03déc 10

Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 


473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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  1. bernard dit :

    Arnaque est un mot usé, M Mélenchon, et parler d'arnaque socialiste n'est pas vraiment "productif" de sympathisants. Plutôt que sans cesse donner de l'importance à Strauss Kahn qui n'a encore rien dit ou BHL qui en dit trop, essayons de garder son calme, de rester groupé. Il faut surtout expliquer pourquoi une réélection de Sarkozy et de son entourage de "béni oui oui" serait une catastrophe pour la cohésion sociale Française et de la France en général. Il faut l'expliquer sans cesse avant qu'il ne soit trop tard, les problèmes d'ego, on s'en tape.

  2. Descartes dit :

    @le Prolo du Biolo (#50)

    Comment juger qui sont les "bons" et qui sont les "faux" experts, choisir entre les "vrais" et les "auto-proclamés" (genre J.M.Sylvestre en économie),

    Par l'exercice de ton esprit critique. En écoutant le jugement des pairs ou celui des institutions. Et même en utilisant ces moyens, il y a toujours un risque de se tromper. Cela étant dit, même un "faux" expert connaît mieux son sujet que Mme Michu. Par ailleurs, un expert n'est pas "faux" simplement parce qu'il est en désaccord avec toi. Hayek ou Schumpeter étaient des grands économistes. Simplement, ils partaient d'hypothèses différentes des tiennes, et arrivaient donc en toute rigueur à des conclusions différentes aussi.

    entre les indépendants et les lobbystes (genre scientifiques à la mode Monsanto, Bachelot ou Areva) ?

    Il est toujours sain de se rappeler que l'expert "indépendant" est une abstraction. Dans la réalité, ça n'existe pas. Les techniciens de la CRIIRAD ont eux aussi des préjugés et des intérêts à défendre, tout comme ceux d'AREVA. C'est par la multiplicité des expertises et leur confrontation que le citoyen peut se faire une opinion informée.

    Personnellement je serais plutôt pour demander leur choix de société exclusivement aux citoyens (qui ne sont pas forcément des ignards en tout), et de ne donner ensuite aux "experts" et aux techniciens que la seule mission de mettre ces choix en forme et de les traduire en réalités.

    Moi je laisserai le choix toujours au citoyen et à ses représentants. Mais pour pouvoir faire des choix informés, il faut que "ceux qui savent" aient analysé les différentes options, et puissent dire les conditions et le coût de chaque "choix"...

    Le règne des experts me semble aussi être la ruine de la Démocratie.

    Ce n'est pas ce que je propose. C'est justement pour éviter le "règne des experts" qu'il faut organiser l'expertise.

  3. François dit :

    Un mot de Martinique..... pour vous réchauffer.

    Mon frère vient de démissionner du PS et il me rejoint au Parti de Gauche, encore un.

    Il faut se méfier de la sociale démocratie. C'est elle en Allemagne qui à massacrée les prolos, ainsi que Rosa de Luxembourg.
    La sociale démocratie n'a pas peur de manier la terreur contre le peuple.
    Jamais je ne voterai pour un social démocrate. Je préfère encore Sarko, au moins avec lui, la situation est claire pour tous.
    Par de compromission avec le PS. Merci.

  4. Pierre34 dit :

    @JLM

    Les émissions "Mots croisés" et le "Grand Journal" sont des émissions de grande écoute et c'est avec plaisir que j'apprends cette invitation.

    Nous avons envie que le fond soit abordé, fermement et sans concession. Les gens qui suivent ces émissions n'ont pas la conscience politique de ceux qui fréquentent ce blog, La forme du discours est importante pour qu'ils accrochent et sortent de la avec le sentiment que quelque chose d'autre est possible, qu'une lumière différente peut éclairer leur avenir.

    Je n'ai pas de leçon à donner à qui que ce soit, mais je suis certain que les pièges ne manqueront pas.
    Vos interlocuteurs essaieront de vous amener à sortir de vos gonds. Nous sommes certains que vous avez le talent pour résister à cette pression, ne vous laissez pas entrainer à des polémiques sur des broutilles, pour ne parler que du fond, le peuple de gauche est avec vous !

  5. Pascal dit :

    BHL (Bonimenteur Hors Limite) ne manque pas d'air d'aller faire la leçon lui qui brasse du vent et bidonne ses reportages et ouvrages ! Ceci dit, les événements tendent à lui donner raison sur un point au moins : le Parti Sentriste ressemble malheureusement de plus en plus à un cadavre à la renverse ! Je n'y vois plus guère qu'un ramassis d'ambitieux qui bon an mal an se retrouvent au sein du même appareil dans l'espoir qu'il serve leur plan de carrière ! La plupart d'entre eux n'ont aucune conviction en rapport avec l'idéologie à laquelle ils sont supposés adhérer. C'est atterrant pour quelqu'un qui a fréquemment voté pour ce parti depuis 1986 ! Mais là, l'électrocardiogramme donne des signes alarmants. Je ne sais s'il faut craindre ou espérer que ce parti ne soit emporté par le tourbillon de l'Histoire qui est en train de se former. En voie de dislocation il ne semble pas en état d'affronter la séquence politique en cours. Cette organisation politique semble en fin de vie ; la question est de savoir combien de temps durera l'agonie ; autrement dit, d'ici combien de temps le Parti Sentriste ne sera plus la voie de la gauche en France...

