12mai 14

Le toc du Président

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Ce jour-là, j’ai rencontré mon maître. La pensée est toujours davantage que le corps pensant, mais il est bien certain qu’elle ne sera jamais rien du tout sans lui. Au cas, de ce jour-là une grippe des plus agressives me saisit à la nuque deux heures avant le meeting de Périgueux. Je devrais dire qu’elle me saisit à l’estomac, moi qui n’ai jamais de nausée, même en lisant dans le sens inverse de la marche du train. Mais le pire fut qu’elle ouvrit une bonde dont j’ignorai l’existence. Tout s’en fut de ce que je contenais d’énergie et je restais comme une pauvre chose en sueurs, cramponné à la rampe, tout tremblant de crainte de tomber. Et comme j’en étais déjà là, après qu’on m’eut ramené au lit en me portant ou presque, toutes mes digues internes éclatèrent en même temps comme des barrages d’EDF passés au privé. Les fatigues accumulées, les nuits trop courtes, les semaines sans pauses, les chagrins refoulés, les outrages mal dissous, les aberrations de mon régime alimentaire de nomade dévalèrent hors de leurs bassins de confinement. Emportant tout sur leur passage et surtout le pauvre terreau des berges tendres qui sont en moi où je me tiens pour rêvasser. Je lâchais prise comme Robinson sur son île déserte, englouti dans la soue des boues de l’esprit, par temps de grosses fièvres. J’en ressors, trois jours plus tard au prix délicieux de treize heures de sommeil par « nuit » et d’une sieste quasi ininterrompue. Dimanche venu, début de la résurrection, je veux le croire. Je me devais à une émission de France 3, j’y participais. Rien à voir avec les traquenards et catch dans la boue aux prises avec des ignorants et des perroquets de propagande auxquels je suis si souvent contraint. Questions claires et directes, réponses, respect, tranquillité des tons. L’émission 12/13 du dimanche de France 3 est le record d’audience des émissions politiques du dimanche. Devinez pourquoi… Je me croyais revenu dans un monde qui serait tout neuf et habitable.

Mais un rapide tour d’horizon m’a montré une réalité plus glauque que celle que la fièvre m’avait infligée. Il est vrai que samedi, je ne sais pourquoi sinon les délires de la fièvre, j’avais allumé trente secondes ma télé. Je coupais bien vite en vue d’une nouvelle séquence de sieste. Entendre Yves Calvi comparer le défilé de la Place Rouge à ceux de Berlin nazi, le jour où se célèbre la victoire que nous devons aux sacrifices de plus de vingt millions de Russes me parut trop me demander, avant même ma convalescence.

J’écris aussi vite que je le puis, avant de faire ma valise pour quatre meetings cette semaine. Je le fais dans ma condition physique actuelle un peu hésitante. Le canotage de François Hollande et Angela Merkel, dictamous européens, m’a amusé. J’ai vu notre normal national muet sur l’enjeu européen et, sinon, disant un maximum d’énormités qui attestent son incompréhension des traditions géopolitiques françaises et de leurs raisons profondes. Muet sur l’Europe mais bavard sur le dernier stupéfiant bricolage de sa boite à outils institutionnels : Hollande vient d’inventer la réforme permanente. Il réforme ce qu’il a lui-même fait réformer, même si ça n’a pas encore eu le temps de s’appliquer. Le Lego de l’organisation administrative des collectivités locales est devenu compulsif ! C’est le TOC du président. Une maladie. Mais je l’aime mieux dans ce rôle que dans celui tellement absurde et belliciste qui lui fait dire devant Jean-Jacques Bourdin sur BFM qu’il souhaitait l’intervention armée en Syrie même sans mandat de l’ONU ! Ou jetant du feu sur le brasier Ukrainien pour le compte des nazis qui la dirigent et de l’OTAN qui les arme et leur envoie des mercenaires. Ici, en cours de semaine, au fil de mes allées et venues en train, je complèterai.

Merkel et Hollande nous mènent en bateau

Ce n’est pas la première fois que Merkel mène un président français en bateau. Interrogé sur l’effet de la séance de canotage, j’ai dit que l’image était belle. C’est une leçon politique. Je me suis gardé de dire ce que je pensais de l’exercice un huit mai. Je le fais maintenant. Nous avons brisé les reins des nazis, pas des Allemands. Le distinguo ne vaut que de façon abstraite, en quelque sorte, pour la génération impliquée mais cette abstraction est à notre honneur. Notre honneur d’êtres humains capable de surmonter le dégout, l’horreur et la méfiance inépuisable qu’ont inspirés les organisateurs et les agents du saccage de l’Europe, de l’euthanasie des handicapés, du génocide des tziganes, du meurtre de masse des homosexuels, de la boucherie de la gauche et par-dessus tout de l’entreprise d’assassinat total d’une population entière jusqu’aux nourrissons du fait de sa religion de naissance, ce que nous nommons la Shoah.

Si nous avons besoin d’un seul point d’appui mental pour ne pas confondre nazis et Allemands, quand bien même c’était la même chose alors, qu’on se souvienne que dans toutes les catégories que je viens de nommer, juifs inclus, une quantité considérable étaient eux-mêmes Allemands. Et que parmi la masse des salauds et collaborateurs de toutes ces entreprises criminelles, un nombre tout à fait considérable n’étaient pas allemands, comme les collabos français, les SS lettons et ukrainiens, qui furent parmi les plus sauvages assassins. J’imagine le dégoût de ceux qui ont entendu ce gouverneur ukrainien célébrer Hitler comme un libérateur et la peur qui doit les saisir de tomber sous la mains des héritiers des pires criminels de l’histoire politique de l’Ukraine. Au demeurant, la sauvagerie du crime d’Odessa en est un rappel abominable. Ainsi, de toutes les dates qui parlent immédiatement à notre conscience morale la plus actuelle, la victoire totale sur les nazis est la plus brûlante. Le 8 mai, le 9 mai sont des jours terribles. Ils auraient pu être à l’inverse. Dès lors, quoique l’on pense du régime soviétique, sans le sacrifice des Russes et leur combativité hors norme, jamais la victoire n’eut été acquise. Les Russes sont les artisans numéro un de la victoire ! Ca n’enlève rien au mérite des autres, et notamment de tous ceux qui sont venus se faire faucher sur les plages de Normandie. Mais ça n’aide rien ni personne de faire comme si tout cela n’avait pas eu lieu. Et nous Français, qui habitons sur place, et qui avons été envahis trois fois au cours du siècle passé, n’avons rien à gagner à oublier comme nous sommes le mieux défendus contre les tentations d’invasions.

