21sept 08

Samedi je participais à la manifestation contre la guerre d’Afghanistan avec Marc Dolez député socialiste du nord. Mes amis de PRS ont formé une petite délégation groupée autour de leurs drapeaux. Au moment où je les rejoins, il fait beau et chaud si bien que la manifestation est aussi un moment où l’on peut lever le nez pour jauger les façades du Paris populaire. J’en ai besoin. L’ambiance stressante de la préparation du congrès socialiste m’a asphyxié. Chemin faisant, vers Barbés, je bavarde avec les représentants du Mouvement pour la paix. On convient de se revoir pour approfondir la conversation tout en prenant rendez vous pour les conférences de presse qui vont précéder le débat et le vote à l’assemblée et au Sénat cette semaine. L’actualité sera sur ce sujet. Les figures de la paix et de la guerre reviennent dans le débat public. Elles ne vont pas en sortir de si tôt. Dans ce registre plus que dans tout autre, l’examen soigneux des arguments, leur comparaison et leur vérification est un devoir de précaution constant pour qui veut agir en connaissance de cause. Car très traditionnellement, la guerre nécessite une consommation considérable de mensonges et de zone de silence pour son entretien. Leur mise à nu fournit souvent un éclairage précieux vers la vérité. De cette violence crue du mensonge asséné avec l’aplomb tranquille de l’évidence, nul meilleur exemple que la volte face du président de la République sans autre argumentation que la force de l’affirmation. Le 26 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle, sur France 2, il déclare : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Si je suis élu, les troupes françaises quitteront l’Afghanistan ». Puis en novembre 2007, au cours de sa visite à Washington, il affirme: « la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu’il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c’est l’avenir de nos valeurs et celui de l’Alliance Atlantique ». Du retrait au renfort, la France a pris un virage sur l’aile sans autre explication que la décision de son chef des armées. Tout est donc bien possible dès qu’il s’agit de propagande. Ma conviction contre cette guerre est connue. je n’y reviens pas ici. Je veux seulement poser les questions qui peuvent éclairer le moment, si elles trouvaient réponse.
D’un bobard à l’autre
Les Etats-Unis et la France sont allés « en Afghanistan pour défendre la liberté du monde » ? C’est ce que proclame Nicolas Sarkozy,le 20 août à Kaboul et le 21 août en Conseil des ministres. Personne n’a pourtant jamais démontré de lien positif entre les actes de guerre de la coalition en Afghanistan et la « liberté du monde ». Sans excès de mauvais esprit, on pourrait même aisément démontrer l’inverse, à savoir que c’est l’intensification des actes de guerre de la coalition qui nourrit le terrorisme et fait reculer la liberté. Sarkozy n’en est pas à sa première affirmation péremptoire. Dès son discours devant la conférence des ambassadeurs le 27 août 2007, il avait affirmé que pour « prévenir une confrontation entre l’Islam et l’Occident », « notre devoir est d’accentuer nos efforts en Afghanistan ». On ne voyait pourtant pas non plus très bien le lien logique entre les deux, ni d’ailleurs quelle pouvait bien être la réalité d’une confrontation globale entre des entités aussi floues que l’ « Islam » et l’ « Occident ». Le ronflement des phrases creuses de cet acabit n’a jamais cessé pour justifier une présence militaire française dont en réalité plus personne n’énonce clairement les objectifs. Du coup l’emphase éclate comme une bulle de savon a la première question même la plus banale. Ainsi quand le président de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale proclame que « la présence militaire française en Afghanistan est l’opération extérieure la plus décisive pour la sécurité de la France » (le 26 août à l’assemblée nationale). Faudrait-il donc en conclure que si la France ne combattait pas en Afghanistan, sa sécurité aurait gravement été compromise ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? Un argument massue de Bernard Kouchner tente de balayer la question : «le terrorisme qui frappe aujourd’hui à Kaboul pourrait frapper demain plus prés de chez nous ». C’est le même argumentaire qui avait été utilisé par les Américains pour justifier leur invasion de l’Afghanistan en 2001 au nom de la légitime défense suite aux attentats du 11 septembre.Nous sommes en danger ? Pourquoi ?

UN PASSE OBSCUR
Une bonne preuve de l’effet d’opportunité qui a été à l’origine de l’invasion militaire de l’Afghanistan est qu’elle a été préparée par les Américains et les Britanniques plusieurs mois avant le 11 septembre. Dès l’été 2001, les Américains avaient commencé à envoyer des commandos en Afghanistan et avaient pré positionné d’importantes forces en Egypte tout en déployant avec les Britanniques leurs flottes en mer d’Oman pour préparer l’invasion du pays. Les vrais motifs de l’invasion étaient donc ailleurs que dans la réplique à Oussama Ben Laden, qui n’avait d’ailleurs d’autres lien avec l’Afghanistan que de s’y être réfugié dans les montagnes. Mais qui se souviens que le régime taliban qui gouvernait à l’époque à Kaboul avait déclaré accepter au lendemain du 11 septembre de livrer Ben Laden pour qu’il soit jugé. Peu importait alors aux Américains. Colin Powell affirme alors au monde entier que les Etats-Unis détiennent des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 septembre et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité. Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. Ce tableau est donc couvert d’une ombre inquiétante depuis l’origine. En effet, les Américains sont très actifs en Afghanistan et au Pakistan depuis la fin des années 1970. Ils se sont fortement appuyés sur les islamistes pour contrer l’influence soviétique dans la région. C’est eux qui ont constitué « Al-Qaïda » à l’époque pour combattre les russes. A ce titre, ils avaient directement armé les Talibans. La prise de pouvoir de ceux-ci à Kaboul en 1996 avait été soutenue par deux alliés de poids des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Tout ce passé semble s’être évanoui des souvenirs officiels et des « argumentations » du  présent. Pourquoi ?
 
LE PETROLE BIEN SÛR
Dans cette région du monde, la succession des événements montrent que souvent les motifs d’action sentent très fortement le pétrole. Depuis la chute de l’URSS en 1991, les Etats-Unis font tout pour contrer l’influence russe et iranienne en Asie centrale. En particulier pour désenclaver sous leur contrôle les importantes réserves de pétrole et de gaz du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. Les Etats-Unis conçoivent alors un projet de pipe line géant allant de la mer Caspienne jusqu’à la mer d’Oman via l’Afghanistan et le Pakistan. Pour cela ils négocient via la compagnie pétrolière californienne Unocal avec tous les pouvoirs locaux en place. A partir de janvier 2001, le vice-président Dick Cheney suit personnellement le déroulement de ces tractations qui butent sur le refus du régime taliban. On notera que le régime taliban à peine renversé, le 27 décembre 2001, le Turkménistan, l’Afghanistan et le Pakistan signaient un accord relançant le projet de pipeline. Bush a aussitôt comme émissaire spécial à Kaboul un ancien collaborateur du groupe Unocal, le diplomate Zalmay Khalizay et le président Hamid Karzaï a lui aussi été consultant du groupe pétrolier, tout comme le futur ministre afghan des Mines et de l’Industrie Mir Sediq. Cette caricature à peine croyable de main mise est une toile de fond avérée. Mais elle est toujours absente du débat sur les objectifs de guerre en Afghanistan et le bilan de la présence "occidentale". Pourquoi ? 
 
UN BILAN ?
Officiellement, la coalition internationale (37 pays aujourd’hui) qui est intervenue derrière les Etats-Unis, d’abord sous mandat de l’ONU en 2001, puis par délégation à l’OTAN depuis 2003, ne mène pas de guerre. Elle est censée assurer la « stabilisation » et la « pacification » du pays. Avec pour la France, une prédilection théorique pour la formation de l’armée afghane et la reconstruction. Une rhétorique qui continue d’être servie par Bernard Kouchner. « Ca n’est pas une guerre, c’est une mission de paix » tonne-t-il lors de son audition à l’assemblée nationale le 26 août 2008. Pourtant la réalité militaire en Afghanistan n’a plus rien à voir avec les objectifs de départ au nom desquels des troupes françaises ont été engagées en 2001. Le chef d’état major des armées lui-même a reconnu le 25 août que « la France conduit des actions de guerre en Afghanistan » Tout cela dans un immense gâchis technologique : les avions Mirage et Rafale stationnés à Kandahar tirent par exemple chaque mois une vingtaine de bombes à guidage laser dont le prix unitaire se situe autour de 130 000 euros, sur des cibles aussi dérisoires qu’une grotte ou une charrette supposées abrités quelques talibans. La dégradation rapide du bilan de la présence militaire de la coalition fournit une autre preuve du gouffre qui se creuse entre les objectifs affichés et la réalité. Alors que le nombre de soldats occidentaux a cru de 40 000 à plus de 60 000 le nombre de soldats tués a explosé passant de 58 en 2004 à 230 en 2007. La situation militaire ne cesse de se dégrader avec la recrudescence des attaques suicides à raison de 3 à 4 par semaine alors qu’elles étaient quasi inexistantes en 2004. Les affrontements qui ont coûté la vie à 10 soldats français le 18 août sont très révélateurs de cette dégradation : ils ont démontré une puissance tactique et opérationnelle inédite de ce que les généraux français appellent désormais les « forces insurgées » plutôt que les « Talibans ». Ces forces ont en effet soutenu les combats pendant plusieurs heures contre les soldats français, y compris une fois des renforts parvenus sur place. Le lieu est aussi révélateur : à moins de 50 kilomètres de Kaboul, c’est-à-dire dans une zone qui n’est pas du tout réputée comme "talibane". Tout cela indique que l’opposition armée à la coalition est manifestement en train de s’élargir dans une dynamique nationaliste que nourrit l’occupation. Est-ce étonnant ? Car afin de minimiser ces pertes au sol, la coalition intensifie les frappes aériennes dites « chirurgicales » et les vols incessants d’intimidation au dessus des villages afghans dont la population est plongée dans la terreur. La polémique enfle aussi sur les armes « sales » qu’utiliseraient les américains: munitions à uranium appauvri pour percer d’éventuels bunkers ou parois montagneuses et bombes incendiaires au phosphore qui transforment en fournaise les zones où elles sont lâchées. Ces exactions déclenchent des rejets de masse dans la population que les Occidentaux sont censés aider. Il est frappant de voir que le vocabulaire pour nommer l’ennemi suit cette évolution. D’abord il s’agissait de terroristes, à présent il s’agit tantôt de « rebelles » et d’autre fois « d’insurgés »…. Cela n’a pas empêché le ministre français de la défense de continuer à affirmer aux députés : « Allez dans les vallées afghanes, où vous verrez les populations qui sont heureuses que les troupes occidentales soient là » A coup sûr pas les familles des 8 000 afghans tués en 2007. Ni celles des civils tués par erreur par une frappe américaine le 22 août : un dommage collatéral que les portes parole de la coalition ont chiffré à « 5 civils tués » là où le représentant de l’ONU en a dénombré 90. Ce bilan des actions de la coalition et de la situation militaire nous ne pouvons l’établir qu’en recoupant les informations disponibles dans la presse spécialisée et sur les sites internet qui s’intéressent à la situation. Aucun gouvernement n’en produit devant ses assemblées. Pourquoi ? 
 
