10oct 10

Tous dans l'action le 12 octobre avec nos syndicats ! La direction de France Télévisions attaque un responsable politique de gauche.

Larbin ? Salaud ? Pujadas ?

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Tous dans l'action le 12 octobre avec nos syndicats !

I l faut faire face de tous côtés. Je sors du plateau de RTL, LCI, LE FIGARO. Rude épreuve! Je crois que ça s'est entendu et vu. J'avais prévu quelque chose sur Sarkozy et ses bigoteries vaticanes. Ca attendra. J'avais écrit aussi à propos du dernier buzz. Je publie.

Il y a une extrême urgence : sauver ce pauvre Pujadas dont on vient de me rebattre les oreilles! Je préfère prendre cette pantalonnade journalistique avec humour. Je déclare que ce malheureux est victime d’un complot particulièrement vicieux à l’intérieur de la direction de la rédaction de France 2.  Celle-ci vient d’annoncer qu’elle le défendait contre une de mes odieuses attaques. Elle qui n'avait jamais rien dit quand les confrères avaient écrit mille fois pire que mes interjections, se réveille soudain, tout excitée à l'idée de frapper un "politique". Mais de cette façon tout le monde est invité à aller voir de près la dite attaque. Rien n’est pire pour ce pauvre Pujadas ! Déjà, entre "Youtube" et "Dailymotion", 200 000 personnes sont allées le voir se faire traiter de salaud et de larbin. Mazette! Déjà mes amis se sont mobilisés sur leurs blogs. Ils ne sont pas les seuls, j'en suis certain. Dés lors l'affaire va tourner court et ridiculisera ceux qui l'ont lancée.  

Voyons d'abord le point de départ. Je fais l’objet d’un assaut de la direction du service politique de France Télévisions  pour avoir soi disant "insulté" la star David Pujadas. La nouvelle tourne aussitôt en boucle. Comme d’habitude, tout part d’une dépêche d’agence sur le mode sensationnaliste. Elle est pieusement recopiée et imprimée par tous, dans les mêmes termes. Dans ce flot, souvent, au mépris des règles déontologiques de base du métier de journaliste,  on ne dit ni où, ni quand, ni à quel propos j’ai pu dire que Pujadas est un "salaud" et un "larbin". Je dois donc faire moi-même l’info pour que vous preniez la mesure de la balle que tirent dans le pied de ce malheureux Pujadas ceux qui prétendent le défendre contre moi. Mais ça ne me fait aucune peine.

En juin dernier, il y a donc quatre mois (tu parles d’une nouvelle fraîche), Pierre Carles et son équipe viennent au siège du Parti de Gauche et filment une heure et demi d’entretien avec moi. Une heure et demie ! La petite minute qui tourne sur la toile est extraite du film que Pierre Carles a fait et dont un extrait de notre entretien fait partie. Le film a été présenté en avant première il y a deux semaines (tu parles d’une nouvelle fraîche !) Et il déjà donné lieu à des réactions sur ce qu’on y entend dire par Montebourg à propos de TF1. Pas un mot à mon sujet à ce moment là. Tout d’un coup éclate le buzz. La direction du service politique de France Télévisions intervient aussitôt, solennellement, dans une langue de fonte parfaite, pour dire que j’aurais mis en cause « toute » la rédaction du service public. C’est faux, bien sûr,  comme chacun peut le constater en regardant la vidéo. Il n’est question que de Pujadas et à propos d’une interview. Mais j’aurais pu mettre en cause toute la direction du service politique de France 2, en effet, puisque à l’époque c’était madame Chabot qui la dirigeait et vous savez comment. Mais ce n’était pas le cas, cette fois là.

Il va de soi que j’assume tout ce que j’ai dit, toutes mes réactions, dans le film de Pierre Carles. Je vous invite à aller le voir très nombreux, comme je le ferai moi-même, dès qu’il sera en salle. Au cas particulier il s’agit d’une réaction à une interview qui avait été réalisée par Pujadas en avril précédent (tu parles encore d’une nouvelle fraîche !) C’est une réaction à chaud, à l’écoute d’un reportage d’il y a six mois, regardé et commenté il y a quatre mois ! Pourtant, en lisant les titres, les gens pourraient s’imaginer que je me suis rendu sur le balcon pour haranguer la foule, hier matin : « Pujadas : salaud ! Larbin ! ». Ou bien que je viens de faire un communiqué : « Pujadas est un salaud et un larbin ». Ou bien que répondant à une question, va savoir laquelle, j’aurais répondu : « monsieur Pujadas est un salaud et un larbin ». A moins que je l’aie rencontré dans la rue et qu’il m’ait dit quelque chose en présence d’un apprenti journaliste qui aurait filmé la scène et aussitôt j’aurai répliqué « Pujadas vous êtes un salaud et un larbin ! ». Vous comprenez tous, même si vous ne m’aimez pas beaucoup, que je ne suis pas assez stupide pour attaquer une vache sacré de cette dimension comme ça: « Pujadas, salaud, larbin ! » au détour d’une phrase. En tous cas, la pluie du titre démultiplie l’injure. Personne n’en ignore plus rien. Tous «résument l’affaire" avec les mêmes mots qui induisent en erreur: « Mélenchon insulte Pujadas ». Voyez cette suite de titre (avec leur lien) que je vous donne à lire pour vous amuser au jeu des comparaisons de textes si cela vous détend:

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-erretta/melenchon-insulte-pujadas-france-2-repond-08-10-2010-1246977_52.php
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-melenchon-pujadas-est-un-salaud-et-un-larbin_926301.html
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/08/01002-20101008ARTFIG00523-melenchon-insulte-pujadas.php
http://programmes-tv.blog.lemonde.fr/2010/10/08/pujadas-traite-de-«-larbin-»-par-melenchon/
http://www.lepost.fr/article/2010/10/08/2256380_jean-luc-melenchon-derape-et-insulte-pujadas.html http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/melenchon-traite-pujadas-de-salaud-27928
http://www.tvmag.com/programme-tv/article/information/56353/melenchon-traite-pujadas-de-salaud.html http://www.purepeople.com/article/david-pujadas-salaud-larbin-laquais-encore-violemment-attaque_a65424/1
http://www.montpellier-journal.fr/2010/10/jean-luc-melenchon-qualifie-david-pujadas-de-salaud-et-de-larbin.html

Sous un tel matraquage chacun est incité à aller voir la vidéo. Chacun peut connaître la vérité à propos du comment et du pourquoi de mon : «salaud !», puis  «larbin». Ca devrait vous mettre la puce à l’oreille.

Ceux qui font du tam-tam sur cette « affaire » savent bien que beaucoup de gens vont aller voir la vidéo. Et la plupart de ceux qui le feront vont se sentir comme moi solidaire de Xavier Mathieu plutôt que du journaliste qui veut l’humilier. Ils verront que mon propos est une réaction spontanée, émotive, même si elle est aussitôt argumentée. Je pense que beaucoup penseront des choses plus mal polies à propos de Pujadas que « salaud » et « larbin ». Ses oreilles vont siffler. En solennisant cette histoire par un communiqué la direction de France Télévision pousse les gens à se renseigner. Donc, à aller voir son soi disant protégé se faire traiter de salaud et de larbin. Drôle de méthode de solidarité. Evidemment, les gens les plus sérieux vont vouloir vérifier si ce monsieur Pujadas n’a pas été déjà l’objet de polémiques. Et si quelqu’un d’autre l’a déjà traité de salaud ou de larbin. Ils vont donc vite découvrir que c’est bien le cas. Il a été traité de bien plus grave que « salaud » et « larbin ». Sans que la direction de France Télévision souffle mot.

