04oct 13

Mieux vaut positiver

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La controverse entre Cécile Duflot et Manuel Valls s'est achevée en conseil des ministres par une réprimande du Président de la République sur son gouvernement. Seule la question des apparences l'a intéressé, comme souvent chez le personnage : les ministres peuvent-ils ou non polémiquer entre eux sur la place publique ? Certes ce n'est pas la question posée, mais c'est celle à laquelle François Hollande a décidé de répondre. C'est pourquoi de façon sibylline il a affirmé, scro gneu gneu, « c'est la dernière fois ! ». Bien sûr, cela ne veut strictement rien dire. La dernière fois qu'il le supporte ? Mais que fera-t-il la prochaine fois ? Il licenciera les coupables comme de vulgaires Delphine Batho ? Non, ça c'était la dernière fois, au sens de : « la fois d'avant » ! Peu importe : rien de ce qu'il a dit n'a de sens réel. C’est un divertissement. A la fin, pourtant, il n’en reste pas moins quelque chose : Valls a eu le dernier mot. Les Roms sont priés de s'enfuir en courant avant que leurs campements ne soient détruits, leurs enfants chassés des écoles, leurs baraques brûlées !

Pendant ce temps, d'autres violaient la loi, insensibles aux coûts des amendes qui en résulteraient parce qu'ils en ont les moyens financiers. Il s'agit des patrons qui ont décidé de faire ouvrir le dimanche leurs magasins ! Mais là, comme pour les « pigeons », les « moineaux », le Medef et compagnie, loin d'envoyer la police ou le fisc, la câlinothérapie a prévalu. Aussitôt, Ayrault a convoqué une conférence pour « assouplir », « flexibiliser », « moderniser » les règles et la loi. Tout d'un coup, les ouvriers sont réapparus sur les écrans de télévision et au bout des micros qui leur ont été tendus à foison. Eux, qui sont à peine 2 % des personnages vus à la télévision, devenaient tout d'un coup omniprésents. La semaine précédente, on avait vu aussi des salariés qui suppliaient qu'on les laisse travailler la nuit. Si écœurant que cela soit, cela ne suffisait pas. Car il s'agit bel et bien d'une offensive contre les droits sociaux et tout ce que nous avons pu faire pendant des années en ce qui concerne les rythmes de la vie en société ! Face aux larmes des salariés suppliants qu'on les exploite, quels coupables ont-ils été désigné ? Les syndicats, bien sûr. En écho à la campagne du Front National sur le thème, « L'Express » titre : « Pourquoi les syndicats sont nuls ». De son côté, l’abject Plantu, l’ami à dix mille euros des Qataris, a disposé de la une du « Monde » pour présenter un parallèle répugnant entre islamistes et syndicalistes. Il a fait comme d'habitude d'un jet plusieurs taches : l'islam représenté par des fous, le syndicalisme peint en gros pépère braillard mal rasé, les femmes comme des objets passifs de l'activité masculine. Toutes ces images, ces titres, ces méthodes et ces mises en scène sont des classiques, depuis le dix-neuvième siècle, de l'iconographie d'extrême droite. On comprend alors, devant une telle banalisation, une telle dédiabolisation, que Mme Le Pen refuse d'être qualifiée d'extrême ! Sur le papier, à la une du « Monde » ou de « l'express », elle a raison ! Ou alors il faudrait classer Plantu et Christophe Barbier à l'extrême droite ! Je suis sûr que cela serait aussi inadmissible pour la bonne société que dire de Manuel Valls qu'il est « contaminé par le FN ». Et d'ailleurs, où est le problème ? En Norvège la droite vient de s'allier à l'extrême droite pour constituer une majorité et gouverner. La catastrophe avance sur le Vieux continent. Et chacun y choisit son camp !

Coming out : Hollande préfère la 5e République !

François Hollande a célébré la 5e République. Il participait ce jeudi 3 octobre aux festivités organisées au Conseil Constitutionnel. Ce grand raout est à lui seul tout un symbole du régime de la 5e République. Le lieu d'abord. Les agapes ont eu lieu au Conseil Constitutionnel, siège d'une instance composée uniquement de personnes nommées par d'autres. Aucun élu du peuple ne figure parmi les invitants.