LA LOI ISLAMIQUE EST TOUJOURS LA
Dans le registre des arguments de propagande, on trouve celui selon lequel « sous le régime des Talibans les droits de l’homme étaient bafoués » (Hervé Morin le 26 août 2008 à l’assemblée nationale). On pourrait lui objecter que c’est le cas de beaucoup de régimes, y compris auxquels la France vend des armes comme l’Arabie saoudite. Mais la situation depuis la chute des Talibans s’est elle améliorée ? Plus de la moitié de la population vit dans l’extrême pauvreté : 53 % des habitants ont moins de 1 dollar par jour. L’Afghanistan est classé depuis 2004 à la 174ème place mondiale sur 178 pays pour l’indice de développement humain. Une situation a rapprocher des sommes englouties par la guerre sur place…La coalition consomme 100 millions de dollars de dépenses militaires par jour et 10 fois moins pour les dépenses civiles de reconstruction. La condition des femmes ? Elle est officiellement meilleure en vertu d’une constitution qui garantit théoriquement l’égalité hommes-femmes. Pour autant, les femmes ne sont considérées par la même constitution que comme une minorité politique, au même titre que des groupes ethniques ou tribaux, auxquels sont réservés des quotas (25 % de femmes à l’assemblée nationale et 16 % au sénat). La même constitution écrite sous l’égide américaine confirme le pays comme république islamique, dans laquelle la base fondamentale du droit reste la charia. A tel point que la cour suprême est chargée de contrôler la conformité des lois à la loi musulmane. Ou encore que l’abandon de la religion musulmane ou la conversion à une autre religion sont toujours punis de la peine de mort. Autant de points qui avaient été salués par l’Iran au moment de l’adoption de cette constitution par la Loya Djirga, assemblée coutumière. Car telle avait été la « Constituante » afghane ! Cette domination du religieux sur les institutions, confortée et défendue les armes à la main par nos soldats en même temps que le régime qui les assume n’est jamais évoquée ni discutée d’aucune façon. Pourquoi ?
 
Le retour de l’Opium

Depuis 2001, à intervalles réguliers, des conférences internationales pour l’Afghanistan permettent aux occidentaux d’afficher de gigantesques promesses de dons pour la reconstruction. Mais sur les 25 milliards de dollars de promesses cumulées, 10 milliards n’ont jamais été versés, les Etats-Unis détenant le record de promesse non tenue (seule 45 % de l’aide américaine promise a été versée). Et encore, quand l’aide est versée, 40 % est engloutie dans sa gestion et revient donc aux pays donateurs, sous la forme de contrats de sécurité ou de services. Le déséquilibre entre l’effort militaire et l’aide civile est donc béant : depuis 2001 140 milliards de dollars ont déjà été dépensés sur le plan militaire et seulement 7 milliards versés pour l’aide civile ! Cela décrédibilise largement la présence « occidentale » aux yeux de la population. Ce n’est pas tout. 7 ans d’occupation ont progressivement polarisé l’économie afghane autour des besoins des occidentaux présents qui concentrent l’essentiel des investissements, au détriment du développement économique du pays. Celui-ci ne produit plus rien d’autre que de l’opium. Alors que la production de pavot avait commencé à décliner à l’époque des Talibans, l’Afghanistan est redevenu depuis 2004 le premier producteur mondial d’opium avec 95 % de la production mondiale représentant plus de la moitié du PIB du pays. Un record historique a été atteint en 2006 avec la plus grande production d’opium jamais réalisée, encore dépassée en 2007 où l’ONU parle de « nouveau record effrayant » avec une hausse de production de 34 %. Il faut dire que les Américains ont directement utilisé les chefs de guerre, barons de la drogue, pour reprendre les territoires contre les talibans. Ce sont ainsi dans les zones « sécurisées » par les occidentaux et les forces afghanes que la culture de drogue a explosé. Dans son rapport officiel d’étape à l’administration Bush, l’émissaire spécial américain James Dobbins affirmait ainsi en 2005 : « Les drogues sont la principale source d’argent pour financer la reconstruction, dépassant largement les aides internationales cumulées ». Alors même qu’il s’agit du principal motif d’ingérence des USA en Amérique latine, le bilan de la reprise incroyable de la culture du pavot sous les yeux des troupes américaines et de l’absence totale d’action pour l’en empêcher n’est jamais évoqué. Pourquoi ? 
 
La vassalisation des coalisés
L’Europe fournit, à travers ses 25 états membres sur 27 qui sont engagés dans la coalition américaine, plus de la moitié des soldats étrangers présents en Afghanistan. Elle représente 30 % de l’aide publique mondiale versée à l’Afghanistan qui se retrouve 4ème bénéficiaire mondial de l’aide extérieure européenne derrière Turquie, l’ex Yougoslavie et le Maroc. Pourtant l’Europe n’a pris aucune initiative pour changer le cap de la présence occidentale en Afghanistan, alors même que les Etats-Unis sont entièrement dépendants des soldats européens dont le retrait rendrait le maintien américain intenable. Alors que les Talibans avaient quasiment disparu du territoire en 2004, c’est donc la décision américaine de maintenir durablement l’occupation militaire du pays en y installant d’immenses bases qui leur a donné progressivement l’occasion de reprendre pied dans la population à partir de 2005. Les alliés des Etats-Unis l’ont bien vu. Et la coalition elle-même a commencé à battre de l’aile fin 2007 : les Canadiens ont menacé de quitter le sud afghan, l’Italie et l’Allemagne ne maintiennent leur présence que provisoirement et au prix de débats nationaux houleux et enfin la Corée du sud se retire carrément. De la sorte on peut dire que ceux qui font du zèle aujourd’hui sont ceux qui acceptent une véritable vassalisation a l’égard des Etats-Unis d’Amérique dans la conduite de la guerre. Ils paient, combattent et se taisent devant les décisions de leurs chefs. La demande américaine de renforts français était donc vitale pour la coalition elle-même. La réponse positive de Sarkozy a ainsi été saluée par Bush comme une « initiative majeure » et par le très conservateur premier ministre canadien Harper comme « un virage, une rupture historiques ». Tout dans la décision française a d’ailleurs été fait pour envoyer un signal très fort d’alignement atlantiste. Dans la forme avec une première annonce par Sarkozy devant le parlement britannique. Et sur le fond puisque le nouveau bataillon français de 800 homme va soulager les Américains dans l’est afghan, qui pourront se redéployer sur le sud. Avec ce renfort, la France passe de la place de 7ème contributeur à la 4ème, quasi ex-aequo avec l’Allemagne en 3ème position. La décision de Sarkozy conforte aussi au passage la légitimité de l’extension des missions de l’OTAN voulue par les Etats-Unis au-delà de sa vocation purement défensive, comme son intervention hors de la zone européenne. Avec désormais plus de 3 000 soldats français mobilisés sur place ou dans les pays voisins, l’Afghanistan devient la plus importante intervention française à l’étranger, devant les contingents présents au Liban, en Côte d’Ivoire ou en Ex-Yougoslavie. Le tout pour une dépense supplémentaire d’environ 150 millions d’euros par an, alors que l’enlisement du conflit afghan a déjà contribué à l’envolée des surcoûts budgétaires liés aux opérations extérieures, qui sont passés de 100 millions d’euros en 2005 à 360 millions d’euros en 2007, avec un surcoût 2008 qui devrait dépasser les 400 millions. . Et dans ce contexte, de tout côtés va l’antienne : « cette guerre est perdue, cette guerre ne peut pas être gagnée ». A tout le moins, en réponse,  devrait-il être expliquée comment elle pourrait être gagnée, en effet. Cela n’est jamais dit. Pourquoi ?
 
