26sept 08

 

«La voie étroite de Nicolas Sarkozy pour réformer le capitalisme» minaude le journal «Le monde» On se pince. Sarkozy anti capitaliste! Quelle farce! Et depuis, ses gesticulations tournent en boucle. Mais ce qu’il dit n’a pas de sens. La crise du capitalisme n’est pas une crise morale. Dans cette note je parle de cela du traité de Lisbonne et du congrès socialiste.

La cause de la crise n’est pas dans la voracité des traders mais dans le système qui a non seulement permis mais encouragé leur activité. C’est d’ailleurs pourquoi l’idée de les punir est absurde. Ces gens n’ont pas agit contre la loi mais avec elle. D’ailleurs les lois ont été modifiées sans trêve pour leur convenir et faciliter leur travail. Tous les compartiments de l’activité économique ont été mis au diapason. Tous sans exception et chaque jour davantage. C’est ce qu’on appelle «la réforme» ou «la modernisation» depuis des années et des années. La financiarisation du capitalisme n’est pas un accident du capitalisme mais l’état naturel de son nouvel âge depuis bientôt au moins vingt ans. Déréglementation, dérégulation, flexibilité sont les maitres mots des politiques des programmes de droite et des sociaux libéraux pendant toute cette période. Et cela, Sarkozy ne propose pas de l’arrêter un instant. Ni une semaine, un jour, une seconde. A l’inverse. Il dit que la crise ne doit pas ralentir la réforme mais au contraire l’approfondir. Lui et les autres ont compris qu’il faut donner l’impression que tout va changer pour que tout dure comme avant. Vieille tactique des puissants lorsque leurs turpitudes sont devenues trop visibles ou qu’elles ont créé trop de dégâts. Comme il est triste de voir se réaliser nos pires prédictions. Voyez par exemple les fameuses retraites par capitalisation! Des millions de gens ont d’ors et déjà perdu des années de travail, d’économie et d’efforts. Ils seront pauvres jusqu’à leur dernier souffle. Ou sont les coupables? Tous ceux qui ont fait taire nos voix, brocardé nos porte paroles et déversé des millions en publicité et pot de vin pour obtenir des législations qui permettent l’installation de ces fonds partout dans le monde. Ce sont les hommes politiques de droite et de gauche, les journalistes de tous poils à la Charles Sylvestre qui ont des années durant  été les griots du système. Ils ne seront pas punis par Sarkozy. Ni par personne. Et voila le point qui compte. Combien de temps pour que la prise de conscience de cette impunité gagne du terrain ? Selon moi, après bien d’autres, tout ceci ne fait que commencer. Une nouvelle période s’ouvre, très dangereuse pour la paix et la démocratie si l’on se réfère à ce qu’a montré l’histoire dans des situations comparable. C’est ça aussi la nouveauté: plus le monde change plus il ressemble au passé… Mais il y a un absent de taille: un projet et un programme alternatif. Le communisme est rayé de la carte, le socialisme «démocratique» est domestiqué. Le monde du travail est donc sans voix politique. En France, les commentaires des portes parole du PS sont aussi creux qu’éloquents. Ils ne peuvent naturellement pas dénoncer le système: ils viennent juste d’annoncer partout avec leur déclaration de principe qu’ils y sont ralliés. Donc ils politicaillent: «Sarkozy peut pas dire que tout est de la faute de la crise parce que c’est aussi de sa faute!» Nannanère! Nannanère! Et au passage un peu de sauce social libérale: Michel Sapin reproche à Sarkozy le déficit excessif du budget de l’Etat et la perte de compétitivité des entreprises! Mais le plus «perché», comme on dit à Marseille, c’est encore une fois ce pauvre Rocard. Il déclare dans «le Parisien» de ce 26 septembre que Sarkozy est le représentant d’une droite «réformatrice et intelligente» jusqu’au point où si «des hommes politiques de droite se rendent compte qu’il ya une erreur d’aiguillage du capitalisme cela n’en fait pas des hommes de gauche pour autant mais cela rend des convergences possibles». Avec de tels ennemis, le capitalisme financier n’a pas besoin d’amis.

DE LA SUITE DANS LES IDEES

On aurait tort de croire que la crise financière abat seulement le château de carte du capital fictif. Ou  qu’elle ridiculise seulement les politiciens de village qui ont couru derrière les compliments des puissants et des gavés. Elle fiche aussi par terre ce qui reste de boniments en faveur du lamentable traité de Lisbonne dont Nicolas Sarkozy oublie de parler dans ses tirades de nouveau guévariste. Il sera bon de l’y ramener ainsi que tous les euros béats de droite et de gauche qui s’y sont raccrochés comme à une bouée de sauvetage depuis la noyade du traité constitutionnel dans l’océan du vote populaire. Si ces beaux parleurs lisent au moins une fois dans leur vie le texte auquel ils adhérent ils découvriront le genre d’Europe protectrice qu’ils ont mis en place. Par exemple à l’article 56 du nouveau Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui reprend exactement l’article III-156 de feu la prétendue Constitution européenne. Lisez, lisez, brave gens: «toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites» Pas de barrage contre l’argent fou, les flots de placements toxiques, les brassées de titres pourris. C’est interdit de s’en protéger! La belle Europe que voila! Et comme si ça ne suffisait pas le même article prévoit que «toutes les restrictions aux paiements entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites.» Succursales et agents double sont donc autorisés à puiser à pleine main dans les caisses européennes pour nourrir les comptes bancales d’outre atlantique. Mille mercis au grand prévoyant Nicolas Sarkozy, auteur parait-il de ce texte «simplifié». Sera t il sanctionné? Mille bravos aux zozos du PS, des verts et des radicaux de gauche qui ont permis par leur vote complices au congrès du parlement que ce texte soit approuvé. Ceux là ou sont-ils passé? On n’entend pas leur voix ni leur trémolos européiste ni leur tirade contre les «xénophobes nonistes». Seront-ils sanctionnés. Et quand ils vont venir faire leurs tirades anti capitalistes pour se mettre à la mode du jour se souviendront-ils du mal qu’ils ont déjà fait en tant qu’apologiste du traité de Lisbonne? Lequel de mes lecteurs veut bien publier ici de nouveau la liste de ceux qui ont voté oui à la réforme de la Constitution a Versailles pour rendre ce mauvais coup possible! Evidemment ca vaudra la peine de voir qui signe quelle motion au congrès du PS parmi eux. Car ce ne sera pas un bon signe de lucidité politique.

