rapprochement, pour moi les vrais écolos suivront naturellement Mme Joly, les autres resteront sur le radeau de survie en attendant la vague ultime. Je prédis que si cette journée est un succès, et elle le sera, vous verrez que beaucoup vont retourner leur veste, on en reparlera. Deuxième cadeau, notre champion (appelez-le comme vous voulez) M. Mélenchon sera ce soir sur Canal+ au grand journal. Je vous rappelle que JM Aphatie a tweeté plus de 80 fois contre Jean-Luc Mélenchon, "mais ce n'est pas personnel" (avé l'accent). Menu de ce soir : pâté d'Aphatie et patati et patata.

  33. Agniès dit :

    Qu'est-il arrivé à André Chassaigne sur France Inter aujourd'hui ? Et Pierre Laurent ? Après Olivier D., rien ne va plus ! Chassaigne n'a rien compris et il est tombé dans les pièges médiatiques. Mais comment peut-il être aussi aveugle.
    Mélenchon n'a jamais dit "tous pourris", mais "système qui pourri". Comme si le 5 mai était juste un caprice de la star Mélenchon. Je crois rêver M. Chassaigne. J'ai du respect pour vous, mais là vous êtes sourd et aveugle !
    Les médias font le jeu de la guerre des chefs véhiculé de manière stupide et ils ont gagnés. Contenir notre indignation face au gouvernement qui ne fait rien (pour rester soft), se faire berner par la propagande, nous ne sommes pas capables de penser par nous même ? Stop ! Marre qu'on essaie de nous dire comment et quoi penser. On est assez intelligent et justement, nous comprenons très très bien la charge contre Mélenchon. Incroyable, quelle déception.
    Tiens bon Jean-Luc et bravo à tous les camarades du front de gauche qui s'impliquent.
    Ce soir sur canal+ !

  34. Nicks dit :

    Ne croyez vous pas que le ralliement à la marche du 5 mai d'Eva Joly est un marqueur que notre stratégie commence à porter ses fruits ? Nous ne rassemblerons pas en ménageant l'ancien monde politique. Si nous nous laissons aller à penser que l'on peut encore améliorer le système, il nous digèrera, comme le PS l'a fait avec le PC.
    Menjine voyons, comment pouvez espérer que nos quelques députés FdG pourront faire quoi que ce soit pour infléchir les consciences et la politique du PS ? Il faut dores et déjà préparer les européennes d'un côté, faire naître un mouvement citoyen de l'autre. Je pense que l'affaire Cahuzac va rebondir et impliquer une bonne partie des élites du pays et d'autres d'ailleurs. C'est peut-être enfin l'évènement qui va permettre au corps social de prendre conscience de la nécessité de changer de régime. C'est peut-être le moment pour la France de prendre le chemin de l'indignation, en lui procurant la dimension politique qui a cruellement manqué dans les pays du Sud pour le moment. C'est notre rôle d'impulser la dynamique.

  35. Denis F dit :

    Il y a celles ou ceux qui attendent inexorablement d'avoir de la bouse jusqu'aux genoux pour bouger, résultat ils restent scotchés sur place ; il y a aussi les mal voyants ou mal entendants qui veulent absolument avoir tout compris ou tout vu avant de décider quelque chose ; il y a les gens de mauvaise foi qui les preuves devant les yeux s'évertuent à ne pas vouloir les prendre en considération ou a ne pas y croire ; enfin bref, toutes ces bonnes âmes empêchent tous mouvements et toutes réactions, elles et ils ont tendances à être plus nombreux chez nos camarades communistes, ce qui explique pourquoi ils en sont arrivés là.
    Il y a surtout ceux à qui il faut un peu plus d'un an pour établir un bilan, il faut le temps du temps et aller pas à pas, certaines en sont encore à dire que les électeurs (ceux qui ont votés) ont repousser le Front de Gauche et son programme à 89%, elles ne considèrent même pas que durant un an les conditions ont évoluées, que des infamies se sont réalisées (à croire que cela leur convient), que ce fameux électorat renie pour 72% les actions du gouvernement qu'on veut renverser, que 75% des électeurs de F. Hollande sont plus que déçus et se bouffent les doigts, et ils osent penser que cette marche du 5 mai serait contre productive !… Vu le manque de confiance qu'ils sont capables d'exprimer, on est en droit de se poser la question sur leur engagement politique, de savoir dans quel sens ils tirent la charrue ?
    Non seulement il faut faire cette marche jusqu'à la place de la Concorde, y tenir meeting si possible, et ne plus en bouger tant que nous n'aurons pas obtenu ce que nous voulons ; qu'ont-ils fait en Egypte et ailleurs, achevons ce qui avait été entrepris en 1968, allons jusqu'au bout, c'est à dire la convocation d'une assemblée constituante faite pour et par le peuple et non pas par des professionnels de la politique, qui se chargeraient toutes tendances confondues de nous remettre dans les ornières de la politique politicienne à coup sûr.
    "Qu'ils s'en aillent tous"

