07nov 08

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez

Ça suffit comme ça !

Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont emporté alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n’y change rien malheureusement.

Pour nous, ça suffit comme ça !

Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !

Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu’une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l’avant.

Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne
Marc Dolez, député du Nord

Vous pouvez soutenir cette démarche en signant un appel mis en ligne sur le site www.casuffitcommeca.fr


1  081 commentaires à “Ça suffit comme ça !”
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  1. H2 dit :

    Crise financière : Ajustement, mutation ou effondrement de l’Empire ?

    "Le président Bush reçoit les ministres des Finances du G7, en ligne derrière lui. La mise en scène vise à manifester que les alliés s’interdisent de contester la suzeraineté des États-Unis sur le système financier global. Pour combien de temps ?"

    http://www.voltairenet.org/article158424.html

  2. Thibaut dit :

    Cher Jean-Luc,
    Tes arguments se tiennent, impossible de te reprocher de quitter le navire PS, on se demande même comment tu as pu y rester aussi longtemps. Ce que je conteste, c'est la création d'un nouveau parti. Gauchiste intégral, je ne vote plus depuis les dernières élections présidentielles où 5 candidats issus de la gauche de la gauche s'étaient présentés. Grâce'à toi, ils seront 6 la prochaine fois. Tu veux créer un mouvement comparable au Linke, très bien, mais je te rappelle que Besancenot a l'antériorité sur toi quant à ce projet. J'ai lu aujourd'hui ton argumentation, Besancenot aurait un problème avec la démocratie et la république, d'où l'impossibilité pour toi de le rejoindre. je n'y crois pas un seul instant, et je crois à regret car j'apprécie tes idées depuis lgtps, que tu vas apporter un peu plus de division dans la cacophonie de la vraie gauche auiourd'hui. tout celà fera le jeu de la droite et, cerise sur le gateau, à Ségolène. ert en outre, comme Besancenot bénéficie d'un véritable élan populaire, tub seras inaudible, saudf à faire alliance avec qui... je te le donne en mille... Ségolène.
    Mets toi autour d'une tabole avec le NPA et rejoins les NdD, ils n'ont qu'un seul mérite, ils existent déjà !

  3. michel dit :

    tout ceci n'est que vanité,celle là même qui rend si difficile la vie dans un parti politique.
    A l'âge de J L Mélenchon on sait à quoi s'en tenir !
    L'être humain étant ce qu'il est je ne peux lui jeter la pierre, sauf sur un point:
    Comment justifier le choix de conserver un poste d'élu dans une élection, qui plus est,obtenue par des grands électeurs sur la base d'une étiquette politique.?
    Je vois bien les arguments spécieux écrits à ce sujet par l'intéressé et ses partisans.
    Chacun a son sens de l'honneur et à ce sujet quoique j'aie eu à penser de la démarche,elle aussi vaniteuse mais dans l'autre sens, du député Besson je dois reconnaitre que la restitution de ce siège de député avait au moins plus d'éthique.
    Ainsi sont les hommes,ils justifient au final tous leurs actes et la morale des partisans s'adapte toujours...

  4. grosse claque dit :

    http://www.tousuniquestousunis.com/Les-J-O-du-precaire

    Cela vaut le détour; On peut en rire à défaut d'en pleurer.

  5. Vincent dit :

    Bravo Monsieur Mélenchon !

    On est derrière vous. On a du coeur à l'ouvrage et de l'énergie à revendre. Vous avez fait preuve de courage. Que les socialistes se débrouillent avec leurs pathétiques petites cuisines et leurs querelles d'égo. Enfin la VRAIE gauche va pouvoir se rassembler. Finies les demi-mesures et le cul entre deux chaises. Aux armes, citoyens !

  6. mickey dit :

    En tant que fondateur (avec Jenifer XD) des "Mélenchon boys", je propose à notre génial sénateur-anti-sénat un relooking complet: des chaussettes a la coupe de cheveux.
    Une vraie équipe de marketing politique au service de l'ascention de Mélenchon: petite veste cuir?halte aux mocassins à glands?des dents de rêve?un soin visage "éclat"?

    Bref un programme esthétique à la hauteur de son analyse politique!Toutes vos idées ne seront pas de trop.

  7. Pierre L dit :

    Anti-Français le blog à Mélenchon !

    11 NOVEMBRE !
    14 - 18 !

    Heureusement, Pierre L est là, pour rappeler les Vraies Valeurs Nationales à cette gauche mortifère, liberticide et cosmopolite !

    Honneur aux Morts Pour Les Marchands De Canons Notre Patrie, La France :

    La Marseillaise

  8. maxou dit :

    Bonsoir,
    essai

  9. commandant P. dit :

    @nipontchik, post 1000

    et bravo pour le score...

    je cite :
    "Malgré mon pseudo la culture stratégique de Clausewitz (l’engagement-affrontement de front avec priorité à la contre-offensive) me convient mieux que celle de Sun tzu (évitement et attaque de biais). Faut pas tjrs se fier aux apparences."

    bonne dialectique !

    Yakovleff a du mal à prendre parti sur la question "attaque / évitement"

    dans son dernier bouquin, il laisse entendre que la défense est meilleure que l'attaque, mais ce n'est pas historiquement tranché, cela dépend des conditions

    apparement, la meilleure stratégie, c'est la contre-attaque
    mais il faut pour cela disposer d'une bonne "élasticité"
    comme les Russes en 1812 ou les Soviétiques en 1941- 42

    les français en 1870 ou en 1940 n'ont pas eu assez d'élasticité, car le territoire est bien trop petit au regard de la logistique des ennemis d'alors

    en septembre 1914, la victoire de la Marne est intervenue au dernier point d'élasticité, avant la rupture du front...

    si on fait le parallèle avec la situation politique :
    je crains que l'élasticité des salariés ou des simples gens ne soit très près du point de rupture...
    mais c'est aussi comme cela que commencent les révolutions, non ?

  10. Pierre L dit :

    à Mickey (11 novembre 2008 à 19:06)

    Toi, y a pas besoin de relooker, "Mickey", t'es Made In Usa t'as de grandes
    oreilles et une longue queue !
    (Je t'ai vu à la tv, dans les dessins animés, et en Bd aussi, quand j'étais petit, dans le "Journal de Mickey. Et t'as l'air con, mais con... un "Mickey", quoi...)

    Puisque les questions de look semblent vraiment te préoccuper, plutôt que "Mickey", pseudonomme toi "Simpson" (toujours benêt, mais nettement plus moderne !)

    à plus. :mrgreen:

  11. LOULOU dit :

    Jean Luc te laisse pas démoraliser par les attaques sur ton physique. J'ai eu le plaisir de te rencontrer pendant la campagne sur le traité constitutionnel, et franchement tu as des yeux verts couleur chartreuse que bien des hommes politiques peuvent t'envier! Bonne chance pour la suite....

  12. 4 Août dit :

    Oui, et... T'es envoyé par les droitiers pour torpiller la gauche ?

  13. H2 dit :

    @ grosse claque

    Merci pour la vidéo ! Excellent.

  14. Pierre L dit :

    Merci H2.

    A propos de la 2ème, je lis "La Bataille de Moscou", d'Andrew Nagorski.

    Saviez-vous qu'a l'instar des brulures,
    Y'a des degrés dans les engelures ?

    Instructif et au service de la rime, la guerre.

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Hé, Le Belge,
    t'es vraiment "THE BELGE" ?
    LE Pierre Larcin ?

    Je te demande ça car j'ai un doute : rien sur les Franc-Maçons et le Rotary !

  15. Hold up dit :

    Europe Anti -sociale et la Regression néolibérale [suite] :

    " En France, la généralisation des bas salaires concerne un salarié sur dix. En Allemagne, cette proportion est de un sur cinq salariés. Une situation d'autant plus scandaleuse que beaucoup ont une véritable formation professionnelle, voire des diplômes d'enseignement supérieur. Des «travailleurs pauvres» de divers secteurs, en Allemagne et en France, témoignent : un vigile d'une société de sécurité qui gagne 4 euros 20 de l'heure et qui est contraint aux heures supplémentaires en permanence pour pouvoir se nourrir, des employés d'un discounter textile que l'on cherche à tromper sur le montant du salaire minimum, un ouvrier agricole qui ne trouve que des emplois à temps partiel ou des petits boulots payés en chèques emploi service, et une jeune femme qui doit accepter de faire des ménages au noir. "

    Arte ce soir : http://www.arte.tv/fr/accueil/2294898.html

    " L'Europe a généralisé les bas salaires, multipliant le nombre des "travailleurs pauvres". Dans le même temps, les rémunérations des hauts dirigeants atteignent des niveaux astronomiques. Jusqu'où ce creusement des écarts sera-t-il supportable ?