UN FAIT HISTORIQUE

Voila qui m’amène jusqu’à la porte du congrès socialiste. Je rappelle à mes lecteurs intéressés par le détail de ce sujets et ses rebondissements qu’ils peuvent avoir des nouvelles à tout instant sur ce thème en se rendant sur le blog du courant auquel je participe : « Trait d’union » et dont la responsable est Pascale Le Néouannic conseillère régionale d’ile de France. « Trait d’union aujourd’hui, c’est un plancher de huit mille voix, une présence dans quatre vingt cinq départements, cinq membres au bureau national du PS, vingt dans les instances nationales de ce parti, près de cent cinquante secrétaires de sections, trente maires, autant de conseillers généraux,  et ainsi de suite. Mais c’est aussi et de bien des façons une force en suspend. Des centaines de ses membres considèrent que c’est sans doute leur dernier congrès si rien ne change au PS. Si nous n’avions pas fait la motion commune de la gauche du parti je pense que nombreux auraient été ceux qui n’auraient même pas attendu le congrès pour jeter l’éponge. C’est pourquoi l’accord pour la motion commune a pu se faire sans difficulté de ce côté et que les conditions de la cuisine interne qui l’on accompagné ont été si vite réglées. Une fois Hamon et Emmanuelli bien convaincus que rien de cohérent ne pouvait se faire à cette étape avec Martine Aubry, nous étions partisans sans préalable de la motion commune. Ce qui s’est fait. Le dépôt d’une motion commune de toute la gauche du parti est un évènement historique. C’est la première fois depuis trente ans que cette branche du socialisme se présente unie aux suffrages des militants.  En plaçant un homme de 41 ans, ancien premier secrétaire du MJS, à la fois moderne par son âge et traditionnel par son parcours, comme premier signataire et candidat au poste de premier secrétaire nous avons aussi donné un signal de renouvellement qui finit de mettre toutes les chances de notre côté pour proposer aux socialistes une alternative crédible et conquérante. Je crois que l’hétérogénéité des cultures et des histoires des composantes qui forment cette motion est elle aussi un signe de bonne santé et un gage d’ouverture d’esprit. Un ancien rocardien, Benoit Hamon, voisine avec un ancien fondateur de la ligue communiste révolutionnaire, Gérard Filoche, un ancien jospiniste comme Henri Emmanuelli s’unit à un ancien fabiusien comme Paul Quilès. Et ainsi de suite, même si je sais bien que toutes ces histoires sont dorénavant loin derrière chacun des personnages que j’évoque… En tous cas, pour moi qui ai fondé et animé quinze ans «la gauche socialiste» puis «Nouveau Monde» je dois dire que, même si mes illusions à l’égard du PS sont quasi nulles, je vois avec beaucoup d’émotion et d’espoir ce rassemblement se mettre en mouvement. Je l’ai tant espérer en vain dans le passé. Mes amis s’y sont voués avec énergie et leur pétition pour cela avait recueilli en mai dernier mille trois cent signatures.Je pense que la motion commune de la gauche du parti peut inverser la pente droitière sur laquelle dévale le Parti surtout depuis la défaite de 2002. Je n’exagère pas. Les niveaux précédents de votes de gauche au PS permettent d’envisager que la motion Hamon passe en tête. Surtout quand l’ancienne majorité est divisée en trois motions concurrentes. Et plus encore dans le contexte de la crise financière qui valide les thèses constantes de la gauche du parti et ridiculise les professions de foi sociale libérale des poids lourds de l’ancienne majorité. Je sais bien que les mêmes qui hier faisaient assaut de gages droitier peuvent demain se mettre à débiter des discours quasi révolutionnaires avec la même tranquille assurance. «Mettez vous à genoux vous finirez par croire », disait Blaise Pascal. Donc je préfère les entendre pourfendre le capitalisme que lui lécher les bottes. Mais je ne crois pas qu’ils convaincront beaucoup dans leur nouvelle posture. Il me semble que si c’est pour passer enfin à une critique constructive du capitalisme et penser un autre futur, la gauche du parti est plus crédible.

 

 


267 commentaires à “La farce de Sarkozy”
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  1. PAGES dit :

    MERCI.......

  2. A.D. dit :

    Bonne analyse de la crise. Cf. la pétition "Stop la finance" coordonée par Frédéric Lordon et Jean-Marie Harribey, avec en tête de proue l'abrogration de l’article déjà présent dans les précédents traités sur la liberté des mouvements de capitaux.

    Amicalement

  3. Rock&Troll dit :

    Ouh la la !

    Y'a d'la matière !

    Monsieur Mélenchon, avec tout les respects que je vous dois.... vous manquez de muscles en matière de compétence économiques et d'informations sur la crise.

    Permettez moi de vous donner l'occasion de mettre à jour vos connaissances à l'aide d'un bréviaire fort simple explicant sobrement et avec des petits dessins la cris des subprimes : http://yfigexnihilo.hautetfort.com/archive/2008/09/24/explications-des-subprimes-pour-les-nuls.html

    Ne me remerciez pas..... c'est pour votre bien et le mien car il est impossible de discuter avec quelqu'un qui n'est pas suffisamment informé.

    Je lis le reste de votre billet et si je trouve matière à en reparler, je reviens vers vous....

  4. Rock&Troll dit :

    citation :
    "Ces gens n’ont pas agit contre la loi mais avec elle."

    Non non, monsieur, ils ont fait de fausses déclarations, ils ont baisé la loi !

  5. Rock&Troll dit :

    Citation :
    "Voyez par exemple les fameuses retraites par capitalisation! Des millions de gens ont d’ors et déjà perdu des années de travail, d’économie et d’efforts. Ils seront pauvres jusqu’à leur dernier souffle."

    Euh ! si je puis me permettre.....

    il y a 2 cas de figure :
    (1) les fonds de pension qui ont cru bon prendre des placements à risque contre la loi qui les oblige à la plus grande prudence et leur interdit les placements risqués. Il faut punir les dirigeants de ces caisses de retraites car ils ont violé les règles.

    (2) les fonds de retraite par répartition honnêtes et qui ont pris des placements sécurisés et prudentiels.
    Mais attention ! dans ceux là, il y a ceux qui sont honnêtes jusqu'au bout et qui vont rassurer leurs clients en leur annonçant la bonne nouvelle : nous n'avons pas touché aux fonds spéculatifs, vos avoirs sont intacts !
    Et ceux qui vont profiter du bordel ambiant pour se mettre tout ou partie des avoirs dans la poche en les transférants vers des sociétés financières bidons et qui diront à leurs clients.... Monsieur Sarkozy vous a prévenus.... il avait raison, nous sommes victimes de la crise et vous n'avez plus de retraites !