  36. Maria dit :

    On peut aimer ou pas la façon ou l'un ou l'autre porte parole de FdG et ou du PG s'exprime, mais une chose est sure, ses équipes bossent comme des fous. En moins de 72 heures on commence a avoir du matériel visuel pour l’introduction a la VIe. Tout mon respect le plus profond a toute l’équipe de la télé de gauche.

  37. françois dit :

    Sans rapport aucun avec nos joyeux babillages mais juste pour détendre un peu l'atmosphère, la Tatcher que bien des libéraux vont regretter s'est amendée de ces turpitudes en un dernier geste : elle a passé l'arme à gauche.

  38. spartacus dit :

    la "dame de fer" est décédé, le libéralisme à commencer au Royaume-Uni avec toute ses conséquences, ruines des services publics et compagnie, la vitrine avant l'heure du libéralisme "made in usa", nous en FRrance on à le Blairisme a la pèpère, il va moraliser la république, moraliser. Le mot ! Moraliser, moralisons le capitalisme, ou alors comme Harlem Désir, un referendum sur la moralisation du ramolo. Qu'ils respectent d'abord le referendum de 2005, Non à l'Europe du fric, qu'ils n'ont pas respecté en continuant sans cesse, traité de Lisbonne, MES, traité budgétaire, ANI etc.

  39. Nicks dit :

    Oui Thatcher est morte. Serait-ce un signe ?

  40. Menjine dit :

    La question posée que je prends au sérieux pose un problème politique crucial, au delà de la question des mots, des expressions, de leur vivacité, crudité nécessaire ou démobilisatrice,c'est une question politique précise qu'a exposée ici Mélenchon. Je relève une phrase: " C’est pour cette raison que depuis les premiers moments, le Front de Gauche porte l’idée d’une Constituante pour aller vers la Sixième République et l’a inscrite dans son programme « L’Humain d’abord ». Dans la version initiale cette Constituante était même le premier point du programme. Il passa en six parce que des rédacteurs expliquèrent que « c’est le social qui motive nos électeurs ». Personnellement je n’ai jamais pensé cela. Je crois que le social est en ligne directe avec le plus pur de la politique qu’est la règle du jeu démocratique dans un pays de vieille tradition parlementaire et de libertés communales comme le nôtre. " Le problème posé est donc un problème de priorité: agir d'abord sur le social, ou mettre en avant,dans la phase précise ouverte par les affaires "Cahuzac" et "Sarkozy" la question institutionnelle. Mélenchon et le PG répondent, références sud-Américaines à l'appui, que c'est la question institutionnelle qui doit prévaloir, que le peuple serait mûr et n'attendrait que cela. Tout de même les ou plutôt comme c'est joliment dit " des rédacteurs" avec cet anonymat transparent et des électeurs (communistes ?) peuvent ne pas être d'accord avec cette analyse ! Je pense personnellement que la question institutionnelle ne se pose pas prioritairement plus aujourd'hui qu'il y a quelque temps mais qu'en revanche la question sociale, est urgentissime. Nous ne nous remettrons pas de l'ANI, nous au pluriel, c'est à dire la classe ouvrière et ses alliés est victime de la lutte de classe déclarée et violente. Aller jouer les "mains propres "avec tous les offusqués est une désertion de la scène active, brûlante du moment. On se trompe de point d'impact. C'est Chassaigne qui occupe le terrain où tout va se jouer, maintenant que la manif est annoncée avec fracas quoique interrogativement, essayons d'en déterminer des buts, une organisation qui en fasse autre chose qu'une diversion sur ce qui compte vraiment. pour les gens qui se croient en Mai 68, rappelez -vous qu'on ne l'a pas décrété en Avril et que c'est la classe ouvrière qui a su, et elle seule imposer ses revendications.

