25jan 13

La guerre au temps des liquidateurs

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Le spot de campagne de Rafael Correa

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Dans ce spot de campagne, Rafael Correa parcourt tout l'Equateur à vélo, son mode de transport et son sport de prédilection. Il y croise les principales réalisations de ces six dernières années : routes sans dangers et éclairées partout dans ce pays de volcans où d'autres modes de transport sont difficilement envisageables, développement des énergies alternatives, de l'enseignement et de la santé… Un spot que Rafael Correa termine en levant le poing gauche dans un environnement pur. L'écosocialisme est en marche en Equateur.

Je vais sortir mes chaussures de manifestation pour dimanche pour l’égalité du droit au mariage. De retour du meeting de lancement de notre campagne contre l’austérité, je fais une pause écriture pour renouveler le dialogue que ce blog entretient avec tant d’entre vous. D’ailleurs vous avez été nombreux à suivre en direct sur ce blog le meeting. Nombreux aussi sont ceux qui ont regardé la retransmission sur les sites du PG et du PCF. Ces moyens de diffusion changent profondément notre rapport aux médias dans la mesure où nous n’en sommes plus dépendants pour faire connaître notre travail et nos idées. Le temps où ils avaient le pouvoir de faire comme si les choses n’existaient pas est fini. En cette période de guerre dont « la première victime est toujours la vérité » selon le mot de Kipling, nous pouvons mesurer quelle ouverture cela nous ménage. L’épisode lamentable de la meute se déchaînant contre moi pour nier mon calcul du coût quotidien de la guerre est tellement significatif. Il s’achève dans le ridicule pour mes détracteurs. J’en profite pour faire d’autres révélations que je vous propose de découvrir au premier chapitre de cette publication. Après je viens de nouveau sur l’accord MEDEF-Ayrault et le scandale de l’abandon de poste du gouvernement dans l’affaire Renault. Je conclus cette longue note par un appel d’air sur la campagne électorale de Rafael Correa en Equateur. La révolution citoyenne va sans doute gagner haut la main dans le pays qui l’a nommée le premier. Et sous les couleurs de l’homme qui l’a incarnée.

La presse en treillis se vautre en m'attaquant

Combien coûte la guerre au Mali ? Aucun article de presse ne s'était posé la question avant mon émission sur France Inter dimanche 20 janvier. Bien sûr, le coût ne peut pas être le seul critère pour décider d'une intervention militaire. La légitimité des buts de guerre et la légalité internationale sont décisives. Mais je m’amuse de vous donner à lire comment ceux qui ont essayé de démentir mes déclarations sur ces questions se sont pris les pieds dans le tapis. Et chemin faisant je fais des révélations que n’importe lequel de mes détracteurs aurait pu trouver s’il faisait son métier au lieu que de se croire légitime à me laver à l’eau sale. Mais il est vrai que c’est moins fatiguant. Bien sûr, une fois de plus, le glapissant Jean-Michel Aphatie s’est distingué. Il va sans doute reconnaître son erreur : question d’éthique et d’indépendance politique, bien sûr.

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Dans une période où le gouvernement impose une politique d'austérité la question du coût d’une guerre ou « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas impliqués » est légitime. J'ai donc fait mes calculs. J'ai été aidé en cela par mes camarades de la commission Défense du Parti de Gauche. Sur France Inter, j'ai donc pu affirmer que cette guerre coûtait deux millions d'euros par jour à la France. Aussitôt, les grands médias se sont réveillés. Pas dans l'espoir d'informer nos concitoyens : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé sur France 5 qu'« il était un peu trop tôt » pour donner un chiffre. Il s’agissait de montrer comme d’habitude que seuls les journalistes donnent les bonnes informations, même quand ils n’en donnent pas, parce que le ministre leur a dit qu’il n’y en a pas. Je devais être rendu suspect. Comme souvent, c'est le médiacrate Jean-Michel Aphatie qui a sonné l'alerte contre moi. L'émission sur France Inter était encore en cours que, déjà, sur Twitter, il exigeait la "source du chiffrage". De son côté, il ne disait même pas à quel chiffrage ses propres investigations avaient abouti. Bien sûr, il ne s'était pas posé la question. D'ailleurs, personne ne se l'était posée. L'équipe d'"Arrêt sur images" s'est même demandée « pourquoi personne ne parle du coût de la guerre » lors de sa conférence de rédaction de lundi matin, après ma déclaration sur France Inter.

Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique. La radio France Info s'est empressé de se demander : « Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur le coût de l'opération Serval ? » au Mali. Pour cela, la radio a interrogé le 21 janvier Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS. Et surprise ! Celui-ci a déclaré, à propos de mon estimation : « Ça ne paraît pas impossible ». C'était compter sans Sébastien Hughes, journaliste pour le site internet de France Télévision. Il a ainsi écrit que « l'opération Serval devrait être un peu moins "gourmande" et donc revenir un peu moins cher » que l'opération en Libye. Pourquoi ? Parce que le porte-avions Charles de Gaulle n'est pas mobilisé au Mali. La guerre en Libye ayant coûté 1,6 millions d'euros par jour, le journaliste concluait que j'avais tort.

Le blog "décodeurs" du journal "Le Monde" a lui aussi affirmé que j'avais tort après avoir bien entortillé la question. Dans son "désintox" de l'émission de France Inter, il a jugé "hasardeux" l'estimation de deux millions d'euros par jour. Selon Le Monde, « ce chiffre n'est qu'un ordre de grandeur sans doute élevé ». Le journaliste Samuel Laurent s'interrogeait : « Comment fait M. Mélenchon pour déterminer que la France dépense "deux millions d’euros par jour" ? Mystère. Le gouvernement n’a en effet jamais fourni cette information. Mais le chiffre semble quelque peu exagéré au regard des autres opérations militaires extérieures ». Vous avez bien lu. Le gouvernement ne l’a pas dit donc « Le Monde » s’en tient là. Il ne cherche pas. Il répète la parole officielle. Et Le Monde de conclure, affirmatif : « L'opération au Mali ne coûte donc probablement pas plus cher que celle menée en Afghanistan qui ne revenait pas à 2 millions d'euros par jour mais à 1,4 million. […] Affirmer que le coût est de 2 millions d'euros par jour est donc au mieux un ordre de grandeur théorique ».

Deux jours plus tard, patatras ! Le ministre de la Défense en personne m'a donné raison ! Contre « Le Monde » et « France télévision » ! Mercredi 23 janvier, dans l'émission "Politiques" de France24, RFI et L'Express, Jean-Yves Le Drian a ainsi évalué, "de manière un peu grossière", "à peu près à 30 millions d'euros le coût de l'opération à l'heure actuelle". Sachant que l'opération avait commencé douze jours avant, le 11 janvier, on arrive à une moyenne de 2,5 millions d'euros par jour. C'est même plus que ce que j'avais dit ! Le journaliste du Monde a dû corriger sa propre note de blog pour tenir compte des chiffres donnés par le ministre de la Défense en personne. Il a ainsi dû reconnaître que « on ne peut plus dire que l'opération malienne coûte moins que la présence française en Afghanistan l'an dernier » comme il l'écrivait deux jours plus tôt. Ici la cellule "chiffrage" du Parti de Gauche vaut donc mieux que « Le Monde » » ou « France Télévision ». A moins que le ministre de la Défense ne soit pas une "source" suffisamment crédible aux yeux de Jean-Michel Aphatie ! En tous cas, je me suis bien amusé de voir les décrypteurs bouffis de prétention s’entortiller là-dedans. Car le vrai sujet était ailleurs.

En effet dans mon interview j’ai dit que puisque ni la résolution de l’ONU ni sa charte ne pouvaient être invoqués comme base légale de l’intervention, ce ne pouvait être qu’au nom de l’accord de défense qui nous lie au Mali. Et j’avais même ajouté pour exciter la meute : « Comporte-il un volet secret ? », comme il y en a un avec nos chers amis Qataris qui ont donné un « prix de la liberté de la presse » au dessinateur du « Monde » Jean Plantu et financent aussi les milices que nous affrontons au Mali. J’aimais bien cette histoire de « clause secrète » pour exciter la meute. En plus elle courrait comme bruit de couloirs chez les messieurs dames qui savent la vérité et auraient préféré qu’on ne s’y intéresse pas. Pas de danger que les « décrypteurs » qui sont occupés à m’asperger d’eau sale s’intéressent à ce genre de « détail ».

En fait, la France et le Mali ne sont liés que par un « accord de coopération militaire technique ». Il date de 1985. C’est le seul document officiel, il est consultable par tout un chacun. Ce n’est rien d’autre qu’un traité garantissant la formation, en partie, de l’armée malienne par l’armée française (déjà…). En aucun cas cet accord de coopération ne prévoit une aide militaire française concrète, ni en cas d’agression par un Etat tiers, ni en cas de guerre civile. Jusque-là les décrypteurs ont seulement raté une info à donner. Mais il y a bien plus savoureux.

Voyez plutôt : dans son article 2 cet accord stipule que : « Les formateurs militaires français (…) ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité (…) au Mali ». Voilà ce qu’il faut savoir. L’accord de défense qui lie la France au Mali interdit l’intervention actuelle ! On mesure en lisant cela le niveau d’abaissement de la bande de supplétif des armées en campagne que sont ces soit-disant informateurs du public décrypteurs et autres farceurs. On mesure ce que valent leurs jérémiades habituelles sur leur « devoir d’information » et autres bla ! bla ! qui leur servent de prétexte à raconter la vie privée des gens d’après les ragots de leurs dîners en ville plutôt que d’exercer le minimum de curiosité et de méthode de travail qui devrait aller avec leur métier ! 