Les invités ensuite. Il s'agissait uniquement des anciens et actuels présidents de la République, Premiers ministres et ministres. Les seuls parlementaires invités étaient les présidents en exercice de l'Assemblée et du Sénat. On ne pouvait pas faire moins ! Les autres élus du peuple n'étaient pas conviés. Seul le pouvoir exécutif fêtait la Constitution. On comprend pourquoi puisque la 5e République efface tout le reste et consacre le rôle croupion du Parlement.

Sur le fond, François Hollande a encore marqué une rupture avec le discours historique de la gauche. Elu sur le thème du « changement », il a fait l'éloge de la « longévité » d'un texte adopté en 1958 après un coup d'Etat. Pour essayer de masquer ce renoncement, Hollande a glissé quelques jeux de mots vantant le fait que « la constance l'a emporté sur la circonstance et le texte a duré au-delà du contexte ». Pouet ! Pouet ! Manants, le président plaisante : on se marre s’il vous plait !

Hollande a parlé moins de huit minutes. Sur la démocratie et la République, il n'a rien à dire. On comprend pourquoi. Il a abandonné toutes ses promesses en route. La réforme du Conseil supérieur de la magistrature a été enterrée, faute de majorité. La fin du cumul des mandats est bloquée par les solfériniens cumulards du Sénat. L'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives n'a pas fait l'objet de la moindre proposition concrète. Et Hollande a enterré le droit de vote des étrangers aux élections locales avant même d'avoir livré la bataille. Il a préféré vanter les 24 révisions de la Constitution de la 5e République plutôt que de proposer de nouvelles avancées démocratiques. Il a su oublier que l’avis du peuple n’a pas été sollicité plus de trois fois sur ce sujet.

François Hollande est donc condamné à des artifices. C'est ce qu'il s'apprête à faire à propos du référendum d'initiative populaire. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait fait introduire dans la Constitution une possibilité de référendum d'initiative populaire. Depuis 2008, l'article 11 de la Constitution prévoit qu'un référendum puisse être organisé "à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales". Ces conditions sont extrêmement restrictives, d'autant que la procédure prévue est complexe et permet d'enterrer de telles propositions.

Mais de toutes les façons, ces dispositions sont pour l'heure inapplicables. Elles ont besoin d'être précisés dans une loi organique, votée par le Parlement. Du temps de Nicolas Sarkozy, l'UMP a toujours bloqué le vote de ces dispositions. Sarkozy avait affiché un progrès, il ne voulait surtout pas qu'il puisse s'appliquer.

Depuis qu’ils sont dans l’opposition les élus de droite couinent : maintenant ils veulent cette loi qui leur permettrait une relance de leur campagne contre « le mariage pour tous », en attendant peut-être le retour de la peine de mort et, qui sait, même des projets communs avec Manuel Valls, comme la suppression des 35 heures, la TVA sociale ou l’expulsion automatique des Roms. On les comprend, vous devinez que nous-même demanderons un référendum sur la loi d'amnistie sociale ! Ou sur la dénonciation par la France du Traité budgétaire ! Ou sur la sortie du nucléaire !

Le gouvernement Fillon avait déposé un projet de loi. Certes, l'UMP s'était contentée de le faire voter seulement dans une assemblée avant de l'enterrer. Mais il existe. Le gouvernement Ayrault compte donc se saisir de ce texte déjà en discussion, et y proposer des amendements. Formidable : le gouvernement solférinien en exécuteur testamentaire de Sarkozy, c’est pas beau ça ? Et tous les bons soldats qui avaient voté à l’époque contre la réforme sarkoziste de la Constitution vont cette fois-ci, bien en rang, voter pour une de ses dispositions. Car c’est moins nul que si c’était pire, surement. Elle n’est pas belle la vie de la droite?