    La raison m'amène à me tourner vers la tonalité incarnée par Jean-Luc Mélenchon. Si décrire la réalité avec des mots simples et directs pour lui redonner du sens, si redonner de l'espoir aux victimes de l'exploitation éhontée des puissants c'est être populiste, alors il faut davantage de populistes (de ce genre) pour sortir le paysage politique de la torpeur hébétée où l'a plongé le tandem UMP/PS dont les représentants se comportent en prestidigitateurs qui prétendent défendre les intérêts de la France et des Français alors qu'en fait ils bradent l'une pendant qu'ils font les poches (ou laisse faire) au profit des puissants dont les faveurs et les largesses sont indispensables aux impétrants pour faire carrière dans cet appareil politique qu'est l'UMP et le PS ! Avec l'UMP et le PS le gotha s'est doté d'un...

  6. Hold-up dit :

    52 - bernard

    Vous bottez en touche. Relisez ce que vient d'écrire M.Mélenchon. Relisez bien. Dix fois s'il le faut. Le directeur général du FMI et président du Bilderberg Group 2010, M.Dominique Strauss -Khan nous demande d'abandonner non seulement totalement notre souveraineté mais il dresse déjà la matrice de la dictature Transaltantique. Le " Centre ", la " Matrix " tant espérée dirigera par dessus les peuples et leurs assemblées d'élus devenus simples fantoches d'une antique utopie appelée « démocratie », tout ce qui bouge au sein du nouvel Empire. Vous comprendrez dans ces conditions que le nom français du bras armé de la future dictature néolibérale n'a plus la même importance qu'en 2007. Qu'il s'appelle DSK ou NS, ce sera toujours un chantre du même parti intercontinental qui prendra les rennes du pays pour mieux le dissoudre dans un ensemble allant du Pentagone jusqu'au camp Bondsteel au Kosovo. Il faut cesser de s'aveugler en parlant des "libéraux" à la Sarkozy ou des "sociaux -libéraux" à la DSK. Ils ont le même programme. Ils sont l'un et l'autre à l'aile droite du parti néolibéral international et tuent les peuples au nom des banques. Cessons de continuer avec nos vieilles étiquettes politiques datant de Mathusalem. Soulevons une bonne fois pour toute les plus frelatées et regardons dessous ce qu'il en est. C'est exactement ce que Monsieur Jean-Luc Mélenchon vient de faire ce soir et je l'en remercie. Si nous savons lire, on aura compris. Avec la « Transcontinentale » qu'on nous propose, nous serons effectivement demain tous Européens, c'est à dire pourchassés comme des Roms, déchu de notre nationalité comme des Français récidivistes d'origine «  étrangère », fauchés comme les Irlandais, humiliés comme les Grecs, niés comme les Portugais, évanouis comme des Belges, Paupérisés comme des Espagnols, confondus comme des Roumains. Et pour les trois quart des dits «  Européens », regime Hartz IV pour tout le...

  7. Guil dit :

    Excellente prestation ce matin sur France info.

    Le fond y était, comme d'habitude, mais il était je pense sublimé par la forme, la calme animé cependant d'une certaine colère froide.
    On se doute qu'il doit être particulièrement difficile de garder son calme face à des gens qui mentent, déforment, insultent (comme c'était le cas par exemple au Fou du Roi, mais absolument pas le cas ce matin sur France info, ou au contraire on pouvait souligner le travail de la journaliste, chose peu commune), mais a mon avis le message passe mieux auprès des gens qui ne sont pas particulièrement politisés (et c'est ceux-la qu'il va falloir convaincre) s'il est dit sur le même ton que ce matin.

    Je ne dis pas que les coups de gueule ne sont pas nécessaires; ils le sont parfois, souvent même, pour alarmer sur la situation de notre monde, mais ils ne touchent à mon avis que ceux qui en sont déjà conscients, et proches de notre point de vue.

  8. yanhel dit :

    @bernard
    Vous êtes en plein dans la stratégie socialiste qui ne consiste qu'à s'occuper du cas Sarkozy, l'agiter comme épouvantail et éviter de poser les vraies questions qui fâchent. Il ne faut pas négliger qu'un train libéral peut en cacher un autre. Je veux parler de DSK.
    Donc... Camarade, comme on a dit au Venezuela: les barricades n'ont que 2 côtés et Jean-Luc Mélenchon a le mérite de se situer là où nous sommes.
    Le front de gauche c'est nous, ensemble et unis, tous à gauche.

  9. Descartes dit :

    @marco polo (#47)

    Les courants actuels constituant le Front de gauche, s'ils représentent l'essentiel de la gauche marxiste peuvent-ils progresser sans regarder comment les autres vivent leur pensée ? je ne le crois pas.

    Moi non plus. Il faut bien entendu "regarder comment les autres vivent leur pensée", et cela quelques soient les "autres", y compris à droite. Mais pour "regarder" on n'a pas besoin de les faire rentrer au FdG.

    D'autant que ceux-ci ne sont pas des partis politiques, ce serait sous estimer la capacité de la dynamique que représente de tels rassemblements. Non, ils ne valent pas rien, bien au contraire.

    C'est ce que tout le monde répète comme si c'était un mantra. Malheureusement, l'expérience montre plutôt le contraire. Non seulement ils n'apportent pas grande chose, mais en plus ils ont un pouvoir de nuisance considérable. Encore une fois, il faut apprendre de l'expérience des CUAL...

    S'ils existent, c'est parce qu'il y a une demande politique pour cela.

    S'ils existent, c'est parce qu'il y a dans le spectre de la gauche un certain nombre de "notables" qui soit préfèrent un premier rôle dans une petite organisation plutôt qu'un second rôle dans une grande, soit ont eu des conflits avec leur organisation d'origine et ont besoin de trouver une structure d'accueil. Je ne vois pas où est la "demande politique" pour la FASE. Ces groupuscules sont des impostures: ils ne représentent que les ambitions de leurs dirigeants. En dehors du petit poulailler de la "gauche radicale", ils sont totalement inconnus. Ils n'ont aucune présence sur le terrain.