Il est vrai que les mêmes avant cela n’avaient eu aucune curiosité quand on leur a couiné aux oreilles que l’intervention était « légitimée par la résolution de l’ONU ». La 2805 précisait-on même, la bouche avancée comme pour avaler un petit four dans la salle de presse de l’Elysée. Mais aucun n’alla jusqu’à lire ladite résolution, ni la commenter. On nous régala de fins croquis sur l’ambiance et « l’allure de chef de guerre » de François Hollande et les confidences anonymes de ses prétendus conseillers. Pourtant la résolution 2085 du conseil de sécurité n’a pas été appliquée, et elle ne l’est toujours pas. En effet, l’article 11 de la résolution 2085 imposait un retour devant le Conseil de Sécurité. Et alors seulement le Conseil pouvait déclarer une intervention nécessaire. Cette analyse du texte est la seule valable. Elle est d’ailleurs confirmée par Monsieur Araud, ambassadeur de France à l’ONU. Il a reconnu que la France n’agit pas, actuellement, dans le cadre de la résolution 2085 mais dans le cadre d’une « Opération française d’urgence » (sic !). Alors les marioles, vous descendez du char ?

Ce n’est pas fini. La deuxième façon de légitimer l’intervention fut d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Or, le recours l’article 51 de la Charte des Nations Unies est conditionné à l’existence préalable d’une agression armée de la part d’un autre État. Ce n’est évidemment pas le cas ici car personne ne songe à mettre en cause le Qatar, je suppose en dépit de ses relations avérées, ai-je lu dans « Le Monde », avec les bandes armées que nous sommes en train de combattre. Dans le même journal j’ai lu que l’ONU avait du mal à légitimer l’intervention française. On comprend pourquoi. En l’espèce, il est légitime de dire que la France « tord le bras » à l’ONU. A la fin des fins l’argument massue ce sont les deux lettres du « Président » malien, président par intérim après que le précédent a été putsché. Avec ce genre d’arguments il aurait donc fallu accepter l’intervention soviétique en Afghanistan puisqu’elle avait été demandée par le président Babrack Karmal. Lui aussi luttait contre des fanatiques qui donnèrent ensuite Al-Qaïda soi-même !

Quoi qu’on en pense et en dépit des doutes jetés par mes « décrypteurs » sur la question, ce putsch a été réalisé par un officier ayant suivi des entraînements dans trois académies militaires des Etats-Unis et soutenu par des troupes elles-mêmes formées par les Etats-Unis dans le cadre de l'opération « Enduring Freedom – Trans Sahara » (OEF-TS), à savoir la formation d’unités spécialisées dans la lutte contre terroriste. Comment « Le Monde » peut-il dire que « cela n’est pas prouvé ». Peut-être compte tenu de l’ambiance très spéciale qui règne au service international de ce journal. La violence politique armée, les coups d’Etat, tout cela est blanc ou noir dans cette rédaction selon au nom de qui les choses sont faites. Le journal a donc publié le 25 octobre dernier une tribune du capitaine putschiste malien Amadou Haya Sanogo, sous la signature acceptée par le journal de « président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité (Mali) ». Il venait juste de renverser le président ! « Le Monde » ne s’arrêta pas à ce détail et publia sans commentaire ni aucune des leçons de morale réservées aux gouvernements de gauche latino-américain, les lignes de cet homme : « En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu'on appelle un coup d'Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n'avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République. » Aucun décrypteur ne nous fit l’exégèse de ce qu’est un « coup d’état vertueux » ! Rien ne lui fut demandé du moment que l’intéressé faisait sienne les mantras du choc des civilisations : « … la bataille pour libérer le nord du Mali, écrivait-il, s'inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l'Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s'y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme » Aucun décrypteur de la sérénissime rédaction n’alla jusqu’à s’interroger sur la pertinence de la comparaison que faisait cet homme du président de son pays, en le comparant au Maréchal Pétain et en se comparant lui-même au général De Gaulle. Toutes ces pitreries se concluaient par ce noble coup de menton : "La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français", disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l'armée malienne. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec la position du président François Hollande, « l'armée malienne n'a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays. » Les décrypteurs du monde devraient maintenant aller lui demander ce qu’il pense de la situation et pourquoi pas publier une nouvelle tribune ?

Le cas Renault.
L'abandon de poste du gouvernement

Vous l’avez tous appris, Carlos Ghosn patron de Renault décide la suppression de 7500 postes en France d’ici à 2016. Je veux faire le point sur ce sujet et vous donner quelques éléments d’analyses à diffuser autour de soi auprès de ceux que cette annonce a rendus attentif au problème posé. N’oubliez jamais en cours de lecture que nous allons parler d’une entreprise dont les profits de groupe ont été de 3,5 milliards d’euros en 2010, de 2,1 milliards en 2011. A la moitié de cette année le groupe était encore bénéficiaire, avec 800 millions de bénéfices !

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Pour quelles raisons un tel plan est-il devenu imaginable par Renault ? Il ne fallait pas être un grand économiste pour prévoir que les politiques d’austérité en Europe contracteraient le marché automobile européen. Tous les constructeurs souffrent. Le marché accuse une baisse de 8% en 2012 ! Encore une fois, dans cette affaire, on devine que les classes populaires et moyennes sont en première ligne. Tout se tient. L’acquisition ou le remplacement de la voiture passe après la nécessité de se nourrir et de se chauffer. Les riches n’ont pas ce genre de tracas. Mais ils achètent des voitures allemandes de très haut de gamme, pas de Renault. La stratégie de Renault est donc réputée fautive depuis le début. L’argument est qu’en positionnant Renault sur le segment « moyenne gamme », l’entreprise se serait condamnée elle-même. Cet argument c’est l’argument du marché roi. Seuls les riches peuvent acheter une voiture, donc produisons pour les riches. La vraie question est : pourquoi les autres ne peuvent-ils acheter de véhicule ? Pourquoi ne peuvent-ils en changer pour acquérir des véhicules plus écologiquement responsables. Le problème posé est donc social et économique au départ. Ce n’est pas une question de « segment de marché » et autres gargarismes pédants de perroquet médiatique qu’il faut poser.

Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations. Afin de réduire les coûts et d’augmenter ses marges, bien sûr ! Il a donc multiplié les délocalisations de production depuis cinq ans. Résultat : les deux tiers des voitures Renault immatriculées en France aujourd’hui sont fabriquées à l’étranger. Absurde démonstration d’un des fondamentaux de la critique du capitalisme que nous faisons depuis les premiers manuels de marxisme. A qui compte-t-il vendre des voitures en France ? Aux chômeurs sans ressources de ses anciennes usines ? Et pourtant il persiste et signe. Le dumping social est un moyen de plus pour obtenir des baisses de salaires par un gros chantage à l’emploi ! La direction tente maintenant d’extorquer un gel des salaires en menaçant de fermer deux sites si l’accord dit «  de compétitivité » n’était pas accepté. Au choix donc : ou bien les salariés auront moins d’argent pour acheter leur voiture ou bien ils n’en auront plus du tout.  Et vous savez pourquoi ? Parce que le marché se contracte et manque d’acheteurs! Et vous savez pourquoi ? Parce que les salariés perdent leur emploi. Notamment dans l’automobile ! Carlos Ghosn est l’autre nom d’Ubu roi ! Mais c’est le patron le mieux payé de France, avec 13 millions d’euros de salaire annuel.

La vérité est que ce type est un saboteur. La stratégie globale du groupe Renault-Nissan que dirige Carlos Ghosn est donc directement responsable. Depuis l’alliance avec Nissan, Carlos Ghosn a misé prioritairement sur le développement de l’activité du constructeur japonais au détriment de Renault. Depuis 1999, la production de Nissan a augmenté de 60%. Celle de Renault seulement de 10%. Les dégâts prévisibles sont de longue portée: sur les 7500 emplois supprimés qu’annonce Renault, 2000 relèvent de l’activité de recherche ! 

Que fait le gouvernement devant une telle incompétence ? Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault. Le ministre du redressement productif ajuste des lignes rouges autour de la catastrophe comme le pompier impuissant dessine le contour du corps sur la route après l’accident. « Les lignes rouges que le gouvernement a tracées, dit-il, n’ont pas été franchies : pas de licenciement et pas de fermeture de site ». Mais 8000 emplois que la France n’aura plus en 2016 tout de même ! De la même façon pour le ministre Sapin, une suppression d’emploi est un « outil industriel » qui permet « d’éviter la catastrophe sociale » (sur France info vendredi 18 janvier). Tenant la catastrophe pour inéluctable, le gouvernement félicite donc Renault de prendre les devants. Il se réjouit de la douceur et de l’anticipation de Renault qui ne procède pas comme PSA. Il devrait non seulement refuser ce plan de suppression d’emplois mais il devrait exiger le remplacement de Carlos Ghosn. En tant que principal actionnaire il en a les moyens et le devoir. L’Etat détient 15% du capital de Renault et deux de ses administrateurs siègent pour cela au Conseil d’Administration. Au lieu de cela, il paye mais ne décide rien. Après avoir versé près de 5 milliards d’aides et d’avances à Renault en quatre ans, l’Etat s’accommode d’une influence stratégique quasi nulle, ne contribue d’aucune manière à réorienter la production et félicite un patron incapable quand il supprime 7500 emplois dans notre pays. Il trace « des lignes rouges » mais il les oublie aussitôt une fois démenties, deux jours plus tard, par les menaces et les chantages du patron sur les salariés ! Le gouvernement n’est décidément pas du côté des salariés !

