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D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.
Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.
Je suis rudement traité. C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes. Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.
« Le cri du peuple : le retour de la politique ». C’est le titre du papier de Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques, paru dans « l’Humanité ». Sa lecture permet de placer de façon sérieuse la signification de l’accusation de populisme brandi par les belles personnes chaque fois que parait quelque chose qui dérange leurs privilèges.
«Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, celle du peuple. C’est une constante dans l’histoire de la domination politique que d’ignorer les messages issus du peuple, que de vouloir lui dénier toute participation directe. Le projet de la majorité gouvernementale, comme tant d’autres depuis des années, a été présenté comme le seul possible, placé sous la double évidence de la démographie et de l’économie. L’appel à une solution consensuelle lancé au lancement de cette contre-réforme entendait là encore faire croire que cette solution tombait sous le sceau de la nécessité, c’est-à-dire à la faire sortir du débat politique. Que n’a-t-on entendu sur la rationalité de cette réforme face à laquelle les opposants figuraient alors pour des fous, des dangereux rêveurs ou des opportunistes. Ne nous laissons pas tromper par les tenants du discours dominant. La politique change de camp. Ce sont précisément ceux qui méprisent le peuple qui entendent lui dicter sa conduite, lui dire sa vérité, et placer leurs intérêts propres sous la caution d’un discours économique par là indiscutable. Pour cela il leur faut aussi dénier que le cri du peuple ait un sens.
Il ne manque pas d’observateurs sérieux pour dénoncer démagogie, archaïsmes et corporatismes portés par les protestataires. Ils entendent rendre inaudible le discours du peuple. Il s’agit toujours de répéter que le peuple qui crie n’a rien à dire, que les vociférations de la foule n’ont rien de raisonnable. D’ailleurs tous les dérapages seront montés en épingle pour renforcer l’idée que le peuple assemblé dans la rue n’est, selon le mot de Bodin, que «la populace qu’il faut ranger à coups de bâtons». Quelques centaines de casseurs masquent bientôt les millions de manifestants et de grévistes, quelques émeutiers cachent la masse immense des salariés. Dans un entretien récent, Gérard Mordillat soulignait combien les images médiatiques tendaient à transformer les revendications populaires en un simple bruit: tambours, slogans à peine audibles, pétards. Tout l’attirail des manifestants retourné contre eux, il devient l’écran de fumée qui masque son expression.
Et pourtant, comme lors du débat contre le traité constitutionnel européen, ces cris du peuple manifestent son retour en politique. Ce retour passe certes par un moment négatif, celui de la révolte contre. Mais comme le soulignait Camus, ce «non», scandé mille fois, est un oui: «Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas: c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.» Il faut entendre ce que porte le discours de défense du système de retraite par répartition et de l’âge légal de départ à 60 ans. Exemplaire à ce titre l’autocollant «Je LUTTE des classes» que l’on voit à chaque manifestation. Le cri de chacun devient celui de tous. L’atomisation des solidarités à laquelle veut nous contraindre la logique libérale se heurte au sentiment profond de la nécessité d’une réponse collective. Exemplaire également la lente construction d’un mouvement qui aujourd’hui reçoit l’aval de la majorité de la population. Il a fallu que chacun se déprenne de l’évidence sans cesse ressassée de ce projet de loi. Il a fallu sortir peu à peu de la stupeur provoquée par le discours dominant, pour oser crier son refus. Il a fallu que chacun prenne conscience du caractère politique et du choix de société que suppose la question des retraites. Le profond sentiment d’injustice se transforme peu à peu en revendication politique d’autres rapports que ceux portés par des décennies de discours libéral qui en appelaient à la seule logique marchande. L’injustice appelle la solidarité, et celle-ci appelle à son tour des réponses collectives.
Le cri du peuple porte la renaissance du peuple. Car un peuple n’est rien en dehors des combats politiques qu’il mène. Tout l’enjeu des mobilisations consiste à faire entendre ce cri par lequel le peuple prend conscience de lui-même et réclame le droit de s’intéresser à la politique. Le cri du peuple porte le retour de la politique. »
Voici, à présent, le texte de la proposition de commission d’enquête parlementaire déposée par les parlementaires du PG, du PCF et des Verts. Je le publie parce qu’il propose une forme concrète et républicaine pour répondre aux interrogations qui pèsent sur la question de l’emploi des forces de police dans les mouvements sociaux récents. Je renvoie mes lecteurs à ce que j’en dis dans les deux précédentes notes que je viens de publier cette semaine, à mesure que le problème se précisait. Le contenu extrêmement précis des motifs de saisine de cette commission d’enquête montre que nous n’avons pas l’intention d’être dans le vague et l’insinuation mais sur le terrain très précis des faits vérifiés et pris de la bouche des responsables et témoins. C’est exactement la méthode qui a été appliquée en 1986 pour la commission d’enquête qui avait été constituée dans chacune des deux assemblées à la suite de la mort de Malik Oussékine.
«le projet de loi sur les retraites suscite une forte mobilisation sociale, multiforme et inscrite dans la durée. L'opposition à la dérive sécuritaire du gouvernement et à sa politique envers les résidents étrangers, les revendications de certaines professions telles que les infirmiers-anesthésistes, la défense des mal-logés et bien d'autres causes ont également donné lieu à des actions revendicatives. Ces dernières semaines, face à ces mobilisations, il a été observé une politique répressive en rupture avec les pratiques habituelles. Elle suscite de nombreuses interrogations, quant au respect des libertés individuelles et des droits collectifs, et des principes mêmes qui fondent notre République.