  10. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 46 - Gilbert Duroux

    Classement des Banques, et la Nef (suite)

    C'est des conneries. La Nef travaille avec Natixis, qui est dirigée par Pérol, nommé grâce à son ami Sarkozy. Il n'y a pas de banque réellement indépendante et "propre"

    Belle envolée, mais je crains que tes informateurs ne soient en plein délire.

    Parfois on a une connaissance lointaine des sujets abordés.
    Mais là il se trouve que j'ai assisté en direct à la naissance de la Nef et que j'en suis le sociétaire politiquement heureux depuis plus de 20 ans.

    Et ton raccourci est tellement à côté de la plaque qu'il me laisse sans voix...

    Mais je crois comprendre d'où il provient : La Nef est actuellement "adossée" au Crédit Coopératif.
    N'ayant pas encore la taille critique légale pour être constituée en vraie banque elle y est en effet obligée par la Loi.
    Mais ceci en vertu d'un accord contractuel et provisoire garantissant comme ses statuts l'indépendance de son fonctionnement et de ses choix déterminés par la seule AG de ses coopérateurs.
    Et non pas comme filiale.

    Donc inutile de remonter dans l'arbre généalogique des banques pour relier la Nef à Natixis et à je ne sais quel pote de Sarkozy...

    Elle vient en outre de passer un accord avec des coopératives similaires comme "la Fiare" en Espagne et "Banca Etica" en Italie pour tenter d'arriver à elles seules à la fameuse taille critique légale indispensable.

    Par ailleurs ses investissement se limitent strictement aux projets ayant trait à la réinsertion, à l'écologie et à la culture.

    Etc...
    A soutenir plutôt qu'à enfoncer donc.
    Mais ce que j'en dis...

  11. Christian B dit :

    Que reste t-il du Parti Socialiste de Jaurès ? de ces idéaux ?
    Depuis le triste Guy Mollet, ce parti a été gangréné par des personnages qui n'avaient d'autre but que leur carrière personnelle. La comédie affligeante actuelle sur les primaires avec les sondages mirifiques pour DSK pour bannière, est un des derniers épisodes de cette mascarade, de cette trahison sournoise qui devient clairement et violemment évidente.
    L'esprit du parti Socialiste de Jaurès est bien là, c'est le Parti de gauche.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon pour ses analyses brillantes et limpides.

  12. Nicolas B. dit :

    À la lecture de ce billet, on comprends pourquoi "le peuple" leur fait peur. 55% du peuple Français a dit NON en 2005 au TCE, ils en avaient conclu que la pédagogie n'avait pas été suffisante, et que le bon peuple n'avait pas compris.
    Ils ont trouvé la magouille pour passer outre, et cherchent à museler les peuples d'Europe. Nous nous retrouverons dans les Urnes, avant qu'il ne soit trop tard.
    Je lis le discours de Jean Jaurés de 1911, c'est incroyable comme l'histoire se répète, les textes sont d'une actualité incroyable, nous retournons cent ans en arrière à grand pas avec cette Europe libérale, qu'ils veulent nous imposer.
    Je suis vraiment inquiet, heureusement le front de gauche, ce que fait et dit Jean Luc Mélenchon et ses camarades me fait garder espoir, il va falloir se battre tous ensemble pour éviter le pire.
    Merci Jean Luc, pour mettre des mots compréhensibles par tous sur la réalité de ce monde.

  13. Papinal Bourtapiole dit :

    Merci à M. Mélenchon d'incarner l'espoir qu'un peuple puisse encore être maître de son destin, même si cette pensée paraît archaïque à trop de nos contemporains.

  14. Zora dit :

    @ Christian B - 61

    "Que reste-t-il du Parti Socialiste de Jaurès..."

    Réponse de Jaurès lui-même : "N'ayant pas la force d'agir, ils dissertent."

    Jaurès nous rappelle aussi "Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience". Voilà une tâche essentielle du FdG : réveiller les consciences et les éclairer, alors aux coeurs vaillants rien ne sera impossible !

  15. Jean-Yves Boiffier dit :

    Continue comme ça Jean-Luc, c'est le bon chemin. Mais attention à ne pas à ne pas mordre le trait.
    "pol-potien" là tu déconnes.
    Déni de démocratie sans problème et toute ton analyse est parfaite sur ce propos ahurissant de DSK que personne avant toi n'a relevé. Sonnes l'alarme, oui, mas ne te fais pas prendre sur un excès de langage. Tu sais bien que ce n'est pas sur le fond qu'ils t'attendent mais sur des détails comme celui-là. DSK est une ordure certes, mais il n'a vraiment rien à voir avec le génocide cambodgien.
    Qe se vayan todos.

  16. Gilbert Duroux dit :

    Claire Villiers, fondatrice d'AC! est morte ce vendredi matin. Après avoir lutté pendant des années contre un cancer. Tous ceux qui ont partagé ses combats lui rendront, je pense, l'hommage que mérite cette grande combattante "tout terrain" (féministe, internationaliste, contre la précarité...) Bernard Langlois, de Politis, a évoqué cette animatrice des mouvements sociaux. On lira les premiers hommages dans le forum qui suit son papier. J'espère que le PG va sortir un communiqué.
    En attendant, vu qu'il est question de précarité dans le billet de Jean-Luc Mélenchon, je voudrais vous conseiller un article de la revue Vacarme de 1999, dans lequel Claire Villiers nous explique pourquoi il faut remettre en cause le paritarisme de l'UNEDIC et nous donne des pistes, toujours valables, pour refonder le système d'assurance chômage.

  17. Hold-up dit :

    71-Jean-Yves Boiffier

    "pol-potien" là tu déconnes."