  16. Pierre L dit :

    à Hold Up

    Ben, si on regarde Haiti, par exemple, les gens supportent assez bien le
    "creusement des écarts".

    Mais bon, c'est normal, ces gens là ont l'habitude de la misère.

    Chez nous, ça ne se passera pas comme ça, nous n'accepterons pas cette
    spirale vers la pauvreté.
    La preuve : combien d'entre nous ne se sentent pas révolté par ces SDF mendiants dans les rues ?

    Civilisés nous sommes.

  17. jennifer dit :

    Mickey
    Ne m'associes pas à tes con...!

    Merci H2 pour ces chansons sur la 1ère guerre. Je trouve que c'est essentiellement ce qu'il faut dire sur cette guerre de "sacrifiés". Malheureusement ils continuent.

    Grosse claque: génial le JL des précaires!

  18. H2 dit :

    Très intéressant l'article précédent en effet. L'échec du gouvernement Sarkozy est patent et pathétique.
    Un autre article très intéressant aussi sur ce qui arrive au monde dans Contre - Info :

    Octobre 2008 : L’implosion de la Mondialisation

    " Nassim Nicholas Taleb y insiste à juste titre. La mondialisation, ce n’est pas seulement un concept, mais un réseau, une gigantesque et complexe toile d’araignée reliant des dizaines de milliers d’acteurs, entreprises, banques, bourses, Hedges Funds, Etats et autres paradis fiscaux, banques centrales, institutions internationales, etc.. sur laquelle circulent des flux physiques bien sûr, les marchandises, mais aussi d’énormes flux financiers et de capitaux.

    Ce réseau s’est construit sans architecte, par prolifération, chaque acteur ajoutant un lien ici, une boite noire là, dans le désordre le plus complet. L’image d’Internet peut venir à l’esprit, mais il existe une différence fondamentale. Dans la toile, les interfaces, les rôles, les protocoles d’échanges sont normalisés, prédéfinis, et la couche physique s’est appuyée sur la longue expérience des opérateurs téléphoniques qui mettent en œuvre les règles de bases de la redondance, de la répartition de charge, et s’assurent de la qualité du signal. Dans la mondialisation, rien de tel.

    Au contraire, les noeuds du réseau ont consacré toute leur énergie à contourner les quelques règles existantes, ou à les interpréter de façon pour le moins extensive avec la bienveillance complice d’autorités de régulation qui observaient avec attendrissement la capacité d’invention de ces garnements de la finance, y voyant sans doute une promesse de succès à venir. "

    Suite de l'article :

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2274

  19. H2 dit :

    Bloomberg contre la Fed, par Paul Jorion

    "Un fait divers passé relativement inaperçu mais pourtant fondamental : l’agence de presse Bloomberg a déposé plainte le 7 novembre contre la Fed dans le cadre du Freedom of Information Act pour refus de divulguer des informations publiques "

    (...).....Tout cela peut sembler très technique, pourtant l’enjeu est on ne peut plus simple. En cas de faillite de l’emprunteur ou de dépréciation massive des titres gagés, c’est le contribuable qui paiera tout ou partie de la facture.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2333

  20. commandant P. dit :

    @ post (provisoirement) 1033

    oui, en bon physicien qui aime expérimenter, je "teste le dispositif"

    dont acte, c'est le même Lindbergh que celui de Philip Roth (Le Complot contre l'Amérique)

  21. commandant P. dit :

    et sinon, si on critique Alain Bauer,
    est-ce que c'est les RG, pardon, ils sont dissous, on les a fusionnés avec la DST dans le grand Pentagone à la française de Levallois

    donc, est-ce que c'est BIG Brother qui censure ?

  22. H2 dit :

    Emmanuel Todd : « On vit une démocratie de la manipulation »

    Extrait :

    "En France, Nicolas Sarkozy n'est qu'un courtier dans cette affaire. Les banques ont pris les états en otages et nous avec ! Ce qui choque, c'est l'état au service des banques, des milliards injectés sans pour autant changer le système, des politiques qui s'autocongratulent, décrochés de la réalité. Je trouve les élites en panne de solutions égalitaires et progressistes et la société très amorphe."

    (Source Nice Matin)

    Suite de l'article : http://www.nicematin.com/ra/cotedazur/156283/alpes-maritimes-emmanuel-todd-on-vit-une-democratie-de-la-manipulation?utm_source=wikio&utm_medium=digg&xtor=AL-101&

  23. commandant P. dit :

    @ Pierre L, post 1028

    A propos de la 2ème, je lis “La Bataille de Moscou”, d’ Andrew Nagorski.

    je n'ai trouvé que cela sur le net :

    His latest book, The Greatest Battle: Stalin, Hitler and the Desperate Struggle for Moscow That Changed the Course of World War II, was published by Simon et Schuster in early September 2007.

    est-ce que le bouquin est dispo en France, sinon, lors d'un prochain trip ?

  24. H2 dit :

    La ministre de l'intérieure Michèle Aliot-Marie tout a ses fantasmes sur un foutu " Terrorisme anarcho-autonome " vient de lancer une vaste opération au petit matin dans une commune de France. Hélicoptère, brigades antiterroristes et tout le toutim.... un vrai délire.

    "La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé à la presse que dix personnes avaient été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur "les actes de sabotage" contre des caténaires SNCF (chemins de fer) ces derniers jours. Elle avait auparavant affirmé que huit personnes "appartenant à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome" avaient été interpellées en France. Ces personnes, dont au moins trois femmes, âgées de 23 à 33 ans selon des sources proches du dossier, peuvent rester en garde à vue jusqu'à quatre jours, ayant été arrêtées dans le cadre d'une enquête antiterroriste. "

    http://www.nicematin.com/ra/70/156735

    J'ai comme l'impression qu'une affaire Outreau versus " Terrorisme " est en train de naitre sous nos yeux et fait partie d'un vaste plan de communication pour faire peur aux Français et leur faire oublier où sont les vrais saboteurs de l'économie.
    Cela rentre parfaitement dans le vaste plan d'intimidation des oppositions politiques en France, de quelques natures qu'elles soient.

    Je rappelle aux journalistes que ces personnes sont pour l'instant seulement en garde à vue et sont TOUJOURS innocentes au vu de l'enquête en cours. Alors n'allez pas trop délirer comme certains l'ont fait à Outreau brisant l'existence de pas mal de monde.

    A SUIVRE DONC.... Je peux évidemment me tromper mais restons prudents avant de baver n'importe quoi. Je sens dans cette affaire comme une odeur préfabriquée... et vous qu'en pensez-vous ?

    Sabotages SNCF : à Tarnac, une communauté apparemment bien intégrée

    "La petite commune, dont la mairie n'a pas été informée de l'opération, se souviendra en tout cas d'un 11-novembre particulier. Ce qui n'a pas empêché le maire de diriger la cérémonie du souvenir mardi matin, au beau milieu des perquisitions en cours.

    Ces perquisitions ont duré une bonne partie de la journée dans la commune corrézienne, investie dès les premières heures du jour par "plusieurs dizaines" de policiers et gendarmes, selon les témoignages recueillis par l'AFP.

    Sur les hauteurs du village, les derniers barrages ont été levés vers 16H00 au moment où, sur la place de l'église, des policiers cagoulés évacuaient plusieurs des personnes interpellées, aux visages masqués, a constaté un journaliste de l'AFP. "

    http://www.nicematin.com/ra/70/156764

  25. H2 dit :

    La fin de l'article est édifiant ! Lisez- le et faites-vous une idée.

    "Au total, 20 personnes ont été interpellées, mais dix ont ensuite été relâchées, selon une source proche du dossier.

    Cela faisait plusieurs mois que la section antiterroriste surveillait ce groupuscule anarcho-autonome, a affirmé une source proche du dossier.

    Interrogée sur de possibles liens entre ces personnes et d'autres groupes en Europe, Mme Alliot-Marie a affirmé constater que "ce mouvement ultra-gauche a des liens avec cinq pays européens (Belgique, Allemagne, Italie, Grèce et Grande-Bretagne) et avec d'autres pays non européens".

    Toutefois, ce sont des liens "plus idéologiques qu'organisationnels" avec des groupes dans ces pays, ont précisé des sources françaises.

    Les services de police avaient fait part de leurs inquiétudes au sujet d'une résurgence de mouvements d'extrême gauche, notamment après une série d'alertes à la bombe contre les TGV en Savoie (Alpes), en juin 2008, assorties d'une lettre de revendication évoquant les Brigades rouges italiennes.