Parmi ces pratiques répressives, il a été relevé notamment :
1) La technique d'encerclement des manifestants sans possibilité de quitter les lieux de la manifestation, et ce, pendant des heures (lors de manifestations place Bellecour à Lyon, lors de l'évacuation d'un squat place des Vosges à Paris…)
2) la présence de policier en civil sans signes distinctifs permettant de les distinguer lors d'actions violentes
3) des agressions contre des manifestations syndicales suivies de poursuites judiciaires contre des syndicalistes et de condamnations (par exemple à Saint-Nazaire)
4) l'utilisation répétée d'armes dangereuses (lanceur de balle de défense – « flash-ball » – à Montreuil, grenades offensives à Lorient…)
5) D'autre part, le recours à la réquisition contre les travailleurs des raffineries, procédure tombée en désuétude depuis 1963, a été décidé dans la précipitation, sur des bases juridiques contestées à plusieurs reprises, avec des décisions de justice invalidant certains arrêtés préfectoraux.
6) Enfin, des journalistes se sont plaints d'entrave à l'exercice de leur profession, voire de violences à leur encontre, alors qu'ils couvraient les manifestations et que leur qualité de journaliste était connue.
La cohérence de cet ensemble de données questionne sur l'évolution des réponses policières et judiciaires apportées aux mobilisations populaires. La commission d’enquête que l’Assemblée nationale aurait pour mission :
De procéder à un relevé aussi complet que possible des faits et à la vérification des témoignages des différentes parties, de déterminer dans chaque cas d'espèce les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, d'étudier la validité juridique des choix effectués, d’évaluer les conséquences de ces nouvelles pratiques. Et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour remédier aux éventuels dysfonctionnements.
Proposition de résolution.
Article unique. En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à la gestion des forces de l'ordre et aux méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales courant 2010. Elle devra notamment faire le point sur : 1) les techniques, armes et choix tactiques utilisés lors des mobilisations sociales depuis le printemps 2010, envers les manifestants, les passants et la presse, 2) les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, 3) la validité juridique des choix effectués et les conséquences de ces pratiques, 4) dans ce cadre, un point d'attention particulier sera porté par la commission sur les forces de l'ordre volontairement non identifiées en tant que tel, leurs méthodes, leurs choix tactiques, la chaîne de commandement et les conséquences juridiques et pratiques.
Elle formulera des propositions pour remédier aux éventuels dysfonctionnements qui seraient en contradiction avec le respect des libertés publiques et les valeurs fondamentales de la République. (…) »
Enfin, à l'instant de quitter mon clavier, je découvre une polémique à propos d’un vote négatif au parlement européen du groupe GUE auquel j’appartiens sur une résolution demandant entre autre chose l’instauration d’une taxe type taxe Tobin. Pour une raison que j’ignore des élus prennent le mors aux dents et en font prétexte pour s’en prendre au Front de gauche. Je ne réponds à rien de ce qui se lance d’agressif qui me parait assez mal venu et plutôt politicien. Je peux expliquer pourquoi nous avons voté contre en publiant l’article 77 qu’il fallait avaler avec cette résolution. Et je vous laisse juge de savoir si une promesse de taxe Tobin valait la peine que nous sous dédions de nos engagements et principes sur la question des retraites. Lisez et jugez : « 77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; »
425 commentaires à “J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!”
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@ 348
Jean Louis CHARPAL dit:
3 novembre 2010 à 13h09
cerise sur le gâteau, le Canard Enchaîné révèle ce jour que Sarkozy utilise les services secrets pour espionner les journalistes (là il s'agit des vrais, une infime minorité...)
http://www.rue89.com/2010/11/02/sarkozy-supervise-la-surveillance-de-journalistes-selon-le-canard-174279
Ne pas oublier aussi la mainmise (fusion ARCEP-CSA-Hadopi fin 2011) de l'Elysée sur le net, afin de tordre le cou aux empêcheurs d'enfumer en rond (contrôle des contenus).
Imaginez un internet contrôlé comme la télé...
