11fév 12

La droite s’extrémise, le Front de Gauche rassemble.

Le peuple solidaire ne se laissera pas faire

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OLYMPUS DIGITAL CAMERACette semaine aura été celle de l’annonce de l’axe de campagne de l’UMP. Les déclarations de Claude Guéant, l’interview de Nicolas  Sarkozy forment un tout. C’est l’extrême-droitisation de la droite. Anti-immigrés, anti-chômeurs, la division et la haine partout pour tous. Réplique : le peuple solidaire ne se laissera pas faire ! La preuve visible est donnée par l’affluence dans les meetings du Front de Gauche ! Je parle assez de tout cela dans ces meetings !  Et je vais encore en parler autant dans les émissions auxquelles je vais participer ! Je vais donc consacrer cette note à des coups d’œil de campagne.

En illustration de ce billet des images de l'installation technique du meeting de Villeurbanne mardi dernier. Merci à Marilou Mula pour ces photos.

Cette semaine je n’ai guère eu le temps nécessaire pour passer devant ce clavier. Je l’ai payé d’un manque de fluidité dans la partie technique de mes discours à Villeurbanne et à Montpellier. Ne souriez pas ! Car écrire ici me prépare quand je travaille à formuler aussi simplement que je le peux les argumentaires que je vous présente par écrit. Mais il n’y a eu aucune pause. Ni jour, ni soirée. Les temps passés à voyager en train pour rejoindre mes deux rendez-vous étaient consacrés à la préparation des "partitions" pour mes deux discours. Auparavant, j’avais dû relire plusieurs autres entretiens de presse qui devaient paraître ou qui vont le faire bientôt. Le temps médiatique le plus fort, c’était évidemment la rencontre avec le journal « Libération » publiée le mardi dans un ensemble de neuf pages qui m’étaient consacrées. C’était pour nous au Front de Gauche un événement, et je crois que cela le fut aussi pour les lecteurs qui achetèrent largement le journal, si ce qu’on me dit est vrai. Pour moi, c’était un joli moment de voir les lieux et l’équipe d’un journal qui occupe une telle place dans notre imaginaire de gauche. Avant ça Jean-Jacques Bourdin m’avait cuisiné une heure sur RMC et BFM. J’avais donc bien chauffé tous les muscles du cerveau. Par conséquent j’étais à l’aise devant tous ces gens car une interview de cette sorte à Libération se fait devant toute la rédaction, une partie assise, les autres debout. L’art de lire sur les lèvres et sur les visages m’a OLYMPUS DIGITAL CAMERAappris que tous ces gens sont davantage partagés qu’il y paraît de l’extérieur. Il y a ceux qui me détestent et le cachent très mal. Et il y a ceux qui écoutent et partagent tout ou partie de ce que je dis. Ils sont plus nombreux que cela se voit en lisant les pages politiques du journal. Ce n’est pas le seul journal où il en est ainsi.

Parmi tous les moments si forts que j’ai vécus cette semaine, un d’entre eux reste avec une force spéciale. Pourtant, les trois meetings de la semaine, les heures passées en route avec mon équipe, les retrouvailles avec les militants locaux, les milliers de gens vus, ceux à qui j’ai parlé et serré la main, tout cela est comme une grande symphonie de contacts humains qui ont imprimé mille marques sur mon esprit et mes sentiments. N’empêche. Ma tête est restée scotchée sur ce sofa où j’étais assis en compagnie de ces jeunes femmes d’un foyer d’accueil près de la place de la Bastille. Jeunes femmes battues, pourchassées, bref : réfugiées ici pour une escale dans la vie avec le projet de reprendre son existence en main. Il s’agissait d’une rencontre autour du thème des luttes des femmes et de la signature d’un pacte pour l’égalité. C’est une chose de connaître un problème par des discussions et des lectures. C’en est une autre de le lire sur de jeunes, si jeunes visages. Ces femmes en savent bien davantage que moi sur la vie, je crois, quoique je sois leur aîné et de très loin. Quelques-unes d’entre elles ont fait un film qui fonctionne comme un message collectif. Sa force d’expression doit aux registres qu’elles ont de nouveau utilisés devant moi. C’est une parole sans effet de dramatisation ni misérabilisme. Juste un art de dire les choses simplement et clairement de sorte qu’on ne puisse pas refuser de les entendre. Dès que j’ai le lien, soit avec ce film soit avec celui qui aura été fait de mon passage dans ce foyer je le placerai ici et ailleurs dans le blog. Ces instants sont restés gravés en moi. Ces images de la rencontre me rattrapèrent encore au Blanc-Mesnil tandis que je parlais à la tribune. Elles me suggérèrent toute une phase imprévue du discours. Je me mis à donner alors la déclinaison pour les femmes de tout ce que j’évoquais dans le programme « L’Humain d’abord ». EtOLYMPUS DIGITAL CAMERA j’expliquai alors pourquoi la révolution citoyenne serait d’abord le fait des femmes. Ce ne sera pas la dernière fois. Vous savez, le lendemain de cette soirée dans ce foyer, on m’apprit que la jeune femme enceinte qui était là avait perdu les eaux le soir même après la fin de cette petite assemblée. Je souhaite bienvenue à la nouvelle petite personne. Préparons-lui un monde meilleur. 

Mardi, avant le meeting du soir à Villeurbanne, je me suis rendu à l’usine Arkema de Saint-Fons dans le Rhône. Je n’ai malheureusement pas pu visiter directement les ateliers. En effet Thierry le Hénaff, le PDG d’Arkema, a refusé que je sois accompagné par les délégués du personnel ! Mais j’ai pu rencontrer les salariés et discuter avec eux avant de m’exprimer devant leur assemblée. Leur situation est tellement caricaturale qu’on la croirait tout droit sortie d’un manuel anticapitaliste. Arkema est le premier groupe français chimique. Organisé en trois branches, Arkema cherche à se débarrasser de ses activités vinyliques. C’est-à-dire de la production du PVC. Tout le monde connaît ça. Le PVC est un matériau indispensable pour tout le secteur de la construction. On en fait aussi bien des fenêtres que des tuyaux et bien d’autres choses. De l’emballage aussi c’est-à-dire des bouteilles, des films plastiques, et ainsi de suite. Cette branche vinylique produit l’essentiel du PVC français et du chlorure de vinyle, le principal composant du PVC.  Tout est menacé d’être rayé de la carte.

Aujourd’hui, les salariés d’Arkema se battent contre un projet de vente. Une vente au tarif incroyable. A lui seul ce prix est une offense. On devine en l’entendant la combine. Car il s’agit d’un euro « symbolique » ! Oui, un euro ! Voilà le prix demandé pour acquérir six sites industriels, leurs 1 800 salariés et leur immense savoir-faire. Et l’entreprise vendeuse ajoute cent millions de prime au repreneur. On devine la manœuvre. Car le repreneur est un vautour de belle espèce, un financier américain basé en Suisse. Le monsieur s’appelle Garry Klesch. En 1997, cet homme a racheté Myrys, un OLYMPUS DIGITAL CAMERAfabricant de chaussures. En 2000, il a fermé l’ensemble des usines et revendu tous les magasins. En 2007, Garry Klesch s’attaque à la fonderie d’aluminium de Vlissingen aux Pays-Bas. 14 mois plus tard, 140 salariés étaient licenciés. Même scénario en 2008, avec la fonderie de Delfzijl aux Pays-Bas. Cette fois-ci ce sont 185 licenciements après le rachat par ce même Klesch. En 2010, c’est une raffinerie de Heide en Allemagne qui fera les frais de la méthode : 80 licenciements un an après le rachat. En fait, Garry Klesch n’est pas un investisseur mais un « dépeceur ». Il achète des entreprises pour les liquider et faire sa marge sur l’immobilier. Les salariés d’Arkema ont donc de bonnes raisons d’être inquiets. La situation d’Arkema me rappelle tout à fait le scénario que décrit dans son livre Jean-Louis Beffa, l’ancien PDG de Saint-Gobain avec qui j’ai débattu dans l’émission Des paroles et des actes. Jean-Louis Beffa explique comment les grands groupes déclarent aujourd’hui vouloir se recentrer sur leur « cœur de métier », comme ils disent, et se débarrasser des branches les moins « profitables ». C’est exactement ce qui se passe ici. Arkema a tout d’abord été sortie du groupe Total. Puis aujourd’hui, c’est l’activité vinylique qu’on cherche à sortir du groupe Arkema. La concentration sur le « cœur de métier » est le joli mot qui permet qu'une méthode de management et de spécialisation des activités entraîne ou bien le contrôle le plus étroit par « le  marché »  ou bien le dépeçage le plus efficace pour maintenir le niveau de profit d’un investissement. Vu ?