Salaud ? Larbin ? Pffffft ! Non, vraiment, ce n’est vraiment rien à côté de ce qui a déjà été dit sur son compte. Son interview en solitaire du chef de l’Etat, le président Sarkozy, a donné lieu à une levée de bouclier bien pire. Le syndicat SNJ-CGT de  France Télévisions, dans un communiqué, dénonce un David Pujadas « complaisant et incompétent ». Incompétent ! L’adjectif vient d’un syndicat de collègues ! Cette émission aura été, selon le syndicat, « une honte pour l’information de service public. ». Une honte! C'est rude. La direction de France télévision n'a pas réagi à cette charge de l'intérieur de la maison. "Une heure de communication sans opposition avec un journaliste KO debout face au Président, un journaliste complaisant, incompétent sur les dossiers traités, notamment sur les retraites, et laissant Nicolas Sarkozy avancer des contre-vérités." Ceux qui soupçonnent la CGT de l’entreprise de partialité n’ont qu’à aller voir un papier du journal l’Expansion qui met lui aussi en cause la compétence professionnelle de Pujadas à propos de cet entretien. 

Et puis il y a encore le commentaire de « Marianne 2». Ca, ce n’est pas gentil, le commentaire de Marianne 2!  Ca commence fort : « Quand l'amateurisme journalistique le dispute à l'impassibilité du présentateur, cela donne le «présentateurisme», déclare le site ! Et le titre ? « Pujadas, ou la misère du présentateurisme ». Aïe Aïe ! Je suis sûr qu’il préfère : salaud et larbin. Donc, non seulement tous ces gens le traite de pire que de salaud et de larbin, mais par-dessus le marché ils affirment qu’il ne connait pas son métier. « Lorsqu’on a la vanité d’accepter ce rôle en solo, on prépare un minimum la confrontation. (…) écrit Marianne 2. « Il n’est pas admissible de se faire balader sans répliquer lorsque Nicolas Sarkozy réitère des mensonges grossiers sur des questions connues qui ont déjà largement fait polémique et que tout journaliste s’intéressant à la politique, même doté d’une attention flottante, ne peut pas ignorer. » La direction de France télévision n'avait pas écrit une ligne pour défendre "tout le service public" alors accusé d'incompétence et d'amateurisme! J'en déduis que la nouvelle direction de France 2 a peut-être une idée derrière la tête à propos d’un journaliste qui ignore ce que même « doté d’une attention flottante » tout le monde sait. En le mettant sous la lumière elle en fait un objet de scandale. Le jour où il passera à la trappe personne ne viendra pleurer !

Avec un minimum de recherches, vous tomberez sur beaucoup d’infos très cruelles de ce style.  Acrimed,  en particulier, a eu une vision d’ensemble sur l’homme et son œuvre d’une cruauté absolue et d’une précision chirurgicale. C’est évidemment son interview du chef de l’Etat qui a fait date. « La complaisance de David Pujadas mérite d’être récompensée » ! écrit le site. « Complaisance », c’est pour dire larbinage. Le papier a été publié le 22 juillet 2010 par Mathias Reymond . Voici l’introduction : « À quelques jours d’intervalle, David Pujadas a reçu la laisse d’or du "Plan B" destinée à récompenser « le journaliste le plus servile », suscitant l’indignation de la direction de France 2 et de quelques blogueurs, puis il a interviewé, avec une rare complaisance, Nicolas Sarkozy, provoquant l’indignation du SNJ-CGT et de nombreux autres journalistes. Faut-il lui décerner la Légion d’honneur ? » Aïe ! Aïe ! Aïe ! Salaud et larbin c’est moins dur quand même que de se faire dire qu’on doit être décoré pour sa servilité, non ? Et d’être décoré d’une laisse d’or ! Une laisse, carrément. Même les larbins n’ont pas de laisse. France télévisions n'avait pas fait de communiqué.

Surtout, dans la démonstration d’ACRIMED il y a des moments très sévères. Jugez plutôt. « En décernant ce kit (une laisse d’or plus une boîte de cirage, une brosse et un plumeau multicolore doté) au présentateur du "20 heures" de France 2, les organisateurs entendaient récompenser le "journaliste le plus servile", comme ils l’ont expliqué au Plan B, qui passait par là. Selon eux, Pujadas mérite la Laisse d’or pour son amour des euros (12 000 euros de salaire mensuel), sa haine des syndicalistes et son dévouement pour les puissants, réaffirmé récemment dans le film culte de Denis Jeambar, "Huit journalistes en colère" (Arte, 9.2.10). » Cette déclaration le montrait exaspéré par la médiatisation des humbles. "Le Canard Enchaîné" du 3/2/2010 l’avait aussitôt relevé : "Parce que le journalisme va mal" et qu'il était temps de comprendre pourquoi, Denis Jeambar a rencontré "8 journalistes en colère" (Pujadas, Val, Elkabbach, Chabot, Ganz, Fottorino, Plenel, Giesbert). C'est le titre de son documentaire-choc bientôt à la télé (ARTE, 9/2/2010), et, attention : ils "disent tout haut ce qu'ils pensent tout bas" et "tout ce qu'on ne vous dit pas". L'analyse de certains décoiffe, en effet. David Pujadas, présentateur du JT de France 2 pousse ainsi ce cri : "Le journalisme souffre d'abord de conformisme". Et ce rebelle méconnu de dénoncer "le journalisme de bons sentiments", qui veut que "par définition, le faible à toujours raison contre le fort, le salarié contre l'entreprise, l'administré contre l'Etat, le pays pauvre contre le pays riche…" Ce qu'il résume par "une défense mal digérée de la veuve et de l'orphelin". Bref, un vilain journalisme qui "rend toute action politique vaine et dérisoire…" Du Sarko dans le texte." Pas de communiqué de protestation de la direction de la rédaction de France 2.

Qui entend ça de ses propres oreilles, s’exclame avec des mots  bien pis que « salaud » ou « larbin », je suppose. D’autant que dans l’article en question, la remarque « sa haine des syndicalistes » est … « exprimée notamment lors de son interview en direct de Xavier Mathieu, le porte-parole CGT des grévistes de l’usine Continental de Clairoix, le 21 avril 2009. » Non ? C’est justement celle-là qui me fait dire salaud et larbin ensuite ! Moi, je n’avais rien lu de tout ça. Je suis scotché par la précision des dossiers constitués et la profondeur de champ des argumentaires. La magie des liens hyper textes permet de passer en revue en quelques instant une masse considérables de faits. J’ai beaucoup aimé par exemple l’article publié le 4 mai 2009 par Henri Maler, Mathias Reymond intitulé "des journaux télévisés face aux violences des salariés"  Je reproduis ici le passage qui concerne cette interview de Xavier Mathieu, le délégué syndical CGT de Continental, mais j’invite mes lecteurs à aller découvrir sur le site d’ACRIMED le fond du dossier.  