  6. Rock&Troll dit :

    citation :
    "Donc ils politicaillent: «Sarkozy peut pas dire que tout est de la faute de la crise parce que c’est aussi de sa faute!» Nannanère! Nannanère!"

    C'est un nouveau style littéraire ? :-)

  7. aquestecop dit :

    Merci, de nous donner tant d'espoir; qui ne sera pas, nous l'espérons une désillusion de plus après le congrès.

  8. paul dit :

    La solution pour que le PS retrouve le chemin du socialisme serait que la motion Hamon vire en tête ? Y a du boulot, mais c'est peut-être jouable et non pas question d'illusions...
    En tout cas, on a pas l'air cons avec notre nouvelle "Déclaration de Principes" !

  9. Rock&Troll dit :

    citation :
    "Lisez, lisez, brave gens: «toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites» Pas de barrage contre l’argent fou, les flots de placements toxiques, les brassées de titres pourris. "

    Je crois que vous en rajoutez (euh !.... s'il vous plaît !)

    En fait, il y a eu dérégulation des systèmes financiers quand l'obligation de réserve en or a été abandonnée.

    Suivi, en France, du démantellement de la Banque de France qui avait mis au point des outils de contrôle des flux fianciers permettant de faire remonter, entre autres, les investissements fictifs et blanchiements d'argent... merci qui ?

    Puis deuxième vague, la libéralisation des marchés financiers et les baisses des taux d'intérêts pour doper les économies en perte de vitesse.

    Mais, si, comme le croyaient les penseurs naïfs de la banque fédérale et du ministère de l'économie bon marché, les financiers avaient respectés à la lettre les règles de bonne conduite (le fameux auto régulation).... les marchés seraient resté sains et nous n'aurions vécu qu'une crise structurelle redressable car liée à la délocalisation des productions qui sont une connerie abyssale... j'vous raconterai si vous êtes sage....

    Alors, pour en revenir à votre citation, dans un marché auto régulé, avec des financiers responsables et honnêtes, la "libre circulation des flux financiers" correspond à un besoin vitale des économies, un peu comme le sang dans les artères, les veines et tout l'restant.

    Vous faites, d'un article normal, un étendard boîteux. C'est pas bien, parce que, au lieu de renforcer vos propos et de leur donner de la cohérence, ça les décridibilise..... mais on est habitués..... tous les hommes politiques passente leur temps à ce petit jeu stupide.
    Ne croyez vous pas qu'il est PLUS que temps que les politiques deviennent sérieux, s'informent en profondeur et cessent de dire n'importe quoi ?

  10. Bruno dit :

    Merci de nous autoriser à un peu d'espoir malgré les "illusions quasi nulles à l'égard du PS. Ce Sarkozy est en effet stupéfiant de culot dans l'art de faire croire qu'il veut l'inverse de ce qu'il fait réellement, encore pire que Chirac avec la fracture sociale. Je vous invite à lire l'éditorial de Denis Sieffert (Politis n°1019) : "il n'y a pas de dépassement mécanique du capitalisme, tout simplement parce qu'il ne s'agit pas d'erreurs qu'il faut corriger mais d'intérêts qui ne disparaissent pas avec les crises". Je fais le lien avec votre constat : "Mais il y a un absent de taille: un projet et un programme alternatif. Le communisme est rayé de la carte, le socialisme «démocratique» est domestiqué." Comment et où peut se concevoir et se porter avec clarté un tel projet alternatif ?" Voilà la question, en oubliant pas que l'adhésion populaire repose sur l'adhésion à des valeurs mais aussi sur une juste appréciation de leurs intérêts par chacune des classes ou catégories sociales. Le PS s'est trop égaré pour permettre seul cette élaboration. Pas plus que le PCF, le NPA ou les Verts (fussent-ils de gauche). Une démarche collective est nécessaire.

  11. Rock&Troll dit :

    En écho à mes propos ci-dessus, je dois avouer que Sarkozy est le roi de l'embrouille, certes, mais qu'il ne trompe que les ignorants. Son discours était un aveu incroyable de sa totale incompétence en matière de gestion et de gestion financière !

    C'est bien ça qui fait peur..... à force d'avoir des incompétents au pouvoir, on finira par avoir une révolution !
    Et pourtant, c'est pas dur d'être rigoureux !

  12. Rock&Troll dit :

    non Bruno !

    pas de démarche collective de plus !
    Fini le temps des pantalonades et du temps perdu à faire croire qu'on peut faire ce que les autres n'ont pas fait.

    Il faut un PACTE !
    Il faut que chaque politique qui prétend s'occuper d'un pan de l'Etat, économie, travail, sécurité, assurance maladie, agriculture...... signe de son sang.
    Il faut qu'il apporte la preuve de ses compétences dans le domaine et ne se laisse pas lui-même gouverner par les hauts fonctionnaires en laissant son cul posé sur une chaise à attendre que les hauts fonctionnaires règlent le problème.

    Droite gauche.... qu'importe, les politiques doivent s'engager à réaliser leurs promesses et non se contenter de dire que c'est la faute des autres ou de la mondialisation ou du prix du baril ou du temps pourri !

    Il faut un VRAI changement !

  13. Rock&Troll dit :

    citation :
    "En France, les commentaires des portes parole du PS sont aussi creux qu’éloquents"

    Oui.
    Il y en a même (la plupart) qui ne sont que creux.

  14. Rock&Troll dit :

    citation :
    "Voila qui m’amène jusqu’à la porte du congrès socialiste."

    Je vous rappelle que l'intitulé de l'article est : "LA FARCE DE SARKOZY" !

  15. Rock&Troll dit :

    Désolé ! je suis obligé de m'arrêter là......

    Je suis incompétent en cuisine politicarde.... mais on ne peut pas dire que le fumet attire les gourmets !

  16. commandant P. dit :

    "Pierre et Farfadet" commence à "occuper la fréquence" de façon un peu lourde et massive, non ?

    ok, JL MEL n'est pas un économiste
    ok, on a compris
    il n'est pas dans son "coeur de métier", comme disent les managers...

    mais, sur le FOND ?

