25jan 13

La guerre au temps des liquidateurs

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Le spot de campagne de Rafael Correa

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Dans ce spot de campagne, Rafael Correa parcourt tout l'Equateur à vélo, son mode de transport et son sport de prédilection. Il y croise les principales réalisations de ces six dernières années : routes sans dangers et éclairées partout dans ce pays de volcans où d'autres modes de transport sont difficilement envisageables, développement des énergies alternatives, de l'enseignement et de la santé… Un spot que Rafael Correa termine en levant le poing gauche dans un environnement pur. L'écosocialisme est en marche en Equateur.

Je vais sortir mes chaussures de manifestation pour dimanche pour l’égalité du droit au mariage. De retour du meeting de lancement de notre campagne contre l’austérité, je fais une pause écriture pour renouveler le dialogue que ce blog entretient avec tant d’entre vous. D’ailleurs vous avez été nombreux à suivre en direct sur ce blog le meeting. Nombreux aussi sont ceux qui ont regardé la retransmission sur les sites du PG et du PCF. Ces moyens de diffusion changent profondément notre rapport aux médias dans la mesure où nous n’en sommes plus dépendants pour faire connaître notre travail et nos idées. Le temps où ils avaient le pouvoir de faire comme si les choses n’existaient pas est fini. En cette période de guerre dont « la première victime est toujours la vérité » selon le mot de Kipling, nous pouvons mesurer quelle ouverture cela nous ménage. L’épisode lamentable de la meute se déchaînant contre moi pour nier mon calcul du coût quotidien de la guerre est tellement significatif. Il s’achève dans le ridicule pour mes détracteurs. J’en profite pour faire d’autres révélations que je vous propose de découvrir au premier chapitre de cette publication. Après je viens de nouveau sur l’accord MEDEF-Ayrault et le scandale de l’abandon de poste du gouvernement dans l’affaire Renault. Je conclus cette longue note par un appel d’air sur la campagne électorale de Rafael Correa en Equateur. La révolution citoyenne va sans doute gagner haut la main dans le pays qui l’a nommée le premier. Et sous les couleurs de l’homme qui l’a incarnée.

La presse en treillis se vautre en m'attaquant

Combien coûte la guerre au Mali ? Aucun article de presse ne s'était posé la question avant mon émission sur France Inter dimanche 20 janvier. Bien sûr, le coût ne peut pas être le seul critère pour décider d'une intervention militaire. La légitimité des buts de guerre et la légalité internationale sont décisives. Mais je m’amuse de vous donner à lire comment ceux qui ont essayé de démentir mes déclarations sur ces questions se sont pris les pieds dans le tapis. Et chemin faisant je fais des révélations que n’importe lequel de mes détracteurs aurait pu trouver s’il faisait son métier au lieu que de se croire légitime à me laver à l’eau sale. Mais il est vrai que c’est moins fatiguant. Bien sûr, une fois de plus, le glapissant Jean-Michel Aphatie s’est distingué. Il va sans doute reconnaître son erreur : question d’éthique et d’indépendance politique, bien sûr.

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Dans une période où le gouvernement impose une politique d'austérité la question du coût d’une guerre ou « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas impliqués » est légitime. J'ai donc fait mes calculs. J'ai été aidé en cela par mes camarades de la commission Défense du Parti de Gauche. Sur France Inter, j'ai donc pu affirmer que cette guerre coûtait deux millions d'euros par jour à la France. Aussitôt, les grands médias se sont réveillés. Pas dans l'espoir d'informer nos concitoyens : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé sur France 5 qu'« il était un peu trop tôt » pour donner un chiffre. Il s’agissait de montrer comme d’habitude que seuls les journalistes donnent les bonnes informations, même quand ils n’en donnent pas, parce que le ministre leur a dit qu’il n’y en a pas. Je devais être rendu suspect. Comme souvent, c'est le médiacrate Jean-Michel Aphatie qui a sonné l'alerte contre moi. L'émission sur France Inter était encore en cours que, déjà, sur Twitter, il exigeait la "source du chiffrage". De son côté, il ne disait même pas à quel chiffrage ses propres investigations avaient abouti. Bien sûr, il ne s'était pas posé la question. D'ailleurs, personne ne se l'était posée. L'équipe d'"Arrêt sur images" s'est même demandée « pourquoi personne ne parle du coût de la guerre » lors de sa conférence de rédaction de lundi matin, après ma déclaration sur France Inter.

Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique. La radio France Info s'est empressé de se demander : « Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur le coût de l'opération Serval ? » au Mali. Pour cela, la radio a interrogé le 21 janvier Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS. Et surprise ! Celui-ci a déclaré, à propos de mon estimation : « Ça ne paraît pas impossible ». C'était compter sans Sébastien Hughes, journaliste pour le site internet de France Télévision. Il a ainsi écrit que « l'opération Serval devrait être un peu moins "gourmande" et donc revenir un peu moins cher » que l'opération en Libye. Pourquoi ? Parce que le porte-avions Charles de Gaulle n'est pas mobilisé au Mali. La guerre en Libye ayant coûté 1,6 millions d'euros par jour, le journaliste concluait que j'avais tort.

Le blog "décodeurs" du journal "Le Monde" a lui aussi affirmé que j'avais tort après avoir bien entortillé la question. Dans son "désintox" de l'émission de France Inter, il a jugé "hasardeux" l'estimation de deux millions d'euros par jour. Selon Le Monde, « ce chiffre n'est qu'un ordre de grandeur sans doute élevé ». Le journaliste Samuel Laurent s'interrogeait : « Comment fait M. Mélenchon pour déterminer que la France dépense "deux millions d’euros par jour" ? Mystère. Le gouvernement n’a en effet jamais fourni cette information. Mais le chiffre semble quelque peu exagéré au regard des autres opérations militaires extérieures ». Vous avez bien lu. Le gouvernement ne l’a pas dit donc « Le Monde » s’en tient là. Il ne cherche pas. Il répète la parole officielle. Et Le Monde de conclure, affirmatif : « L'opération au Mali ne coûte donc probablement pas plus cher que celle menée en Afghanistan qui ne revenait pas à 2 millions d'euros par jour mais à 1,4 million. […] Affirmer que le coût est de 2 millions d'euros par jour est donc au mieux un ordre de grandeur théorique ».

Deux jours plus tard, patatras ! Le ministre de la Défense en personne m'a donné raison ! Contre « Le Monde » et « France télévision » ! Mercredi 23 janvier, dans l'émission "Politiques" de France24, RFI et L'Express, Jean-Yves Le Drian a ainsi évalué, "de manière un peu grossière", "à peu près à 30 millions d'euros le coût de l'opération à l'heure actuelle". Sachant que l'opération avait commencé douze jours avant, le 11 janvier, on arrive à une moyenne de 2,5 millions d'euros par jour. C'est même plus que ce que j'avais dit ! Le journaliste du Monde a dû corriger sa propre note de blog pour tenir compte des chiffres donnés par le ministre de la Défense en personne. Il a ainsi dû reconnaître que « on ne peut plus dire que l'opération malienne coûte moins que la présence française en Afghanistan l'an dernier » comme il l'écrivait deux jours plus tôt. Ici la cellule "chiffrage" du Parti de Gauche vaut donc mieux que « Le Monde » » ou « France Télévision ». A moins que le ministre de la Défense ne soit pas une "source" suffisamment crédible aux yeux de Jean-Michel Aphatie ! En tous cas, je me suis bien amusé de voir les décrypteurs bouffis de prétention s’entortiller là-dedans. Car le vrai sujet était ailleurs.

En effet dans mon interview j’ai dit que puisque ni la résolution de l’ONU ni sa charte ne pouvaient être invoqués comme base légale de l’intervention, ce ne pouvait être qu’au nom de l’accord de défense qui nous lie au Mali. Et j’avais même ajouté pour exciter la meute : « Comporte-il un volet secret ? », comme il y en a un avec nos chers amis Qataris qui ont donné un « prix de la liberté de la presse » au dessinateur du « Monde » Jean Plantu et financent aussi les milices que nous affrontons au Mali. J’aimais bien cette histoire de « clause secrète » pour exciter la meute. En plus elle courrait comme bruit de couloirs chez les messieurs dames qui savent la vérité et auraient préféré qu’on ne s’y intéresse pas. Pas de danger que les « décrypteurs » qui sont occupés à m’asperger d’eau sale s’intéressent à ce genre de « détail ».

En fait, la France et le Mali ne sont liés que par un « accord de coopération militaire technique ». Il date de 1985. C’est le seul document officiel, il est consultable par tout un chacun. Ce n’est rien d’autre qu’un traité garantissant la formation, en partie, de l’armée malienne par l’armée française (déjà…). En aucun cas cet accord de coopération ne prévoit une aide militaire française concrète, ni en cas d’agression par un Etat tiers, ni en cas de guerre civile. Jusque-là les décrypteurs ont seulement raté une info à donner. Mais il y a bien plus savoureux.

Voyez plutôt : dans son article 2 cet accord stipule que : « Les formateurs militaires français (…) ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité (…) au Mali ». Voilà ce qu’il faut savoir. L’accord de défense qui lie la France au Mali interdit l’intervention actuelle ! On mesure en lisant cela le niveau d’abaissement de la bande de supplétif des armées en campagne que sont ces soit-disant informateurs du public décrypteurs et autres farceurs. On mesure ce que valent leurs jérémiades habituelles sur leur « devoir d’information » et autres bla ! bla ! qui leur servent de prétexte à raconter la vie privée des gens d’après les ragots de leurs dîners en ville plutôt que d’exercer le minimum de curiosité et de méthode de travail qui devrait aller avec leur métier ! 