Un « tête-à-queue » de plus. La 5e République mérite un bon coup de balai. Il faut refonder entièrement nos institutions par une Assemblée constituante et un passage à une 6e République. Admettons que ce soit trop pour l’occupant actuel de l’Elysée, que le résident l’emporte sur le président comme dirait l’amusant François Hollande ! Mais de là à professer tout le contraire, sans la moindre considération pour ses électeurs qui sont de cet avis ! François Hollande a préféré donner des gages aux conservateurs les plus fossilisés. Il a en particulier rappelé n'avoir "jamais été favorable à une 6e République". Normal, la SFIO de Guy Mollet avait appelée à l’adopter et Hollande est l’héritier spirituel de cette branche des amis des guerres coloniales. Mais ici il a surtout confirmé son talent de diviseur de la gauche, puisque la 6e République est une proposition qui rassemble le Front de Gauche, Europe Ecologie-les Verts et mêmes des membres du PS comme Montebourg, Lienemann, Emmanuelli, Filoche et combien d’autres.

On comprend que Hollande soit si à l'aise dans la monarchie présidentielle. Ce régime lui permet de renoncer à ses engagements les uns après les autres sans être menacé par une révolte parlementaire ou citoyenne. Dans la 6e République, il n'aurait jamais pu se rallier au traité européen signé par Sarkozy et qu'il n'a pas renégocié. Dans la 6e République, le peuple disposera d’un référendum révocatoire pour chasser, si besoin est, le président lui-même. Des bonimenteurs de l’acabit de François Hollande seront alors mis tranquillement hors d’état de nuire. Nous avons déjà organisé quatre manifestations de masse pour la 6e République dans notre pays. Mais, comme d’habitude, Hollande regardait ailleurs : à droite.

Les municipales sont des élections politiques nationales.

Je reviens sur la question des élections municipales. Mon point de vue est qu'il s'agit d'une élection politique nationale. Je pense que nous sommes nombreux à considérer la question sous cet angle. Mais il s'agit aussi d'une élection locale. On ne peut le nier. Mais comment pourrait-on dissocier totalement les questions locales des questions nationales ? C'est tout à fait impossible sitôt que l'on parle d'éducation, de culture, d'action sociale, par exemple. Curieusement, c'est une vision très étroite du niveau local qui semble l'emporter chez ceux qui prônent une alliance de premier tour en sens contraire de ce que l'on croit juste nationalement. Bref, ceux qui propose de faire des listes au premier tour avec les socialistes dans les villes de plus de 20 000 habitants où, pourtant, le vote est très marqué par les convictions politiques. J'ai déjà développé de nombreux arguments pour montrer comment le vote ne pourrait faire abstraction des conditions politiques nationales. J'ai beaucoup insisté sur le fait que si nous devenons illisibles dans une élection, nous subissons un lourd handicap pour incarner une alternative à celle-ci comme à la suivante. Je pense que ma formule : « on ne peut manifester le samedi contre le ministre et le dimanche voter pour lui » a été bien comprise par beaucoup de mes lecteurs. Cependant, il me semble que le raisonnement en faveur de listes autonomes au premier tour de l'élection municipale doit être encore argumenté d'une façon plus précise. Il s'agit de bien montrer que le lien entre le national et local n'est pas simplement de l'ordre du ressenti ou de la psychologie politique. Il s'agit d'un lien très concret. Il faut comprendre à quoi, politiquement, s'engagent ceux qui feront un programme commun au premier tour avec les socialistes.

Je ne donnerai que deux exemples. Le premier concerne les finances locales. Les dotations globales de fonctionnement et d'investissement, dont dépendent de façon centrale les budgets municipaux, dépendent du budget de l'État proposé par le gouvernement. Cette année, celui-ci prévoit une nouvelle diminution des versements aux collectivités locales. Concrètement il y aura 1,5 milliards d'euros de moins en direction des communes. Va-t-on nous apprendre qu’à Paris ou ailleurs, là où il est question de faire des listes communes avec les socialistes, on leur demanderait au préalable de signer un texte condamnant le budget national d'austérité ? Bien sûr que non. Autrement dit, cela revient à accepter ces dotations budgétaires municipales en baisse contre lesquelles nos élus vont voter à l'Assemblée et au Sénat. Dès lors, le vote pour de telles listes ne pourra donc absolument pas prendre le contenu d'une protestation contre la politique d'austérité du gouvernement et du président de la République. Pourtant nous voulons politiser les élections municipales. C'est-à-dire que nous voulons en faire un moment d'expression politique pleine et entière. À aucun moment ne dissocions nos propositions locales de notre opposition nationale à l'austérité. Nous voulons ces deux aspects dans le contenu de nos programmes et dans le vote que nous sollicitons. Comment cela serait-il possible si, d'une main, nous signions des propositions audacieuses et, de l'autre, nous approuvions que les moyens de les réaliser manqueront à coup sûr ?