En fait, les grands groupes sont prêts à tout pour augmenter leur « profitabilité ». Alors qu’une rentabilité de 5% était jugée tout à fait correcte il y a encore quelques années, les financiers qui dirigent aujourd’hui l’industrie revendiquent une « profitabilité » à deux chiffres. Ils sont prêt à licencier des centaines de personnes, à exercer une énorme pression sur les salariés restants, pour atteindre une rentabilité de 15% voire de plus de 20%. Pourquoi ? Qui exerce cette pression ? Les fonds de pensions et d’investissement qui placent leur argent dans les entreprises. On voit ce que vaut le mythe de la « main invisible » qui saurait correctement « allouer la ressource ». L’ère des fonds de pension est celui de la prédation pure. Leur présence est un signe avant-coureur de mort et de souffrances. Evidemment, le premier actionnaire du groupe Arkema, est le fonds spéculatif Greenlight Capital. Il exige une rentabilité moyenne de 22 % pour ses placements. Mais à Arkema, les salariés résistent. L’ensemble des organisations syndicales ont refusé le projet de reprise du dépeceur. Point positif dans cette lutte : Garry Klesch a une phobie absolue de la grève. Il a ainsi refusé de racheter une raffinerie suisse car celle-ci était alimentée par un pipeline en provenance de Marseille et « peut donc éventuellement être affectée par une grève » comme l’a déclaré Garry Klesch dans une interview duOLYMPUS DIGITAL CAMERA "Bulletin de l’Industrie Pétrolière". Il va être servi le monsieur ! Les gars étaient tous sur la scène de notre meeting le soir ! Et en tenue de travail par-dessus le marché !

Le soir à Villeurbanne, j’ai consacré la partie centrale de mon discours à expliquer ce que serait la nouvelle hiérarchie des normes sociales dans notre pays dès que passerait la loi Sarkozy sur « les contrats compétitivité-emploi ». C’était assez long comme ça déjà ! J’ai donc passé du temps sur la question de la modification du contrat de travail décidée par l’assemblée l’autre nuit et qui est directement liée à cette question !  Car l'offensive générale de l'UMP contre la durée légale du travail s’est durcie. Le programme de l'UMP pour 2012 prévoit de renvoyer la discussion sur la durée du travail à des accords de branche ou par entreprise, là où le rapport de force est le plus favorable au patronat. Dimanche 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé la généralisation et l'institutionnalisation de ce qu'il appelle les « contrats compétitivité-emploi ». J'en ai déjà parlé sur ce blog et j’y ai consacré un long moment de mon discours à Villeurbanne. Pour que le contrat de Nicolas Sarkozy fonctionne, il fallait d’abord lever un verrou. C’est ce qui a été fait. Si je vous en parle de nouveau, c'est parce que l'UMP l’a fait voter à l'Assemblée dans la nuit de mardi 31 janvier à jeudi 1er février. C'était au détour d'une proposition de loi apparemment anodine sur la « simplification du droit » déposée par le député UMP Jean-Luc Warsmann. Il s'agit de légaliser l’obligation pour les salariés d'une entreprise de renoncer à une partie de leurs droits au nom du chantage à l'emploi. Avec les salaires, le temps de travail sera en première ligne de ce nouveau dispositif.

De quoi s'agit-il ? L'article 40 de cette proposition de loi indique que  « la mise en place d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année prévue par un accord collectif, ne constitue pas une modification du contrat de travail ». Il s'agit donc de sortir la modification des horaires de travail, du contrat de travail. C'est technique mais cela a une conséquence directe. Ce qui ne relève pas du contrat de travail peut être modifié sans l'accord du salarié. Alors que pour modifier un contrat de travail, il faut « l'accord exprès » du salarié comme l'a encore réaffirmé la Cour de Cassation le 28 septembre 2011. La proposition Warsmann vise à annuler cette jurisprudence protectrice pour les salariés. Car la Cour de Cassation avait jugé que « l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié ». Or, pour que la logique OLYMPUS DIGITAL CAMERAdes « accords compétitivité-emploi » s'applique totalement, il faut qu'un accord d'entreprise défavorable puisse s'imposer à tout salarié, même sans son accord, et avec toute la sécurité juridique pour l'entreprise.

Un changement d'horaires de travail peut avoir des conséquences très importantes pour la vie des salariés. C'est ce qui justifie que cela fasse jusqu'à présent partie intégrante du contrat de travail. Par exemple, c'est en fonction des horaires de travail que s'organise toute la vie de famille, notamment pour les femmes. Mais des horaires de travail dépend aussi la possibilité pour un salarié d'aller travailler, surtout s'il emprunte les transports collectifs. On voit donc bien qu'obtenir l'accord du salarié avant tout changement n'est pas seulement une question de politesse. Aujourd'hui, il peut refuser de changer son contrat de travail. Bien sûr, ses relations avec son employeur seront plus difficiles mais il ne peut juridiquement pas être licencié pour ce seul motif. Dorénavant, ce sera tout autrement. Si les nouveaux horaires ne lui conviennent pas, il aura deux possibilités. Soit le salarié refuse l'accord collectif et il se retrouvera sans emploi, sans indemnité, et sans allocation chômage car cela équivaut à une démission. Soit il accepte l'accord collectif mais ne l'applique pas et il pourra être licencié pour faute, c'est-à-dire sans indemnités mais avec allocation chômage. Voilà le monde que prépare la nouvelle offensive de l'UMP !

Vous avez été nombreux à réagir sur le titre de la une du journal « Le Monde » qui reprend la vieille assimilation dans le « populisme » de ma candidature et de celle de Marine Le Pen. Ce n’est pas un cas isolé.  Ainsi sur RTL, jeudi 2 février. Jean-Michel Aphatie recevait Marine Le Pen. Après plusieurs questions sur la retraite, Jean-Michel Aphatie lui dit : « Mélenchon dit : "Du coup, elle me pique toutes mes idées. Marine Le Pen me copie tout le temps." ». Bien sûr nous n’avons jamais dit cela. Nous avons ironisé sur le fait qu’elle empruntait nos expressions telles que les « invisibles », le « pistolet à bouchons » et ainsi de suite. Mais l’interjection de Jean Michel Aphatie laisse penser qu’il y aurait en quelque sorte certaine communauté de vue, donc des idées OLYMPUS DIGITAL CAMERAinterchangeables. Selon moi, ce sont les derniers remugles de la « ligne Plantu ». Vous vous souvenez du dessin infâme de l’homme qui me montrait en uniforme nazi braillant le même discours que Marine Le Pen tandis qu’en arrière-plan Jean-Marie Le Pen jetait une larme d’émotion ? Plantu est un faux naïf. Avide d’argent il a accepté et reçu un prix de la liberté de la presse de 10 000 euros payés des mains du sultan du Qatar ! Le Qatar est un des pays qui a envoyé des troupes et du matériel pour réprimer la révolution au Bahreïn. Bref, c’est ce Plantu qui créa une mode qui dura plusieurs semaines, et jouissait de m’insulter après avoir appris que cela m’affectait. Je fus d’abord désemparé. Mollement défendu par ceux qui dans la presse savaient l’infamie du procédé, je repris pied en menant la charge avec mes amis. Dans le même registre, cette semaine, il y a eu aussi Alain Duhamel. Il est monté en ligne contre moi, avec la violence boursouflée qui est la sienne quand il s’agit de moi. Les chroniqueurs de RTL ont sans doute des consignes. Ce gars n’est vraiment pas un aigle. Juste un bouddha content de lui-même qui radote depuis le règne de Léonid Brejnev les mêmes refrains auto-satisfaits. A la veille de la précédente présidentielle il s’était fait remarquer par un ouvrage pédant sur les présidentiables avec une liste de candidat sur lesquels il faisait des arpèges rococos. Avec son flair imparable et sa grande capacité de connaissance des vraies vérités, il avait juste oublié Ségolène Royal. On voit le genre. Le machisme parfumé. N’empêche qu’il n’y a plus grand monde pour croire que cette sorte de manœuvre ait une chance de fonctionner. D’ailleurs, si l’on met de côté le titre du journal « Le Monde » qui assimile Le Pen et le Front de Gauche au sein du même terme improbable de « populisme », on constate que l’article dit et décrit tout autre chose. C’est-à-dire qu’il explique les différences fondamentales entre les deux programmes. La seule cotisation rédactionnelle à l’air du temps chez les belles personnes qu’on y trouve, est cette mention vague que les programmes se rejoindraient sur la méfiance à l’égard de la finance et le SMIC notamment. Deux erreurs. Nous ne nous « méfions » pas de la finance. Nous voulons lui briser les reins. Pas elle. Quant au SMIC, il est faux de dire que Marine Le Pen soit sur notre position à 1700 euros ! C’est tout le contraire. Elle dit ne pas croire à l’augmentation du SMIC et dit même que c’est à l’Etat d’augmenter les salaires!  Impossible de comprendre comment deux journalistes informés ont pu se tromper à ce point. Ni pourquoi ils ne mentionnent pas une divergence aussi terrible que celle qui nous sépare sur le remboursement de l’IVG ! Passons. Je ne leur en veux pas. Pour l’essentiel, le papier vise à montrer les différences et c’est déjà bien mieux que le titre. Ce n’est pas le seul journal où je note une différence croissante d’approche entre la base qui écrit et enquête et le sommet qui vit entre soi, va sur les plateaux de télé et dicte les titres. Dans la presse, c’est-à-dire dans les professions intellectuelles, il y a aussi un bouillonnement, des questions, des angoisses sociales, qui ne trouvent pas leur compte OLYMPUS DIGITAL CAMERAdans l’auto-satisfaction permanente et moralisante des nomenclatures rentières de la crème médiatique. Voir la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération » ce vendredi. Il y a des failles dans la muraille du système. Je m’attends à ce que cela se voit un jour ou l’autre bien davantage qu’aujourd’hui.