Certains d’entre vous ont dû manquer cette émission sur le 12/13 de France 3. Je reprends donc ce qui fut mon mot de la fin et le restera ici aussi pour le moment sur ce sujet. "C'est une image sympathique des relations entre les Français et les Allemands mais c'est une tromperie, nos relations ont cessé d'être égalitaires. Le général de Gaulle comme M. (Konrad) Adenauer avaient posé comme base qu'il n'y avait de bonne entente possible entre Français et Allemands que sur la base de la stricte égalité. Actuellement ce n'est pas la situation (…). " "Les Allemands sont plus nombreux que nous au Parlement européen, les Allemands fixent le cap politique pour toute l'Europe, les Allemands ont regroupé dans un même gouvernement le Parti social-démocrate et la droite, et comme ils dirigent en même temps les deux grands partis européens, ce sont eux qui en toute chose font une politique qui est conforme aux intérêts de l'Allemagne". Cependant, "notre préoccupation constante doit être d'entretenir la relation la mieux construite avec l'Allemagne. Parce que nous sommes les deux peuples les plus nombreux, et puis que nous avons été envahis trois fois par les Allemands, c'est une raison suffisante pour penser que, souvent, il arrive que ce soit sur les vieilles cicatrices que se rouvrent les vieilles blessures. Il faut donc y mettre beaucoup de soin. En ce sens, la photo est belle, elle nous rappelle à nos devoirs".

"Néanmoins, nous ne devons pas faire de « l'irrealpolitik ». La realpolitik, c'est le cynisme (…), l'irrealpolitik est une sorte d'angélisme bêlant où on ne tient compte d'aucun rapport de force et on fait comme si ils n'existaient pas". M. Hollande fait donc de l'irrealpolitik ? "C'est conforme à sa faiblesse personnelle. Nicolas Sarkozy était en harmonie politique avec Mme Merkel en tant qu'homme de droite. M. Hollande est en harmonie avec la politique de Mme Merkel en tant que libéral, si bien que Mme Merkel est en réalité la dame qui commande en Europe et les autres sont des petits garçons".

Hollande, Merkel, symboles d’une collusion

Bien sûr, on peut évoquer aussi d’autres aspects que suggère l’image bucolique. Par exemple, celui du symbole de l’ordre politique actuel sur le vieux continent. Le PS et la droite gouvernent ensemble l’Europe. Ils gouvernent 16 pays sur 28, dont l’Allemagne. Et quoi qu’en dise le pétaradant Manuel Valls a la télévision, ça ne change absolument rien de voter Schultz ou Junker, social-démocrate ou conservateur. Rien ! C’est la même chose et c’est eux qui le disent eux-mêmes, ce qu’aucun assistant de manuel Valls n’a dû relever. De même, le vote à ce sujet n’a aucune valeur particulière. En effet, de toute façon, le parti dont Jean Christophe Cambadélis est le vice-président, le PSE, a décidé de rencontrer le parti de Junker et celui des libéraux sitôt l’élection achevée pour proposer un candidat en commun à la tête de la Commission. A supposer que les socialistes français n’en soit pas d’accord, cela n’a non plus aucune importance. La dernière fois ils avaient déjà fait le sketch « voter PS contre Barroso ». Résultat ? Seuls les socialistes français votèrent contre lui et tous les autres socialistes de toute l’Europe votèrent pour lui. Le parti de Hollande étant la risée du continent, on ne voit pas que son influence lui permette de faire mieux que de se ridiculiser une nouvelle fois. Et après tout cela en toute hypothèse tout ce petit monde a déjà un programme commun en Europe : GMT (Tafta) et austérité.

Si Hollande avait voulu profiter de la séance de canotage il aurait pu s’intéresser publiquement au Grand Marché Transatlantique. Sujet dont il n’a dit mot ni miette que ce soit. Sauf dans des journaux comme « Le Monde », dans une tribune signée avec le président des Etats-Unis. Telle est la nouvelle démocratie. L’entre-soi se parle à lui-même dans son journal. Le peuple ? Du terreau de populisme. Sans entrer sur le fond, juste se souvenant qu’il préside la deuxième population et économie du continent, il aurait dit un mot. Juste un mot sur la méthode. On se réveille François ! Pendant que madame Merkel te fait admirer les remous, les mauvais coups continuent : la Commission, par les intrigues du commissaire chargé du dossier, veut empêcher que le GMT soit soumis à la ratification de chaque parlement national. Alors ? Il en pense quoi le président de la République française ? Sans doute rien. Ou, comme il l’a dit, qu'« aller vite n’est pas un problème, c’est la solution ! » Sinon, dit-il, les gens vont avoir des peurs, et ainsi de suite. Pour Hollande, ce qui fait souci, c’est que les gens se fassent des peurs.

Le toc du Président dans son labyrinthe

Jeudi prochain, je suis invité à l’Elysée avec ma co-présidente, Martine Billard. François Hollande souhaite connaître notre approche de son projet de réforme territoriale. Malheureusement, le président de la République ne peut changer l’ordre de ses entrevues, ce que je comprends fort bien et ne lui tiens nulle rigueur. De mon côté, je ne puis non plus me dédire des engagements pris pour la campagne européenne. Il se trouve que je suis annoncé à la réunion publique d’Ondres. Et auparavant je suis à Tarbes. Pas question de détruire le travail militant accompli et en cours pour réussir ces deux moments. Je suis certain que le président qui a été aussi un militant politique dans le passé comprendra et excusera mon absence. De toute façon, il n’aura pas l’occasion de s’ennuyer puisque ma co-présidente lui dira tout ce que nous aurons décidé, d’ici là, de lui faire connaître sur le sujet.

Il y aura une ambiance un peu de revoyure dans cette rencontre. Car la dernière fois que nous l’avons vu, il s’agissait déjà d’une réforme institutionnelle. Dans ce domaine, mon cher François, est-ce que tu es bien sûr de ce que tu fais cette fois ci ? Je te trouve un air frénétique de monsieur bricolage permanent.

En 2013, François Hollande a déjà repoussé d’un an les élections locales (de 2014 à 2015), changé le mode de scrutin des cantonales et redécoupé tous les cantons de France. Tout est voté. C’était du sérieux. Ce n’était pas pour rien que l’Assemblée nationale et le Sénat avaient passé des heures à discuter. Et le PS à se déchirer. Dans son discours de politique générale, Valls annonçait donc des fusions de régions pour 2017, et la suppression des départements pour 2021 ! Il s’est fait Ayraultiser en moins d’un mois. Comme l’autre navré et sa « remise à plat fiscale », Valls peut aller mettre son calendrier annoncé dans la circonstance solennelle que l’on sait là où il range les os pour son chien.

Je me demande si François Hollande ne se croit pas au PS où en effet on passait son temps à voter des « projets pour dix ans » tous les deux ans, du temps où il régnait sur cette pétaudière. En effet, tout d’un coup, il annule tout. Hollande veut supprimer tout de suite les conseils généraux, diviser par deux le nombre de régions et reporter les élections régionales et cantonales prévues l’an prochain à 2016. Je ne serai pas là pour lui dire que je trouve un peu étrange cette frénésie de réforme de ses propres réformes, surtout quand elles ne sont même pas entrées en vigueur. Comme il aime les blagues il me répondrait que c’est le propre du réformisme. Je lui répliquerais que les bêtes de réformes ne donnent pas les meilleurs morceaux en cuisine.

Après les plaisanteries, Martine passera aux choses sérieuses. Autant qu’elle y aille toute seule : ce sera plus méthodique qu’avec moi qui ne pourrais m’empêcher de lui parler d’égal à égal, ce qui pourrait l’agacer. Mais voici le minimum de ce qu’il faut savoir. Je crois bien que les départements sont inscrits dans la Constitution. Les supprimer nécessite une révision de la Constitution, donc une majorité qualifiée. Il n’y en a pas sans la droite. Et sans une partie de la gauche non plus. Que c’est contrariant !