  17. Alain Le Vot dit :

    M. le sénateur je crois que le journaliste référent évoqué plus haut n'est pas Charles Sylvestre qui je crois a été journaliste à l'HUMANITE mais l'insupportable Jean Marc Sylvestre.
    A par cela, bravo pour ce billet. Je conseille à tous de lire LA STRATEGIE DU CHOC de la journaliste canadienne Naomi Klein et le billet de Jean Luc sera encore plus éclairant !

  18. Rock&Troll dit :

    @ Commandant :

    Garde à vous !
    Repos !

    Sur le fond ?
    Mais, mon caporal chef, de quel fond parlez vous ?
    Je démontre patiemment et point par point que le panier est percé et vous venez me causer de fond ?

    Je crois qu'il s'agit plutôt de fonds !
    fonds de commerce de réclamer le pouvoir pour le pouvore sans même savoir ce qu'il faut en faire !
    Je ne parle pas du PS ou du FNUMP... c'est toute la classe politique qui n'y connait rien et ne fait aucun effort pour s'instruire !
    Il n'y a pas de formation professionnelle pour les politiques ?
    et des stages.... dans les banques, sur les chantiers, dans les usines, les hyper marchés.... comment voulez vous connaître la vie du peuple que vous êtes sensé représenter si vous ignorer TOUT de sa vie ?

    Allez ! à la soupe mon adjudent et fissa !

  19. commandant P. dit :

    Allo ?
    la fréquence est toujours occupée...

    je résume les post 3, 4, 5, 6, 9, 11, 12, 13, 14, 15 :
    "les politiques sont incompétents, ils ne savent pas de quoi ils parlent"

    ok, reçu 5 sur 5 !

    vous pouvez libérer la fréquence maintenant

    pratique ces programmes de compression de l'information, non ?
    ;-)

  20. Rock&Troll dit :

    Au fait, mon sergent, j'ai respecté la charte de monsieur Mélenchon qui demande qu'on reste correct et surtout qu'on "argumente".

    Vous m'frez 3 jours !

  21. commandant P. dit :

    un bon week-end de 2 jours suffira...

  22. paul dit :

    Lu sur Libé ce soir: A croire que les "ténors" du PS n'ont pas encore compris que c'est le systême capitaliste qu'ils ont embrassé dans la déclaration de principes qui est en cause !

    Au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur la crise et la politique économique, les socialistes – et particulièrement les prétendants au poste de premier secrétaire du PS – attaquent le Président.
    La maire PS de Lille, Martine Aubry, dénonce «la poursuite absolue d’un discours qui affiche une langue de bois battante», «totalement irréelle». Elle déplore «la poursuite absolue d’un discours qui affiche une langue de bois battante, totalement irréelle et totalement en décalage par rapport à la politique qu’il mène». Le chef de l’Etat «nous fait croire que la crise que nous vivons déjà à cause de sa politique pourrait être la conséquence de la crise financière qui arrive. Son leitmotiv est "je continue les réformes, c’est-à-dire, je continue la régression, et je continue le libéralisme"», a-t-elle estimé.

    Ce matin Ségolène Royal a elle dénoncé chez Nicolas Sarkozy un «écart entre les discours et les actes» qui devient «insupportable». «Je partage le constat» du chef de l’Etat sur la situation économique mais «ce qui est beaucoup plus étrange, c’est qu’on avait l’impression d’un responsable politique qui n’est pas en responsabilité, qui est pratiquement dans l’opposition ou alors simplement observateur», a déclaré Ségolène Royal sur France-Inter. Elle aurait préféré qu’à la place de la réunion de Toulon, Nicolas Sarkozy, «puisqu’il est président de l’UE, convoque en urgence les chef d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne pour qu’ils arrêtent ensemble des propositions de nature à juguler la crise».

    Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a estimé pour sa part que le discours de Nicolas Sarkozy la veille à Toulon «sonne comme autant de critiques implacables de la politique qu’il a menée depuis mai 2007» et «a surtout fait apparaître son impuissance». Ce discours prononcé «près d’un mois après le début de la crise financière mondiale, est loin d’avoir apporté aux Français les réponses crédibles et concrètes qu’ils étaient en droit d’attendre», a déclaré Bertrand Delanoë dans un communiqué.

    Benoît Hamon, lui aussi candidat au poste de premier secrétaire du PS, se demande «Qui sont donc ces fous qui baissent de 13 milliards les impôts des plus riches? Qui sont donc ces fous qui privatisent la Poste? Qui sont donc ces fous qui libéralisent la santé? Qui sont donc ces fous qui démantèlent le droit du travail? Qui sont donc ces fous qui organisent dans tous les domaines les reculs de l’Etat?» Nicolas Sarkozy «vient de se livrer, dans un mélange d’approximations économiques et de bégaiements idéologiques, à un réquisitoire en règle contre un système qu’il défend et promeut depuis le début de sa carrière politique», termine le socialiste.

    L’ex-premier ministre Laurent Fabius juge enfin, dans le Parisien, que Nicolas Sarkozy combine «discours de gauche» et «action de droite», ajoutant que «le chef de l’Etat» utilise la crise «pour esquiver les questions concrètes comme la baisse du pouvoir d’achat, la hausse du chômage, l’importance des déficits».

  23. Gaucho du PS dit :

    Salut Jean-Luc,

    Voici la liste de ceux qui se sont abstenus ou voté pour REFUSER un référendum au peuple français :
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp

    Parmi les députés socialistes qui ont voté POUR refuser le référendum, figurent : Christophe CARESCHE (Motion B Le [pseudo-] Pôle écologique du PS qui annonce déjà son soutien à la motion Delanoë-Moscovici...), Jack LANG (un récidiviste, soutien de la Motion D Martine Aubry), Annick LEPETIT (soutien de la Motion A Delanoë-Moscovici), Manuel VALLS (un des premiers signataires de la Motion E Collomb-Guérini-Gorce)

    Par contre, il me manque un vote cette fois-ci au Parlement européen sur le "grand marché transatlantique" : les 4 députés européens de notre Motion C "Un monde d'avance" ont voté contre (Benoît HAMON, Marie-Nöelle LIENEMANN, Anne FERREIRA, Françoise CASTEX) alors que Vincent PEILLON, Robert NAVARRO (donc Georges Frêche), Béatrice PATRIE, Gilles SAVARY, Bernadette VERGNAUD (Motion E Collomb-Guérini-Valls-Gorce), Harlem DESIR, Kader ARIF, Stéphane LE FOLL, Bernard POIGNANT, Michel ROCARD, Pierre SCHAPIRA, Catherine TRAUTMANN et Yannick VAUGRENARD (Motion A Delanoë-Moscovici-Hollande), Henri WEBER, Pervenche BERES, Catherine BOURSIER et Jean-Louis COTTIGNY (Motion D Martine Aubry, dans cette motion seul André LAIGNEL a voté contre) ont voté pour... Si quelqu'un peut publier ce vote, je l'ai déjà vu sur ce blog dans un commentaire !