http://www.pcinpact.com/actu/news/60118-hadopi-csa-arcep-aai-fusion.htm
C’est toujours avec un grand intérêt, sinon délectation que je lis les informations et réflexions non seulement de Jean Luc Mélenchon, mais aussi des intervenants de ce blog et ce, quelles que soient les opinions de chacun(e). Parfois, et je dirais que souvent ces informations n’ont rien de réjouissantes, mais valident bien les turpitudes et les horreurs qu’engendre une société capitaliste essoufflée, vieillissante. Les odeurs nauséabondes créées par l’avidité sans bornes des financiers ont envahi toute la planète. Pendant que les peuples souffrent de l’absurdité des politiques qui mènent le monde humain à sa perte, certains, avec ostentation et mépris à l’égard du plus grand nombre, d’autres camouflés sous les oripeaux de la social démocratie se complaisent dans ce cloaque. Ainsi, du G20, en passant par le FMI, l’OTAN et jusqu’aux participants du dîner du « siècle » « ces gens-là » tentent par tous les moyens d’éviter le jour inévitable ou il nous faudra bien nettoyer les palais du fumier qui s’y entasse. Donc aujourd’hui, comme hier un petit monde de besogneux sans envergures, mais pensant avoir du talent, ce sont attachés à tenter de détruire les idées novatrices du parti de gauche et d’un de ces porte- parole. Evidemment, tout le monde l’a compris, il s’agit de brouiller les cartes, et de ne pas débattre sur le fond du comment sortir de l’impasse libérale. Voici même que des animateurs TV, radio, journaleux qui s’assassinent en coulisse, et ne regardent que leur nombril vont de leur petit couplet anti Mélenchon. D’autres plus « subtils » tronquent les paroles prononcées que pour n’en retenir que les mots censés offensant ou bien quelques politologues audacieux décryptent « la stratégie suicidaire ayant peu de chance de réussir », quand tout simplement ce n’est pas les « fanatiques » de sa majesté le Président de la République qui montent au créneaux pour nous expliquer la vacuité des propos de JL Mélenchon.
....(suite)Enfin bref il n’en est pas un de la cour (ou qui espère rapidement la rejoindre, n’est-ce-pas Monsieur Valls !) qui n’y va de son petit couplet. En fait tout le monde l’aura compris il s’agit de dresser un écran de fumée pour cacher toutes leurs forfaitures et possibilités de changement radical et démocratique. Il me vient à l’idée d’ailleurs en parlant des retraites, un point sur lequel, y compris le PG n’a pas insisté ou simplement pas parlé. Bien entendu, il faut rénover le mode de financement, mais à mon sens aussi sa gestion afin qu’elle soit démocratique et transparente. Si nous partons de l’idée que seul le travail produit valeur et valeur ajouté, je propose qu’exclusivement ceux qui produisent richesses puissent gérer ce salaire différé. Les actionnaires en étant exclus, les patrons ne comptant que pour une voix (pour leur travail) lors de l’élection des gestionnaires. Ce qui veut dire qu’il faut abolir des ordonnances de Sécurité Sociale et toute gestion paritaire. Solidarité ne rime pas avec financier, seul le mot charité s’y accorde. Alors même si parfois, les manifestations semblent être peu efficaces, peu productives au regard des efforts déployés, elles ont le mérite de repousser la perversité de l’individualisme et de toutes les formes de division de la classe ouvrière.
Un lapsus ô combien révélateur! Il s'agit bien de les péter, nos retraites!
http://www.lepost.fr/article/2010/10/29/2285917_petit-lapsus-de-luc-chatel-l-etat-doit-emprunter-pour-peter-les-retraites.html
Lorsque j'ai acheté "Qu'ils s'en aillent tous" il y a plus d'une semaine dans une très grosse librairie, c'était l'avant-dernier. Pas mal, non?
@ - 350 - Georges Roullier à 13h23
Concernant le dernier livre de Jean Luc Mélenchon " Qu'ils s'en aillent tous ! "
De mon côté j'ai trouvé la pile un peu à l'écart, je l'ai remise sur l'avant du rayon.
Geste de fourmi, réaction de gamin ? Probablement, mais content quand même...
J'avais l'habitude de le faire avec Siné Hebdo que j'installais systématiquement par-dessus Charlie Hebdo du temps de leur bagarre. Ca fait rester jeune.
Et si, pour éviter toute confusion, on cessait de parler de "journalistes" quand on parle des stars des média, voire de tous ceux qui sortent du CFJ ?
Tout petit, je pensais que les journalistes faisaient des enquêtes de terrain, qu'ils voyageaient comme Tintin mais sans les aventures. Je voyais bien des "reporters" mais je me demandais pourquoi certains "speakers" étaient appelés "journalistes". L'heure de passage ne me semblait pas déterminante et Denise Fabre ou Yves Mourousi faisaient, au fond, le même métier.
Le livre déjà ancien de Pierre Péan (TF1, un pouvoir) donne raison à ma naïveté primitive : les gens de la télé ont toujours fait du spectacle, même du temps de l'ORTF. Ils sont passés du spectacle-propagande au spectacle-information, mais l'information n'est pas leur métier. Elle n'est qu'un prétexte.
Et pour finir, Jean-Luc Mélenchon aurait bien tort de ne pas leur chier dans les bottes car il ne leur doit rien. Ils l'utilisent contre le PS comme ils ont utilisé Besancenot. Profitons en, sans être dupes de leurs intentions. Ils le feront "disparaitre" du jour au lendemain si la menace devient sérieuse ou quand l'objectif sera atteint.
@ poncet 357
c'est marrant (enfin si on veut) je suis arrivé à la même conclusion, sur le post suivant (matinale d'RTL), qu'un jour prochain ils en auront marre de Jean-Luc Mélenchon et ne le recevront plus. Trop dérangeant. Lui c'est le rève, eux c'est terreur et culpabilisation.
J-Luc, Vivement dimanche avec Drucker, il faudra rester posé et serein. En digne héritier de F. Mitterrand. Te comporter en un véritable homme d'Etat. Ne pas gacher le rendez-vous. Je compte su toi camarade.