Comme le tableau qui se met en place est celui de 2005, et comme la répétition n’existe pas en politique, c’est une étape qui va être franchie au moment où les mêmes mécanismes de verrouillage se mettent en place. Déjà il est clair qu’un vaste réseau de contournements de la sphère médiatique officielle s’opère par internet. Emerge alors un véritable contre-circuit qui a sa propre puissance et qui rayonne d’après d’autres normes, charriant ses effets en grappe et par rebonds d’un réseau social à l’autre. Certes il n’est pas encore en état de lutter face à la télévision. Quoique la technique du streaming ne tardera pas à faire bientôt ses preuves. Non pas tant seulement en audience. La marche est haute en effet. Mais en capacité de prise à revers des mensonges et petits arrangements qui sont le ciment du corporatisme audiovisuel. J’ai bien repéré l’impact des meetings diffusés en streaming. J’ai encore mieux noté la reprise de volée que la campagne du « Petit Journal » contre mes amis et moi vaut à l’émission de divertissement sur les réseaux où circulent vidéo-décryptages et humour décapant.  Mais face à la presse papier, la messe est dite. Les blogs et les OLYMPUS DIGITAL CAMERAsites pèsent aussi lourd en influence que les catéchismes permanents de la presse quotidienne. Surtout face aux monopoles gris, monocolore et souvent sectaire de la presse régionale.

Reste que la plus grande puissance de feu adverse se concentre dans l’audiovisuel. L’incroyable abus de pouvoir qui donne tout aux mêmes dans la presse papier y est tout aussi violent. Mais il est mis à nu par le travail du CSA. Comme il y a des règles il est possible d’y faire appel et d’interpeller quand elles ne sont pas respectées. C’est ce qui se passe en ce moment. Sur la base des pointages que publie le CSA, nous l’avons saisi pour savoir quelle suite serait donnée aux incroyables écarts constatés. 75% du temps radio et 70 % du temps télé est attribué au deux mêmes : l’UMP et le PS. Nous, le Front de Gauche sommes réduits à l’état de traces, en dépit de l’impression que font mes passages télé. La technique pour nous réduire est simple. Elle vient de se durcir. La quasi-totalité des chaînes semblent n’accepter que moi. Comme cela est tout bonnement physiquement impossible d’être à deux endroits en même temps chaque matin, chaque soir et chaque samedi dimanche, des choix sont faits par l’équipe de campagne. Ces choix éliminent évidemment les traquenards organisés du PAF dont le but exclusif est l’humiliation des invités et la glorification des animateurs militants médiacratiques.  Mais le reste du temps les refus sont seulement le résultat d’un exercice d’ajustement du calendrier. Car je dois aussi pouvoir faire des meetings, des réunions de travail et même des pauses. Puis, lorsque mon emploi du temps a été rempli, mon bureau de presse a dû refuser les invitations. Mais nous proposons toujours d’autres noms pour répondre à l’invitation. Car le Front de Gauche ce n’est pas une seule personne. Nous sommes riches de diversité et de talents. Commence alors un petit jeu très spécial. Les invitants hélas non satisfaits, nous demande de signer des feuilles où nous déclarerions refuser de venir. Ces déclarations sont OLYMPUS DIGITAL CAMERAdestinées au CSA pour prouver que la disproportion de temps d’antenne est de notre fait. Vous suivez ? Sachez donc que nous adjoignons une liste de propositions de noms de camarades après chaque refus concernant ma participation. Tous les autres ont droit de faire défiler leurs porte-paroles. Apparemment pas nous. Ça changera j’en suis certain.

En tous cas on ne lâche rien. Ainsi quand j’ai été accroché par « Le Point » qui m’accusait de « mentir » à propos de la couverture médiatique du meeting de Besançon. Aussitôt la caste corporative s’est jetée sur cette importante affaire. D’une façon curieuse puisque nul ne releva que le papier du « Point » accusait aussi les stations de France 3 d’être des « bastions de la CGT ». Les mêmes que le déséquilibre de notre temps d’antenne et de parole n’émeut d’aucune façon ont aussitôt sauté sur l’occasion de se donner des airs de victime. Le papier de la rubrique « désintox de Libération » a été spécialement odieux. Il fut publié comme une provocation le jour même où le journal me recevait pour faire ce numéro spécial paru mardi dernier. Une semaine où la rubrique me tomba dessus avec une égale mauvaise foi à deux reprises, signe de l’agacement de la droite social-libérale du journal à propos de mon passage. Le papier avait en fait une fonction corporatiste claire : nier le bien fondé de nos protestations contre le sort qui nous est réservé en régions selon l’humeur des rédactions locales de France 3 et selon le degré de sectarisme des journaux locaux. La preuve en a été rappelée à l’occasion de mon passage à Montpelier. J’y ai été invité pour une interview dans « le Midi libre ». Et j’ai été accueilli dans le 19/20 de France 3  Languedoc-Roussillon puis, nous avons enregistré l'émission « La voix est libre » diffusée ce samedi. J’en déduis que pour ces médias la campagne électorale mérite du soin et une information diversifiée. A Lyon la caste ne m’aime pas et n’est pas gênée de le montrer. Pas d’invitation à France 3, ni au « Progrès » ni au « Dauphiné ». Aussitôt « Libération.fr » glapit : « Mélenchon se plaint encore… gna gna gna ». C’était tout le sens de la manœuvre : « Quoi ? Vous vous plaignez encore, alors que nous savons bien que vous mentez ! » Vous voilà fixés. « Le Progrès » lui n’a pas besoin du masque que s'offre avec telle rubrique parisienne « ma corpo est sacrée ». Il assume. Quand on demande pourquoi il ne propose pas un entretien comme souvent ailleurs en région, la réponse est OLYMPUS DIGITAL CAMERAclaire : « C'est notre choix éditorial et nous n’avons pas de compte à vous rendre ». C’est un journal sans complexe. Il m’avait accusé d’un « lourd passif germanophobe », je ne sais pas pourquoi. Mais il ne passa jamais mon droit de réponse après avoir pourtant accepté de le recevoir.

Pour défendre ses confrères, le journaliste de « Libération » explique que ceux-ci bouclent à 22 heures. Et à cette heure, j'étais encore en train de parler. C'est vrai. Mais les 4 500 personnes étaient présentes depuis 20 heures et ce nombre constituait à lui seul un événement politique de grande ampleur pour la région. Ensuite, « Libération » explique que « L'Est républicain » a rendu compte de ma visite à Peugeot scooter de Mandeure avec une photo en une et un article en page deux. C'est vrai. Pour autant le journal ne dit pas une ligne du meeting. C'est « Libération » qui le dit : « Certes, le journal n'a pas fait de compte-rendu strict du meeting ». C'est un doux euphémisme puisqu'il n'a pas fait de compte-rendu du tout, ni strict, ni léger. « L'Est républicain » s'est donc bien livré à un acte de "négationnisme médiatique" contre le plus grand rassemblement politique de gauche organisé à Besançon depuis au moins 40 ans. Une paille ! Mes amis su place s’en sont bien expliqués. J’en ai retrouvé la trace sur un blog au nom exotique. Preuve de la diffusion dont est capable le net !