Pourquoi tout ce bazar, chers amis Shadoks qui pompez avec tant de conviction ? Mes lecteurs savent que Hollande et ses bons amis sont des républicains très volatils. Ils ne comprennent rien à l’Histoire qui a produit cette organisation territoriale. Elle n’est pas neutre, loin de là. Lisez les débats sur l’organisation des départements dans la Révolution de 1789 et vous verrez comment l’idée républicaine est liée à une organisation ethniquement et religieusement neutre. Les fédéralistes à peine cachés que sont tous ces bons amis de la mouvance hollandaise ne s’y trompent pas. Leurs masques, ce sont les comptes publics. Bobards ? oui et non. Ne perdons pas de vue que ce sont avant toute chose des technocrates. André Vallini, secrétaire d’Etat, parle de 12 à 25 milliards d’économies. Claudy Lebreton, président socialiste de l’association des départements de France traite ce chiffre de « farfelu ». Cool ! Valls a déjà prévu des fermetures de préfectures : « Le maillage territorial des préfectures, des sous-préfectures, il faudra l’adapter progressivement à la nouvelle donne territoriale » (discours de politique générale). L’État républicain, squelette de la nation, est mis en miette. Et ces gens n’ont même pas la dignité de faire semblant de produire une autre vision globale de l’organisation de leur pays.

Dans le programme de réforme envoyé à la Commission, la réforme territoriale figure dans la partie « redressement des finances publiques ». La France détruit son organisation administrative bicentenaire pour « faire des économies » qui assouplissent le cœur des androïdes ineptes de la Commission Européenne ! C’est elle qui l’a réclamé. Et des dirigeants français ont osé obtempérer. En effet, la réforme territoriale est une exigence de la Commission européenne. Dans ses « recommandations » de 2013, elle demande de « prendre des mesures destinées à améliorer les synergies et les économies entre les différents niveaux de l'administration, central, régional et local ». Quelle absurdité ! Supprimer les départements ne supprimera pas leurs dépenses : collèges, routes, RSA ! L’aide sociale, ce sont les 2/3 du budget des départements ! Quant aux bavardages stupides sur les « grandes régions à l’allemande », gargarisme ordinaire de la tête d’œuf de la promotion Voltaire, que veulent-ils dire ? « Grandes régions » ? Les régions françaises sont déjà plus grandes que les Länder allemands : 25 000 km2; en moyenne pour nos régions contre 21 000 km2; en Allemagne. L’œuvre de destruction et de démolition générale de ce gouvernement est consternante.


152 commentaires à “Le toc du Président”
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  1. EGR dit :

    @99 regine
    Oui, je partage complètement ce point de vue. Certes, il faut des propositions concrètes, mais croire que les slogans et promesses simples pourraient fonctionner dans le climat politique et idéologique de nos temps me parait assez étrange. La propagande néo-libérale a été suffisamment efficace lors des derniers décennies qu’une bonne partie de gens diraient qu’une telle augmentation du SMIC est irréaliste, détruisait des emplois etc. C’est dommage et ça rend notre devoir de convaincre et d’éclaircir encore plus compliqué, mais c’est ainsi…

  2. Colette dit :

    On doit se battre pour la réussite du FdG, atténuons les querelles, au lieu de les attiser. Des querelles il y en a dans toutes les familles politiques. Le FdG, doit s'élargir, pas se rétrécir. Attendons les résultats des élections Européennes Soutenons toutes les équipes du FdG qui se démènent pour faire connaître nos positions. Hier, j'ai été contente d'écouter Alexandre Tsipras face aux autres candidats à la Commission ! Cela met dans l'ambiance du parlement, peu de temps pour discuter, hélas. Ne pas baisser les bras, car la propagande des médias est très forte. Ils donnent déjà les résultats des élections Européennes. Vive la démocratie. Bravo à Jean Luc Mélenchon pour sa super activité. Perso, il m'étonne toujours

  3. Denis F dit :

    On ne peut pas ni plaire ni convaincre tout le monde, mais delà à laisser dire des inepties il y a un correctif nécessaire.
    Ceux qui osent prétendre que l'augmentation du SMIC à 1700 € et l'augmentation au prorata des petits salaires jusqu'à 1,6 SMIC, ainsi que le réaménagement des charges sociales, causerait des faillites et des dépôts de bilan sont des menteurs ou ils ne savent pas calculer, car en réalité cela reviendrait bien moins cher que le cadeau de 50 milliards fait au MEDEF. Ces gens sont des désinformateurs, ils préfèrent engraisser les dividendes des actionnaires que d'arrondir les fins de mois des travailleurs et permettre la relance de la consommation intérieure.
    Ensuite la retraite à 60 ans, ne coûte pas plus cher que les indemnisations du chômage où se retrouve plus de 75% des séniors de plus de 60 ans, c'est une position purement idéologique qui est prescrite par les androïdes néolibéraux de la commission de Bruxelles. Et d'autre part, en remboursant les frais de santé à 100% vous permettez une meilleure prévention médicale qui in fine ferait faire plus de 25% d'économies de frais d'hôpital et de cliniques, cherchez l'erreur.

  4. magda corelli dit :

    @Michel E.100
    Oui, moi aussi je trouve que Jean Luc Mélenchon met beaucoup d'eau dans son vin, trop ! Difficile de passer l'éponge sur les stratégies "bidons" de la direction du PC. Quant à la charmante Clémentine, elle critique l'autoritarisme de Jean Luc Mélenchon mais aime prendre les lumières en jouant du coude lorsque les circonstances le lui permettent. Ensemble est un drôle de truc. Merci au Parti de gauche pour tout le travail accompli pour nous alerter sur les désastres sociaux et écologiques qui vont en s'amplifiant. Si les Français pouvaient s'intéresser au programme écosocialiste avant qu'il ne soit trop tard.

  5. Daniel dit :

    Moi qui pense qu'il est nécessaire de bien nommer les choses, le PS d'aujourd'hui un parti social libéral, quelle ne fut pas ma surprise de voir le débat diffuser sur Médiapart, avec Jean-Luc Mélenchon, E. Cosse et Cambadelis, avec un intitulé "le débat des Gauches". Quel brevet de gauche pour notre solférinien, a bon compte.

  6. JeanLouis dit :

    @106 Magda Corelli
    Attention à ne pas devenir un parti croupion. Je peux souvent penser comme vous mais "mettre trop d'eau dans son vin" allons donc ! L'agrandissement de l'audience, l'élargissement de l'influence et le plus large rassemblement possible passent par la cohérence bien sur mais aussi les compromis, voire les abandons pour un temps de certains principes. Vous pouvez dire hélas mais c'est ainsi, vous voulez changer la vie de gens, influez sur le cours des choses ou rester assis dans votre coin à marmonner j'ai raison, j'ai raison... seul contre tout le monde ? L'union est indispensable union est synonyme aussi d'abandons. Et que JL Mélenchon apporte la lumière médiatique à quelques uns, il en faudrait même beaucoup plus !