Juste une petite chose au passsage qui n'a rien à voir avec l'article de Jean-Luc Mélenchon mais qui va nous redonner un peu de pêche : dans le 04 le NPA fera parti du front de gauche pour les prochainnes cantonnales.
Au sujet du flot d'insultes déversées à votre égard et déclenché par une seule attaque envers M. Pujadas, le site Acrimed agrège les (basses) oeuvres de vos "amis journalistes non-corporatistes", en annexe de l'article "Jean-Luc Mélenchon et les vaches sacrées du journalisme" du 26/10/2010, dans lequel est analysée une émission de iTélé qui fleure bon le corporatisme donc ainsi que les menaces de privation de temps de parole dans les médias...
Une bonne façon de peser dans la balance, et au kilo (parce qu'une insulte "courtoise" reste une insulte), les quantités proférées de chaque côté.
Courage à vous, je suis impatient de regarder votre émission chez M. Drucker.
358 petignat 3 novembre 2010 à 16h54
"J-Luc, Vivement dimanche avec Drucker, il faudra rester posé et serein. En digne héritier de F. Mitterrand. Te comporter en un véritable homme d'Etat. Ne pas gacher le rendez-vous. Je compte su toi camarade."
Tous les hommes politiques qui sont passés chez Drucker sont restés posés et sereins. Ils ont dit qu'ils aimaient bien leur famille, leur chat, leur chien. Il ont goûté (et apprécié) les plats du beauf Jean-Pierre Coffe. Ils ont ri aux blagues du comique de permanence. Ils ont aimablement devisé avec les invités. Qu'est-ce qui reste après toutes ces amabilités comme parole politique ? Qu'avez-vous retenu des dizaines d'hommes politiques, de droite, de gauche, du centre, du NPA, qui ont posé leur séant sur le canapé rouge ?
Croyez-vous sincèrement que ce sera différent avec Jean-Luc Mélenchon, quel que soit son talent ?
Il faut le reconnaître honnêtement : le seul intérêt de cette émission pour les hommes politiques qui passent dans cette émission, c'est d'accroître leur notoriété. Ça n'a rien de déshonorant et ce n'est pas faire injure à celui qui aspire à représenter le front de gauche lors d'une certaine élection que de reconnaître que le passage chez le gentil animateur a pour fonction première d'aider à combler un certain déficit de notoriété.
339 @ yan
Vous dites :
"Je pose ces questions à titre de réflexion, à la cantonade, car j'apprécie l'apport et la pertinence des billets de ce blog. Mélenchon y répondrait certainement, mais il est en vacances ! "
Je vous répondrais bien mais je suis blacklisté par le webmestre sans que je comprenne pourquoi.
Edité par Webmestre : Parce que cela m'a été demandé, au motif que vos interventions sont toujours hors-sujet ou à contre-temps, ou les deux en même temps. Faisons un essai...
Chez Drucker, on peut aussi faire passer des messages au bon peuple qui somnole après l'apéro, le coup de rouge et le café/calva du dimanche midi. Je fais confiance à Jean-Luc pour avoir préparé quelques "sorties" (tout a fait convenables... comme le ferait un socialiste "responsable"), mais susceptibles de faire crier de rage le club des bien pensants tout en faisant dresser l'oreille à beaucoup de ceux qui "cherchent". OSONS !
@ gilbert duroux 261
Le seul hic concernant le passage de J.L Mélenchon, c'est que l'émission soit enregistée...Pour le reste, nul doute que Jean-Luc Mélenchon fera tout pour faire passer nos messages. Tout comme moi, chaque occasion est bonne pour sensibiliser les citoyens sur la situation actuelle, et proposer des orientations, quelque fois en vain, mais en ayant la certitude que ces petites graines semées ça et là, germeront bien un jour...
A samedi encore plus nombreux dans la rue.
Un article de Médiapart concernant l'espionnage des journalistes par qui vous savez:
http://www.mediapart.fr/journal/france/031110/espionnage-detat-des-journalistes-monsieur-le-president-cela-vous- concerne
Si les faits se précisent et sont avérés, un positionnement de Jean-Luc Mélenchon serait, je pense, opportun pour soutenir ces journalistes qui font leur métier dans l'esprit de la république.
Encore une fois, qu'on me comprenne bien, je ne dis pas qu'il ne faut pas aller chez Drucker. J'ai dit tout l'intérêt d'y aller pour combler un déficit de notoriété. Ce qui est le cas de Jean-Luc Mélenchon, même si la plupart des habitués de son blog croient qu'il est connu de tous les Français.
Simplement je remarque que personne, absolument personne ne me répond quand je demande ce qu'il reste de la parole politique des dizaines d'invités politiques qui sont passés dans cette émission. Je tiens Jean-Luc Mélenchon pour quelqu'un de brillant, mais je ne saurais me contenter d'une réponse du genre : "il est plus malin que tout le monde, il va réussir là où tout le monde a échoué".
Mon sentiment est que c'est le genre de l'émission en soi, avec son dispositif (lénifiant), avec ses contraintes, avec ses règles du jeu (non dites), avec son montage échappant à tout contrôle de l'invité, qui fait que tout y est dépolitisé. L'émission avec Jean-Luc Mélenchon sera sans doute très agréable à regarder (surtout pour ses partisans)... mais je doute fort qu'elle soit particulièrement marquante dans ce qui sera dit sur le plan politique.