Il est vrai que les mêmes avant cela n’avaient eu aucune curiosité quand on leur a couiné aux oreilles que l’intervention était « légitimée par la résolution de l’ONU ». La 2805 précisait-on même, la bouche avancée comme pour avaler un petit four dans la salle de presse de l’Elysée. Mais aucun n’alla jusqu’à lire ladite résolution, ni la commenter. On nous régala de fins croquis sur l’ambiance et « l’allure de chef de guerre » de François Hollande et les confidences anonymes de ses prétendus conseillers. Pourtant la résolution 2085 du conseil de sécurité n’a pas été appliquée, et elle ne l’est toujours pas. En effet, l’article 11 de la résolution 2085 imposait un retour devant le Conseil de Sécurité. Et alors seulement le Conseil pouvait déclarer une intervention nécessaire. Cette analyse du texte est la seule valable. Elle est d’ailleurs confirmée par Monsieur Araud, ambassadeur de France à l’ONU. Il a reconnu que la France n’agit pas, actuellement, dans le cadre de la résolution 2085 mais dans le cadre d’une « Opération française d’urgence » (sic !). Alors les marioles, vous descendez du char ?

Ce n’est pas fini. La deuxième façon de légitimer l’intervention fut d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Or, le recours l’article 51 de la Charte des Nations Unies est conditionné à l’existence préalable d’une agression armée de la part d’un autre État. Ce n’est évidemment pas le cas ici car personne ne songe à mettre en cause le Qatar, je suppose en dépit de ses relations avérées, ai-je lu dans « Le Monde », avec les bandes armées que nous sommes en train de combattre. Dans le même journal j’ai lu que l’ONU avait du mal à légitimer l’intervention française. On comprend pourquoi. En l’espèce, il est légitime de dire que la France « tord le bras » à l’ONU. A la fin des fins l’argument massue ce sont les deux lettres du « Président » malien, président par intérim après que le précédent a été putsché. Avec ce genre d’arguments il aurait donc fallu accepter l’intervention soviétique en Afghanistan puisqu’elle avait été demandée par le président Babrack Karmal. Lui aussi luttait contre des fanatiques qui donnèrent ensuite Al-Qaïda soi-même !

Quoi qu’on en pense et en dépit des doutes jetés par mes « décrypteurs » sur la question, ce putsch a été réalisé par un officier ayant suivi des entraînements dans trois académies militaires des Etats-Unis et soutenu par des troupes elles-mêmes formées par les Etats-Unis dans le cadre de l'opération « Enduring Freedom – Trans Sahara » (OEF-TS), à savoir la formation d’unités spécialisées dans la lutte contre terroriste. Comment « Le Monde » peut-il dire que « cela n’est pas prouvé ». Peut-être compte tenu de l’ambiance très spéciale qui règne au service international de ce journal. La violence politique armée, les coups d’Etat, tout cela est blanc ou noir dans cette rédaction selon au nom de qui les choses sont faites. Le journal a donc publié le 25 octobre dernier une tribune du capitaine putschiste malien Amadou Haya Sanogo, sous la signature acceptée par le journal de « président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité (Mali) ». Il venait juste de renverser le président ! « Le Monde » ne s’arrêta pas à ce détail et publia sans commentaire ni aucune des leçons de morale réservées aux gouvernements de gauche latino-américain, les lignes de cet homme : « En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu'on appelle un coup d'Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n'avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République. » Aucun décrypteur ne nous fit l’exégèse de ce qu’est un « coup d’état vertueux » ! Rien ne lui fut demandé du moment que l’intéressé faisait sienne les mantras du choc des civilisations : « … la bataille pour libérer le nord du Mali, écrivait-il, s'inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l'Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s'y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme » Aucun décrypteur de la sérénissime rédaction n’alla jusqu’à s’interroger sur la pertinence de la comparaison que faisait cet homme du président de son pays, en le comparant au Maréchal Pétain et en se comparant lui-même au général De Gaulle. Toutes ces pitreries se concluaient par ce noble coup de menton : "La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français", disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l'armée malienne. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec la position du président François Hollande, « l'armée malienne n'a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays. » Les décrypteurs du monde devraient maintenant aller lui demander ce qu’il pense de la situation et pourquoi pas publier une nouvelle tribune ?

Le cas Renault.
L'abandon de poste du gouvernement

Vous l’avez tous appris, Carlos Ghosn patron de Renault décide la suppression de 7500 postes en France d’ici à 2016. Je veux faire le point sur ce sujet et vous donner quelques éléments d’analyses à diffuser autour de soi auprès de ceux que cette annonce a rendus attentif au problème posé. N’oubliez jamais en cours de lecture que nous allons parler d’une entreprise dont les profits de groupe ont été de 3,5 milliards d’euros en 2010, de 2,1 milliards en 2011. A la moitié de cette année le groupe était encore bénéficiaire, avec 800 millions de bénéfices !

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Pour quelles raisons un tel plan est-il devenu imaginable par Renault ? Il ne fallait pas être un grand économiste pour prévoir que les politiques d’austérité en Europe contracteraient le marché automobile européen. Tous les constructeurs souffrent. Le marché accuse une baisse de 8% en 2012 ! Encore une fois, dans cette affaire, on devine que les classes populaires et moyennes sont en première ligne. Tout se tient. L’acquisition ou le remplacement de la voiture passe après la nécessité de se nourrir et de se chauffer. Les riches n’ont pas ce genre de tracas. Mais ils achètent des voitures allemandes de très haut de gamme, pas de Renault. La stratégie de Renault est donc réputée fautive depuis le début. L’argument est qu’en positionnant Renault sur le segment « moyenne gamme », l’entreprise se serait condamnée elle-même. Cet argument c’est l’argument du marché roi. Seuls les riches peuvent acheter une voiture, donc produisons pour les riches. La vraie question est : pourquoi les autres ne peuvent-ils acheter de véhicule ? Pourquoi ne peuvent-ils en changer pour acquérir des véhicules plus écologiquement responsables. Le problème posé est donc social et économique au départ. Ce n’est pas une question de « segment de marché » et autres gargarismes pédants de perroquet médiatique qu’il faut poser.

Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations. Afin de réduire les coûts et d’augmenter ses marges, bien sûr ! Il a donc multiplié les délocalisations de production depuis cinq ans. Résultat : les deux tiers des voitures Renault immatriculées en France aujourd’hui sont fabriquées à l’étranger. Absurde démonstration d’un des fondamentaux de la critique du capitalisme que nous faisons depuis les premiers manuels de marxisme. A qui compte-t-il vendre des voitures en France ? Aux chômeurs sans ressources de ses anciennes usines ? Et pourtant il persiste et signe. Le dumping social est un moyen de plus pour obtenir des baisses de salaires par un gros chantage à l’emploi ! La direction tente maintenant d’extorquer un gel des salaires en menaçant de fermer deux sites si l’accord dit «  de compétitivité » n’était pas accepté. Au choix donc : ou bien les salariés auront moins d’argent pour acheter leur voiture ou bien ils n’en auront plus du tout.  Et vous savez pourquoi ? Parce que le marché se contracte et manque d’acheteurs! Et vous savez pourquoi ? Parce que les salariés perdent leur emploi. Notamment dans l’automobile ! Carlos Ghosn est l’autre nom d’Ubu roi ! Mais c’est le patron le mieux payé de France, avec 13 millions d’euros de salaire annuel.

La vérité est que ce type est un saboteur. La stratégie globale du groupe Renault-Nissan que dirige Carlos Ghosn est donc directement responsable. Depuis l’alliance avec Nissan, Carlos Ghosn a misé prioritairement sur le développement de l’activité du constructeur japonais au détriment de Renault. Depuis 1999, la production de Nissan a augmenté de 60%. Celle de Renault seulement de 10%. Les dégâts prévisibles sont de longue portée: sur les 7500 emplois supprimés qu’annonce Renault, 2000 relèvent de l’activité de recherche ! 

Que fait le gouvernement devant une telle incompétence ? Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault. Le ministre du redressement productif ajuste des lignes rouges autour de la catastrophe comme le pompier impuissant dessine le contour du corps sur la route après l’accident. « Les lignes rouges que le gouvernement a tracées, dit-il, n’ont pas été franchies : pas de licenciement et pas de fermeture de site ». Mais 8000 emplois que la France n’aura plus en 2016 tout de même ! De la même façon pour le ministre Sapin, une suppression d’emploi est un « outil industriel » qui permet « d’éviter la catastrophe sociale » (sur France info vendredi 18 janvier). Tenant la catastrophe pour inéluctable, le gouvernement félicite donc Renault de prendre les devants. Il se réjouit de la douceur et de l’anticipation de Renault qui ne procède pas comme PSA. Il devrait non seulement refuser ce plan de suppression d’emplois mais il devrait exiger le remplacement de Carlos Ghosn. En tant que principal actionnaire il en a les moyens et le devoir. L’Etat détient 15% du capital de Renault et deux de ses administrateurs siègent pour cela au Conseil d’Administration. Au lieu de cela, il paye mais ne décide rien. Après avoir versé près de 5 milliards d’aides et d’avances à Renault en quatre ans, l’Etat s’accommode d’une influence stratégique quasi nulle, ne contribue d’aucune manière à réorienter la production et félicite un patron incapable quand il supprime 7500 emplois dans notre pays. Il trace « des lignes rouges » mais il les oublie aussitôt une fois démenties, deux jours plus tard, par les menaces et les chantages du patron sur les salariés ! Le gouvernement n’est décidément pas du côté des salariés !