Un deuxième argument montre qu'il y a un lien très direct entre l'élection municipale et la majorité politique nationale. Le voici : les grands électeurs qui élisent les sénateurs viennent des conseils municipaux. Les socialistes s'approprient la totalité des mandats de gauche de grands électeurs au moment du vote des sénatoriales. Ils considèrent toujours comme une faveur qu'ils accordent aux autres le fait d'élire des sénateurs qui ne soient pas issus de leurs rangs, alors même qu'aucun de leurs élus municipaux ne pourrait l’être sans les suffrages des partis de gauche ! Cette sorte de faveur, ils la monnayent chèrement par toutes sortes d'engagements collatéraux. Je le sais mieux que personne, puisque j'ai été dans le passé à la fois premier secrétaire d'une fédération départementale du PS, négociant des listes commune de gauche, et moi-même trois fois tête de liste sénatoriale ! On ne me racontera donc aucune histoire pour les petits-enfants à ce sujet. Il est donc absolument impossible d'obtenir des mandats de sénateur à proportion de ce que l'on représente sans l'avoir négocié au préalable dans les élections municipales. La seule exception à cette négociation initiale est lorsqu'on est en situation d'obtenir un résultat direct par soi-même ou bien que l'on peut faire perdre davantage de sièges aux autres qu'il ne leur en coûte de vous donner ceux que vous réclamez. C'est pourquoi, dans le cas où se négocieront des « fusions techniques » de second tour pour assurer la présence d'élus représentatifs de nos suffrages recueillis au premier tour, il vaudrait mieux y adjoindre également la condition de notre représentation au Sénat.

Les municipales peuvent construire une nouvelle majorité politique de gauche.

Comme on le sait, j'ai pensé jusqu'à cet été qu'il était possible d'enjamber ces élections municipales dont je pressentais qu'elles pouvaient créer un sérieux désordre dans le Front de Gauche. Mon repère était et reste encore l'élection européenne, qui sera le moment fort de politique nationale. Dans mon interview du « Journal du Dimanche » d’aout, je soulignai qu'il ne fallait pas dramatiser les divergences au sein du Front de Gauche à propos de ces élections municipales. Mais la réplique violente contre moi à propos de Manuel Valls m'a fait comprendre quel serait le contexte de l’année. En échange d'alliance avec eux, ici ou là, et dans le cadre de la négociation nationale sur le découpage des circonscriptions départementales, les socialistes exigeront de tous ceux qui signent avec eux une prise de distance avec le Front de Gauche. La dilution de notre mouvement, rendu illisible du fait d’une stratégie à géométrie variable, est leur objectif. Vous en doutez ? Alors demandez-vous pourquoi ce n’est pas sur EELV que s’exerce le chantage aux places, alors même que leur décision nationale est de faire partout des listes autonomes. Pourquoi c’est aux communistes que Marie Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, demande de s’allier aux socialistes, et non aux écolos ?

J'ai donc commencé à envisager avec mes amis le problème tout autrement, dans des termes et avec des échéances différentes. Nous nous sommes posé la question de savoir comment ce moment électoral pouvait, au contraire de ce qui semblait se dessiner, être un moment de cohérence en direction des objectifs que nous nous sommes assignés au sens le plus large. Comment, en assumant pleinement la bataille des municipales, construire en même temps le rapport de force dont nous avons besoin pour les élections européennes qui auront lieu moins de deux mois après les municipales ? Il n'y a qu'une façon : faire de la politique, c'est à dire agir à chaque étape en fonction du but que l'on cherche à atteindre. Le raisonnement est que tous les reniements gouvernementaux, la honte de sa politique nationale, la résignation et la démoralisation que répandent Hollande et Ayrault, vont certainement pousser beaucoup d'électeurs vers l'abstention et certains vers un vote de colère que le martèlement médiatique dirige du côté du Front National. Mais en même temps, une fraction qui pourrait ne pas être négligeable parmi les électeurs de gauche peut aussi faire le choix de vouloir nous aider et, en donnant ses voix, d'exprimer leur colère et leur volonté de changement. Il n'y a pas d'autres méthodes que de faciliter ce transfert. Et comme toujours, une fois de plus, tout commence par la crédibilité et le rassemblement.

