Archives pour février 2006
17fév 06
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LES CONTRASTES COMME REPERES
Cette journée a été moins exténuante quoique bien motivante de nouveau. Naturellement j'ai eu ma dose quotidienne de folklore avec la valse des rendez-vous. Jusqu'à ce que je décide bien vite que c'en était assez et qu'il n'y avait plus aucun intérêt à soumettre mon séjour aux fantaisies de l'un quelconque de ces officiels si désinvoltes qui me font perdre mon temps. J'ai reconstruit séance tenante la fin de mon programme pour aller au devant de personnes concrètes. C'est ainsi qu'après un petit déjeuner avec les correspondants de la presse française (AFP, RFI et Libération) je suis allé en leur compagnie à l'université bolivarienne de Caracas.
16fév 06
Les "Missions" : l'accès à la santé, à l'éducation et au travail pour tous |
VISITES DANS LES "MISSIONS" : QUAND LA SOLIDARITE FAIT RECULER LE LIBERALISME DANS LES TETES ET LES COEURS
Cette journée a été totalement exténuante. Si la matinée a été remplie d'émotions et d'informations précieuses, l'après-midi a tourné au cauchemar avec les demandes de rendez-vous inopinées, les alertes de ceux qui croyaient que des rendez-vous étaient acquis et qui découvraient qu'ils avaient oublié de les confirmer et enfin ceux qui ont décommandé à l'ultime dernier moment sans crier gare, faisant perdre leur temps et leur énergie pour rien à tous ceux qui se trouvaient impliqués en cascade par ce chaos inexplicable. Des heures et des heures perdues en aller-retours, créant pour les nôtres qui avaient tout préparé avec soin depuis plus de quinze jours l'impression déprimante d'une pagaille désinvolte et donc d'une faible fiabilité des interlocuteurs. Cependant ce n'est pas ce que je retiendrai quelle que soit l'exaspération que je ressens et l'inquiétude que cela m'inspire également dans la mesure où cela met en cause des personnes dont je partage bon nombre des objectifs politiques.
15fév 06
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"ViVe", une télévision alternative qui met l'information au service de la citoyenneté |
Petit déjeuner avec le président du groupe d'amitié France-Venezuela de l'Assemblée nationale, entretien avec le ministre de l'Intégration (régionale) et du commerce extérieur Gustavo Marquez Marin, rencontre avec le président de la Confédération des associations israélites du Venezuela Fred Carl Pressner, mais aussi visite à la télévision "alternative" ViVe TV … La journée semble ne pas vouloir s'arrêter. A présent l'emploi du temps subit une inflation qui complique tout et met à rude épreuve ma résistance physique. Courant d'un bout à l'autre de la ville dans les bouchons, on honore des rendez-vous parfois surgis depuis à peine 24 heures, et parfois moins.
14fév 06
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ENTRETIEN AVEC LE VICE-PRESIDENT JOSE VICENTE RANGEL : "L'IMPLICATION POPULAIRE EST LA FORCE DE NOTRE REVOLUTION"
Ce matin mardi la journée démarre avec un rendez-vous très important. Je suis reçu par le vice-Président de la République Jose Vicente Rangel. Je me rends à son bureau en compagnie de l'ambassadeur de France. On m'avait prévenu : Le vice-Président de la République bolivarienne du Venezuela est considéré comme un homme froid et distant. Mais ce n'est pas ce que j'ai vu. Au contraire. Certes c'est un homme qui pèse ses mots avec soin. On peut penser que le poids de vie vécue au front du combat de gauche rend précautionneux dans les explications. Lui le peut.
13fév 06
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Quand le peuple s'en mèle, la Caracas des gratte ciel change de couleur … (marche du 8 août 2004 en soutien au président Chavez) |
D'UN MONDE A L'AUTRE
C'est le premier jour du séjour. On démarre en petites foulées pour m'aider à encaisser le choc du décalage horaire. C'est l'ambassade de France qui pilote le programme qui a été mis au point. L'appui des professionnels c'est toujours le mieux. D'autant qu'ici les rendez-vous ne se stabilisent que du jour pour le lendemain et parfois par demie journée. Et même d'heure en heure. Il faut donc que la logistique et le suivi soient eux en béton armé. C'est le cas. Ensuite, il faut tenir compte de la circulation. Aussi embouteillée qu'à Paris. Je crois que la civilisation de la bagnole c'est la culture du bouchon. Ici on dit « la cola », faire la queue. Cela donne le temps de regarder dehors les gratte-ciel, l'empilement des constructions de toutes sortes. Du 32ème étage du Banco Mercantil où j'ai rendez vous, je vois tout ça de haut.