Les députés de gauche ne doivent pas voter l'accord MEDEF-Ayrault

Le MEDEF veut faire la loi. Laurence Parisot, sa présidente, l'a dit très clairement le 15 janvier sur France Info. Elle a exigé « que le Sénat et l'Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » de l'accord signé le 11 janvier. Ce genre d’injonction, relayée par le gouvernement et les adjudants de chambrée du PS doit faire réfléchir. Je continue ici l’analyse de ce texte dangereux.

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Le MEDEF est totalement relayé par le gouvernement. François Hollande a demandé au gouvernement de présenter un projet de loi pour "transcrire fidèlement" l'accord signé par trois syndicats avec le patronat. Le journal Le Monde du 16 janvier parle même de "verrouillage" à propos de l'attitude du nouveau pouvoir envers sa propre majorité parlementaire. L'article nous indique que « le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault [lui-même] et que les rapporteurs du texte ont déjà été désignés, plus de trois mois avant l'arrivée du projet de loi en débat ; ce seront les présidents de groupe eux-mêmes, Bruno Le Roux à l'Assemblée et François Rebsamen au Sénat. » Puis Le Monde cite anonymement « un député proche du premier ministre ». On sait que ces anonymes sont des inventions de journalistes. La citation est donc une suggestion du journal de référence selon qui « sur un sujet comme celui-là, le gouvernement pourrait engager sa responsabilité avec le 49-3 », « soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure » ! Dans ces conditions le gouvernement assume totalement le contenu du document initié par le MEDEF. Il est juste alors de parler d’un « accord MEDEF-Ayrault » pour aller à l’essentiel !

Le gouvernement et d’une façon générale tout le cercle de ceux qui ont fait tomber les syndicats de salariés dans ce traquenard sont très fébriles. On le comprend. Le projet de loi ne sera présenté en Conseil des Ministres que le 6 ou le 13 mars. Et le vote au Parlement n'interviendrait qu'en avril et mai. Les salariés ont donc plusieurs mois devant eux pour s'informer sur le contenu de l'accord et se mobiliser. Il faut bien se rappeler que ce qui est pompeusement nommé « accord » n’a pas été signé par la CGT et FO, qui représentent déjà la moitié des salariés, avant qu’on y ait ajouté Sud Solidaire et la FSU ! Quoi qu’il en soit, à eux deux, ces deux syndicats sont nettement plus représentatifs que les trois signataires. D'ailleurs, si les nouvelles règles sur la représentativité syndicale votées en 2008 s'appliquaient, « l'accord » ne serait pas valable. Mais elles ne s'appliqueront qu'à partir d'avril prochain. On comprend que le gouvernement ait été pressé que la négociation s'achève ! Sinon son piège ne pouvait pas se refermer sur les salariés. A quelques mois près, il aurait dû assumer seul ce qui lui serait devenu impossible de maquiller en « accord », même avec de bon relai pour signer.

Il devra assumer. Car rien ni personne n'oblige ni le gouvernement ni le Parlement à reprendre l'accord tel quel. En République, le législateur est libre de voter comme il le croit juste. Il n’existe pas de mandat impératif. D’ailleurs le code pénal punit sévèrement les tentatives de faire voter ou d’empêcher de voter un législateur selon ses convictions. Les députés pourront donc reprendre l'accord. Où inscrire dans la loi tout autre chose. Les députés et sénateurs du Front de Gauche déposeront des amendements, cela va de soi. Ils créeront le débat. Il est probable qu’ils ne seront pas seuls. Plusieurs parlementaires du PS ont déjà fait savoir que ce texte est à leurs yeux "déséquilibré" en faveur du patronat et donc "pas acceptable". Ils ont raison. Donc rien n’indique qu’après deux ou trois mois de campagne de sensibilisation à la base, il reste grand-chose de la muraille disciplinaire qui semble se dresser aujourd’hui depuis les sommets.

Si la démocratie représentative républicaine est malmenée par les méthodes de police politique du gouvernement sur sa majorité, il serait faux de croire que ce serait au bénéfice de la démocratie sociale. L’un de ses outils les plus chèrement conquis est mis à mal par l'accord signé le 11 janvier. On y trouve en effet une proposition particulièrement hostile aux droits des Comités d’entreprise. Une proposition de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ! Elle implique un dispositif apparemment technique. Mais il a une grande incidence pour la vie de millions de salariés. Il s'agit de ce qu'on appelle les "seuils sociaux". Actuellement, la loi prévoit que les salariés ont le droit d'élire des délégués du personnel dans toutes les entreprises qui emploient 11 salariés et plus. Et que toutes les entreprises qui atteignent ou dépassent le seuil de 50 salariés doivent créer un comité d'entreprise. Les délégués du personnel comme le comité d'entreprise sont une limite à la toute-puissance de l'actionnaire ou du directeur de l'entreprise. Cette limite est parfois bien faible et devrait être renforcée pour donner plus de droits aux salariés. Mais pour le MEDEF, c'est déjà trop. Bien sûr, il ne peut obtenir la suppression pure et simple de ces instances décisives pour que les salariés se défendent. Mais il s'évertue depuis des années à essayer de rendre plus difficile leur création.

Le MEDEF vient de marquer des points. L'accord MEDEF-Ayrault prévoit que les entreprises ne seront plus obligées de créer les instances de délégués du personnel et comité d'entreprise dès que les seuils sont franchis. Elles auront désormais un an pour les mettre en place. C'est une manière de retarder leur création. Pourtant la loi prévoit déjà qu'un comité d'entreprise n'est mis en place que si une entreprise atteint le seuil de 50 salariés pendant douze mois. Avec l'accord du 11 janvier, les salariés devraient donc attendre deux ans entre le passage du seuil et la création effective du Comité d'entreprise. Pendant deux ans, c'est autant de droits qu'ils ne pourront faire valoir.

Cette sorte d’attaque du MEDEF contre les droits des salariés était jusqu'à présent reprise seulement par la droite et l'extrême-droite. Dans son projet pour les élections de 2012, l'UMP affirmait vouloir « supprimer les effets de seuil sociaux ». Quant au FN, dans ses "grandes orientations économiques" présentées en avril 2011, il dénonçait « des effets de seuils pervers ». Il appelait lui aussi à « lisser ces effets de seuil ». Pour quelle raison un parlementaire de gauche devrait-il accepter de valider par son vote un tel recul de la démocratie sociale dont on lui rebat pourtant les oreilles au paradis des discours sur la « social-démocratie » ?

Le MEDEF a voulu camoufler ses prises de guerre pendant toute la négociation. C'est le sens de l'enfumage autour de la taxation des contrats précaires. Le journal Le Figaro a vendu la mèche. Vendredi 11 janvier après-midi, à quelques heures de la fin de la négociation, l'éditorialiste Marc Landré l'écrivait noir sur blanc sur le site internet du journal : « Le Medef a finement joué. En sortant le plus tard possible sur une taxation des contrats courts […], le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. "Ça nous a permis de tenir la négociation et de maintenir les syndicats à la table des discussions", se félicite un négociateur patronal, pas mécontent de la stratégie arrêtée. En faisant cette ultime proposition, à la dernière minute […] Les patrons tuent toute possibilité d'ouvrir un nouveau front de contestation sur autre chose ». La soi-disant intransigeance du MEDEF sur cette question était donc purement tactique et manipulatoire. Doit-on pour cela voir des députés dument informés avaliser par leurs votes une manœuvre aussi grossière ?

La révolution citoyenne dans son pays

Sans doute ne le savez-vous pas. Rafael Correa a demandé et obtenu de l’Assemblée nationale équatorienne l’autorisation de prendre congé de son mandat présidentiel depuis le 15 janvier dernier. Il l’a fait pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Comme je l’ai fait à l’occasion de la campagne électorale au Venezuela, je dédie une partie de l’audience de ce blog à la connaissance de ce qui se joue dans cette élection en publiant un bilan de l’action gouvernementale des nôtres. J’en profite pour rappeler l’existence et l’intérêt des referendums révocatoires que prévoit la constitution en Equateur comme au Venezuela.

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 Vous allez pouvoir trouver un bon document de la commission « Amérique latine » du Parti de Gauche sur le bilan de la « Révolution citoyenne » en Equateur. Il s’agit d’un « kit militant ». Il est donc fait pour militer. Comment ? En le faisant connaître aux équatoriens de France et de Belgique francophone. Mais aussi peut-être autant à tous ceux qui veulent connaitre les réussites de notre politique là où elle s’applique. Cette politique que haïssent les Etats Unis, l’Union européenne, la droite. Sans oublier les sociaux-libéraux comme ce Michel Sapin qui la qualifie de « gauche tonitruante » par opposition à la « gauche qui agit » qu’incarnerait le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.  