« Le même jour, à 20 h sur France 2. David Pujadas, parmi les titres du journal, pose la question qui le tourmente… avant d’exposer brièvement les faits qui à ses yeux la justifient : « La fin justifie-t-elle les moyens ? Des salariés de Continental ont en partie saccagé une sous-préfecture, après le rejet de leur pourvoi par la justice. Pendant ce temps, dans l’usine Molex, deux dirigeants ont été séquestrés pendant 24 heures. Reportages, et réactions dans un instant. »
(1) Quand vient le moment d’aborder le conflit de Continental, ce sont les faits qui sont d’abord résumés par le présentateur : « L’exaspération et la violence dans les conflits sociaux ont donc franchi un nouveau cap, cet après- midi. Je vous le disais : les salariés de Continental à Clairoix, qui réclamaient la suspension de la fermeture de l’usine, ont été déboutés par le tribunal. Dans la foulée, 250 à 300 d’entre eux ont investi la sous-préfecture de Compiègne. Des bureaux ont été dévastés ». Suit alors un reportage, beaucoup plus éloquent que celui de TF1, qui entrelace le récit en images des événements et les paroles de salariés. – Homme [au téléphone] : « Et
alors ? C’est pas vrai, on a été débouté les gars. »
- Voix-off : « La douche froide et la colère. Les salariés de Continental s’étaient installés à la sous-préfecture de Compiègne en attendant la décision de justice. Ils espéraient une suspension du plan social pour délit d’entrave. Le tribunal les a déboutés »
- Homme : « Ca veut dire qu’on a perdu. On a perdu à Sarguemine. La direction a gagné »
- Voix-off : « Ils passent d’un bureau à l’autre de la sous-préfecture et saccagent tout sur leur passage. Dépités, écœurés, ils repartent vers leur usine de Clairoix. »
- Homme [s’adressant aux salariés] : « Ils ne comprennent pas que ça fait cinq semaines qu’on se retient, qu’on est gentil, qu’on dit rien. Aujourd’hui, c’est terminé. Ils ont eu les moutons, maintenant ils ont les lions. Faites-vous plaisir.»
- Voix-off : « Cette fois, c’est le bureau d’accueil de l’usine qui est mis à sac. »
- Homme 2 : « C’est nous les méchants ? Non, mais il faut arrêter. Il faut voir comment on a été exploité, tout. Maintenant, il est temps de s’exprimer et pourtant ce n’est pas dans ma nature. Mais arrivé à un moment, trop c’est trop. »
- Voix-off : « Demain les Conti se rendront à Hanovre en Allemagne pour manifester leur colère à l’assemblée générale des actionnaires de Continental. Ils seront rejoints par leurs collègues allemands qui subissent le même sort. »
(2) Retour en plateau. David Pujadas, plutôt que d’interroger les salariés sur les motifs de leur colère, les somme de s’expliquer sur leur « violence ».

- David Pujadas : « Bonsoir Xavier Mathieu, vous êtes le délégué CGT de Continental à Clairoix. On comprend bien sûr votre désarroi, mais est-ce que ça ne va pas trop loin ? Est-ce que vous regrettez ces violences ?  »
- Xavier Mathieu [délégue syndical CGT-Continental] : « Vous plaisantez j’espère ? On regrette rien … »
- David Pujadas : « Je vous pose la question. »
- Xavier Mathieu : « … Non, non, attendez. Qu’est-ce que vous voulez qu’on regrette ? Quoi ? Quelques carreaux cassés, quelques ordinateurs à côté des milliers de vies brisées ? Ca représente quoi ? Il faut arrêter là, il faut arrêter. »
- David Pujadas : «  Pour vous la fin justifie les moyens »
- Xavier Mathieu : « Attendez ! La fin ? On est à 28 jours de la fin, monsieur. On est en train de nous expliquer que dans 28 jours [images de saccage reprises en parallèle] le plan social sera bouclé et on va aller à la rue. Oui, oui, je ne regrette rien. Personne ne regrette rien ici parce que vous avez vu, vous avez pas vu des casseurs, vous avez vu des gens en colère, des gens déterminés, des gens qui veulent pas aller se faire démonter, crever. On ne veut pas crever. On ira jusqu’au bout de notre bagarre. On a tenu cinq semaines. Pendant cinq semaines j’ai réussi, on a retenu, on a réussi à retenir les gens. C’est fini, les gens n’en veulent plus. Le gouvernement nous a fait des promesses. Il s’est engagé à réunir une tripartite depuis le début, dans les trois jours. Ca fait une semaine que ça dure. Depuis on se rend compte … »
- David Pujadas : « Xavier Mathieu, on entend votre colère, mais est-ce que vous lancez un appel au calme ce soir ?  »
- Xavier Mathieu : « Je lance rien du tout. J’ai pas d’appel au calme à lancer. Les gens sont en colère et la colère il faut qu’elle s’exprime. Il y a un proverbe des dernières manifestations qui dit : « qui sème la misère récolte la colère ». C’est ce qu’ils ont aujourd’hui. Il y a plus de 1 000 familles qui vont être à la rue qui vont crever dans 23 mois avec plus rien, qui vont être obligées de vendre leur baraque. Il faut que tous vous compreniez ça. On ne veut pas crever … »
- David Pujadas : « Merci, Monsieur Mathieu, d’avoir été en direct avec nous. Un mot encore. Il y a dix minutes tout juste, Luc Chatel, secrétaire d’Etat à l’industrie, proposait ces discussions tripartites après les événements donc de cet après-midi. Merci Monsieur Mathieu. »
(3) Et David Pujadas d’enchaîner : « Autre lieu, et autre usine : à Molex, en Haute- Garonne, deux dirigeants de la société ont été séquestrés 24 heures par les salariés. Après une nuit et une journée, ils viennent d’être relâchés. » Le reportage suivant, à l’instar du précédent, informe et laisse entendre la parole des protagonistes.
(4) Vient le moment de proposer un éclairage qui, aussi bref soit-il, ne porte en lui-même aucune approbation ni condamnation des actions des grévistes.
- David Pujadas : « Voilà Molex, Continental. Pour mieux saisir la portée de ces événements Agnès Molinier nous a rejoints. Bonsoir Agnès. » Celle–ci répond alors à trois questions.
- David Pujadas : « Alors on souligne, on s’indigne parfois de l’utilisation de la force mais est-ce vraiment une nouveauté ? »
- Agnès Molinier : « La séquestration de patrons, David, est même une pratique ancienne en France. Suit alors le rappel de quelques séquestrations depuis la fin des années 70. « […] La radicalité n’est donc pas nouvelle. »
- David Pujadas : « Oui, on a parfois la mémoire courte. Deuxième question Agnès, est-ce que ce n’est pas aussi aujourd’hui l’occasion d’attirer l’attention des médias ? »
- Agnès Molinier : « La médiatisation est importante. A ce sujet, nous avons rencontré René Mouriaux, c’est un spécialiste de l’histoire sociale. » Suit alors une brève interview de René Mouriaux qui confirme l’importance la médiatisation notamment, parce que […] ça fait pression sur les directions pour qu’elle donne l’impression qu’elles écoutent, qu’elles sont même capables de faire un peu de social, comme on disait autrefois.  »
- David Pujadas :
« Dernière chose, dernière question toute simple, Agnès, est-ce qu’il y a des sanctions ? »
- Agnès Molinier : « Selon le code pénal, la séquestration est passible de 20 ans de réclusion criminelle ou 5 ans si la retenue dure moins d’une semaine. Mais hormis deux actions en référé, dont une que l’on voit sur ces images, aucun chef d’entreprise n’a aujourd’hui porté plainte. Ils semblent aujourd’hui jouer l’apaisement, mais jusqu’à quand ? » Un regret ? Que David Pujadas ne demande pas plus souvent au patronat si la fin justifie les moyens, et s’il déplore sa violence. 
»
Et moi quand j’ai lu tout ça, je me suis aussi rappelé que les cadres de Molex ont été condamnés en justice pour avoir organisé le coup de force qui a permis à l’entreprise de se délocaliser. Mais personne n’a fait de reportage pour le dire à ceux qui avaient vu les ouvriers séquestrer ces voyous.

Le coup de grâce, c’est « Arrêt sur images » qui le donne sous le titre « Sarkozy, Aubry : Pujadas, intervieweur à deux vitesses »  C'est un comparatif en image. Meurtrier ! Il faut le regarder loin d’une caméra si on craint de dire « salaud » ou « larbin », ou même pire. Là non plus, il n'y a pas eu de communiqué de France 2. Bon, je reviens à mon affaire. Puisque tout ça est à disposition de tout le monde, est-ce que le fait d’attirer l’attention sur Pujadas n’est pas la meilleure manière de le flinguer ?