  7. Willia dit :

    J'ai suivi le débat sur Médiapart comme tous les vrais de gauche. Comme toujours J-Luc a été aussi convainquant que cette Europe Libérale, si les pour autre chose que celle-là, ne devraient pas écouter et suivre à la baguette les dirigeants actuels menée par l'Allemagne où tout le monde doit obéir au doigt et à l'œil. Mais Cambadelis, comme tous les socialistes, fait semblant d'être des nôtres pour mieux noyer le poisson. Il ne faut pas se contenter des promesses de ces écolos, de ces socialistes, il sera dur de se défaire de cette Europe Libérale avec l'extrême-droite qui y règne, et en France le FN n'y va pas par quatre chemins, à écouter les sondages il serait en tête de peloton, même s'il ne faut pas se fier à ces sondages, j'ai bien peur qu'ils s'avèrent exacts, regardez les résultats des Municipales. Il a rasé celles qui étaient jusqu'à présent considérées à gauche. Je salue le courage de J-Luc Mélenchon qui a fort à faire avec ses contradicteurs. Je crains hélas qu'il ne soit entendu que par les convaincus qu'une autre Europe est facile en votant pour le FdG.

  8. Gilbert La Porte dit :

    Comme toujours, Jean-Luc Mélenchon était excellent au cours de l'émission organisée par Médiapart. J'ai trouvé Cosse insipide, ne sachant dire que "je suis désolée" à chacune de ses interventions, mais sans être capable de terminer ses phrases, jusqu'au moment où elle n'a même pas su dire un message à l'intention des auditeurs. Et c'est çà que certains ici voudraient voir rejoindre le FdG ? Non, qu'elle reste où elle est, au parti croupion porteur de valises du parti solférinien.

  9. claudine colin dit :

    Vous êtes un des plus grand monsieur de notre temps. Prenez soin de vous, vous connaissez le proverbe "économiser dans l'immédiat pour pouvoir durer dans le temps". Merci d'exister ! Bien a vous.

  10. ouax dit :

    Le succès du Fdg est évidemment dû au charisme, à la culture, à la détermination de Mr Mélenchon. Il se bat en permanence contre les médias qui l'agressent et espèrent que rien ne changera. Il est de plus obligé, compte tenu de la déloyauté et des trahisons lors des municipales, de colmater les brèches tout en essayant d'élargir le champ des sympathisants. Je doute que les différents partis s'exprimant par l'intermédiaire de leurs dirigeants et qui constituent le Fdg ont pratiqué un quelconque sport collectif où la solidarité est la règle première. Dans ces temps troublés et détestables le Fdg devrait avoir une audience bien plus importante (les raisons étant sans doute la peur du changement, la résignation, l'indifférence...). Il se peut que les Français aient le courage et la volonté de récupérer leurs droits à vivre correctement. Septique mais en phase avec Mr Mélenchon.

  11. Denis F dit :

    Apparemment peu de gens circulant sur ce bloc semblent être concernés par le SMIC à 1700 € ou autres propositions sociales. Les problèmes sociétaux ou autres foutaises, style Kerviel, les émoustillent bien davantage. Il faut bien reconnaitre que les smicards ne sont pas nombreux à avoir un ordinateur à la maison, donc effectivement, c'est normal. Et on ose parler de "l'humain d'abord" sur ce blog ! Mais de quels humains parle-t-on ?
    Ne vous étonnez pas si l'on n'est pas suivi par ceux qu'on méprise, et ne me faites pas rigoler avec l'éducation populaire, on n'entend pas les même choses avec le ventre vide qu'avec le ventre plein, c'est de notoriété publique, les gens du FN sont cons mais ils ont au moins compris cela.

  12. lemetayerv dit :

    @Denis
    Le savoir est une arme même lorsqu'on a le ventre vide alors oui l'éducation populaire à sa place. Comprendre comment tout s'enchevêtre pour atteindre les objectifs et contrecarrer les embuches que l'on nous fait subir. Si on ne comprend pas les mécanismes capitalistes, comment ce système fonctionne et comment en sortir. Il n'y a plus d'espoir. Combien d'incantations politiques nous promettant tout cela (smic, retraite, ss...) sans nous expliquer comment on s'y prend. Les gens ne croient plus en la parole prophétique des partis politiques. Tout s'analyse et c'est sur c'est plus compliqué, plus long mais une fois qu'on a compris, on ne revient plus à l'ignorance car c'est acquis, ensuite soit on lutte, soit on attend, c'est un choix. En ce qui concerne le FN c'est plus facile, il n'y a qu'à comprendre, je veux m'en sortir tout seul, chacun sa m....e et si les autres crèvent pour que je m'en sorte et bien tant pis. Là, c'est sur il n'y a rien à expliquer car c'est la nature humaine la plus primitive, c'est à dire sans sa culture qui fait de lui un être humain. Amitié populaire.

  13. GARCIA dit :

    J'ai beaucoup aimé vous lire, encore dans ce billet. Vous apportez des éclaircissements objectifs et concrets sur des évènements politiques vécus que nous ne connaissons pas très bien, camouflés et transformés par les médias. Prenez soin de vous, nous avons besoin de vous, de votre force et de votre courage pour continuer la lutte qui nous mènera vers un monde meilleur, tel que nous l'avons toujours perçu depuis notre plus tendre enfance.

  14. Régine dit :

    @ Lemetayerv
    Merci pour votre commentaire je n'aurais pas dit mieux. Cette démarche est d'ailleurs celle de Monsieur Mélenchon. Ce blog est un outil formidable pour s'approprier les sujets, et aller plus loin dans la réflexion sans oublier de recouper et vérifier les informations données par les uns et les autres. Denis F n'a pas compris la teneur de mon propos plus haut. Je ne dis pas que le SMIC à 1700 € ce n'est pas réaliste ou digne d'intérêt (je suis bien placée pour en parler puisque mes revenus mensuels actuellement sont inférieurs au SMIC) et que loin de mépriser ceux qui émargent au SMIC, je les comprends très bien, mais on ne peut pas se contenter de faire cette promesse sans dire comment on fait pour y arriver.

  15. jorie dit :

    @Régine
    Aux smicards et petits patrons : le blocage des salaires depuis 20 ans est une réalité quand on voit l'augmentation permanente du coût de la vie. Ce n'est pas parce qu'on peut accéder à tous les gadgets électroniques parce que fabriqués dans des conditions inadmissibles, que le réel niveau de vie a augmenté. Non. La paupérisation gagne. Les smicards ne peuvent plus louer, encore moins rêver d'accéder à la propriété. La finance a tout détruit. La condition ouvrière/employés et classe moyenne se dégradent sans cesse. La compression du pouvoir d'achat détruit à petit feu les TPE/PME qui bloquent tout investissement ou fement la porte après avoir vendu à des entreprises étrangères. Les emplois fondent comme neige au soleil. Oui, le smic à 1700 € c'est possible si en parallèle toutes les commandes publiques remplissent les carnets de commande, si les gens peuvent acheter, si ces tpe/pme peuvent bénéficier d'un crédit à taux zéro et si on diminue leur fiscalité à 10%au lieu de 33%, en rebasculant la charge sur les entreprises du CAC40 qui envoient les dividendes dans la bulle financière. Tout est histoire de carnet de commande. C'est la foi en l'avenir de toute...