C’est donc désormais le vice-président Lenin Moreno qui remplace Rafael Correa à la tête de l’Equateur jusqu’aux élections législatives et présidentielle du 17 février prochain. Ce n’était pas une obligation constitutionnelle. Mais Rafael Correa veut qu’aucune confusion entre le président et le candidat ne soit possible. Nicolas Sarkozy aurait dû faire de même s’il avait voulu être remboursé… Une décision emblématique pour Correa qui a fait de l’honnêteté l’un de ses slogans de campagnes. « los honestos somos más » : « Nous, les gens honnêtes, nous sommes la majorité » proclame-t-il. A moins d’un mois du scrutin, le mouvement PAIS a bon espoir de voir son champion sortant réélu. Rafael Correa et son candidat à la vice-présidence Jorge Glas, son ancien ministre des Secteurs stratégiques, sont en effet très haut dans les sondages. Dans le pire des cas, les estimations de votes les donnent à 49% ! Il est dans toutes les autres enquêtes d’opinion crédité de plus de 60% des voix. Loin devant le suivant : Guillermo Lasso, candidat du mouvement de droite CREO. Créo ? Traduction : « je crois ». On ne doit pas se demander à quoi ce type croit réellement puisqu’il est l’un des principaux actionnaires d’une des plus grandes banques du pays, le Banco Guayaquil. Dans l’ambiance de la « révolution citoyenne » ce CV n’est pas si bien reçu ! Lasso est donc crédité de 11% des estimations de votes, ce qui est vraiment peu. Les autres candidats sont évalués en-dessous des 5%. Les instituts de sondages ne valent pas mieux là-bas qu’ici mais comme ils sont aussi à droite là-bas qu’ici, on ne peut pas les soupçonner de tendresse pour notre candidat quand les enquêtes le donnent élu au premier tour.

La campagne est un révélateur de la puissante adhésion populaire à la révolution citoyenne. La présence de milliers de sympathisant dans chacun des déplacements et des meetings de campagne que Rafael Correa enchaîne sans relâche sur les places publiques, suivant un style que nous avons en commun dans le monde, prouve que l’enthousiasme citoyen est là. Le 4 janvier dernier, jour du lancement officiel de la campagne, ils étaient plus de 30 000 à s’être réunis dans le Stade « Los Reales Tamarindos » à Porto Viejo, sur la côte équatorienne. Les premiers mots de Rafael Correa à cette occasion auront été à l’image de la révolution citoyenne permanente qu’il mène avec son équipe et les citoyens équatoriens depuis maintenant 6 ans : « Nous avons commencé, avec une grande joie, cette bataille démocratique où les soldats sont les citoyens et les balles sont les votes ». Quant à Jorge Glas, il a dès ce premier rendez-vous de campagne endossé la bataille pour la répartition des richesses. Apparemment celui-là n’est décidément pas comme Cahuzac qui ne « croit pas à la lutte des classes ». « Il est temps de redistribuer la richesse entre les équatoriens, a-t-il dit. Le meilleur est à venir. La lutte pour redistribuer la richesse sera très dure. Nous ne pourrons la mener que si nous disposons de la majorité à l’Assemblée. » Une majorité parlementaire pour aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle ! Pour Correa et son équipe, il est crucial de faire comprendre aux citoyens l’importance du rôle joué par les députés dans le processus démocratique qu’ils animent.

La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel. N’oublions pas que dans ce pays où la révolution a gagné sur le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ! ». On part de loin en matière de méfiance et de rejet des élus ! La nouvelle constitution en a tenu compte avec clarté. Rappelons à ce propos qu’en Equateur tout élu peut être révoqué par référendum au bout d’un an de mandat, droit qui est maintenu jusqu’au début de la dernière année de mandat de l’élu. Pour être soumis à un référendum révocatoire il suffit qu’au moins 10% des inscrits sur la circonscription électorale concernée en fassent la demande. Un tel référendum révocatoire est aussi possible à l’encontre du Président de la République si 15% des inscrits le demandent. Dans tous les cas, la révocation demandée est validée si les citoyens concernés l’approuvent à la majorité absolue. Ce référendum révocatoire est une clef essentielle des nouvelles démocraties institutionnelles que nous voulons faire naître de ce côté-ci de l’Atlantique. Et beaucoup du reste du programme mise en œuvre aussi, d’ailleurs. Voyez par vous-même en ouvrant le document. Il est très important pour ce que nous entreprenons en France et en Europe que le plus grand nombre d’entre nous élève son niveau de connaissance et d’analyses raisonnées et informées à l’égard de ce que nous entreprenons dans le monde. Nous ne sommes pas « seuls ».

Lu dans vos commentaires…

195Guillaume dit le

Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 – 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an ! Que se vayan todos !

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239 commentaires à “La guerre au temps des liquidateurs”
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  1. Nono dit :

    Au PG, on pense l'économie sérieusement, pour des réformes en profondeur, capables de répondre à la situation actuelle de l'hégémonie financière.
    Au PS, avant l'élection présidentielle, il y avait un économiste - Thomas Piketty - pour proposer une vraie réforme fiscale de gauche. Snobé par les pense-petit désormais à la tête de l'Etat. C'est à mon sens un bon argument à mobiliser pour donner à voir les divergences de vue entre le PS et nous. L'esprit de la réforme fiscale de Piketty étant bien plus proche de notre position que de celle du PS au pouvoir.
    Si ce genre d'argument était mobilisé par nos porte-parole dans les médias, ça pourrait aussi donner l'occasion à certains économistes ou sociologues qui pensent (c'est-à-dire de gauche) d'être plus ou moins forcés de prendre position dans le débat politique, ce qui ne serait pas une mauvaise chose !

  2. Victor dit :

    Parler d’amour dans un discours reflète le caractère humain de l’individu, employer l’humour le rend simplement proche de ses interlocuteurs, le tout rendant le débat clair, honnête et compréhensible par tous. Alors si l’humour permet de faire passer une réflexion qui sera assimilée et surtout restituée à l’un ou l’autre, c’est tout bénéfice pour la démocratie que nous voulons construire. Pas d’argent pour ceci ou cela, plus d’argent pour les retraites, mais pour le Mali…
    [...]

  3. Michel Martin dit :

    Justement, j'étais en train de trouver une nouvelle définition à ce pseudo syndicat qui fait honte aux salariés c'est à dire la CFDT, qui n'est plus pour moi la" confédération démocratique du travail" mais comme le dit si justement Remy CFDT égale Ces Fossoyeurs Du Travail. Bravo Remy. Et Edouard Martin et les salariés de Florange comment font-ils pour supporter tout çà ? Et ceux de Sea Link. N'est ce pas à cause de ces syndicats réformistes si le pouvoir d'achat des retraités et des salariés en général ont été rabaissés.

  4. denispg26 dit :

    Je vient de regarder la video avec nos amis du PS et la nouvelle star Harlem, franchement c'est pitoyable. Si le PS ne réusit pas, c'est la faute au Front de gauche. En bref, on et pas de bon moutons. Reprocher à Jean-Luc Mélenchon, qui lui n'est pas au gouvernement, leur incapacité à être de gauche, la c'est le pompon.
    Merci à Jean-Luc, Pierre, Clémentine et tous les autres pour garder le cap à gauche.
    Résistance et à demain pour l'Egalité, place Denfert-Rochereau 14h00.

  5. COLLONGE Maddy dit :

    @ Victor 102
    Je suis entièrement d'accord avec le caractère humain de Jean-Luc et de notre programme du Front de Gauche. Je suis aussi entièrement d'accord avec l'humour intercalé dans unes démonstration qui casse un rythme trop sérieux, et que bien des gens ont du mal à suivre. Cette note permet à tout un chacun de reprendre pied s'il l'avait perdu. Suivre une émission ou apparaît Jean-Luc est un vrai régal. Quel plaisir de partager un combat commun qui est malheureusement loin d'être achevé, comme d'ailleurs cette satanée guerre au Mali.

  6. Anne GRIOT dit :

    Bravo pour le kit militant sur les élections équatoriennes, c'est vraiment très instructif. Quant à vos billets, ils sont toujours aussi pertinents et invitent à la réflexion ; ça fait du bien car on ne sait plus où trouver des informations crédibles en ce moment !

  7. arret paulette dit :

    Cher monsieur Mélenchon, vous entendre est pour moi le plus grand réconfort. Vous êtes tellement juste dans tout ce que vous dites et vos discours sont de vraies leçons d'éducation, de combat et d'amour. Comme il a été précisé, nous ne vous suivons pas mais marchons a vos cotés. Merci pour ce que vous êtes, un homme droit et honnête. Soyons toujours motivés et faisons tous ensemble cette sixième république.

  8. Michèle dit :

    Le jour se lève pour célébrer l'égalité des droits en république, dans la rue, par les citoyens qui la revendiquent et la défendent comme une et indivisible. Non pas solidaire mais de la partie, car je n'ai pas besoin d'être "même" pour penser, surtout quand mon métier de psy me confronte au ravage de l'inégalité, auprès d'enfants et ado de couples homo qui existent bien concrètement.
    A Grégory, post 5, l'état des lieux, plus, non pas "se plaindre" mais "porter plainte" c'est faire appel au tiers qui en juge, faire appel à la loi qui va règlementer ce qui relève d'un abus de toute puissance. La dignité c'est de le faire, ma gratitude à toi camarade!
    L'espoir que tu salues et que notre hôte soutient est ce qui nous sauve ainsi que la dignité de faire appel à la solidarité surtout au moment où l'envie de se cacher survient.

  9. YAN dit :

    Quoi ? Si le PS ne réussit pas ce serait la faute du Front de gauche ? Mais où va-t-on ? Si le PS ne réussit pas c'est parce que le PS n'est pas PS et puis c est tout ! Qui a dit le changement c'est maintenant ? Qui? Il est où le changement ? Où ? Toutes ces réformes qui continuent et se succèdent avec l'aide de toujours les mêmes, comme la CFDT par exemple, pour le malheur de nous le peuple, c'est ça le changement ? Non rien ne sera jamais la faute du Front de gauche ! Vive le Front de gauche, vive la gauche, toute la gauche ! Celle de l'Humain d'abord!