    Jean-Luc Mélenchon n'a pas besoin à tout bout de champ qu'on le défende ; il le fera très bien tout seul - Personnellement je trouve très bien de mettre l'accent sur cette façon abstraite de parler qu'a tout groupe politiquement fanatisé. D'où qu'il vienne. C'est de ça dont il est question ici il me semble. D'un langage furieux sous des apparences neutres, d'une " novlangue" qui s'immisce par petites touches sans qu'on s'en rende compte. Il me semble que c'est à ça que pensait M.Mélenchon. Pas à autre chose. Depuis quand les mots se sont-ils renversés ? Quelle est la date précise qui situe le point de bascule où le mot " gouvernement" a été remplacé par l'expression de " bonne gouvernance " ? Depuis quand " les agences de notation " sont-elles devenues soudainement familières aux gens tandis que la plupart n'en avait jamais entendu parler auparavant. Depuis quand le pouvoir des mots a t-il fait apparaitre de nouveaux pouvoirs ? Depuis toujours, oui et c'est pourquoi il faut tendre l'oreille lorsque le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple est aboli dans la normalisation dominante de la langue. De quels noirs desseins sont -ils chargés ces mots qui filtrent le présent? C'est du langage abstrait du pouvoir fanatique dont parlait M.Mélenchon, rien de plus et rien de moins. Il y a là un ferment totalitaire. Pol - pot était un raccourcis intéressant. Qu'en est -il présentement dans la belle Europa qui capitule face aux banques ? En Espagne plus particulièrement où le Papandréou Espagnol dicte sa loi ?

    " L'allocation de 426 euros, adoptée en août 2009, pour aider le nombre grandissant des chômeurs de longue durée dans un pays durement touché par la crise économique, ne sera pas renouvelée à son échéance en février, a indiqué le chef du gouvernement socialiste" -

    Neige t-il de l'autre côté des Pyrénées ? Comment ça se dit " perdre son allocation de chômage"...

  18. Patrice dit :

    Pas facile de se faire une opinion quand on est un petit, un sans grade comme moi.
    Exite-t-il un seul politique qui ne pense pas qu'à sa gloire personnelle et à ses intérêts personnelles?
    Existe-t-il un politique dont le but soit d'améliorer le sort des français par ses idées, par la mise en place d'un programme, non pas attractif, démagogique, mais réalisable.
    Vous, monsieur MELENCHON? Je l'espère, j'ose le croire.
    Vous posez la question aux socialistes : "Que ferez vous, si je suis au 2ème tour?"
    La réponse est évidente, même si elle doit leur arracher la langue : oui, bien sûr.
    Dans les actes, je n'y crois pas une seconde. Ils se bouffent déjà entre eux, alors... voter pour vous....
    Vous avez beaucoup de courage pour évoluer dans cette cour des Miracles où les "couteaux" sont tirés en permanence. On m'a dit qu'il fallait être socialiste pour être journaliste, en somme "faux-cul"? Non?
    J'ai bien aimé votre intervention chez Stéphane Bern.
    Je crois en votre sincérité, c'est sans doute la raison pour laquelle je vous trouve crédible.
    Bonne chance,
    Cordialement,
    Patrice

  19. Bélatar dit :

    Plutôt que de répondre aux questions trop souvent niaises de certains journalistes seulement préoccupés par la politique politicienne : parler de ce discours de DSK me paraît du meilleur effet : il faut que ça se sache !

  20. GBenichou dit :

    Concernant la Grèce, DSK, après les élections locales, a eu le culot de dire que le peuple Grec " avait voté pour le FMI "... sans commentaires...

  21. Quousque tandem dit :

    Bien d'accord !

    La bêtise, le piège, est de nous enfermer dans des questions de stratégie de second tour alors que nous en sommes aux nécessaires débats de fond et au rassemblement....Ce qui devrait passionner tout journaliste !

    Un autre écueil est de confondre militantisme et agitation : il est dérisoire de se mobiliser en permanence sur des objectifs mineurs.

    Le pilotage de l'euro n'est pas simple. Et la question est centrale...

    Amicalement.

  22. gerald rossell dit :

    Jean Luc
    En entier accord sur le fond et plutôt plus que fan en ce qui concerne la forme, vigoureuse, roborotique, imagée, sois attentif quand même aux excès de vitesse, aux embardées et autres dérapages perceptibles, ça et là dans ce flot néanmoins salutaire.
    Je suis persuadé qu'avec autant d'allant et un peu moins d'élan tu peux éviter l'utilisation du dévastateur "polpotisme", ce boomerang mortel dont tu sentiras le vent en retour.

    "Et, lentement vainqueur,
    tu dompteras les choses
    Et monteras sur tout
    comme sur un cheval"

    La poésie est notre arme, utilisons ses ressources, qui ont su donner un nom au défaut d'Achille.

  23. DANIELLE SLUSZNIS dit :

    Bonjour Mr Mélenchon. Membre du PS, ségoléniste mais non ségolâtre, il m'arrive très souvent de partager vos points de vue. Nous sommes très certainement pas les seuls dans ce cas. Cependant, vos propos souvent pertinents mais parfois outranciers, peuvent choquer. Je ne pense pas que DSK, c'est de l'arnaque stricto-sensu. Tout le monde sait très bien ce que fabrique le FMI, et celui qui le dirige et le gère actuellement......... Mais je dois rappeler tout de même que DSK, contrairement à certains, n'a jamais un élu de Gauche.
    Je demande à tous les camarades de toute la gauche de s'unir et de se serrer les coudes, si on veut offrir une autre chance à la France. Venez nombreux faire entendre votre voix aux primaires du PS. Déposez vos candidatures! Saisissez cette opportunité de dire ce que vous avez à dire... LE PS a besoin de vous, et vous aussi, vous avez besoin du PS Inutile de tourner autour du pot: ne nous trompons pas d'adversaire....... restons unis, envers et contre tout. Amitiés sincères.