  24. Rock&Troll dit :

    Oups !

    non non, soldat, les hommes politiques ne sont pas du tout incompétents !

    je n'ai jamais dit ça !

    J'ai dit qu'ils ne prennent pas le temps de s'informer avant de dire des conneries !

    Mais ce qui est grave, c'est qu'en plus, il appliquent les conneries !

    Dites, vous n'allez pas me faire croire que vous n'étiez pas en France ces 20 dernières années ! hein ! ? vous avez pu constater par vous même, non ?

    Ca cause, mais ça ne règle rien, au contraire, ça nous enfonce !

    Et ce bordel au parti ?
    Dites, j'ai adhéré en 1998.... j'suis pas resté longtemps.... c'était déjà comme ça !

    Bon, si vous préférez rester dans vos illusions.... c'est vot'prob !

    Vous m'frez aussi dix pompes, pour vot'peine !

  25. commandant P. dit :

    sauf que, dans les partis politiques, ce n'est pas comme dans La Grande Muette,
    on s'exprime, on vote, on choisit ses responsables et dirigeants ?
    non ?

    quelque part, on a les dirigeants que l'on a choisi ?
    non ?

    et puis, j'ai trop bien retenu certains leçons de l'Histoire, pour ne pas trop apprécier un certain "anti hommes / femmes politiques"

    je suis comme Bruno, je me mets dans le collectif,
    je pense que chacun peut jouer son rôle dans un parti politique

  26. Bruno dit :

    Je persiste. Un dialogue est plus que jamais nécessaire entre toutes les composantes de la gauche qui veut effectivement une transformation sociale radicale. Pas pour faire beau sur une photo ou sous une banderolle, mais parce qu'il faut bien pouvoir formuler une alternative crédible, susceptible de recueillir un peu plus d'adhésion populaire que l'audience d'une organisation pesant entre 1 et 5% de suffrages. Ce travail d'union, cahin caha la droite l'a fait. Certes des divergences mineures et autres batailles d'égo ont toujours cours (ex. le duel Larcher / Raffarin au Sénat), mais sur l'essentiel la droite est arrivée à concevoir, emballer et vendre un projet surplombant les divergences issues de l'histoire entre libéraux, gaullistes, démocrates sociaux. Le dernier discours de Sarkozy sur ce plan est très éclairant. Peu importe de revenir sans vergogne sur les positions passées, aujourd'hui il nous vante les mérites de l'Etat, pas parce qu'il pense que c'est mieux pour les Français, mais parce que c'est nécessaire pour préserver les intérêts de ses "clientèles". Il n'est pas pour ou contre l'Etat en soi. Il est contre l'Etat qui se mêle de redistribuer les richesses, mais il est pour l'Etat qui garantit les richesses de quelques-uns, il est contre l'Etat qui éduque, qui soigne, qui aménage le territoire, mais il est pour l'Etat sécuritaire. L'union est certes plus facile à faire pour la droite, car elle repose sur une solidarité d'intérêts bien compris. Pour la gauche c'est plus compliqué. Non pas car il n'y a plus d'intérêts en jeu, les intérêts existent bien. Mais car à gauche rien ne se fait ou ne se dit sans se référer à un idéal, à des valeurs, à une interprétation des réalités, à une filiation intellectuelle ou philosophique. D'où l'impérieuse nécessite du dialogue et de la confrontation pour faire le tri entre les vrais et les faux clivages; qu'ils portent sur les intérêts de telles ou telles catégories sociales ou qu'ils portent sur des questions idéologiques.

  27. Ali dit :

    Très concrètement comment récupérer les 9.3% que le Capital a prit au Travail depuis 1982 sans que le Capital (les investissements,les capitaux et ceux des étrangers) ne quitte la France étant donné que les capitaux peuvent circuler librement? C'est la mesure historique à faire mais vous ne dites pas comment faire et j'avoue me poser la question car si cette mesure est impossible à faire je pense qu'on pourrait qualifier le courant de la gauche de la gauche d'utopique.
    J'aimerais que vous fassiez un article ou vous expliquez précisément comment faire. Merci d'avance!
    PS: Vous pouvez sinon m'envoyer la réponse sur mon adresse email

  28. Pierre L dit :

    heureusement qu'ils y a des gens comme vous pour rétablir la vérité, Rock&Troll.

    citation :

    Rock&Troll dit:
    26 septembre 2008 à 18:15
    "...les fonds de pension qui ont cru bon prendre des placements à risque contre la loi qui les oblige à la plus grande prudence et leur interdit les placements risqués..."

    Histoire que je ne dise pas de "conneries", pourriez vous m'"informer" de quelle loi il s'agit ?
    Car vous avez écrit "loi", pas "recommandation" ou "code de bonne conduite",
    n'est ce pas ?

    Oh, et j'adore votre humour :
    "...avec des financiers responsables et honnêtes..." ! Trop rigolo !

  29. julie dit :

    @commandant P
    lors d'un billet précédent, vous (nous) avez promis quelques recherches approfondis dans revues Sciences et ? sur interrogations écroulement tours WTC.
    l'avez-vous posté déjà? Rien d'urgent, mais de bonnes sources sont précieuses.

  30. Bruno dit :

    @Ali

    La libre circulation des capitaux est effectivement un sérieux problème. Car on peut imaginer qu'à la moindre perspective de victoire d'une vraie gauche aux élections une partie de cette manne prendra d'un simple clic le chemin de Varennes.

  31. paul dit :

    Les clivages à gauche portent bien sur les intérêts des différentes classes sociales. Mais on peut penser qu'un des effets de la crise actuelle sera une accélération de la prolétarisation des fameuses "classes moyennes", illusion capitaliste s'il en est.
    D'où une relance possible non seulement du dialogue entre les fractions de la gauche, mais aussi d'une dynamique d'union des gauches. Peut-être la motion Hamon est-elle un symptôme des enjeux actuels, par l'union "historique" des tendances de gauche du PS.