  10. Charles dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    Merci Jean-Luc pour ce blog alimenté si copieusement et qui est devenu en quelques mois ma principale source d'informations avec l'Huma. En essayant de rester objectif, j'ai vraiment l'impression que ce blog devient de plus en plus une référence : j'en veux pour preuve le fait que de nombreux journalistes le lisent désormais avant une interview. Même Cahuzac l'a lu avant le débat ! De plus, dernièrement, les billets sont énormément lus et il y a beaucoup plus de commentaires !
    Continuons dans cette voie, faisons-le connaître, c'est une mie d'informations que l'on ne retrouve nulle part ailleurs !

  11. devoghel dit :

    Salut et fraternité, pour être encore plus en accord et faciliter la compréhension, je suggére de composer les textes sur deux colonnes et dans un caractère avec un léger empattement, plus digeste pour la lecture. Remarque d'un vieux typographe, qui trouve le net c'est super pour la diffusion, mais qui est un nostalgique du papier pour la lisibilité
    Resalut et fraternité.

  12. ungars dit :

    Manifester contre l'austérité, c'est finalement manifester contre les conséquences de la dette souveraine de la France dont le montant atteint des niveaux démentiels. Mais qui dit dette dit contrat signé entre deux parties : le débiteur et le créancier. Or, dans cette affaire, on ne parle jamais des créanciers, leur identification est même soigneusement occultée depuis les années 1970 : la dette souveraine ne date donc pas d'hier ! Et l'on nous demande des sacrifices de plus en plus significatifs. Mais à qui devons-nous payer ? Pourquoi aucun journaliste, aucun parlementaire ne se pose pas cette question publiquement ? Où sont nos 1800 milliards d'euro de dette ? On nous dit environ les deux tiers sont détenus par des non résidents fiscaux. Mais qui, précisément ? Quant au tiers restant, il est en France, mais chez qui ? La Caisse des Dépôts et Consignations ? La Banque Postale ? BNP Paris Bas ? Le Crédit Agricole ? La Société Générale ? Le LCL ? D'autres institutions ? Quand on veut cacher la contrepartie d'un contrat, depuis le début, et d'une manière aussi efficace, c'est qu'il y a un problème, un gros problème. Et si cette dette n'existait pas ? Et si ce n'était qu'une rançon, dans le sens le plus simple, c'est à dire dans le sens criminel ? Et si Goldman Sachs détenait l'essentiel de notre dette ?

  13. Chevaldetroie dit :

    Voilà, je suis vraiment déçu profondément fâché que la CFDT ait osé signer un tel accord. Je suis adhèrent et militant de ce pseudo syndicat et je me pose de nombreuses questions: En effet, lors du dernier scrutin présidentiel j'ai ouvertement milité pour toi jean-Luc. À la CFDT le mot d'ordre était de ne pas prendre parti dans cette élection, et à l'époque l'on m'a rappelé à l'ordre, et l'on m'a demandé de démentir mon soutien au Front de Gauche, chose que je n'ai pas faite et qui m'a incité à militer encore de plus belle. Alors quoi penser aujourd'hui quand je vois les principaux dirigeants de la CFDT nommé par les socio traître du PS à des postes où à minima ils vont toucher entre 5000 et 8000 euros par mois. oui camarades j'ai honte que la CFDT encore une fois a trahi les ouvriers au profit des patrons.

  14. leo dit :

    Et depuis plusieurs jours, nous avons droit aux spots du Ministère des Armées, qui annonce recruter 10.000 soldats dans l'armée de terre. Quand il s'agit de recruter des infirmières, des médecins, des inspecteurs du travail, le gouvernement n'a plus de sous, c'est le règne du sérieux budgétaire (attention, c'est du sérieux!). Quand il s'agit d'aller faire la guerre, là, on peut y aller! Il y a plein de jeunes au chômage qui n'attendent que d'aller au combat. Est-ce avec la guerre que Hollande a décidé d'apaiser la crise?

  15. Mme BROTOUX Maryse dit :

    J'avais 40 ans en 81 où j'ai attendu et rêvé beaucoup, déception, et en 88 j'ai décidé que plus jamais je ne donnerai ma voix aux socialistes car seul mon vote ne les intéresse, votes et fermes là. A 72 ans retraitée avec comme seule retraite 920 €, en dessous du seuil de pauvreté et toujours l'envie de me battre pour mes 3 enfants, 7 petits enfants et 2 arrières petits enfants. Me battre toujours et toujours pour vivre mieux, et j'aimerai avant de quitter ce monde voir cette France que Ferrat a tant chanté qu'il soit si bon y vivre. J'ai retrouvé un but avec le Front de gauche où je m'investis depuis plusieurs mois. Lui seul peut nous aider à améliorer notre quotidien. A plus.

  16. Ghislaine A. dit :

    "Le jour se lève pour célébrer l'égalité des droits en république, dans la rue, par les citoyens qui la revendiquent et la défendent comme une et indivisible.." dit Michèle à 7h58.

    S'il ne s'était agit, aujourd'hui, que de célébrer l'égalité des droits en république, comme une et indivisible, j'en serais, à coup sûr. Or, il s'agit de soutenir une institution qui est normative au possible et qui même en son sein n'est pas égalitaire. Je n'argumenterai pas au-delà car ce n'est pas le sujet de ce billet.

  17. Bélatar dit :

    Un grand merci d'avoir abordé la question du coût de la guerre. C'est une honte au moment où toute avancée sociale est refusée d'aller gaspiller l'argent de contribuables pour faire marcher l'industrie de guerre. La propagande journalistique atteint de nouveau des sommets : ils ne tirent leçon de rien car c'est un choix idéologique couplé avec une perte de repères sur les règles du métier de journaliste.

  18. Invisible dit :

    Est-il possible de se procurer les deux "kit militants" (Venezuela et Équateur) imprimés par un éditeur ? En effet, avec mon papier et mon imprimante, c'est tellement médiocre que c'est, finalement, du gaspillage et que ça reste dans un coin.
    C'est vraiment incroyable de constater que le travail fait dans ces pays n'a aucun écho chez nous. Un tabou recouvre tout cela. L’Amérique Latine est la chasse gardée des États-Unis et il ne faut sous aucun prétexte lever le voile ? Des pressions doivent s'exercer à tous les niveaux. Je me dis par déduction que les révolutions arabes ont dû être sciemment perverties par des puissances de fric avec, comme poison infaillible, l'intégrisme et l'obscurantisme...
    Bravo au Front de Gauche pour son labeur d'éducation populaire. Il va en falloir pour que ça transpire dans l'opinion mais il faut bien commencer un jour. Bravo, vraiment.

  19. Claudius dit :

    Ne te laisses pas sermonner par Camba, Jean-Luc, ce gars a pris le parti des larbins et ne supporte pas qu'on le lui fasse remarquer. Lui et ses coreligionnaires, Cahu, Ayrault, Sapin et not Zident.

  20. jb dit :

    Trouvez-vous les patrons cohérents ? Quand on leur parle de leurs salaires faramineux, 13 millions d'euros/an pour Ghosn, soit moitié plus que le Johnny plus national quand même ! Donc ces patrons pour justifier de telles sommes se réfèrent aux salaires des chefs d'entreprises américains. En revanche quand il s'agit de payer leurs salariés, ils se tournent vers la Chine, la Corée et autres pays où les salariés en sont encore au Moyen-âge tant pour leurs salaires que pour leurs conditions de travail. Le chantage des patrons m'est de plus en plus insupportable. Il n'en n'ont jamais assez. Maintenant c'est aux Assedic qu'ils veulent s'en prendre. Il y a certes quelques abus sur les gros revenus, mais je doute que le MEDEF visent ceux-là en premier chef. C'était juste une réflexion perso que j'avais envie de partager ici.
    Bon dimanche à tous et bonne manif aux parisiens !

  21. jacquelin dit :

    Grand dieu, les calculs politiques d'Ayrault. Un autre temps. Et comme il faut bien changer notre façon de voir les choses, appelons un chat un chat. C’est plus Matignon qu'il faut dire, c'est Cromatignon.
    En son temps, la Révolution française s'est nourrie de l'abolition des privilèges féodaux. Aujourd'hui la lutte contre le capital passe par la prise en compte de l'intérêt collectif avant tout. Une nouvelle constitution devrait ainsi passer avant les droits des personnes l'intérêt collectif, mettant les bases de toutes lois qui repousseraient les intérêts individuels. L'Amérique latine dans un certain sens a déjà entamé cette révolution.
    A nous d'en prendre conscience.

  22. naif dit :

    YAN dit à 7h58
    "Quoi ? Si le PS ne réussit pas ce serait la faute du Front de gauche ? Mais où va-t-on ?"