  16. xnx dit :

    Enfin des solutions. Des propositions concrètes et réalisables. C'est la politique qu'il faut appliquer pour sortir de l'austérité. Mon vote sera Front de gauche le week end prochain.

  17. Claudius dit :

    La théorie solférinienne selon laquelle il faut d'abord remettre l'économie d'équerre avant de redistribuer, me sort par les oreilles: ce n'est pas de redistribution dont nous avons besoin mais d'une meilleure distribution, moins injuste. Il n'est pas nécessaire d'attendre que l'économie soit remise à flot pour s'attaquer à la réforme de la distribution. Que fait Hollande et ses solfériniens? Rien rien et encore rien. A -t-il recensé ceux qui se gavent? Non. A-t-il lancé un programme d’inflexion de la distribution? Non, non et non. Je ne lui demande pas d'imposer lourdement de futurs exilés fiscaux, je ne lui demande pas d'en faire de gros contributeurs car il est inutile d'être un obèse financier, être "à l'aise" suffit largement, j'attends de lui qu'il en fasse des contributeurs ordinaires en les dotant de revenus ordinaires. C'est le moins que je puisse attendre d'un "président normal". Mais ce mec marche sur la tête, il s’accommode d'un monde absurde, prétend l'améliorer, se renie impavidement, et passe son temps à cirer les pompes de la haute finance avec l'aide d'hypocrites genre mosco ou noyer qui cisaillent toute tentative de progrès. C'est à...

  18. ROLLAND dit :

    Encore une fois on peut constater que parmi celles, et ceux surtout, qui lisent ce blog, il en est qui ou ne comprennent pas le point de vue de Jean-Luc Mélenchon ou en fait, mais sans le dire, ne l'acceptent pas. Parce que si on l'entend bien, ce que j'essaie de faire, bien des revendications sociales légitimes sont impliquées par la stratégie politique qui est proposée, aussi bien le pouvoir d'achat que la santé, l'éducation, la maîtrise de son temps et la sécurité, l'extension de sa liberté et de son bonheur de vivre.
    Il se présente comme un stratège, c'est-à-dire quelqu'un qui pense et propose un futur dont il vient de rappeler que, n'étant écrit nulle part, il n'y a pas toujours les mots pour le dire. Il faut donc, comme pour toutes les inventions humaines, les penser à la fois dans les mots qui existent et dans de nouveaux mots : écosocialisme en est un. Mais ces nouveaux mots mettent du temps à être entendus et surtout compris et acceptés. Il faut souvent en passer par le langage des autres et c'est à cet exercice que, remarquablement, Jean-Luc Mélenchon s'est livré à Médiapart. Dire qu'il a mis "de l'eau dans son vin" est injustifiable au regard de ce qui est donné par...

  19. turmel jm dit :

    Hier soir, meeting du FdG à Bordeaux ma ville, sur la fête de l'Huma 33, mon journal et mon parti. Jean-Luc Mélenchon, notre tête de liste aux Européennes a tenu l'estrade. Commentaire d'un ami adhérent CGT depuis 40 ans, mais qui tout en étant toujours au sein du combat de classe n'a jamais étais un militant, venu de loin il m'a dit ceci : "Sur l'Europe je n'y comprenais pas grand chose, c'était flou, et bien maintenant c'est clair !" Et si les meeting servait à cela. Un autre,dans le même profil m'a envoyé un SMS : "Mélenchon énorme !" Tout est dit, et moi je suis heureux de les avoir incité à venir, pour l'émission de demain, à mon tour d'envoyer des SMS.

  20. lou passejaïre dit :

    Les medias sont des tigres de papier. Combattre des tigres de papier, comment dire... c'est à minima vain. Les défaites idéologiques de la gauche ne doivent rien aux FOG, Calvi et autres ratiocineurs de petit écran. Les défaites idéologiques de la gauche, la gauche les a construite toute seule, remplaçant le prolétariat par toutes ces minorités tendance du moment, remplaçant l'universalisme et la citoyenneté par les derniers concepts tendance, fussent ils de l'ordre de la révélation venue au trader. Les défaites idéologiques de la gauche, ce sont ces renoncements (à commencer par la lutte des classes mais il y en a tellement d'autres) mais aussi ces confusions nées à gauche et sur lesquelles joue MLP. Alors pour envisager un jour d'avoir une chance de reconstruire la-les gauche(s), il va falloir commencer par un travail autocritique, sinon...

  21. CATY Philippe dit :

    Cher Jean-Luc
    Même si je n'approuvais pas François Mitterrand, il a dit "il faut laisser le temps au temps". Je crois que cela s'applique en ce qui nous concerne et à travers ta personnalité. Petit à petit la société s'apercevra que ton discours est fondé sur des réalités et que les ignorer ne relève que de l'utopie. Ce passage sur FR3 est j'espère un témoin de l'évolution des consciences. J'espère pouvoir un jour te rencontrer car nous avons beaucoup de choses en commun.
    Fraternellement

  22. L'article est remarquable et tout y est dit dans le sens que j'attendais de vous. Les relations de dominant, dominé entre Merkel et Hollande. La lecture historique des relations entre ces deux pays, et la folie de l'UE, en toute complicité et alignement avec les USA, pour déstabiliser l'Europe Centrale, en remettant en perspective les pensées néo fascistes. Hollande, c'est en effet la vassalisation de la France, et pour les socialistes ce n'est hélas qu'une habitude de se tromper sur la géo politique quand les enjeux sont de taille. Hitler, s'il était encore en vie pourrait en raconter des croustillantes sur le sujet !
    Le propre du vrai homme politique est de savoir anticiper stratégiquement sur les sujets essentiels. Vous le faites admirablement, ici sur votre Blog, comme vous le fîtes dans le débat remarquable organisé par Médiapart sur l'avenir des gauches, maintenant que tout fout le camp. Permettez moi de vous dire ici mon admiration sur vos interventions ce jour là ! Dommage que les penseurs, politiciens, philosophes de votre niveau soient comme quelques autres mis à l'écart de la république des technocrates et de la pensée unique.

  23. naif dit :

    Ce soir vers 18h00 était diffusé sur LCP "les nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi. Grognements dans le chenil.
    J'imagine, dans une société ou la vraie gauche aurait tous les pouvoirs, un documentaire vantant le libéralisme et sur le plateau de télé 3 invités : JL Mélenchon, F Delapierre et P. Laurent. Animatrice, Cl Autain, et un expert en économie, F Lordon, au nom du pluralisme. Bien sûr. A pleurer de rire.

  24. Michel E. dit :

    Dans le dernier sondage paru, le FdG stagne à 7%. J'ai vu ici des gens qui disent que c'est la faute des médias etc., mais je ne le crois pas. A l'époque de Marx, on faisait des journaux clandestinement, on s'organisait secrètement, la répression était beaucoup plus forte, Marx était décrit comme un monstre dans les médias. Mais le fait de se battre pour une cause juste avec conviction a permis aux idées de gauche d'avancer malgré des conditions beaucoup plus difficiles qu'aujourd'hui. On l'a vu lors des présidentielles, quand le FdG a dépassé les 10% : les idées de gauche ont toujours du potentiel quand elles sont portées par des gens qui paraissent sincères, cohérents, unis. Je m'explique donc ce faible score dans les sondages par le fait que les gens se disent que le FdG n'est pas (encore) cette nouvelle force dynamique qu'ils espéraient. Après tout, il y a quelques mois le FdG était plus haut dans les sondages quant aux européennes. Mais il me semble qu'à chaque élection depuis les présidentielles, les gens sont déçus par un FdG qui est moins uni et indépendant du PS que l'on ne le croyait. Et ce n'est pas la faute des médias.