    Au ministère de l'Intérieur, on affirme que certaines personnes arrêtées se sont montrées très actives dans le mouvement de protestation en France entamé en juillet contre le controversé fichier de renseignements pour la police baptisé Edvige "

  26. H2 dit :

    "Si Sarkozy se reconnaît en " Suzy ", mais alors... qui est " mon Gros Loup "? Souvenez-vous, le mercredi 3 mars 2004 et les jours suivants on n'a parlé que de ça dans les journaux, à la radio, au 20 heures, au café, au bureau : le mystérieux " groupe AZF ", une bande de terroristes très bien renseignés qui menaçaient de faire sauter des trains dans tout le pays... Et puis on n'en a plus jamais entendu parler..."

    L'affaire AZF pour faire peur au Français en 2004 ? Pour préparer le terrain à Suzy alias Nicolas ?

    Mais au fait où en est l'enquête ? As t-on arrêté les coupables ?

  27. jai_une_idée dit :

    pourquoi ne pas inviter le député Brard dans votre team?

  28. Sam dit :

    @Bill:

    "“L’anticapitalisme” ne prend pas dans les milieux populaires"

    Je ne suis pas d'accord: l'anticapitalisme n'y prend pas quand il est prone soit par des politiciens supposes de gauche mais en fait appartenant a l'elite politicienne (Royal, Hollande, Lang, Strauss-Kahn, Aubry, Valls...) dont le double langage est flagrant, soit par des politiciens dits "d'extreme gauche" SUPPOSEMENT sans volonte de gouverner, et donc sans solutions concretes pour les classes populaires.

    Je pense que sur ce tableau Jean-Luc Mélenchon a une carte a jouer car son franc-parler et son honnetete intellectuelle sont des attributs qui plaisent aux classes populaires, sans parler, mais c'est subjectif, de son aura et de sa personne physique.

    Lourde responsabilite neanmoins car les couches populaires etant celles qui souffrent le plus a la fin du mois, elles sont celles qui sont le moins enclines aux compromis et temporisations... quoique ca reste a verifier, d'ailleurs, maintenant que j'y pense...

  29. Nipontchik dit :

    Quand j'ai appris que c'était vraiment des skins membres du Front qu'avaient fait le spectacle du cimetière de Carpentras, donc dans l'état actuel des connaissances pas le coup monté auquel tt le monde pensait évidemment, j'ai été très déçu par Mitterrand (et j'ai du perdre mes dernières illusions sur lui).

    Mais là MAM remonte dans mon estime, le groupe de Tarnac était infiltré depuis au moins le mois de mars; petite cachotière va.

  30. Nipontchik dit :

    J'ai piqué ça à l'ennemi (vous comprendrez donc ma discrétion sur les sources):

    "With the Tsar, er, Soviets, oops!, um, Russians putatively pulling out of Georgia today, what have we learned (in terms of stuff not already covered ad nauseum around here)?

    Well, regardless of the reasoning applied in Tbilisi, they clearly misread the tea leaves as their own forces left their start positions. By the morning of the next day, there were Russian forces flowing into South Ossetia via the Roki Tunnel and by air. Clearly the Russians were ready and prepared. No shock, having been conducting their own exercises on their side of the border, providing all the time and pretext they needed to have their forces and logistics in place. In that regard, the Georgians, apparently trying to pull off an "in-stride" attack leveraged off their own on-going exercises, set themselves up for failure by giving the Russians all the pretext they needed to be in place, ready, and to some extent, rehearsed.

    (…). So you may have to plan'passing points'and things like that in case there is a need for slow vehicles to be up front in the march columns. The point being - this isn't something you do on a whim. It takes detailed, competent planning - good, solid staff work - which is something not necessarily seen as a strength in the Russian Army during their forays in Chechnya in the 90's. Ivan has gone to school on himself, and part of the message here is - at least a part of the Russian Army has it's groove back.

    But wait - there's more! Russian media reported on 9 August that elements of the 76th Air Assault Division based in the Leningrad Military District had already been airlifted into Tskhinvali, with elements of the 96th Airborne Division based in the Moscow region chalked as follow-on forces. These may have been the battalion task forces that General Vladimir Boldyrev, commander of Russian Ground Forces, said captured Tskhinvali early on. These units are the Russian equivalent of 18th Airborne Corps, the US's rapid response force - and we're seeing that in just a couple of days, the Russians have a light corps with a heavy component (just like 18th (Airborne) Corps) on the ground and undertaking operations. Admittedly, this is easier to do when you have forces in place on the ground and in your own backyard - but make no mistake - this represents a real accomplishment for the Russian armed forces. That was *not* an easy thing to do. And, of course, nor did they do it on a whim.

    Another aspect of all this is that the Russians were committing troops with significantly more combat experience in this kind of war and this kind of terrain. The Russians have been using Chechnya, next door, as a live training ground for their professionalized forces (vice the conscripts) and there are some reports suggesting that some of the Russian units were pro-Russian Chechen paramilitary formations. The Georgians have been getting training and weapons from the U.S. and Israel over the last few years - but that training was mainly for peacekeeping operations in Iraq and Afghanistan. This was of limited use against experienced Russian troops - and provides an example of why there is some disquiet in US military circles about a perceived loss of proficiency in MCO-style operations.
    (…)
    I've not really tracked the performance of Russian naval forces. Anyone with an interest and knowledge in the arena of Air and Naval ops is welcome to chime in here.

    As we know here, it being of interest to many of us, the Russians ran a large scale InfoWar campaign, shutting down Georgian access to the Internet for several days, and blanketing the world media, and Internet, with Russian spin on what was going on in Georgia and why. Hello, Gospodin Vadim!

    (…)
    It's a clear victory for the Russians. The Poles, who were playing cute over missile defense - and the recipient of warnings themselves about things like that - suddenly developed an intense interest in the subject. No doubt Ukraine and Byelorussia are taking notes - as clearly the Baltic states are. NATO and the Europeans have been reminded that the Russian bully they have feared and despised for so long - is no longer the drunken bully who is staggering around, more a danger to himself than others. He's cleaned himself up, and it turns out he's not just a mean drunk. He can be mean sober, too. Or at least prickly about issues of honor and self-interest.

    The Russian General Staff has demonstrated that they've got some skills. In some respects, I think the Russians, while enjoying the moment, will come to regret showing to their neighbors that they've come so far from their parlous state in the 1990's. In this, they've lost the element of surprise, and caused NATO and others to look at them through Cold War eyes. Which is exactly what caused the Soviet Union to go belly up."

  31. Les Etats-Unis dans la crise dit :

    L'accélération de la crise donne le tournis. Vendredi, Rick Wagoner, PDG de General Motors (GM), prononçait pour la première fois les mots impensables : "risque de faillite". Certes, il entendait presser le gouvernement américain de débloquer en urgence une aide financière pour éviter au géant de l'automobile américaine une insolvabilité d'ici cinq à six mois. Mais, l'espace d'un week-end, on n'en est déjà plus là. Lundi 10 novembre, GM a annoncé 5 500 réductions de postes, au lieu des 3 600 indiqués vendredi. Surtout, son cours plongeait de 22,9 %, au plus bas depuis soixante ans. Motif : selon la Deutsche Bank, l'entreprise pourrait se retrouver à court de liquidités dès janvier 2009. La banque a ramené son objectif de cours à... zéro, estimant qu'un sauvetage public ne profiterait pas aux actionnaires.

    Un effondrement de GM ou de l'autre grand du secteur, Ford (potentiellement insolvable d'ici huit à douze mois), serait un "cataclysme" entraînant la destruction de 2,5 millions d'emplois aux Etats-Unis, selon une étude publiée lundi par le Centre de recherche automobile (CAR) d'Ann Arbor, dans le Michigan. Hormis la sous-traitance, les services financiers, les réseaux de vente, on compterait 1,4 million de "victimes collatérales" dans l'immobilier, la restauration, la santé ou l'éducation.

    Le Parti démocrate pousse l'administration Bush à débloquer très vite le prêt préférentiel à l'industrie automobile de 25 milliards de dollars (19,5 milliards d'euros) qu'elle a signé et dont le versement se heurte à des difficultés légales (ces prêts ne peuvent être alloués qu'à des entreprises à la "viabilité garantie"). Il estime aussi urgent d'adopter un "plan de sauvegarde" de l'automobile, soit par une intervention capitalistique directe de l'Etat, soit plus probablement via de nouveaux crédits publics - ce qui revient au même.