  41. JONATHAN dit :

    Nos dirigeants politiques doivent comprendre que nous ne supportons plus cette politique au service de l'argent-roi ainsi que cette outrancière consanguinité entre les pouvoirs politiques et économiques. Personnellement, j'en ai la nausée et je conseille à mon camarade André Chassaigne la lecture de l'édito de Maurice Szafran dans Marianne afin de bien se remémorer la séquence incroyable de la semaine dernière. Même si Jean-Luc Mélenchon a pu employer une expression malheureuse (et je comprends que certains camarades s'interrogent et interpellent le co-président du PG), il n'en reste pas moins indécent de souscrire sans réserve à l'accusation de populisme qui lui est faite par le concert médiatique depuis la parution de son ouvrage sur la Révolution citoyenne. Soit nous prenons la mesure de la gravité de la situation et nous agissons en conséquence, ce qui suppose une radicalité certaine, soit nous abandonnons le terrain aux ligues factieuses d'extrême-droite qui, elles, n'auront aucun scrupule à utiliser le ras-le-bol général afin de faire tomber la République. C'est pourquoi l'idée d'une grande marée citoyenne à Paris (dans un premier temps) pour une Sixième République est excellente dans la mesure où elle prend en compte l'urgente nécessité d'exprimer la colère populaire tout en lui offrant un débouché positif : le processus constituant. Enfin, j'espère que le PCF va rectifier le tir et préciser ses intentions suite à la réunion de son comité exécutif national; réponse dans quelques minutes avec la conférence de presse de Pierre Laurent à 16 heures.
    Vive la Sixième République! et Vive le Front de Gauche!

  42. Jean Luc dit :

    Je lis les interventions du blog et je ne peux partager toutes celles qui pensent qu'il faut soit disant épurer nos rangs, quand des désaccords se manifestent c'est forcémment parce que nous avons à faire à un traite, les responsables détiennent la vérité, aucun désaccord ne peux s'exprimer, il faut faire bloc, nous avons à notre tête des stratèges qui sont là pour nous éclairer "nous conscientiser" quand je lis ce genre de propos que j'ai entendu des centaines de fois dans des organisations de gauche, j'ai envie de rester chez moi, oui des personnes que nous avons gagné au vote front de gauche se posent des questions sur notre discours et notre orientation, non le front de gauche ça ne peut pas être marche ou crève à la première suggestion d'un leader maximo, non, nous ne sommes pas en Amérique latine et pour tout dire militant de base je collais des affiches contre Maastricht quand nos leaders infaillibles stratèges émérites du PG nous expliquaient que ce traité était un traité de gauche. Donc un peu de modestie, un peu d'écoute, et peut être entendrait vous dans les propos d'André Chassaigne autre chose que de la trahison, allez sur les marchés et dans les entreprises regardez comment nous sommes entendus et arrêtez de réver, à partir de là peut commencer un travail concret, l'agitation n'est pas l'action. Il faut convaincre et d'abord dans nos rangs, les mots d'ordre venus d'en haut, les déclarations prophétiques sur vous aller voir ce que vous aller voir nous ont déjà ridiculisé à plusieurs reprises, il nous faut construire patiemment avec constance le rassemblement en aidant à lever les doutes légitimes pas en excluant ceux qui les expriment.
    Je serai là le 5 et j'espère ardemment que la préparation de cette initiative sera conforme à notre projet politique l'humain d'abord, le respect de la parole, l'écoute, le débat, en essayant de comprendre d'où nous parlons, en libérant les énergies pour cela il faut que nos concitoyens fassent l'expérience qu'effectivement la vraie démocratie politique et sociale est notre but et notre mode de fonctionnement.

