25jan 13

La guerre au temps des liquidateurs

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Le spot de campagne de Rafael Correa

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Dans ce spot de campagne, Rafael Correa parcourt tout l'Equateur à vélo, son mode de transport et son sport de prédilection. Il y croise les principales réalisations de ces six dernières années : routes sans dangers et éclairées partout dans ce pays de volcans où d'autres modes de transport sont difficilement envisageables, développement des énergies alternatives, de l'enseignement et de la santé… Un spot que Rafael Correa termine en levant le poing gauche dans un environnement pur. L'écosocialisme est en marche en Equateur.

Je vais sortir mes chaussures de manifestation pour dimanche pour l’égalité du droit au mariage. De retour du meeting de lancement de notre campagne contre l’austérité, je fais une pause écriture pour renouveler le dialogue que ce blog entretient avec tant d’entre vous. D’ailleurs vous avez été nombreux à suivre en direct sur ce blog le meeting. Nombreux aussi sont ceux qui ont regardé la retransmission sur les sites du PG et du PCF. Ces moyens de diffusion changent profondément notre rapport aux médias dans la mesure où nous n’en sommes plus dépendants pour faire connaître notre travail et nos idées. Le temps où ils avaient le pouvoir de faire comme si les choses n’existaient pas est fini. En cette période de guerre dont « la première victime est toujours la vérité » selon le mot de Kipling, nous pouvons mesurer quelle ouverture cela nous ménage. L’épisode lamentable de la meute se déchaînant contre moi pour nier mon calcul du coût quotidien de la guerre est tellement significatif. Il s’achève dans le ridicule pour mes détracteurs. J’en profite pour faire d’autres révélations que je vous propose de découvrir au premier chapitre de cette publication. Après je viens de nouveau sur l’accord MEDEF-Ayrault et le scandale de l’abandon de poste du gouvernement dans l’affaire Renault. Je conclus cette longue note par un appel d’air sur la campagne électorale de Rafael Correa en Equateur. La révolution citoyenne va sans doute gagner haut la main dans le pays qui l’a nommée le premier. Et sous les couleurs de l’homme qui l’a incarnée.

La presse en treillis se vautre en m'attaquant

Combien coûte la guerre au Mali ? Aucun article de presse ne s'était posé la question avant mon émission sur France Inter dimanche 20 janvier. Bien sûr, le coût ne peut pas être le seul critère pour décider d'une intervention militaire. La légitimité des buts de guerre et la légalité internationale sont décisives. Mais je m’amuse de vous donner à lire comment ceux qui ont essayé de démentir mes déclarations sur ces questions se sont pris les pieds dans le tapis. Et chemin faisant je fais des révélations que n’importe lequel de mes détracteurs aurait pu trouver s’il faisait son métier au lieu que de se croire légitime à me laver à l’eau sale. Mais il est vrai que c’est moins fatiguant. Bien sûr, une fois de plus, le glapissant Jean-Michel Aphatie s’est distingué. Il va sans doute reconnaître son erreur : question d’éthique et d’indépendance politique, bien sûr.

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Dans une période où le gouvernement impose une politique d'austérité la question du coût d’une guerre ou « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas impliqués » est légitime. J'ai donc fait mes calculs. J'ai été aidé en cela par mes camarades de la commission Défense du Parti de Gauche. Sur France Inter, j'ai donc pu affirmer que cette guerre coûtait deux millions d'euros par jour à la France. Aussitôt, les grands médias se sont réveillés. Pas dans l'espoir d'informer nos concitoyens : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé sur France 5 qu'« il était un peu trop tôt » pour donner un chiffre. Il s’agissait de montrer comme d’habitude que seuls les journalistes donnent les bonnes informations, même quand ils n’en donnent pas, parce que le ministre leur a dit qu’il n’y en a pas. Je devais être rendu suspect. Comme souvent, c'est le médiacrate Jean-Michel Aphatie qui a sonné l'alerte contre moi. L'émission sur France Inter était encore en cours que, déjà, sur Twitter, il exigeait la "source du chiffrage". De son côté, il ne disait même pas à quel chiffrage ses propres investigations avaient abouti. Bien sûr, il ne s'était pas posé la question. D'ailleurs, personne ne se l'était posée. L'équipe d'"Arrêt sur images" s'est même demandée « pourquoi personne ne parle du coût de la guerre » lors de sa conférence de rédaction de lundi matin, après ma déclaration sur France Inter.

Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique. La radio France Info s'est empressé de se demander : « Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur le coût de l'opération Serval ? » au Mali. Pour cela, la radio a interrogé le 21 janvier Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS. Et surprise ! Celui-ci a déclaré, à propos de mon estimation : « Ça ne paraît pas impossible ». C'était compter sans Sébastien Hughes, journaliste pour le site internet de France Télévision. Il a ainsi écrit que « l'opération Serval devrait être un peu moins "gourmande" et donc revenir un peu moins cher » que l'opération en Libye. Pourquoi ? Parce que le porte-avions Charles de Gaulle n'est pas mobilisé au Mali. La guerre en Libye ayant coûté 1,6 millions d'euros par jour, le journaliste concluait que j'avais tort.

Le blog "décodeurs" du journal "Le Monde" a lui aussi affirmé que j'avais tort après avoir bien entortillé la question. Dans son "désintox" de l'émission de France Inter, il a jugé "hasardeux" l'estimation de deux millions d'euros par jour. Selon Le Monde, « ce chiffre n'est qu'un ordre de grandeur sans doute élevé ». Le journaliste Samuel Laurent s'interrogeait : « Comment fait M. Mélenchon pour déterminer que la France dépense "deux millions d’euros par jour" ? Mystère. Le gouvernement n’a en effet jamais fourni cette information. Mais le chiffre semble quelque peu exagéré au regard des autres opérations militaires extérieures ». Vous avez bien lu. Le gouvernement ne l’a pas dit donc « Le Monde » s’en tient là. Il ne cherche pas. Il répète la parole officielle. Et Le Monde de conclure, affirmatif : « L'opération au Mali ne coûte donc probablement pas plus cher que celle menée en Afghanistan qui ne revenait pas à 2 millions d'euros par jour mais à 1,4 million. […] Affirmer que le coût est de 2 millions d'euros par jour est donc au mieux un ordre de grandeur théorique ».

Deux jours plus tard, patatras ! Le ministre de la Défense en personne m'a donné raison ! Contre « Le Monde » et « France télévision » ! Mercredi 23 janvier, dans l'émission "Politiques" de France24, RFI et L'Express, Jean-Yves Le Drian a ainsi évalué, "de manière un peu grossière", "à peu près à 30 millions d'euros le coût de l'opération à l'heure actuelle". Sachant que l'opération avait commencé douze jours avant, le 11 janvier, on arrive à une moyenne de 2,5 millions d'euros par jour. C'est même plus que ce que j'avais dit ! Le journaliste du Monde a dû corriger sa propre note de blog pour tenir compte des chiffres donnés par le ministre de la Défense en personne. Il a ainsi dû reconnaître que « on ne peut plus dire que l'opération malienne coûte moins que la présence française en Afghanistan l'an dernier » comme il l'écrivait deux jours plus tôt. Ici la cellule "chiffrage" du Parti de Gauche vaut donc mieux que « Le Monde » » ou « France Télévision ». A moins que le ministre de la Défense ne soit pas une "source" suffisamment crédible aux yeux de Jean-Michel Aphatie ! En tous cas, je me suis bien amusé de voir les décrypteurs bouffis de prétention s’entortiller là-dedans. Car le vrai sujet était ailleurs.

En effet dans mon interview j’ai dit que puisque ni la résolution de l’ONU ni sa charte ne pouvaient être invoqués comme base légale de l’intervention, ce ne pouvait être qu’au nom de l’accord de défense qui nous lie au Mali. Et j’avais même ajouté pour exciter la meute : « Comporte-il un volet secret ? », comme il y en a un avec nos chers amis Qataris qui ont donné un « prix de la liberté de la presse » au dessinateur du « Monde » Jean Plantu et financent aussi les milices que nous affrontons au Mali. J’aimais bien cette histoire de « clause secrète » pour exciter la meute. En plus elle courrait comme bruit de couloirs chez les messieurs dames qui savent la vérité et auraient préféré qu’on ne s’y intéresse pas. Pas de danger que les « décrypteurs » qui sont occupés à m’asperger d’eau sale s’intéressent à ce genre de « détail ».

En fait, la France et le Mali ne sont liés que par un « accord de coopération militaire technique ». Il date de 1985. C’est le seul document officiel, il est consultable par tout un chacun. Ce n’est rien d’autre qu’un traité garantissant la formation, en partie, de l’armée malienne par l’armée française (déjà…). En aucun cas cet accord de coopération ne prévoit une aide militaire française concrète, ni en cas d’agression par un Etat tiers, ni en cas de guerre civile. Jusque-là les décrypteurs ont seulement raté une info à donner. Mais il y a bien plus savoureux.