    La somme minimale demandée par les cadres financiers et les dirigeants syndicaux des trois constructeurs américains est de 25 milliards de dollars supplémentaires. Lundi matin, dans le Wall Street Journal, un ex-dirigeant de Dow Jones a ainsi résumé la situation : "Si le seul moyen de maintenir GM à flot est un afflux de dollars du gouvernement, alors une restructuration complète sous contrôle public ou sous celui d'un conseil de surveillance extérieur doit en être le prix." Le Trésor y est aujourd'hui réticent, craignant de voir son aide partir en fumée, l'automobile américaine étant devenue inadaptée à une demande elle-même conjoncturellement en chute libre.

    D'autant que, derrière l'automobile, un autre secteur en grande difficulté pourrait bientôt appeler à l'aide : la plupart des compagnies aériennes américaines sont au bord du gouffre. Et avec la chute de la consommation, des sociétés de services commencent aussi à souffrir. Numéro deux de la vente de matériel informatique et électronique grand public aux Etats-Unis, Circuit City (43 000 salariés dans le pays, entre ses employés et ceux des 700 franchisés) a déposé, lundi, son bilan. Le même jour, le service de courrier express DHL, propriété de Deutsche Post, a indiqué qu'il cessera dès fin janvier ses activités américaines : 9 500 emplois s'ajouteront aux 5 400 déjà supprimés récemment.

    La menace sur l'emploi s'inscrit dans une lame de fond qui déborde désormais très largement l'immobilier, la finance, l'automobile ou l'aérien. Une lecture fine des chiffres du ministère du travail, réalisée par le Centre de recherche en politique économique (CEPR), un think tank démocrate, donne une image très alarmante de la situation. Non seulement 524 000 emplois ont été perdus entre septembre et octobre, mais la catégorie des "emplois à temps partiel non volontaires" a cru de 844 000 personnes sur la même période.

    La préservation de l'emploi, clé du maintien d'un niveau de consommation suffisant, devient la préoccupation majeure des milieux économiques. Selon Dean Baker, codirecteur du CEPR, le taux de chômage (6,5 %) atteindra 7 % dès le début 2009. "L'investissement privé chute, celui des Etats américains aussi, dit-il. Seul un plan d'intervention publique de grande envergure" peut enrayer la plongée vers la dépression. Un tel plan, en plus de celui adopté pour renflouer le secteur bancaire (700 milliards de dollars), devrait atteindre "2 % à 3 % du PIB" américain, soit 300 à 450 milliards de dollars.

    Il devrait, dit-il, se diviser en deux : un volant strictement social destiné à préserver la consommation (augmentation de la durée des prestations de chômage au-delà des vingt-six semaines légales actuelles, augmentation des coupons d'aide alimentaires, aide au financement de la couverture santé...), et un volant de dépenses d'infrastructures (transports, énergie...) pour créer de l'emploi.

    Au rythme de croissance moyen de 0,3 point supplémentaire par mois, le taux de chômage atteindra rapidement les 9 %, estime M. Baker. Initialement, un tel plan ne pourrait que réduire son rythme de progression. Mais "sans lui, la barre des 10 % sera rapidement dépassée". La dépression est bien en place.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/11/11/l-economie-americaine-s-installe-dans-la-depression_1117249_3234.html

  32. mais cela devient une chaine sans fin moins on vends plus on reduit les effectifs et moins donc ensuite il y a demande donc encore reduction d'effectifs mais en plus au etat unis se rajoute la bulle des credits aux particuliers puisque meme pour payer les factures d'electricite ou leur loyer ceux ci emprunte et comme l'emploi devient precaire inelucatablement ce sont les banques qui doivent supporter la chose mais dut a quoi ce systeme a ce que deja les salaires soit trop bas comme en france ou pour vivre meme avec le smic c'est impossible dans ces conditions il est logique que la consommation diminue et donc l'offre par consequence et donc alors le systeme capitaliste n'a pas 36 solutions pour s'autosuffire il y en a 3 celui de la reduction d'effectif et ensuite soit delocaliser et ou alors augmenter les prix et comme ceux ci sont fondu dans un indice de prix faisant la part belle a tout et n'importe quoi logiquement celui etant tronque les salaires perdent du pouvoir d'achat jusqu'a ne plus en avoir du tout et etre obliger de vivre avec un compte en banque en permanence en rouge.

    et le systeme capitaliste dans son ensemble en plus par son lobying fort appuyer vient allegrement se servir dans les caisses de l'etat par des niches fiscale, et sociales et comme nos caisses de l'etat se vident plus vite qu'elle se remplisent la encore c'est tout benefice pour le systeme capitaliste qui se permet alors de placer ses enormes liquidite sur les emprunts d'etat et donc lorsque chacun percoit son salaire chaque mois en considerant que celui ci soit le smic bon an mal an sur ce salaire il paye environ 250 € de cotissations sociales celle que son patron ne paie pas et 150 à 200 € d'interets sur la dette de l'etat qui en general est detenu par son patron grace a l'economie que celui ci a put faire en ne payant pas ces charges sociales.

    ce au quoi nous assistons a ce jour qui risque bien de nous plonger dans la recession, la depresion est avant tout la crise sociale qui amene la crise economique amplifier par la crise financiers dut le tout a une crise politique de gens imcompetent a gerer notre etat en direction de tous mais de seulement quelques uns, presque 15 a 20 millions de francais vivant avec un minimum ne permet plus de pouvoir creer par la consommation de la croissance ou le si peu creer recuperer seulement par le systeme capitaliste qui s'autosuffit de ca et seuelement ca ne peut qu'amener encore plus de baisse de pouvoir d'achat et forte hausse de la precarite et de plus en plus de chomage.

    c'est pour cela qu'un vraie voix a gauche autre que celle du ps inaudible que dabord nous n'avons meme pas entendus ces derniers temps trop occupe a la prise de pouvoir par telle et telle personne a la tete du ps est une neccesite absolu.

    enfin vous serez a meme de remarquer que nous n'entendons plus dutout les economistes nous vantant le capitalisme nous proposez des solutions et il le savent fort bien que la solution passe par la redistribution de richesse.

    http://mouvement-democratique-solidaire-ecologique-des-citoyens.over-blog.com/

  33. jennifer dit :

    Le journaliste pro US du Monde, Paranagua, (ex-guerillero passé aux mains de l'ennemi) récidive à propos de la Bolivie

    "Lettre ouverte au Monde

    Après avoir fait l'éloge de M. Ruben Costas, préfet de Santa Cruz qui a pourtant montré son véritable visage : le visage hideux du racisme, (mais il est vrai qu'en 36 certains criaient « mieux vaut Hitler que le Front Populaire »), Paulo A Paranagua récidive dans ses attaques contre le Président Evo Moralès dans le Monde du 4 novembre 2008 ! Les accusations relèvent elles d'une méconnaissance du sujet (ce qui est gênant pour un journaliste) ou, plus grave encore, de malhonnêteté ? En tout cas, elles ne peuvent, une fois de plus, que provoquer l'indignation de ceux qui connaissent la Bolivie et discréditer un journal comme le Monde.

    Visiblement Paulo A. Paranagua ne connaît ni la différence entre la coca et la cocaïne, ni le rôle de cette plante dans la culture andine, ni la volonté du Président Moralès d'en finir avec les narcotrafiquants.

    Il existe 28 variétés de coca dont seules 2 contiennent de la cocaïne. La cocaïne représente moins de 1% des 14 alcaloïdes pouvant être extraits de la feuille de coca (dont l'atropine, la papaïne, la globuline, la pectine, la coléïne, l'inuline). Pour que la feuille de coca devienne de la cocaïne, il faut utiliser 41 produits chimiques nécessaires pour séparer la cocaïne de la feuille, 41 produits fabriqués par les pays du Nord et sans lesquels le marché de la cocaïne serait impossible.

    Les études scientifiques menées depuis les années 70 ont prouvé l'innocuité de la feuille de coca à l'état naturel. Mâchée à des fins thérapeutiques et religieuses par les peuples andins depuis des milliers d'années, comme en témoignent les vestiges des tombes de Huanco Prieto dans le nord du Pérou, la feuille de coca ne comporte aucun risque d'affecter le système nerveux, le système digestif hydrolysant le peu de cocaïne contenue dans la feuille de coca et libérée lors de sa mastication. A l'instar de l'hostie et du vin de messe pour les catholiques, elle est le symbole sacré de l'identité andine. Elle a été utilisée par les Incas comme anesthésiant local pour des prouesses médicales telles que des trépanations cérébrales. En 1975, une étude réalisée par l'université de Harvard démontre la valeur nutritionnelle de la feuille de coca, comparable à des aliments comme la quinoa, la cacahuète ou le blé. La coca abonde de sels minéraux et de vitamines, le rapport des chercheurs avait même conclu que sa feuille pouvait être classée parmi les meilleurs aliments du monde.