Une impasse reconnue
Les perspectives actuelles de fin du conflit sont si incertaines que le chef d’état major des armées le général Georgelin le qualifiait encore à la mi-mars de « merdier ingérable où nous n’avons aucun intérêt à nous impliquer davantage » (cité par le canard enchaîné). Tous les états-majors ont en effet à l’esprit le précédent de l’occupation soviétique de l’Afghanistan qui s’était soldée par un désastre et plus de 10 000 russes tués en dépit d’une présence de 130 000 hommes pendant 10 ans. Interrogé le 26 août à l’assemblée nationale sur les échéances de l’engagement des forces françaises, Kouchner a carrément avoué : « pour combien de temps ? Personne ne le sait » Pour rassurer l’opinion, le gouvernement insiste aussi sur « l’afghanisation du conflit » qui serait à portée de main. Ainsi, d’après Kouchner, « l’armée afghane c’est l’avenir » ! La réalité est très éloignée. Un évènement récent a fourni la preuve de la déliquescence de l’ « armée nationale afghane » : en mars 2008, le gouvernement afghan a dû lancer un mandat d’arrêt contre le chef d’état major de l’armée afghane, le général Dostom, après que celui-ci a commis diverses exactions. Loin de se soumettre au gouvernement, celui-ci s’est enfui et a rejoint son armée privée, qui était d’ailleurs une des composantes de la fameuse « armée nationale afghane ». Ancien seigneur de la guerre, ce général avait d’ailleurs été imposé par les Américains en 2003 comme vice ministre de la défense puis comme chef d’état major afghan en 2005 ! Le bilan de l’afganisation de la guerre n’est donc jamais fait. Mais on comprend cette fois ci clairement pourquoi. Cette guerre ne se fait pas « avec » les afghans mais contre eux.


291 commentaires à “La guerre en questions ?”
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  1. bernard01 dit :

    mercredi soir,georges BUSH,a fini par avouer l'inévitable.les ETATS-UNIS sont en danger,nous sommes au milieu d'une crise grave,toute notre économie est en danger.du coup mac CAINet OBAMA s'accroche au parachute de BUSH.les vaches a lait devront débourser 700 milliards de dollards,pour que l'herbe redevienne plus verte.la finance s'éffondre,les americains vont devoir réaprendre a épargner et nous en europe a mieux se protéger.la question maintenant et de savoir dans quel systhéme nous allons devoir agir et reprendre nos économies en mains.Il va falloir se serrer les coudes et bien écouter nos politiques pour savoir sur quel chemin ils vont nous conduire,ou reprendre nous memes le pouvoir.L'EUROPE est en train d'imploser,n attendons pas 2011 pour la reprendre.

  2. jennifer dit :

    Oui la plupart l'admettent: c'est la crise la plus grave depuis 1929

  3. jennifer dit :

    On peut maintenant voir l'interview de Jean-Luc Mélenchon sur LCI sur la page d'accueil à gauche en haut.
    Vraiment il nous donne espoir avec cette union de la gauche du PS. Continuez Jean-Luc Mélenchon, j'ai confiance en vous!

  4. toujours des tonnes de hors sujet, Rien à dire sur la présence française en Afghanistan, rien à dire sur la légitimité de notre présence en particulier, rien à dire sur le comportement de nos commissions des affaires étrangères, rien à dire sur les atermoiements pitoyables de M. Morin, rien à dire sur l'équipement de nos troupes, ou, plus intéressant, sur l'équipement des insurgés ou leurs motivations profondes... franchement, le blog de M. Mélenchon mérite mieux que ces jéremiades de militants de comptoir. Et j'assume mes paroles.

    http://www.reopen911.info/News/2008/09/21/la-guerre-contre-l%e2%80%99afghanistan-un-acte-illicite-et-criminel/

  5. miller dit :

    et vous non plus semble t-il vous n'avez rien à dire sur l'afghanistan...à part des
    jérémiades...et soignez un peux mieux votre camouflage, JM !

  6. maxou dit :

    Les syndicats de postiers misent sur le local
    LA POSTE. Attentifs à la mise en place de la commission Ailleret, les organisations syndicales ont appelé à multiplier les initiatives, pétitions, motions.

    (Le président de la république et le gouvernement doivent abandonner toute idée de privatisation de La Poste), ont lancé hier, dans un communiqué commun, les cinq fédérations syndicales de La Poste, (CGT, SUD, CFDT, FO, CFTC), réunies pour discuter des suites à donner à la journée d'action de mardi. Avec 40 % de postiers en grève, selon les syndicats (27,3 %, selon la direction, qui abaisse le pourcentage en prenant pour référence l'ensemble des personnels, et non ceux qui auraient dû être au travail ce jour-là), la mobilisation a fonctionné et restera (une date qui compte), ont estimé les fédérations, qui n'ont pas fixé de pour une autre journée nationale d'action.

    COMMISSION AMBIGUE
    Dans l'immédiat, elles privilégient la mobilisation locale, en appelant les postiers, (dans chaque service, à se réunir pour multiplier les initiatives, pétitions, motions), et en demandant à leurs organisations territoriales de se mobiliser pour élargir le nombre de signataires d'usagers contre la privatisation. L'idée d'une nouvelle journée nationale d'action, pourquoi pas samedi avec les usagers, fera l'objet d'une autre rencontre intersyndicale dans les deux semaines qui vienne. D'ici là, les syndicats vont se concentrer sur la mise en place de la commission Ailleret, annoncée la semaine dernière par le président Sarkozy pour engager le (débat public) sur La Poste. La première réunion de la commission doit se tenir vendredi, dans un climat d'impréparation patent. Les syndicats se plaignent ainsi d'avoir été simplement invités par téléphone, et de n'avoir été informés par le gouvernement ni de la composition de la structure (22 membres annoncés) ni des travaux prévus.
    L'objet de la commission reste en effet ambigu. Dans son communiqué, l'Élysée lui confiait la mission d'(examiner le projet et les différentes options envisageables pour le développement de l'entreprise et les moyens qu'elles exigent), ce qui pouvait être interprété comme une remise en cause de l'option de l'ouverture du capital.

    LE GOUVERNEMENT MARCHE SUR DES OEUFS

    Mais deux jours plus tard, dans les Échos, le président de la poste, Jean-paul Bailly, livrait son interprétation, nettement pus restrictive. Pour lui, les (pistes) à étudier se résument aux différentes modalités possibles d'ouverture du capital : la (piste institutionnelle), avec entrée au capital de la poste de la caisse des dépôts, et la (piste de l'actionnariat salarié et populaire), qu'il privilégie.
    Mais M.Bailly n'est pas le gouvernement !), a réagi hier Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la CGT-FAPT. Pour qui le gouvernement (n'a rien décidé sur La Poste), (marche sur des oeufs), pourrait (lacher Bailly) si nécessaire. Pour elle, l'objet des discussions doit être la recherche de financements pour La Poste autrement que par ouverture du capital, et (pas dans l'objectif de développer des achats comme EDF et British Energy en ce moment). De son côté, Annick Coupé, porte-parole des solidaires, estime aussi que la privatisation n'est pas facile pour le gouvernement, pour qui (le maintien de l'unité syndicale chez les postiers, articulée au développement de collectifs locaux), représente (une bonne épine dans le pied).
    Fanny Doumayrou

  7. maxou dit :

    @TOUJOURS PLUS LOIN SUR L'AFGHANISTAN
    Regarde les posts 158 et 159

  8. dudu 87 dit :

    Notes de ReOpenNews : M. Elias Davidsson, membre de ReOpen911, est un spécialiste du droit international et un défenseur de la Paix et des Droits de l’Homme.

    « Mes parents étaient des réfugiés juifs d’Allemagne. Mon histoire personnelle, comme celle de mes parents, m’a convaincu de m’opposer de toutes mes forces contre le racisme. Or, aujourd’hui le racisme le plus virulent pratiqué en Occident vise les musulmans. Ce sont donc eux qui devraient avoir droit à notre protection et à notre sympathie. La diabolisation des musulmans est un instrument de propagande utilisé pour justifier les attaques de pays musulmans et s’accaparer leurs richesses énergétiques, comme le régime nazi a diabolisé les juifs pour leur dérober leur patrimoine. L’odieux journal Der Stürmer qui diffusait un antisémitisme grossier et ordurier est remplacé aujourd’hui, non par un seul, mais par des centaines de médias qui diffusent sournoisement des mythes non moins odieux sur un soi-disant complot terroriste mondial inspiré par l’Islam."