Voyez plutôt : dans son article 2 cet accord stipule que : « Les formateurs militaires français (…) ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité (…) au Mali ». Voilà ce qu’il faut savoir. L’accord de défense qui lie la France au Mali interdit l’intervention actuelle ! On mesure en lisant cela le niveau d’abaissement de la bande de supplétif des armées en campagne que sont ces soit-disant informateurs du public décrypteurs et autres farceurs. On mesure ce que valent leurs jérémiades habituelles sur leur « devoir d’information » et autres bla ! bla ! qui leur servent de prétexte à raconter la vie privée des gens d’après les ragots de leurs dîners en ville plutôt que d’exercer le minimum de curiosité et de méthode de travail qui devrait aller avec leur métier ! 

Il est vrai que les mêmes avant cela n’avaient eu aucune curiosité quand on leur a couiné aux oreilles que l’intervention était « légitimée par la résolution de l’ONU ». La 2805 précisait-on même, la bouche avancée comme pour avaler un petit four dans la salle de presse de l’Elysée. Mais aucun n’alla jusqu’à lire ladite résolution, ni la commenter. On nous régala de fins croquis sur l’ambiance et « l’allure de chef de guerre » de François Hollande et les confidences anonymes de ses prétendus conseillers. Pourtant la résolution 2085 du conseil de sécurité n’a pas été appliquée, et elle ne l’est toujours pas. En effet, l’article 11 de la résolution 2085 imposait un retour devant le Conseil de Sécurité. Et alors seulement le Conseil pouvait déclarer une intervention nécessaire. Cette analyse du texte est la seule valable. Elle est d’ailleurs confirmée par Monsieur Araud, ambassadeur de France à l’ONU. Il a reconnu que la France n’agit pas, actuellement, dans le cadre de la résolution 2085 mais dans le cadre d’une « Opération française d’urgence » (sic !). Alors les marioles, vous descendez du char ?

Ce n’est pas fini. La deuxième façon de légitimer l’intervention fut d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Or, le recours l’article 51 de la Charte des Nations Unies est conditionné à l’existence préalable d’une agression armée de la part d’un autre État. Ce n’est évidemment pas le cas ici car personne ne songe à mettre en cause le Qatar, je suppose en dépit de ses relations avérées, ai-je lu dans « Le Monde », avec les bandes armées que nous sommes en train de combattre. Dans le même journal j’ai lu que l’ONU avait du mal à légitimer l’intervention française. On comprend pourquoi. En l’espèce, il est légitime de dire que la France « tord le bras » à l’ONU. A la fin des fins l’argument massue ce sont les deux lettres du « Président » malien, président par intérim après que le précédent a été putsché. Avec ce genre d’arguments il aurait donc fallu accepter l’intervention soviétique en Afghanistan puisqu’elle avait été demandée par le président Babrack Karmal. Lui aussi luttait contre des fanatiques qui donnèrent ensuite Al-Qaïda soi-même !

Quoi qu’on en pense et en dépit des doutes jetés par mes « décrypteurs » sur la question, ce putsch a été réalisé par un officier ayant suivi des entraînements dans trois académies militaires des Etats-Unis et soutenu par des troupes elles-mêmes formées par les Etats-Unis dans le cadre de l'opération « Enduring Freedom – Trans Sahara » (OEF-TS), à savoir la formation d’unités spécialisées dans la lutte contre terroriste. Comment « Le Monde » peut-il dire que « cela n’est pas prouvé ». Peut-être compte tenu de l’ambiance très spéciale qui règne au service international de ce journal. La violence politique armée, les coups d’Etat, tout cela est blanc ou noir dans cette rédaction selon au nom de qui les choses sont faites. Le journal a donc publié le 25 octobre dernier une tribune du capitaine putschiste malien Amadou Haya Sanogo, sous la signature acceptée par le journal de « président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité (Mali) ». Il venait juste de renverser le président ! « Le Monde » ne s’arrêta pas à ce détail et publia sans commentaire ni aucune des leçons de morale réservées aux gouvernements de gauche latino-américain, les lignes de cet homme : « En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu'on appelle un coup d'Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n'avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République. » Aucun décrypteur ne nous fit l’exégèse de ce qu’est un « coup d’état vertueux » ! Rien ne lui fut demandé du moment que l’intéressé faisait sienne les mantras du choc des civilisations : « … la bataille pour libérer le nord du Mali, écrivait-il, s'inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l'Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s'y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme » Aucun décrypteur de la sérénissime rédaction n’alla jusqu’à s’interroger sur la pertinence de la comparaison que faisait cet homme du président de son pays, en le comparant au Maréchal Pétain et en se comparant lui-même au général De Gaulle. Toutes ces pitreries se concluaient par ce noble coup de menton : "La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français", disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l'armée malienne. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec la position du président François Hollande, « l'armée malienne n'a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays. » Les décrypteurs du monde devraient maintenant aller lui demander ce qu’il pense de la situation et pourquoi pas publier une nouvelle tribune ?

Le cas Renault.
L'abandon de poste du gouvernement

Vous l’avez tous appris, Carlos Ghosn patron de Renault décide la suppression de 7500 postes en France d’ici à 2016. Je veux faire le point sur ce sujet et vous donner quelques éléments d’analyses à diffuser autour de soi auprès de ceux que cette annonce a rendus attentif au problème posé. N’oubliez jamais en cours de lecture que nous allons parler d’une entreprise dont les profits de groupe ont été de 3,5 milliards d’euros en 2010, de 2,1 milliards en 2011. A la moitié de cette année le groupe était encore bénéficiaire, avec 800 millions de bénéfices !

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Pour quelles raisons un tel plan est-il devenu imaginable par Renault ? Il ne fallait pas être un grand économiste pour prévoir que les politiques d’austérité en Europe contracteraient le marché automobile européen. Tous les constructeurs souffrent. Le marché accuse une baisse de 8% en 2012 ! Encore une fois, dans cette affaire, on devine que les classes populaires et moyennes sont en première ligne. Tout se tient. L’acquisition ou le remplacement de la voiture passe après la nécessité de se nourrir et de se chauffer. Les riches n’ont pas ce genre de tracas. Mais ils achètent des voitures allemandes de très haut de gamme, pas de Renault. La stratégie de Renault est donc réputée fautive depuis le début. L’argument est qu’en positionnant Renault sur le segment « moyenne gamme », l’entreprise se serait condamnée elle-même. Cet argument c’est l’argument du marché roi. Seuls les riches peuvent acheter une voiture, donc produisons pour les riches. La vraie question est : pourquoi les autres ne peuvent-ils acheter de véhicule ? Pourquoi ne peuvent-ils en changer pour acquérir des véhicules plus écologiquement responsables. Le problème posé est donc social et économique au départ. Ce n’est pas une question de « segment de marché » et autres gargarismes pédants de perroquet médiatique qu’il faut poser.

Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations. Afin de réduire les coûts et d’augmenter ses marges, bien sûr ! Il a donc multiplié les délocalisations de production depuis cinq ans. Résultat : les deux tiers des voitures Renault immatriculées en France aujourd’hui sont fabriquées à l’étranger. Absurde démonstration d’un des fondamentaux de la critique du capitalisme que nous faisons depuis les premiers manuels de marxisme. A qui compte-t-il vendre des voitures en France ? Aux chômeurs sans ressources de ses anciennes usines ? Et pourtant il persiste et signe. Le dumping social est un moyen de plus pour obtenir des baisses de salaires par un gros chantage à l’emploi ! La direction tente maintenant d’extorquer un gel des salaires en menaçant de fermer deux sites si l’accord dit «  de compétitivité » n’était pas accepté. Au choix donc : ou bien les salariés auront moins d’argent pour acheter leur voiture ou bien ils n’en auront plus du tout.  Et vous savez pourquoi ? Parce que le marché se contracte et manque d’acheteurs! Et vous savez pourquoi ? Parce que les salariés perdent leur emploi. Notamment dans l’automobile ! Carlos Ghosn est l’autre nom d’Ubu roi ! Mais c’est le patron le mieux payé de France, avec 13 millions d’euros de salaire annuel.

La vérité est que ce type est un saboteur. La stratégie globale du groupe Renault-Nissan que dirige Carlos Ghosn est donc directement responsable. Depuis l’alliance avec Nissan, Carlos Ghosn a misé prioritairement sur le développement de l’activité du constructeur japonais au détriment de Renault. Depuis 1999, la production de Nissan a augmenté de 60%. Celle de Renault seulement de 10%. Les dégâts prévisibles sont de longue portée: sur les 7500 emplois supprimés qu’annonce Renault, 2000 relèvent de l’activité de recherche ! 