Les députés de gauche ne doivent pas voter l'accord MEDEF-Ayrault

Le MEDEF veut faire la loi. Laurence Parisot, sa présidente, l'a dit très clairement le 15 janvier sur France Info. Elle a exigé « que le Sénat et l'Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » de l'accord signé le 11 janvier. Ce genre d’injonction, relayée par le gouvernement et les adjudants de chambrée du PS doit faire réfléchir. Je continue ici l’analyse de ce texte dangereux.

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Le MEDEF est totalement relayé par le gouvernement. François Hollande a demandé au gouvernement de présenter un projet de loi pour "transcrire fidèlement" l'accord signé par trois syndicats avec le patronat. Le journal Le Monde du 16 janvier parle même de "verrouillage" à propos de l'attitude du nouveau pouvoir envers sa propre majorité parlementaire. L'article nous indique que « le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault [lui-même] et que les rapporteurs du texte ont déjà été désignés, plus de trois mois avant l'arrivée du projet de loi en débat ; ce seront les présidents de groupe eux-mêmes, Bruno Le Roux à l'Assemblée et François Rebsamen au Sénat. » Puis Le Monde cite anonymement « un député proche du premier ministre ». On sait que ces anonymes sont des inventions de journalistes. La citation est donc une suggestion du journal de référence selon qui « sur un sujet comme celui-là, le gouvernement pourrait engager sa responsabilité avec le 49-3 », « soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure » ! Dans ces conditions le gouvernement assume totalement le contenu du document initié par le MEDEF. Il est juste alors de parler d’un « accord MEDEF-Ayrault » pour aller à l’essentiel !

Le gouvernement et d’une façon générale tout le cercle de ceux qui ont fait tomber les syndicats de salariés dans ce traquenard sont très fébriles. On le comprend. Le projet de loi ne sera présenté en Conseil des Ministres que le 6 ou le 13 mars. Et le vote au Parlement n'interviendrait qu'en avril et mai. Les salariés ont donc plusieurs mois devant eux pour s'informer sur le contenu de l'accord et se mobiliser. Il faut bien se rappeler que ce qui est pompeusement nommé « accord » n’a pas été signé par la CGT et FO, qui représentent déjà la moitié des salariés, avant qu’on y ait ajouté Sud Solidaire et la FSU ! Quoi qu’il en soit, à eux deux, ces deux syndicats sont nettement plus représentatifs que les trois signataires. D'ailleurs, si les nouvelles règles sur la représentativité syndicale votées en 2008 s'appliquaient, « l'accord » ne serait pas valable. Mais elles ne s'appliqueront qu'à partir d'avril prochain. On comprend que le gouvernement ait été pressé que la négociation s'achève ! Sinon son piège ne pouvait pas se refermer sur les salariés. A quelques mois près, il aurait dû assumer seul ce qui lui serait devenu impossible de maquiller en « accord », même avec de bon relai pour signer.

Il devra assumer. Car rien ni personne n'oblige ni le gouvernement ni le Parlement à reprendre l'accord tel quel. En République, le législateur est libre de voter comme il le croit juste. Il n’existe pas de mandat impératif. D’ailleurs le code pénal punit sévèrement les tentatives de faire voter ou d’empêcher de voter un législateur selon ses convictions. Les députés pourront donc reprendre l'accord. Où inscrire dans la loi tout autre chose. Les députés et sénateurs du Front de Gauche déposeront des amendements, cela va de soi. Ils créeront le débat. Il est probable qu’ils ne seront pas seuls. Plusieurs parlementaires du PS ont déjà fait savoir que ce texte est à leurs yeux "déséquilibré" en faveur du patronat et donc "pas acceptable". Ils ont raison. Donc rien n’indique qu’après deux ou trois mois de campagne de sensibilisation à la base, il reste grand-chose de la muraille disciplinaire qui semble se dresser aujourd’hui depuis les sommets.

Si la démocratie représentative républicaine est malmenée par les méthodes de police politique du gouvernement sur sa majorité, il serait faux de croire que ce serait au bénéfice de la démocratie sociale. L’un de ses outils les plus chèrement conquis est mis à mal par l'accord signé le 11 janvier. On y trouve en effet une proposition particulièrement hostile aux droits des Comités d’entreprise. Une proposition de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ! Elle implique un dispositif apparemment technique. Mais il a une grande incidence pour la vie de millions de salariés. Il s'agit de ce qu'on appelle les "seuils sociaux". Actuellement, la loi prévoit que les salariés ont le droit d'élire des délégués du personnel dans toutes les entreprises qui emploient 11 salariés et plus. Et que toutes les entreprises qui atteignent ou dépassent le seuil de 50 salariés doivent créer un comité d'entreprise. Les délégués du personnel comme le comité d'entreprise sont une limite à la toute-puissance de l'actionnaire ou du directeur de l'entreprise. Cette limite est parfois bien faible et devrait être renforcée pour donner plus de droits aux salariés. Mais pour le MEDEF, c'est déjà trop. Bien sûr, il ne peut obtenir la suppression pure et simple de ces instances décisives pour que les salariés se défendent. Mais il s'évertue depuis des années à essayer de rendre plus difficile leur création.

Le MEDEF vient de marquer des points. L'accord MEDEF-Ayrault prévoit que les entreprises ne seront plus obligées de créer les instances de délégués du personnel et comité d'entreprise dès que les seuils sont franchis. Elles auront désormais un an pour les mettre en place. C'est une manière de retarder leur création. Pourtant la loi prévoit déjà qu'un comité d'entreprise n'est mis en place que si une entreprise atteint le seuil de 50 salariés pendant douze mois. Avec l'accord du 11 janvier, les salariés devraient donc attendre deux ans entre le passage du seuil et la création effective du Comité d'entreprise. Pendant deux ans, c'est autant de droits qu'ils ne pourront faire valoir.

Cette sorte d’attaque du MEDEF contre les droits des salariés était jusqu'à présent reprise seulement par la droite et l'extrême-droite. Dans son projet pour les élections de 2012, l'UMP affirmait vouloir « supprimer les effets de seuil sociaux ». Quant au FN, dans ses "grandes orientations économiques" présentées en avril 2011, il dénonçait « des effets de seuils pervers ». Il appelait lui aussi à « lisser ces effets de seuil ». Pour quelle raison un parlementaire de gauche devrait-il accepter de valider par son vote un tel recul de la démocratie sociale dont on lui rebat pourtant les oreilles au paradis des discours sur la « social-démocratie » ?

Le MEDEF a voulu camoufler ses prises de guerre pendant toute la négociation. C'est le sens de l'enfumage autour de la taxation des contrats précaires. Le journal Le Figaro a vendu la mèche. Vendredi 11 janvier après-midi, à quelques heures de la fin de la négociation, l'éditorialiste Marc Landré l'écrivait noir sur blanc sur le site internet du journal : « Le Medef a finement joué. En sortant le plus tard possible sur une taxation des contrats courts […], le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. "Ça nous a permis de tenir la négociation et de maintenir les syndicats à la table des discussions", se félicite un négociateur patronal, pas mécontent de la stratégie arrêtée. En faisant cette ultime proposition, à la dernière minute […] Les patrons tuent toute possibilité d'ouvrir un nouveau front de contestation sur autre chose ». La soi-disant intransigeance du MEDEF sur cette question était donc purement tactique et manipulatoire. Doit-on pour cela voir des députés dument informés avaliser par leurs votes une manœuvre aussi grossière ?

La révolution citoyenne dans son pays

Sans doute ne le savez-vous pas. Rafael Correa a demandé et obtenu de l’Assemblée nationale équatorienne l’autorisation de prendre congé de son mandat présidentiel depuis le 15 janvier dernier. Il l’a fait pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Comme je l’ai fait à l’occasion de la campagne électorale au Venezuela, je dédie une partie de l’audience de ce blog à la connaissance de ce qui se joue dans cette élection en publiant un bilan de l’action gouvernementale des nôtres. J’en profite pour rappeler l’existence et l’intérêt des referendums révocatoires que prévoit la constitution en Equateur comme au Venezuela.

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 Vous allez pouvoir trouver un bon document de la commission « Amérique latine » du Parti de Gauche sur le bilan de la « Révolution citoyenne » en Equateur. Il s’agit d’un « kit militant ». Il est donc fait pour militer. Comment ? En le faisant connaître aux équatoriens de France et de Belgique francophone. Mais aussi peut-être autant à tous ceux qui veulent connaitre les réussites de notre politique là où elle s’applique. Cette politique que haïssent les Etats Unis, l’Union européenne, la droite. Sans oublier les sociaux-libéraux comme ce Michel Sapin qui la qualifie de « gauche tonitruante » par opposition à la « gauche qui agit » qu’incarnerait le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.  

C’est donc désormais le vice-président Lenin Moreno qui remplace Rafael Correa à la tête de l’Equateur jusqu’aux élections législatives et présidentielle du 17 février prochain. Ce n’était pas une obligation constitutionnelle. Mais Rafael Correa veut qu’aucune confusion entre le président et le candidat ne soit possible. Nicolas Sarkozy aurait dû faire de même s’il avait voulu être remboursé… Une décision emblématique pour Correa qui a fait de l’honnêteté l’un de ses slogans de campagnes. « los honestos somos más » : « Nous, les gens honnêtes, nous sommes la majorité » proclame-t-il. A moins d’un mois du scrutin, le mouvement PAIS a bon espoir de voir son champion sortant réélu. Rafael Correa et son candidat à la vice-présidence Jorge Glas, son ancien ministre des Secteurs stratégiques, sont en effet très haut dans les sondages. Dans le pire des cas, les estimations de votes les donnent à 49% ! Il est dans toutes les autres enquêtes d’opinion crédité de plus de 60% des voix. Loin devant le suivant : Guillermo Lasso, candidat du mouvement de droite CREO. Créo ? Traduction : « je crois ». On ne doit pas se demander à quoi ce type croit réellement puisqu’il est l’un des principaux actionnaires d’une des plus grandes banques du pays, le Banco Guayaquil. Dans l’ambiance de la « révolution citoyenne » ce CV n’est pas si bien reçu ! Lasso est donc crédité de 11% des estimations de votes, ce qui est vraiment peu. Les autres candidats sont évalués en-dessous des 5%. Les instituts de sondages ne valent pas mieux là-bas qu’ici mais comme ils sont aussi à droite là-bas qu’ici, on ne peut pas les soupçonner de tendresse pour notre candidat quand les enquêtes le donnent élu au premier tour.