  9. @maxou / cette femme de Montaigut Lauragais est loin du compte. Cette pseudo-guerre afghane est bien PIRE que ce qu'elle décrit. C'est une guerre HYPOCRITE, INVENTEE par l'Occident emmenée par l'administration américaine qui depuis 7 ans a perdu tout contrôle sur elle même, un château de carte alimenté par le trafic de pavot, armé par la contrebande d'armes occidentales, avec des combattants formés sur le terreau de 20 années de conflits qui ne concernent pas les autochtones. Enlever l'OTAN et l'US ARMY, et vous n'aurez plus que trés peu de Talibans, disséminés dans les tribus et ethnies rivales, qui n'auront plus de narcodollars à se partager, et que des cailloux à se jeter à la figure. Cette affaire est absurde. Nos soldats meurent par absurdité. M. Karzaï, ancien membre de la direction d'UNOCAL, élu par 2% de citadins achetés, ne représente que les intérêts des pétroliers, et TOUT LE MONDE LE SAIT, Y COMPRIS VOUS MESSIEURS LES JOURNALISTES. Il faut croire que le peuple afghan sait se battre, car 7 ans plus tard, toujours pas de pipe-line Unocal entre la caspienne et la côte pakistanaise... Poutine rit dans sa barbe, en joueur d'echecs chevronné, et 4 portes-avions de la NAVY (forcément, il n'y a qu'elle pour en avoir autant... 11 nucléaires et 1 conventionnel) attendent que le bouton rouge clignote pour simplifier le débat, méthode cow-boy, pour la 41ème fois depuis le 8 mai 45. Et ce jour là, nos soldats français auront intérêt à ne pas mettre le nez dehors! Sans compter les RAFALES qui pourraient se gourrer de cibles... ainsi va la planête, à sa propre perte par la faute de quelques-uns adoubés par le plus grand nombre, ce qui neutralise les responsabilités.

  10. @MILLER / qui est ce mystérieux JM? nan, je ne suis pas JM.... par contre je salue au passage les ex-renseignements généraux, dont je n'arrive décidemment pas à me souvenir du nouveau nom (si vous voulez bien m'aider, big brother?) merci.

  11. regis dit :

    Appel à la mobilisation :
    - contre la privatisation de La Poste,
    - pour un débat public et un référendum sur l'avenir du service public postal
    Les organisations syndicales, politiques et associatives signataires affirment que le service public postal appartient à tous les citoyens. C'est pourquoi elles demandent l'organisation d'un vrai débat public permettant l'implication des citoyens. Ils doivent pouvoir décider de l'avenir de La Poste par un référendum.
    Sacrifiant l'intérêt général à l'aventure spéculative, le Gouvernement soutient le projet, annoncé brutalement début juillet, de transformation de La Poste en société anonyme et d'ouverture de son capital.
    Quand on regarde ce qui s'est déjà passé en France, notamment avec France Télécom, EDF et GDF, ainsi qu'à l'étranger, cela s'appelle une privatisation. Nous la refusons !
    Il s'agit d'une offensive sans précédent contre « le noyau dur du service public ». C'est une attaque contre un symbole cher à l'ensemble de la population. C'est une attaque contre une réalité vécue, celle d'un service ouvert à tous, efficace, garant de proximité et jouant un rôle social essentiel. Que deviendraient les plus fragiles ou les plus isolés de nos concitoyens en cas de banalisation de La Banque Postale, de réduction de tournées de facteurs, de fermeture massive de bureaux de poste ?

    L'ensemble des organisations syndicales, politiques et associatives signataires :
    • entendent s'opposer résolument à la privatisation de La Poste. La mobilisation de toutes et de tous doit contraindre le Gouvernement à y renoncer,
    • exigent que le service public soit maintenu, modernisé et rénové afin de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire.
    La Poste ne doit pas être une entreprise comme les autres. Sa vocation première, sa raison d'être c'est le service public. La Poste est un « service public national » qui est « la propriété de la collectivité », selon le préambule de la Constitution. Ce même texte définit l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction d'origine ni de religion. Pour tous et partout, le droit à la communication, le droit à l'adresse, le droit au compte et l'accessibilité bancaire doivent figurer au premier rang des missions de La Poste.
    Il est impensable que l'on puisse décider de son avenir, de la transformer radicalement sans consulter ses véritables propriétaires, les citoyens !
    Sur ce sujet vital, la réflexion et la décision ne peuvent être réservées à tel ou tel cercle, aussi avisé qu'il se prétende. Il est légitime que la population, élargissant ainsi les nécessaires mobilisations des postières et des postiers, puisse débattre largement et s'exprimer directement. Si la démocratie c'est la liberté de choisir, encore faut-il que le choix soit possible. Il est juste que les citoyens, propriétaires et usagers de La Poste, les élus locaux et le monde associatif et bien sûr les postières et les postiers et leurs syndicats puissent défendre leur conception du service public. Ils sont, au-delà de la critique, à même de proposer une voie alternative à celle qu'on cherche à leur imposer au nom d'une prétendue fatalité.
    D'autant que, partout en Europe et dans le monde, les privatisations postales ont engendré baisse de qualité de service, augmentation des tarifs et destructions d'emplois.
    L'article 11 de la Constitution révisée ouvre le droit d'initiative citoyenne. Les citoyens doivent pouvoir décider de l'avenir de La Poste par référendum.
    C'est pourquoi nous créons le Comité national de mobilisation contre la privatisation de La Poste, pour l'ouverture d'un débat public et un référendum sur le service public postal. Ce Comité est constitué des représentants des organisations syndicales, politiques et associatives déjà signataires et à venir. Il appelle à créer dans tout le pays des comités locaux, ayant pour but de rassembler toutes celles et tous ceux qui souhaitent atteindre ces objectifs.
    Paris, le 17 septembre 2008

    Liste des premiers signataires :
    CFTC Postes et Télécommunications ; Confédération CFTC ; Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT ; Fédération CGT Finances ; Confédération CGT ; Fédération FO Communication ; Confédération FO ; SUD PTT ; Solidaires ; FSU ;
    Les Alternatifs ; Alternative Libertaire ; Forces Militantes ; Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme ; Ligue Communiste Révolutionnaire ; MARS Gauche Républicaine ; Mouvement des Jeunes Socialistes ; Mouvement Républicain et Citoyen ; Parti Communiste Français ; Parti Socialiste ; Pour la République Sociale ; Les Verts ;
    Association Force Ouvrière des Consommateurs ; ATTAC ; Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics ; Droit au Logement ; Fondation Copernic ; Initiative pour un Autre Monde ; Marches Européennes ; Mouvement Politique d'Education Populaire ; Réseau Européen des Missions Publiques ; Résistance Sociale ; Union des Familles Laïques.

  12. BA dit :

    Dans son discours de Toulon, le 25 septembre 2008, Nicolas Sarkozy explique :

    " Quand les banques centrales font tous les jours toute la trésorerie des banques, et quand le contribuable américain s'apprête à dépenser mille milliards de dollars pour éviter la faillite généralisée, il me semble que la question de la légitimité des pouvoirs publics à intervenir dans le fonctionnement du système financier ne se pose plus ! Oui, il arrive que l'autorégulation soit insuffisante. Oui, il arrive que le marché se trompe. Oui, il arrive que la concurrence soit inefficace ou déloyale. Alors il faut bien que l'Etat intervienne, qu'il impose des règles, qu'il investisse, qu'il prenne des participations, pourvu qu'il sache se retirer quand son intervention n'est plus nécessaire. "

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/09/25/le-discours-de-nicolas-sarkozy-a-toulon_1099795_823448_1.html

    En clair : Nicolas Sarkozy est pour le libéralisme économique. Mais quand le libéralisme économique mène à la faillite, Nicolas Sarkozy est pour l'intervention de l'Etat ! Contribuables, payez ! Contribuables, payez des centaines de milliards pour renflouer les banques !

    Puis, quelques années plus tard, quand ça ira mieux, que se passera-t-il ?

    Nous reviendrons au libéralisme économique. Nous reviendrons aux privatisations. Nous recommencerons à cracher sur l'Etat. Nous recommencerons à critiquer l'Etat. Nous recommencerons à accuser l'Etat de tous les maux. Nous recommencerons à accuser l'Etat de prendre l'argent des contribuables.

    Et tout recommencera.

  13. Bruno dit :

    @Jennifer (commentaire 261)
    Je veux bien convenir que ma définition de "l'islamogauchisme" était un peu rapide. Personnellement je n'utilise pas cette catégorie. J'essaie seulement de comprendre les motivations de son usage. Il s'agit de dénoncer la dérive supposée ou réelle d'intellectuels ou de militants de gauche qui liés par leur sympathie pour la cause Palestinienne, ou par la lutte antiraciste sont soupçonnés ou accusés d'une trop grande complaisance avec certains mouvements islamistes qui participent aussi à ces causes ou à ces luttes, les conduisant à une approche trop relativiste des droits de l'homme par exemple (ou ceux de la femme), ou à des entorses trop manifestes au principe de laïcité.
    Mais cette interprétation n'est peut-être pas celle de Claire.

  14. Bruno dit :

    Ce matin sur France Inter, dénonciation par Philippe Val du "non" de la gauche à l'envoi de troupes en Afghanistan. Argument principal : se retirer de l'Afghanistan reviendrait à laisser les Talibans (et Al Quaïda) prendre le pouvoir au Pakistan, puissance nucléaire.
    Pour mémoire, le Pakistan c'est plus de 100 millions d'habitants. Et on espère avec quelques milliers de soldats retranchés autour de Kaboul peser sur ce qui va advenir au Pakistan. Risible.