    La légende noire de la coca ne débute qu'en 1950 sous la pression des Etats Unis, devenu pourtant le premier utilisateur pour la production du coca-cola !

    L'objectif du Président Moralès a été clairement annoncé dès son arrivée au pouvoir en 2005 : permettre aux petits paysans de vivre de la commercialisation légale de la coca en les sortant du narcotrafic. Mais de cet objectif, évidemment, pas un mot. La politique du gouvernement actuel bolivien suit le principe « oui à la coca, non au narcotrafic ». Celle-ci revêt différentes facettes que visiblement Paulo Paranagua ignore. Tout d'abord, intensifier le combat contre la production de cocaïne, combat qui passe par la lutte contre l'entrée sur le territoire bolivien des composants chimiques nécessaires à la transformation et par la saisie du produit fini, ce qui explique justement l'augmentation des saisies de cocaïne dont parle M. Paranagua sans dire qu'elles sont l'oeuvre du gouvernement !

    La stratégie de lutte contre le narcotrafic (plan 2007-2010) prévoit de limiter à 20 000 ha la surface légale de culture de la feuille de coca, soit une baisse de plus de 5000 ha par rapport à la situation existante (contrairement à ce qu'affirme Paulo Paranagua). Le pari d'Evo Moralès : légaliser la production de la coca afin que sa commercialisation et son utilisation soient contrôlées et échappent aux narcotrafiquants.

    Sortir les petits producteurs du narcotrafic par l'industrialisation de la coca avait déjà été préconisé par le docteur Jorge Hurtado en 1983. Les deux premières usines de transformation de la coca ont été inaugurées en décembre 2006 à Lauka N et dans les Yungas de la Paz. Ces usines produisent des dérivés exportables (thés et matés de coca, cosmétiques, produits pharmaceutiques, la coca est utilisée dans le traitement du diabète, de l'obésité, de la maladie de Parkinson...).

    En octobre 2006, 22 pays membres du Parlement Latino-américain et de la Communauté andine des Nations se sont prononcés en faveur de la dépénalisation de la feuille de coca, reconnaissant ses propriétés médicales et alimentaires et son caractère sacré pour les peuples andins.

    Instrumentalisée politiquement par les Etats Unis contre le gouvernement démocratiquement élu d'Evo Moralès, la coca relève également d'enjeux économiques multiples. Aujourd'hui 36 pays sont autorisés à produire et à consommer la cocaïne; ils forment le « club de la cocaïne légal ». En sont membres la Grande Bretagne, la France, les Etats-Unis, seules les multinationales tirent les bénéfices de la pharmacopée à base de cocaïne et il ne faut surtout pas toucher à leurs privilèges, quitte à ce que les paysans andins continuent de vivre dans la misère, quitte à faire passer un Président confirmé massivement dans ses fonctions par le peuple bolivien pour complice des narcotrafiquants ! Que le Monde se prête à cette politique de diabolisation d'un Président démocratiquement élu dont le seul « crime » est de vouloir la justice sociale et l'égalité pour tous les Boliviens nous déçoit terriblement.

    Renée Le Mignot

  34. CLEMENT Henri dit :

    Sujet : Message aux premiers soutiens

    Bonjour, et d'abord merci pour vos messages de soutien. Nous en avons reçu plusieurs milliers depuis la décision de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez vendredi 7 novembre. Vous comprendrez donc qu'il nous est impossible de répondre individuellement à chacun ! Mais nous voulons au moins vous remercier chaleureusement et apporter une première réponse à trois questions qui reviennent très souvent dans vos messages.

    Etes-vous sûrs que votre démarche va réussir ?

    La réponse est non ! Nous sommes certains que notre démarche est nécessaire, nous croyons qu'elle va réussir, mais nous ne sommes sûrs de rien. Car notre succès dépendra de votre engagement personnel et de votre implication concrète. Nous avons très peu de moyens. Nous reposons entièrement sur l'énergie et la motivation de tous ceux qui partagent à la fois notre constat et notre volonté de lutter. Tant mieux car le nouveau parti de gauche sera utile s'il est un parti de militants motivés qui pensent par eux-mêmes et non de groupies, un parti d'action et non de commentaire, un parti tourné vers l'extérieur et non replié sur lui-même.

    Comment faire pour aider ?

    A cette étape, il est essentiel de faire signer l'appel de soutien qui se trouve sur le site Internet http://www.casuffitcommeca.fr. C'est le moyen de faire connaître notre démarche et d'entrer en contact avec ceux qui construiront le nouveau parti de gauche. Vous pouvez par exemple adresser cet appel à toute votre liste de contacts, avec éventuellement un message personnel expliquant les raisons pour lesquelles vous l'avez signé. Nous éditerons prochainement une version papier téléchargeable que vous pourrez distribuer ou donner autour de vous. De nouveaux matériels seront mis en ligne au fur et à mesure sur le site, nous y travaillons d'arrache-pied. Toutes les suggestions sont bienvenues!

    Comment être informé de la suite ?

    Nous allons créer une lettre d'information par Internet qui nous permettra de rester en contact permanent. Dans les prochaines heures, nous aurons établi le calendrier de fondation du nouveau parti. Celui-ci vous sera immédiatement envoyé.

    Encore merci et surtout à bientôt.

    L'équipe du site http://www.casuffitcommeca.fr

  35. jennifer dit :

    En octobre le ministre des finances du Venezuela a proposé les prévisions de budget pour 2009 devant l'Assemblée Nationale. La priorité reste la lutte contre la pauvreté. Les dépenses sociales représenteraient la moitié du budget soit une augmentation de 25% comparé à 2008. L'éducation serait 18,2% du budget soit le double de 1998 quand Chavez fut élu pour la première fois.

  36. Emir dit :

    La question n'est pas pourquoi Jean-Luc Mélenchon qui le PS, mais pourquoi le fait il maintenant ? Tirer la conclusion qu'avec 29% des suffrages pour Royal, le Parti a basculé dans le centre droit me parait un peu limité. De plus, j'ai entendu Jean-Luc Mélenchon dire que la gauche du PS était passée de 45% au dernier congrès à 19% aujourd'hui. Cela me parait un peu limité comme raisonnement. En effet, cela signifie que la motion Fabius était une motion de gauche la dernière fois (sans doute parce que Jean-Luc Mélenchon en était) et qu'elle est sociale libérale aujourd'hui et que Vincent Peillon était dans une motion de gauche la dernière fois et qu'il est soudainement devenu social libéral. Les choses ne se passent évidement pas ainsi. Les gens qui ont fait ce congrès comme moi ont bien vu le désarroi des militants du Parti Socialiste, la motion C était et de loin la plus dynamique et la plus écoutée, nos thèmes se sont imposés et notre score est à peu près le double de ce que tout le monde attendait.
    La question est donc bien pourquoi maintenant ?
    Pourquoi pas au lendemain du 29 mai ou le PS avait été à côté de la plaque et avait traité les tenants du non de nationalistes, et surtout pourquoi pas au lendemain de la désignation de Ségolène royale par plus de 60% des militants socialistes ? Pourquoi ? et bien parce que cette décision n'est qu'un problème d'égo pour Jean-Luc Mélenchon, il ne voulait sans doute pas de l'OPA amicale qu'il a accepté de la part de Hamon sur la gauche su PS. Il a sans doute compris que son rôle de minoritaire allait être moins important dans les années à venir.
    Les personnes qui font l'analyse : le PS = le SPD et Jean-Luc Mélenchon = Lafontaine se trompent lourdement parce que justement la crise est passée par la et que les risques de droitisation totale du PS sont écartés pour le moment. De plus, Die Linke a été créé lorsque le SPD était au pouvoir, ce qui n'est pas le cas du PS et les forces du rassemblement lorsque la droite est au pouvoir sont toujours plus important.
    Enfin il est naif de penser que le NPA, le PC et Jean-Luc Mélenchon pourront se mettre d'accord ne serait-ce que sur leur stratégie par rapport au PS, c'est impossible tout simplement parce que Jean-Luc Mélenchon est socialiste et que Besancenot est trotskiste c'est à dire que son ennemi prioritaire est la volaille sociale-démocrate qu'il s'agit de plumer.
    Bon courage tout de même car je ne serait pas de ceux qui mèneront le combat contre Jean-Luc Mélenchon plutôt que de le mener contre la droite. Comme disait Lenine :"marche séparément, frapper ensemble".