La campagne est un révélateur de la puissante adhésion populaire à la révolution citoyenne. La présence de milliers de sympathisant dans chacun des déplacements et des meetings de campagne que Rafael Correa enchaîne sans relâche sur les places publiques, suivant un style que nous avons en commun dans le monde, prouve que l’enthousiasme citoyen est là. Le 4 janvier dernier, jour du lancement officiel de la campagne, ils étaient plus de 30 000 à s’être réunis dans le Stade « Los Reales Tamarindos » à Porto Viejo, sur la côte équatorienne. Les premiers mots de Rafael Correa à cette occasion auront été à l’image de la révolution citoyenne permanente qu’il mène avec son équipe et les citoyens équatoriens depuis maintenant 6 ans : « Nous avons commencé, avec une grande joie, cette bataille démocratique où les soldats sont les citoyens et les balles sont les votes ». Quant à Jorge Glas, il a dès ce premier rendez-vous de campagne endossé la bataille pour la répartition des richesses. Apparemment celui-là n’est décidément pas comme Cahuzac qui ne « croit pas à la lutte des classes ». « Il est temps de redistribuer la richesse entre les équatoriens, a-t-il dit. Le meilleur est à venir. La lutte pour redistribuer la richesse sera très dure. Nous ne pourrons la mener que si nous disposons de la majorité à l’Assemblée. » Une majorité parlementaire pour aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle ! Pour Correa et son équipe, il est crucial de faire comprendre aux citoyens l’importance du rôle joué par les députés dans le processus démocratique qu’ils animent.

La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel. N’oublions pas que dans ce pays où la révolution a gagné sur le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ! ». On part de loin en matière de méfiance et de rejet des élus ! La nouvelle constitution en a tenu compte avec clarté. Rappelons à ce propos qu’en Equateur tout élu peut être révoqué par référendum au bout d’un an de mandat, droit qui est maintenu jusqu’au début de la dernière année de mandat de l’élu. Pour être soumis à un référendum révocatoire il suffit qu’au moins 10% des inscrits sur la circonscription électorale concernée en fassent la demande. Un tel référendum révocatoire est aussi possible à l’encontre du Président de la République si 15% des inscrits le demandent. Dans tous les cas, la révocation demandée est validée si les citoyens concernés l’approuvent à la majorité absolue. Ce référendum révocatoire est une clef essentielle des nouvelles démocraties institutionnelles que nous voulons faire naître de ce côté-ci de l’Atlantique. Et beaucoup du reste du programme mise en œuvre aussi, d’ailleurs. Voyez par vous-même en ouvrant le document. Il est très important pour ce que nous entreprenons en France et en Europe que le plus grand nombre d’entre nous élève son niveau de connaissance et d’analyses raisonnées et informées à l’égard de ce que nous entreprenons dans le monde. Nous ne sommes pas « seuls ».

Lu dans vos commentaires…

195Guillaume dit le

Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 – 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an ! Que se vayan todos !

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239 commentaires à “La guerre au temps des liquidateurs”
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  1. roussel dit :

    Bonjour à tous les Front de Gauche,
    Ce petit commentaire pour vous informer que je suis un vrai catholique qui va à la messe tous les jours, qui prie la Sainte Vierge Marie et la petite Ste Thérèse de Lisieux. Mais aussi pour vous dire que je vote Front de Gauche. J'écoute tous les discours de Jean-Luc depuis plusieurs années, et ce blog est ma principale source d'information. Ce qui me plait le plus c'est la tolérance de ce mouvement, le rejet de la haine, la révolution citoyenne, l'écosocialisme, et ainsi de suite comme dit Jean-Luc, bien que vous pourriez penser que mes convictions religieuses soient un obstacle. Et bien non, je crois que le message de Jésus et le message du Front de Gauche sont très compatibles.
    Résistance !

  2. Magda Corelli dit :

    Bonne marche Jean Luc ! Sans ma personne. Cette idée fera son chemin toute seule dans les têtes. Elle n'a pas besoin de moi. Je le redis, je n'ai pas apprécié le forcing ici, ni même celui de mon proche entourage. Au sujet de la presse, ne les lâchez pas. Si certains journalistes n'ont pas honte d'eux-mêmes, je leur souhaite d'avoir des enfants qui auront honte pour eux ! Le 49-3 pour faire passer les accords MEDEF CFDT ? Mais ils sont morts. Le spot du Président de l'Equateur me donne envie de m'expatrier, trop chouette cet homme. Quant à Cambadèlis comment peut-il vous donner des leçons avec les casseroles qui lui tintent aux basques. Je rêve. Vanter l'augmentation du smic : un caramel puis pas même 3 laitues (mon propre calcul). Les amis allez voir sur le net Barbier de l'Express donnant un carton jaune (seulement jaune) à Jean Luc Mélenchon. C'est pathétique!

  3. Courrierlecteur dit :

    Excellent Jean-Luc, sur BFM TV, mais très différent de d'habitude (selon moi) extraordinairement calme, souriant, détendu et encore plus mordant! Notamment à propos des journalistes (et donc aussi, à propos de son interlocutrice) qui s'est sentie obligée, toute mielleuse, de se justifier (aux dernières minutes de l'émission bien évidemment, pour s'accaparer le dernier mot sans contradictions possibles) au sujet de l'absence de questionnement de la presse au gouvernement, au sujet de la guerre.
    Sur la forme (ceci est dit en retour et non en critique) de mon point de vue de téléspectateur (point de vue d'un professionnel du spectacle, influencé bien sûr aussi par mon côté sympathisant) même pour une interview de courte durée, le ton, le rythme du débit de paroles, calme et posé, comme cela a été le cas ce soir, semble convenir tout à fait, pour bien faire passer les messages. Ceci me semble d'autant plus important, dans ce type d'émission, que le message est perfidement brouillé par un cadrage "en timbre poste" des interlocuteurs, pendant que se saccadent des images, en plus gros plan, plus destinées à distraire les téléspectateurs du débat, qu'à l'enrichir. Heureusement, grâce au talent, au sens de la synthèse et de la formule de notre brillant porte paroles, cette perfide mise en images de l'interview semble avoir été contrée.

  4. Magda Corelli dit :

    Pardon, j'ai oublié Sapin "une suppression d'emploi est un outil industriel qui permet d'éviter la catastrophe sociale"' Ah bon. Un seul licenciement n'est pas une catastrophe sociale pour celui qui le vit ? Je voudrais dire ici mon amitié et ma solidarité justement à ceux qui galèrent et l'expriment dans ce blog même. Je suis heureuse de leur conscience de classe et fière d'eux. Certes j'ai un patrimoine mais je vis avec 1100 euros et je sais comme c'est difficile alors avec moins. Luttons, luttons toujours. Ce Sapin qu'il ne croise pas ma route. Amitiés à tous.

  5. COLLONGE Maddy dit :

    Bonsoir mes camarades, tout d'abord félicitations à Jean-Luc Mélenchon pour sa prestation sur BFM aux alentours de 19 Heures. Enfin quelqu'un qui dit face aux caméras ce que j'ai ressenti hier soir devant le peu de cas fait sur les obsèques de notre soldat (tombé au champ d'honneur ou mort pour la France) selon les expressions consacrées, comparativement à la débauche médiatique du retour de Florence Cassez. Je n'ai rien ni pour ni contre, je constate seulement que la justice n'a rien dit quant à son éventuelle culpabilité ou innocence.
    A Jean-Ai-Marre, félicitations pour votre analyse sur le FdG et son charismatique leader. Etre à ses côtés, marcher avec lui, partager des idées, entièrement d'accord, en faire une idole, non, d'ailleurs lui-même est contre le culte de la personnalité. Au plaisir de débattre, camarades.

  6. Ch'ti lulu dit :

    Merci à Jean-Luc et ses équipes pour ce billet très riche en informations.
    Camarades, couvrez-vous bien dimanche et venez nombreux-ses. Egalité pour tous-tes ! Et on ne lâche (toujours) rien !

  7. Zapping dit :

    La vidéo de Jean-Luc Mélenchon interrogé par Ruth Elkrief sur BFMTV ce vendredi 25 janvier 2013 est publiée sur le Blog :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/01/25/invite-du-19h-sur-bfmtv-2/

    Ardents à la lutte !

  8. Sinorodon dit :

    "aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle !"
    Oserais-je ? Non plus que le président. C'est dit !