  24. marco polo dit :

    Descartes (59)
    Les hommes sont ce qu'ils sont, il y a des ambitieux partout, dans les petits et grands courants de pensée. Je ne crois pas qu'un courant de pensée, quel qu'il soit, détienne toute vérité.
    D'autant que l'histoire nous a toujours montré qu'à écarter les contradicteurs, les idées se figent, se sclérosent et font mourir les grands mouvements sociaux.
    Mais parfois bien pire.

  25. Sylvie dit :

    Qualifier un mot pour le disqualifier est une technique que je qualifierai "d'à la con". Etant con moi-même, je dirais à Bernard que dire "qu'un mot est usé" est...usé. J'ajoute que la raison que Bernard donne pour ne pas critiquer Strauss-Kahnn, en gros, c'est qu'il faut rester uni. Il ne dit pas si ce mot (en l'occurence "arnaque socialiste") est pertinent ou non. Il ne faut pas "désespérer Billancourt", n'est-ce pas ? La vérité, on s'en fout... Autrement dit, mentons à ce con de peuple, il n'est pas capable d'apprécier la vérité. S'il s'aperçoit que le monde est pourri, il se découragera... Il faut se mobiliser contre Sarkozy : c'est ça l'important. Les autres peuvent faire ce qu'ils veulent et danser sur les cadavres, on s'en fout pas mal. En tant que travailleuse précaire, je déteste les faux-jetons de la gauche "classique" et trouve qu'"arnaque socialiste", le terme ici mis en cause, correspond exactement à la réalité : des gens qui ne sont pas "à gauche", mais dont le fond de commerce est de se prétendre à gauche. Ha ! Vous avez raison, je suis désespérée, mais c'est la veulerie et la connerie qui me décourage...

  26. mallo dit :

    Respect Monsieur Mélenchon et M...de pour 2012 moi je vote pour vous ! et mes amis aussi, j'espère que lutte ouvrière, npa, et communiste ne présenteront pas de candidat ! car si c'est le cas c'est vraiment des quiches !

    amicalement

  27. jean louis dit :

    Déjà que ceux qui se présentent aux grandes élections sont désignés par le système établi, si on en arrive à ce que DSK veut, ce ne sera plus la peine de protester par des mouvements sociaux, fussent-ils immenses, de faire grève. C'est un grand pas vers la dictature.

  28. argeles39 dit :

    @ DANIELLE SLUSZNIS # 73

    Pour faire une union de la gauche il faut être à gauche. Le PS est gangréné par le néolibéralisme, à tel point que c’est devenu un vivier pour servir l’oligarchie :
    - le PS a son strapontin à l’hôtel Crillon, au club le siècle
    - DSK fait une bien sale besogne au FMI
    - Que fait LAMY à l’OMC, il ferait bien d’étudier la charte de la havane 1948 au lieu de servir aveuglément l’oligarchie….
    Et que dire de tous ces Valls, Huchon et Co qui à la première occasion vomissent sur Mélenchon et accompagnent sans vergogne les Médias dans ce travail dégueulasse qui vise à discréditer le leader du PG.
    Il faudrait déjà que le PS définisse clairement son projet politique et son candidat pour 2012 avant de parler d’union de la gauche. Si le candidat c’est DSK ou un autre du même acabit, il ne peut pas y avoir d’union de la gauche. Si le projet du PS n’a rien de socialiste, ne présente aucune rupture avec ce capitalisme malade et mortifère, il ne peut pas y avoir d’union de la gauche. Si au PS les authentiques socialistes sont réellement majoritaires, qu’ils prennent le pouvoir, dans le cas contraire le mieux serait qu’ils intègrent le FdG.

  29. stack dit :

    A Mallo 76

    Moi, je vote Besancenot, et j'espère que le PG, le PC ou LO ne présenteront pas de candidats, s'ils le font c'est des cruches!

  30. Bernard de LORRAINE dit :

    DSK, BHL, SARKO les mêmes, des TDC qui manipulent et flouent le Peuple. M MELENCHON, continuez à dire ce qu'il faut dire pour le Peuple et avec le Peuple souverain.

  31. jp dit :

    Vous allez dire que je me trompe....mais il me semble que les Francais ont démocratiquement dit non à cette Europe... !...ce qui a suivi n'est donc plus de la sémocratie pour les électeurs... mais de la démocratie pour les adeptes de cette Europe non démocrate... je sais que c'est cela que vous voulez dire, mais je regrette que parfois vous ne sortiez pas systématiquement cet argument pour contrer vos interlocuteurs, journalistes ou people, dès qu'ils se mettent eux du bon coté des bien pensants, seuls adeptes d'une bonne "démocratie"....
    Je suis d'accord avec bernard, il vaut parfois mieux ne pas répondre, mais continuer d'écrire et de porter la parole du peuple de gauche dans les médias...
    C'est tout a votre honneur de ne pas secouer les casseroles que Valls et l'égocentrique BHL trainent à leurs pieds....

  32. nicole dit :

    Allez-y monsieur melenchon, nous sommes nombreux à vous soutenir et il faut absolument que l'on vous voit plus et que l'on vous entende plus sur les médias ! courage, nous sommes avec vous !

  33. jp dit :

    a mallo et stack..
    je rêve d'une union de la gauche qui irait du npa jusqu'aux socialistes de gauche (surtout pas ceux de droite, c'est là que commence le centre, et les emm****s...)...je ne vois pas d'autre posssibilité pour défendre nos idées que d'éviter le morcellement (le "mort scellement" si vous préfèrez...)