Et maintenant que vont-ils faire ? Je dis « ils », pour désigner la meute corporatiste qui s’est lancée. Ca va durer quelques jours mais pas longtemps ce coup ci. D’abord parce que la profession n’est pas aux ordres des chefs et grosses huiles. Ni des « pas malins » qui entreprennent de la défendre de cette façon lourdingue et contre performante. Mais surtout « ils » vont réaliser qu’ils se sont tiré une balle dans le pied en me sautant dessus à propos d’une vidéo qui accable au contraire Pujadas et le système d'information que dirigeait à l'époque madame Chabot. Il faut dire qu’il est spécialement peu intelligent de s’en prendre à moi quand je défends un ouvrier en lutte dans une période comme celle que nous vivons avec le combat sur les retraites. Ils vont donc faire comme la fois précédente avec leur apprenti journaliste en peau de lapin. Ce sera un « problème de société » sur le thème « les politiques et la presse ». « Un métier décrié : journaliste ! Osons poser le problème !». Et bla bla bla. Rigolade générale assurée. Moi j’aurais droit à des généralisations du type « vous qui attaquez tout le temps la presse » et, hop, on repassera les mêmes images, en extrait de plus en plus bref, avec l’olibrius apprenti journaliste. L’objectif sera de solidariser la profession. On m’accusera pour cela de globaliser ma critique pour que ce qui est dit de Pujadas soit ressenti comme une attaque contre chacun. Mais ca va faire pschitt. Ca ne va pas marcher. personne n'ira se faire ridiculiser pour défendre monsieur Pujadas ni madame Chabod qui était son chef à l'époque où il humiliait les ouvriers en lutte.

Voyez cette liste de citations que m’a adressées séance tenant un camarade:
Le point.fr :"Ce n'est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux journalistes, cette "sale corporation vendeuse de papiers"  (sic). Il est vrai que les politiques ne vendent rien, sinon de fausses promesses de grands soirs et de lendemains qui chantent."
Europe1.fr : "Mais Jean-Luc Mélenchon reste le spécialiste de la critique des médias. En mars 2010, il s’en était déjà pris à un étudiant en école de journalisme  venu l’interroger. C’est donc très logiquement que l'eurodéputé dénonce dans le documentaire de Pierre Carles que les journalistes soient devenus "les laquais" des "puissants". Une critique que le sénateur développe plus en longueur dans son prochain livre, intitulé "Qu'ils s'en aillent tous!". Il y dénonce "les valeurs dominantes du spectacle médiatique", "le sanglant, la méfiance de l'autre, le dégoût de soi" et explique qu'il entend "libérer les médias", jugeant que "rares sont les journalistes libres de s'émanciper".
Afp.fr 
:"Ces dernières années, M. Mélenchon a fait du thème des médias un de ses combats de prédilection."
L'express.fr :"Dans son livre-programme à paraître la semaine prochaine, Qu'ils s'en aillent tous (Flammarion), Jean-Luc Mélenchon se donne pour mission, entre  autres, de «libérer les médias» et de mener «une révolution citoyenne» en leur sein pour «les émanciper»…. La télévision, en particulier, qui  «présente une société totalement imaginaire», qui aurait «un dégoût pour le peuple réel» et qui constituerait pour sa formation «un rude barrage politique». Le président du Parti de gauche a fait des médias son champ de bataille de prédilection."
Menly.fr : "En fait, au moment de la scène, Jean-Luc Mélenchon est entouré de plusieurs personnes. Il est probable qu’il sache qu’il est filmé. Il commente alors un extrait d’un journal télévisé de France 2 datant de 2009 dans lequel le leader de la CGT Continental est interviewé."
Le progres.fr 
: « Les questions posées « est-ce que ça ne va pas trop loin ? », «est-ce que vous regrettez ces violences ? », « pour vous la fin justifie les moyens ? », ont fait sortir de ses gonds M. Mélenchon. Buzz assuré sur Dailymotion. »
Je vous ai proposé de lire toute cette série pour montrer que les commentaires sont plus prudents que les titres. Vous aurez noté que ces grands spécialistes n’arrivent toujours pas à savoir si je suis eurodéputé ou sénateur. Et que certains laissent penser que je suis les deux à la fois, ce qui est impossible. Bon, mettons ça sur le compte d’une « attention flottante ». Il n’en reste pas moins que ces textes ne sont pas toujours aussi corporatiste que celui du site du Point par exemple. Mais la gradation permet de voir ce qui arrive : à la fin, si l’affaire tourne mal pour ses initiateurs, et elle va mal tourner pour eux, on dira que j’avais tout calculé et que c’était un coup monté à mon profit.

Il ne faut pas se plaindre de tout cela. La scène médiatique est une arène. Pas tout le temps, ni partout, mais souvent. La lutte consiste à donner des coups et il ne faut s’étonner d’en recevoir. Si France télévisions réagit a mon sujet alors qu'elle n'a jamais rien dit avant quand Pujadas était réellement insulté et de quelle manière, c'est parce que je suis un homme politique. La direction essaie de surfer sur le sentiment de méfiance à l'égard "des politiques" et elle pense trouver en moi une bonne tête à claques.  C'est une erreur totale. les médias officiels sont encore plus haï que les politiques. Cette affaire va renforcer notre critique et le doute qu'il est impérieux de répandre sur les activités de cette sorte de télévision. A la fin, l’important est que nous avons réussi, moi par hasard cette fois ci, Pierre Carles de propos délibéré, vous en écrivant sur tous les sites et réseaux sociaux, chacun de notre côté à notre manière, à ébranler encore la légitimité du système médiatique. Le vieux compte à régler de 2005 n’est pas clos. La sottise des réactions contre moi nous sert de point d’appui. Je sais que, de tous côtés, sur tous les sites des gens inondent d’arguments et de liens avec les mêmes informations que celles que je viens de donner ici. Mille mercis pour cela! Je note que les références aux propositions du Parti de gauche à propos de la libération des médias commencent à être lues par les professionnels et qu’ils y font référence dans leurs papiers comme étant la cause que je défends. De cette manière aussi vit ce que j’appelle la radicalité concrète. Dans la profession j’en suis certain, nombre s’interrogent et font la part des choses entre l’image de violence caricaturale qui est donnée de moi et le fond de ce que je dis vraiment.

Et maintenant, en bout d’article, sans dramatiser d’aucune façon, ni accuser, je veux vous raconter une anecdote personnelle qui vous dira aussi ce que tout ça produit. Dans la rue, samedi, un type me jette menaçant et assez imbibé: "vous êtes un grossier personnage" ! Ce n’est pas fréquent. Peu de gens m’ont agressé verbalement jusqu'à ce jour. Et le même après midi, assis à la terrasse d’un café rue Lafayette, un type me tombe dessus. Je le prends d'abord pour un serveur, car il tient à la main un chiffon. Il se lance dans une diatribe contre moi. Je crois à un gag un peu lourd : « vous êtes une méchante personne, je vous souhaite du malheur dans la vie » et ainsi de suite. Puis je réalise qu’il s’agit d’un dingue et que ce n’est pas une plaisanterie. Il s’avance pour me frapper. Pour finir, il me donne un coup de pied et s’en va. Je me lève pour le prendre au collet, car ma nature est à ne jamais subir sans rendre les coups. On me retient « Ne fais pas ça ! Ne fais pas ça : on va dire que c’est de ta faute ! » J’ai bien fait de suivre le conseil, je crois. Même s’il m’en coûte d’être frappé sans rendre le coup. Mais je veux dire que le fait de diaboliser quelqu’un n’est jamais sans conséquence. Le pire est que les fous, les gens mal dans leur tête, sont tellement nombreux à présent dans les rues de Paris, sans que personne ne s'occupe d'eux!

Ultime précision. Salaud, au sens de l'existentialisme de Jean Paul Sartre est celui qui agit sous l'empire de la bonne conscience, sans assumer sa responsabilité véritable à l'égard des autres.