  43. Nicks dit :

    @Menjine
    Et il va faire quoi Chassaigne pour lutter contre l'ANI ? Avec quelles chances de succès ? Combien de temps faudra t'il pour vous rendre compte que l'alliance PS-PC, c'est du passé et qu'elle a a failli tuer votre parti ?
    Je suis bien d'accord pour relever l'urgence sociale, mais sur un plan strictement institutionnel, dans le cadre actuel, on ne peut rien faire. Regardez la réaction du PS, y compris à l'égard de Filoche. J'avoue que je ne comprends pas bien votre raisonnement.

  44. robin des voix dit :

    Ce soir sur Canal+ attention de ne pas tomber dans les pièges habituels tendus par ces journalistes Ripoux. Le boycott de ces gens là serait le mieux. Il n'y a rien a gagné de les affronter sur le fond ils vont attaqué la forme et recherche que l’énervement et à déstabiliser aussitôt qu'ils sentent le fond arrivé et la vérité. Cet Aphatie (Cohen) sont le spectre incarné de ce que l'on fait de plus bas sur terre. Ils sont sélectionnés et formatés pour cela il n'y a rien à faire. Ils sont recrutés parmi les plus virulents pour instiller le dangereux virus extrême du doute et de la connerie dans la tête des gens. Du recul et prendre les choses avec du retrait et du cynisme et le meilleur moyen de les ridiculiser sinon c'est soi-même. Ne pas se fatiguer pour rien à ces émissions de spectacle à sens unique, est le mieux. C'est dommage de monter sur ses grands chevaux avec ces tordus. D'autant plus que J-L est à la hauteur largement pour cet exercice. Ces émissions ne sont que du spectacle en bande organisée. La vraie politique est impossible à faire dans ces conditions, on doit la faire au dehors de ces endroits malfamés. Ce n'est qu'un conseil d'un modeste mortel.

  45. J-jour dit :

    Une remarque à méditer sur Twitter. Chassaigne qui se bat contre l'ANI, personne n'en parle dans les médias. S'il tape sur Mélenchon, tout le monde relaie.

  46. JONATHAN dit :

    Pierre Laurent vient de remettre les choses dans le bon ordre. Soulignant l'extrême gravité de la situation, il fait trois propositions: 1°Suspendre le débat parlementaire en cours sur l'ANI pour prendre les mesures qui s'imposent au sujet de la fraude fiscale (notamment les propositions issues de la mission parlementaire présidée par le sénateur PCF Alain Bocquet), 2° Se mobiliser le 5 mai conformément au communiqué publié par le Front de Gauche vendredi dernier sur les thèmes de la Sixième République et de la lutte contre la finance, 3° Organiser dans toutes les villes et villages de France des assemblées citoyennes mettant en oeuvre le processus constituant que nous appelons de nos vœux.
    Voilà qui est dit et bien dit.
    Courage à tous. Vive la Sixième République!

  47. breteau jean claude dit :

    Dés maintenant après avoir écouté E Joly, ne faudrait-il pas parler de Front du peuple, ou populaire, il s'agit sans tarder d'élargir le besoin de VIé république à l'ensemble des français et d'isoler l'oligarchie et ses complices. C'est bien un système qu'il faut balayer. Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler de populisme en Italie quand les juges ont engagés l'opération mains propres. Tous ceux qui tentent l'amalgame avec le clan fasciste en parlant du tous pourris qui n'a jamais été employé par le FdG et JL Mélenchon sont ignobles et n'ont qu'un objectif, tenter de sauver ce "merveilleux monde" décadent qui les nourrit grassement avec cet inconvénient : ou planquer l'argent ?
    Moscovici est au coeur du problème, son rôle pour contrarier la justice est aussi grave que l'attitude de Cahuzac, cet individu sans honneur doit être contraint à la démission, même si cela ne réglera pas le besoin de remise en ordre de la république passant par des changements beaucoup plus profond et indispensables. Les mêmes pleurent leur idole anglaise, pas moi.