  15. Claire Strime dit :

    "Tu veux dire que l’extrème gauche est islamiste?
    Ou que les islamistes sont d’extrème gauche?"(jennifer)

    Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes!
    1 partie de l'EG et de la gauche, historiquement-hystériquement, n'a rien compris, ou à tout le moins a relativisé, à la laÏcité et à la nécessaire lutte contre le cléricalisme, y compris et surtout ses expressions culturelles et populaires.
    Je rappelle le PCF et les autonomistes alsaciens dans les années 1920 (et là ça renvoie à l'icompréhension de ce qu'est la République et de la nécessité de la défendre).

    Il ya eu des théories fumeuses comme quoi l'Islam présenterait un embryon de socialisme, au moins dans certaines de ses formations historiques (là c'est plutôt une mauvaise compréhension du marxisme et c'est de l'islamolâtrie), mais le plus souvent l'islamogauchisme se manifeste par une capitulation devant certaines formes de cléricalisme, sous prétexte que celles-ci ne proviennent pas d'1 église hiérarchisée ou d'1 Etat (et là on retrouve les attitudes anarchistes qui considèrent que tout ce qui vient de l'Etat est mauvais).
    Le raisonnement de l'islamogauchiste est simple et simpliste (et peut s'appliquer à toute forme de différentialisme): dans 1 conflit (réel ou supposé) entre l'Etat bourgeois et des groupes divers (que je suppose opprimés sans examiner la complexité du réel), je suis toujours, sans me poser trop de questions, en opposition à l'Etat et donc je considère que toutes les manifestations moyenâgeuses comme le voile islamique, le repli communautariste,...sont à soutenir ou au moins à tolérer (dans l'espoir idéaliste parfois que si l'Etat et ses flics disparaissent les musulmans se libèreront spontanément de leurs préjugés et préceptes rétrogrades notamment vis à vis des femmes).
    L'islamogauchisme est ainsi une sorte de rousseauisme qui permet de trouver une nouvelle figure du bon sauvage. Heureusement que toute la gauche n'en est pas infestée!

  16. jennifer dit :

    @Bruno
    On peut prendre position en faveur de mouvements de résistance, qu'ils soient islamistes ou non, tel le Hamas ou le Hezbollah, sans n'avoir rien à faire avec l'islam. Condamner la politique d'Israel au Moyen Orient à l'intérieur et à l'extérieur est tout à fait légitime et comprendre qui se charge le mieux de cette résistance sur place aussi. Je salue la lutte du Hezbollah et du Hamas. D'ailleurs le Hezbollah contient aussi en son sein des membres non musulmans.
    Selon cette catégorie je fais donc partie de ces militants de gauche.
    Mais je trouve que cette catégorisation n'est qu'une insulte. Personnellement je pense que "les motivations de son usage"n'ont rien de noble. C'est cela qu'il faut éclaircir et ne pas laisser passer. Et je demande à Claire de justifier son usage ou en tout cas d'y réfléchir. A part l'intentionalité agressive, il n'y a rien de juste là-dedans, comme la plupart des insultes. Je pense qu'on ne peut se battre que dans le respect et non par des mensonges. S'il s'agit de laïcité aussi. j'ai une autre conception de celle-ci sans doute.

  17. jennifer dit :

    Claire
    "Il ya eu des théories fumeuses comme quoi l’Islam présenterait un embryon de socialisme", dis-tu. Je ne connais pas ces théories et je les trouve absurdes.

    Tu dis aussi "Le raisonnement de l’islamogauchiste est simple et simpliste (et peut s’appliquer à toute forme de différentialisme): dans 1 conflit (réel ou supposé) entre l’Etat bourgeois et des groupes divers (que je suppose opprimés sans examiner la complexité du réel), je suis toujours, sans me poser trop de questions, en opposition à l’Etat "

    Au lieu de parler abstraitement de ces choses, applique-le à la palestine et au Hezbollah. C'est un peu fort de café de dire pour ces évènements qu'il s'agirait d'un conflit entre l'Etat et un groupe supposé opprimé. Tu dis des généralités qui "ont l'air" juste mais qui ne me semblent que des inventions destinées à justifier ton usage de ce mot injurieux et basé sur l'irrationel "islamogauchisme". Avec de tels mots, on nage dans l'émotionnel et l'irrationel, procédé douteux.

    Par ailleurs, pourrais-tu donner des noms d'organisations que tu qualifies d'islamogauchistes: la LCR par exemple?

  18. jennifer dit :

    Claire
    Je ne sais pas si tu n'as pas inventé toutes ces choses car je ne connais rien qui correspond à ce que tu dis. Ca fait marcher à fond les sentiments anti musulmans (islamophobie) qui sont si répandus de nos jours et aussi anti gauchisme. Tu parles d'hystérie à propos des islamogauchistes mais je me demande de quel côté elle se situe quand on voit sur quels sentiments obscurs jouent ce type de catégorisation.

  19. jennifer dit :

    Je relis ton post Claire et la caractérisation s'applique plus aux anarchistes. C'est le seul groupe que tu aies cité. Et d'ailleurs tu finis par l'histoire rousseauiste du bon sauvage. Bon ce truc est complètement idiot et je suis bien d'accord avec toi. Mais les anars sont une minorité et leur théorie tellement folklo que je ne vois pas l'intérêt de centrer tout sur eux.
    Par contre en créant cette catégorisation, tu sèmes le doute sur toute l'extrème gauche qui ne peut être assimilée aux anar. Tu fais de l'amalgame. C'est un procédé qu'a utilisé Caroline Fourrest dans son débat sur la Rochelle que je trouve malhonnête chez elle. Pour démontrer un point, on force le trait, quitte à dire des mensonges pour bien caricaturer l'ennemi. Elle a mis ainsi dans le même sac toute l'extrème gauche. Et donc se répandent des mensonges et des suspicions sur l'extrème gauche, alors qu'au départ elle l'a sans doute fait pour bien délimiter un ennemi.

  20. DiGeo dit :

    Après la convention nationale sur la déclaration de principe. du courant Hamon Mélenchon
    La déclaration de principe confirme l’attachement des socialistes à la transformation sociale "radicale" et maintient sa critique du système économique.
    (art 6) : « Les socialistes portent une critique historique du capitalisme créateur d’inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques, qui demeure d’actualité à l’âge d’une mondialisation dominée par le capitalisme financier».
    Cette nouvelle déclaration de principe permet même de sortir la référence « aux lois du marché » et de la remplacer par la formule de « l’économie mixte » où secteur public et secteur social ont toute leur place.
    Plaisant donc de retrouver "l’économie mixte", grande revenante du programme commun.
    Article 6 porteur d'espoir dans un avenir encore lointain alors que la crise financière fait rage et que le congrès US est toujours dans l'indécision sur la méthode de sortie de crise.

  21. Claire Strime dit :

    les anars, le SWP anglais (et son machin communautariste Respect-en coélaboration avec la "section britannique de la IVème internationale-SU" c à d la soeur de la LCR-NPA), la LCR, les bovétistes, le MRAP,...

    Ah tiens quand on soutient la juste lutte du peuple palestinien on soutient tout ce que fait le Hamas, le Hezbollah!? Et le FPLP, le PC libanais ils sont de trop peut-être?
    Et puis même dans le cas d'1 cause juste, un peu de réflexion critique ne fait pas de mal.
    Je n'ai peut-être pas été assez précise mais comme moi, je ne considère pas tout ce qui vient de tout Etat comme l'incar nation du mal, j'arrive à faire la différence entre la République française (même avec Chirac ou sarko à sa tête) et l'Etat d'Israël, artificiellement créé et qui occupe militairement des territoires sur lesquels même l'ONU ne lui connaît aucun droit (avec tout ce qui s'ensuit au niveau respect des droits de l'homme, etc..).
    C'est encore 1 délire islamogauchiste que de confondre Ramallah et Clichy sous bois.
    Quant à la réalité de l'intégrisme et du communautarisme parmi les musulmans en France...il suffit d'aller dans le métro pour voir le nombre de voiles islamiques et de barbus; et quand on connaît un peu de plus près il y a toutes les pressions "amicales" de l'entourage pour obliger à pratiquer le ramadan ou acheter hallal (il y a là évidemment des préoccupations plus profanes: s'assurer un marché).
    Enfin si tu ne veux pas voir les dégâts du communautarisme et du cléricalisme (dont évidemment les musulmans n'ont pas l'exclusivité)...

  22. jennifer dit :

    Bien on avance, Claire!

    Tu dis "je ne considère pas tout ce qui vient de tout Etat comme l’incar nation du mal, j’arrive à faire la différence entre la République française (même avec Chirac ou sarko à sa tête) et l’Etat d’Israël,"
    Et je suis tout à fait d'accord avec toi sur cela et je ne confonds pas non plus Ramallah et Clichy.
    La réalité française n'a rien à voir avec l'occupation israelienne et l'Etat français n'est pas (encore!) confessionnel comme l'est l'Etat d'Israel. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais s'agit-il de cela? N'es-tu pas en train d'etendre de façon exagérée tes critiques.
    C'est pourquoi je trouve absurde de parler d'islamogauchisme car l'islamisme n'a rien à voir avec le gauchisme français. Sur le NPA et la LCR tu te trompes. Je ne sais rien de la section anglaise de la 4ème Internationale et sur ce qu'ils défendent et je veux bien te croire. Je ne savais pas les dérives dont tu as parlé à propos de Galloway mais à moins que tu me le démontres, je ne vois pas que la LCR a ses dérives. Il faudrait vérifier mais n'amalgamons pas!