Je ne dis pas ça pour débiner qui que ce soit. J'essaie simplement d'exprimer ce que mon expérience des médias m'amène à penser.
Un petit avant gout de Vivement Dimanche [AFP] :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5goZr-WrrG2ggzqBvsRFyymk45Ohg?docId=CNG.d70aedad579a596216b54139b02362c2.521
J'ai lu avec interet ce post
Pourquoi ne pas avoir parler ici de vos 2 emissions sur france inter, "La bas si j'y suis" avec Daniel Mermet
Que se vayan todos!
vivement dimanche
Jean-Luc, il faut rester serein et tranquille. Tes arguments suffisent pour mettre en valeur ton action politique. Ce rendez-vous est un évènement extraordinaire à ne pas manquer. La force traquille c'est toi camarade.
On est déjà dimanche sur Marianne2... L'émission n'est pas encore diffusée qu'elle fait déjà polémique.
http://www.marianne2.fr/Chez-Drucker-Melenchon-a-pris-le-PC-par-les-sentiments_a199270.html
Vivement dimanche, certes, mais avant tout bientôt samedi pour les mêmes raisons que jeudi dernier: le principe, l'honneur et la fierté de ne pas accepter que les partis dominants et les médias aient sifflé la fin de la partie et nous intiment l'ordre de rentrer aux vestiaires (j'ai la métaphore sportive ce matin).
Pour aussi se retrouver ensemble, préparer un futur plus ou moins proche et faire avancer les idées qui seront peut-être un jour majoritaire (partage des richesses et redistribution).
La manif de jeudi était réjouissante et si elle n'avait pas suivi l'immense succès populaire des précédentes on aurait parlé d'une France qui gronde (au moins autant de monde qu'en 95 et que pour les manif du CPE 2005).
Malheureusement pour nous, les étudiants et leur syndicat majoritaire - l'UNEF- n'ont pas voulu massivement nous rejoindre - se connecter sur leur blog pour comprendre que l'enjeu des retraites n'a jamais été pour eux un enjeu essentiel : des mises à jours plus que discrètes et aucune critique sérieuse de la réforme et de ses conséquences)-.
Qu'importe, une piqure de rappel n'a jamais fait de mal, et comme dirait M.Bertrand Xavier un peu de pédagogie non plus!
Pour terminer deux questions à Jean-Luc Mélenchon :
_ sortir du traité de Lisbonne oui mais que fait-on avec Maastricht, Nice et Rome?
_ les privatisations ou ouvertures du capital sous gouvernement Jospin, vous en pensez, pensiez quoi?
A samedi !
Je viens d'entendre Bruno Julliard à la radio sur le projet éducatif du PS: c'est l'acceptation de la fin de la carte scolaire et du libéralisme et de l'individualisme marchand dans l'éducation.
Donc aucun prof vaguement de gauche n'a plus aucune raison valable de voter PS, il ne s'agit même pas de Blum ou de Jaurès mais de l'école républicaine mise en place par les républicains opportunistes de droite dans les années 1880 puis défendue par le vieux parti radical de Gambetta et Herriot.
+ rien à faire au PS nous sommes d'accord; mais si vous n'arrivez pas à attirer au PG les déçus du PS actuel vous ne servez à rien! (sinon à répéter la farce même pas comique des comités antilibéraux)
Sois saignant citoyen !
370
4 Août dit:
4 novembre 2010 à 8h51
"On est déjà dimanche sur Marianne2... L'émission n'est pas encore diffusée qu'elle fait déjà polémique".
Je ne vois pas de polémique dans l'article que vous mentionnez. Ce que je vois, c'est que Jean-Luc Mélenchon aurait réussi à faire d'une pierre deux coups : combler son déficit de notoriété et se poser en représentant principal du Front de gauche. Bien sûr, je me doute qu'au PCF, y-a des vieux de la vieille qui vont avaler de travers. Je crois que c'est après l'émission que ça va secouer dans le bastingage.
Se tenir informé au risque de faire à chaque nouvelle une crise de nerfs...
Après toutes les décisions prises ces derniers jours presque en catimini... depuis la signature avec la GB à Hadopi pour nos jeunes (tenterait -on de les faire taire en ce retour de vacances) et tant d'autres...
Voila aujourd'hui, c'est l'organisation des championnats d'escrime au Grand Palais à Paris. Les organisateurs avaient vu très grand : 4 millions d'euros et la crise passant par là, très peu de partenaires ont souscrit. Si bien que l'Etat (donc encore une fois les contribuables) va financer à minima 1 million d'euros + réserve de 500000! Bizarre, Jean François Lamour UMP Ministre des sports est très impliqué dans ce sport! Et quel sport.
Tiens.... Jean Luc, ça ne vous rappelle pas quelque chose... un duel .... etc
Bon courage et à samedi
Vivement Dimanche et le téléphone arabe:
Sachant que la plupart des détracteurs de Jean-Luc Mélenchon se recrutent chez ceux qui ne le connaissent pas ou que par Pujadas interposé (ainsi que chez les plus de 30 000 E/mois....), c'est le moment de faire chauffer les carnets d'adresses pour faire monter l'audimat ce dimanche.