Que fait le gouvernement devant une telle incompétence ? Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault. Le ministre du redressement productif ajuste des lignes rouges autour de la catastrophe comme le pompier impuissant dessine le contour du corps sur la route après l’accident. « Les lignes rouges que le gouvernement a tracées, dit-il, n’ont pas été franchies : pas de licenciement et pas de fermeture de site ». Mais 8000 emplois que la France n’aura plus en 2016 tout de même ! De la même façon pour le ministre Sapin, une suppression d’emploi est un « outil industriel » qui permet « d’éviter la catastrophe sociale » (sur France info vendredi 18 janvier). Tenant la catastrophe pour inéluctable, le gouvernement félicite donc Renault de prendre les devants. Il se réjouit de la douceur et de l’anticipation de Renault qui ne procède pas comme PSA. Il devrait non seulement refuser ce plan de suppression d’emplois mais il devrait exiger le remplacement de Carlos Ghosn. En tant que principal actionnaire il en a les moyens et le devoir. L’Etat détient 15% du capital de Renault et deux de ses administrateurs siègent pour cela au Conseil d’Administration. Au lieu de cela, il paye mais ne décide rien. Après avoir versé près de 5 milliards d’aides et d’avances à Renault en quatre ans, l’Etat s’accommode d’une influence stratégique quasi nulle, ne contribue d’aucune manière à réorienter la production et félicite un patron incapable quand il supprime 7500 emplois dans notre pays. Il trace « des lignes rouges » mais il les oublie aussitôt une fois démenties, deux jours plus tard, par les menaces et les chantages du patron sur les salariés ! Le gouvernement n’est décidément pas du côté des salariés !

Les députés de gauche ne doivent pas voter l'accord MEDEF-Ayrault

Le MEDEF veut faire la loi. Laurence Parisot, sa présidente, l'a dit très clairement le 15 janvier sur France Info. Elle a exigé « que le Sénat et l'Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » de l'accord signé le 11 janvier. Ce genre d’injonction, relayée par le gouvernement et les adjudants de chambrée du PS doit faire réfléchir. Je continue ici l’analyse de ce texte dangereux.

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Le MEDEF est totalement relayé par le gouvernement. François Hollande a demandé au gouvernement de présenter un projet de loi pour "transcrire fidèlement" l'accord signé par trois syndicats avec le patronat. Le journal Le Monde du 16 janvier parle même de "verrouillage" à propos de l'attitude du nouveau pouvoir envers sa propre majorité parlementaire. L'article nous indique que « le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault [lui-même] et que les rapporteurs du texte ont déjà été désignés, plus de trois mois avant l'arrivée du projet de loi en débat ; ce seront les présidents de groupe eux-mêmes, Bruno Le Roux à l'Assemblée et François Rebsamen au Sénat. » Puis Le Monde cite anonymement « un député proche du premier ministre ». On sait que ces anonymes sont des inventions de journalistes. La citation est donc une suggestion du journal de référence selon qui « sur un sujet comme celui-là, le gouvernement pourrait engager sa responsabilité avec le 49-3 », « soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure » ! Dans ces conditions le gouvernement assume totalement le contenu du document initié par le MEDEF. Il est juste alors de parler d’un « accord MEDEF-Ayrault » pour aller à l’essentiel !

Le gouvernement et d’une façon générale tout le cercle de ceux qui ont fait tomber les syndicats de salariés dans ce traquenard sont très fébriles. On le comprend. Le projet de loi ne sera présenté en Conseil des Ministres que le 6 ou le 13 mars. Et le vote au Parlement n'interviendrait qu'en avril et mai. Les salariés ont donc plusieurs mois devant eux pour s'informer sur le contenu de l'accord et se mobiliser. Il faut bien se rappeler que ce qui est pompeusement nommé « accord » n’a pas été signé par la CGT et FO, qui représentent déjà la moitié des salariés, avant qu’on y ait ajouté Sud Solidaire et la FSU ! Quoi qu’il en soit, à eux deux, ces deux syndicats sont nettement plus représentatifs que les trois signataires. D'ailleurs, si les nouvelles règles sur la représentativité syndicale votées en 2008 s'appliquaient, « l'accord » ne serait pas valable. Mais elles ne s'appliqueront qu'à partir d'avril prochain. On comprend que le gouvernement ait été pressé que la négociation s'achève ! Sinon son piège ne pouvait pas se refermer sur les salariés. A quelques mois près, il aurait dû assumer seul ce qui lui serait devenu impossible de maquiller en « accord », même avec de bon relai pour signer.

Il devra assumer. Car rien ni personne n'oblige ni le gouvernement ni le Parlement à reprendre l'accord tel quel. En République, le législateur est libre de voter comme il le croit juste. Il n’existe pas de mandat impératif. D’ailleurs le code pénal punit sévèrement les tentatives de faire voter ou d’empêcher de voter un législateur selon ses convictions. Les députés pourront donc reprendre l'accord. Où inscrire dans la loi tout autre chose. Les députés et sénateurs du Front de Gauche déposeront des amendements, cela va de soi. Ils créeront le débat. Il est probable qu’ils ne seront pas seuls. Plusieurs parlementaires du PS ont déjà fait savoir que ce texte est à leurs yeux "déséquilibré" en faveur du patronat et donc "pas acceptable". Ils ont raison. Donc rien n’indique qu’après deux ou trois mois de campagne de sensibilisation à la base, il reste grand-chose de la muraille disciplinaire qui semble se dresser aujourd’hui depuis les sommets.

Si la démocratie représentative républicaine est malmenée par les méthodes de police politique du gouvernement sur sa majorité, il serait faux de croire que ce serait au bénéfice de la démocratie sociale. L’un de ses outils les plus chèrement conquis est mis à mal par l'accord signé le 11 janvier. On y trouve en effet une proposition particulièrement hostile aux droits des Comités d’entreprise. Une proposition de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ! Elle implique un dispositif apparemment technique. Mais il a une grande incidence pour la vie de millions de salariés. Il s'agit de ce qu'on appelle les "seuils sociaux". Actuellement, la loi prévoit que les salariés ont le droit d'élire des délégués du personnel dans toutes les entreprises qui emploient 11 salariés et plus. Et que toutes les entreprises qui atteignent ou dépassent le seuil de 50 salariés doivent créer un comité d'entreprise. Les délégués du personnel comme le comité d'entreprise sont une limite à la toute-puissance de l'actionnaire ou du directeur de l'entreprise. Cette limite est parfois bien faible et devrait être renforcée pour donner plus de droits aux salariés. Mais pour le MEDEF, c'est déjà trop. Bien sûr, il ne peut obtenir la suppression pure et simple de ces instances décisives pour que les salariés se défendent. Mais il s'évertue depuis des années à essayer de rendre plus difficile leur création.

Le MEDEF vient de marquer des points. L'accord MEDEF-Ayrault prévoit que les entreprises ne seront plus obligées de créer les instances de délégués du personnel et comité d'entreprise dès que les seuils sont franchis. Elles auront désormais un an pour les mettre en place. C'est une manière de retarder leur création. Pourtant la loi prévoit déjà qu'un comité d'entreprise n'est mis en place que si une entreprise atteint le seuil de 50 salariés pendant douze mois. Avec l'accord du 11 janvier, les salariés devraient donc attendre deux ans entre le passage du seuil et la création effective du Comité d'entreprise. Pendant deux ans, c'est autant de droits qu'ils ne pourront faire valoir.

Cette sorte d’attaque du MEDEF contre les droits des salariés était jusqu'à présent reprise seulement par la droite et l'extrême-droite. Dans son projet pour les élections de 2012, l'UMP affirmait vouloir « supprimer les effets de seuil sociaux ». Quant au FN, dans ses "grandes orientations économiques" présentées en avril 2011, il dénonçait « des effets de seuils pervers ». Il appelait lui aussi à « lisser ces effets de seuil ». Pour quelle raison un parlementaire de gauche devrait-il accepter de valider par son vote un tel recul de la démocratie sociale dont on lui rebat pourtant les oreilles au paradis des discours sur la « social-démocratie » ?

Le MEDEF a voulu camoufler ses prises de guerre pendant toute la négociation. C'est le sens de l'enfumage autour de la taxation des contrats précaires. Le journal Le Figaro a vendu la mèche. Vendredi 11 janvier après-midi, à quelques heures de la fin de la négociation, l'éditorialiste Marc Landré l'écrivait noir sur blanc sur le site internet du journal : « Le Medef a finement joué. En sortant le plus tard possible sur une taxation des contrats courts […], le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. "Ça nous a permis de tenir la négociation et de maintenir les syndicats à la table des discussions", se félicite un négociateur patronal, pas mécontent de la stratégie arrêtée. En faisant cette ultime proposition, à la dernière minute […] Les patrons tuent toute possibilité d'ouvrir un nouveau front de contestation sur autre chose ». La soi-disant intransigeance du MEDEF sur cette question était donc purement tactique et manipulatoire. Doit-on pour cela voir des députés dument informés avaliser par leurs votes une manœuvre aussi grossière ?

La révolution citoyenne dans son pays

Sans doute ne le savez-vous pas. Rafael Correa a demandé et obtenu de l’Assemblée nationale équatorienne l’autorisation de prendre congé de son mandat présidentiel depuis le 15 janvier dernier. Il l’a fait pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Comme je l’ai fait à l’occasion de la campagne électorale au Venezuela, je dédie une partie de l’audience de ce blog à la connaissance de ce qui se joue dans cette élection en publiant un bilan de l’action gouvernementale des nôtres. J’en profite pour rappeler l’existence et l’intérêt des referendums révocatoires que prévoit la constitution en Equateur comme au Venezuela.