  48. Naco dit :

    A propos du balai, depuis un an, qui en joue vraiment ? Sûrement pas la droite, incapable de faire face à ses propres divisions.
    Mais le pouvoir actuel, qui a tout fait pour accumuler l’exécutif et le législatif en ne laissant aucune possibilité d'action et d'expression aux voix contraires. Pouvoir qui à complètement nié les 4 millions de voix du FdG, en ne leur laissant qu'une poignée de députés, qui a complètement muselé les partis écologistes, et bien avant sa victoire. Qui ignorant les acteurs syndicaux majeurs, fait voler en éclats le code du travail. Qui ne reconnaît plus que le Medef comme partenaire économique. Qui laisse s'opérer toutes les destructions d'emploi et qui va jusqu'à imaginer céder ses parts dans des secteurs juteux. Qui s'appuie sur un parti ou seuls les béni-oui-oui peuvent s'exprimer. Qui passe son temps à caresser une presse complètement féodalisée. Qui enterre scientifiquement la majorité de ses promesses de campagne tout en justifiant les moindres de ses faiblesses et incompétences, par une crise économique qu’ils ont parfaitement envenimée. Non, les rois du balai c'est eux.
    Alors je comprends que certains, avec 36 ou 68 dans les mirettes, rêvent d'un grand nettoyage de printemps. Ça serait si bien. Mais tout cela, des discours moralisateurs aux contrôles fiscaux vers les politiques, les sociaux-libéraux le feront, en se congratulant mutuellement. Alors, défiler contre la finance, « cet être sans visage » selon St Pépère, dire et redire qu’ils s’en aillent tous? Peut-être. En fait, le 5 mai, y aura surtout le désespoir au rendez-vous, cause manque de pouvoir, manque de fric, manque de boulot, manque de tout. Par contre, le coup d’Eva Joly, c’est top.

  49. Femme d'aujourd'hui dit :

    Je comprends l'indignation au sujet des propos d'André Chassaigne que je viens d'écouter, c'est vrai que c'est décevant d'entendre des membres du front de gauche critiquer Jean Luc dans les médias, c'est faire leur jeu. En même temps j'entends une préoccupation chez certains vis à vis du ton employé par notre leader et c'est légitime.
    Je souhaite que la critique soit bienvenue au sein du FdG quand elle est constructive et fait avancer la réflexion, personne n'est obligé d'approuver tout ce que dit Jean-Luc, la parole doit rester libre et ouverte et le débat d'idées possible. Par contre critiquer JL dans des médias hostile au FdG nous dessert, je constate que lui même ne critique jamais ses partenaires du FdG dans les médias malgré l'insistance des journalistes pour essayer d'attiser les divisions.
    Alors même qu'il subit ces critiques de ses partenaires il appelle néanmoins à rester unis en ce moment critique. Ce n'est pas le moment de s'égarer dans de vaines polémiques, nous devons nous rassembler pour peser de tout notre poids sur ce gouvernement afin de faire pression, Hollande ne bougera que contraint et forcé, ne soyons pas trop naïfs.

  50. Tonya dit :

    pmjtoca à 14h24
    Merci pour le lien. Mais j’ai une autre écoute et je penche normalement plus du côté de Jean-Luc Mélenchon que de André Chassaigne.
    Je viens donc d’écouter André Chassaigne sur France-Inter. J’avais déjà les poings faits à son égard après avoir lu tous les commentaires. En fait j’ai été « agréablement surprise ». Pascale Clarck appuie là où elle veut faire mal et fait les demandes et les réponses à sa sauce. Obligeant André Chassaigne à souligner que lui privilégie l’explication posée, le calme. Qu’il est différent, quoi. Oui et alors ? Lui est resté sans animosité particulière vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon. C’était un constat. Et je devine aussi qu’il n’a pas lu ce que signifie véritablement le « coup de balai » réclamé par Jean Luc Mélenchon et qu’il est resté à la surface des choses aidé par le buzz ambiant. Je suis moi entièrement d’accord avec Jean-Luc Mélenchon parce que je ne rate aucun de ses billets et que le connaissant bien (en théorie) j’en savoure l’humour à tous les coups et que je suis une littéraire plus qu‘une politique. Mais il faut bien admettre qu’il est mal compris par beaucoup, exploité de surcroît par les malveillants. La question à se poser : ne devrait-il pas en tenir compte ? J’en regretterais sûrement l’humour énergique mais apprécierais aussi (de temps en temps seulement hein ?) un temps moins orageux…


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