271 commentaires à “Larbin ? Salaud ? Pujadas ?”
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  1. Pierre66 dit :

    Monsieur Mélenchon, lors du Grand Jury votre prestation a été remarquable. Bien argumentée et sans faux-semblant.
    En contraste donc avec l'attitude sournoise de Mr Aphatie.
    Merci encore ! Vous portez la bonne parole en terrain hostile.
    Sachez que nous sommes très nombreux derrière vous.

  2. Alain dit :

    Je suis solidaire camarade. Combien de fois ai-je fait ce genre de réflexion en famille ou avec des amis en regardant ce présentateur. On pense tous la même chose à gauche au sujet de la rédaction d'Arlette Chabot.
    Encore un mauvais procès mais on est derrière toi puisque ça va tanguer : plus tu vas dénoncer et proposer plus "ils" vont te tomber dessus. La pensée unique libérale et ses supports acceptent un niveau de critique mais quand ça devient trop pertinent, "ils" n'aiment pas. On poursuit le combat en distillant nos idées, c'est d'actualité puisqu'"ils" nous font le buzz.

  3. michel82 dit :

    Aphatie, Mougeotte, Pujadas, Pernaut, Chazal, Chabot, Elkabbach et tant d'autres n'exercent pas leur emploi (je n'arrive pas à écrire profession en ce qui les concerne) en journalistes mais en polémistes et en militants, il ne méritent donc pas le respect auquel pourrait prétendre un vrai journaliste impartial, documenté et indépendant.

  4. Marc dit :

    Bonsoir,

    Comme Pierre, je fais parti de ceux qui vous soutienne !
    J'en ai assez de la langue de bois des politiques et des magouilles des médias, des sous-entendus et autres tournures linguistiques tordues. Merci pour votre franc parler.
    Quant à Pujadas, tout le monde sait pertinemment qu'il flirt avec le pouvoir en place.
    Peut-être aurait-il fallu dire, lors du visionnage de la vidéo: "Casse-toi pauvre con !" ? ou sinon "Quand il y a un larbin ca va, c'est quand il y à Pujadas, qu'il y a des problèmes". Le battage médiatique aurait été moindre ou vite étouffer.

  5. emmanuel dit :

    "Ils" vont réaliser qu’ils se sont tiré une balle dans le pied en me sautant dessus à propos d’une vidéo qui accable au contraire Pujadas" (dixit vous).
    En regardant la vidéo, c'est en effet votre indignation, ce noble sentiment fraternel qui domine, pas la haine. La chance qui s'offre avec ce buzz, c'est d'ouvrir le débat sur la pensée dominante chez les médias et au-delà, de la pensée dominante (vous dites "la soupe") dans la société.
    Attention cependant: le risque de dérapage pourrait être si votre langage se mettait, par gout du cabotinage, à rabaisser l'autre : les lecteurs ou téléspectateurs se sentiraient eux aussi "insultés". La colère et l'indignation, "salaud" ou "larbin" ou "limaces"(ca c'est moi qui l'utilise) doivent impérativement suggérer qu'à contrario il y a des modèles d'intégrité ou d'êtres-humains courageux (ici le syndicaliste CGT). Interpeller pour mettre en lumière la noblesse, oui. Si je te traite de limace c'est pour te montrer, qu'à coté, d'autres se dressent. Pujadas lui, confronte le modèle du "casseur" à celui de l'"agneau policé et bien pensant qu'il faudrait être. Il n'élève pas, il lisse, atténue, réduit, anhile l'énergie vitale de ces résistants; il abaisse donc. Et c'est tout bénéf pour la cause du PG, car si lui rabaisse son interlocuteur, vous, tirez vers le haut par vos propos. C'est la bonne ligne.
    C'est en tout cas impératif pour que les militants du PG puissent défendre leurs idées face à ceux qui sont "anhilés" par cette pensée dominante justement.
    Rdz-vous le 12
    Fraternellement camarade.
    Emmanuel, sur des échasses le 12 au point fixe du PG

  6. OliverTwist dit :

    Votre intervention était brillante. A bientôt

  7. Pravda dit :

    Bravo! Excellent billet camarade! Démontons, démontons!

  8. Hier soir sur RTL, vous avez été bon.
    J'ai retenu qu'on (Moujugeote) vous a prédit d'être un grand homme...laisse béton, vous êtes un vrai tribun du peuple c'est bien l'important.

  9. PIERRE FOURTEAU dit :

    Bravo Jean-Luc Mélenchon !
    Tu as su gzrder ton calme face à ces reliques des années 60 à 80.
    Tu les as épatés par tes références au 18ème S. notamment particulierement de circonstance : je suis en
    train de relire l'histoire de la FRance, de l'Angleterre, des Etats-Unis dans ce dernier tiers du siècle, avant, pendant et après La Révolution Française et je redécouvre avec passion de nombreuses similitudes avec les temps présents, passionnant et peut-être prémonitoire !
    Tes démonstrations étaient parfaites, tes raisonnements sans aucune faille... ces "échappés de leurs maisons
    de retraite" essayaient en vain de te "coincer". Impuissants qu'ils étaient à tenir des propos cohérents, leur seule
    défense était le ricanement moqueur style cour de récréation...

    J'ai "obligé" quelques connaissances, de gauche molle voire d'extrême-centre à regarder l'interview. Ils ont tous été conquis par ton exceptionnelle prestation !

  10. Humaniste dit :

    Super J.Luc Mélenchon face à la "meute" de journalistes de droite 3 contre 1 et il les a mis au tapis.

    Je m'inquiétais au début car je voyais que les journalistes tentaient de l'enfermer dans le caniveau avec l'affaire Pujadas ; mais non, il a réussit juste avant la mi-temps des pubs à glisser quelques paroles sur la finance et les retraites ; OUF !

    La suite, du "petit lait" d'écouter avec quelle facilité il a développé ses idées même Aphatie n'a pas réussi par ses provoques à le ramener sur le terrain Pujadas et c'est trouvé le bec dans l'eau par les réponses de Mélenchon. Bien aussi le parallèle avec l'Amérique Latine sur les désistements des sociaux-démocrates.
    Même les catho ont dû trouver leur compte quand il a fait allusion au Christ et au pardon des "hypocrites qui reviennent sur le droit chemin" !
    Du grand Mélenchon ce soir ; si chez Drucker il nous fait le même tableau en mieux car ce sera Son émission il va faire un véritable tabac.

    Quel espoir d'entendre ce discours !

    NB :
    Le présentateur n'aurais pas dû se plaindre du vocable (assez gentil) de "larbin" au regard des autres appelations de la corporation journalistique beaucoup plus désobligeantes ; je considère pour ma part et sans faire référence au système soviétique de lénine que le terme le plus adapté serait celui dont ont été affublés les'idiots utiles" du système.
    Definition du terme :
    L’expression « idiot utile » s’applique à des personnes qui, de bonne intention et de bonne foi, promeuvent aveuglément une politique ou, plus généralement, une idée.
    Ce terme est maintenant utilisé pour décrire une personne qui se laisse apparemment manipuler par un mouvement politique, un groupe terroriste ou un gouvernement.

  11. Menjine dit :

    Pourquoi maintenant cette "affaire" Pujadas? Comment se fait -il que cela sorte en ce moment où nous sommes à la croisée des chemins de la mobilisation? L'heure politique est au débouché des luttes, ne pas laisser enliser les esprits dans une prétendue défaite si la loi de régression devait passer. L'heure est à tirer les enseignements de cette lutte vivante, active,puissante et juste qu'il faut faire aboutir, syndicalement et aussi politiquement et qui va changer la conjoncture dans laquelle les prochaines élections vont avoir lieu. Rien n'est fini.
    J'espère que personne ne profitera de la curée des "journalistes", pour délégitimer votre éventuelle candidature.
    Bien sûr, vous avez raison sur toute la ligne, ils se déconsidèrent totalement en ressortant cette invective envers un homme digne, solide, Merci d'avoir rendu hommage à Xavier Mathieu, C'est faire beaucoup d'honneur à Pujadas d'accoler un concept Sartrien à son attitude, il n'est que le représentant de ceux que Spinoza appelait "ultimi barbarorum"!