  9. Pierre dit :

    On intervient donc en urgence au Mali suite à une attaque surprise des islamistes que les militaires et les politiques français avaient anticipé depuis 3 mois mais sur la laquelle il ne fallait pas communiquer donc ne pas informer l'Assemblée nationale ni obtenir son aval. C'est un curieux nouveau concept d'agression terroriste surprise connue de tous mais qui doit rester secret que nous dévoile Mme Elkrief (ça ressemble à du Raymond Devos). Ça serait à mourir de rire si ça n était pas aussi dramatique. Il faut un décodeur pour comprendre ses raisonnements de pseudo journaliste. Quel crédit apporter à un tel travail ne comprenant plus elle même ou elle veut en venir, si ce n'est un blabla sans fin qui embrouille les positions des un et des autres et qui ferait de Jean-Luc un opposant primaire sans discernement auprès du quel rien dans les magnifiques avancées sociales et politiques du gouvernement ne trouverait grâce. Il vaudrait mieux qu'elle laisse ce travail au Cambadelis et consort et s'applique à préparer correctement ses interview qui n'ont ni queue ni tête.

  10. Serge dit :

    Au sujet du Mali.
    Article 51
    Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Les mesures prises par des Membres dans l'exercice de ce droit de légitime défense sont immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité et n'affectent en rien le pouvoir et le devoir qu'a le Conseil, en vertu de la présente Charte, d'agir à tout moment de la manière qu'il juge nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.

    Tous les arguments sont nécessaires s'ils contribuent à garder la lucidité indispensable. Je témoigne de toutes les paroles lues et entendues depuis des mois au Mali, à distance ou sur place pour interroger une réponse qui ne sera pas donnée ici. Le peuple Malien, ayant souffert depuis des années des effets d'une fausse indépendance, du système spoliateur et corrupteur qui sévit sur le continent africain, au Mali également, n'était pas en mesure de se défendre et ne souhaitait pas subir les violences de ce djihad armé (une agression armée au sens non équivoque de l'article 51 cité et commenté). Fallait-il, sachant cela aussi, le laisser se faire massacrer pour respecter strictement notre juste vision du parlementarisme et notre rejet du post-colonialisme qui cherche l'uranium, l'or et le pétrole? Position facile ou simpliste? Certes et que je transmettrai volontiers à ma famille malienne sur place. Evidemment: une partie du problème est dans le remède et une partie du remède est dans le problème. Nous aimerions ne pas avoir à supporter cette situation de dépendance mais elle est tel. Dioncounda Traore, élu président de l'Assemblée Nationale malienne suspendue par le putsch mais réactivée par l'accord-cadre négocié sous la pression internationale a reçu, par l'application de la Constitution malienne valide l'intérim initial puis la charge de la transition. Il est légitime pour exercer le pouvoir légal au nom du Peuple Malien. Rien n'est parfait dans cette lamentable affaire, rien sauf la mort.

  11. Menjine dit :

    Je viens de lire sur le Mali un très intéressant article de Samir Amin repris sur le site "réveil communiste", [...] Amin qui est un intellectuel puissant y fait une analyse vraiment convaincante. Pourtant sa position fouillée et argumentée, ne rejoint pas la vôtre. Sa position pourtant portée par quelqu'un qui déclare d'abord être "de ceux qui condamnent par principe toute intervention militaire des puissances occidentales dans les pays du Sud, ces interventions étant par nature soumises aux exigences du déploiement du contrôle de la Planète par le capital des monopoles dominant le système", sa position donc est qu'il faut soutenir l'intervention française, car elle peut permettre à certaines conditions militaires et diplomatiques de reconstruire le Mali.
    Amin montre bien que la reconstruction du Mali ne pourra se faire que par les Maliens et que si "les ambitions coloniales françaises - faire du Mali un État client à l’image de quelques autres dans la région - ne sont peut être pas absentes chez certains des responsables de la politique malienne de Paris", néanmoins gagner ce qu'il appelle "la guerre du Sahara" permettrait d'éviter le projet politique porté par les grands groupes pétroliers et les Etats capitalistes comme les USA, l'Allemagne, le Qatar ce projet est ce qu'Amir appelle le "Sahélistan". Or, l'Algérie, la France sont opposées à ce projet. Le capitalisme est un régime tentaculaire et impérialiste, mais c'est aussi un système concurrentiel, les Maliens pourraient certainement savoir tirer les meilleurs profits d'une victoire contre ce djihad armé. Samir Amin pense donc qu'il est "donc de ceux qui souhaitent et espèrent que la guerre du Sahara sera gagnée, ces Islamistes éradiqués dans la région (Mali et Algérie en particulier), le Mali restauré dans ses frontières. Cette victoire est la condition nécessaire incontournable, mais est loin d’être la condition suffisante, pour une reconstruction ultérieure de l’Etat et de la société du Mali." Je résume vite et mal ce qu'il dit, je trouve que cela mérite réflexion et que le FdG devrait intégrer cette réflexion argumentée à sa propre analyse.

  12. Humaniste dit :

    Chaque fois qu'un traitre traite Jean-Luc Mélenchon de cette façon il nous traite aussi de même. Alors si quelques ami(e)s du PS viennent lire sur ce blog (ce qui est fort instructifs et sont les biens-venus) je voudrais qu'il sachent que concernant la lettre de M. Cambadélis, je ne ferai pas un long commentaire mais simplement d'écouter cette vidéo de 10 minutes diffusée en avril 2012.

    [...]

    [Edit webmestre : Vous aviez, certainement par erreur, quand même fait un "long commentaire", parfaitement hors-sujet puisque s'adressant directement à M. Cambadélis dont ce n'est pas ici le blog ! J'y ai, bien entendu, remédié...]

  13. tilk dit :

    Chaque fois nous voudrions féliciter Jean-Luc la colére prend le dessus soit du fait des lectures de l'actu précédant celle du blog, soit de quelques rares reactions mal-venues, en l'occurence depuis ce matin une rage contenue et une haine encore plus forte a l'egard des spoliateurs du parti des soupirants du Medef et Camba, s'il est permis de nommer par ce diminutif le scélérat qui baratine et deforme la realité quant à une soi disante alliance des gauches dont lui et ses complices seraient défenseurs, les hypocrites et malfaisants... Nous, ce n'est pas moi seul, les frères et cousins ne désirent pas prendre peine à écrire ce que je fais toujours mal, mais la pensée est commune. Quant au long terme, au su de l'histoire et au vu des fourberies perpetuelles des nantis, le pessimisme reste fort, au point que nous regrettons qu'Apophis rate le carreau, mais surement la fatigue nous fait penser d'aussi vilaines choses, parce qu'il y a d beaucoup d'honnêtes gens, cachés par tant de malhonnêtes. Le plus difficile est de rester poli pour causer des autres, quelle honte, quelle pauvre humanité, quel desespoir de cohabiter avec tant de...et zut

  14. ermler dit :

    Il est certes légitime de s'interroger sur le coût financier de l'intervention au Mali, mais qu'en est-il du coût humain ?
    Depuis deux semaines, c'est la black-out total ! Quelques organes d'information nous parlent ici d'une centaine de mort, là de 46 morts du côté de nos "ennemis"....Aucun chiffre officiel. Une guerre annoncé "au crops à corps" ne ferait-elle des morts que d'un côté ? Et qu'en est-t-il des populations civiles touchés par les bombardements français ?
    Ce silence pesant sur le nombre des victimes me préoccupe d'avantage encore que les estimations ou contre-estimations sur le coût en euros d'une journée de guerrre.

  15. jeanmarc dit :

    J'habite une ville de 60 000 habitants. Pendant la campagne des législatives j'étais allé assister à une réunion publique thématique (logement) FdG. 15 présents à l'appel (tracts) de 2 partis.
    Il y a quelques jours, je suis allé participer à une réunion de préparation à un meeting de campagne FdG "contre l'austérité". 25 présents représentant 6 partis, plus 2 journalistes. Excellents compte-rendus de chaque journaliste, affiches et tracts. J'attends avec impatience le meeting de mercredi prochain.

  16. thersite69 dit :

    Un habile enfumage de la réalité sous couvert d’écologie. L’ambigüité d’un site comme avvaz.org à l’égard du président Correa en Equateur apparaît bien dans leur dernière campagne de pétition, dont le texte soutient le peuple Kichwa contre les compagnies pétrolières en Amazonie, et adressée au président Correa. Bien sûr sans faire mention de la politique anti-extractionniste de son gouvernement... Mais, dans le texte de présentation de l'appel à signatures, il est dit clairement que celui-ci aurait un double langage : «Si nous parvenons à faire comprendre au monde entier que son programme n’est pas si “vert” qu’il le prétend et à propulser la protection de l’Amazonie à la une du débat électoral équatorien, nous pouvons stopper net cette ruée vers l’or noir».

  17. Jeanl dit :

    Sur Renault... Depuis que Ghosn est aux affaires c'est erreur de stratégie après erreur de sratégie, d'ailleurs Ghosn à l'origine avait été embauché comme "cost killer". Je ne sais qui a écouté sur FI hier matin le débat dit éco, sujet Renault. B Mari en substance, avant Ghosn Renault allait mieux que VW, et l'imbécilité absolue est de penser que le cerce vertueux c'est améliorer la compétitivité, c'est à dire baisser les salaires pour prendre plus de volume de voitures à produire alors que la priorité devrait être de faire des voitures qui se vendent, qui répondent à des besoins plutôt que de produire beaucoup de voitures qui ne se vendent pas !

  18. Ghislaine A. dit :

    Pour quelle raison devrions-nous attendre que les électeurs englués dans les tentacules du capitalisme du désastre (merci Menjine) veuillent bien nous entendre ou arrêter de mourir de trouille pour commencer à concevoir une nouvelle constitution? Les assemblées citoyennes sont là et un tel projet créerait une dynamique précieuse qui concrétiserait ce que beaucoup trop de citoyens n'ont pas tout à fait saisi sinon l'assemblée constituante bosserait déjà depuis six mois.