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 Vous allez pouvoir trouver un bon document de la commission « Amérique latine » du Parti de Gauche sur le bilan de la « Révolution citoyenne » en Equateur. Il s’agit d’un « kit militant ». Il est donc fait pour militer. Comment ? En le faisant connaître aux équatoriens de France et de Belgique francophone. Mais aussi peut-être autant à tous ceux qui veulent connaitre les réussites de notre politique là où elle s’applique. Cette politique que haïssent les Etats Unis, l’Union européenne, la droite. Sans oublier les sociaux-libéraux comme ce Michel Sapin qui la qualifie de « gauche tonitruante » par opposition à la « gauche qui agit » qu’incarnerait le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.  

C’est donc désormais le vice-président Lenin Moreno qui remplace Rafael Correa à la tête de l’Equateur jusqu’aux élections législatives et présidentielle du 17 février prochain. Ce n’était pas une obligation constitutionnelle. Mais Rafael Correa veut qu’aucune confusion entre le président et le candidat ne soit possible. Nicolas Sarkozy aurait dû faire de même s’il avait voulu être remboursé… Une décision emblématique pour Correa qui a fait de l’honnêteté l’un de ses slogans de campagnes. « los honestos somos más » : « Nous, les gens honnêtes, nous sommes la majorité » proclame-t-il. A moins d’un mois du scrutin, le mouvement PAIS a bon espoir de voir son champion sortant réélu. Rafael Correa et son candidat à la vice-présidence Jorge Glas, son ancien ministre des Secteurs stratégiques, sont en effet très haut dans les sondages. Dans le pire des cas, les estimations de votes les donnent à 49% ! Il est dans toutes les autres enquêtes d’opinion crédité de plus de 60% des voix. Loin devant le suivant : Guillermo Lasso, candidat du mouvement de droite CREO. Créo ? Traduction : « je crois ». On ne doit pas se demander à quoi ce type croit réellement puisqu’il est l’un des principaux actionnaires d’une des plus grandes banques du pays, le Banco Guayaquil. Dans l’ambiance de la « révolution citoyenne » ce CV n’est pas si bien reçu ! Lasso est donc crédité de 11% des estimations de votes, ce qui est vraiment peu. Les autres candidats sont évalués en-dessous des 5%. Les instituts de sondages ne valent pas mieux là-bas qu’ici mais comme ils sont aussi à droite là-bas qu’ici, on ne peut pas les soupçonner de tendresse pour notre candidat quand les enquêtes le donnent élu au premier tour.

La campagne est un révélateur de la puissante adhésion populaire à la révolution citoyenne. La présence de milliers de sympathisant dans chacun des déplacements et des meetings de campagne que Rafael Correa enchaîne sans relâche sur les places publiques, suivant un style que nous avons en commun dans le monde, prouve que l’enthousiasme citoyen est là. Le 4 janvier dernier, jour du lancement officiel de la campagne, ils étaient plus de 30 000 à s’être réunis dans le Stade « Los Reales Tamarindos » à Porto Viejo, sur la côte équatorienne. Les premiers mots de Rafael Correa à cette occasion auront été à l’image de la révolution citoyenne permanente qu’il mène avec son équipe et les citoyens équatoriens depuis maintenant 6 ans : « Nous avons commencé, avec une grande joie, cette bataille démocratique où les soldats sont les citoyens et les balles sont les votes ». Quant à Jorge Glas, il a dès ce premier rendez-vous de campagne endossé la bataille pour la répartition des richesses. Apparemment celui-là n’est décidément pas comme Cahuzac qui ne « croit pas à la lutte des classes ». « Il est temps de redistribuer la richesse entre les équatoriens, a-t-il dit. Le meilleur est à venir. La lutte pour redistribuer la richesse sera très dure. Nous ne pourrons la mener que si nous disposons de la majorité à l’Assemblée. » Une majorité parlementaire pour aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle ! Pour Correa et son équipe, il est crucial de faire comprendre aux citoyens l’importance du rôle joué par les députés dans le processus démocratique qu’ils animent.

La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel. N’oublions pas que dans ce pays où la révolution a gagné sur le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ! ». On part de loin en matière de méfiance et de rejet des élus ! La nouvelle constitution en a tenu compte avec clarté. Rappelons à ce propos qu’en Equateur tout élu peut être révoqué par référendum au bout d’un an de mandat, droit qui est maintenu jusqu’au début de la dernière année de mandat de l’élu. Pour être soumis à un référendum révocatoire il suffit qu’au moins 10% des inscrits sur la circonscription électorale concernée en fassent la demande. Un tel référendum révocatoire est aussi possible à l’encontre du Président de la République si 15% des inscrits le demandent. Dans tous les cas, la révocation demandée est validée si les citoyens concernés l’approuvent à la majorité absolue. Ce référendum révocatoire est une clef essentielle des nouvelles démocraties institutionnelles que nous voulons faire naître de ce côté-ci de l’Atlantique. Et beaucoup du reste du programme mise en œuvre aussi, d’ailleurs. Voyez par vous-même en ouvrant le document. Il est très important pour ce que nous entreprenons en France et en Europe que le plus grand nombre d’entre nous élève son niveau de connaissance et d’analyses raisonnées et informées à l’égard de ce que nous entreprenons dans le monde. Nous ne sommes pas « seuls ».

Lu dans vos commentaires…

195Guillaume dit le

Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 – 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an ! Que se vayan todos !

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239 commentaires à “La guerre au temps des liquidateurs”
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  1. Didier dit :

    Interview BFM: je m'excuse par avance pour le côté un peu dandy du propos, mais voilà longtemps que je n'avais pas autant ri. Le démontage en règle de l'inanité et de l'ineptie des "questions" de REK par Jean-Luc Mélenchon est un régal, un baume à l'âme pour ceux qui, comme moi, ont toujours refusé d'avoir une télé parce que la servilité crasse et l'idéologie abjecte de ce média leur soulèvent le cœur. Et la tête consternée de Jean-Luc lorsque REK, à la dernière seconde, reformule en caricaturant et en trahissant, comme toujours - elle est payée pour ça, d'accord avec Sophie -, sa pensée, vaut tous les discours du monde. Merci JL pour cette maîtrise de ton art, nous en avons bien besoin.
    [...]
    Salutations fraternelles à tous.

  2. Drouillard dit :

    Le projet de Loi Brottes adopté par l'Assemblée nationale avec l'abstention du Front de gauche ? Qui peut m'expliquer ?
    Après le rejet du texte par le Sénat, "malgré les quelques toilettages tentés par le député pour rendre cette loi plus présentable (...), sur le fond rien n'a changé" écrit la Fédération CGT des mines et de l'énergie (FNME-CGT) le 17 janvier. La loi fait disparaître le tarif réglementé fixé par l'Etat et la péréquation tarifaire. La politique menée par les différents gouvernements, transposant les directives européennes privatise partiellement EDF (et presque totalement GDF). Mais jusqu'ici, le tarif réglementé n'avait pas été remis en cause. C'est d'ailleurs cette situation qui avait empêché, pour le moment, la mise en œuvre de la loi Nome. Le dernier verrou vient de sauter. Comment comprendre que les députés du Front de gauche qui s'étaient élevés contre la proposition de loi lors de son examen en première lecture à l'Assemblée début octobre se soient abstenus le 17 janvier lors de l'adoption de la loi ?

  3. breteau jean claude dit :

    Faut-il que cela aille si mal pour le ps en décadence pour tenter de diviser le FdG. Cela en devient insultant, de nous prendre pour des cons qui pourraient regretter des municipalités socialistes au service des entreprises privées de services publics qui pillent avec la complicité des maires les finances communales au profit des actionnaires et relaient la politique austéritaire de Sarkollande. Qu'ils s'en aillent tous. Place au peuple, place au FdG.

  4. Médéric dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    Concernant la Guerre au Mali, je vous donne tout à fait raison. Mais ne laissons pas la porte entr'ouverte à nos détracteurs qui ne manqueront pas d'objecter, faisant ainsi l'impasse sur la légitimité de l'intervention française : "Si nous (?) ne faisons rien, on aura bientôt un état dirigé par Al-Qaïda aux portes de l'Europe, via l'Afrique du Nord.". Il y a donc lieu, selon moi, d'être conséquent dans l’argumentation, d'associer notre critique de l'intervention française à une évaluation de notre position globale sur ce problème, et de répondre ainsi au Café du Commerce. Car je trouve intolérable que Hollande puisse impunément se peaufiner une nouvelle virginité à partir d'une réputation de Va-t-en-guerre (Cf. les sondages).

  5. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis, Le lien pour le meeting de Metz. Oui Jean-Luc, Elkabach est usé comme sont usées ses interventions partisanes. C'est une prouesse de votre part de passer outre et d'expliquer, toujours expliquer de façon si claire. J'ai entendu le va-t-en-guerre BHL une demie-heure avant. Le voici qui sort de l'ombre des cabinets ministériels pour revenir sur les médias nous asséner, sans qu'il ne soit jamais interrompu lui, que l'Europe est morte. J'espère que cette Europe là mourra bientôt et que naîtra de ses cendres l'Europe des Peuples. Mais entre temps, s'ils ne nous écoutent pas, il y aura des larmes, beaucoup de larmes.