  37. Nipontchik dit :

    Pour alimenter le débat fraternel à gauche de la gauche, ce texte de nos "amis" trotskystes spécialistes de l'entrisme (et du choix du mauvais côté en cas de guerre impérialiste):

    "Manœuvres flagrantes à la tête du PCF

    Le 6 novembre dernier, un groupe de dirigeants nationaux du PCF a publié une « contribution » ayant pour titre : Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune et nommer clairement ce que nous voulons. Ce texte appelle à « métamorphoser » le PCF – en commençant par changer son nom. Parmi les signataires de ce texte figurent 11 membres du Comité Exécutif National (CEN) : Brigitte Gonthier-Morin, Nicole Borvo, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Elisabeth Gauthier, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Richard Sheehan. Ces dirigeants du parti présentent l’abandon du PCF et sa « métamorphose » en une nouvelle formation politique comme la suite logique des idées formulées dans la « base commune », qui a obtenu 60% des voix dans les sections.

    Pour le PCF, les implications de cette nouvelle manœuvre sont très graves. Lorsqu’un parti confie sa direction à des gens qui veulent sa disparition, il risque précisément d’en mourir. Si l’on additionne les signataires de ce texte à ceux qui, dans la direction du parti, sont connus pour défendre les mêmes idées sur l’avenir du PCF, force est de constater qu’une majorité du CEN sortant est favorable à la transformation du PCF en « autre chose ». Or, il est parfaitement évident que dans leur grande majorité, les communistes veulent maintenir le PCF et rejettent l’idée de sa dissolution ou de sa transformation en « autre chose ». Ils refusent l’abandon du PCF au profit d’une vague « mouvance populaire » ou d’un nouveau parti de type social-démocrate. C’est ce qu’ont montré – entre autres – les discussions préalables à l’Assemblée extraordinaire de décembre 2007.

    Les signataires de Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune cherchent à profiter du caractère volontairement ambigu des formulations de la base commune, sur cette question. En politique, l’ambiguïté n’est jamais sans conséquences. Il fallait s’attendre à cette nouvelle intrigue. Dans notre Critique du projet de « base commune » du CN, publié le 22 septembre dernier, nous écrivions : « Le texte du CN se contente d’affirmer – au moyen d’un flot de phrases creuses et de vagues allusions – que le monde a changé, et que le PCF doit aussi changer, dans sa structure et les idées qu’il défend. Mais la question est de savoir précisément en quoi le monde aurait changé, en quoi ces changements nous obligeraient à transformer le parti, et de quelle manière. Le texte n’en dit rien. Il propose de donner carte blanche à l’actuelle direction nationale pour engager de "profondes transformations" du parti, sans qu’elle ait à préciser lesquelles ! […] Au-delà des textes, le comportement réel, pratique, concret des dirigeants du parti au cours de la dernière période devrait inciter tous les communistes à la plus grande prudence quant au véritable sens des appels incessants à la "refondation" et aux "profondes transformations" qu’ils veulent entreprendre. »

    Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune insiste sur la nécessité de « tourner la page », pour ne plus être « un parti du passé ». A l’heure où le système capitaliste entre dans une crise très profonde, ses auteurs prétendent qu’il y aurait une « crise du communisme ». Pour eux, il faut abandonner le qualificatif « communiste » pour « nous libérer d’une image qui ne correspond pas à ce que nous sommes. » Les militants du parti apprennent également, dans ce texte, que la véritable signification du soi-disant « Front Populaire et Citoyen » ou du « Front progressiste et citoyen » – dont parle la base commune – n’est autre que la disparition du PCF !

    Dans les débats préalables au vote des sections, peu de dirigeants se sentaient capables de défendre la base commune de manière franche. Le plus souvent, ils prenaient leurs distances par rapport à son contenu, soulignaient qu’elle n’était « pas parfaite » – et c’est le moins qu’on puisse dire ! –, mais qu’elle pouvait être amendée. L’un des principaux arguments avancés en faveur de la base commune était qu’elle avait le mérite, au moins, d’affirmer le maintien du PCF – ce qui n’était pas le cas, en réalité. Beaucoup de communistes qui, séduits par cet argument, ont voté pour le texte du CN, ont désormais le sentiment d’avoir été bernés. Si les signataires de ce nouvel appel à la dissolution du PCF avaient déclaré la couleur, avant le vote dans les sections, la « base commune » n’aurait sans doute pas obtenu une majorité des voix. C’est pour cette raison qu’ils ont laissé passer le vote avant de nous livrer leur interprétation de la base commune.

    Comme par hasard, cet appel a été lancé au moment même où Mélenchon et Dolez ont annoncé leur décision de quitter le PS et de fonder un « nouveau parti de gauche ». Nous ne pensons pas que Mélenchon et Dolez seront suivis par un nombre significatif de militants socialistes. Mais quoi qu’il en soit, entre le NPA, l’appel de Politis, les « Communistes Unitaires », Gauche Avenir, la Fondation Gabriel Péri, le « nouveau parti » de Mélenchon-Dolez et l’appel de 11 dirigeants du PCF, nous faisons face à toute une constellation d’associations, de tendances et de formations politiques qui misent sur la désintégration du PCF, dont ils espèrent récupérer des morceaux pour les mettre au service des ambitions politiques de leurs chefs. Tel était déjà, à l’époque, l’enjeu des « collectifs anti-libéraux » de triste mémoire – et tel est l’enjeu des manœuvres actuellement en cours.

    On fait miroiter aux communistes l’exemple du parti Die Linke, en Allemagne, né d’une fusion entre l’ex-PC est-allemand et une scission de gauche du SPD. On sème des illusions sur ce parti. Car la réalité, c’est que Die Linke est un parti social-démocrate, dont le programme, extrêmement modéré, ne diffère de celui du SPD que sur des questions secondaires. En dehors du gaz et de l’électricité, il ne réclame aucune nationalisation, et soutient ouvertement « l’économie de marché », c’est-à-dire le maintien du capitalisme. Par rapport au SPD, le seul « avantage » de Die Linke, en terme d’image, c’est qu’il n’a pas encore été soumis à l’épreuve du pouvoir, au niveau national. Mais s’il intégrait un gouvernement sur la base de son programme actuel, Die Linke s’y comporterait comme tous les autres partis sociaux-démocrates. Pour preuve, il s’est déjà illustré par une politique de coupe budgétaire massive dans la municipalité de Berlin, qu’il co-dirige avec le SPD. Y a-t-il besoin d’un nouveau parti de ce type, en France ? Non, bien évidemment.

    Il faut immédiatement couper court aux manœuvres qui se trament au sommet du PCF. Elles ne peuvent que démoraliser ses adhérents et sympathisants. Il est absolument indispensable de prendre clairement position sur la question du maintien du PCF. Nous avons publié, à ce sujet, une proposition d’amendement à la base commune, et nous invitons les sections et fédérations du parti à s’en inspirer. Voici le texte de l’amendement en question : « La crise économique souligne la nécessité d’un parti qui se fixe comme objectif de rompre avec le système capitaliste. La jeunesse et les travailleurs ont plus que jamais besoin d’un Parti Communiste fort, combatif, révolutionnaire. Une grande majorité des militants communistes est favorable au maintien et au renforcement du PCF, comme l’ont montré les discussions qui ont préparé l’Assemblée Extraordinaire de décembre dernier. L’idée d’une dissolution du parti ou de sa transformation en "autre chose" doit être fermement et définitivement écartée. Ceci n’empêche pas les camarades qui veulent changer le nom du parti et construire un "nouvelle force" de s’exprimer. Mais la direction du parti doit prendre acte de l’opinion de la majorité des communistes. Il faut maintenir le PCF, le renforcer et mettre son programme en conformité avec son nom. » L’intégration de cet amendement à la base commune mettrait clairement en échec les intrigues des liquidateurs, aux yeux des militants et sympathisants communistes.

    Ceci étant dit, on ne doit pas se contenter de modifier des textes. Encore une fois, le fait que la direction du PCF soit entre les mains de partisans de sa dissolution menace son existence même. Par conséquent, les instances dirigeantes du PCF, à commencer par le Conseil National et le CEN, doivent être composées de camarades qui assument les choix des communistes et refusent la dissolution du PCF.

    Non, le communisme n’est pas en crise. C’est le capitalisme qui est en crise. Et ce sont les travailleurs, les jeunes et les retraités qui en subissent les conséquences. Dans ce contexte, le PCF peut et doit augmenter massivement son audience et son enracinement social. Il doit pouvoir convaincre les travailleurs de la nécessité d’abattre le capitalisme. Pour cela, il lui faut un programme et des dirigeants à la hauteur de cette lutte. Les idées fondamentales du communisme – du marxisme – doivent retrouver leur place dans le programme et l’action du PCF.