  19. Bonjours à tous !
    Encore Bravo à Jean Luc pour sa pugnacité hier sur BFMtv ! Visiblement déstabilisée madame Ruth Elkief devant vos arguments (panique dans l'oreillette ?)
    Je ne partage complètement l'analyse de 53 Courrierlecteur et même pour un non professionnel du spectacle comme moi cela saute aux yeux, mais nous devons être nombreux dans ce cas. Comme sur tous les sujets, il est important de dénoncer ces pratiques sournoises pour ouvrir l’esprit critique de ceux qui n'y auraient pas prêté attention (et ce blog nous y aide tellement). Et ce procédé qui consiste à diffuser des images multiples (avec Jean Luc en timbre poste, au format identique du timbre poste de madame Elkrief) est effectivement sournois et destiné à minimiser l'impact des réponses de Jean-Luc, s'ajoute aux commentaires et questions orientés de la journaliste, et s'ajoute enfin aux autres infos qui passent en bandeau, en partie basse d'image (il s'agit bien d'occuper le cerveau du téléspectateur qui n'a pas de regard aguerri ou de cerveau critique).
    Diffuser, infuser, jour après jour, tout le temps, sans cesse ! Casser l'étouffoir des médias actuels et mettre à jour leurs procédés. Dans ce genre d'émission télé, je ne sais pas si la personne interviewée a devant sa vue un écran monitor (Courrierlecteur, as tu des infos STP ?), lui permettant de voir ce qui est réellement diffusé sur les ondes pendant sa prestation, ce qui lui permettrait de réagir en live, et pour ce qui est du live, avec Jean Luc, les commentaires fuseraient, sans aucun doute !
    Quand à la lettre de Mr Cambadélis, on peut voir qu'il est inquiet, qu'il pleure et qu'il implore Jean-Luc (et le front de gauche avec ses 4 millions d'électeurs). Une évidente démonstration que le Front de gauche lui peur, ainsi qu'au PS, car le voile du mensonge éhonté commence à se déchirer publiquement, et ça se voit (encore merci à Jean-Luc, aux équipes du Front de gauche, et à vous tous sur ce blog).
    Vivement une constituante et la 6ème république. Liberté, égalité, fraternité !

  20. rayana dit :

    Encore un magnifique et émouvant meeting à Metz. Nous pouvons saluer les discours vrais et parfois émouvants de tous les orateurs, avec le discours final de Pierre Laurent qui s'est surpassé dans le ton. Cette unité fait plaisir à voir et entendre, redonne un bon coup de fouet au moral quand aux luttes en cours et futures. souhaitons un immense succès à la compagne anti-austérité, qu'elle monte en puissance de meeting en meeting, et se termine comme aux présidentielles devant des centaines de milliers de résistants. Je trouve très bien de donner la parole aux syndicalistes en lutte, la politique ne devant pas être réservée aux professionnels mais bien à tout le peuple de la révolution citoyenne.
    On y arrivera, on ne lâche rien !

  21. Colette dit :

    Bonjour Jean Luc
    C'est du grand Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV, très fin stratagème. Merci pour tout ton dévouement pour le FdG et pour nous citoyens.
    Bien à toi camarade

  22. etienne dit :

    @ tous
    Il faudra bien assumer rapidement que le PS ne fait plus partie de la gauche.

  23. Paul dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,
    Votre prestation sur BFMtv le 25 janvier fut convaincante comme d'habitude. Néanmoins, croyez vous qu'il soit encore utile voire bénéfique à notre cause de révolution citoyenne, de répondre aux invitations de cette chaîne "d'information" qui, non contente de ne faire preuve d'aucune indépendance intellectuelle, se contente de reformuler systématiquement vos propos à leur sauce et sans aucun respect de leur contenu ? Ils ne délivrent pas l'information, mais la tuent. Ce ne sont pas des journalistes.

  24. jean ai marre dit :

    @ 55 COLLONGE Maddy
    Bonsoir mes camarades, tout d'abord félicitations à Jean-Luc Mélenchon pour sa prestation sur BFM

    Sentiments partagés. Sérénité, pédagogie, calme, détendu. Belle prestation, qui nous hisse dans le débat et la conquête de la bataille des idées. Nous sommes à ses cotés.

  25. Colette dit :

    @paul 7310h22
    Oui, toutes les prestations de Jean Luc, comme tu le dis, " Votre prestation sur BFMtv le 25 janvier fut convaincante comme d'habitude" et "preuve d'aucune indépendance intellectuelle"
    Voilà, Jean Luc fait aussi de la pédagogie avec les journalistes. Comme tout changement dans la compréhension et de la compétence, c'est long, très long pour faire évoluer les esprits, donc beaucoup de patience, oui Jean Luc est convaincant, malgré les bâtons dans les roues, le FdG ne passe pas assez souvent à la télé, refuser les invitations de toutes sortes, quel que soient le sujet, même, et avec des journalistes qui sont des robots, grâce au charisme de Jean Luc, ses compétences, sa sincérité et son grand cœur, fait progresser notre cause à notre révolution citoyenne avec le programme l'humain d'abord.

  26. Pulchérie D dit :

    Jean-Luc M. est sans doute le seul homme politique à s’inquiéter du coût, en cette période d’austérité, de la guerre au Mali. Les intervenants à ce sujet sur ce blog, sont rares. L ‘opération « intox » par les médias semble réussir !
    Quelles sont les opinions étrangères (de pays ne participant pas à la politique transatlantique) ?.
    La Russie était favorable à l’intervention, et propose encore une aide à la France sous forme de transport aérien. Ce qui n’empêche pas les journalistes de RIA Novosti en français de déclarer que « La France paie au Mali les pots cassés de Libye », avis partagé récemment par Hillary Clinton, secrétaire d’Etat US.
    Le Quotidien du Peuple (Chine), tout en ne critiquant pas l’intervention de la France, pose des questions : « La force peut-elle assurer la victoire ?... Il semble que, seule, une intervention ne puisse lui apporter la tranquillité d'esprit. Les Américains ont connu les guerres en Irak et en Afghanistan, et la récolte en a été bien amère… la guerre contre le terrorisme est une guerre sans fin, elle ne fera que créer des ennemis à l'infini. »
    Vraiment, une telle intervention était mal venue.

  27. Sinorodon dit :

    "La presse en treillis se vautre en m'attaquant"

    L'image est belle ! Pas tant cette image d'Epinal, et néanmoins servile, des médiacrates en tenue de combat, le petit doigt sur la couture du pantalon, que ce que suggère cette idée de "se vautrer" qui appelle, en général, l'utilisation d'un complément circonstanciel de lieu tel que "la fange", voire "le stupre", lequel serait, me semble-t-il, mieux adapté dans le cas qui nous préoccupe, en raison du caractère orgiastique auquel il renvoie.
    J'ai lu quelque part que le « Canard Enchaîné » était né pendant la guerre de 1914 pour combattre le « bourrage de crâne ». Par bonheur aujourd'hui nous vous avons, cher Jean-Luc Mélenchon, vous et la cellule de chiffrage du PG. Cellule ! Chiffrage ! Intelligence ?

  28. jb dit :

    Magnifique cette vidéo de Rafael Correa. On aimerait que nos candidats prennent exemple sur lui. Sans aller jusqu'à leur demander de faire campagne à bicyclette, ils pourraient avoir la décence de dépenser moins quand au même moment on nous demande de faire des efforts. Le peuple n'en peut plus. Partout on nous étale des sommes extravagantes (le chanteur le mieux payé, le patron le mieux payé, les bénéfices faramineux des entreprises qui licencient. La liste est longue) et je me demande parfois si on n'a pas perdu le sens des réalités. Ces gens feraient bien de redescendre un peu sur terre !
    Oui, c'est vrai, les journalistes sont de mauvaise foi et ne nous disent que ce qu'ils veulent bien nous dire. Mais comme vous le soulignez, nous ne sommes pas tous idiots et nous avons la possibilité de nous informer ailleurs, ici par exemple. Nous avons tous conscience qu'une guerre coûte cher et de toute façon trop cher pour nos finances françaises actuelles. Et pendant que d'autres se vautrent dans le luxe en réclamant toujours plus, nous, nous devrons encore nous serrer la ceinture pour payer. Mais bientôt, il n'y aura plus de crans supplémentaires à nos ceintures. Et pendant ce temps aussi, le Medef s'adonne à son sport favori, le chantage pour défaire le code du travail.
    A la mondialisation qui veut tout égaliser par le bas, je dis non !

  29. Sniper68 dit :

    Bonjour les camarades du FdG et camarade Mélenchon, il faut que notre groupe à l'Assemblée Nationale et au Sénat demande la vrai facture de ce prévisible enlisement malien qui va durer plusieurs années et de ne pas se fier aux paroles doucereuse du Ministre de la défense. Tout ça en pleine crise économique et après l'adoption de l'infâme traité Merkozy signé par Hollande (qu'il n'a pas modifier une seul ligne) d'est juillet 2012.
    Résistance.

  30. jpp2coutras dit :

    @66_thersite69 à 7h20
    "Un habile enfumage de la réalité sous couvert d’écologie"

    Même réaction face à la charge réactionnaire contre Correa. Cette pétition en ligne est l'attaque du vice contre la vertu. Les réactionnaires ne reculent devant rien pour semer le doute en faisant comme si les citoyens de la révolution humaine écologiste étaient au moins aussi menteurs et criminels qu'eux. Qu'ils se regardent dans la glace et débarrassent la société de ce qu'ils y voient! Définitivement ça serait parfait. Vive la 6ème écosociale! Et place au Peuple.
    Jean-Luc Mélenchon parfait sur BFM. Merci encore pour la lumière !