  25. LE BRIS RENE dit :

    J'en ai ras le bol des donneurs de leçon caractériels du genre Bové ou Cohn Bendit qui préfèrent causer dans des salons journalistiques que d'être sur le terrain de la lutte des classes. Les deux ont fait la démonstration que leur orthodoxie verte cache en réalité une soif d'individualisme qui les conduit à voter quelques fois avec les libéraux montrant ainsi qu'ils ne sont pas eux des populistes. Lors d'un film sur le Larzac, j'ai constaté que le mythe Bové n'avait eu qu'une faible part dans la mobilisation exceptionnelle de la population pour lutter contre l'implantation d'un camp militaire. En s'en prenant à Mélenchon, Bové s'attaque au Front de Gauche. Désolant de s'en prendre à ces milliers de militants(tes) qui résistent au rouleau compresseur du libéralisme. Ce qui est le plus désolant, c'est que Bové sait très bien qu'il n'y a aucune ressemblance idéologique avec l'extrème droite, son attitude n'est donc qu'électoraliste pour se montrer comme d'habitude. Méprisable !

  26. Invisible dit :

    Droite et extrême-droite fonctionnent avec une arme déloyale en arrière fond : campagnes de rumeurs et calomnies. Je suis persuadée que l'abstention et le dégoût de l'Europe sont cultivés par eux avec systématique par le biais des réseaux dits sociaux et de ce fléau des temps modernes, les pages de commentaires interactifs des médias. Les hyper-actifs du mauvais esprit et de la mauvaise foi s'en donnent à cœur joie avec toujours les mêmes artifices, le non bafoué de 2005, l'anti-euro, des tombereaux de chiffres, des citations empruntées à la littérature humaniste et de gauche, le recensements des indemnités des élus, la médisance, la médisance, la médisance. Ensuite, la presse se fait l'écho de leurs grognes boutiquières et tout cela tourne en boucle et s'auto-alimente.
    Autre, faites une expérience détective. Recherchez le meeting des présidentielles de Jean-Luc à Besançon. Recherchez le 7/9 de France Inter du jour suivant. La Le Pen recopiait mot pour mot les paroles de JL, y compris le pistolet à bouchon. C'est quoi ces comédies ?

  27. giuseppe dit :

    Bonjour
    J'espère que ce soir Jean-Luc Mélenchon ne s'emportera pas quelque soit les arguments et les supplétifs habituels du "média" BFMTV et du baratin habituel toujours à 4 francs 6 sous de Mr Copé qui fait toujours passer le message autant de fois qui le peut que le FdG c'est l'extrême gauche. A se démarquer à ce moment là et le faire passer pour ce qu'il est, un clown de comm de chez Bygmalion !
    Argument de base pour contrer la famille Le Pen dans les discussions de comptoir au café au resto là où vous voulez "Les Le Pen? C'est comme Microsoft, c'est copier coller pour le social sauf que nous le problème c'est le banquier et pas l'immigré" et ne pas craindre de le dire haut même si son voisin de table somnole autour d'un ballon de rouge.
    Bonne journée !

  28. Jean Vivès dit :

    @4 Allan Berger à propos du 12/13 dimanche sur France 3
    Osons saluer les journalistes qui font correctement leur travail, avec respect de leur invité, en faisant preuve de bienveillance à son égard et en le laissant exposer ses idées. Trop nombreux parmi eux ont imaginé qu'il suffit d'être des contradicteurs teigneux ou à l'opposé des adorateurs béats et serviles pour être bien vus des uns ou des autres.
    J'étais au meeting d'Alès et j'ai aimé la méthode qui explique et qui instruit les auditeurs plutôt que de les endoctriner. La conviction de chacun se gagne en démontrant les choses avec des mots simples.
    Et pour lire souvent ce blog, discuter c'est bien, adhérer c'est mieux : venez militer avec nous !
    Fraternité camarades !

  29. carlo dit :

    Michel E
    Je m'explique donc ce faible score dans les sondages par le fait que les gens se disent que le FdG n'est pas (encore) cette nouvelle force dynamique qu'ils espéraient.

    Et la raison en est que l'électorat populaire vote pour MLP et non pour le FdG. C'est pourquoi, il faudrait s'adresser prioritairement à cet électorat-là, et non à l'électorat bobo, converti à l'Europe libérale et à la mondialisation, que courtisent aussi bien EELV que le PS.

  30. Courrierlecteur dit :

    @Michel E (125)
    "[...]Mais il me semble qu'à chaque élection depuis les présidentielles, les gens sont déçus par un FdG qui est moins uni et indépendant du PS que l'on ne le croyait. Et ce n'est pas la faute des médias."

    Vraiment ? Les médias n'ont-ils aucun rôle dans ces campagnes ? Aucune partialité ? Consultez, jetez, ne serait-ce qu'un coup d'œil, sur les billets précédents. Voir aussi les temps de paroles sur le site du CSA (municipales). Votre commentaire, ça veut dire quoi ? Quel est son objet ? Déblatérer des perfidies mensongères pour auréoler les médias et donner un sentiment de campagne mal faite pour culpabiliser les militants FdG ? Vous militez pour qui ?

  31. michel de toulon dit :

    Les propos de Bové qui compare Jean-Luc a Le Pen sont abjecte et après on pense que les verts un jour peuvent rejoindre le Front de gauche mais c'est pas un rêve c'est un cauchemar qu'ils restent a la remorque des pseudos socialistes. A vomir.

  32. Hold-up dit :

    130 @ carlo
    "C'est pourquoi, il faudrait s'adresser prioritairement à cet électorat-là, et non à l'électorat bobo...."

    Attention Carlo, le concept de "bobo" est à revoir surtout quand la précarisation de la société s'étend à toutes les catégories socio-professionnelles et que plus personne n'est épargné. Attention aux étiquettes médiatiques qui engluent la pensée à mesure que la pratique "reader's digest" caricature certains citoyens. Vous n'avez sans doute pas fait partie des manifestations altermondialistes de Gênes ou d'ailleurs, sinon vous ne parleriez pas ainsi. Je rigole quand vous suspectez les manifestants Altermondialistes de "bobos convertis à l'Europe libérale". Demandez aux manifestants de Notre-Dame-des-Landes ce qu'ils en pensent de l'Europe néolibérale. Une fois cela dit, je suis d'accord par contre, avec la seconde partie de votre propos. Nous ne nous adressons pas assez aux citoyens français discriminés par tous les Eric Zémour du pays.