Enfin, pour bien montrer que ce black-out n'est pas seulement une question d'horaires mais bien une décision éditoriale, je vous livre la brève qui figurait sous l'article de « L'Est républicain » au sujet de mon passage à Mandeure. Voici ce qu'écrit « L'Est républicain » : « Que ses aficionados se rassurent, Mélenchon s’en est aussi pris à la presse. Sans raison, il s’est au beau milieu de son discours déchaîné contre ces journalistes qui disent de lui « qu’il tonne, qu’il éructe, ce qui veut dire cracher ». Il gerbe ces déclarations à chacune de ses sorties. Mais pour le coup, on le trouve sacrément hypocrite le camarade Mélenchon. Car hier, il éructait, et le mot n’est pas faible, sur tous les grattes-papiers dont son équipe de campagne a elle-même organisé le déplacement en terre comtoise. » Vous avez bien lu du « L'Est républicain » qui n'a ni le temps ni la place de parler d'un meeting de 4 500 personnes ! Mais il trouve le temps et la place de se livrer à une bordée d'injures contre moi. Il ne se le permettrait avec aucun autre candidat. « L'Est républicain » trouve normal de m'appeler "Mélenchon" alors qu'il ne se permettrait pas, par exemple, d'appeler le candidat socialiste autrement que "François Hollande" OLYMPUS DIGITAL CAMERAou "Monsieur Hollande". « L'Est républicain » trouve normal de dire du candidat du Front de Gauche, d'un parlementaire, qu'il « gerbe ces déclarations », c’est-à-dire qu’il vomit, sans que la rubrique « désintox de  Libération » n'y trouve rien à redire ! Même promo ? Même école ? Même club de golf ? Va savoir !

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a publié ses premiers résultats sur la répartition du temps d’antenne pour la période dite de « l’équité ». Depuis le premier janvier, les chaînes de télévision et de radio doivent en effet veiller à garantir « une présentation et un accès équitables à l’antenne » aux différents candidats présumés ou déclarés à l’élection présidentielle. Cette année, le CSA a choisi de publier quatre rapports d’étape pendant cette période de « l’équité ». Nous avons donc étudié en détail le premier relevé des temps d’antenne qui concerne la période du 1er au 27 janvier. Déjà durant toute l’année de 2011, de graves dysfonctionnements avaient été constatés par le CSA. La commission a même dû effectuer des rappels à l’ordre publics, les chaînes de télévision et de radio ne semblant toujours pas prêtes à garantir le pluralisme d’opinion. OLYMPUS DIGITAL CAMERAAu mois de janvier, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont partagés à eux deux plus de 70% du temps d’antenne sur les chaînes de télévision et plus de 75% du temps à la radio. Au lieu de garantir le pluralisme indispensable dans tout régime démocratique, les télévisions et radios nous imposent le paysage du bipartisme.

Ainsi, le Front de Gauche n’a eu que 6% du temps d’antenne à la télévision. A la radio, la situation est encore plus dégradée pour le Front de Gauche. Nous n’avons eu que 4% du temps d’antenne. C’est à dire moins encore qu’Europe-Ecologie-Les-Verts. Sur certaines chaînes, le Front de Gauche a été complètement marginalisé : 3,7% du temps d’antenne sur TF1, 2,7% sur France Inter ou encore 1,8% sur Europe 1. La pire chaîne étant M6 qui n’a accordé que 1% de son temps au Front de Gauche tandis que le Front National a pu bénéficier de 60% du temps politique de la chaîne ! Ce traitement médiatique réservé au Front de Gauche n’est pas admissible. Surtout si l’on se souvient que le temps d’antenne est une entité qui désigne n’importe quel moment où il est question de nous. Ainsi les montages du « Petit Journal » contre nous sont du temps d’antenne mis à notre crédit. C’est dire où nous en sommes.

Le CSA dit tenir compte de plusieurs critères pour  apprécier « l’équité ». Il s’appuie notamment sur les réunions publiques organisées, les résultats aux dernières élections ou encore les enquêtes d’opinions. Chacun de ses trois critères montre une réelle progression du Front de Gauche : nous organisons des meetings de plusieurs milliers de personnes OLYMPUS DIGITAL CAMERAdepuis le mois de juin ! Aux dernières élections, nous sommes devenus la deuxième force de gauche du pays ! Le Front de Gauche progresse régulièrement dans les sondages depuis plus de 6 mois ! Le traitement médiatique qui nous est réservé est donc profondément injuste. Tout au long de l’année 2011, nous avions déjà subi un véritable “ ostracisme audiovisuel ”. Je vous renvoie à ce que j’en ai écrit.

Le mois de janvier confirme cette tendance. Il est urgent que le CSA rappelle fermement à l’ordre les chaînes de télévision et de radio. Je lui ai écrit pour le saisir. On va donc pouvoir observer le résultat. Car la tendance qui semble s’annoncer n’est guère favorable. En effet, loin de vouloir s’amender et de faire preuve d’imagination ou d’inventivité, c’est à dire de professionnalisme, certains médias et non des moindres ont eux aussi saisi le CSA. Mais c’est pour lui demander de changer la règle qu’ils ne respectent pas. Et même pire. Ils lui demandent de renoncer à la règle de l’égalité qui devrait prévaloir à partir du 22 mars. Mauvaise ambiance. Pour l’instant, ce qui est aussi en cause au fond c’est l’utilité des « commissions » et d’une certaine façon, des autres « hautes autorités ». Je n’en ai jamais été très partisan. Mais puisqu’elles sont en place, alors qu’elles fassent appliquer la loi comme c’est leur mission et comme la loi elle-même le prévoit. Sinon la loi a-t-elle un sens ou bien en sommes nous déjà au règne de l’arrangement de gré à gré ?


892 commentaires à “Le peuple solidaire ne se laissera pas faire”
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  1. Potter dit :

    Pour Hugo :
    A ma connaissance, seul BFMTV parmi les médias a parlé de militants du FdG. NDA parle lui de militants d"extrême gauche" sans plus de précisions.
    Hier, ce n'était pas qu'une manifestation du Fdg, il y avait des militants du NPA, du POI, des syndicalistes, des anars... Apparemment personne ne sait ce qui s'est réellement passé.
    De toute manière, militants du Fdg ou pas, cette attitude est condamnable (n'importe qui à le droit de manifester en France et même des gens de droite !). D'ailleurs, plusieurs hier soir s'en s'ont plaint ici même sur ce blog. Certains ont même condamné la chose directement sur le facebook de NDA.
    Par contre, on peut difficilement demander à Jean Luc Mélenchon de s'excuser si aucun militant du Fdg n'est en cause. A la rigueur, il ne peut que condamner la bêtise de quelques uns.
    Amitiés.

  2. Red@rt (13) dit :

    Sur NDA,
    Si nous ne sommes pas responsable, nous n'avons aucune raison de nous excuser. Ceci dit la grande majorité de nos commentaires montrent notre profond désaccord avec l'attitude des manifestants. Il pourrait être question de réprouver le comportement des manifestants ou de spécifier que nous ne sommes pas d'accord avec leur attitude. Ce qui par ailleurs permettrais de clarifié notre non participation! (L'info n'a pas tourner que sur BFM, je l'ai également entendu sur France Info hier soir!)
    En plus, quelle ironie! NDA est le premier à qui le peuple dit "dégage" en le faisant dégager physiquement. C'est pourtant l'un des seul à s'opposer à la politique dominante.

  3. JH dit :

    " Les génuflexions de Francois Hollande devant la City font du mal à la gauche" dixit le porte parole du Pcf Olivier Dartigolles, co-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.

    À la lecture du quotidien britannique "The Guardian" on apprend que FH vient de déclarer : primo :" aujourd'hui, il n'y a plus de communistes en France."(sic) C'est ce qui s'appelle prendre ses désirs pour la réalité. Les 132 000 adhérents du PCF et ses quelque 10 000 élus seront contents d'apprendre que monsieur Hollande les a rayés de la vie politique française. En niant ainsi l'existence et le rôle du PCF on s'explique mieux le refus persistant du même de débattre des programmes avec le Front de gauche ! Secundo, " la gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a rien à craindre." (sic). Les incorrigibles naïfs découvrent que le discours "à gauche" du Bourget n'était donc que de l'enfumage : la priorité reste bien pour le PS et son candidat de "rassurer les marchés" sur le plan politique et économique. traduire : si je suis élu je ne gouvernerai pas avec ce qui n'existe pas (les communistes) et le capitalisme aura encore de beaux jours avec moi ! Nous voilà tous prévenus. Dans ces conditions,FH aura bien du mal à nous convaincre de "voter utile". Décidément oui, " avec Mélenchon, présidons !"