Il gagne à être connu cet homme... :-)
Il faut parfois aller jeter un œil dans la presse de droite. Aussi étonnant que ça puisse paraître, Valeurs actuelles fait un compte-rendu plutôt honnête du bouquin de Mélenchon.
salut
Et pendant ce temps...notre jovial directeur du FMI en rajoute une couche en soutenant fièrement le projet de Sarkozy sur la retraite. çà devient ridicule de penser que ce personnage puisse être un homme de gauche ! ou la gauche à très fortement dévié à droite.
Plus que tout il faut que le Front de gauche soit précis et clair ! personne ne doit voter pour le "Sarko bis" (DSK)
http://www.lepoint.fr/economie/pour-le-fmi-le-relevement-de-l-age-de-la-retraite-augmente-la-croissance-04-11-2010-1258237_28.php
Bon ! alors samedi on remet le couvert pour un nouveau tour de piste.
cordialement
Bonjour à tous.
Une amie m'a dit il n'y a pas longtemps: "Mais qui c'est ce mec que j'ai vu l'autre soir sur FR3? Tu verrais comment il parle des ouvriers et comment il cartonne quand il parle des riches et des exploiteurs! Et ça se voit qu'il est sincère. C'est bête, je n'ai pas retenu son nom, mais s'il se présente comme candidat en 2012 je vote pour lui ça c'est sûr!"
Quelle pagaille! Quel remue-ménage! Que ce soit à droite, à gauche, dans la presse, à la télé, à la radio, chez les intellos, les prolos, en France et même à l'étranger... Le docteur Mélenchon vient de secouer d'une série de décharges cette France agonisante, ma France, notre France, pour tenter de faire redémarrer son coeur glorieux. Et c'est pas fini! Lorsque le mort clinique va se relever, prêt au combat, aïe, aïe, aïe, ceux qui ont tenté de l'assassiner,en effet, il vaut mieux qu'ils s'en aillent tous...
@ Le rebelle
Clairement! Chaque jour améne son lot de scandales, c'est pathétique. Moi j'essaie de faire bouger les gens autour de moi (industrie du jeu vidéo), et c'est... compliqué. Individualisme forcené, désintérét. C'est dur de faire bouger une caste de geeks pour qui la démocratie se fait en pétitionnant sur Internet. Arf.. (c'était un coup de gueule sans intêrét sur ce blog, veuillez m'en excuser...)
A @Cyril 343 et @Michel S.346
Juste pour préciser que pour garder le pouvoir, la répression bonapartiste (!), en plus des arrestations, et "transportation", fit tuer plus de 10000 personnes (suivant l’estimation du Time de l'époque), sans compter les personnes « transportées » et mortes à Cayenne parmi lesquels les deux cousins de mon ascendant Louis Marius Mourré lui même condamné politique à la "transportation" en Algérie avec comme accusation :
« part active à l’insurrection, "démocrate républicain", c’est fait remarquer lors de l’envahissement à la Mairie d’Hyères et a engagé les Démocrates de la Craw à se joindre à ceux d’Hyères.
Comment une grève devient une « insurrection » et un « démocrate républicain » un ennemi du pays !
Nous sommes avec vous Mr Mélenchon, à samedi …. Et dimanche.
Peut-être parano. Mais attention aux images subliminales (du dimanche). Ils sont capables de tout ces larbins.
Car après tout ce sont des ennemis, en majeure partie.
Merci Webmestre :
Je ne sais pas si mes interventions étaient " toujours hors-sujet ou à contre-temps, ou les deux en même temps", ni en quoi je me serais plus distingué que d'autres personnes ici à ce jeu là. C'est l'actualité qui fait signe et sens, à l'heure où l'histoire s'accélère, freiner ne me semblait pas être le meilleur moyen sur le blog d'avoir plusieurs mondes d'avance. Permettre d'envoyer des liens sur d'autres sites étaient d'une grande richesse autrefois sur ce blog. C'est dommage que l'on ne puisse plus.
Je vais cependant tenter d'être un peu plus " dans les clous ".
D'accord, nous allons faire un essai partagé comme le programme du même nom.
Clémentine Autain, Martine Billard et Pierre Laurent sont invités à participer à Vivement Dimanche auprès de Jean-Luc Mélenchon. Il est dommage que Nicolas Dupont-Aignan n'ait pas aussi été invité, car il est le seul Républicain sincère restant à droite, et bien qu'homme de droite il développe des idées très proches de celle de Jean-Luc Mélenchon surtout en ce qui concerne la place de la France dans l'Europe et l'avenir de l'Europe, sur la fiscalité et l'exercice de la démocratie. Il ne reste dans ce pays en tant que personnalités représentatives que deux républicains, Jean-Luc Mélenchon et NDA. Sont ils condamnés à faire route à part ? C'est une vraie question.
Et bien enfin, il sera chez Drucker, dimanche, et très attendu, et pas toujours avec les meilleures intentions du monde: c'est que beaucoup sont déjà à l'affût, prêts à tirer sans sommation!
Mais de qui s'agit-il donc ? Mais si vous voyez bien, c'est de " l'homme qui sait parler à l'oreille des travailleurs" qu'il s'agit !
Demain Vendredi 5 novembre, il est à Figeac: signatures pour son livre, débat et repas républicain.