  32. commandant P. dit :

    @julie

    j'ai regardé les archives électroniques de Pour La Science
    mais il n'y a rien sur le sujet (tout n'est pas en ligne)

    il faut donc que j'aille dans MES archives faire des recherches "papiers"
    et là, c'est beaucoup moins fluide que de surfer sur le NET...

    mais je n'oublie pas

    @+

  33. dudu 87 dit :

    Bonsoir à vous,

    Avez-vous lu la motion "Un monde d'avance", beau titre, défendu par Jean-Luc Mélenchon et ces amis. tiens au passage, je croyais que Hanon n'était pas fréquentable?

    Pour faire court, elle est vrai courte, cette motion...oui, vraiment courte!
    A+

  34. NOBELLO dit :

    Pour ma part je pense que la crise, loin d'être une conséquence de la déréglementation et plus largement de la financiarisation de l'économie au niveau mondial, est fondamentalement LE MOYEN - par un ajustement tragique des marchés - DE LA POURSUITE D'UNE ACCUMULATION FORCENEE DES CAPITAUX. Qu'elle soit provoquée ou inhérente au fonctionnement même des marchés n'y change rien. Un petit retour en arrière sur les krachs de l'histoire récente devrait nous permettre d'y voir un peu plus clair. La e-économie a-t-elle disparue après le krach qui la concernait ? et les marchés asiatiques ont-ils periclité ? pour ne prendre que ces exemples.

  35. dudu 87 dit :

    Avant la fameuse "un monde d'avance", pour distraire:
    Lu sur Rue89

    l ne faut pas toucher au clan Sarko ou il se fâche tout rouge. On l’a vue avec l’histoire Clavier. Son discours sur la crise le prouve encore. En effet, tout allait merveilleusement bien. Des millions de pauvres devenaient plus pauvres, ses amis riches plus riches. Le rêve! Et patatras, la crise, la grosse! Que des courtiers véreux, des banquiers pourris, des spéculateurs mafieux jettent des millions de gens dans la rue, qu’il les privent d’emplois, de retraite ou de sécu, soit! C’est dans l’ordre naturel des chose. Question de gènes. Et comment ferait le riche pour s’enrichir s’ils ne pouvait plumer le pauvre, hein? Mais ils ont fait la petite erreur de trop que Sarkozy ne leur pardonneras jamais! La filiale immobilière du fond d’investissement Carlyle (dont Olivier Sarkozy est le directeur financier) a fait faillite, ruinée par de mauvais placements. Imaginer la situation. C’est un peu comme si Laporte se faisait lessiver dans son propre casino… Alors là, alerte rouge, aux armes etc, c’est la lutte finale et ça ne se passeras pas comme ça! Je pense qu’il va prendre son téléphone et je ne serais pas étonné si G.W.Bush se faisait virer un de ces jours. Et oui, Georges, c’est comme ça… Fallait pas embêter Nicolas!

  36. carlo dit :

    Merci à Jean-Luc Mélenchon d'avoir évoqué à nouveau le Traité de Lisbonne. Contrairement à ce que disent les dirigeants du PS, les divisions sur l'Europe n'ont toujours pas été surmontées. Et je ne vois guère comment des nonistes pourraient voter pour des listes PS sur lesquelles figureraient des candidats ayant voté "oui" au Traité de Lisbonne...

  37. portnaoik dit :

    @Paul,

    Je suis peiné de constater, une fois de plus, que j'ai bien fait de cesser de lire Liberation.

    @Alain Le Vot
    Bien d'accord avec vous il faut corriger cette coquille, il ne peut que s'agir de "insupportable Jean Marc Sylvestre".

    Sinon, très bon billet, merci.

  38. Rock&Troll dit :

    Je le trouve grave JM !
    je connaissais pas, j'ai lu hier des querelles....

    mais là, je dois dire qu'il est obséquieux et hautain !

    @ Pierre tu es et sur cette pierre....

    J'ai écrit loi, moi ?
    non non !
    vous avez raison, il ne s'agit pas de'loi'au sens propre du terme mais de directives du ministère de l'économie qui font'loi'dans le domaine bancaire.

    rien à voir avec la bonne conduite ou le permis à point !

    Les banques sont tenues au respect des directives (mises en application des lois) du ministère de l'économie.
    Comme les notaires sont soumis aux directives du ministère de la justice ou les fonctionnaires aux directives incertaines du ministère des fonctionnaires et de la magouille réunis......

    Pierre, vous êtes un marrant ! si si, je vous jure, vous faites semblant de pas savoir, histoire de voir si je vais vous donner du son ou du coup de pied à l'âme !

    Mais vous terminez votre intervention en couilles (Oups pardon ! mais ça m'a échappé !)

    Parce que les financiers honnêtes existent.... ils sont même les plus nombreux.... heureusement car sinon.... vous dormiriez sous les ponts mon brave !

    Comment croyez vous que nous avons encore un parlement, un sénat, des palais, des chambres, des buildings, des syndicats, des châteaux, des industries.......
    Quelques pourris (que nous connaissons... vous savez, ces gens qui n'ont strictement rien à foutre de l'équilibre de nos économies.... qui espèrent la déroute et y oeuvrent.....) ont infiltré le système depuis fort longtemps.... ils ne veulent pas péricliter seuls.... ils veulent l'effondrement des systèmes financiers dans le but d'un effondrement politique..... Mais je vois à vos globes exorbités que vous ne comprenez pas, ou ne voulez pas comprendre..... la main n'est que l'instrument du cerveau.....

    Allez.... restez dans votre petit monde étriqué et fat, je dis ça sans aménité ou dédain... je sais que vous dormez sur vos deux oreilles parce que vous êtes ignorant.... comme dort du sommeil du juste l'homme qui va mourir demain mais ne le sait pas !

    noz vad

  39. carlo dit :

    Tout à fait d'accord, une motion commune de la gauche du parti avec M Aubry - qui a approuvé toutes les étapes de la construction de l'Europe libérale- aurait été un non-sens.

  40. Rock&Troll dit :

    Je ne suis là que depuis un jour (ou 24 heures) et je mesure l'inculture des thuriféraires du blog !

    Monsieur Mélanchon, vous feriez bien de vous informer et de permettre à vos fan d'accéder à la culture économique, philosophique, artistique, politque.
    Vos laudateurs ne vous rendent pas service, en vous flattant, ils vous flétrissent car ils abondent dans votre sens sans avoir la moindre idée des sujets qu'ils abordent.