  12. marco polo dit :

    J'ai lu de bout en bout et aussi la presse "bien-pensante" qui s'en donne à coeur joie....je vous soutiens complètement, mais faut-il s'étonner de l'attitude de ces chiens-écrasés qu'il ne faut pas confondre avec les vrais journalistes...grâce à ces derniers, nous pouvons quand même voir que le métier de journaliste est un vrai métier. En fait c'est tout à votre honneur d'être sali par des marionnettes de ce vaudeville permanent de certains présentateurs de télé et de plumitifs en papier. Dans mon jeune temps on disait toujours que lorsqu'un patron vous passait la main dans le dos, on venait de faire une connerie...
    Merci et continuez ce combat !

  13. Jacky Soulié dit :

    Très bonne intervention face aux trois "journalistes" particulièrement hargneux !

  14. AG91 dit :

    Mr Mélenchon,
    Out l'affaire Pujadas qui n'en est pas une en soi; les médias sont une arène, certes, et vous un être humain qui s'exprime avec sa sensibilité et j'affirme que nous étions nombreux le jour de cette interview à souffrir du mépris affiché pour la lutte des "Conti".
    Alors à ce jour, soit la presse n'a pas assez à se mettre de sensationnel sous la dent, soit elle n'a pas envie de parler de l'occupation à la porte dorée, ni des grèves en cours et à suivre etc..
    Soit vous devenez un homme qui marque l'époque politiquement, intellectuellement (la sortie de votre livre inquiète chez ces gens là) et c'est bon signe puisque vos idées résonnent en nous, mais surtout chez ceux qui cherchent, lisent, analysent, doutent.D'aucuns se demandent déjà ce qui fait votre succès, Et donc vous inquiétez, et le quidam qui croit en ses placements, et les formations politiques.Oui mais pas toutes, oui mais les grosses formations politiques, aussi que leur reste t il que de vous faire passer pour un personnage malpoli.C'est vrai ils sont si polis ces gens des grands partis, à ne pas savoir le prénom des gens de ménage dans leurs bureaux ni si elle est sans papier.
    Et aussi la rue regorge de gens mal dans leur tête, de gens très malades, pas soignés, sortis trop vite de l'hopital, des gens devenus des ombres,ils font peur eux aussi, sont souvent agressés et insultés quand dans les rames de métro ils demandent ou crient leur désespoir à s'en casser la tête.
    Alors j'espère, je pense que LE parti de gauche a de vraies propositions pour soigner les gens malades dans leur tête, dans des structures avec de réels moyens et compétences, le sujet est vaste, soigner les gens détruits par le système, car le système broie, chomage, perte des droits, plus de logements et là la rue, ça n'arrive pas qu'aux autres, que dire des jeunes sortis du système scolaire trop tôt, des jeunes pris dans l'enfer de la drogue, etc..;nous vivons dans cette violence là, banalisée la plupart du temps, sortie en étendard des politiques de sécurité.Il devient urgent de recréer une société solidaire, amicale, qui sait soigner et c'est l'oeuvre de tous, la barbarie n'est pas une fatalité humaine, et l'honnêteté intellectuelle s'apprend de même que la justice et les Droits de l'Homme.
    Entre les JT du 20h mortifères et les films de P. Carle il y a comme un hiatus professionnel non?
    mardi tous ensemble contre la barbarie de la pensée,

  15. Arnaud dit :

    Respect
    Le grand jury RTL de ce soir a été surprenant. Camarade, c'était un traquenard sans nom. J'ai rarement senti pareille sensation dans une émission de débat, mais on peut s'accorder à dire que ce soir, il fallait se faire Mélenchon. C'est toujours amusant, camarade, de t'entendre argumenter sur le pénible statut de la plupart des employés précaires de la presse, qui entraîne bon nombre de tes critiques des médias et du traitement de l'information. Au moins, et je te suis là-dessus camarade, rigolade assurée quand j'ai vu Messieurs Revel, Aphatie et Mougeotte se liquéfier littéralement face à tous ces arguments.
    Ce qui me fait dire qu'il fallait se faire Mélenchon, c'est qu'en 50 minutes d'émission environ, finalement peu de sujets politiques au sens strict ont été abordés. Une vaine tentative de te ridiculiser qui n'a pas marcher. Ils n'ont été que dans l'invective qui les choquent tant, et se sont retrouvés un bon nobre de fois dans les cordes. Et ce n'est qu'un juste retour de bâton.
    En tout cas, je constate que le cheminement des idées existe, et je en l'aurais pas parié il y a encore un an de ça. Il faut continuer dans la pédagogie, tout en étant bulldozer (j'entends par-là de parler de tous les sujets) et ne jamais faiblir face aux rudes attaques qui t'attendent encore.
    Courage Camarade.

  16. olivier terry dit :

    Monsieur Mélanchon vous êtes un homme de coeur, avec des convictions et qui assume ses propos.
    Bravo !

  17. sans Culotte dit :

    Aphatie, Mougeote et consorts ont montré un parti pris si ostentatoire et si agressif qu'ils m'ont durablement persuadé de leur mauvaise foi. Quant à Pujadas et ses aficionados, volontairement sourds et aveugles à la dissymétrie du droit qui autorise le patronat à ruiner ses employés et interdit à ceux ci de se révolter, leur attitude, pour l'un, leurs arguments, pour les autres, parlent d'eux mêmes. Ne perdez pas votre temps à vous justifier monsieur Mélenchon, il y a plus important à faire que de s'occuper de cette insignifiance nauséabonde. Heureusement que quelques très rares personnes de votre qualité ont encore le courage de nous révéler la vérité.

  18. Gregory dit :

    Cher Jean-Luc Mélenchon, j'ai vu cette petite vidéo de Pïerre Carles et personnellement, ce qui m'a choqué, ce n'étaient pas les mots que vous avez eu pour Pujadas car sur ce point je n'aurais pas pu dire mieux. En revanche, à la fin de cet extrait vidéo, on vous voit feindre de ne pas connaitre l'organisation appelée "le siècle". Cette organisation est bien réelle, Martine Aubry en a même parlé publiquement sur BFM TV et réunit le gratin politique, journalistique, financier... Bref, tous ceux qui comptent dans ce pays. Comment pouviez vous en ignorer l'existence ?
    C'est sur ce point que j'aurais aimé avoir des précisions, et malheureusement, votre billet n'en apporte aucune. J'espère en apprendre plus dans vos prochains billets.

  19. Jean Luc Calva dit :

    Tout à fait solidaire! M.Pujadas n'est pas journaliste. C'est un commentateur mais partial comme tous ceux qui cherchent à ce que plus personne n'ait d'opinion. C'est un des zélateurs de la pensée unique. J'ai regardé le grand jury (quelle misère intellectuelle) et la prestation de Aphatie m'a révolté et ulcéré. Heureusement que je n'étais pas filmé. Pierre66 a trouvé le bon terme "sournois". Ce type est une calamité. Il exerce sa bien-pensance sur de nombreuses chaînes et qui touchent des catégories différentes mais sa ligne est la même..Je crois effectivement que ces gens sont dans une telle bulle qu'ils ne se rendent pas compte que le manche du râteau va leur revenir dans le "paf". A part çà, j'ai admiré votre patience car cette émission était un vrai traquenard. On a pu voir à quel point "l'affaire Pujadas" les arrangeait et de quelle façon les rôles étaient répartis. Tout çà leur a permis de gagner du temps afin d'éviter les vraies questions. Vos arguments sont trop gênants et ils savent qu'ils ne peuvent pas vous contredire puisqu'ils ne travaillent pas....Ils répètent béatement les arguments qui tombent des ministères. Cela fait longtemps que l'on entend les présentateurs interromprent leurs invités dès que ceux-ci alignent deux chiffres: "non, non! pas trop de chiffres, nos auditeurs vont s'y perdre..." bien sûr, on sait que la populace est inculte et surtout noyons la sous des propos généralistes et des messages simplistes..Merci Jean Luc Mélenchon de me faire croire de nouveau en la politique. Je ne suis pas d'accord avec tout mais je crois que l'heure n'est plus à la nuance.....Au fait, le pif à Aphatie c'est pas vous au moins! ou alors il s'en est mis une tout seul pour vous couper l'envie..