  33. AlainV dit :

    Effectivement, les gens sont parfois déçus du FdG, à cause de l'alliance de quelques PCF avec le PS aux municipales. Près de chez nous, les Allemands du land voisin voteront en même temps pour les européennes et les municipales. Les amis de Die Linke restent unis, personne ne va flirter avec le SPD. Pourquoi ? Je peux me tromper, mais leur union est plus ancienne que la nôtre au sein du FdG, et moins complexe. Nous y arriverons aussi. Donnons donc du temps au temps. L'ouverture à une gauche très large que prône Jean-Luc est une nécessité si nous voulons arriver au pouvoir et changer la donne. Cela demandera de faire beaucoup de concessions, de renoncer à certaines de nos idées, le temps de persuader nos partenaires de leur justesse.
    Une délégation du PG67 s'est rendue au meeting de Die Linke à Freiburg, car nous entretenons des liens étroits, facilités par la compréhension de la langue du voisin. Sur les 5 orateurs, il n'y avait qu'un seul Allemand, aussi brillant que Jean-Luc, avec l'humour en plus, les quatre autres étaient grec, espagnol, français et italien. C'est la solidarité avec les partis frères qui soutiennent tous la candidature d'Alexis Tsipras.

  34. Michel E. dit :

    @Courrierlecteur (131)
    Si je dis que ce n'est pas la faute des médias, c'est que je ne m'attends pas à ce que des médias aux mains des riches facilitent la progression des idées de gauche. Donc il faut un FdG d'autant plus uni, cohérent et crédible, et il me semble que ce n'est pas ça que la plupart de gens voient. Les idées de gauche n'ont jamais progressé avec la bienveillance des riches, je pense qu'il faut chercher l'erreur ailleurs quand on se trouve face à de la stagnation (pour ne pas dire du recul) depuis les présidentielles. Au contraire de Syriza, le FdG a un vieux parti en son sein.

    @carlo (130)
    C'est vrai qu'il faut rompre avec une forme de "stérilité" (mais pas la classe moyenne, faut chercher l'unité classe moyenne+ouvrière), ce que je trouve que JL Mélenchon arrive quand même à faire. Par exemple M5S en Italie le fait encore plus que le FdG, et même si M5S ne va jamais s'autoproclamer marxiste, ils rompent avec les conventions et règles parlementaires etc., le comportement mouton, comme des marxistes le faisaient, à leur façon, à une autre époque). Syriza en Grèce en est un autre exemple, plus proche du FdG.

  35. PETIT Maryvonne dit :

    Qu'est ce qu'on attend pour appeler au boycott de la Société Générale ? Seule une pression par le fric pourra les faire bouger même si c'est à la marge.
    Maryvonne

  36. educpop dit :

    La réforme territoriale s'inscrit dans la rubrique "redressement des finances publiques" ! Cette vision technocratique est terriblement malhonnête. Il y a sûrement derrière cela l'intention de faire des économies en ne finançant plus une grande partie de l'aide sociale. En effet, la suppression des départements va entraîner le reclassement des personnels très nombreux qui en sont les salariés. L'organisation de l'aide sociale est très compliquée et beaucoup de postes vont être supprimés, d'autre part ceux qui vont rester n'auront plus les outils nécessaires. ce n'est pas seulement une attaque sans précédent contre les acquis historiques de la république et les principes de la démocratie. C'est aussi une attaque contre le peuple pour faire disparaître ceux qui vont mal, une sorte d'euthanasie cachée et perverse. Ces calculateurs sans âme méritent autre chose qu'un désaveu électoral. Nous courrons à un drame qui n'aura de précédents que dans les pires moments de l'histoire. Et dire que la semaine prochaine le peuple n'ira pas voter ou alors votera pour d'autres menteurs complices ce ces manigances criminelles.

  37. gege dit :

    Mais qu'est ce que c'est que ces donneurs de leçons et théoriciens qui pensent que c'est en abandonnant une partie de nos idées ou de notre stratégie que l'on ferait progresser l'union, les municipales ne semblent pas leur avoir servi de leçon. Les sornettes développées par les solfériniens qui comme à leur habitude nous promettent un vrai changement d'orientation de l'Europe pour demain... on rase gratis avec un Président qui gouverne déjà avec Merkel. Il n'y a pas deux stratégies. On combat cette Europe libérale et ses GMT et ICC qui envisagent d'amener tous les peuples au niveau de la Grèce.

  38. Jean-François91 dit :

    @134 AlainV
    Comme dans tout parti d'une certaine importance, Die Linke a des tendances. Mais la proportionnelle facilite sa représentation. En gros, voter Die Linke c'est avoir des élus. La tâche du FdG est plus difficile avec le système majoritaire, qui interdit à un parti pas encore dominant d'avoir des élus en proportion des votes reçus. Après un demi-siècle ce système a des effets pervers dans deux directions.
    Il pousse les petits partis à s'inféoder à de plus grands de peur de ne pas être représentés (sauf dans des fiefs que le grand parti veut éradiquer) ou à prendre le risque de ne pas avoir d'élus.
    Le peuple est piégé et ne vote plus en fonction de ses convictions (qu'il craint de ne pas voir représentées) mais (dans sa majorité) se résigne (encore) à voter pour le "moins pire" [sic] pour ne pas "perdre son vote" (comme on dit au Québec). La distorsion donne encore plus de poids aux manipulations sondagières. 50 ans du système ça marque un peuple, même pour la seule élection vaguement proportionnelle modulo les grandes régions. Alors, vote utile, peur du vote perdu, abstention ? La Vème nous tue.

  39. Lelong dit :

    @Gege 138
    Si vous écrivez "on combat cette Europe libérale" les ennemis vont conserver "on combat cette Europe" pour nous assimiler au FN. C'est la commission qui détruit l'Europe et nous on combat la politique de la Commision pour sauver l'Europe.
    A part ça, bravo à Jean-Luc Mélenchon, il a rendu Copé un peu moins nul que d'habitude.

  40. Monique O dit :

    Eh bien, moi, je ne peux plus regarder Calvi. Je n'en peux plus de voir tous ces pompeux soi-disant économistes qui nous conseillent de nous serrer la ceinture, alors que si on parle de diminuer les indemnités de journalistes, ils poussent des cris d'orfraie ! En plus, c'est tellement convenu. Si un malade se réveillait après 20 ans de coma, il ne serait pas désorienté

  41. Vassivière dit :

    Sur BFMTV ce soir, Copé pathétique, sans souffle, radoteur, n'ayant comme seul défense que le pitoyable parallèle éculé entre Le Pen et Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon, d'un calme olympien, prenant le temps d'exposer les lignes de forces du FdG, avec ditactisme, panache et élégance (face aux interventions trop souvent incongrues d'Appoline de Malherbe). Merci.

  42. sinnaz dit :

    @Vassivière 144
    Je reprends à mon compte votre commentaire, en 3 lignes je n'aurais pas dit mieux.
    Bravo à Jean Luc, olympien (en ce jour de victoire en Grèce de Syriza), qui a essoré Copé dans son argumentation tordue et qui se résume à l'amalgame entre FN et FdG. Ce sont bien les partis libéraux et socio-démocrates qui ont fait une "alliance de courtoisie" pour appliquer les mêmes politiques d'austérité qui font tant de ravages.