    Je suis marri de vous le dire, mais votre blog est un amas de bêtises !

    Je ne veux pas vous décourager, au contraire, mais vous encourager à surmonter votre désastre !

    Abordez les sujets que vous connaissez vraiment, documentez vous et ne laissez pas dire n'importe quoi.... votre image s'en trouvera largement réhaussée.

    Sinon, continuez dans ce n'importe quoi, ce youkaïdi youkaïda ! naninananère !
    mais ne vous étonnez pas de passer pour.....

  41. dudu 87 dit :

    @JLM

    Voyons cette motion « Un monde d'avance »:

    « Le vent souffle. Il nous portera loin si nous orientons les voiles dans le bon sens. Le néo-libéralisme sombre. Le monde est confronté à quatre crises majeures – crise financière, énergétique, alimentaire et environnementale - dont la simultanéité met en évidence les dangers et les limites de ce qu'il est convenu d'appeler la « mondialisation libérale ».
    Que le vent souffle, nous nous en sommes aperçu mais qu'il n'y ait que 4 crises majeurs, un peu court.
    -Et la crise institutionnelle où la démocatie est absente ou encore bafouée (voir l'affaire du « parquet télécomm » avec l'Europe).
    -Et la crise économique avec son lot de chomage supplémentaire (prévisions anglaises: 100000, Sarkozy: 45000...ect...)
    -Et la crise sociale: 8 millions de pauvres en France.
    Ce ne sont pas des crises majeures, ça, comment faut-il les appeler?

    « Si de solides régulations ne sont pas mises en place, par l'action publique concertée portant l'intérêt général, «  Quelles régulation?

    « Nous inquiéter enfin, devant la surdité de certaines autorités politiques ou financières confrontées à l'ampleur d'une crise qu'elles n'ont su ni anticiper, ni comprendre, ni résoudre. »
    C'est un peu les dédouaner trop vite, c 'est eux qui ont enfantés le système. Et quelle politique pour " plus jamais ça "?

    « Le déficit de notre régime de santé « ? Savez-vous que 20 milliards sont dus par l'état, les compagnies d'assurances à la Sécu! Pourquoi ne pas en parler?

    « Là où la droite contemple les ruines d'un modèle de développement fondé sur le laisser-faire généralisé, la gauche est seule légitime pour lever une nouvelle espérance. A nous de reconstruire l’espoir à gauche. » Mais NON, IL N'Y A PAS DE LAISSER FAIRE, il y a une politique au service d'un système économique. Légitime, dites-vous, OUAIS...Avec ce que j'ai lu?

    « I. S’OPPOSER ===> A quoi?
    II. PROPOSER ===> Quoi?
    III. RASSEMBLER »===> Qui?

    C'est un texte pour le congrès d'un parti qui veut être le 1° de France et gouvernez notre pays, ce n'est pas l'amicale du quartier, NON!
    Rien sur une future constitution, rien sur l'Europe, je rêve ou quoi!
    Moi, simple citoyen « lamda », j'aurai au moins esquissé une approche.
    Pour la constitution, j'aurai dit:
    Libeté-Egalité-Fraternité- Laïcité-Dignité-Démocratie-Socialisme.
    Pour l'Europe, j'aurai dit:
    Europe confédérale- suppression du bibulle « commissions de Bruxelle »- retour de nos troupes d'Afghanistan-BCE sous contrôle des gouvernements nationaux- redéfinition du rôle de cette Europe mais sûrement pas marchande!
    Je m'arrête là, j'ai déjà été trop long
    Mais cette motion (que je n'aurai jamais osé proposer à des militants que je respecte beaucoup), c'est de la vraie cuisine de congrès du...PS!

  42. paul dit :

    @ Dudu

    Je suis aussi inquiet du flou de cette motion et me fous complètement de l'âge de son capitaine. En effet, çà pue l'apparatchick du Parti. A savoir aussi les conditions dans lesquelles se sont passées les discussions pour la signature de tous....

    @ JLM

    Ne vous fondez pas dans le moule de ce verbiage. Je pense que nous pouvons donner du sens à ce débat en maintenant le discours républicain. Je n'ai pas retrouvé (mais j'avoue avoir du mal à rester attentif à ce verbiage) le mot "République" dans le texte de la motion.

    Pour ma part, je militerai en la défendant dans les sections mais sans perdre de vue nos fondamentaux.

    Mais j'espère que, "plus haut", çà ne baisse pas les bras ?

  43. anna dit :

    @JLM

    Vous écrivez
    "... Des centaines de ses membres considèrent que c’est sans doute leur dernier congrès si rien ne change au PS. Si nous n’avions pas fait la motion commune de la gauche du parti je pense que nombreux auraient été ceux qui n’auraient même pas attendu le congrès pour jeter l’éponge."

    Faites vous par hasard partie de ces centaines?

  44. dudu 87 dit :

    Témoignages trouvés sur agora, ça prend aux "tripes"
    Nous sommes bien au 21°siècle, rassurez-moi....

    « La pauvreté, on la reçoit en général en héritage et, pour s’en relever, il faut en avoir conscience et avoir une certaine éducation que l’on ne reçoit pas en héritage ; donc c’est avec le progrès social et plusieurs générations que des familles pauvres peuvent s’en sortir, avec beaucoup de travail et de misères.
    Ma famille maternelle, ma mère a 80 ans, était très pauvre : onze enfants, mère ne travaillant pas, père maçon, il a 60 ans... Les enfants dormaient à quatre dans le lit, pas de salle de bains et pas d’eau sur l’évier au début.
    Les contingences matérielles prenaient tout le temps de l’éducation. Ma mère ne veut pas l’avouer, mais a eu honte de tant d’enfants - un tous les ans - et à l’école, de ses vêtements, manque de nourriture, rejet de certaines familles vis-à-vis d’elle, tant d’enfants ce n’est pas possible et cela peut se perpétuer et la misère cela peut être contagieux ! », Iris.
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44894
    a demain

  45. caro dit :

    Je ne réagis pas aux différents commentaires mais au titre de l'article "La farce de Sarkozy". Depuis plusieurs jours j'ai vraiment l'impression qu'on nous joue une farce, "La farce de la crise" histoire de nous faire gober les mouches. Fillon a dit aujourd'hui que nos entreprises se devraient d'être plus compétitives... Tout un programme de récessions qui s'annonce ainsi même si nos gouvernants se jouent des mots et affirment haut et fort qu'il ne s'agit pas de cela. La crise? J'y crois pas. Tous les ans on nous en annonce une. Tous les ans on s'amuse à nous faire peur. Oh, ce n'est pas que l'infernale machine spéculative ne puisse pas un jour s'enrayer, non, mais j'ai plutôt l'impression d'une orchestration et que derrière des chefs financiers ont planifié leurs desseins. Je pense à 1984 d'Orwell, on fait vivre les habitants d'Océania dans la crainte perpétuelle de la guerre, la propagande active la haine un jour contre l'Eurasia, puis un autre jour contre l'Estasia mais nul n'en garde la mémoire et tous oublient qu'hier c'était un autre ennemi qu'il fallait craindre... Hier, ce n'était pas la crise financière aux E-U? Et avant-hier en Asie?
    Vous vous en souvenez?...Vous y croyez vous à la crise? Les médias en tous cas semblent y croire puisqu'ils ânonnent sagement la sacro-sainte parole!