Puis, tous à la manif, samedi 6 novembre: ne pas oublier les drapeaux et le balai, "Qu'ils s'en aillent tous !".
Et dimanche 7 novembre, tous devant la télé, ce serait bien si on pouvait faire sauter l'audimat...je vois déjà la tête de certains....
Mais quelle fin de semaine ! Allons, patience....
Ils ont le chiffre, on a le nombre...
http://www.dailymotion.com/video/xmeps_keny-arkana-autre-monde-possible
Beaucoup de baume au coeur...
Images : Jean-Luc Mélenchon chez Michel Drucker :
http://www.purepeople.com/article/jean-luc-melenchon-chez-drucker-je-ne-suis-pas-habitue-a-tant-de-gentillesse_a67256/1#scrolldown
@ Enluth 386
Grand merci pour ce lien, tous ces témoignages renforcent ma détermination.
Dans la rue, samedi!
Savez-vous, par exemple, qu'en Allemagne, la durée de cotisations pour avoir un retraite pleine n'est que de... 35 ans ?Alors même que leur taux de natalité n'est que de 1.4 enfant par femme ? Notre situation familiale est bien meilleure et, pourtant, notre gouvernement, menteur et manipulateur comme aucun autre précédemment, veux nous imposer la pire des réformes sous de faux arguments !
Vous apprendrez également que de grands capitaines d'Industrie (Goshn, Lagardère...) ont augmenté leur revenus de façon éhontée alors même que leurs Groupes licenciaient par milliers... N'est-ce pas magnifique ?
Bien sur, l'intervention de Jean-Pierre Brard qui prouve que tous nos élus ne sont pas encore à la solde de ceux qui n'ont comme seul but que d'asservir le peuple, n'a trouvé aucun relais dans les médias alignés ! Ces médias collabos, tout autant à la solde des puissances financières qui s'enrichissent pendant la crise, passent leur temps à mentir (comme pour la grippe H1N1) et amuser les gogos qui veulent mordicus croire à une presse libre, indépendante et honnête... Autant croire au Père Noël, c'est plus réaliste !
@Yan 380 qui essaie de faire bouger les "geeks" qui l'entourent:
S'ils ne jurent que par une démocratie sur internet, au moins en ont-ils signées, des pétitions contre la réforme infâme?
Cela dit, n'y a-t-il pas une grande part de mobilisation qui se fait sur internet et par internet? La discussion sur ce site comme sur d'autres en est la preuve, non? Un va et vient entre internet et la vie "physique" ne servirait-il pas à amplifier la résonance de la vie politique?
@j_jour 391:
Bien sûr que le net est indispensable et rapide pour véhiculer/trouver les infos, coordonner les actions, propager les idées, je suis bien d'accord avec toi. Mais c'est un milieu trés individualiste et c'est quand il s'agit de sortir de la dimension virtuelle que ça pose un problème. Quand il s'agit de se manifester physiquement, dans la rue, peu se montrent engagés bien qu'ils puissent être d'accord avec toi sur le fond du problème (en général on est 3 ou 4 sur une filiale de 200). Je pourrais en parler plus longuement, mais je ne suis pas sûr que ça intéresse tout le monde.. :)
Je sais bien que comme le disait Lénine "il ne faut pas ériger son impatience en argument théorique ", et qu'on a intérêt à faire confiance aux analyses et aux retombées du terrain qu'ont les Centrales; mais tout de même! Les décisions de l'Intersyndicale et le communiqué semblent peu à la hauteur des nécessités immédiates, de la force et de la détermination qu'a montré notre lutte. Est-ce une façon de sortir sur la pointe des pieds en parlant d'autre chose?
La semaine du 26 Novembre sera-t-elle celle de la dispersion des cendres, après un 6 Novembre crémation des espoirs?
L'unité syndicale,certes! mais qu'en fait-on?
Voilà j'ai envoyé 300 mails pour raffraîchir la mémoire de l'émission de Drucker de dimanche.
Il faut que tous nous diffusions en masse les parutions de Jean-Luc Mélenchon pourqu'ils soit encore plus au coeur des citoyens ; usons de cette technologie qu'est Internet, notre moyen de com à la porté de la base.
Je viens de terminer "Qu'ils s'en aillent tous" de Jean-Luc Mélenchon ce livre est une véritable bombe avec comme expliqué sortie du traité de Lisbonne; ainsi page 87 le concept "d'opt-out" est présenté avec le fait que l'état puisse ce financer directement auprès de la banque de France sans passer par les marchés financiers. Je crois qu'il s'agit là d'un point crucial, cela je l'avais compris après lecture de "la dette publique une affaire rentable" de Holbecq dans lequel pour lui le fait déclencheur du mécanisme de l'endettement actuel est la fameuse loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 qui oblige l'état à passer par les banques privées pour ce financer, avec sa confirmation dans l'article 104 du traité de maastricht.
Comme il est indiqué dans le livre, l'oligarchie financière, ne se laissera pas dépouiller sans réagir aussi je crains qu'a l'avenir, plus ce projet politique prendra forme et plus les campagnes de calomnie deviendront rudes.
Il faudra, beaucoup de courage politique à Jean-Luc Mélenchon pour continuer dans cette voie.
Je suis malade de voir a quel point les gens sont aveugles et ne mesurent pas ce qu'on est en train de leur prendre !