  43. Courrierlecteur dit :

    Jean-Luc plein de clarté dans ce débat avec JF Copé. La stratégie de ce dernier, qui faisait celui qui ne comprenait pas (ou qui méprisait ou qui assimilait à MLP) les arguments contradictoires de son opposant me semble avoir été déplorable pour lui. Finalement, avec ses objections à la noix, il me donne l'impression d'avoir servi de faire valoir, par contraste, aux idées qu'a développé clairement Jean-Luc. Notre porte parole a été très habile (comme d'habitude) de ne pas s'attarder, de ne pas se laisser piéger, par des sujets hors sujet (MLP, financement UMP). Seul petit bémol, mais il me semble impossible d'avoir pu faire autrement tant les questions sur la conception de l'Europe (et, sans le dire, les différents sur ce sujet par rapport au FN) étaient importantes à développer, il n'y a pas eu de temps pour parler du marché transatlantique. Ceci est dit sans regrets. Il était bien plus important, comme l'a fait Jean-Luc, de profiter de ce débat pour dénoncer, et bien appuyer sur la coalition, en Europe, du PS avec la droite.

  44. carlo dit :

    @ Hold-up
    Je rigole quand vous suspectez les manifestants Altermondialistes de "bobos convertis à l'Europe libérale".
    Je ne "suspecte" rien de tel. Je parlais de " l'électorat" bobo, pas des militants engagés dans le combat..

    le concept de "bobo" est à revoir
    Ce concept "à revoir" permet de bien comprendre le vote d'une ville bourgeoise comme Paris ainsi que les bons scores de MLP dans les petites villes de province. La sociologie n'est pas étrangère aux résultats électoraux. En douteriez-vous ?

    je suis d'accord par contre, avec la seconde partie de votre propos. Nous ne nous adressons pas assez aux citoyens français discriminés par tous les Eric Zémour du pays.
    Vous ne m'avez pas du tout compris...

  45. Christian dit :

    Carton rouge à BFM ! Le débat Copé/Jean-Luc Mélenchon était biaisé de façon caricaturale. Le public sur le plateau était ostensiblement pro-Copé. La réalisation a de fait, tenter de dévaloriser le discours de Jean-Luc Mélenchon, oeillades, bavardages, SMS échangés, sarcasmes, le tout filmé et montré à l'écran. Les personnes derrière Jean-Luc Mélenchon étaient partiales, agitées, bref fort désagréables. La journaliste intervieweuse, le collaborateur de BFM Monsieur Lechypre et son voisin grimaçaient de façon hustile au moindre propos de Jean-Luc Mélenchon, en direct. Bravo dans ces conditions injustes, à Jean-Luc Mélenchon, pour avoir garder son calme. Cependant une protestation auprès du CSA s'impose.

  46. Louis31 dit :

    Lorsque Copé se plaint de certaines loi sur l'Europe, pourquoi ne pas avoir dit que l'UMP et la droite étaient aux manettes de cette Europe depuis 30 ans. Lorsqu'il voulait changer l'espace Schengen, pourquoi ne pas avoir lui dit, que là, c’était bien lui qui courrait derrière le programme des Le Pen.

  47. fifi dit :

    Quelle malhonnêteté intellectuelle Jean François Copé a-t-il eu sur BFM en réduisant le débat à une analogie douteuse entre le FN et le FdG, le tout en se basant sur des axiomes complètement erronés. Je ne peux pas croire qu'il ne connaisse pas les thèses soutenues par vos équipes (à moins d'un amateurisme criant). Je prends son intervention, qu'on pourrait presque qualifier de propagande, comme un bon coup de comm. visant à donner une image délibérément faussée de votre mouvement, et j'ai peur que ça marche. Le problème, c'est que je pense que ce genre de discours le donne plutôt en vainqueur, avec un message répété (combien de fois a-t-il dit MLP ?), non argumenté, ancrant des préjugés que l'auditeur lambda n'ira probablement pas vérifier. Comme on vous l'a déjà dit sur votre dernière intervention sur LCP, votre niveau de débat n'est-il pas trop élevé pour une intervention si courte, a fortiori face à l'un des maîtres en matière de langue de bois ? Néanmoins, en règle général, je suis séduit par vos débats démocratiques, qui se transforment souvent en des ébats des mots critiques, pour notre bonheur à tous.

  48. Franck dit :

    @fifi
    "… votre niveau de débat n'est-il pas trop élevé pour une intervention si courte…".
    Je ne pense pas qu'il faille baisser le niveau, au contraire ! Lorsqu'on fait de l'éducation populaire, on part du principe que les gens sont intelligents. D'autres se chargent de les maintenir à l'état de troupeau informe de consommateurs dépourvus de libido (au sens philosophique du terme). Ensuite, c'est à celles et ceux qui se sentent suffisamment "éclairés" de transmettre à d'autres, qui eux-même diffuseront autour d'eux, chacun avec ses mots, à chacun son niveau, bref, il faut que puisse circuler l'idée qu'un partage équitable des richesses est possible et que la résignation n'est pas la seul issue.
    Je suis convaincu que le fait de considérer et de respecter l'intelligence des gens, favorise la réappropriation de leur légitimité d'Humain et de citoyen, que des dizaines d'années de matraquage néolibéral ont poussé à enfouir au fond d'eux-même, créant de la frustration avec parfois des conséquences dramatiques.
    Bref, pour moi, l'élévation des consciences ne se fait pas en baissant le niveau (de plus sans être un savant, je trouve les discours de...

  49. fifi dit :

    @Franck
    Je suis d'accord avec vous. Je trouve juste que sur ce débat en particulier, le jeu de M. Copé, voulant enfouir la discussion en déformant le discours de M. Mélenchon, a été plus efficace que les tentatives de notre camarade de poser les choses et de dérouler son argumentation, comme il sait bien le faire. Mais du coup, et peut-être que je me trompe, l'impression que j'aurais après cette émission, en auditeur vierge ne connaissant rien de l'écosocialisme prôné par M. Mélenchon, serait Mélenchon = déconstruction européenne, et Mélenchon = faillite du pays. Et ça car il n'a pas eu le temps de développer correctement ses idées, pendant que M. Copé se contentait d'utiliser des éléments de langage bien préparés. Mais sur un débat plus long, plus en profondeur, où tout le monde a le temps de s'expliquer sur ses positions sans être pressé, ce que j'ai dit plus haut ne s'applique plus. Car oui, l'obscurantisme idéologique et les raccourcis diffamants (car faux) ne sont pas dignes d'un débat publique.

  50. Jean Vivès dit :

    @ 148 + 150 fifi @ 149 Franck
    J'apporte un mot à votre échange, camarades,
    JF Copé a fait preuve une fois de plus de son mépris pour les idées que nous soutenons. JL Mélenchon a le mérite d'expliquer les concepts avec des mots faciles à comprendre, en apportant parfois une illustration par un trait d'humour ou une métaphore qui aident à la compréhension et détendent le discours. Cet effort didactique, les gens de droite ne le font pas, ils préfèrent convaincre en assénant ce qu'ils estiment être des vérités, et se moquent bien de n'être compris que par les énarques. Place au peuple, oui, au peuple instruit ! A ce sujet, regardez les meetings de JL Mélenchon, notamment Alès et Grenoble : notre force sera dans notre instruction.
    Fraternité camarades !


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