  20. Michèle dit :

    Les choses n'ont de sens que dans leur contexte et c'est bienvenu d'amener là le contexte c'est-à-dire l'eau au moulin de la défense du droit au travail.
    Mais comme vous le précisez la défense du journaliste totem intervient bien tardivement après les faits. La stratégie que j'ai repérée c'est une utilisation à froid, de votre réaction à chaud, en vue de disqualifier votre propos dans votre livre les concernant, qu'ils assortissent d'entrée du mot peur (vous feriez peur, vous voulez châtier...) Autrement dit ils se servent à froid, du faux totem Pujadas pour mettre en garde contre votre livre sortant, voire le disqualifier, à croire qu'ils en ont vraiment peur. La manip est si grossière qu'elle se retourne contre les auteurs. Dès mardi j'achète le livre qui sera lu dans la semaine.

  21. patrick18 dit :

    Bravo Jean-Luc Mélenchon secoue moi tout ça

  22. catherine dit :

    Monsieur Mélanchon
    dans la vidéo de pierre Carles, nous semblez embarrasser pour répondre à propos du Siècle. J'aimerais savoir pourquoi vous dites que c'est une question piège ? Je vous remercie pour votre réponse.

  23. jicérezé dit :

    Cher Jean Luc, surtout ne perdez pas une seule seconde avec les chiens de garde. Ils sont dans leur fonction, qu'ils le sachent ou non. Rien n'entamera leur conviction, plutôt leur jugement, puisque le monde médiatique fonctionne comme un procès perpétuel. Les foutre dehors lorsqu'on le pourra (grève générale reconduite jusqu'à que la clique oligarchique qui gouverne s'en aille) me semble amplement suffisant.

    A bientôt dans la rue et dans les urnes.

  24. Massoutie dit :

    Votre passage au grand jury RTL hier soir... une bouffée d'oxygène dans cet univers où tout ce petit monde journalistique se regarde le nombril !
    Et la misère humaine dans tout cela ? le chômage, l'avenir de la jeunesse, la santé...?
    Tous les grand débats de société ne sont-ils pas plus importants que leurs petits magouillages et la triste prestation que ces journalistes ont livré hier soir ?
    M. Mélenchon je ne vous connaissais que de nom mais hier soir avec votre prestation et vos qualités d'homme de coeur et de convictions, je crois que vous êtes un espoir dans la vie de beaucoup de français. Vous dites tout haut ce que beaucoup n'osent dire et vous persistez et signez, je commence à me réconcilier avec une certaine image que j'avais de notre pays... Je lirai votre livre...

  25. georges dit :

    Je viens d'écouter Guy Carlier sur Europe1. Lui aussi (à l'instar des Aphatie et consorts) voulait se payer le Mélenchon et son incurable violence ("méchant con", a-t-il ainsi exhumé...). Jouissif finalement : il a rarement été aussi mauvais, incapable de se relire, se perdant dans son papier, égratignant encore au passage Pujadas et se lançant dans un baratin compassionnel sur les pauvres ouvriers, qui n'était pas ironique mais qui sonnait drôlement faux...
    Je file sur France info. Bravo la Jean-Luc Mélenchon. Repose-toi quand même de temps en temps!

  26. Joëlle JEAN dit :

    C'est bien Jean Luc...tu commences à leur faire peur...ce matin sur LCI...tu es le nouveau Grand Lider de la Gauche! bravo mais ménage toi..on est pas rendu en 2012...ils ne vont pas te faire de cadeau...méfie toi.
    Oui Pujadas...comme tous les autres d'ailleurs sont des larbins et diffusent de la désinformation en continu...
    on es pas des neu neu...bon courage.Joëlle.

  27. 4 Août dit :

    Grand Jury ? C'était plutôt le Grand Tribunal de la Bien-Pensance...

    Vite, la révolution citoyenne !

  28. bernard dit :

    Le premier qui dit la vérité...
    David Pujadas n'est que la voix de la Pensée implicite décrite par Chomsky,des années de propagande,de lavage de cerveaux,la pensée juste des libéraux contre tout ce qui pourrait l'atteindre et ce, dans tous les domaines,Pujadas n'est pas un larbin,mais un avatar,un présentateur virtuel,numérique,et pas le pire,TF1 fait mieux.Du temps de l'ORTF on savait(Mai 68 vous vous souvenez de l'absence,du silence,des journalistes mis au placard,réduits au silence,virés...mais c'était clair,la chape était connue,identifiée...couvre feu médiatique),aujourd'hui on caricature la pluralité des opinions,en culpabilisant toute idée de justice sociale par la condescendance,la morgue,Jean Luc continue,qu'ils s'en aillent tous

  29. gerlub dit :

    Bonjour,

    @ Jean-Luc Mélenchon,

    Je t'écoute en direct sur France info. Si j'ai trouvé parfaite ta réponse à la première question sur Pujadas, je trouve que tu n'aurais pas du réagir lorsque l'interviewer t'a dit que ce même Pujadas était invité plus tard sur la même antenne.

    Tu perds du temps à te justifier sur un thème qui n'en vaut pas la peine ! Bien entendu le reste du temps d'antenne, trop court, était largement à la hauteur de ce qu'on doit espérer d'un Homme de Gauche

    Bon courage mon cher JLM

  30. 4 Août dit :

    "DÉCISION - France 2 ne boycottera ni ne poursuivra Mélenchon"

    Attention, cet article est aussi un chef-d'oeuvre de bien pensance...

    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/decision-france-2-ne-boycottera-ni-ne-poursuivra-melenchon-10-10-2010-1247462_52.php

  31. nicolas dit :

    Camarade Mélenchon, juste une remarque pour dire qu'il est quand même étrange que tes propos qui datent d'il y 5 mois, sortent aujourd hui juste au moment ou tu sors ton bouquin. Sans être parano, cela a un seul impact, c'est que ça pollue tes interventions radio ou télé. Si je voulais te nuire, je ne m y prendrai pas autrement.
    A mon avis, le mieux serait de refuser de parler de cet "incident" car tu n'es jamais aussi bon que lorsque tu parles du fond.

    Bon, allez hop demain manif !

  32. pierre dit :

    Cela réchauffe le cœur de voir que certain politique partage l'avis du peuple

  33. georges dit :

    Bon, France Info c'est fait. Altercation prévisible et bien gérée face à un gentil petit journaliste "pas corporatiste" (et pas "catho")... Au tour du Mouv', qui a passé vers 8h50 un petit florilège de citations de Jean-Luc Mélenchon (dont une sur le Tibet bien sûr) histoire de créer l'ambiance. En fait ils gloussent tous de plaisir de te recevoir, et même de se faire fustiger... C'est un peu triste, mais pour parodier Nietzsche :"si tu vas chez les médias, n'oublie pas le fouet"...

  34. pierrot123 dit :

    In-dis-pen-sable Mélenchon !
    Merci de l'ouvrir avec autant de pugnacité lucide, en notre nom, face aux salauds...