  4. Lyendith dit :

    Sur NDA toujours :

    On peut difficilement demander des excuses publiques à Mélenchon. En revanche, il ne serait peut-être pas inutile de dire dans un discours ou une interview, que le Front de Gauche ne met pas les républicains souverainistes dans le même sac que les nationalistes xénophobes, histoire que ça soit dit une fois pour toutes. Quand bien même il serait de droite, le discours de NDA est à mille lieues des diatribes névrosées des Le Pen.

  5. Michel Berdagué dit :

    Lorsque nous appelons à manifester comme ce soir à la place près de l'Assemblée Nationale,la sécurité obligée du militantisme se fait et nous ne savons jamais à l'avance du déroulement paisible ou pas. Pour hier soir Benoït m'a contacté pour la protection,je lui ai répondu que" nous" devions être plus présent à l'extérieur. Donc nous avons pu voir ce qui s'est passé,il y a eu incompréhension et insistance du souverainiste pour venir sur la place des Partis déclarés manifestants.
    Donc il suffit de savoir si le souverainiste avait joint les Partis regroupés en solidarité. Si ce n'est pas le cas on comprend une certaine nervosité si il y a passage en force.
    Tout le monde peut comprendre que la Sécurité doit être maximale et bénévole,car nous avons fort à faire à savoir si des éléments de manipulation de certains services officiels ne provoquent pas pour avec les images montrer en boucle que ce sont nous les agités/casseurs.
    Si vous voulez des histoires passées et reconnues: il doit y avoir des études sérieuses de chercheurs universitaires ayant bossé là-dessus. Tout le militantisme connait ces dérives là. Les archives des RG et DST,maintenant DCRI doivent être classées en secret ou détruites.
    Avec la Victoire du Front de Gauche,le bilan d'insécurité doit être fait,de plus les Polices seront Républicaines et Citoyennes.
    Ce soir contre les T.V.A. saignantes nous serons en force.Résistance.!

  6. bernard hugo dit :

    643 - Sieur Hugo
    Les provocateurs à la manoeuvre, celà n'est pas nouveau. Et nous désapprouvons dans tous les cas. N'en profitez pas pour distiller la peur du rouge et le poncif du bolchevik le couteau entre les dents.

  7. yann guerin dit :

    les sondages sont hilarants. fin janvier, notre candidat affichait selon la sofrès 9% des intentions de vote. Bon!
    Je n'arrête pas d'entendre partout qu'il monte, qu'il monte et les mêmes sondages nous annoncent 8 ou 8.5 %; cherchez l'erreur!
    Renseignement pris,les sondages seraient calculés de la façon suivante : les votes acquis, + les votes possibles et enfin un redressement prenant en compte plusieurs critères dont le précédent résultat. Pour lr front de gauche, le résultat retenu est celui de MG Buffet à savoir 1% et quelques.
    les chiffres pour JL M élenchon que l'on m'a communiqué serait ceux-la : 8.5 acquis + 16% qui pourraient voter.
    eh bien ces 16% qui pourraient voter ne sont pas retenus pour notre candidat alors qu'ils sont pris en compte pour l'UMP, le PS, le FN et j'en passe. Ce qui signifie, si cela est juste que le chiffre qui devrait être retenu et annoncé n'est pas de 8% mais au moins 25%. J'aimerai avoir la confirmation de ces chiffres, mais, en tous cas, même s'ils ne sont pas tout à fait justes, je suis convaincu que nous avons d'ores et déjà un vote à deux chiffres.
    Si quelqu'un a d'autres infos....

  8. Sergio dit :

    @ Red@rt (13)
    Bien sûr que les violences perpétrées contre un Gaulliste de droite par deux ou trois excités lors d'une manif parisienne un soir du 13-02, manif multipartis et syndicats, n'ont rien à voir avec la responsabilité du FdG ou de son candidat aux présidentielles.
    D'ailleurs il y a, comme l'ont rappelé des internautes sur ce blog, un certain nombre d'ex-gaulllistes de Deboutlarépublique-NDA ou de chevènementistes du MRC qui ont rejoint le FdG depuis sa visibilité ou sa lisibilité dans les médias. Et je ne parle pas des autres :PS, RadGauch, POI, NPA, ex-sarkozystes détrompés ou abstentionnistes ! C'est en millions que ça va se compter !
    Jean-Luc Mélenchon n'a pas à rendre de compte sur quoi que que ce soit d'autre que sur ce qu'il dit lui-même publiquement et que sur ce qui relève de son mandat de candidat du FdG.
    J'en profite : en répondant @rodolphe que je ne crois pas être un vrai troll, j'ai mal tapé la 1ère parenthèse explicative : (les 2 derniers scrutins présidentiels [qui ont déjoué les sondages bidon dont nous sommes gavés]).

  9. bernard hugo dit :

    François Hollande approuve le train de mesures prises par la troïka à l'encontre du peuple grec. Dans une interwiew au Gardian, il a déclaré : "Aujourd’hui il n’y a plus de communistes en France. La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre. » (site place au peuple pour plus de détails)
    François Hollande a tenu à faire savoir aux Britanniques que ce serait au Parlement français de ratifier le traité et qu’il ne ce serait donc pas nécessaire de faire appel au peuple pour ce nouveau traité par la voie d’un referendum.

  10. Louise M. dit :

    Par rapport au 18 mars, il me semble de plus en plus pertinent d'éviter le sempiternel cortège de Bastille à République, mais d'appeler à prendre la place pour un grand rassemblement festif et convivial. J'étais avec les indigné(e)s en mai dernier… mais nous n'étions que quelques milliers… J'imagine à 100 000 ce que cela pourrait donner !

  11. cazabeau dit :

    Aprés plus de 4000 messages (que j'ai lu) sur ce blog depuis le début de l'année, nous pourrions si vous le souhaitez, reformuler nos forces et faiblesses. Merci de les ammender.
    Forces:
    - Notre engagement de classe (capitalistes/salariat-retraités-indemnisés...)
    - Notre Humanisme (solidarité envers les peuples - Grecs et les autres - les sans papiers, sans logements....)
    - Notre unanimité sur nos adversaires (partis libéraux, réformistes - Médias complaisants - extrémismes...)
    - Notre Motivation (meeting, internautes, écoutes collectives, partage...)
    -....
    Faiblesses:
    - La sémantique (classe ouvrière, régularisation des sans papiers)
    - L'international (divergence envers la Syrie, l'iran, le positionnement de la russie, la chine...la géostratégie occidentale)
    - L'identification claires des politiques économiques des partis adversaires et concurrents (libéraux, régulation, socialiste)
    - La difficulté d'impacter fortement le passé culturel des enseignants (discours FdG / difficultés au quotidien des enseignants).

    Pour la suite utile et aider, peut-être,@ Webmestre si il le souhaite de résumer nos échanges tous les mois par exemple.

  12. Invisible dit :

    Pour zenzad 638 :
    Et moi, vous ne voulez pas me rencontrer ?
    Bon, je plaisante.
    Je vois que vous vous êtes déjà fait quelques amis privilégiés dans ce blog qui ressemble à la place du peuple. Ce joli charivari honore notre digne représentant, Jean-Luc Mélenchon qui accueille tout ça sans broncher avec surement la joie du partage et de l'inventivité collective. C'est une réussite.
    (Je suppose que les webmestres se relaient ?)

    [Edit webmestre : Non! Je ne me relaie pas... En revanche, pour ce qui est du "charivari", il faudrait voir à ne pas en abuser.]

  13. mrben dit :

    Bizarre cette interview du François Hollande dans le journal anglais. On dirait qu'il essaie perdre des voix parmi les militants PS. Je vois venir quelques votutilistes qui vont tiquer à la lecture de ces assertions.

  14. Cyril dit :

    Je viens de voir en replay l'émission mots croisés à laquelle participait Pierre Laurent. Il n'a pas été à la hauteur, mais au dessus des autres et même de l'émission. Cette dernière a été très mal organisé, ou du moins saborder par Mr Gilbert Collard. Pierre Laurent a souvent remis l'émission sur les bons rails.
    Et Mr Pierre Laurent a fait preuve d'une constance, d'un sérieux, et énormément de respect. Au-delà des thèmes, il a donné à voir le Front de Gauche dans toute sa splendeur.

    Félicitations Mr Laurent.