  46. commandant P. dit :

    @julie

    j'ai parcouru les Pour La Sciences et les La Recherche de 2003 :

    je n'ai rien retrouvé sur les WTC...

    par contre, j'ai retrouvé 2 articles intéressants sur les marchés financiers

  47. commandant P. dit :

    La recherche mai 2003 n° 364

    Les marchés financiers sont-ils rationnels ? André Orléan (CNRS)

    P 59
    Graphe du cours des actions américaines, mesuré par l’indice standard et Poor’s 500, divisé par la moyenne des profits obtenus au cours des 10 années précédentes

    Entre janvier 1881 et mars 2002, il met en évidence l’importance du pic du début de l’année 2000 (43) par rapport au record précédent d’octobre 1929 (32)
    Les + bas sont en 1921 (6), 1931 (7) et 1985 (8)

    A Wall street, le 19 octobre 1987, les cours chutent de 22,6% en une séance

    A la fin de l’année 1999, la start up eTOYS est évaluée en Bourse un tiers de + que le géant US du jouet Toys “R” Us !

    Il peut y avoir des bulles sans irrationalité de la part des agents : elles résultent d’une croyance généralisée dans la hausse future des cours

    Sur un marché, les acteurs ne se déterminent pas en fonction de leur estimation de la valeur fondamentale, mais en fonction de l’évolution attendue des cours

    Sur un marché financier, on fait du profit quand on réussit à prévoir l’évolution de l’opinion du groupe

  48. commandant P. dit :

    Pour la Science Mai 2003, N° 307

    Les Marchés testés en laboratoire
    Bernard RUFFIEUX (ENSGI Grenoble)

    L’efficacité des marchés non financiers
    L’inefficacité des marchés financiers

    Ces résultats sont importants, car ils remettent en cause la capacité des marchés financiers à réaliser les fonctions que nos sociétés leur attribuent et pour lesquels nous n’avons pas d’alternative.
    Ceci est du au fait que, dans la cas d’un marché financier, c’est activité du marché lui-même qui est censé révéler aux acteurs la valeurs des biens échangés (des actifs). Cette boucle en circuit fermé permet au marché de se tromper lui-même : si tout le monde achète, les prix montent, ce qui incite à acheter, et ainsi de suite.

  49. regis dit :

    Plusieurs réflexions après lecture de la motion et de votre texte :

    Comme d’autres j’ai une impression de « flou » : des généralités, des buts mais peu de concret. Je le dis car même si je sais qu’il s’agit d’une motion de congrès et non d’un programme électoral, la méfiance est de rigueur à l’égard du PS. Il n’est pas même question d’une « rupture avec le capitalisme » comme au temps où le PS représentait un espoir mais d’une « économie mixte » dont Mitterrand nous vantait l’avènement…pour privatiser ensuite ; laquelle économie nous a menés tout droit à l’état actuel.
    Mais, sans doute, la motion réalise un compromis. Je ne connais pas tout mais n’accorde aucun crédit à M. Paul Quilès qui a été le grand maître de la sortie des PTT du domaine de l’état par la création de deux établissements publics : la Poste et France Télécom et pour ce dernier établissement, de la perte des règles de gestion du personnel inhérentes au statut de la fonction publique. Personne ne peut sérieusement penser qu’il ne savait pas ce qu’il faisait.
    Que penser de votre phrase :
    « Une fois Hamon et Emmanuelli bien convaincus que rien de cohérent ne pouvait se faire A CETTE ETAPE avec Martine Aubry » ?
    Es-ce une allusion à une future synthèse avec la dame des « 35 heures » dont aucune critique n’est formulée (modération salariale, flexibilité) dans la motion ?
    L’inconditionnelle de « l’Europe », la promotrice des heures communautaires de piscine et de l’alliance avec le Modem dans sa mairie.
    Vous et vos amis n’avez rien de commun avec cela.

  50. Réguler le capitalisme ?

    La belle mystification ! Il fallait y penser et oser le dire ! Un pas de plus vers la chiraquisation d'un président subitement mal à l'aise dans son registre de campagne et dans les actes fondateurs d'une politique néo-libérale conservatrice au sommet de l'Etat. Comme Chirac qui s'interrogeait à haute voix sur les dérèglements du capitalisme mondial sans jamais y apporter une ébauche de solution, l'actuel locataire de l'Elysée semble mettre au placard ses habits de flambeur. En père la morale et apologiste de l'effort récompensé, ce néo-conservateur toujours à l'aise dans les souliers du donneur de leçon évoque les aberrations du système.

    On croyait pourtant qu'il avait partie liée avec ce capitalisme financier mondialisé ! Et que le bouclier fiscal participait de cet engouement pour l'essor des pratiques spéculatives quand le traité de Lisbonne assurait la perennité d'une Europe libérale.

    Etions-nous en retard d'une guerre ou marquions-nous un temps d'avance dans ce combat implacable quand nos adversaires disaient avoir gagné la bataille idéologique ? Les faits sont têtus mais les élites mondialisées ont plus d'un tour dans leur sac et bien des réserves en coffre pour imposer leur ordre injuste aux nations et aux peuples. La destruction de valeurs fait partie du jeux économique et le retournement de veste une vieille recette politique. Depuis Marx et Machiavel tout a été dit et écrit sur le sujet.

    On attend à présent la suite : Comment réguler ? Pour quoi faire et pour qui ? Et d'abord que signifie cette fameuse régulation dont se repaissent à satiété économistes et politiques qui prétendent dompter un capitalisme débridé dans un monde sans foi ni loi ?


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