  34. Simon Bolivar dit :

    jp

    il vaut parfois mieux ne pas répondre, mais continuer d'écrire et de porter la parole du peuple de gauche dans les médias...
    C'est facile de donner ce genre de conseils ! On peut aussi lui suggérer de tendre l'autre joue, non ?
    Présente-toi à une élection locale, ou nationale et accepte d'être publiquement humilié, insulté, calomnié, diffamé... par des gens qui ne souhaitent que te salir pour sécuriser leur propre élection, et reste sans répondre. Après on en reparlera.
    J'ai déjà connu ce genre du situation, et il est humainement impossible de ne pas souhaiter laver son honneur, en n'utilisant pas, si possible, les même armes que ses accusateurs.
    On n'est pas en train de parler d'une prise de bec entre concurrents, mais d'insultes publiques proférées sur des média lus ou entendus par des millions de gens.
    Jean-Luc Mélenchon a l'élégance de répondre "intuitu personae" sur son propre blog, c'est la moindre des choses.

  35. Gilles Guinot dit :

    Les médias ne s'intéressent qu'à l'enveloppe rarement à ce qu'elle contient, dans les émissions comme le Grand journal, ce qui fait du chiffre, c'est la petite phrase, le débat sur la forme jamais le fond... ensuite les autres commentent la forme de la forme et ainsi de suite... et jamais, jamais de contenu, pas d'idées, pas de projet...
    Mes petits camarade du PS sont dans le même travers, ils ne produisent plus d'idées, à peine quelques grandes phrases sur la crise et le pseudo mondialisme, ils font ce qu'ils ont toujours aimé, parler d'eux, entre eux... mais en le faisant savoir! et de temps en temps, tous les 5 ou 7 ans, s'étriller pour préparer les présidentielles.
    Pendant ce temps c'est la m**** idéologique!
    Attention donc a ne pas rentrer dans le petit jeu pré électoral du PS, que le PG, Jean Luc, et tous ceux qui militent la où ils sont, produisent des idées, débattent dans les entreprises, les associations, en famille... pour faire avancer une autre idée de notre république et que le pouvoir est légitimement entre les mains du peuple, qu'il est donc possible de mieux vivre autrement, le libéralisme, même à visage humain, n'est pas une fatalité!
    Concentrons notre combat contre les droites en premier lieu, car au 2ème tour nous aurons besoin de toutes les voix de gauche même celles du PS...
    Gilles

  36. jp dit :

    à simon...
    Je suis d'accord, c'est plus facile pour moi, spectateur, que pour la personne qui reçoit les "insultes"....
    Mais je persiste : pour la moi la réponse ne doit pas venir de la personne visée, sinon nous risquons de tomber dans une guerre de personnes qui ne mènera nulle part....au ras des pâquerettes.
    Alors la réponse pourrait venir des autres personnalités du parti de gauche, ce qui renforcerait l'unité....ou d'intellectuels non médiatiques et people, car il en existe beaucoup !
    Je suis comme beaucoup de Francais du peuple de gauche, absolument pas dupe de ce jeu médiatique, ou les quolibets et insinuations nauséabondes ne visent qu'à déstabiliser une personnalité pour casser un mouvement de pensée qui dérange...
    Le piège est clairement posé, il suffit de le regarder pour ne pas y tomber... ce que fait très habilement notre meilleur porte parole... mais ce n'est pas ce que j'attends principalement de lui...
    Je préfère quand il s'attaque aux idées, et à ce qui se trame en Europe sans que les citoyens en sachent quoi que ce soit, de manière anti démocratique (quid du traité européen rejeté par les Francais ?)

  37. Pulchérie D dit :

    @ tous et en particulier à Hold-up

    DSK homme de gauche ?
    Depuis son entrée en politique, DSK n’a cessé d’affirmer son appartenance de gauche (socialiste). Mais il faut lire Denis Touret qui note qu’ « après la déroute législative de 1993, DSK se rapproche des milieux patronaux. Il crée le "Cercle de l’industrie (1), devient avocat d’affaires, gagne pas mal d’argent. » et, souligne Touret, montre son amour de l’argent qui est son point faible. Avec un grand appartement dans le XVIe et un ryad à Marrakech, Strauss-Kahn n’a pas le train de vie du socialiste moyen. Pourtant, remarque encore Touret, DSK était entré au PS par son aile gauche, chèvenementiste.
    «Comme beaucoup de ministres PS de l’Economie, il s’est fait le chantre d’une certain social-libéralisme, estime Jean Glavany, ex-ministre de l’Agriculture de Jospin.
    http://www.denistouret.net/constit/Strauss-Kahn.html#29%20septembre%202007%20%E9lu%20FMI
    (1) Avec l’appui de Raymond Lévy, ex-patron de Renault. Ce cercle est un groupe de pression patronal ayant pour objet de préserver les intérêts des grandes entreprises françaises à Bruxelles. (Olivier Toscer, Monde Diplo, décembre 2003, titre « A gauche… mais proches des milieux d’affaires").

    DSK et un FMI de gauche ?
    " Il développe un agenda politique assez stupéfiant : unification du marché du travail, allongement de la durée du travail, recours à l’immigration pour compenser la démographie continentale, transferts de pouvoir vers la Commission, impôt européen…"
    "Le centre doit prendre l’initiative dans tous les domaines clé pour assurer le destin commun de l’Union, notamment en matière de politique financière, économique et sociale..."
    Il propose « la création d’une autorité budgétaire centralisée aussi indépendante politiquement que la BCE. L’autorité fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources ».

    http://blogrepublicain.hautetfort.com/

  38. vévé dit :

    Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007 : Je n'arrive pas y croire. Il me semble que DSK est particulièrement bien vu par ses petits camarades de droite.