  15. stephan dit :

    Il faut s'appuyer sur le reniement que constitue cette déclaration de Francois Hollande selon laquelle la finance n'a rien à craindre de la gauche.
    Hollande nous explique doctement que son modèle de gestion c'est celui de la gauche au pouvoir dans les années 1980, qui a dérégulé et libéralisé. Autrement dit, son modèle de gestion, c'est celui qui a déçu les électeurs de gauche, qui a fait passer la gauche de 50% des voix en 1970-1980 à 40% en 1990-2010...

  16. naco dit :

    Cette petite phrase du candidat de la gauche officielle risque de faire d'énormes dégâts. Je ne sais pas comment cette déclaration est "rattrapable", car il y 3 façons de la prendre :
    Soit dire qu'il n'a plus d'esprit communiste, ce qui est parfaitement cinglant pour la toute la gauche non officielle, et pour beaucoup de socialistes attachés par leur rapport historique à cette idée, soit dire qu'il n'y a plus de parti communiste, et ceci impliquera qu'un grand nombre d'indécis s'éloigneront définitivement du vote utile, soit dire qu'il n'a pas de communistes acceptables dans mon prochain gouvernement, ce qui serait une véritable déclaration de guerre, soit dire qu'il n'y a plus de communistes assoiffés de sang, ce qui le ridiculiserait aux yeux de tous. Pour l'instant la droite n'a pas encore réagi mais va en faire ses gorges chaudes. En d'autres termes, c'est comme se tirer une balle dans le pied avec un canon de 50.
    Jean-Luc Mélenchon, qui le connais bien, relativise en parlant d'une attitude hautaine, mais désolé, je trouve cela très gentil, dans la mesure ou ce petit mot de F. Hollande est synchrone avec ce qu'il dit vouloir jouer avec les marchés financiers.
    Dans la section PS de ma ville, plus de la moitié des gens sont des fils ou filles d'ouvriers et ils ont tous gardé un rapport identitaire au communisme, même si certains sont devenus cadres ou petits patrons.
    Ils vont très moyennement apprécier.

  17. Antigone dit :

    @667 cazabeau
    Oui mais en 1 : notre force principale est de pouvoir être rassemblés autour de JLMélenchon(comme dans ce blog) qui justement se trouve à l'exact confluent de nos différences. JL Mélenchon connaît à fond la culture politique et la sensibilité des trotskistes, des communistes et du PS. Il n'a pas une vision parcellaire de la gauche. Voilà pourquoi il est notre plus grand dénominateur commun, parce qu'il incarne les histoires de la gauche française et même ses erreurs, puis ses rectifications au regard de la violence du tour de vis libéral.
    Nous pouvons ici nous lire, nous parler : PC, LCR,LO, VERTS, PT, PS, Abstentionnistes et impossibles à encarter et même quelques uns de la droite republicaine ou souverainistes de tous bords ainsi que les EX de tout ça, et former la grande vague de contestation et de propositions que nous portons.
    Après comme dit silvio Rodriguez l'immense poète et chanteur cubain : "nadie sabe lo que es el comunismo pero puede ser pasto de la aventura". A nous d'écrire la suite, grâce aux groupes écologistes et leur expertise, aux décroissants et jeunes en quête d'un autre mode de vie hors la consommation de masse, aux ouvriers qui vont reprendre leurs usines en scop, aux enseignants qui ont l'expérience de ce qui est bon pour l'école (ben oui on pourrait lancer les écoles et lycées autogérés.. il serait temps, NON?), à ceux qui dessinent une société de partage du savoir et de la culture par les nouvelles technologies mais aussi le spectacle vivant. Après, c'est à nous le peuple, dans toute sa variété, sa sagesse aussi, à écrire le monde qui vient et à nous dégager de sables mouvants et putrides de l'ancien ordre capitaliste.

  18. Disjecta dit :

    Sur l'expulsion de NDA de la manif devant l'ambassade de Grèce.
    La méthode rappelle celle du petit groupuscule de (faux-)anarchistes, lié au site conspieshorsdenosvies notamment, qui ont empêché récemment une réunion avec pour invité Étienne Chouard. Ces gens prétendent être des antifas en pratiquant l'amalgame à outrance. Le site de Le Grand Soir a lui aussi eu à subir leurs attaques, notamment par rapport à leur opposition à l'invasion par l'OTAN de la Libye. On trouvera ici [...] le type de prose qu'ils sont capables de produire et qui s'attaque à un de nos camarades, Maxime Vivas (signataire de l'appel des 50 auteurs de polar en faveur du Front de Gauche).
    Méfiance absolue dans nos manifs par rapport à ses faux-amis: leur double-jeu rappelle beaucoup les casseurs manipulés en sous-main par la police.

    [Edit webmestre : Non ! Non, et non ! On ne "trouvera pas ici..." Quand comprendrez-vous enfin qu'on ne fait pas de liens vers les sites poubelles ? En le faisant, vous les aidez à propager leurs insultes. Et l'excuse de donner un exemple est inacceptable. Si un jour je trouve un lien ou c'est vous qu'on démolit, je le mettrai en ligne et vous comprendrez votre douleur...]

  19. Red@rt (13) dit :

    Eric Coquerel sur RFI
    Très bonne intervention pour un très très bon représentant du Fdg! Jean Luc Mélenchon va enfin pouvoir commencer à souffler...

  20. jorie dit :

    A propos des "papiers", les gens confondent tout. Un camarade a bien précisé les choses. Mélenchon "donner des papiers à ceux qui travaillent". Les papiers?un droit de séjour, un droit de travail. Le droit de séjour peut varier de 3 à 10 ans. Ensuite,la carte d'identité française, qu'on a dès la naissance surle sol français ou qu'on acquiert ensuite par "naturalisation" et selon des processus précis. Il ne s'agit pas de régulariser TOUS LES SANS PAPIERS, les gens croient que les portes sont grand ouvertes à tous les immigrés de la terre. Ce n'est pas notre propos. il faut éviter lachasse à l'homme, la peur au ventre de nos travailleurs immigrés sans papiers et qui amènent, de fait, une concurrence stupide entre les travailleurs, la kidnapping d'enfants et la terreur constante de ces gens jusqu'au suicide parfois. Cet odieux mélange, pratiqué par le langage du pouvoir et du FN enfume tout le monde. Rappeler aussi aux "suspicieux" que des gens entrent et sortent chaque année sur le territoire français et que tout le monde n'a pas forcément envie d'y (100 000 en repartent/an). Enfin, que nous avons des familles éparpillées d'un bord et l'autre de la méditerranée et que ces blocus de visa empêchent les gens de vivre. Enfin que les étudiants étrangers sont notre phare. Nous devrons coopérer dans les années futures avec tous ces pays, c'est stupide de fâcher cesfutures élites par un accueil sordide. De +,si vous vous levez tôt lematin, vous verrez sur les chantiers les + difficiles, dans les cuisines resto, en voierie, énormément d'étrangers, parce que personne ne veut le faire. Cette droite idiote veut probablement envoyer un senior chômeur ou un diplômé bac+3 chez macdo ou ds le btp!

  21. laow dit :

    Les médias font leur choux gras sur le non évènement de la candidature prochaine de notre président en fin de règne, en boucle du matin au soir, ils attendent ce moment fatidique. Mais sur les questions de fond rien, silence radio, que du sondages de science fiction, je sais pour qui je voterai le 22 avril pour celui qui a des convictions, les trois dernières semaines ne changeront rien, le front de gauche ou rien, et aux législatives j'enfonce le clou. Merci

  22. claude bronchart dit :

    Vs avez lu l'interview de FH au Guardian ! Ne me demandez pas de donner ma voix au 2ième tour pour le candidat du PS.
    FH c'est le copain des dirigeants grecs, espagnols, portugais. Qu'il aille au diable !

  23. JM77 dit :

    "il n'y a plus de communistes en france" (FH dans le guardian) !. Le pire est peut-être même la suite de l'interview (site de l'humanité-désolé je ne maitrise pas les liens-) dans laquelle il se justifie en, expliquant "La gauche a été au gouvernement quinze années durant lesquelle nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a plus de crainte à avoir".
    Plus de crainte à avoir...
    Un concurrent vous dites, moi j'y vois plus une déclaration d'adversaire méprisant!
    Le tournant pris par notre campagne-haro sur la droite extrême et l'extrême droite- s'il était nécessaire n'apparaît plus suffisant.
    IL faut lui faire payer et la monnaie ce seront les bulletins de vôte : un réservoir de 30% soit-disant ça se syphonne!

  24. NANOU 50 dit :

    Le 18 Mars à La Bastille, le service d'ordre devra être au top. Notre grand défenseur "des civilisations" est bien capable de nous envoyer quelques casseurs, histoire de décrédibiliser notre rassemblement citoyen. Ils sont capables de tout, même du pire.