Cela me fait penser à une expérience scientifique : Si vous prenez une grenouille et que vous l'approchez de l'eau bouillante elle réagit et se débat pour ne pas mourir.
Si vous prenez la même grenouille et que vous la mettez dans de l'eau tiède que vous portez progressivement à ébullition, elle ne bouge pas et meurt sans se rendre compte de rien.
Les français sont comme cette grenouille !
Il existe une dynamique Mélenchon qu'il est difficile de nier actuellement. (gros succès de son livre qui en est déjà à trois rééditions et en tête de plusieurs palmarès de ventes, explosion de la fréquentation de son blog qui était pourtant déjà l'un des blogs politiques les plus lus de France, popularité évidente dans les cortèges, nom qui revient dans les discussions, etc,...)
Mais à ceux qui ne découvriraient Jean-Luc Mélenchon que maintenant, j'aimerais simplement leur offrir ce discours
http://www.dailymotion.com/video/xesjlq_fete-de-l-huma-2010-discours-de-jea_news
@ Nuno.
le fait déclencheur du mécanisme de l'endettement actuel est la fameuse loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 qui oblige l'état à passer par les banques privées pour ce financer
C'est très juste, c'est même encore plus clair lorsque l'on sait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild juste avant ses fonctions gouvernementales avec laquelle il continuait d'entretenir d'excellentes relations. Le top de l'histoire est en reliant la célèbre citation de Mayer Amschel Rothschild, fondateur de la dynastie banquière des Rothschild :
"Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me passerai de ceux qui font les lois"
La boucle est bouclée. Depuis 1973, la dette française, dite publique, s'élève à environ 1 400 milliards d'euros alors qu'elle ne serait que de 240 milliards si Pompidou n'avait pas offert la France à ses amis banquiers. Le même processus s'est opéré par l'intermédiaire de la FED aux USA comme dans tous les pays occidentaux puis finalement est devenu une normalisation mondiale.
A méditer.
Le végétal se saisit d'or, or devenant humus, humble mais chargé de richesses défiant l'or des lingots des gogos spéculateurs misant et initiant des guerres.
Guerre d'Afghanistan, ou autres, toutes les guerres sont un même schéma connu que des pyramides de documents pourraient démontrer, guerres dévastatrices qui ne cesseront que par extermination totale,comme le dit la chanson du marchand de canons.
Aujourdh'ui, à l'ère du nucléaire cela devient superbement possible (l'ère du numérique, c'est du gadget, sauf pour la pensée binaire),d'autant (possible) que les rênes du carrosse sont tenues par quelques pantins désarticulés (monde fictif).
"Villa des hommes", un livre magistral écrit par Denis Guedj.
Connivences entre la Belle Abstraction, la Bête Humaine, J Jaurès..
L'Auteur, disparu il y a quelques mois, un Homme, dépassant la majorité de l'espèce humaine,(en particulier de ceux qui se déclarent l'élite), un Homme de la Ronde des Obstinés! Ronde dans un pays qui ne tourne pas rond, ronde marchante malgré la nuit, les intempéries! Quel gâchis, à croire que nous ne sommes capables que de faire cela, du gâchis..
Peut-être qu'une Sphère des Non Résignés aurait plus de volume, ou un triangle d'Utopistes ou ou (loup dans le bois)? Oui, toujours la question du comment être partie prenante des choix actuels? Des temps de paroles en fin d'après-midi, partout en France, pour souffler sur les braises, temps des châtaignes.
Les idées pleuvent, la pluie c'est la vie.s
Les libéraux (à nous la Liberté, la folle liberté sans lien), emmurent les autres. Plus les marchés absorbent tout et rien à travers l'espace, plus les murs de béton armé ou d'isoloirs s'élèvent!
Emmurés, il restent les murmures, les paroles susurrées d'actions.
Les libéraux, entre eux ne peuvent que se vitrifier, derrière les murs qu'ils élèvent, se désagréger, vidés de leur substance à sauver leur image en se bourrant de pilules de l'amer machin, pour ne pas défaillir.
Enluth 40 @386
Merci baucoup pour ce lien. Cette video m'a beaucoup ému et même bouleversé. Il est poignant de voir que partout dans le monde, il ya des hommes et des femmes(des africains, argentins, brésiliens, indiens, philippins, belges suisses, français...) qui condamnent avec exactement les mêmes mots, sur la base d'analyses rigoureusement indentiques, la barbarie capitaliste et la dictature des marchés.
Les crimes du FMI, de la Banque Mondiale, de l'OMC, âmes damnées de cette mondialisation assassine, y sont dénoncés éloquemment !
Je partage les objectifs du PG pour notre pays, mais n'oublions jamais dans quel monde (abject et monstrueusement injuste) nous vivons !
"Le système" mondial ne nous y trompons pas est un crime contre l'Humanité. En 35 ans, il a des millions de morts sur la conscience !
Mais a t-il une conscience ? Certainement pas et c'est là tout le problème !
Erratum à mon dernier commentaire.
Si nous avions pu créer notre monnaie, la dette publique serait de l'ordre d'une vingtaine de milliards d'euros et non pas 240 comme je l'avais écrit... C'est à dire pratiquement rien comparée aux 1 400 milliards aujourd'hui.
D'après cet article : La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France