  6. Degouzilleur dit :

    Un parti se définissant historiquement, et à plusieurs reprises, comme "gérant loyal du capitalisme", n'est pas un parti de gauche:il a pour fonction de répartir quelques miettes quand il y en a. Gérer le capitalisme en période de crise équivaut à aggraver la crise, et plus encore quand on a mis aux manettes un "capitaine de pédalo" pour renflouer le Costa Concordia du précédent. La cause est entendue, la partition est claire. Si les citoyens continuent de laisser jouer les refrains en cours, après le mur où nous sommes déjà, c'est dans le ravin que nous tomberons.

  7. citoyenne21 dit :

    C'est vrai qu'un Jean-Luc Mélenchon tout sourire face à une journaliste qui fait le perroquet, ça pique bien aussi là où le bas blesse et c'est même tout aussi jouissif que les coups de gueule, pourtant souvent, bien justifiés. Ah la tête de Ruth E. quand adroitement recadrée, un vrai délice de spectatrice (rire).

  8. wackes dit :

    JL sur Europe 1 ce matin.
    Bonne écoute.

  9. Michel Berdagué dit :

    Et maintenant que vais-je faire ? Toutes et tous à la Manifestation ce jeudi 31, nous allons être très nombreux et nombreuses surtout que le contexte l'indique : 1250 licenciements chez Goodyear, barbouzes patronales chez PSA rappelant les syndicats maisons chez Citroên, pour jeudi la jonction du labeur privé public pourrait sceller de nouvelles perspectives de luttes pour reconquérir et stopper les dérives et conquérir de nouveaux droits en particulier la propriété collective des moyens de production stratégiques et d'échanges qui ne le sont pas moins. Jean-Luc titre " La guerre au temps des liquidateurs", oui celle des armes, la plus visible avec toutes les violences, mais il existe des guerres de classe que ces liquidateurs mènent au nom de notre bien avec leurs propagandes de détournement des luttes qui n'est pas moins manifeste, pour preuve ce ministre Sapin annonce que l'Etat est " totalement en faillite" la mise en condition pour nous culpabiliser est en marche forcée et ordonnée avec la Cour des Comptes qui a sévit en père fouettard la semaine dernière et tout ça pour nous faire racler les derniers centimes qui nous restent. Les manœuvres de ces guerres éclair sont d'une telle fulgurance que les panzers sont relégués en armes dépassées, la ligne défensive comme toujours ne tient jamais et ça dans tous les cas, si nous avons des idées claires et conscients du rapport de forces à créer et gagnant en offensives de conquêtes sur les lieux de travail et ensemble nous ne serons plus à la merci de répondre en retard à toutes ces casses programmées.
    A jeudi en Manif sur le pavé et dans la rue.

  10. Régine dit :

    Non Jean-Luc n'est pas seul. Il est très bien accompagné. Je viens de réécouter les différentes interventions qui ont été faites lors du meeting de Metz. Ce qui frappe, c'est que si la forme et l'angle d'attaque sont différents, il y a bien une direction unitaire avec pour trame des valeurs de partage, de solidarité... l'humain d'abord ! Il y avait dans ce "concert" une belle harmonie. Pas un seul intervenant ne valait moins que le précédent, et Jean-Luc était au milieu d'une équipe, qui comprenait également des ouvriers et des ouvrières en lutte, ce qui remet un peu les choses à leur place, car rappelons-nous " Il n’est pas de sauveurs suprêmes.Ni dieu ni César ni tribun. Producteurs sauvons-nous nous-mêmes! Décrétons le salut commun pour que le voleur rende gorge." C'est un peu ce que dit Clémentine dans son discours : "vous avez les clés". La suite de l'histoire nous appartient donc.

  11. Emmeff dit :

    Comme c'est rafraîchissant de vous lire, cher Jean-Luc Mélenchon. Votre intelligence, votre humour, votre profonde honnêteté semblent si rarement partagés dans le monde politique.
    Mais je n'ai pas bien compris l'avant-dernière ligne du chapitre sur la guerre au Mali "Nous sommes d'accord avec la position du Président François Hollande"! L'êtes-vous, ou non? Tout l'article tend à prouver que cette guerre est illégitime, coûteuse,risque de déboucher sur une situation comparable au conflit Afghan. Je partage absolument votre point de vue, donc je ne suis pas d'accord avec le Président Hollande, et je trouve assez pitoyables les allures de "chef de guerre" qu'il a adoptées. Finalement ça allait mieux à Sarkozy!

  12. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    Merci à wackes pour son lien sur l'interview de Jean-Luc à Europe 1, bonne prestation. Elkabbach est pitoyable et complètement à la ramasse, un pareil personnage devrait être mis d'office à la retraite.
    On lâche rien

  13. Ghislaine A. dit :

    @ pierre korzec (27 janvier 2013 à 18h42)
    " Quelle folie si le front de gauche n'y avait pas participé sous prétexte que ce n'est pas du social.
    Etes-vous sûr que la déraison ne se situe pas plutôt du côté de la Gauche qui a fait le choix de repartir vers une institution désuète (pour rester modérée) au lieu d'avoir l'audace d'améliorer le PACS jusqu'à l'égalité des droits?
    Au lieu de laisser le temps aux mentalités d'évoluer doucement mais sûrement (ce qui était en bonne voie), surtout quand le sujet touche aux fondements même de notre société, il a mieux valu faire le choix de réveiller tous les relents d'homophobie et d'exposer ainsi tous ceux qui ne se situent pas forcément dans la "norme" à des réactions primaires à vomir. Pourquoi pas le "PACS pour tous" au lieu du "mariage pour tous", il me semble que dans une république dite laïque c'est ce débat là qui aurait dû avoir lieu plutôt qu'un champ de bataille stigmatisant et blessant, ouvrant un boulevard notamment à une église catho, rétrograde et sectaire, en lien direct avec la peste brune.
    "Certains commentaires sur ce blog m'ont fait froid dans le dos : sous prétexte que le PS participe à ce mouvement et que le thème n'est pas social, on aurait du s'abstenir ?...
    Vous avez beau être frileux, j'y vois fermement une grande manoeuvre contre-révolutionnaire de la part de la "gôche" comme écran de fumée au "dézingage" du droit du travail et je crains de ne pas être la seule!
    "Attention, à vouloir assurer des positions toujours plus à gauche..."
    Merci de ne pas sous-estimer les Camarades militants qui ne cessent tout au long de leur vie de tenter de faire de l'éducation populaire en expliquant entre autre chose qu'une révolution citoyenne a justement pour but premier d'éviter les révoltes violentes et sanglantes auxquelles vous faîtes insidieusement allusion.
    Bonne journée!

  14. jale dit :

    D'accord avec Frank
    Il faut montrer que le FdG ne se limite pas au PG,PC et GU ! Il faut citer les autres composantes et surtout insister sur la nécessité d'élargir encore, d'élargir toujours. Et il faut dénoncer les velléités de telle ou telle composante de tenter d'imposer une hégémonie nuisible au développement du FdG. Désigner unilatéralement, et sans concertation les candidats aux législatives ou la candidate aux municipales d'une grande ville ne témoignent pas d'une sincère volonté de rassemblement!

  15. Régis Hulot dit :

    Nous avons porté au pouvoir ceux qui se disaient nos amis, ils n'ont pas fini de nous le faire payer !

    Je l'avoue, je ne suis pas un lecteur assidu du blog de Jean-Luc Mélenchon. Je le regrette. Ce qui est dit de Renault me semble frappé au coin du bon sens, même si j'ai du mal à croire qu'on sauvera la France, le monde, la planète en achetant davantage de voitures... je ne sombre pas dans la caricature, et c'est pour cela que je crois en la transition énergétique: autant, voire plus, avec moins d'énergie fossile et plus de matière grise.
    Pour le reste, habitant Nantes (capitale plus bleu-marine que verte de l'Europe), et ne me déplaçant qu'à vélo, je suis assez bien placé pour savoir que ce ne sera pas JMAyraultport, pas plus que François Hollande, qui serviront les intérêts des plus défavorisés.
    Bon courage à toutes et tous.

  16. Poppa dit :

    Entendu ce matin sur Europe 1, chez Elkabbach: Jean Luc Mélenchon le pyromane de la Gauche. Donc nous sommes 4 millions d'allumettes.
    Fraternités

  17. Antraigues dit :

    Belle manif ce dimanche 27. J’avoue avoir été plus que tiède à l’idée de défiler aux cotés d’organisations comme le PS, puis j’ai écouté les arguments des uns et des autres, notamment ceux de Jean Luc. Et j’ai pensé aussi à toutes les vexations, la discrimination, la répression dont sont victimes les homos depuis la nuit des temps, alors je me suis dit qu’un peu de soutient permettrait sans doute de sortir du moyen âge. Et puis le soleil, qu’on n’avait pas vu depuis belle lurette, a décidé d’être aussi de la partie, alors hop ! mes godillots et direction Denfert Rochereau. Ambiance festive, joyeuse. A Port Royal il y avait Jean Luc, Pierre Laurent et Clémentine qui papotaient avec les quidams. Beaucoup de monde, j’ai l’impression que les RG n’ont compté qu’un seul cortège alors qu’il y en avait deux ! Belle promenade, même si le ballon du FdG a failli nous faire tomber un feu sur le nez. Vivement que l’on se retrouve à nouveau dans la rue un week end contre l’austérité et l’accord Ayraut / MEDEF.