  39. VAN LERBERGHE Gérard dit :

    Est-il encore possible de se poser la question ? Qu'attendre encore de pire pour que les yeux clos s'ouvrent enfin ? Oui, Camarade Jean-Luc, plus que jamais, avec force et vigueur, poursuis ton chemin. Dans tes pas une foule de plus en plus nombreuse s'est mise en marche. Elle ne recherche que sa dignité !

  40. Jean Charles dit :

    Ce qui serait intéressant au delà du commentaire des paroles de DSK serait d’expliquer quels sont ses desseins... ? Qu'est ce qui pousse un homme surement doté d'une bonne intelligence à imaginer que la confiscation aux peuples des décisions sur les sujets économiques et sociaux est ce qui est à faire...?
    Son marketing à deux balles nous expliquera sans doute que c'est ce qui est le mieux à faire pour leur futur épanouissement intellectuel et l'amélioration de leur condition...
    Une contre pub permettrait peut être aussi de comprendre à quel point ces postures sont culturels chez les oligarques qui ont été élevés dans nos meilleures écoles au pur mépris et au cynisme total... Adeptes du Taylorisme social...dont l'axiome de départ est que le peuple est incapable...
    Alors M. Mélenchon les commentaires de texte c'est bien... mais l'histoire de la sociologie des organisations c'est pas mal n'ont plus pour faire de la lumière...

  41. Abel dit :

    Et voilà, petit à petit les décisionnaires de l'UE avancent leurs pions. Le discours de DSK est très significatif à ce sujet. L'économie européenne va mal pour deux raisons. La première relève d'une décision individuelle de vouloir travailler moins. La seconde, c'est le chômage. Mais, si DSK désigne bien le choix individuel dans le premier cas, par contre les responsables de la deuxième cause ne sont pas identifiés. Mais, plus grave encore, il veut écarter le politique du centre économique décisionnel. Le cerveau, " l'UN " dictera les choix et, charge aux politiques d'aller " vendre la salade " comme disait le Grand Charles. Il y a fort à parier que les membres de ce cénacle seront chargés d'élaborer les Senatus-Consulte assurant le pouvoir des grandes fortunes mondiales. Soyons sans inquiétude, les groupes comme Bilderberg, le club de l'horloge, le club le Siècle. etc...préparent depuis longtemps le terrain pour les avancées décisives du Néo -Féodalisme. Et, face à cette machine monstrueuse dont je parlais ici il ya quelques temps, de quelles armes disposons nous pour combattre ?
    Le pouvoir mafieux a, depuis longtemps, implanté ses éléments subversifs dont le rôle est de semer le désespoir dans la population et de la tenir divisée. Il ne faut pas être brillant analyste pour penser que, lors des primaires du PS, la droite pourrait inciter ses électeurs à aller gonfler, moyennant 10 Euros, le scrutin en faveur de son opposant préféré. Avec, au préalable, le travail de conditionnement par les médias focalisant les regards vers le candidat désigné comme le plus sûr pour battre Sarkozy. Devinez !

  42. Descartes dit :

    @simon bolivar (#84)

    J'ai déjà connu ce genre du situation, et il est humainement impossible de ne pas souhaiter laver son honneur, en n'utilisant pas, si possible, les même armes que ses accusateurs.

    C'est normal... pour un adolescent de quinze ans. Mais pour un adulte, c'est le signe d'une mentalité primitive, infantile. La mentalité de cette aristocratie oisive qui passait son temps à laver son honneur en se battant en duel. Ce n'est pas par hasard si, parmi les sociétés modernes, on ne trouve ce genre de comportement "d'honneur" que dans des sociétés claniques, primitives, vivant en vase clos (Ecosse, Sicile, Sardaigne, Corse...). Pourquoi pas conseiller Jean-Luc de sortir le couteau et trucider BHL, puisque t'y est ?

    Jean-Luc aurait un impérieux besoin de prendre de la distance et de relativiser les attaques qu'il subit. Se souvenir que "être traité d'idiot par un imbécile est un plaisir de fin gourmet". Crêper le chignon en public, ce n'est pas très digne, et lorsqu'on prétend à gouverner un pays il faut un minimum de dignité. Prenons De Gaulle, par exemple: lorsque toute la gauche le traitait de "factieux" et de "dictateur", il s'était contenté d'observer avec humour que "ce n'est pas à 70 ans qu'on commence une carrière de dictateur". Il n'a jamais pris la peine de répondre aux "attaques" des enragés de mai 68 (autrement plus violents que ceux que subit Jean-Luc Mélenchon), et pourtant je n'ai pas l'impression que son "honneur" ait été atteint. A contrario, Giscard a répondu aux attaques sur les diamants et s'est couvert de ridicule. "Faire et laisser dire" a été la devise de tous les grands hommes d'Etat. Et s'il faut répondre, un peu de distance et d'humour sont bien plus efficaces que la colère.

  43. redline69 dit :

    Salut

    non ! je me coucherai pas non plus devant DSK.
    je ne rougirai pas de mon soutien au FdG de la dernière élection (celle qui nous a vu progresser)
    non ! le parti socialiste n'est pas l'étoile brillante de la gauche ! loin s'en faut.

    Jean-Luc Mélenchon parle d'arnaques dans son titre. et finalement çà correspond à ce que je soutenais également.
    "DSK est une fabrication virtuel du PS" derrière c'est le vide sidéral ! même Mr Hamon qui à l'honneur de produire un travail de gauche pour son parti s'est vu poussé dans les cordes ! c'est absolument effarant ce qui ce passe au PS.
    pour l'instant quoi qu'on en dise, de voir arrivée ségolène faire le grand écart jusqu'a inclure DSK dans son organigramme politique me fait dire que c'est foutu au PS !
    les gens qui voteront pour cette entité seront trompés. et je crois comprendre que c'est ce que nous dit Jean-Luc Mélenchon.
    entendons le message, ouvrons nos portes à ceux qui de gauche au PS ne veulent pas aller dans cette europe ultra-libéral où bientôt les pauvres payeront plus que les millliadaires.

    tous au Front de Gauche ! tous inscrit sur les listes électorales ! tous responsable de notre avenir !