    Le MRAP non plus ne défend pas que Clichy c'est Ramallah. Il soutient la lutte du peuple palestinien et il se bat contre le racisme en France. Que je sache et je lis beaucoup leur site, ils distinguent très bien les deux situations.

    Ton interprétation de la laïcité t'amène à des exagérations, des positions déformées sur ce qui se passe vraiment en France. La France n'est pas Israel et les beurs ne sont pas les palestiniens et on ne risque jamais de confondre les deux situations. Je pense que les Sarkozy et Bush aimeraient qu'on amalgame les deux choses: tous les musulmans sont des terroristes, tous les beurs sont susceptibles de l'être aussi. C'est vraiment à nous de bien différencier les 2 et ne pas nous laisser entraîner sur leur terrain. Il ne s'agit pas d'un choc entre deux civilisations en France.

  23. jennifer dit :

    Sur Bové, je ne sais pas ce qu'il dit mais là encore je pense que tu vas trop loin.

    Sur critiquer le hamas ou le hezbollah, bien sûr s'il le faut mais la question est surtout de reconnaître leur rôle essentiel dans la lutte de résistance, comme nous l'aurions fait pour nos grand parents qui ont participé à la résistance en France contre l'occupation allemande. Les autres forces si elles existent n'ont pas le même impact et personnellement j'ai pu discuter avec des communistes libanais lors de la dernière guerre contre Israel et je n'ai pas du tout été convaincue par leurs positions (ou leur non prise de position à savoir qu'il y a trois camps etc...). La force principale est le Hezbollah, mais on peut être en désaccord avec ses tactiques ou autres, comme pour le Hamas. Quelles critiques as-tu contre eux?

  24. Claire Strime dit :

    Je sais bien qu'une part au moins de la politique c'est "délimiter" (ami-ennemi comme l'a décrit Carl Schmitt) et la LCR (et les anars à leur manière) sait très bien le faire (tout en courant vers tout ce qui bouge) et en prétendant posséder une supériorité morale sur l'adversaire.

    Ainsi dans les années 80 le diable (d'ailleurs désigné par Mitterrand) c'était Le Pen et les petits satans c'étaient Pasqua et Chirac toujours soupçonnés d'en faire trop pour flatter Le Pen. Le PS a d'abord profité de la manne de la "gauche morale" avec SOS racisme, puis ce fut à la LCR d'occuper le créneau avec "Ras le Front" (pimenté par les délires paranos de Daeninckx) mais avec, cette fois-ci, chute du mur oblige, le petit délire sur les "rouges-bruns".

    Maintenant le diable c'est Bush (avec ses petits satans Sarko, Poutine, Brown) et l'incarnation du Bien ce sont les musulmans forcément opprimés (ils ne vont pas souvent à Monaco les petits bourgeois de la LCR). C'est ça le fondement de la pensée politique des islamogauchistes et de la LCR-NPA (plus exactement de sa majorité car c'est 1 organisation pluraliste de type social-démocrate); ce type de pensée politique a contaminé le PCF (qui a pourtant une autre histoire et d'autres traditions) et certaines de ses franges type MRAP.
    La méthode de la culpabilisation est très utilisée en politique (elle a des fondements plus anciens: dans les messianismes monothéistes et spécialement dans le christianisme).
    Evidemment avec ce type de pensée (et surtout d'attitude) politique simpliste on ne voit pas ce qui devrait crever les yeux: la montée des communautarismes et des cléricalismes qui visent à faire reculer la civilisation.

    Quant au parallèle entre l'occupation nazie de la France et celle, étrangère, du Liban, et des résistances, il vaut ce qu'il vaut, c'est à dire utile de façon polémique mais peu fondé sauf en ce qu'il compare deux occupations par des troupes étrangères.
    Quant à la vie politique libanaise, elle ne se limite pas, heureusement, au Hezbollah, organisation à base communautaire. Il y a aussi des chrétiens et sunnites progressistes "pro-syriens" et le PCL, parti multiconfessionnel jouant 1 certain rôle. C'est autre que tout noir ou tout blanc même au Proche Orient!

  25. julie dit :

    .... à savoir qui est l'idiot d loin le plus utile

  26. julie dit :

    @claire strime
    ouf, c'est sorti! merci pour ce condensé, pouvons nous passer à autre chose?
    En appliquant ta dernière phrase à nos préoccupations.
    "C’est autre que tout noir ou tout blanc même au Proche Orient!"

  27. julie dit :

    Un procureur militaire claque la porte des procédures à Guantanamo
    25.09.08 | 22h20
    ça sent le sauve qui peut...

    http://mobile.lemonde.fr/depeche/37098974.html

  28. Claire Strime dit :

    du site du CUFSC:
    "La facisation du pays se poursuit et l'acharnement policier et judiciaire contre JP Odant, ancien secrétaire de l'UL CGT de Château-Thierry, en est un exemple frappant (voir article ci-dessous et le Communiqué des Unions Locales CGT, Force Ouvrière et FSU de Château-Thierry).

    4 mois de prison avec sursis ont été requis contre notre camarade, coupable d'avoir manisfester pacifiquement et accusé du tristement fameux "outrage et rébellion") !
    JP Odant est un militant syndical qui ne se résigne pas à la régression sociale ni à l'accompagnement de celle-ci et ceci n'est sûrement pas sans rapport avec ce qu'il subit. Il est à cet égard regrettable que l'UD de l'Aisne ait brillé par son absence lors de l'audience du 3 septembre.

    Les syndicalistes du CUFSC l'assurent de leur entière solidarité et appellent à le soutenir. Nous lui transfèrerons les messages de soutien qui nous parviendront.
    Benoit Foucambert, pour le CUFSC"

    Pour le reste, bruno et jennifer me posaient 1 ou des questions et j'y ai répondu, d'autant que cela ne me paraissait pas concerner des problèmes inactuels.

  29. Claire Strime dit :

    pour en revenir à nos moutons:

    "L'Ukraine a vendu des armes à la Géorgie à la veille de la guerre en Ossétie (commission)
    15:28 | 26/ 09/ 2008

    KIEV, 26 septembre - RIA Novosti. La commission provisoire d'enquête de la Rada a révélé les faits de livraisons d'armes ukrainiennes en Géorgie à la veille de l'invasion géorgienne en Ossétie du Sud début août, a annoncé le chef de la commission, Valeri Konovaliouk, du Parti des Régions, lors d'un point de presse vendredi.

    "Cela témoigne du fait que la direction politique (ukrainienne) était au courant de la date de lancement de l'opération militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud", a indiqué le député cité par l'agence ukrainienne UNIAN.

    Kiev, ne niant pas ces ventes, déclare de son côté que la Géorgie ne fait pas partie des pays auxquels il est interdit de vendre des matériels de guerre. Dans le même temps, les officiels ukrainiens rejettent les accusations selon lesquelles ces armes ont été livrées justement pour appuyer l'agression de Tbilissi.

    Selon le député, ces livraisons ont été en effet réalisées en mai et juin derniers, ce qui est confirmé par des contrats. D'autre part, le matériel de guerre était vendu à la Géorgie à vil prix. "Il y a des documents confirmant l'existence de l'instruction du président (Viktor Iouchtchenko, ndlr) de vendre (à la Géorgie) une batterie moderne de missiles sol-air", a indiqué M. Konovaliouk.

    Il existe également des preuves attestant que les armes destinées à la Géorgie étaient stockées dans des entrepôts militaires à Lozovaïa, dans la région de Kharkov, ravagés, fin août, par un grand incendie, a indiqué le parlementaire.

    Selon le député, la commission rencontre dans ses activités des difficultés du fait que certains officiels ne réagissent pas aux invitations à prendre part à ses réunions."

  30. Claire Strime dit :

    Frêche, Ségolène, de vieux amis du sénateur Mélenchon...

    "PS : La maire de Montpellier change d'avis
    Source : AFP
    26/09/2008 | Mise à jour : 13:47 |.
    La maire (PS) de Montpellier Hélène Mandroux, qui avait apporté il y a tout juste une semaine son "entier soutien" à Bertrand Delanoë pour le congrès de Reims, a finalement signé la motion de Ségolène Royal.(...)
    Mme Mandroux figure en 12e position de la motion conduite par Gérard Collomb, maire de Lyon, sur laquelle Mme Royal figure en 24e position.
    Le 19 septembre, la maire de la huitième ville de France avait publié un communiqué apportant "son entier soutien à l'alliance de Bertrand Delanoë et François Hollande" pour le congrès.
    Mme Mandroux est adhérente de la fédération de l'Hérault, aux méthodes régulièrement contestées par des responsables de sensibilités diverses, et dirigée par le député européen Robert Navarro, resté proche de Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon et exclu du Parti socialiste en février 2007.
    (...)Un conflit sur le fonctionnement de la fédération a surgi au printemps au sein même de sa majorité lors de la préparation des élections sénatoriales, opposant notamment M. Navarro au président du conseil général André Vézinhet. "

  31. Claire Strime dit :

    1 autre vieux pote de M.Mélenchon...

    "Démission de Robert Ménard de RSF
    Source : AFP
    26/09/2008 | Mise à jour : 15:21 | Commentaires 8.
    Robert Ménard, fondateur et secrétaire général de l'organisation Reporters sans frontières (RSF"

  32. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    La Poste encore condamnée pour abus de contras à durée déterminée
    PRUD'HOMMES. Rappels de salaires, et dommages et intérêt pour une postière du Tarn.