  25. Invisible dit :

    Au sujet du journal, le 12/13 de France 3 qui était dimanche 12 février, grâce au journaliste qui n'écoute pas les réponses aux questions qu'il pose, on n'a pas su la suite de la question : comment fait-on baisser l'euro ?

  26. J-jour dit :

    Le lien vers l'article de l'Humanité auquel fait référence JM77.
    La remarque de Tayo:Très drôle!

  27. Cyril dit :

    La droite jongle aujourd'hui avec l'analogie rhétorique de la synecdoque, notamment sur l'utilisation référendaire. Si c'est bon pour une chose, ca l'est pour tout, quand le lendemain, ca ne l'est plus pour certaines choses, donc ca n'a plus sa place du tout. Soit au fond que ca concerne une partie, tout, rien, et même son contraire.
    Les référendum doivent intervenir sur de formes génériques non distinctives et non sur des formes spécifiques à fort potentiel distinctif.
    Si le nucléaire peut être soumis à référendum, c'est parce que son avenir concerne, de manière non distinctive, tout le monde. Si on l'arrête ou continue, c'est pour tout le monde, si ca pète aussi.... De même sur les retraites. De même pour le prochain traité, il peut (et doit) être amené au référendum car le traité ne fait pas de distinction dans les personnes concernées avant le traité (enfin normalement), comme tout le monde le sera concerné, après son passage.
    Par contre sur la peine de mort, si l'on avait fait un référendum et que la réponse fut non, alors cela veut dire qu'une frange de la population, avec son choix, aurait engagée le destin d'autrui, et pas forcément d'elle-même.
    De même avec les chômeurs. De même avec avec le vote des immigrés.
    Donc le référendum, dans sa logique interne, ne peut s'appliquer que sur un choix qui ne distingue personne avant, et ne doit pas en distinguer, par son mécanisme de prise de choix, après.
    Car pour le reste on a crée les régimes parlementaires, avec représentation du peuple dans les chambres!
    Les retraites, oui, le traité, oui, le nucléaire, oui. Mais les chômeurs, non, les immigrés encore moins!Non mais. L'avis populaire, ce n'est pas le lynchage sur la place publique. La rév. citoy., c'est...

  28. Anny Paule dit :

    @redline69
    Pourquoi crois-tu, camarade que l'on fasse tout pour nous vendre du Hollande, au niveau médiatique ?De la même nanière que l'on avait voulu nous faire avaler du DSK si...
    C'est parce que ceux qui tirent les ficelles seront toujours les mêmes, à la même place, avec la même morgue, le même mépris du peuple laborieux, des prolétaires que nous sommes majoritairement !
    Nous, nous avons encore une once de raison et quelques zestes de mémoire ! Nous ne sommes pas près d'oublier le TCE, Hollande et le PS dans sa grande majorité qui appelaient haut et fort à voter pour ce traité scélérat. Nous ne sommes pas près d'oublier, non plus, le Congrès de Versailles en février 2008... Nous savons à quoi nous en tenir avec le PS et son candidat actuel !
    Le problème, c'est qu'il reste à convaincre bien des personnes (pas les "belles" dont parle Jean Luc, mais celles qui se pensent encore au-dessus des contingences) parmi les "classes moyennes" que nous ne représentons pas un danger, mais qu'au contraire nous parlons vrai, que nous plaçons l'intérêt général au-dessus des intérêts des particuliers, qu'il est possible de changer la face des choses par la force des urnes ! Et là, ce n'est pas encore gagné !
    Je connais bien des gens, et en particulier, parmi les enseignants (pourtant très malmenés depuis quelques lustres) qui ne sont pas mûrs pour voir autrement qu'à travers le PS... par tradition, par pur conformisme...
    Nous représentons la Résistance, la sagesse, l'avenir. Nous en sommes conscients. Nous savons que si le MES et le Nouveau traité sont adoptés, nous serons au niveau des Grecs.. Et Hollande, dans tout ça ? Il continuera comme par le passé !Et les citoyens seront bernés, mais "chut!", en parler créerait du désordre !

  29. Charles dit :

    Incroyable! je n'avais jamais vu autant de commentaires de la part des abonnés dans le monde! Cet article raconte le dérapage de FH sur les communistes et la gauche "libéralisant l'économie" que la CITY n'avait rien à craindre!

  30. redline69 dit :

    @687 Anny Paule

    pas de bol ! nous c'est un sujet souvent aborder et où Jean-Luc Mélenchon à une excellente analyse des faux fuyants du PS sous couperet Hollande...
    sorti de là, la prise de conscience est un travail de fond de la même manière que le TCE à fini à la benne, les libéraux suivront le même chemin et qu'ils prient que leur belle Europe glisse pas avec quand on voit le statut de la Grèce aujourd'hui.
    le Rassemblement, l'Humain d'abord sont un Phare dans la nuit du monde Libéral. Jean-Luc Mélenchon est une voix parmi d'autres pour réveiller les consciences encore sous la brume du halo "médiatique" servant le systéme le doigt sur la couture du pantalon.les gens ont besoin de comprendre qu'on les trompe, qu'on va encore les trompé avec le bi-partisme UMP / PS. le vote futile, est une forme d'abandon ! le vote FdG est une Résistance et l'union pour sortir ensemble dans la dignité et le courage.
    le modèle des financier et de l'UMP / PS on le connait maintenant puisqu'il est visible en Grèce !
    la 6ème République est une belle perspective pour enfin donner de la voix au peuple et de l'espoir aux plus faibles écrasés par le totalitarisme de Sarkozy devenant à moitié fou sur les projets anti-sociaux.
    Courage ! on va les plier ! tous.

  31. Nicolas G30 dit :

    FH, candidat du vote FH-utile : "il n'y a plus de communistes en France", comment peut on dire cette énormité ! j'en reviens pas,quelle affront ! Fait il comme NS ?, à utiliser un discours caméléon en fonction de l'auditoire. Je commençais à me poser des questions sur le 2 ème tour, mais là c'est outrageux pour nos amis communistes. L'oiseau vient de se couper une aile gauche, et il pourra difficilement s'envoler. Après la prestation remarquable de Pierre Laurent à mots croisés la veille, ont peut lui prouver le contraire,le parti communiste existe bien, il est avec le Front de Gauche. Cela se réglera dans les urnes, rdv au 2ème tour et aux législatives. Mélenchon Présidons.

  32. ugolin dit :

    Pour ne rien n'avoir à me repprocher, j'avais déjà décidé de voter blanc au deuxième tour, si Hollande si trouvait face à Sarkozy; tous les jours politiques me prouvent que j'ai raison. Dans un an, l'électorat d'Hollande se mordra les doigts et criera à la trahison; ce sera abusif; tout est sur la table; les Socialistes vont faire une politique très voisine de celle de l'UMP et éventuellement, ils gouverneront ensemble, comme en Grèce, en Allemagne. Depuis que je les connais; collectivement ou individuellement, ils ont toujours trahi les français; sauf quand la pression populaire les empêchaient de le faire. A moins de 20%, nous ne pèserons pas. Tout le monde est informé...

  33. Jonathan L. dit :

    Je suis quelque peu atterré de me rendre compte que nous ne scandons pas notre principal argument en terme de poids (même s'il fait sens) et qui est pourtant une vérité à la clarté difficilement reprochable...
    C'est que nous avions raisons, depuis bientôt 1 an le Front de Gauche se découvre des qualité visionnaires, perceptibles même à travers le prisme de l'actualité désinformée.
    Hauts les coeurs, ardents à la lutte!

  34. gabriela dit :

    598
    jacques87: Je suis tout à fait d'accord avec vous. Lorsque je parle de notre programme avec certains amis (patrons des petites entreprises), ils se sentent très attirés pour nos propositions mais trouvent incertaine la façon dont on va combler le gap entre l'augmentation du SMIC (pas pour le SMIC en lui même, mais pour sa répercussion dans toute l’échelle de salaires) et la réactivation de l'économie interne. Ils dissent qu'il faut un certain temps pour que l'économie redémarre, et que pendant ce temps là c'est impossible d'augmenter les salaires pour eux, si les carnets de commandes ne sont pas encore remplis. Je ne sais pas si je suis claire. Vous voyez je suis loin d'être une experte en économie, et lorsqu'ils me dissent ça, je suis un peu perdue. J'ai lu des articles sur la question mais j'avoue que je n'ai pas tout à fait compris. Est-ce que quelqu'un d'entre vous pourriez m'aider en m’expliquant plus clairement comment on pense résoudre ce point?
    merci à tous

  35. Sylvain dit :

    Bonjour! Nous progressons, nous progressons et on va gagner!
    Vive le Front de Gauche!