    PCF, FG, la gauche unitaire sont sont notre point de ralliement !
    quand je dénonce les DSK, les Fabius, les Vals, les Huchon et maintenant aussi ségolène c'est bien pour que les militants socialistes réfléchisent et prennent comme test le vote des cantonales !
    le PS peut recevoir l'avertissement qu'il mérite en tournant tout ces projets sur le programme de l'UMP !
    disons le clairement un vote PS, n'est plus un vote de gauche !

    pour ceux qui ont encore des doutes, écoutez Rocard, écoutez DSK qui après vous avoir dit " je suis de gauche et j'aime les pauvres ! " applique en grèce et en irlande la pauvreté, l'abandon des peuples et soutient les banques et les financiers ! çà c'est une politique de gauche ?

    cordialement

  44. BENQUET MICHEL dit :

    En réponse à Patrice (n°68 4 décembre 2010) :
    Ce qui fonde la démarche du PG et du Front de Gauche, c'est précisément le fait d'avoir conscience que " l'homme providentiel " n'existe pas : pas plus J.L Mélenchon qu'un autre (malgré tout son talent et sa sincérité !)
    "...il n'est pas de sauveur suprême..." camarade ! C'est même toute la différence avec la "pensée libérale"
    Cela dit, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais on est de Gauche, oui ou non ?

  45. SENEZ Michel dit :

    Camarade Jean-Luc pourquoi ne demande-tu pas au PS de reprendre la trame du programme commun de la gauche après l'avoir légèrement amendé.
    Surtout que certaines propositions (comme par exemple la suppression des conseils de l'ordre établis sous pétain) n'ont jamais été mis en application.
    Ce serait une bonne base de travail. Et comme ils se disent tous mitterrandiste !

  46. VLAD dit :

    Je n'ai pas le temps ni la patience de lire tous les mails...Mais l'article de JL Mélenchon sur les propos et le "programme" de DSK est particulièrement édifiant. Plutot que dire si le candidat du PG se désistera en faveur de DSK il convient de demander si un homme de gauche peut défendre la politique pronée par DSK. Les diplomates ont vu juste, DSK n'a pas "le feu sacré" et face à Sarkozy, cela sera dur. Car DSK évitera les primaires qui sont déja un fiasco...Il veut être plébicité parce qu'il estime être le meilleurs, et le meilleurs n'a pas à se soumettre au vote de la plèbe.
    Je ne suis pas d'accord pour que le PG cour après le NPA. D'ailleurs, avant de parler alliance, il dire clairement la politique que le PG entend conduire. Personnellement je n'en connais que les très grandes directions et qq bribes (retraite: 60 ans et taux plein, fiscalité: faire payer les riches.) Je n'ai qu'1 petit ordinateur et je n'ai pas réussi à trouver le programme du PG. autour de moi, personne en parle.
    Il reste du travail à faire...

    Bon week end à tous

  47. nattier dit :

    Il faut poursuivre dans cette voie retrouver nos valeurs celle de nos frères qui ont rejoins la résistance, oui résisté...
    Vive la république la notre la plus ancienne
    Jeannot

  48. sonneville dit :

    Que tous ceci parait bien loin du quotidien du simple citoyen "non politisé"! Dénonçons celui-ci, dénonçons celui là...très bien...ne prenais pas trop le citoyen lambda pour un "ignorant", il voit très bien les conséquences directe sur la vie et celle de ses enfants des agissements de toutes ses institutions "pourries" telle que l'OMC, le FMI, les banques, l'ONU, Partis politiques corrompus par la cupidité et le pouvoir,commission européenne et j'en passe....théâtre de marionnette à la solde du fric!
    Restez basique, proche du peuple et surtout de son quotidien, la politique doit rester simple et percutante pour être efficace.Beaucoup commence à croire en vous...
    Amitiés.

  49. Jean François L dit :

    "Jean-Luc aurait un impérieux besoin de prendre de la distance et de relativiser les attaques qu'il subit. Se souvenir que "être traité d'idiot par un imbécile est un plaisir de fin gourmet". Crêper le chignon en public, ce n'est pas très digne, et lorsqu'on prétend à gouverner un pays il faut un minimum de dignité. Prenons De Gaulle, par exemple: lorsque toute la gauche le traitait de "factieux" et de "dictateur", il s'était contenté d'observer avec humour que "ce n'est pas à 70 ans qu'on commence une carrière de dictateur". Il n'a jamais pris la peine de répondre aux "attaques" des enragés de mai 68 (autrement plus violents que ceux que subit Jean-Luc Mélenchon), et pourtant je n'ai pas l'impression que son "honneur" ait été atteint"

    D'accord avec cette analyse, De Gaulle ou pas De Gaulle la route reste longue je suis d'accord avec le fait que Jean-Luc Mélenchon devrait pendre du recule et pas perdre son temps avec les attaques. Jean-Luc Mélenchon commence à faire peur à la classe politique seule chose à conserver. Baromètre plutôt positif,avance camarade oublie les petits.

  50. Je dis tout dit :

    Ceux qui refusent l'entrée de la FASE dans le FdG veulent en réalité règler les comptes à Clémentine autain (vieux comptes qui durent depuis fin 2006) ! Oui, ils en sont encore la ! Dire que l'on croyait que le stalinisme était mort ! C'est pitoyable.


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