  18. Eric RAVEN dit :

    Bonjour vous tous,
    Encore un billet essentiel de Jean Luc pour tenter de voir plus large et m'a fait penser que la guerre comme l'incendie ne prend pas seulement parce qu'on joue avec des allumettes. Il faut que l'herbe soit sèche, il faut que la forêt soit mal entretenue, abandonnée à la voracité des prédateurs du néolibéralisme, devant de simples liquidateurs après qu'ils ont fini d'asséchés le sol des civilisations humaines.
    Le Mali, pays d'Afrique vidé de sa chair par une politique économique mondiale de prédatrice que résume ce film terriblement puissant de vérité, "Bamako" d'Abderrahmane Sissako.
    Oui, encore beaucoup de larmes à venir. A nous tous !

  19. Sophie Clerc dit :

    "Comment faites-vous pour avoir toujours raison?" demande Elkabbach, journaliste vendu comme Elkrief, mais qui opère dans un registre différent. Elle progresse derrière son sourire en forme de bouclier, Elkabbach se met délibérément en rage. Pourtant, la trame de fond demeure identique. On n'entre en matière que pour lancer l'interviewé en piste, puis on lui envoie des bombes puantes quand le moment semble favorable. Le journaliste s'attaque à la personne. "Comment faites-vous pour avoir toujours raison" est à la fois une attaque personnelle et un témoignage d'impuissance. La méthode Elkabbach, pas plus que la méthode Elkrief, ne réussit à déstabiliser Mélenchon. Il expose ses thèses rapidement et clairement, et les gens comprennent de mieux en mieux. Les patrons de ces journalistes marionnettes doivent s'en ronger les ongles.

  20. Sansebar dit :

    C'est vrai que Jean-Luc a été excellent ce matin face au valet Elkabbach qui avait l'air d'avoir 1000 ans.
    Calme, contrant de façon pertinente et sereine toutes les bassesses de cette caricature de journaliste, il faudrait parvenir à afficher systématiquement cette image qui parvient à être rassurante même pour les trouillards qui, nous le savons, constituent hélas la majorité.
    Vraiment bravo, sur le fond (comme d'hab) et sur la forme.

  21. marcopolo dit :

    Elkrieff, Elkabbach, voilà, des représentants de cette deuxième peau du système néo-libéral. Encore et toujours se battre contre ces moulins qui n'arrêtent pas de brasser de l'air et surtout de vous empêcher de répondre clairement à toutes leurs questions, y compris les plus pernicieuses, de établir la vérité à leurs propos parfois imbéciles. Bravo et merci d'apporter cet éclairage indispensable, malgré les sourires fielleux de l'une et les soupirs exaspérés de l'autre !

  22. mouly28 dit :

    Et merci JL Mélenchon de résister à l'agressivité et au mépris de ces interrogatoires et non interviews.

  23. Sami dit :

    Que les choses soient bien claires, je suis un homme de gauche dans le cœur, la conscience et le vote ! Que les choses soient bien claires, je suis un électeur du FdG depuis sa première seconde de création ! Pour autant, je suis on ne peut plus et au-delà, opposé au mariage pour tous et j’assume ! J’ai manifesté contre à Paris le dimanche 13 01 2013 et suis prêt à redescendre dans la seconde qui suit, dans la rue, contre ce foutu mariage pour tous. La gauche s’est offusqué et avec raison, de la méthode du passage en force employé par N.Sarkozy sur la constitution et maintenant que la gauche a l’opportunité de faire différemment, elle fait tout comme Sarko. Pas de référendum, pas de débat dans les écoles, dans la société civile concernant ce foutu mariage pour tous, belle leçon et de cohérence et de démocratie de la part de la gauche. Mais allons plus loin, pourquoi cette opposition au débat ou au référendum sur le mariage pour tous ? Parce que la gauche le sait très bien, entre les opposants farouches au mariage pour tous et ceux qui se posent des questions et qui pourraient basculer dans le camp du non, il y a un risque non négligeable que de voir le camp des opposants/le camp du non, l’emporter. Pour ma part, j’en suis convaincu, Pierre Mendes France ou Jean Jaurès auraient accordé au peuple un référendum sur le ariage pour tous. Sur cette question du mariage pour tous, ma famille idéologique et politique, la gauche n’a pas le droit de violer les consciences en passant en force. Sur cette question du mariage pour tous, ma famille idéologique et politique et de cœur, en passant en force, sera condamnable devant le tribunal de l’Histoire de viol des consciences.

  24. Antraigues dit :

    Je rejoins le concert de louanges concernant l'interview sur Europe 1, Jean-Luc Mélenchon vous étiez calme et déterminé, vraiment excellent.
    Je voudrais revenir sur la manif d'hier. A hauteur du RER Port Royal, les réactions des manifestants découvrant la présence de Jean-Luc Mélenchon étaient intéressantes dans le contexte d'un cortège qui n'était pas entièrement acquis à nos idées, loin de là. Néanmoins, la majorité des réflexions que se faisaient les gens en vous apercevant étaient empruntes d'une grande sympathie. Visiblement, notre présence a été très bien perçue.

  25. Christian B dit :

    @mes camarades de la manif
    Oui, belle manifestation regroupant surtout les troupes du PS (toutes les fédérations ont loué cars et trains, pour essayer de faire concurrence à la mobilisation de la manif anti du 13 janvier), et les troupes LGBT, et les dirigeants du FdG, Clémentine (sortie de son émission people TV), notre timonier Jean-luc et toute la garde rapprochée, convaincue et ambitieuse.
    Mais de militants FdG, ils n'étaient pas légion, tous ceux que je connais en province qui comme moi ont fait toutes les manifs dont la dernière pauvrette avec les syndicats (ou étiez-vous ce jour les 40 000 personnes ?), ne se sont pas déplacés. Ainsi le chiffre de 125 000 est plus réaliste, dû au parcours et à l'espace. Je vous rappelle que nous étions sans les troupes socialistes et LGBT 120 000 le 18 mars 2012 à la bastille.
    Bref, encore bravo d'avoir manifesté avec le PS et les riches du marais, BHL et compagnie, pour que les enfants prochainement adoptés aient enfin droit au sommet de la modernité deux papas ou deux mamans. Pensez-y si un jour l'un deux oublie de vous remercier pour votre désinvolture people.
    Prochaine étape la PMA et la GPA. Allez haut les cœurs, on est des héros, tous ensemble, tous ensemble.
    L'inversion des valeurs de gauche, du droit du plus faible. Ce n'est pas nouveau, l'homme est ce qu'il est, il n'a que peu de considération que pour son intérêt personnel, souvent masqué par des étiquettes, il éructe, s'échauffe, mais s'illusionne sur lui-même, lâche et sans c......., tant qu'il n'a pas connu une réelle souffrance, il fuit.

  26. breteau jean claude dit :

    Comment fait J L Mélenchon pour avoir toujours raison ? Parcequ'il est toujours du coté du peuple !

  27. Maryse Mercereau dit :

    Oui Ghislaine nous sommes tous(tes) impatients de voir l'avènement de la 6ème République. Je ne pense pas que la préoccupation principale sera la suppression du mariage. Il y a d'autres domaines autrement plus sérieux et importants, et quoi qu'il en soit l'Egalité pour tous devra elle impérativement être inscrite dans la nouvelle constitution. Ce qui nous préoccupe aujourd'hui dans le mariage pour tous qui n'est qu'un droit et non une obligation est de permettre aux homosexuels qui s'aiment de pouvoir créer un famille, et de permettre a ceux qui sont déja dans cette situation (non reconnue) de pouvoir enfin pouvoir être égaux dans leurs droits et ceux de leurs enfants comme tout le monde. Que nous soyons hétéros, bi, homos, nous devons avoir le choix ! En étant contre cette avancée on apporte de l'eau au moulin des réacs bleus-roses. Gageons qu'une fois la loi votée et appliquée les cris d'orfraie l’éteindront.
    Vive le mariage pour tous. Egalité pour tous. Mêmes droits pour tous.

  28. Bertaut dit :

    Bonjour
    A propos des médias, je trouve particulièrement choquant que la chaîne parlementaire LCP soit sponsorisée par le Figaro. Ce qui nous permet d'avoir les représentants de ce journal de droite dans les débats. Les députés et sénateurs de gauche pourraient intervenir, je pense.
    Salut.

  29. christine dit :

    Je viens d'écouter l'interview de Jean-Luc sur Europe 1 ce matin. Le visage d'Elkabbach m'a fait penser à une caricature. Ses rides se creusaient au fur et à mesure de l'interview. Par contre Jean-Luc, je vous trouve plus serein et j'aime cette façon de vous exprimer. Je pense que c'est vous qui déstabilisez les journalistes en face de vous et ils tombent dans leur propre piège. Continuez de cette façon, je pense que c'est bénéfique. Quand je pense qu'ils disent que vous manquez de patience, je crois qu'il faut en avoir une sacrée dose. Merci pour tous ces billets sur ce blog. On est avec vous vous n’êtes pas seul. 4 millions d'allumettes comme dit Poppa.