    Jérôme Métellus et Greg Oxley (PCF Paris et correspondants en France du mouvement entriste cornaqué par allan woods)

    Publication : mardi 11 novembre 2008 "

  38. Rosemonde dit :

    Qu'est ce que vous pensez de ça :
    APPEL POUR SAUVER LES ARCHIVES
    Pour sensibiliser et informer le grand public des menaces et enjeux liés à la disparition de la Direction des Archives de France, disparition programmée par Madame Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, dans le cadre de l’application de la révision générale des politiques publique (R.G.P.P.), l’intersyndicale C.F.D.T. – C.F.T.C. – C.G.T. Archives est à l’initiative de l’Appel pour Sauver les Archives, qui enregistre, seulement quatre mois après son lancement, plus de 3 000 signatures de soutien L’attachement et l’intérêt de nos concitoyens pour leurs archives est indéniable. Pour
    tous il apparaît indispensable de maintenir la Direction des Archives de France afin de garantir la cohérence d’une politique nationale des archives, afin d’assurer à tous le libre accès aux archives.

    Les archives, traces essentielles de notre mémoire individuelle et collective, sont la source première de ceux qui écrivent l'histoire, généalogistes ou historiens. Ce sont aussi des preuves dont ont besoin les citoyens car les archives justifient et garantissent des droits (nationalité, état civil, carrière, succession, propriété foncière etc...). Les archives contribuent ainsi de manière éminente à l'exercice de la démocratie. C’est d’ailleurs une loi de la période révolutionnaire, la loi du 7 messidor an II, qui a garanti à tout citoyen le libre accès aux archives.

    Très récemment, l'ampleur des travaux parlementaires concernant la nouvelle loi sur les archives a fourni la preuve que les archives sont au centre de la vie démocratique de ce pays.

    Deux siècles après leur création, les Archives sont en danger !

    La Direction des Archives née en 1897, devenue en 1936 Direction des Archives de France, devrait en effet disparaître en 2009 de l'organigramme du Ministère de la Culture dont elle était, ironie de l'histoire, un élément constitutif lors de sa création par André Malraux en 1959.

    Le 4 avril 2008, le Conseil de modernisation des politiques publiques chargé de mettre en oeuvre la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) en a décidé ainsi, contrairement à l'avis du Conseil Supérieur des Archives du 10 mars 2008 et aux votes des Comités techniques paritaires de la Direction des Archives de France des 19 décembre 2007 et 21 mai 2008. La Direction des Archives de France doit être absorbée par une direction générale des patrimoines de France qui regrouperait « l'architecture, les archives, les musées ainsi que le patrimoine monumental et l'archéologie ».

    La disparition de la Direction des Archives de France constituerait un recul extrêmement grave

    Pour tous, il apparaît indispensable de maintenir la Direction des Archives de France afin de garantir la cohérence d'une politique nationale des archives, afin d'assurer à tous le libre accès aux archives.

    Compte-tenu de l'organisation administrative de notre pays, les producteurs d'archives publiques sont très divers : ministères, établissements publics nationaux, services déconcentrés de l'Etat, juridictions, collectivités territoriales. La conservation et la communication des archives sont confiées, selon les cas, aux archives nationales, départementales, régionales ou communales qui constituent un réseau riche mais multiple.

    Pour l'ensemble de ce réseau, la Direction des Archives de France a en charge
    l'élaboration et la mise en oeuvre des normes juridiques, scientifiques et techniques relatives à la collecte, à la conservation et à la communication des archives publiques. Elle exerce la responsabilité du contrôle scientifique et technique de l'Etat sur la gestion des archives de l'ensemble des organismes publics, centraux ou territoriaux, c'est-à-dire non seulement sur un objet patrimonial déjà constitué mais sur le processus même de
    constitution de ce patrimoine. Elle est l'interlocutrice des collectivités territoriales pour toutes les questions relatives à leurs archives et à celles dont la conservation leur est confiée par la loi. La Direction des Archives de France exerce donc une responsabilité qui dépasse le cadre spécifique de l'action culturelle et qui revêt par sa nature même un caractère interministériel et territorial affirmé.

    Dans de telles conditions, la cohérence d'une politique nationale en matière de collecte, d'accès et d'inventaire, et l'intégrité des archives publiques sur l'ensemble du territoire, ne peuvent être garanties que si elles sont pilotées au niveau stratégique par un décideur unique. Pour être efficace, celui-ci doit avoir une visibilité suffisante dans l'organigramme de l'Etat, témoignant clairement de son rôle interministériel et de sa légitimité à assurer le contrôle scientifique et technique sur les collectivités territoriales. Il doit disposer d'un pouvoir de décision véritable.

    L'existence de la Direction des Archives de France est un enjeu démocratique

    L'autorité actuelle de la Direction des Archives de France trouve ses racines dans la Révolution française. Petit à petit, elle a su imposer aux différentes administrations le respect de leurs propres archives, les contraintes de leur conservation et de leur collecte. Petit à petit, le lectorat s'est démocratisé et multiplié. La recherche s'est développée, à partir des archives, source primordiale que l'on soit étudiant, universitaire, généalogiste, chercheur...

    La création des Archives nationales en 1790 a été synonyme d'entrée dans un monde nouveau, sans privilèges, sans secrets, ouvert à tous. Cette avancée citoyenne et démocratique court aujourd’hui le risque d’être sacrifiée sur l’autel d’une « RGPP » inspirée par des critères purement comptables et budgétaires, des réductions d’effectifs et de moyens suite aux fusions de directions et de services du ministère. La bonne gestion et le respect de l’intégrité des archives, témoins de l’histoire nationale et de celle de chacun, ne sont pas – et ne seront sans doute jamais – naturels aux pouvoirs administratifs et politiques. Il faut pour les préserver une autorité en position de l’imposer.

    La Direction des Archives de France doit être maintenue.

    A l'heure où la nouvelle loi sur les archives va voir le jour, est-il acceptable que
    l'existence même d'une Direction des Archives de France chargée de veiller à sa bonne application soit remise en cause ? Non !

    à son fonctionnement, le centre de Pierrefitte ne pourra se faire qu'à partir du dépeçage de la totalité du réseau : services d'administration centrale bien sûr, Archives nationales, départementales, communales...

    C'est donc tout l'édifice du réseau des archives qui va être ébranlé par la disparition de la Direction des archives de France à cause du dogme de la fusion des administrations centrales et de la réduction des effectifs.

    Citoyens, salariés, chercheurs, étudiants, généalogistes, intellectuels, historiens, nous vous appelons à signer notre pétition adressée à Nicolas Sarkozy, Président de la République.

  39. Vialle Frédéric dit :

    A Jérôme Métellus et Greg Oxley
    Je partage un certain nombres de vos propos, mais ne il ne faut pas faire comme si les communistes n'avaient pas exprimer un choix avec le vote sur les 3 textes : Base commune, Renforcer le PCF, Renouer avec le Marxisme. C'est donc la base commune qui est le texte de référence pour le Congrès. Maintenant, le texte peut-être modifié et là vous pouvez réafirmer votre souhait du maitien du PCF, le débat continu donc et il n'y a rien qui me choque quand dans le cadre de ce congrès les différents camarades exprime des différences ou des divergences sur la suite à donner. De toutes façons c'est aux communistes de décidé, mais soyons bien conscient des difficultés qui nous attende... Certe, le PCF résiste avec ses135 000 adhérents, ses 13 000 élus, ses députés, ses sénateur, ses maires, mais son image à pris un "coup" il faut le reconnaître et de là a ne rien changer du tout... On ne peu pas dire que le "communisme" se porte bien aprés l'échec historique des pays qui s'en réclamé, certe l'objectif du communisme n'était pas atteint dans ces pays d'Europe de l'est et ailleurs, puisque la disparition de l'état, de la police et de l'armée un des l'objectifs du communisme n'a pas vu le jour, c'est le moins que l'on puisent dire!, à mon avis on peu parler d'un "socialisme de caserne" mais quand même quel bilan! Aprés tout cela, je n'est pas de réponse à tout mais nous devons travailler pour que le PCF retrouve si cela est encore possible sa force qui à été si utile aux salariés et travailleurs de ce pays, c'est tout le débat de ce congrès et je garde confiance dans l'avenir de la gauche et de sont Parti Communiste, restons ouvert, rassembleur, révolutionnaire et à l'heure ou le capitalisme se fissure une perspective de changement peu voire le jour en France et en Europe, mais pour cela gardons nous de tout sectarisme et débattons avec toutes les forces de gauche qui souhaite vraiment un changement.

