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 Chroniques

02déc 05

Sans nuance et les chiens

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Nous ne savons pas bien voir ce que nous avons sous les yeux
Nous ne savons pas bien voir ce que nous avons sous les yeux

Je ne sais plus qui m’écrit, en gros, ceci : « Et maintenant la neige ! Tu ne sais plus quoi faire pour ne pas nous parler de tes trahisons au congrès du Mans ». Je me suis souvenu d’une scène de ce type, à Lons Le Saunier. On avait invité François Mitterrand pour prendre la parole à notre fête de la Rose. Waouh ! Il nous avait parlé de sa troisième évasion des camps de prisonnier en Allemagne. Il en parlait là, parce qu’il avait passé la ligne de démarcation à Mouchard honnête bourgade voisine sur la route vers Besançon. Et, à cette occasion, il nous a parlé de la neige. Exactement : de la neige. Environ un quart d’heure. Je pense que chacun comprend combien la neige n’est pas un sujet spécialement neuf ou a priori particulièrement captivant dans le Jura. On écoutait pourtant,bouche bée, comme s’il était en train de nous décrire un lagon et ses poissons multicolores. Souvent on ne voit pas ce qu’on a sous les yeux. Il faut qu’un autre nous en parle pour y voir plus clair. Un copain me dit : « il se fout de notre gueule ». Et nous autres, les autres, on dodelinait les yeux dans le vague. « Fermes là, tu nous saoules » lui a répliqué mon vieux pote qui servait le goûter au Lycée Rouget de Lisle. A présent je vais parler de chiens.

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28nov 05

Il a neigé. Mais ça le fait pas!

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09nov 05

J’étais pas sûr de comprendre

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Première scène. Ca se passe au Bureau National du parti Socialiste. On croise dans la cour des maires socialistes des banlieues qui sont là. Ceux des villes les plus chaudes vont être admis à nous présenter leur analyse. Visiblement ils sont épuisés. Chaque poignée de main semble leur faire plaisir. Je me doute qu’ils sont aussi fiers d’eux mêmes. Ils ont fait en effet du bon travail de vrais républicains. On va le vérifier ensuite, dans la discussion en face des poules mouillées de la direction Hollande qui couvrent les surenchères sécuritaires de la droite. Deuxième scène: je réponds sur France Culture au chef du syndicat policier Alliance. Il ose traiter les élus qui ne veulent pas du couvre feu d’élus qui « vivent dans un monde virtuel »! Je réplique. Ce type répond, comme un démagogue populiste qu’il est, qu’il « ne m’a pas vu sur le terrain »… Moi non plus, ai je envie de répondre, je ne l’ai pas vu. Et pour de bon il y a bien des chances que ce monsieur n’ai pas vu un tour de garde depuis longtemps! Je lui ai dit qu’on ne devait pas être sur le même terrain… Mais voila la leçon de situation. Si ce type peut me parler de cette façon et insulter les élus de la ligne de front c’est que la veille, le bureau national du PS a donné carte blanche à la droite et renvoyé chacun d’entre nous à son « appréciation personnelle de la situation ». Les héritiers de la SFIO ont approuvé la mise en oeuvre de la loi d’exception que leur ainés avaient déjà voté avec des mouvements de mentons. Ils ont mis le doigt dans l’engrenage. Tout y passera et sera perdu. Inclus l’honneur.

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06nov 05

Ceci est le récit de Jérome GUEDJ, conseiller Général socialiste de Massy. Je l’ai trouvé ce matin en oouvrant ma boite de courriels. J’avais quitté Jérome dans la nuit, le moral en berne. Il y avait avec nous Marie Pierre Oprandi, conseillère générale de l’autre moitié de la ville, celle où je vis et que nous avons patrouillé tout a l’heure. Elle a le visage des très mauvais jours. Quelque chose de tout ce à quoi nous croyons était en train de se dissoudre dans la nuit. La suite a été pire.

Il est 3h30. Je viens de rentrer chez moi. Je viens de voir brûler le gymnase Jean Jaurès dans ma ville, Massy, qui connaît ce soir sa 4ème nuit consécutive d’incidents sérieux. J’ai la rage au ventre, la colère profonde . Le clavier de mon ordinateur est le seul remède au sentiment d’impuissance qui m’étreint. Je sais que tout à l’heure, ou peut-être demain, çà passera. Mais ces dernières heures ont été si étranges.

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28oct 05

Ci-dessous le texte de la dépêche AFP faisant part de ma consternation suite à la défection du PS dans la bataille unitaire contre la privatisation d’EDF.

PARIS, 27 oct 2005 (AFP) – Le sénateur PS de l’Essonne Jean-Luc Mélenchon s’est déclaré jeudi « consterné » par la défection de son parti dans le front commun d’organisations de gauche contre la privatisation partielle d’EDF.

« Je suis consterné de découvrir la position de repli frileux et d’isolement dans laquelle s’enferme le Parti socialiste au moment où l’unité la plus large s’impose pour sauver EDF de la menace de privatisation« , déclare dans un communiqué le parlementaire, chantre de « l’union des gauches ».

Le Parti communiste, les Verts, le MRC, la LCR, la Gauche républicaine et les Alternatifs sont tombés d’accord mercredi pour mener une série d’actions communes contre cette décision. Ils ont tenu ensemble une conférence de presse jeudi à Saint-Denis (Seine-St-Denis), la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, disant à cette occasion « regretter que le Parti socialiste ne vienne pas au meeting commun du 8 novembre ». Selon M. Mélenchon, qui fait allusion au fait que le PS aurait été prévenu tardivement de la réunion commune de la gauche mercredi, « il n’est pas admissible que des arguments d’arrogance protocolaire tiennent lieu de ligne politique dans une telle circonstance ». Le sénateur de l’Essonne « demande instamment que l’initiative soit reprise et que l’on trouve au plus vite le chemin du rassemblement à gauche ».

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