  30. Femme d'aujourd'hui dit :

    J'ai beaucoup aimé la posture de Jean-Luc lors de l'interview de ce matin avec Elkabbach, ça fait plusieurs fois que je trouve Jean-Luc de plus en plus convaincant, de par son calme et sa détermination. Je crois que c'est beaucoup plus crédible que certaines fois où il se laissait emporter par la colère. Et ça n'empêche pas de dire ce qui est avec force et humanité, bravo!

  31. Pierre Pifpoche dit :

    En 5 mn de clip, c'est, Jean-Luc, une semaine de vacances en Equateur que vous venez de m'offrir ! Alors, vraiment, merci. Du fond du coeur, merci, au peuple équatorien. Et à son action. Et à sa contribution à la lutte que nous menons ici en France et en Europe. Pour cette bouffée d'air frais oxygéné, mille fois merci. Et solidarité fraternelle et partageuse avec le combat bolivarien d'Equateur !
    Pierre F., Meudon.

  32. Louis31 dit :

    « Jean Luc Mélenchon le pyromane de la Gauche » ? En effet, ils ont raison, oui nous allons embraser la plaine et chaque ville jusqu'au plus petit village.
    Non, non et non Monsieur Elkabbach. Je crois que là, JL a trouvé le moyen d’arrêter les « chiens de gardes » dans leurs diatribes et en plus ils sont obligés, après, d’écouter. Bravo Jean-Luc pour cette interview.
    Je ne comprends pas pourquoi les Cambadélis ou autres H. Désir s’inquiètent tant d’un homme seul !
    Vive la VIè Vive la VIE

  33. naif dit :

    @Sami à 14h45
    "Sur cette question du « mariage pour tous », ma famille idéologique et politique, la gauche n’a pas le droit de violer les consciences en passant en force !...sera condamnable devant le tribunal de l’Histoire de viol des consciences !"

    Bigre ! Moi, si ma famille violait ma conscience, je ne pourrais pas rester avec elle. Par contre, si j'ai bien entendu Jean-Luc, après avoir cerné deux catégories de personnes qui sont contre le mariage pour tous, il distingue les gens comme vous qui gardent leur conscience intacte et il respecte ceux qui ne sont pas d'accord, de bonne foi, avec cette loi. Mais en république ce ne sont pas les consciences qui dictent la règle, mais la loi du parlement. J'ai voté FdG et FH au 2ème tour en mon âme et conscience et je ne me sens pas violé par cette loi qui devait être votée un jour ou l'autre.
    Je rejoins le concert de louanges concernant l'interview sur Europe 1, Jean-Luc Mélenchon vous étiez calme et déterminé, vraiment excellent. Tous les coups portent ! Si vous pouvez réussir à garder votre calme face à Elkabbach, alors vous pouvez le faire face à n'importe qui.
    Concernant le PS qui a choisit de répondre coups par coups, tant mieux il va nous rassembler d'autant !

  34. ermler dit :

    @sami (14h45)
    Sur cette question du « mariage pour tous », ma famille idéologique et politique et de cœur, en passant en force, sera condamnable devant le tribunal de l’Histoire de viol des consciences !

    Vous ne trouvez pas que vous en faîtes un peu beaucoup ? Un référendum sur cette question n'aurait aucune légitimité démocratique. On consulte le peuple sur des questions d’intérêt général. Ici il s'agit d'accorder des droits à des personnes qui en sont privées. Au nom de quoi vous, moi ou qui que ce soit d'autre nous donnerions nous le pouvoir d'interdire à ces personnes d'accéder à des droits qui ne remettent aucunement en cause les nôtres ? Que cela heurte votre "conscience", c'est votre affaire ! Mais en aucun cas la conscience individuelle de chacun ne saurait être un critère de choix politique pour tous. En homme de gauche conséquent je ne connais qu'une règle démocratique : l'égalité des droits individuels. Donc non aux référendums basées sur une morale purement subjective qui remettrait en question cette valeur sacrée ! Et Jaurès et Mendès ne pourraient que me donner raison.
    Alors laissez passer l'Histoire. Quand à son tribunal, il aura bien d'autres crimes à juger.

  35. patrice 19.31 dit :

    Le peuple est consumé a petit feu par ce gouvernement, alors franchement si j-Luc est le seul pyromane qui allume un contre-feu pour enfin stopper l'avancée de ce désastre, moi ça me va.

  36. Anny Paule dit :

    Tous ces commentaires de rejet relatifs au mariage pour tous sont réellement pénibles. Le choix de terme l'est aussi : "mariage pour tous" est dépourvu de signification ou peut laisser prise à toute interprétation ou déformation. Si l'on remonte à l'origine du mot mariage, on le trouve, dans notre langue à partir du XII° siècle. Bien évidemment, à cette époque, il ne pouvait être question que d'union religieuse. Seule l'église tenait les différents registres de l'état civil puisque celui-ci n'existait pas en tant que tel. Ce n'est qu'à partir de l'instauration de l'état civil, après la Révolution, que c'est devenu une institution d'Etat.
    La maladresse actuelle tient à cette double ambiguïté. Une institution, dans l'imaginaire et la conscience collective, c'est ce qui nous fonde. Toucher à une quelconque institution provoque des troubles qu'il faut réussir à dépasser (cf. René Kaës, L'institution et les institutions. Penser l'institution dans le champ de la psychanalyse). Par contre, dans un Etat laïque, avoir ouvert la porte, par cette ambiguïté de langage, à toute forme de rejet religieux, est une funeste erreur. Il aurait fallu clarifier avant, choisir une autre appellation pour ne pas offrir cette image et ne pas donner prise à des réactionnaires de tout poil. Ce choix est fait. L'accepter, c'est admettre un fait de société. Il existe des couples gays et lesbiens et ces couples ont adopté ou conçu des enfants. Ces enfants doivent, tout comme leurs parents, avoir les mêmes droits que les autres. Actuellement, un seul des deux parents de ces couples a des droits sur l'enfant. Qu'arrive-t-il à cet enfant si ce parent décède ? Doit-il devenir un enfant de l'Assistance publique, l'autre parent n'ayant aucun droit ? Aujourd'hui, il est un vide institutionnel sur ce sujet qu'il convenait de combler.
    C'est le seul sens à donner à la manifestation d'hier, et c'est pourquoi j'ai beaucoup de mal à lire certains commentaires. C'est une question de sens commun, c'est de l'intérêt suprême de l'enfant dont il est question et c'est du regard sur l'Autre, même si la Nature l'a doté d'une autre norme qu'il s'agit. A force de normer, on en arrive à des extrêmes et si notre gauche se définit comme le don, l'ouverture aux autres, l'égalité vraie comme principe, seuls les réactionnaires de droite ou d'extrême droite devraient faire de cette question un problème !

  37. Siamy dit :

    Cette loi baptisée pour tous concerne en fait quel pourcentage de la population? Mais on comprend ce qui pousse le gouvernement en place à étaler cette mesure comme de la confiture,car en dehors de ceci, difficile de trouver une mesure de gauche dans son bilan. Donc, voici ce qui va occuper nos ondes dans les mois à venir:Pendant les deux semaines qui suivent, débat à l'assemblée nationale.Mars, avril, projet de loi sur la famille. Et ensuite ? Ah mais oui ! C'est qu'il faut occuper les esprits jusqu'au mois d'août, car à cette période, il devra se discuter une réforme qui concerne un pourcentage bien plus important de la population. Mais pour l'instant ce sujet reste tabou, et d'ailleurs quand il est effleuré du bout des lèvres le journalistes n'arrivent même pas à prononcer les mots en entier. Flexibil... Ah oui, vous voulez parler des accords de.....! Mais continuons à nous passionner pour les sujets qu'on nous désigne, braves gens que nous sommes!

  38. jean ai marre dit :

    Le problème Mélenchon, c'est de faire de l'info à la place des journalistes. C'est de dire la vérité avant les autres. C'est d'avoir raison avant les autres. En fait c'est d'afficher la logique de raisonnement du peuple.

    @ 169 Sophie Clerc
    "La méthode Elkabbach, pas plus que la méthode Elkrief, ne réussit à déstabiliser Mélenchon."
    Il en faut pour le déstabiliser. Leur méthode est basée sur le concept où la question est plus importante que la réponse. Ils déroulent leur menu, autistes qu'ils sont. Que les autistes m'excusent, ils valent mieux qu'eux. En vous lisant il me vient une idée. Tout comme on empêche les épouses ou compagnes des élus de faire du journalisme, ne pourrait on pas, par un code de déontologie, empêcher un journaliste d'appartenir à un parti politique ? Marre de ces Elkabbach, Tréard et autres. Les vrais journalistes sont ceux qui font de l'investigation.

  39. Christian B dit :

    Pour en finir (ici) avec le Mariage pour tous.
    Écoutez bien. Oui au mariage homo mais sans filiation. Sauf dans les cas déjà avérés ou il s'agit le plus souvent de familles recomposées, ou le conjoint doit avoir les mêmes droits, et la filiation n'est niée. Oui à l'adoption en cas de décès des parents et de leur désignation de parrains ou marraines, mais avec l'accord de l'enfant. Mais non à l'adoption internationale, car il y a déjà trop de couples hétéro, et pas assez d'enfants (tant mieux), de quel droit, dîtes moi donc de quel droit vous imposer à un enfant votre modèle conceptuel de l'égalité ? Cela na rien à voir avec légalité, cela est extrêmement violent de priver un enfant de ces droits d"avoir un père et une mère. Idem pour la PMA et pire la GPA, c'est immonde de faire un enfant un produit. Alors si on est vraiment de gauche viscéralement on ne peut défendre que le droit du plus faible ! Du discernement, svp.