  31. Danivance dit :

    Merci Jean Luc,
    Le départ de Carlos Gone permettrait l'embauche de 1000 salariés smicards. Voilà une mesure d'économie qui serait ultra positive chez Renault.

  32. Espéranza dit :

    Je me sens tellement proche de ces révolutions citoyennes d'Amérique latine, par la langue et dans ce qu'elles représentent d'espoir! Une d'autre façon crédible d'envisager l'avenir. Merci de nous faire partager cela. Chaque être humain a besoin à sa part de rêve, sinon il ne peut avancer. Chaque pas que l'on fait ensemble est une victoire contre l'ordre établi. Nous, vous avez déplacé des montagnes. Pourquoi êtes vous si méchant avec les socialistes ? Cette question est consternante. Je ne comprends pas qu'ils ne puissent comprendre.

  33. Adrien dit :

    Merci M. Mélenchon pour le "bol d'air frais" que vous nous procurez chaque fois que l'on vous entend ou voit à la télé.
    Hier face à La journaliste Ruth Elkrief vous avez encore une fois été super dès la mise en bouche sur sa question : "avez-vous été ému de la libération de Melle Cassez ?". Super réponse sur votre émotion qui allait plus envers le soldat tué qui était rapatrié ce même jour. Vous l'avez très bien recadré après chacune de ses questions sur ses commentaires résumés qui étaient toujours à l'opposé de vos réponses. Super moment de recadrage médiatique y compris sur la presse mexicaine dans son rôle d’allégeance au pouvoir dans l'affaire Cassez et dans tant d'autres.
    Encore et toujours, on en redemande de votre présence médiatique pour maintenir cette flamme, qui j'espère brillera bientôt pour un éco-socialisme.

  34. jeannine dit :

    @ jb 78
    Merci pour ce commentaire éclairant. Moi aussi je dis non, mais je dis aussi que ce n'est pas nous le petit peuple, qui perdont le sens de la réalité, au contraire nous sommes la pour leur rappeler la réalité de nos vies difficiles a assumer. Se vautrer dans l'aisance, profiter de cette république monarchique qu'est la 5e, les voir tous se vautrer dans le luxe alors que le peuple souffre, assez! Et ils osent parader sur les écrans et ailleurs, sans complexes, osant nous représenter, assez de comédie. Les gens souffrent, les gens veulent que cela change vraiment, les gens veulent la 6e République, même sans le savoir encore eux même. Comment osent-ils devant tant de détresses et de misères physiques et morales, étaler tout ce luxe. Assez. C'est cela le socialisme a la Jaurès ? Et bien chapeau.

  35. wave dit :

    La catastrophe de Renault était effectivement inéluctable. Ca fait 15 ans que Toyota fait des voitures hybrides de grande qualité. Ca fait longtemps que Renault se contente de prédire la voiture 100% électrique pour faire semblant d'assurer l'avenir, alors que cette technologie est loin d'être prête à généraliser. Batteries trop chères, demandant trop de ressources rares, production d'électricité propre loin d'être suffisante même sans alimenter les voitures, et toujours l'éternel problème d'autonomie qui limite l'usage de la voiture aux trajets les plus faciles à effectuer en transport en commun.
    On ajoute que Mr Ghosn n'a rien compris à l'automobile, parce qu'en dehors de la voiture d'avenir, sur le court terme, il a réussi aussi à faire fuir la clientèle habituelle de Renault en faisant des voitures qui, pour ne déplaire à personne, ne plaisent non plus à personne. Et en sortant aussi "enfin" un 4x4 qui manquait chez la marque pour faire Paris-Deauville le week-end (la clientèle justement qui préfère les Allemandes).
    Les nouveaux modèles se succèdent et ne se rapprochent pas de la voiture qui sera utile à l'avenir. La voiture utile pour la prochaine décennie n'est même pas en cours d'étude.
    Bref, au point où on en est: soit l'Etat investit massivement chez Renault pour produire de l'hybride de qualité rapidement, en l'appliquant aussi sur les Logan, soit on dit au revoir à Renault, au moins en tant que marque Française. J'ai peur, avec le gouvernement actuel, qu'on connaisse déjà la solution qui sera appliquée.

  36. alain verce dit :

    Grandement pitoyable le Cambadélis (et pas que lui). Il faudrait se taire sur les milliards accordés au patronat sans contrepartie et crier notre adoration reconnaissante sur des miettes accordées au peuple. Et ensuite applaudir après un accord honteux signé par des syndicats minoritaires et traîtres. Quand le patronat proposera des chaînes pour les travailleurs, la CFDT négociera leur poids et leur longueur et Hollande-Ayrault valideront cet accord historique.

  37. Michel Berdagué dit :

    Sur le terrorisme, d'écouter France inter de 13 h 30 ce jour avec Monsieur X éclaire les profondeurs des complicités, la semaine prochaine des révélations sur ces groupes très armés et formés par tous les services des plus grands pays atlantistes ; Car le Mali est la conséquence de dizaines d'années de meurtres crimes et d'arrêts de forces démocratiques et de vraie gauche dans tous ces pays où ces religieux instrumentalisant leur religion comme unique et contre les matérialistes, socialistes et communistes, ont été aidés comme jamais à partir et pendant la première guerre en Afghanistan. Il faut voir comment à cette époque les religieux et les pires étaient formés et fournies en armes sophistiquées par les agences de renseignements militaires, y compris notre pays où ces dits terroristes actuels avaient toutes les facilités tout ça pour faire exploser la Yougoslavie après l'Afghanistan. Et en 2013 qu'en est-il un recul de la barbarie religieuse ?, une avancée des forces démocratiques progressistes et de gauche, du socialisme et écologique ? Niet, des renforcements des pires adoubés par des pays chers à Plantu comme le Qatar, l'Arabie Saoudite et les dites "révolutions " Tunisie, Egypte, LIbiye voire la Syrie, tiens on en entend moins parler.
    Les islamistes ont été instrumentalisés pour faire la lutte contre toute révolution citoyenne de gauche et tous les pays capitalistes et en premier l'ami Américain avec son déploiement planètaire feront tout pour s'accorder avec eux étant en accord avec le capitalisme en stade suprême. Un pays comme le Pakistan a toujours été un grand allié des U.S.A comme aussi la Turquie pour lutter contre tout ce qui est rouge.
    Tant que les pays capitalistes lutteront contre toute Alternative à Gauche de Révolution citoyenne, les islamistes de la charia et djiad essaimeront..

  38. marc dit :

    Vive le vélo, c'est rigolo et c'est sympa. Pour Renault, il faudra faire des vélos pour tout le monde. L'auto ça pue, ça pollue, et des fois ça tue. Plus de bobo mais des écolo pour une planète ou on respire enfin sans masque.Vive la nature, vive l'Homme

  39. marianne31 dit :

    @Roussel 51
    Je suis exactement comme vous et pour "L'Humain D'abord". Je suis aussi tous les discours de Jean-Luc et ce blog est aussi ma plus grande source d'information et pour moi qui suis chrétienne convaincue, je me sens totalement en accord avec le Parti de gauche et le Front de gauche.

  40. denispg26 dit :

    Super images de Lyon et Montpellier, les régions font honneur à l'égalité des droits. On lâche rien, demain à Paris. Résistance citoyenne.

  41. Bonjour à tous camarades ! Eh oui, cette guerre qui coûte comme toutes les autres, pour ça le nouveau gouvernement trouve bien de l'argent, mais pour les ouvriers c'est autre chose. Et quand on voit les résultats ! Mais malheureusement, je crains bien qu'il n'y ait pas grand chose à faire. C'est dans les urnes que ça doit se passer, mais quand est-ce que les gens comprendront ? Le PS ne changera jamais, à part l'époque de Léon Blum peut-être et celle du Front populaire qui a apporté les congés payés, depuis... rien ! Y compris l'époque de F. Mitterrand et F. Hollande suit le même chemin, si c'était à refaire, je voterais blanc, mais il fallait virer Sarkozy qu'on a assez vu, assez entendu et Chirac, mais c'est à se demander si Chirac, Sarkozy et Hollande, ne sont pas bonnet blanc et blanc bonnet ? Le mariage pour tous il a l'air de passer à la trappe et le reste aussi, le pacte Européen, les largesses aux patrons ça continue. Je vous dis qu'on n'est pas sorti de l'auberge, notre Jean-Luc et le PC ont encore du boulot sur la planche, 89 est à refaire !

  42. OPTIMIST dit :

    La meilleure façon de tuer un concurrent, c'est de le racheter et le vider de sa substance, c'est la stratégie de Carlos Ghosn au détriment de Renault, tout bénéf pour Nissan, moins cher à fabriquer. Cette politique n'est pas nouvelle, Nestlé veut tuer depuis des années dans ma région la Source Perrier au bénéfice de ses sodas Canada dry fabriqués à l'export. C'est simplement la lutte des syndicats, la lutte des classes qui évite ou atténue la casse.
    Jean-Luc, avec tes qualités d’honnêteté, d'objectivité et d'humanité reconnues, ton blog est le seul accessible, gratuit, le plus connu qui favorise par ses arguments et la richesse de ses informations, la prise de conscience et l'émancipation de ses lecteurs. A mon sens, devant tant d'évènements politiques qui se succèdent, nous avons besoin d'être plus réactif. Ton blog devrait plus largement s'ouvrir et devenir un véritable grand média au quotidien, nous laissant la place au débat et aux suggestions que nous suscitent ses commentaires et qui pourraient inspirer l'avancé du FdG et du PG. Je sais que cela n'est pas conforme à sa charte actuelle, mais qui aurait cru à un tel succès qui mérite de réfléchir autrement. Il n'est pas interdit de penser que 30000 lecteurs peuvent avoir une intelligence collective utile à l'avancé de notre projet d'écosocialisme. Je suis entre autre d'accord pour que nous réfléchissions ensemble et commencions à écrire dés aujourd'hui à notre nouvelle Constitution dans les formes qui restent à définir. Sur ce blog, les idées ne doivent pas manquer.