    Encore un problème de sémantique. Le PS ne définit pas le verbe réussir. Il ne définit pas non plus le verbe réformer et encore moins le mot changement. Sa notion du temps et flexible et il traduit l'injonction maintenant par juste après la réduction des déficits.
    Alors qu'ils ont avec une majorité absolue l'ensemble des pouvoirs à l'assemblée Nationale, que la droite est aphone puisqu'elle ne trouve rien à redire en économie, le PS rejette la faute sur le FdG qui souhaiterait sa défaite. De quelle défaite parle t-on? De celle du PS ou des aspirations du peuple de gauche? Lisez M.Rocard dans le JDD c'est hallucinant. Je constate qu'en 8 mois à peine le "changement maintenant" se traduit par un TSCG paraphé en l'état et une règle d'or en prime, une austérité assumée, une hausse du chômage, des licenciements à un rythme soutenu, un gel des salaires et une hausse des prix, un MEDEF survitaminé, une guerre discutable, l'église catholique à la une et la réaction en marche, des retraites et allocations chômage dans le collimateur, des cadeaux aux entreprises, une augmentation de la TVA, une compétitivité adoubée par des syndicats non représentatifs baptisée d'historique, des syndicalistes toujours pas amnistiés, la finances en forme (+25% à la bourse depuis avril). Certes je n'oublie pas les excellentes mesures comme l'allocation de rentrée scolaire et le blocage de certains loyers. Mais comme diraient les laboratoires pharmaceutiques les méfaits sont supérieurs aux bienfaits, la potion doit être retirée du marché.

  23. vert pomme dit :

    Moi j'ai bien aime votre interview avec RE, toute en douceur et sourire. Il me semble que ça n’enlève rien à la force de vos arguments et à la justesse de vos analyses. Au contraire. Il me semble que beaucoup de gens dans le pays, qui ne s'occupent de politique qu'en honnêtes citoyens, cherchent honnêtement à comprendre ce qui se passe et sont prêts à être convaincus de la pertinence de nos idées, voyant bien d'eux même, en effet, que la politique menée actuellement n'est pas bonne, sauf pour une poignée de gens qui s'en mettent plein les poches.

  24. JPL dit :

    Trois choses.
    Je suis conseiller prud'homme CFDT, et je considère et confirme que l'accord signé est globalement préjudiciable aux salariés. Trop de concessions, y compris en matière prud'homale (délais de carence, licenciement pour refus de mobilité, etc) nous restreindrons dans notre capacité à rétablir une justice en cas d'abus.
    Sur le Mali, bien sûr ça coûte de l'argent. Mais nous ne devons pas fermer les yeux sur la volonté des barbares à vouloir imposer leur idéologie moyen-âgeuse au monde entier. Ce ne sont pas des terroristes, mais bien des barbares qui tuent, violent, amputent, détruisent au nom d'un dieu qui ne leur inspire que de la haine pour le reste du monde! Bien sûr qu'il y a des non dits et des deux côtés. Mais personnellement, en France comme ailleurs je soutiendrai toujours la liberté contre les idéologies imposées, y compris par la force quand elle est contrôlée.
    Soutien du FG depuis sa création, je fais constater autour de moi que ce que j'avais prédit se réalise. Les promesses non tenues, la lâcheté devant les puissants, les privilèges maintenus, voire confortés. Mais je reste pessimiste sur l'évolution des mentalités bien trop frileuses de la majorité des français, convaincus que passer alternativement de la droite à un centre gauche va les sauver!
    Mais on continue à se battre!

  25. Dulcinea73 dit :

    @Ghislaine A
    Je pense comme toi mais justement, l'extension du droit au mariage aux couples homosexuels dynamitera efficacement cette institution patriarcale exclusivement dédiée à la transmission de l'héritage.

  26. Superbo dit :

    Je serai bien triste, aujourd'hui, de savoir mes camarades se tromper de combat. Et se mélanger à ce point les pédales en s'imaginant défendre une question "de droit".
    Ceci étant, j'ai noté, pour la toute première fois, une légère inflexion dans ton discours, Jean-Luc. Face à Ruth Elkrief, sur BFM, il y a peu, tu as (c'était inédit) distingué parmi les opposants à ce projet ceux qui appartiennent effectivement à la droite la plus réac ou aux cathos les plus intégristes et ceux, à ne pas confondre avec les précédents, qui sont simplement opposés au mariage/PMA/GPA et à la théorie du genre qui est derrière. Or, bon nombre de ceux-là ont le cœur et la raison fermement accrochés à gauche. C'est bien la première fois que je t'entends nuancer ton regard sur cette question ! Merci, camarade.

  27. Julien_M77 dit :

    Ce n'est peut-être pas le jour idéal pour en parler (je l'ai déjà fait sur le billet précédent visiblement avec peu d'audience) mais jeudi prochain, la CGT, la FSU et SUD appellent les agents de la fonction publique à faire grêve avec une manifestation à Paris à 14h00. (Politique d'embauche du gouvernement, revalorisation des salaires (point d'indice), jour de carence).
    Défilé contre un gouvernement soit-disant socialiste franchement cela me paraît jouissif ! Suis-je seul à le penser ici?

  28. Sophie Clerc dit :

    @vert pomme, 119, 10:51
    Vous qui voyez de la douceur dans le sourire de Ruth Elkrief, oserais-je vous prier de me dire ce que vous pensez de mon analyse 95 du 26 janvier, 19:17 ? Cordiales salutations.

  29. Ghislaine A. dit :

    @ Dulcinea73 à 11h51
    Ce qui dynamitera cette institution et d'autres toutes aussi pourries c'est une révolution citoyenne efficace et permanente qui remettra les pendules à l'heure de l'oligarchie financière qui pollue 99% de la planète mais pour se faire faudrait-il encore qu'une grande partie des citoyens puissent et veuillent bien ouvrir les yeux sur leur soumission!
    Vive la Sociale, Vite la Constituante, "ça urge" comme diraient certains!

  30. Courrierlecteur dit :

    Ce gouvernement n'est pas à gauche, il est à l'ouest. Pour preuve, s'il en faut encore une, en temps de guerre, lorsque Le Président ou son représentant, Le Ministre des affaires étrangères, jugent plus important d'accueillir en grandes pompes (tapis rouge à l'aéroport, réception à l'Elysée et tout le tra la la), une innocente prisonnière de droit commun qui croupissait dans une prison mexicaine, plutôt que de rendre hommages et honneurs à l'arrivée du corps d'un soldat mort pour la France, tué dans une prise d'otages en Algérie. Ce gouvernement ne témoignerait-il pas là d'un très inquiétant sens des valeurs?
    "La dépouille de l'otage est arrivée jeudi à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Elle a été accueillie par la famille du défunt, lors d'une cérémonie intime à laquelle a assisté la ministre déléguée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret. " (source: lexpress.fr)
    Et le Ministre des armées, où était-il? Le rapatriement du corps de ce soldat, mort pour la France en temps de guerre, ne méritait-il pas un peu plus d'hommages et de considérations de la Nation, des médias, du gouvernement?
    Merci à notre porte parole d'avoir eu, tel un Chef d'État "normal", une pensée pour ce Soldat, dès le début de son entretien avec RE sur BFMTV, contrairement à ce média dont c'est aussi le travail d'accorder aux événements leur juste place.

    @phiphi the biker (26 janvier 2013 à 8h32)
    "Dans ce genre d'émission télé, je ne sais pas si la personne interviewée a devant sa vue un écran monitor"
    Moi non plus, je ne le sais pas mais, il y a tellement de paramètres à gérer dans ce type d'interview (garder le fil de l'entretien, ne pas se laisser distraire ou déstabiliser, ne pas prononcer la phrase, le mot futile qui sera repris par la presse le lendemain...) que cela ne me semble pas nécessaire selon moi (je suppose, je ne suis pas spécialiste de ce sujet)

  31. titiman dit :

    Merci Julien_M77, suis tout a fait d'accord avec toi. Tous a la manif et boostons FO et les autres pour nous rejoindre ! F Hollande n'aimerait il pas les fonctionnaires pour les ponctionner autant, zapper voir ignorer totalement ? Par contre, 400.000 euros/jour pour une guerre ca choque personne ?

  32. maris dit :

    @Nono
    110% d'accord ! Il n'y a pas que T. Piketty auquel on peut se référer mais il est indispensable que ces positions soient connues. En macro-économie on peut se référer à A. Stiglitz, par rapport à la monaie on trouve G. Lietaer, qui, l'un comme l'autre et à la même hauteur que Piketty donnent des analyses et proposent des solutions qui vont dans le même sens. Localement il faut que les copains se renseignent. Partout où l'un d'entre nous possède des informations sérieuses qui vont dans le sens du programme du PG il doit les faire partager : cela conforte notre position et va dans le sens des idées que Jean Luc développe dans les médias. Nous devons à la fois faire de la pédagogie entre nous et ailleurs : ainsi le message se répandra.
    Maintenant il n'y a pas que Jean Luc qui intervient nationalement et je suis d'accord que tous ceux qui ont la possibilité de le faire il n'y a pas à hésiter. Il est vrai que certains de nos camarades issus du du PC peuvent être plus "frileux" pour laisser venir sur le devant de la scène médiatique les écrits d'économistes qui ne remettent pas en cause la libre concurrence (et démontrent qu'elle ne marche pas,certes, puisque dévoyée par un petit nombre), et c'est je pense une discussion et des explications que nous devrons faire cadrer avec le fond de pensée de la gauche traditionnelle. La VIème république ne sera pas "un jour couleur d'orange" mais bien une transition vers un monde meilleur et il faudra bien, même s'il y a nette rupture avec le néolibéralisme, faire avec la mentalité des gens. On ne pourra pas changer la mentalité d'un chef d'entreprise d'une PME modeste actuelle à 180°. Mais le seul fait qu'aujourd'hui il "tire la langue"(sic Jean Luc), nous pouvons l'attirer dans nos rangs en mettant en avant t une explication logique et efficace.
    No pasaran !