Il ne faut pas se laisser rabougrir dans un enfermement stérile et démoralisant avec les socialistes ! Mieux vaut s'ouvrir à tous ceux qui, à gauche, veulent s'en démarquer. Depuis l'acte politique de Noël Mamère et le texte d'Eva Joly, il est prouvé que de larges secteurs de l'écologie sont de nouveau disponibles pour faire du neuf. Sur le terrain, cela se traduit par des dizaines de prises de contact en vue des prochaines élections municipales et des listes à constituer. D'une façon générale, les militants du Front de Gauche, et chacun comprend que j'inclus ici en premier lieu les communistes qui souvent sont nos têtes de liste, ont immédiatement accepté l'ouverture de ces discussions. Mais il est vrai aussi que, parfois, quand localement nos camarades communistes ont préféré l'alliance avec les socialistes, c'est avec tous les autres membres du Front de Gauche que la discussion et les accords se font. A Grenoble, par exemple, le Front de Gauche est uni pour se présenter de façon autonome. C'est donc avec lui dans son ensemble qu’a le lieu la discussion avec EELV. Mais à Rennes, les communistes ayant choisi l'accord avec les socialistes, le Parti de Gauche a signé avec EELV en compagnie des autres composantes du Front de Gauche représentées sur place comme la GA, la GU et la FASE ! Ces deux exemples, pris parmi des dizaines de discussions actuellement en cours, montrent comment s'articulent étroitement la question de l'autonomie au premier tour et celle de l'élargissement en vue d'une nouvelle majorité de gauche. Dans toutes ces circonstances, l'accord local avec EELV constitue un fait politique à mes yeux essentiels.

Cette démarche qui repose sur une volonté de libre association a été rendue possible à partir du moment où Eva Joly avait fait le choix d'appeler avec nous à la marche du 5 mai à Paris pour la 6e République. Tout se tient quand une stratégie est menée avec constance et application. On voit ce que valent les songes creux de la table ronde finale des « assises du 6 juin » restant, et pour cause, sans lendemain : Pascal Durand a été éliminé au premier acte de résistance et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, sert de rabatteur pour les listes d'union avec les socialistes et la dislocation du Front de Gauche ! À l’inverse, miser sur le clivage et les idées claires a produit ses premiers effets de rassemblement le 5 mai. Cela se concrétise à présent localement d'une manière beaucoup plus profondément ancrée, mais tout aussi libre ! Dans ces conditions, je considère que, quoi qu'il arrive, les bases de cette nouvelle majorité de gauche, et du front politique qui va avec, sont en train de se construire à travers les élections municipales. Mon souhait est qu'il se prolonge dans toutes les batailles du futur.


241 commentaires à “Mieux vaut positiver”
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  1. ddmm dit :

    Comme vous l’avez très bien dit sur France Inter ce matin, le FN à été autorisé c’est donc un parti républicain. Cohen salivait déjà de vous entendre appeler à voter UMP lorsqu’il vous a posé la question de la consigne de vote pour le second tour à Brignoles. Vous ne lui avez pas laissé ce plaisir. Ayons le courage dorénavant de ne plus accourir au deuxième tour sauver le PS ou l’UMP face au FN, au nom d’un soit disant pacte républicain. La mascarade a assez durée. C’est bien l’attitude de ces deux partis qui est responsable de la situation. Qu’ils s’en débrouillent. Le temps des magouilles politiciennes est révolu. La plupart des gents ne font même plus de différence entre droite et gauche. Selon eux Le FN à une ligne claire qu’ils comprennent. Pour etre entendu il faut en faire autant. Rompre avec les vieux réflexes du passé, devant une population qui se renouvelle d’élections en élections, c’est à ce prix que le FdG deviendra crédible. Cela commence au prochaines municipales, n’est ce pas amis communistes ?