    Dans la région, ça commence à devenir une habitude. Le conseil des prud'hommes d'Albi (Tarn) a condamné mercredi La Poste à verser 25 000 euros de rappel de salaires et dommages et intérêts à une postière de Carmaux. La postière, âgée de soixante-deux ans et soutenue par la CGT, a été employée par l'entreprise publique en CDD puis en CDI à temps partiel au mépris d'a peu près toute les règles qui régissent ce type de contrats : absence de contrat écrit, CDD non justifiés, délais de prévenance non respectés. Le conseil des prud'hommes a accordé à Mme R. la requalification (de ses CDD en CDI, et de ses CDI à temps partiel en CDI à temps plein. La Poste est également condamnée à rattraper les salaires de cette mère de famille et l'ancienneté correspondante. La Poste devra aussi régulariser la situation de la postière auprès des caisses de retraites et de complémentaire : elle devra verser les cotisations correspondant aux nouveaux contrats à temps plein.
    La poste devra également lui verser 10 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral : elle a imposé (à Mme R. des changements d'horaires et des modifications) de contrats au dernier moment, au point que (Mme R. se trouvait ans permanence à disposition de son employeur dans une situation de dépendance afin de ne pas perdre cette source de revenus) et dans l'espoir (d'une durée de travail définitive à temps complet), précise le conseil des prud'hommes.
    Tomas Barba, cadre et délégué syndical CGT, défenseur de la postière devant le tribunal des prud'hommes s'est félicité d'une (excellente nouvelle nouvelle), pour la postière mais aussi (pour la CGT qui la défend depuis le début). Il a évoqué une (victoire face au premier employeur de France), et une (victoire de la justice elle-même). Le syndicaliste, qui défend des postiers dans une cinquantaine de cas similaires dans le Tarn, le Lot, et l'Ariège, rappelle que (cette mère de famille de quatre enfants a été exploitée et maintenue dans l'illégalité et la précarité la plus absolue durant 16 ans par un employeur dont le principal actionnaire est l'État). Il rappelle que ces contrats illégaux ont été pratiqués à l'échelle nationale.
    Lucy bateman

  33. Pierre L dit :

    à Jennifer,

    Y'a des islamos-gauchistes, mais pas de siono (ou judeo ou catholico ou dalaï lamao)-fascistes...Etonnant, non ?

    Faut dire que "islamo-gauchiste" c'est nettement plus opératoire.
    Une aubaine, cette expression, pour les Alexandre Adler, les BHL et autres Philippe Val : les barbus et les bolcheviques, hop, grâce à cette merveille sémantique, en une seconde on les met dans le même sac...

    Par contre, siono-fasciste, là, faut pas déconner, c'est de l'antisémitisme, voir pire, une critique d'Israel !

  34. Rock&Troll dit :

    Mais de quoi diantre parlez vous ?

    J'ai cru comprendre que Monsieur Mélenchon propose d'envoyer les postiers (Besancennot en tête) sur le front de l'Ossétie ou/et de l'Afghanistan ?

    J'espère, au moins, que vous leur donnerez des armes................... et des munitions, crénom de dieu !
    D'not'temps, bordel à cul, on n'aurait jamais accepté d'aller au casse pipe sans munitions (chacun son lit'de rhum !)

    Autre sujet de mobilisation générale : internet et la sécurité de l'identité et de l'intégrité de l'image de l'internaute !
    http://forums.foruminternet.org/showthread.php?t=313

  35. Pierre L dit :

    "D’not’temps, bordel à cul, on n’aurait jamais accepté d’aller au casse pipe sans munitions (chacun son lit’ de rhum !)"

    on ne boit pas de rhum au pays de l'opium.

  36. Raoul dit :

    Jean Luc Mélenchon a écrit : "Le 26 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle, sur France 2, il déclare : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Si je suis élu, les troupes françaises quitteront l’Afghanistan »".

    C'est tout à fait exact, cette déclaration est néanmoins à replacer dans le contexte de la prise d'otages de deux humanitaires français en Afghanistan au même moment. Si cela n'enlève rien à l'analyse globale du sujet, il faut bien avouer que la situation de nos deux compatriotes ne laissait guère d'alternatives à Nicolas Sarkozy en terme de position publique.

  37. Jean-Pierre Llabrés dit :

    Monsieur Mélenchon,

    Suite à ce dernier article, j'ai voulu rechercher quelle fut votre position vis-à-vis de la guerre en Afghanistan durant le second semestre 2001.

    Je n'ai rien trouvé sur votre blog qui ne commence qu'en octobre 2004.

    Merci donc de vouloir bien m'indiquer vos prises de position de fin 2001.

  38. halte au feu dit :

    J'aime bien les intellectuels mais parfois ils m'emm****nt........
    Monsieur Mélenchon explique très clairement que la guerre d'afghanistan est une guerre d'occupation que mènent les américains et qui n'a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme et surtout la protection du peuple afghan.
    En clair nous n'avons pas à servir de milice privée au gouvernement américain ou de porte flingue à des politiques qui se comportent non pas comme les gendarmes du monde mais comme des parrains.
    Aujourd'hui pour ceux qui sont d'accord avec cette vision des choses la seule question est de savoir comment faire connaitre cette vérité à la majorité des français pour que nous puissions faire pression sur le gouvernement.
    Il faut prendre les problèmes les uns après les autres.
    Nous avons 3000 soldats français engagés dans une guerre de m....
    Tous ceux qui ont voté le maintien de cette force d'occupation devront se sentir responsables et coupables de tous les morts de militaires français mais aussi de tous les civils afghans.
    Il sera toujours temps après de discourir sur les islamo gauchistes ou les siono faschistes.
    Encore quatre blessés samedi......
    .

  39. Dubois Erick dit :

    IL y a bien longtemps que cette vérité existe,nos hommes politiques et autres MAFIEU l'ont toujours caché,pourquoi pour les mêmes raisons que l'histoire actuelle de la Géorgie,l'argent le pétrole etc..
    Les Américain sont à l'humanité ce que les criquets pèlerins sont à l'Afrique un cancer,que l'on ce doit d'éradiquer.
    Les Italien ont Berlusconi,les Français Nicolas I,les Canadiens Harper,ils ont tous un point commun,les Américains et Busch une belle relation avec le milieu Pétrolier et financier.
    Les Américains ce fiche bien du monde,encore une preuve à l'appui, au Mexique le delta du Colorado, asséché pour les besoins du grand voisin américain, au détriment des pêcheurs indiens et de Mère Nature et des exemples pour celles et ceux qui ne sont pas des fainéants intellectuels il y en a depuis que l'amérique existe et les autres pays amis n'ont pas à leur envié quoique ce soit.Pour celles et ceux qui n'en peuvent plus de la manipulation des "Grands de ce monde",il est temps de faire du nettoyage,ou nous pourrons dires que nous valons pas plus que cette vermine.
    Il est facile de faire couler le sang de nos soldas, des enfants,parents
    Erick Dubois,qui en veut à toutes les personnes à la langue de bois et aux peuples du monde qui préférent l'action de l'autruche à celle de la confrontation.

  40. Fares dit :

    Bonjour,

    Félicitations pour cet article très intéressant. Des interventions comme la votre se font malheureusment trop rares.
    Vous la question de la drogue, ce qui est courageux. Sur ce point, les chiffres sont tout à fait accablants. Je pense qu'il est intéressant de les rappeler. J'ai écrit un article qui mentionne ce point, je me permets d'en donner le lien :
    http://souk-fares.blogspot.com/2008/09/mais-au-fait-quest-ce-quon-fout-en.html

  41. Dubois Erick dit :

    1. Pour en revenir au 11 septembre 2001,pourquoi personne ne relève l'image de Mr Bush, pseudo président d'un pays sans nom,ne réagissant pas à l'annonce de l'attentats,pourquoi?
    2. Il était au courant il a réagit comme une personne mis dans la confidence avant, ou pire encore !Hasard ou pas, à vous dans décider,Saddam hussein désirai vendre le pétrole en Euro,les Étatsunien en ont décidé autrement, pour l'Afghanistant maintenant ils sont transparent,il veulent ce pays depuis des descenies pour contrer les Russes qui d'ailleurs ne valent pas mieux mais au moins avec eux ils ne nous font pas prendre des vessies pour des lanternes.Odeur de pétrol
    3. Pour vous rafraichir la mémoire,un petit retour en arrière en sachant que les Anglais sont les frères des Américains:
    La dictature de M. Saddam Hussein

    La constitution de l’Etat irakien s’est largement faite sous influence du colonisateur anglais. Il a voulu se situer exclusivement dans un héritage ottoman dépouillé de l’islam, sous sa version laïque, sans prendre en compte les autres héritages auxquels se rattachait une partie majoritaire de la population. Toute opposition qu’elle soit communiste, sunnite, chiite ou kurde (malgré la reconnaissance de leurs droits politiques et culturels) a été combattue. Exécutions, massacres se sont répétés sous les différents régimes. Sous Saddam Hussein, un clan au pouvoir contrôle tout l’Etat irakien.Odeur de pétrole
    4. Autre exemple et ce n'est pas de la paranoïa:
    Bolivie: enquête sur une tuerie devenue le symbole du bras de fer entre gouvernement et autonomistes