  33. naif dit :

    @titiman à 14h16
    "par contre 400.000 euros/jour pour une guerre ça choque personne ?"

    Hum! C'est 6 fois plus: 30 millions d'euro divisés par 12 jours = 2,5 millions d'euro par jour. Source gouvernementale.

  34. afournier dit :

    il est étonnant d'entendre ces réformateurs utiliser l'argument de l'injustice des régimes spéciaux pour détricoter le droit du travail venir applaudir maintenant à l’accord MEDEF de Ayrault. Si le droit du travail se décide par entreprise, c'est là qu'on peut parler d'une loi instituant le régime spécial comme une norme, non? On nous les aura toutes faites.

  35. Huxley dit :

    La démocratie jaillit des cratères de bombes ? Au Mali ce n'est pas une guerre, c'est un profit : Areva, Total, Bouygues ont ordonné à Hollande une "lutte contre le terrorisme", busherie à la sauce hollando-fabiusienne. Responsables mais pas coupables, ne vous inquiétez pas, dormez tranquilles, on est l'axe du bien contre l'axe du mal, et les armes calment la faim. Bienvenue dans le meilleur des mondes ! La direction de l’UNESCO exhorte les militaires de protéger les sites (plutôt que de dire qu'ils n'ont rien à faire l!), amnesty ne dit rien sur le "président" putschiste comme on eu cru que ça aurait été fait, comme pour kadhafi, mais faut dire kadhafi dérangeait beaucoup plus qu'un pantin installé par nous. Tout ça s’inscrit dans une politique globale où l'Afrique connait un renouveau d'occupation et de colonialisme inouïe. Après nous faire crevez tous les jours, il faut exploiter nos sols encore plus, et ne permettre aucuns moyens d'autonomie.
    « Comment savez-vous si la Terre n'est pas l'enfer d'une autre planète ? »

  36. Adrien dit :

    Je trouve aujourd'hui sur Internet une proposition qui date du 3 octobre 2012 qui impliquerait un groupe de signataires PS, EELV, et notre FdG qui concerne une taxation sur les propriétaire ayant fini de rembourser leur emprunt : Dans son édition du 12 août, le journal Libération faisait part de l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu des « revenus fictifs », que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Cette idée a été proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et Europe Ecologie les Verts et remis au Président de la République lors de ses 100 jours à la tête du pays. Cette mesure serait déjà calculée et rapporterait 7,5 milliards d’euros dans les caisses de la France.
    Quelqu'un pourrait me rassurer. Comment le FdG peut-il souscrire à cette mesure sans se préoccuper de nous petits propriétaires qui nous nous sommes saignés à constituer notre résidence principale en remboursant des prêts qui ont engraissés les banques, pour qu'une fois largement payé notre bien nous soyons de nouveau taxés !

  37. naif dit :

    Adrien dit à 15h38
    "Taxation sur les propriétaire ayant fini de rembourser leur emprunt. Cette idée a été proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et Europe Ecologie les Verts"

    Si je lis bien, il est question de sympathisants, cet à dire de personnes qui ne sont ni au PS ni au FdG ni à EELV. Donc les formations politiques ne sont pas engagées. Ce pourrait bien être un bouchon pour sonder l'état de l'opinion sur un sujet qui n'est pas nouveau puisque les propriétaires payent déjà la taxe foncière qui est de l'ordre de 1000 euro dans les communes de 5000 habitants.

  38. Vince_BZH dit :

    Bonjour à tous,
    Je viens de regarder l'émission des paroles et des actes avec Montebourg. Ce monsieur aurait sauvé 43 000 emplois. Comment peux t'on être aussi hypocrite que ce mec ? J'ai 10 fois plus de respect pour un mec de Droite qui s'assume que pour ce genre de personnage qui ment en permanence suivant le sens du vent. Tiens même Cahuzac dit et fait les choses suivant ses opinions. Il ne faut pas compter sur ces gens là, il faut s’intéresser à la base militante du PS qui elle pense encore être sincèrement du Gauche et plus encore aux abstentionnistes.

  39. Michel Berdagué dit :

    @ Julien_M77 à 12 h 29
    Oui cette manifestation est d'une importance capitale, face aux RGPP des droites de cette Europe venant de changer de nom, les mots détournés comme le CDI sous statut précaire le vidant de toute protection dans la fonction et l'état de prolétaires, ce charcutage et l'insécurité des Droits dans la fonction publique avec ses 50 000 non-titulaires dans la recherche, le jeudi 31 janvier sera un grand jour de mobilisations pour arrêter le trop plein des culpabilisations que ces gouvernements propagent à longueur d'années. Enfin nos fonctionnaires si malmenés et montrés à chaque fois comme privilégiés sauront en solidarité de classe du monde du travail, être en phase avec le rattrapage des 27% manquant dans l'égalité salariale et dans la fonction, homme ET femme.
    De surcroît il est bon de rappeler que dans les tâches ménagères non encore égalitaires les féministes ont réclamé en vain une juste rémunération depuis les seventies. En 2013 43 ans après nada. Avec les stratéges Medef/cfdt/tc/ PS nous craignons toutes et tous qu'ils ne fassent l'égalité en alignant les salaires des hommes sur ceux des femmes, et vive l'égalité, moins 27% du jus pour le patronat. A jeudi Camarades battons le pavé en nombre.

  40. Anny Paule dit :

    Encore un post qui donne à penser. Merci. Le plan Correa est lui aussi excellent.
    Nous sommes de gauche, donc nous pensons ou, pour parler comme A. Camus : "Je me révolte donc je suis" ! Il reste encore bien du chemin à parcourir pour que nos concitoyens anesthésiés "soient" mais ça vient doucement ! Nous y participons et ce blog nous éclaire !
    Une remarque pour répondre à chevaldetroie 112, sur la CFDT. Le cas de ce syndicat n'est pas nouveau, le réformisme en harmonie avec le CNPF (ancêtre du MEDEF) remonte au temps où le baron Antoine Sellières en était le président et où N. Notat représentait la CFDT. Au moment des lois Aubry, le devise de la CFDT (syndicat privilégié par le CNPF) était : "Je négocie donc je suis". Le chemin qu'elle avait emprunté était celui du nouveau contrat social dans lequel il s'agissait (déjà !) de plaider pour de nouvelles régulations et d'expliquer que le meilleur moyen de défendre les acquis, c'était de garantir leur évolution face aux réalités de la mondialisation, aux nouvelles frontières entre capital et travail, aux disparités croissantes entre salariés. Notre camarade Martin n'est pas dans ce schéma là et il ne correspond pas aux critères de la CFDT. Peut-être est-ce un problème interne de représentation, mais ses propos et son engagement sont davantage ceux de SUD ou de la CGT.
    Un petit bouquin est très instructif pour comprendre ce qui se trame en coulisses depuis les années 90 : "Le MEDEF, un projet de société", (Thierry Renard, Voltarine de Cleyre, Syllepse, 2001). Cet opuscule ne date pas, même s'il a douze ans, nous y sommes en plein et les jeux syndicaux sont très bien analysés ! La CFDT y est qualifiée de jaune et à juste titre, je pense ! Le projet de société du MEDEF est une véritable machine de guerre contre toute forme de solidarité collective. Si le projet d'accord sur l'emploi est voté, c'est l'horreur, et la CFDT (ainsi que la CFECGC et la CFTC, signataires et non majoritaires) seront responsables d'un recul immense dont nous n'avons pas encore pris la mesure.
    Résistons, informons !

  41. sylvain dit :

    On parle encore et toujours de Goldman Sachs mais quelqu'un prendra-t-il le temps de nous expliquer dans quelles conditions a pu être attribué le prix Nobel d'économie de 1976 à Milton Friedman, seul véritable instigateur du grand carnage qui se prépare dans le monde? Comment a-t-on pu laisser cet imposteur au discours fallacieux nous raconter toutes ses conneries qui ne sont qu'un patchwork d'idées déjà vues et revues depuis Karl Marx et Max Weber sans que nous prenions conscience de ce qu'il se tramait en coulisse? Les menteurs de l'école de Chicago avaient tellement peur de la fausseté de leurs propres arguments qu'ils n'ont pas hésité une seconde à donner d'autres conseils qui n'avaient rien à voir avec l'économie. Conseils dignes des pires dictatures les plus sanglantes de l'histoire de l'humanité. Nous gardons tous en mémoire la fin de Savador Allende et nous savons tous ce qui s'est passé dans le monde sous l'impulsion de ces mercenaires qui ont rendu un service gigantesque aux 70 multinationales les plus influentes de la planète, toujours alléchées par l'odeur du sang quand il s'agit de nous refourguer leur camelote! Plus la pression monte et plus je parle autour de moi, me créant parfois quelques inimitiés des aficionados de la mère Le Pen qui ne comprennent rien à rien en dehors "de tout le mal que se donne Marine", le molosse haineux en jupon. Ceux-là, quand on leur donne un avis pertinent sur l'actualité, ils sont tellement troublés qu'un traumatisme naît de leur méconnaissance. C'est souvent très violent comme réveil. J'ai toujours l'impression d'expliquer à un gamin de 3 ans qu'un plus un, ça fait deux! Fainéantise quand tu nous tiens! Les gens du FN font quand même bien rigoler quand ils s'en prennent aux "banksters" alors que le borgne courait serrer la main de Ronald Reagan et qu'on sait la haine que vouent aux syndicats les extêmistes racistes de cet irénisme répugnant! D'autant que si je ne m'abuse, le père Friedman était dans l'équipe du président hollywoodien, à l'époque.
    Fort de l'enseignement que son système pourri ne fonctionnait pas à cause de ce qu'il se passait en Argentine, Friedman s'est même permis d'annoncer la fin de l'Euro avant même qu'il ne soit affectif, en 1992. Et savez-vous ce qu'il se passe, aujourd'hui? Hé bien on crie encore au génie! Le mec crée un problème, raconte que ce problème va arriver aux autres et les autres d'applaudir! Allez comprendre...