  36. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    Bonne nouvelle......FH qui s'est rendu compte de la boulette nous estime à présent à 10 %!

    Encore un effort, et il appellera bientôt à voter pour nous.

  37. Vincent R dit :

    Dans cette campagne, nos porte-paroles ont excellemment déboulonnés Bayrou et Le Pen. Mais il faut arrêter de traiter Hollande, comme un simple "concurrent". Nous n'avons pas de cause commune avec cette oligarchie, plus rien à voir avec ce parti "socialiste" là.

  38. Menjine dit :

    @Adele-du-19
    Je crains que pôle emploi soit juste un peu en avance sur les projets de Sarkozy qui consistent à "proposer un autre statut "aux fonctionnaires qui "en contre-partie" de meilleurs salaires "n'auraient plus la garantie de l'emploi à vie" sic,sic et resic,(entendu ce matin à la radio).
    L'attaque est frontale : déjà on a réussi à masquer les liquidations de postes par les heures supplémentaires défiscalisées qui ont procuré des revenus supplémentaires nécessaires aux profs dont les salaires de base sont scandaleusement bas, mais maintenant on leur propose un métier pour quelques années. Un master est requis, mais sans formation, encore moins une formation payée comme les élèves des IPES ou des ENS de mon époque en avaient. Ceux qui décideront de la durée de votre "mission" seront les groupes de pression locaux parents d'élèves,proviseurs à l'écoute de "la rumeur publique". Liberté pédagogique, connaissances validées et garanties par l'inspection générale, sans parler de la sécurité de l'emploi auront définitivement disparu. L'annonce à laquelle vous renvoyez sera la "normalité" pour tous,si on ne les dégage pas.
    Professeurs il est temps de savoir voter sans tergiverser, front de gauche seul vote utile.

  39. Jonathan L. dit :

    @gabriela [691] :

    Il faut leur répondre qu'avec toutes les nouvelles entrées d'argent, par financement et prets aux PME (qui elles n'ont pas beaucoup de marge de manoeuvre comptable), les carnets de commande auront le temps de se remplir, sachant qu'avec ce nouvel argent, les investissement devront être recrudescent car les salaires devront suivre. "C'est mé-ca-nique"

    Mélenchon, présidons!

  40. J-jour dit :

    Une petite nuance aussi (pas dans le sens de l'allègement du cas Hollande) dans l'article du Gardian:
    "(...)He reiterated his long-standing demand for change to the European treaty on economic integration, but appeared to temper a call for total renegotiation, stressing he wanted to add a clause about economic growth, either inside or outside the treaty. He said it would be for the French parliament to ratify the treaty after the election and he would not put it to a referendum."

    Question renégociation du traité UE sur l'intégration économique, si je comprends bien, il n'est plus que question d'ajouter une clause sur la croissance économique (?) à l'intérieur ou à l'extérieur du traité qui serait ratifié après les élections et pas par un référendum!
    Ces élections sont donc le dernier référendum possible sur ce Traité qu'on se le dise!

  41. maxou dit :

    Bonjour à vous,
    depuis plusieurs jours j'ai coupé le son de mon téléviseur et j'ai l'impression que l'imagé s'est figé sur l'image de Sarko ; j'ai appelé mon dépanneur qui heureusement ne m'a pas fait payer la facture de dépannage ni même le déplacement ; je me suis étonné de cette bonté soudaine, comment, de nos jours un professionnel, un vrai, se déplace, et me dit non monsieur votre téléviseur n'est pas en panne, et, rassurez-vous vous n'êtes pas le premier, c'est simplement le président qui n'est pas encore candidat, mais il va l'être demain...
    Comme quoi, les ouvriers de nos jours sont d'honnêtes gens !
    Excusez-moi pour ce psychodrame à la Alfred Hitchcock...
    (LOL)
    pardon webmestre !
    Max

  42. ugolin dit :

    Une petite remarque anecdotique et qui se veut drôle; beaucoup d'entre nous sont tellement familiarisés avec l'expression Front de Gauche, qu'ils le nomment affectueusement "Front" dans leurs commentaires. Attention de ne pas parler du front comme cela, avec n'importe qui; le front d'en face est malsain...

  43. J-jour dit :

    Mon message précédent, j'ai loupé mes caractères gras, c'est évidemment " à l'intérieur OU à l'EXTERIEUR" qui me paraît important à souligner, parce que d'après ce que je comprends, il n'en a plus rien à faire de renégocier, Le Traité, devant la City, Hollande, il est prêt à faire un addendum, et pis c'est tout...

  44. Paton dit :

    Bilan.
    Pierre Laurent a été d'une probité et d'une intégrité intellectuelles remaquables hier à mots croisés.
    François Hollande donne soit dans la flexibilté idéologique et change de discours selon les contextes (Hollande le mou méprisant les communistes sans même le savoir), soit dans l'affirmation assumée que le social-libéralisme est la seule voie qui existe à gauche (Hollande le dur, arrogant et qui prend le melon). Dans les deux cas : méga bof.
    Et sur NDA : d'accord avec les commentaires. Cet homme ne mérite pas le mépris dont il a été l'objet. Il ne vient pas du FdG, tant mieux. Le FdG a donc bon sur tout. Courage à tous !

  45. Grain de sel dit :

    A voir, L'austérité ou la vie il faut choisir Icisur le site en 2012 on va leur faire un dessin.

  46. Red@rt (13) dit :

    @ Tous, sur le smic à 1700 Euros
    La question soulevée par Gabriela est cruciale. J'ai moi même manqué d'argument construit pour répondre de la même objection. Quelles sont les solutions qui permettent à une entreprise de passer la transition entre le moment ou elle augmente sa masse salariale et le moment ou le carnet de commande se remplit?

  47. Charles dit :

    697 J-jour: Oui, pas de référendum, mais surtout pas de renégociation du traité! Car in fine, ce qu'il dit, c'est que tout ce qu'il "veut" c'est rajouter un article "clause" en anglais) sur la croissance, point.
    Il rajoute ensuite qu'il accepterait sans problème que les garanties qu'il souhaite demander sur la croissance soient données EN DEHORS du traité, en clair, si Merkel et co. lui proposent un deal correct sur cette histoire de croissance, il ne renégociera rien du tout sur le traité et le votera en l'état!
    A signaler que Libé a sorti un billet là dessus intitulé "un entretien de Hollande courrouce Mélenchon", ce qui permet d'éviter le référencement dans les moteurs de recherche, et porte l'attention sur le "courroucé" et non sur les propos tenus!
    A remarquer aussi que Le Figaro n'en a pas fait ses choux gras! Etonnant, non?
    Je suis convaincu qu'il faut faire le buzz sur cette sortie pour dessiller les yeux de ceux qui souhaitent voter "utile", car il n'en démordent pas facilement, et ça, ça aide à leur montrer que le programme PS est bien pire que ce qu'il ne le laisse entendre, et que ce n'est pas un programme de gauche!

  48. mimi24 dit :

    Bravo l'administrateur, vous venez de supprimer un lien (commentaire 679, 16H02) vers une personne qui fait partie des premières personnalités signataires de l'appel en faveur du vote pour le Front de Gauche!

    [Edit webmestre : Oui ? Et alors ? ça vous donne le droit, à vous, de venir poster des hors sujets sur ce blog ? De toutes façon, votre "commentaire" n'est jamais apparu à l'écran pour la simple raison que vous aviez mal orthographié votre adresse de messagerie, nécessaire pour le valider. Je n'ai donc rien eu supprimer.]

  49. maxou dit :

    Pour ce qui est du carnet de commandes des petites entreprises il me semble que cela peut aller très vite ; simplement à l'annonce du SMIC à 1700 €, le citoyen consommateur, nous, allons très vite passer des commandes aux petites entreprises pour faire, (exemple, refaire le carrelage de ma salle de bains, j'ajoute la faïence pour faire bien), et voilà il me semble, à mon humble avis que ça peut se passer comme ça... ?
    Max

  50. Invisible dit :

    Je voudrais proposer un art de vivre qui serait d'écrire en entier les noms des gens et non leurs initiales. Certes, ça prend un peu de temps et de patience, mais quel bénéfice pour celui qui le lit ! Et le premier respect, nous le devons ànous-mêmes. D'ailleurs, il faudrait dans notre VIème République, se dire qu'on prend le temps.
    Écrire à toute vitesse n'est pas une preuve d'être forcément plus explicite.


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