    PORVENIR, Bolivie - Les faits remontent au 11 septembre dernier. Ce jour-là, 18 partisans du président socialiste Evo Morales étaient froidement abattus sur une route du département amazonien de Pando, dans le nord de la Bolivie. Cet incident meurtrier est depuis devenu le symbole du bras de fer qui oppose le chef de l'Etat bolivien aux autonomistes hostiles à ses réformes, notamment à son projet de Constitution.
    Point culminant des affrontements qui viennent d'agiter une moitié est du pays, ces violences auraient été déclenchées, selon le président Morales, par les préfets des départements autonomistes, avec le soutien tacite des Etats-Unis, ce qu'a démenti l'ambassadeur Philip Goldberg lors de sa récente expulsion.Odeur de pétrole
    5.
    L’histoire de l’Amérique latine au XXeme siècle a été marquée par la domination impériale des Etats-Unis. Si la révolution cubaine, en 1959, a suscité une immense espérance sur le continent, Washington n’a eu de cesse de l’étrangler. La doctrine de « sécurité nationale » a amené les Etats-Unis à soutenir les dictatures les plus dures et à combattre, par intervention directe ou indirecte, les diverses tentatives nationales de contestation de l’ordre établi. La lutte contre le communisme a ainsi interdit tout espoir de changement, hier à Saint Domingue, au Chili, au Nicaragua, au Salvador, et, plus récemment, en Haïti et maintenant la Bolivie,à qui le tour?
    Géorgie-Russie, les enjeux de la crise

    Pouvant se permettre d’être plus offensifs, les candidats à la présidence américaine — le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama, par la voix de son conseiller en politique étrangère Zbigniew Brzezinski— ont dénoncé l’objectif caché de la Russie dans ce conflit armé : rayer la Géorgie de la carte énergétique, et imposer ainsi la Fédération de Russie comme seul et unique territoire de transit des hydrocarbures en provenance des pays producteurs d’Asie centrale et du Caucase.

    Le deuxième pipeline le plus large au monde, le Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), qui relie les champs pétroliers de la Caspienne au port turc de Ceyhan, en Méditerranée, en passant par l’Azerbaïdjan et le sud de la Géorgie, a été fermé début août en raison d’une explosion sur la partie de l’oléoduc située en Turquie de l’est. L’attentat est attribué à la branche armée du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Bien que le BTC n’ait pas été endommagé par les récents affrontements, la réouverture du pipeline, initialement prévue en septembre, pourrait en être davantage retardée. En outre, Bristish Petroleum (BP) a annoncé avoir fermé le 12 août l’oléoduc Western Route Export Pipeline (WREP) et le gazoduc South Caucasus Pipeline (SCP) en raison des derniers événements survenus en Géorgie

    « La réputation de la Géorgie comme route alternative sécurisée pour les pipelines acheminant le pétrole et le gaz d’Asie centrale à la Méditerranée a été compromise » a déclaré le 11 août Robert Johnson, directeur de l’énergie et des ressources naturelles au cabinet-conseil américain d’analyse des risques Eurasia Group. « Si vous supprimez l’option géorgienne de la table… ça fait le jeu de la Russie, car la plupart des autres options viables passent par le territoire russe. »Odeur de pétrole une preuve de plus que les Étatsuniens non cure des autres citoyens du monde.Et une dernière, histoire de finir car depuis des années je ne vois aucune amélioration et mon aversion pour les politiques mon dégout pour les gouvernements des pays riches et ce gouvernement Étatsunien je les ai en exécration.
    6.

    Le passage du nord,territoire sous la souveraineté Canadienne bafoué par le Grand -frère et d'autre petit frère,les Russes eux revendiques le pôle Nord depuis à qui appartient le fond de l'océan arctique sous le Pôle Nord ? Le fait d'y planter un drapeau national lors d'une expédition scientifique, comme l'a fait la Russie, signifie-t-il que ces territoires sous-marins -et leurs richesses naturelles- sont désormais rattachés à Moscou ?

    Pour les Etats-Unis et le Canada, c'est forcément "non". "Je ne sais pas s'ils ont planté un drapeau métallique, un drapeau en plastique ou couvert le fond de l'océan avec un drap. Mais cela n'a aucune signification", estime le Département d'Etat (ndlr : ministère des Affaires étrangères) américain, affirmant ainsi que la Russie n'a pas de droits particuliers sur le sous-sol arctique après l'exploit de ses explorateurs.

    Il existe un débat sur la frontière entre l'État canadien du Yukon, et l'État américain de l'Alaska dans la Mer de Beaufort.

    La position canadienne est que la frontière maritime doit prolonger la frontière terrestre. Les Américains soutiennent que la frontière doit se situer sur une ligne équidistante des côtes des États. Les zones disputées pourraient contenir des réserves importantes d'hydrocarbure. Les États-Unis ont déjà réalisé des recherches prospectives. Le Canada protesté sur le terrain diplomatique.

    L'absence de ratification par les États-Unis de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer empêche toute règlement du conflit. On ce demande pourquoi.

    Le statut du Passage du Nord-Ouest est discuté : le Canada le considère comme partie intégrante de ses eaux intérieures, et donc que sa souveraineté y est entière. Les États-Unis encore eux et de nombreuses autres nations considèrent qu'il s'agit d'un passage international ce qui signifie que les navires étrangers disposent d'un droit de passage.Sous un tel régime, le Canada aurait le droit de règlementer la pêche, la protection de l'environnement par exemple mais ne pourrait fermer le passage.Le canal de Panama n'appartient plus aux étatsuniens,et si ils l'avaient encore ils seraient du côté des Canadien quoique les richesses aux fonds des abysses pour les étatsuniens, cela vaut bien de tué une mère,non?

    7. Pourquoi n'y a t-il personne qui relève et lorsque je dis personne,ce sont les médias qui ne relève pas les coïncidences entres les attentats dans différents pays du monde à des moments précis et les relations de ces mêmes pays avec les américains? Il y a au Canada une candidate au parti Libérale qui a dénoncé la perversité et la Dictature étatsunienne,le parti libérale la expulsé,aucune réaction national pourquoi?
    IL y a bien longtemps que cette vérité existe,nos hommes politiques et autres MAFIEU l’ont toujours caché,pourquoi pour les mêmes raisons que l’histoire actuelle de la Géorgie,l’argent le pétrole etc..
    8. Autre exemple de la manipulation des"grands de ce monde",le tribunal international de La Haie, je donne un exemple parmi tant d'autre:

    Le Tribunal Pénal de La Haye de moins en moins crédible

    Les progressistes et une grande partie de la gauche ont été abusés à propos de l'histoire récente de la Yougoslavie et du rôle du tribunal pénal international pour l'exYougoslavie, avec l'ex-président serbe Slobodan Milosevic hyperdiabolisé et l'histoire des Balkans réécrite pour se conformer à ce que Lenard Cohen appelle le paradigme "paradis perdu/chefs indignes". Beaucoup d'observateurs sérieux rejettent cette version, et considèrent les Etats-Unis et les autres puissances de l'OTAN comme lourdement responsables des désastres depuis 1990.

    Le livre de Lord David Owen, "Balkan Odyssey", et son témoignage devant le TPI confirment clairement que Milosevic cherchait ardemment une solution à la guerre en Bosnie bien avant les accords de Dayton en 1995, et qu'il avait sans cesse d'importants conflits d'intérêts avec les Serbes de Bosnie. Il est évident, d'après Owens - et c'est l'avis de bien d'autres experts - que le gouvernement US a joué un rôle capital dans les échecs du plan Vance en 1991, du plan Cutileiro en 1992, des plans Vance-Owen et Owen-Stoltenberg en 1993, lorsque l'administration Clinton a armé les musulmans de Bosnie, et plus tard l'UCK au Kosovo, en les encourageant à espérer (et à préparer) une intervention militaire USA-OTAN en leur faveur.Le tribunal de La Haye et son personnel sont subventionné par ces même grandes puissances,Américaine et Européenne,cela permet en toute l'égalité de ce débarasser des gêneurs
    9. Les Américain sont à l’humanité ce que les criquets pèlerins sont à l’Afrique un cancer,que l’on ce doit d’éradiquer.
    10.

    Les Italien ont Berlusconi,les Français Nicolas I,les Canadiens Harper,ils ont tous un point commun,les Américains et Busch une belle relation avec le milieu Pétrolier et financier.
    Les Américains ce fiche bien du monde,encore une preuve à l’appui, au Mexique le delta du Colorado, asséché pour les besoins du grand voisin américain, au détriment des pêcheurs indiens et de Mère Nature et des exemples pour celles et ceux qui ne sont pas des fainéants intellectuels il y en a depuis que l’amérique existe et les autres pays amis n’ont pas à leur envié quoique ce soit.Pour celles et ceux qui n’en peuvent plus de la manipulation des “Grands de ce monde”,il est temps de faire du nettoyage,ou nous pourrons dires que nous valons pas plus que cette vermine.
    Il est facile de faire couler le sang de nos soldas, des enfants et parents et de dire que ce n,est pas notre problème,jusqu'au moment ou on les a à la porte.
    Erick Dubois,qui en veut à toutes les personnes à la langue de bois et aux peuples du monde qui préférent l’action de l’autruche à celle de la confrontation.


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