  42. Vinnie Reb dit :

    @ Sylvain 139 17h40 :
    "Le mec crée un problème, raconte que ce problème va arriver aux autres et les autres d'applaudir! Allez comprendre..."

    La réponse pourrait tenir dans l'expression "les nouveaux chiens de garde". Voir l'excellent film de Gilles Balbastre, que j'ai eu la joie de rencontrer. Ce journaliste (camarade de la CGT) dit clairement que la seule vraie gauche commence avec le FdG, ce que je partage tout à fait. Dans son film, il explique bien comment sont anesthésiés les gens... Vous évoquez Friedmann, mais comment tout nos soit-disant experts, tels Minc, Attali, De Boissieu, Godet, et j'en passe, qui n'ont rien vu venir de la crise et se sont plantés royalement, continuent quand même de sévir sur les ondes et de polluer l'esprit du peuple dans une véritable propagande qui ne dit certes pas son nom mais n'en reste pas moins une propagande efficace ! Heureusement que nous avons des gens de talents comme Jean-Luc, Pierre Laurent ou Christian Piquet, ainsi que des économistes hétérodoxes comme F. Lordon et Jean Gadrey, Thomas Picketty et tous les Economistes Atterrés, pour ne citer qu'eux, pour nous éduquer et nous illuminer la route à suivre - même si les chiens de garde veillent.
    Quant à la rencontre Le Pen/Reagan, c'était dans le milieu des années 80, mais là, il semblerait que le president US s'est fait piéger. Le Pen avait réussi à se faire photographier avec Reagan, sans que ce dernier sache réellement qui il avait en face de lui ! La rencontre avait eu lieu lors d'un déjeuner public. A la fin de son discours, le president US avait serré la main de plusieurs invités, alignés devant lui, dont Le Pen Sr. Cependant Le Pen n'a jamais été reçu en privé et encore moins dans le Bureau Ovale.
    En 1984, Le Pen a participé à la convention du Parti Républicain alors que Reagan est en campagne pour sa réélection. En 1986, le programme du FN intègre les thématiques chères à Reagan. Le Pen partage d'ailleurs ses idées sur le caractère malfaisant du Welfare State - l'Etat-Providence. En gros, il soutient des thèses ultra-libérales. Le FN est un parti profondément pro-capitaliste. D'ailleurs, je suis intimement persuadée que si demain, l'UMP ne fait plus l'affaire pour défendre le projet de société du MEDEF, les fonds iront au FN. Sans état d'âme.
    Vivement la Sociale ! Vivement la 6ème ! Les Rebelles de la Résistance sont de retour !

  43. pierre korzec dit :

    Bonjour tout le monde,
    Magnifique manifestation parisienne aujourd'hui pleine de jeunes, de femmes, beaucoup de pancartes personnelles. Quelle folie si le front de gauche n'y avait pas participé sous prétexte que ce n'est pas du social. Certains commentaires sur ce blog m'ont fait froid dans le dos. Sous prétexte que le PS participe à ce mouvement et que le thème n'est pas social, on aurait du s'abstenir ? Que des millions de personnes souhaitent donner le droit aux homos de se marier comme aux hétéros, quoi de plus progressiste, de gauche ? Attention, à vouloir assurer des positions toujours plus à gauche, toujours plus révolutionnaires à ne pas vous couper d'une partie importante des femmes et hommes avec qui nous vivons et travaillons tous les jours.
    Bon dimanche soir !

  44. educpop dit :

    La nouvelle ère glaciaire a commencé, Pour le moment passe inaperçu le fait que les 3/4 de ce qui a été fait depuis 30000 ans va être recouvert par la glace un jour, donc devenir inutile. Comme le changement prend progressivement longtemps au regard de la durée humaine, on se focalise sur les problèmes du jour ou de l'année. Mais ! le changement qu'on attend ce n'est pas finalement le retour du capitalisme à la case départ, c'est le lancement d'un processus qui va permettre à l'humanité de survivre.
    L'écosocialisme représente le tournant qu'il faut prendre si on ne veut pas être sûr de geler. Quelque part dans les cercles que décrivent les étoiles invisibles, un frémissement va bientôt élever d'autres montagnes de glace ou de feu. Donc, le front de gauche est là pour minimiser le risque de crise galactique. En fait le front de gauche c'est le foyer qui permet aux hommes de pouvoir se chauffer, si peu différents de nos ancêtres préhistoriques. Les ultra libéraux sont les bêtes qui font de la nuit le domaine de la peur, et on n'a pas si peur que ça devant notre caverne à regarder les étoiles. Finalement l'humain d'abord c'est le chant de la vie.

  45. sebidf dit :

    139 sylvain

    Excellente intervention. Tout est dit. Cet homme, M.Friedman, et sa théorie resteront à mon avis, la pire chose qui soit arrivée à l'économie, à l'humanité et plus globalement à la Terre. C'est justement un Etat fort qui a permis l'essor des trente glorieuses (il me semble et n'hésitez pas à me reprendre, je suis toujours avide d'apprendre) et il n'a pas pris du tout en compte une donnée essentielle: on ne peut exploiter la planète et notre écosystème indéfiniment. Dire que dans les années 70, le club de Rome avait publié son fameux rapport et il a fallu que le monde prenne la théorie des boys de Chicago (qui servait mieux l'intérêt des puissants, je vous l'accorde). Enfin...
    L'attitude du PS envers le PG et Jean-Luc Mélenchon est terrible quand même... Preuve que l'opposition de droite est bien écrasée (puisque le PS fait ce qu'ils voulaient).
    J'aimerais aussi que jlm évoque la nouvelle pac débattue au parlement européen et nous donne son point de vue. Cette nouvelle pac est catastrophique, l'écologie et ce qu'il faudrait faire en agriculture ont été jetés par la commission. L'agro-industrie peut souffler. Finalement, ce sont toujours les mêmes qui gagnent... José Bové s'offusque et décrit bien ce qui va être proposé, une alliance de circonstance serait le bienvenu. C'est tout de même notre sécurité alimentaire dont il s'agit.

  46. christiane 60 dit :

    Bonsoir à tous et à Jean-Luc. Je suis enthousiasmée par la vidéo de Raphael Correa et les extraits de la constitution équatorienne, j'essaie de convaincre le plus de copains possibles et de notre bord de venir sur ce blog encore trop méconnu à mon goût, il faut encore plus de lecteurs même si il a déjà un franc succès, il faut en faire une promo acharnée. Quelqu'un pourrait mettre un lien pour le meeting de Metz que je n'ai pu suivre? Merci d'avance.

  47. El Che 59 dit :

    @JPL
    Mais que fais-tu donc encore à la CFDT ? Syndicat patronal bis, toujours prêt à signer avec le MEDEF et le PS de droite les accords les plus scélérats pour les Travailleurs.
    Le gouvernement PS est un gouvernement de droite, les salariés ne sont pas sa priorité. Seule l'Europe austéritaire et sa commission de Bruxelles importent à des dirigeants aux ordres des patrons millionnaires. Quel bilan du changement après 6 mois ? Florange, Renault, Peugeot. Les symboles du redressement productif. On n'attendait rien de ces traitres soit disant de Gauche, mais quand même. Entre la droite et la droite, je choisis la Révolution Citoyenne. On lâche rien.
    « J'invite le peuple à se mettre dans la Convention en insurrection contre les députés corrompus. » (Robespierre)

  48. Maël dit :

    Bonjour Jean Luc, merci pour tes infos fraiches, notamment sur le Mali où tu es percutant.
    Je m'étonne que le kit militant sur l'Equateur soit disponible sur ton site et pas sur celui du Parti de Gauche où il aurait ça place, ayant été rédigé par une commission du PG.
    Bon courage, que la lutte continue!

  49. denispg26 dit :

    Bonsoir,
    Nous rentrons de cette superbe manifestation, mal aux pieds, une ambiance très festive, surtout les percussions, de très chaleureuse familles, Pierre Laurent, Marie-george Buffet, François Delapierre, Alexis Corbiere étaient juste au pied de notre ballon Front De Gauche, ayant eut la chance de prendre la Bastille cette année je peut vous assurer que je n'ai jamais mis aussi longtemps pour faire 4,5Km. Merci aux organisateurs(trices) car réussir a faire défiler derrière LGBT des couples de droite (UMP) parmi nos drapeaux rouge et vert, comme républicain je doit dire que les discutions furent très franches, mais ensembles pour l'égalité des droits, nous avons marché.
    Résistance

  50. Colette dit :

    Belle réussite pour cette manif, pour l’égalité du droit au mariage.
    @christiane 60 à 21h10
    "Quelqu'un pourrait mettre un lien pour le meeting de Metz"
    J'ai les liens sur mon blog, mais je ne sais pas les mettre ici, désolée, en plus il y a plusieurs liens, les acteurs du front de gauche ont été nombreux à intervenir, (ce ne fut que du bonheur !)
    A demain, à 8 h 15 à l'écoute d'Europe 1


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