  40. eric91 dit :

    Mariage gay, affaire classée au plus vite, jusqu'à ce qu'on en mesure les conséquences notamment avec les projets de PMA et d'adoption qui pour beaucoup d'entre nous dont je fais parite sont inacceptables pour ceux auxquels il aut d'abord penser, les enfants. Qu'on passe à autre chose maintenant !
    Bravo Jean-Luc pour l'inflexion de ta tenue et de ton discours dans tes dernières interventions: France Info, BFM et ce matin sur Europe 1. La voie est là, frapper avec détermination et sans énervement, pousser systématiquement tes médiocres médiacrates d’interlocuteurs dans le retranchement de leur bêtise, de leur suffisance et de leur incompétence professionnelle. Tu sers de révélateur à leurs magouilles, à leurs soumissions au système ! Excellent, c'est comme ça qu'il faut continuer, Ils commencent à trembler devant le démontage systématique de leurs arguments idiots et prémâchés. Il n'y a qu'a voir le sourire fissuré d'Elkrief, totalement à cours d'argument, l'attitude tendue d'Elkabbach dès le début de l'interview, ses signes d'énervement : yeux dans le vague, visage contracté, souffle court, vois chevrotante. Celui-ci finit de livrer ses combats de trop. Qu'ils sen aillent eux aussi, tous !
    Bravo encore et que la force de la patience soit avec toi au tempérament si bouillonnant, si humain.

  41. Sophie Clerc dit :

    @jean ai marre, 188, 18:41
    Si l'on reprend l'idée fondamentale et chaleureuse de Liberté, Egalité, Fraternité, je ne vois pas comment quiconque pourrait ou voudrait empêcher un journaliste d'appartenir à un parti politique. Je suis pour la liberté. Vous aussi. Mais aussi pour l'honnêteté. Or ces journalistes sont extrêmement malhonnêtes. Il ne faut surtout pas croire qu'ils agissent inconsciemment, poussés par je ne sais quel handicap mental par exemple, comme vous le suggérez. Non : leur stratégie malhonnête est systématique et délibérée. Heureusement tellement grossière que J-L Mélenchon ne s'y prend pas et sait leur faire pièce. Il sait jouer de ce jeu malgré les dés pipés - alors que n'importe qui se ferait écraser. Il a un don, travaille manifestement énormément cet art, et montre beaucoup de courage dans la durée face à ces gens tordus. Je suis certaine, absolument certaine, qu'il gagnera face au monstre.

  42. lilou 45 dit :

    @ Sophie Clerc (19h51)
    Ces éditocrates sont des mercenaires, ils touchent des payes faramineuses qui leur font oublier la morale, la déontologie, la démocratie et le respect de l'autre. Je serai curieux de connaitre le contenu de leurs éditos ou la manière de mener les débats s'ils étaient smicards.

  43. Emmeff dit :

    Ça me gêne de lire "dans un couple homosexuel, les deux membres doivent avoir les mêmes droits sur l'enfant". Quand on a des enfants, on n'a pas de droits sur eux, mais seulement des devoirs. Pour moi je suis contre le mariage tout court. Et tous les couples qui divorcent pensent sans doute la même chose, au moins pendant quelques temps!

  44. @173 SAMI
    Quel prosélytisme contre le mariage pour tous ! Alors rappel. Lorsque Simone Veil a fait passer la loi en faveur de l'IVG, elle a été huée, vilipendée, traînée dans la boue par les membres de l'Assemblée Nationale. Lorsque Robert Badinter a fait voter la loi contre le peine de mort, ce qui n'était pas acquis d'avance, il a été comme S. Veil conspué. Et pourtant tous les deux, d'un bord ou de l'autre ont fait preuve d'un courage à toute épreuve. Il me semble qu'a l'heure actuelle, d'autres sujets sont à traiter en urgence, licenciements à tout va, accord MEDEF/Ayrault, Guerre du Mali. Arrêtons de focaliser sur le mariage pour tous, qui repose sur l'égalité des droits, et qui de toute façon se fera car c'est dans l'ordre des choses.

  45. Guillaume dit :

    Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 - 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an !
    Que se vayan todos !

  46. cincinnatus35 dit :

    A propos de la guerre au Mali, il y a juste un problème, c'est qu'il n'y a pas vraiment de Guerre à proprement parler.
    Je sais que cela peut choquer, que je suis derrière mon petit écran bien confortable alors que des soldats français se mettent en danger actuellement au Mali. Mais je maintiens, il n'y a pas de guerre car en face il n'y a pas d'armée; il y a des gens armés.
    Toute l'astuce du système médiatique a été de faire croire que les militants islamistes -il faut dire" terroristes", en fait- des têtes brûlées et bien sûr très dangereux pour la population du nord mali - constituaient une force de combat avec des objectifs précis.Mais la fameuse invasion du sud mali a commencé par des hommes débarquant des bus des lignes régulières...
    Et il continue jusqu’à en devenir ridicule. Tout ceci bien sûr pour mettre en valeur les qualités exceptionnelles de notre tout récent commandant en chef Hollande. Les journalistes se tortillent pour ramener des bouts de guerre. Ce matin'Elkabach annonce à JL Mélenchon que Tombouctou a été reprise après des combats lors desquels des combattants bien armés ont été anéantis. Ce soir, on apprend qu'en fait, les islamistes ont fui dans les montagnes sans livrer de combat et qu'il en a été ainsi dans les autres villes libérées. Il ne pouvait pas en être autrement car ce n'est pas une armée et surtout la puissance de feu des armées modernes surtout des moyens aériens écrasent implacablement ce type de combattant.
    C'est bien, en tout cas beaucoup mieux pour les Maliens mais qu'on arrête de nous prendre pour des benêts, des enfants à qui il faut raconter des histoires; c'est pénible et désobligeant. Mais il y a aussi par delà cette propagande à usage hollandien la volonté de faire exister de démultiplier d'exagérer la menace islamiste; ainsi, on nous occupe bien et ça fait plaisir à certains.Il y a une menace islamiste mais qui s'abat avant tout sur les populations locales sous le joug de cette dérive mafioso-religieuse.
    Il faut sauver les pauvres gens; oui et bien peut être pas en Syrie'c'est compliqué, mais pas très loin du Mali, dans l'est de la République Démocratique du Congo où chaque jour des atrocités sans nom sont commises,violences de mercenaires et exploitations atroces de femmes et enfants pour extraire des minerais précieux (6 millions de morts depuis 10 ans)...mais il est vrai que bon an mal an les affaires tournent et surtout qu'il n'y a pas de menace islamiste...

  47. teresa dit :

    Pauvre Ellkabach. C'est minable de mettre un journaliste tel que lui. Vous êtes d'un courage ! Heureusement que vous savez ne pas perdre le fil dans son labyrinthe mental et que vous rehaussez l'émission du matin de Europe 1. Bravo à votre bravoure et votre esprit unitaire qui ne fléchit pas devant leur goût à détruire le Front de Gauche, la seule force à gauche qui tient la route.

  48. kontarkosz dit :

    Félicitations, très belle et efficace intervention chez Elkabbach. Vous êtes inflexible, intelligent, et didactique, devant les trois ravis de la crèche, dont l'un se prend pour dieu le père de l'information depuis des décennies...
    Beaucoup et souvent, mes camarades vous exhortent de ne point vous laissez emporter et tomber dans les pièges de nos adversaires les médiacrates. Je vous trouve bougrement plus efficace et convaincant quand la sérénité vous habite, et que vos arguments tombent, tels des coups de massues, laissant là votre adversaire interdit. Rompu à l'exercice, neuf minutes auront suffit à mettre K.O, arguties, artéfacts et autres peaux de bananes du monsieur propre médiatique. Au regard de cette émission, il apparaît évident que vous ne tirez pas dans la même catégorie ! Le point de rupture avec le représentant de cette caste médiatico-pantoufle est atteint, gageons que les points de sutures que vous lui avez infligé le furent aussi, son jeu de jambes qu'il réserve à quelques révérences choisies, n'aura été utile qu'à le mettre sur ses fesses.
    Le noble art, allié à la noblesse du coeur, belle gageure Mr Mélenchon!

  49. citoyenne21 dit :

    A 15 jours du Congrès du PC, le PS compte donc mettre la pression aux communistes a-t-on pu lire dans le JDD. Si ils espèrent une alliance en vue des municipales de 2014, les menace-ils, les élus PC devront prendre leurs distances avec leurs camarades du Parti de gauche, avec qui ils forment aujourd'hui le Front de gauche. Ca les arrangerait bien au PS que le FdG se disloque mais leurs vœux ne seront pas exaucés et nous comptons sur nos camarades communistes pour les faire sérieusement déchanter.

  50. SYL dit :

    Bravo guillaume
    Et pour combien de bonhomme patrons et haut fonctionnaires pouvons nous faire le calcul ?
    Vive la 6e


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