  35. didier dit :

    Jean luc un seul mot

    Merci

  36. charles dit :

    Bof, le problème du "laquais" qui se croit "roi" (ici de l'information), c'est qu'il se retourne contre celui qui lui dit qu'il est un laquais mais pas contre celui qui le fait laquais. Bref Pujadas, est de cette caste de journaliste qui dans la lignée du vrai-faux modernisme ambiant a ressuscité l'ORTF, et cette caste de courtisans aboie dès qu'on les mets à nu. Pourvu qu'on en reste-là, et qu'on ne descende pas jusqu'à Radio-Paris...

  37. cam daniel dit :

    Merci, continuez.

  38. enzo d'aviolo dit :

    Quelle réaction saine que tout homme politique de gauche devrait avoir devant la propagande journalistique insultante de tels journalistes. Bravo Jean-Luc.

  39. marsouin dit :

    Voici ce que dit daniel Schneidermann à propos des rapports de J.L Mélenchon avec les médias :

    "La question qui se pose est donc, en toute logique, la suivante. Mélenchon considère-t-il Drucker aussi comme un salaud, un larbin et un laquais ? Si non, en quoi l'homme du "je veux vous foutre la trouille", celui qui menace les expatriés fiscaux de ne plus pouvoir rentrer en France, en quoi considère-t-il que l'entreprise de dépolitisation dominicale de Drucker, son exhibition hebdomadaire de chienchiens à leurs ministres et de photos d'enfance des expatriés fiscaux du showbiz, en quoi considère-t-il cette émission plus supportable que les questions de Pujadas ? Et si oui, si la violence sucrée invisible de Drucker parait aussi insupportable à Mélenchon que les questions de Pujadas, le lui dira-t-il en face ?

    j'aimerai que J.Luc en face autant avec Drücker......... qui est certainement le plus hypocrite de tous les journalistes avec son air de bien gentil, le sourire toujours aux lèvres.............. attendons de voir !

  40. Baptiste Delhautauteur dit :

    Une demi-heure de digressions inutiles sur "l'Affaire Pujadas", honte à ces "journalistes" qui gaspillent le temps d'antenne à ce qu'ils considèrent de l'information et n'est rien moins qu'un affligeant spectacle médiatico-médiatique. Une demi-heure avant de parvenir enfin à un vrai sujet politique, une interminable demi-heure avec ces larbins, ces laquais, ces saute-ruisseaux corporatistes ! Il fallait bien du courage pour ne pas leur claquer à la gueule tout le mépris qu'ils inspirent alors que la France est dans la rue pour lutter contre les injustices et ces réformes iniques. Bravo Jean-Luc. Courage. Toute mon admiration.

  41. gargouille dit :

    Bluffée, j'ai été bluffée par votre prestation au Grand Jury hier soir ! Aphatie, par contre, a été au-dessous de tout...
    Haine dans le regard, bras croisés, buste en retrait, son corps entier exprimait le mépris. Pitoyable !
    Merci, Monsieur Mélenchon, d'être la voix de ma colère et de mon indignation. Faites-là entendre le plus possible et de plus en plus fort. De mon côté, je me Mélenchonise de jour en jour et j'essaie de transmettre autour de moi cet antidote à la désespérance.

  42. Descartes dit :

    @Jean-Luc Mélenchon

    Ils verront que mon propos est une réaction spontanée, émotive, même si elle est aussitôt argumentée. Je pense que beaucoup penseront des choses plus mal polies à propos de Pujadas que « salaud » et « larbin ».

    Eh oui. Un peu comme la réaction de Sarkozy de répondre à un homme qui lui refusait le salut "casse toi, pauv'con". Les hommes politiques sont faits de chair et de sang, et de temps en temps, ils ont des réactions spontanées, émotives...

    Le problème, c'est que quand Sarkozy dit "casse-toi, pauv'con", le PG en fait le motif d'une campagne publique, avec autocollants, drapeaux et tout le tintouin. Pourquoi t'étonner alors que tes "réactions spontanées, émotives" soient elles le motif d'une campagne au même titre ? Ceux qui se bâtissent des maisons de verre ont intérêt à ne pas jeter des pierres, et on ne peut pas faire tout un foin des grossièretés des autres et ensuite s'autoriser des "larbin, salaud" soi même.

    Tu diras que Sarkozy est le président et qu'à ce titre il a certains devoirs. C'est vrai. Mais si tu veux persuader les français que tu as la stature d'un président de la République, tu ne peux pas te laisser aller à ce genre de "réactions spontanées, émotives", et encore moins les excuser.

  43. legitime_rock dit :

    Je me rappelle bien des 2 interviews De Sarkozy et de Martine Aubry, et j'avais été choqué par la complaisance de Pujadas dans le premier cas et l'agressivité du même personnage dans le deuxième.
    Alors, "salaud", "larbin" ? Je reconnais humblement l'avoir seulement pensé......

    Bonne route Jean Luc !

  44. Bonjour Monsieur. Il semble que vous commettiez une lourde erreur avec cette stratégie de l'insulte. Nous sommes dans le monde de vos sentiments personnels et pas celui de l'argumentation objective. Cela n'a qu'une portée temporaire et anecdotique par l'extravagance et le caractère insolite du propos - avec mes salutations les meilleures

  45. Hervé (PG29) dit :

    J'écoute Jean-Luc sur le Mouv'et je dois dire que la différence de ton et l'intelligence des questions des journalistes sont saisissantes avec les journaleux "mainstream" de RTL !
    Les grands môsieurs de l'interview politique ont des leçons à prendre !

  46. Pulchérie D dit :

    Je suis émerveillée de constater le nombre croissant de noms nouveaux sur ce blog. Cela prouve que J-L et sa pensée politique commencent à être connus et appréciés par de plus en plus de Français.
    Cette croissance me semble être exponentielle.
    Et nous avons encore 17 à 18 mois devant nous pour achever de le faire connaître, notre J-L !.
    J'ai raté la séance sur RTL. Quelqu'un pourrait-il me dire si une vidéo est disponible ?
    Merci d'avance.

  47. LEONET dit :

    Merci monsieur Mélenchon
    La gauche revit avec vous, on commençait à désespérer depuis 20 ans

  48. Mathieu dit :

    Il me semble que l'affaire du "Siècle" soit plus importante que ces quelques gentils mots au sujet des larbins du pouvoir...
    Qui connait le Siècle ? n'est il pas inquiétant qu'une fois par mois se retrouvent des politiques (umps pour beaucoup), des journalistes, des industriels et magnas des médias ?

  49. Alin dit :

    Je viens de parcourir plusieurs journaux qui insultent Mélenchon sur le sujet de Pujadas. Etant de nature courtois mais les sachant très susceptibles, j'ai redoublé de courtoisie et politesse en écrivant mes messages en réaction aux articles. Pas de surprise: sur des sites comme l'Express, par exemple, aucun de mes messages n'est passé.

    Par contre, 95% des messages qu'ils ont validés insultent Mélenchon et l'attaquent. En lisant les commentaires, ça donne bien l'impression que les lecteurs désapprouvent Mélenchon dans leur grande majorité et défendent les journaleux.

    Ecoeuré, mais pas surpris.

    Continuez, Mélenchon, vous n'êtes pas seul. Eux non plus, mais on rigolera bien à la fin.

  50. matieu.a dit :

    Salut Jean Luc!
    ça fait un bail que j'allais voter sans conviction, bien décidé à faire flamber ma carte d’électeur d'ici la prochaine.
    Tu me feras tenir un peu plus longtemps dans ce fouillis "démocrate".
    Je ne sais pas si je dois t'en vouloir ou te remercier, mais tu auras ma voix aux prochaines, j'en suis presque certain!

    Anarchiquement,

    Ne lâches rien!


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