  43. Denis F dit :

    La guerre au temps des liquidateurs.
    Tel est le titre de ce billet fracassant, je suis entièrement d'accord avec Jean-Luc Mélenchon qui dénonce la forfanterie guerrière de F. Hollande et du gouvernement dans ce dossier, bien évidemment que nous savions tous que la région devenait totalement pourries et infestées par des terroristes, mais cela ne date pas d'hier, cela fait plus de trois ans (deux pour Jean-Luc Mélenchon) que AQMI est dans la zone, bien avant la guerre de Libye et de ses redoutables séquelles, guerre dénoncée ici même en son temps.
    Faut-il être sorti de Saint Cyr pour savoir que ce sont les intérêts financiers des oligarques (Aréva, Bouygues, Bolloré et autres) que l'armée française est venue défendre au Mali, certainement pas les femmes et les enfants sans parler des vieillards maliens que nous avons laissé violer, tuer et égorger pendant plus de 2 ans, ni même pour défendre nos ressortissants qui étaient sur place (6000 personnes tout de même), sans parler des otages, que deviennent-ils eux dans ce m*****, monsieur Fabius ?
    Faut-il être sorti de Saint Cyr pour savoir que ce sont les USA qui manipulent avec leurs services secrets tout le secteur du Mali, qui dit USA, dit ONU et OTAN, nous ne sommes encore une fois après la Libye que les sous-traitants des nords américains dans cette chasse au terroriste d'AQMI et comme le dit si bien Jean-Luc Mélenchon "on ne fait pas la guerre aux terroristes" on les infiltre et les tue par commandos d'intervention (10/15 hommes maxi), comment est mort Ben Laden le terroriste ?
    Le Mali est aujourd'hui au bord du gouffre après des mois et des mois d'errements politiques, de coup d'état en putch, qui a fait le dernier putch militaire contre l'armée malienne un homme formé par les services secrets US avec des officiers formés aux USA, c'est certainement un pur hasard, n'est ce pas !… ça me rappelle la sombre affaire du Rwanda où nous nous sommes totalement viandé avec l'opération Licorne, même manipulateurs, même erreurs. là aussi une guerre où nous n'avions rien à faire.

  44. Jipepak dit :

    Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur les faux prétextes de la guerre au Mali, je vous conseille d'écouter Michel Collon, deux petites vidéos très très instructives !

  45. Sophie Clerc dit :

    Dans une interview Mélenchon-Elkrief, l'objectif des deux interlocuteurs est très différent. Ruth Elkrief a pour seul mandat de ses patrons de tenter de décrédibiliser Mélenchon. C'est le but de l'invitation. Elle n'y parvient pas, mais elle ne perd jamais l'objectif de vue et revient sans cesse à la charge. Tous les coups sont permis et la malhonnêteté ne lui fait pas vergogne. Elle n'a pas mandat d'honnêteté, elle a mandat de démonter l'interlocuteur. Le fond l'intéresse uniquement pour le lancer sur un thème. Puis elle le guette pour faire fuser la prochaine remarque sur sa personne. Le micro fermé, l'interview terminée, sa seule interrogation, fourrant son nez dans son petit calpin, sera "Ai-je rempli mon mandat? Ai-je décrédibilisé mon interlocuteur? Le patron sera-t-il content?". Tout l'art de Mélenchon. qu'il maîtrise à la perfection, consiste à exposer rapidement ses thèses, et au besoin à renvoyer Elkrief dans les cordes pour gagner un peu de temps. Elkrief, même complètement enfoncée, ne se justifie pas. Elle attend le moment suivant qui lui permettra de chercher à remplir son mandat.

  46. Fred Barbosa dit :

    M. Mélenchon, au milieu de tout ces libéraux qui ne nous proposent que régression sociale et "compétitivité", vos propos font du bien.

  47. Titoune dit :

    Une campagne à vélo c'est du sport mais c'est beau les slogans d'amour et d'honnêteté je ne croyais pas cela possible, nous changeons d'ère, oui nous avons tout a inventer mais le chemin est tracé, y'a plus qu'a, la campagne d'austérité orchestrée par le PCF tombe à point, nous allons rallumez les étoiles les comités sont à donf les idées bouillonnent de toute part, l'hiver sera chaud, courage aux camarades dans la panade, nous n'avons rien lâché, nous n'avons pas le droit de nous planter, à présent c'est du sérieux et nous savons nous organiser, nos médias changent tout à nous de les faire connaître c'est simple comme un clic. Bonne continuation et merci de portez nos colères nos révoltes.

  48. Bravo Jean Luc,
    Ne nous laissons pas intimider par les dominants et leurs supplétifs. Ci dessous un point de vue.
    Les Rastignac du monde néolibéral, sont en France les dominés aspirant à la reconnaissance des dominants. Cela s’appelle le réformisme, passé du socialisme et réformisme social-démocrate aux contre réformes sociales libérales, à la régression sociale du monde néolibéral, sans état d’âme, mais avec fierté et pas mal d'arrogance.
    Nos modernes Rastignac ont un nom. Le président François Normal Rastignac et sa compagne Valérie "Normale" Rastignac, il a nommé un premier ministre Jean Marc Rastignac, et les ministres clés, à l’intérieur Manuel Rastignac, à l’économie et aux Finances Pierre Rastignac, au budget Jérôme Rastignac, Michel Rastignac: ministre du travail de l’emploi et du dialogue social (moins il y a de dialogue social, plus on le met en valeur !), Jean Yves Rastignac Ministre de la défense, Stéphane Rastignac à l’Agriculture et aux industries agro-alimentaires, Aurélie Rastignac, ministre de la Culture, Marisol Rastignac ministre des affaires sociales, Najad Rastignac, ministre du droit des femmes et porte-parole du gouvernement Rastignac, Geneviève Rastignac à l’enseignement et la Recherche.
    Ils sont entourés d’ex Rastignac devenus dominants : Pascal Lamy de l’OMC, Jacques Attali de Microfinance, conseiller permanent des dominants, Jean Pierre Jouyet de Taittinger et de la CDC, Antoine Cahuzac d’EDF. Il s'entend mieux avec les dominants Henri de Castries d'Axa, Christophe de Margerie de Total, Baudouin Prot de BNPP, qu’avec Bernard Thibault du syndicat des dominés la CGT. Il s'entend bien avec les apprentis dominants, Nicole Notat de Vigeo, François Cherèque de Terra Nova, son successeur Laurent Berger de la CFDT, Frédéric Lavenir de la CNP (ex RH BNPP), Villeroy de Galau de la BNPP.
    Le programme de François Normal lui a permis de séduire les dominés. Mission accomplie, il est tranquille pour 5ans, alors vive la modernité Rastignac, la restauration du pouvoir des dominants, tel qu’il était à l’âge d’or et béni d’Honoré de Balzac. Le programme devient faire mieux que G Schröder, faire en 5 ans, ce qu’il a fait en 8 ans comme l’a déclaré Jean Marc de Notre Dame des Landes Rastignac, dans un élan de sincérité, peu commun, chez cet homme tout de maîtrise et de retenu comme il sied aux dominants, arrogant juste ce qu’il faut comme ce bon Jérôme de Genève Rastignac.

  49. gerlub dit :

    Cet accord MEDEF/syndicats (certes minoritaires) du 11 Janvier, ce n'est pas l'accord de Wagram, mais bien celui de Waterloo pour les ouvriers s'entend avec la CFDT dans le rôle de Blücher.

  50. naif dit :

    Moi, j'ai toujours cru à la métaphore du capitaine de pédalo (1 an après on en parle encore!). Nous devons pas nous en excuser et surtout pas la relayer aux rayons des bons mots.Cette métaphore fait qu'à la fin de l'envoi, elle touche ! On nous la rappelle sans cesse ! Assumons la! et développons la! A.Merkel tient le guidon et F.Hollande pédale est dans cette superbe continuité. A elles deux ces phrases résument à merveille des millions de pages et des centaines de discours. J'attends la troisième du style: pour faire tourner la roue du vélo il faut pédaler ! Le capitalisme sera ainsi synthétisé et ses dérives identifiées: Le dopage par l'ultra libéralisme et la corruption par la loi de la jungle.
    Merci FH, la preuve que l'on est parfois d'accord, le Paris-Dakar est revenu en Afrique. Ce soir le 20h de TF1 nous a gratifié d'un reportage sur la guerre au Mali digne de G.Holtz. Il manquait que les motos et G.Holtz car lui, il aurait au moins mis un gilet pare balles. Si ce n'était pas aussi grave on en rirait.
    Quant au PS qui s'excite des propos de JL Mélenchon il ferait mieux d'entendre ce que dit JL et d'en vérifier le contenu. Notamment que les français qui ont voté pour eux ne les écoutent plus. Et que s'il continuent sur cette voie ils vont pour la Nième fois dézinguer les aspirations du peuple de gauche. C'est peut-être leur vocation.
    Hier c'était F.Cassez en mannequin formé à l'école de danse classique sur le perron de l'Elysée accompagné par Eddy Constantine. A.Delon ne pourra plus se faire remonter les bretelles nous confie l'Express de l'omnipotent C.Barbier. Si ce n'était pas aussi grave on en rirait.
    J'oubliais demain il y a une manif ? enfin je crois... Ben non, Frigide à été reçue à l'Elysée, c'est annulé donc ? Je ne sais plus...


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