  40. jean dit :

    Moi j'aime bien le Mélenchon nouveau.
    au moins, il est clair dans ses diverses interventions et je ne comprends pas Benoit Hamon qui dit la même chose et qui reste au ps, ps tout acquis à Ségolène.

  41. Nipontchik dit :

    "Mais quoi qu’il en soit, entre le NPA, l’appel de Politis, les « Communistes Unitaires », Gauche Avenir, la Fondation Gabriel Péri, le « nouveau parti » de Mélenchon-Dolez et l’appel de 11 dirigeants du PCF, nous faisons face à toute une constellation d’associations, de tendances et de formations politiques qui misent sur la désintégration du PCF, dont ils espèrent récupérer des morceaux pour les mettre au service des ambitions politiques de leurs chefs" (les affreux entristes d'inspiration anglo-saxonne)

    heu je précise que je ne suis ni GO ni JM (d'ailleurs moi tout ce qui est occidental....) puisque les lecteurs assidus de ce blog auront compris que je soutiens le peuple ossète et son droit à utiliser les moyens et aides adéquates pour résister au génocide

    bon ceci dit, le passage que je cite dans ce post montre bien que ces entristes savent utiliser d'authentiques méthodes staliniennes légèrement paranoïdes, pas grand chose de commun entre tous les courants cités si ce n'est que les 2 superhéros venus d'Albion ont décidé de les pulvériser pour sauver l'immaculé PCF...
    et puis faut vraiment rien comprendre à la politique française pour penser que Mélenchon aurait 1 intérêt à l'affaiblissement ou pire encore à l'éclatement-décomposition du PCF, au contraire il a besoin d'alliés solides (au moins jusqu'aux européennes)

  42. Anthony M dit :

    Bravo cher Jean Luc !
    Il faut maintenant vous joindre aux communistes unitaires, aux alternatifes et altermondialiste pour un veritable parti de Gauche, je ne pense pas bon de negocier avec le NPA qui est un tantinet sectaire ! et non p^lus avec le PCF qui lui aussi sombre.....

    Anthony
    Ex militant PCF
    et deja ex militant NPA

  43. 23creuse 23 dit :

    La Conference nationale pour surmonter les obstacles a l,unité lancée par le
    P.O.I. qui aura lieu à Paris le 7 Décembre(cf Informations Ouvrières) n'est-elle pas dans l'axe exact et au point nodal des prises de position de MélEnchon Dolez,voire Piquet ect

    Combat républicain et de classe contre le capitalisme?

    _Pour la RUPTURE avec l,U.E. et ses diktats dévastateurs

    _Et (pour le p o i)ne faisant pas (dans la discussion)de cette position, un à priori pour le front du combat ouvrier

  44. marsouin dit :

    Je ne comprends plus O.Bezancenot et je dois avouer qu'il m'a :

    Une première fois déçu en "cautionnant" presque, en tout cas les acceptant, les paroles de O.Rouillan ou plutôt l'absence de remords vis à vis de ses actes passés !

    Et secondo en condamnant sans même avoir pris contact avec J.L Mélenchon la création de son parti après avoir quitté courageusement le PS, car rien que le fait d'avoir franchi le pas montre bien que J.L Mélenchon ne croit plus en un PS de gauche et sur ce point il a entièrement raison comme il avait raison en annonçant depuis plusieurs jours maintenant que c'était Royal qui allait prendre ce parti et le mettre sous sa coupe pour en faire un parti de centre droit........................... ce qui ne peut pas être accepté d'un véritable socialiste, et à ce sujet qu'attend B. Hamon pour faire un coup d'éclat en menaçant le PS et en le quittant avec son courant pour rejoindre J.Luc ? !

  45. Olivier POST(militant PS Evry) dit :

    Cher camarade, Cher Jean-Luc,
    Je suis toujours triste quand l'un des notres, et pas n'importe lequel en plus, nous quitte !
    Bien que t'ayant souvent soutenu, notamment lors du Congrés de 2003 (en 2008 j'ai voté en faveur de la motion E), je regrette ta décision, mais la comprends et surtout la respecte infiniment. Je n'oublie pas, en effet, que ma culture socialiste te doit beaucoup. C'est dommage..... Mais s'il te plait, ne tire pas contre notre camp. Car notre adversaire commun demeure, je l'espère, Sarko et sa politique ultra libérale et anti-sociale. Merci par avance et bonne chance à toi et à ceux qui te suivront !
    Amitiés socialistes

  46. gilles dit :

    LE MARS-Gauche REPUBLICAINE DECIDE DE S’ASSOCIER A LA FONDATION DU NOUVEAU PARTI DE LA Gauche

    Dès vendredi 7 novembre, date de l’annonce par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez de leur sortie du Parti Socialiste et de leur volonté de créer une nouvelle force politique, le MARS-Gauche Républicaine a indiqué sa satisfaction et décidé d’ engager une consultation dans ses rangs afin de discuter de la nouvelle situation politique ainsi créée. C’est ce que nous avons fait aussitôt.

    Les premiers éléments du débat interne font apparaître d’emblée la forte volonté de nos militants de s’associer de manière pleine et entière au processus de fondation du nouveau parti de la gauche. On ne s’en étonnera pas puisque, non seulement nous partageons beaucoup des convictions républicaines de ces deux responsables politiques, mais qu’il y a longtemps que nous conditionnons les chances de créer en France un nouveau parti de la gauche de transformation à vocation majoritaire à la sortie de courants significatifs du PS. Le MARS-Gauche Républicaine réunira donc ses adhérents le 29 novembre prochain au matin et leur soumettra de manière formelle la question de la participation à la création du nouveau parti de la gauche ce qui nous permettra d’annoncer publiquement notre décision lors du meeting de lancement prévu l’après-midi. Cependant, compte tenu des urgences de la situation, nous estimons qu’il est de la responsabilité de ceux qui comme nous aspirent à la réussite de ce processus à en renforcer dès maintenant la dynamique. Devant la tonalité unanime des premières réactions des membres du MARS-Gauche Républicaine, son bureau national a donc décidé de s’associer dès à présent, nationalement et localement, au processus de fondation d’un nouveau parti engagé par Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez, leurs courants PRS et Forces Militantes, ainsi que des camarades comme Claude Debons avec qui nous partageons nombre de combats et de convictions. Cette association nous permettra également de joindre nos efforts pour constituer un front de la gauche de transformation aux Européennes pour lequel nous militons depuis longtemps. Nous appelons tous ceux, adhérents ou pas de notre mouvement mais qui partagent les mêmes convictions républicaines et sociales, à ne pas rater cette chance historique et à faire de même.

    Paris le 12 novembre

  47. H2 dit :

    A propos de la soi- disante affaire du groupuscule " anarcho- autonome " Nipontchik a dit :

    "Mais là MAM remonte dans mon estime, le groupe de Tarnac était infiltré depuis au moins le mois de mars; petite cachotière va."

    Et donc cela veut dire que les mecs de la soi-disante " ultra-gauche" (?) étaient surveillés depuis des mois et que la Police, les RG les ont laissé faire ?

    Ils les ont laissé faire les soi-disant attentats sur les lignes de chemin de fer de la SNCF........ pénards ?

    Mais alors c'est proprement scandaleux que la Gendarmerie et tuti quanti ne les aient pas arrêter avant !

    Cela ne tient pas la route leur raisonnement !

    Et ça pue les " Irlandais de Vincennes " versus " Terrorisme franchouillard ". Pour l'instant je n'y crois pas. Je me dis que dans le contexte actuel c'est parfait, ça focalise l'attention sur cette affaire (comme pour les pseudo terroristes d'AZF en 2004) et on installe un climat de peur chez les Français.

    Vous avez lu la fin de l'article paru dans la presse :

    "Au ministère de l’Intérieur, on affirme que certaines personnes arrêtées se sont montrées très actives dans le mouvement de protestation en France entamé en juillet contre le controversé fichier de renseignements pour la police baptisé Edvige "

    Hallucinant non ? A qui le tour après ?

  48. H2 dit :

    @Rosemonde

    On ne comprend rien à ton message. Qu'est -ce qu'elle veut faire Albanel ?
    On ne comprend pas du coup la suite de ton message ne sachant pas ce que veut faire Albanel ni exactement de l'action qui est déployée pour la contrecarrer.

    De plus amples éclaircissements. Merci.


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