  2. daniel Fleury dit :

    Positivons. Mais le Front de Gauche ne sera plus le même, quelle que soit l'issue des votes au sein du PCF. Une politique décidée nationalement et relayée par des fédérations a eu localement des conséquences funestes un peu partout, et surtout là où les comités Front de Gauche étaient d'une nature unitaire, au delà des fonctionnements de cartel. Le retour aux tensions d'appareil aura écoeuré plus d'un non encarté et mis en stand by beaucoup d'activités militantes. Comme je le dis dans un article, moi qui buvait l'anjou rouge au goulot avec mes camarades du Pcf, les voir aujourd'hui hésiter autour d'un verre de rosé m'insupporte et me questionne sur la réalité du chemin parcouru avec eux. Il va me falloir beaucoup d'articles comme ceux là Jean Luc pour dissiper mes questions. Je finis moi aussi par penser que la recomposition à Gauche, du fait du déport libéral des solfériniens, se fera par des clarifications dans nos propres rangs, pour aller de l'avant. Ces clarifications ne seront pas un repli, juste un lâcher de bagages réformistes encombrant, pour mieux élargir le cercle et hâter le pas.

  3. Ghislaine A. dit :

    @ Fabien-20e (com. 7/10 à 12h05)
    Merci pour ces explications sur les fusions démocratiques où tu exposes, on ne peut plus clairement, que le FdG s'engage pour les municipales sur une drague qui remue des fonds plus que vaseux pour dégager un chenal qui ne me paraît plus être celui de la révolution citoyenne pour laquelle 4 millions d'électeurs se sont prononcés aux présidentielles. A moins que l'on ne pousse l'opportunisme électoral jusqu'à affirmer qu'ils ne l'ont fait que pour la bobine du camarade Jean-Luc, permets-moi de douter fortement que ce soit ce genre d'arguments qui décide un abstentionniste à reprendre le chemin des urnes. Sans oublier tous ceux du vote utile qui se bouffent les doigts d'avoir glisser un bulletin Hollande au premier tour des présidentielles. Quand à l'argument "suis moi, camarade, nous verrons bien au second tour, selon le sens du vent" pardon mais je n'embarque pas dans ce genre de galère. Je veux bien ramer pour la révolution citoyenne mais pas pour renflouer un navire qui aurait pour ambition de se transformer en un immense pédalo. Par les temps qui courent, y'a intérêt à souquer ferme, Camarades, pour garder le cap! Sans parler des sirènes de la compromission qui déploient tout leur talent.

  4. TOMASSO Dominique dit :

    Il faut arrêter de traiter les communistes comme des irresponsables, nous aussi on se pose des questions, et les réponses et solutions ne sont pas aussi faciles que cela. Car faire une liste du Front de gauche dès le premier ok, mais il faut également trouver les personnes pour la composer, et croyez-moi, là où je survis (Issy-les-Moulineaux) ce n'est pas si facile, car je crois qu'il faut 39 noms et on en est bien loin !

  5. fernand dit :

    Bon, alors résumons un peu.
    Quand un PC est soutenu par le PS, peu d’électeurs PC, peu d’électeurs PS et peu d’électeurs FdG
    Quand un candidat EELV se présente, pas d’électeurs PS, peu d’électeurs PC, peu de FdG
    Quand un PS est candidat, pas d’électeurs PC, pas de FdG, peu de PS et pas d'EELV
    Quand un FdG est candidat, pas de PS, peu de PC et peu d'EELV.
    Quand on vote blanc, ca ne compte pas et après ça on va se plaindre ?
    Quant un FN se présente, pas de PS, pas de PC, pas de FdG, pas de EELV, d'ailleurs pas de votants ! Donc 40% des suffrages. Evidemment, ils sont les seuls a se déplacer.
    Cherchez l'erreur et tenez moi au courant !

  6. Antraigues dit :

    Gerguil (202)
    Ce que tu dis n’est pas tout à fait exact, il y a une énorme différence entre l’attitude de Eva Joly, qui manifeste à nos cotés, qui s’engage sur une base de négociations avec nous, et Marie Noëlle Lienemann, qui continue à prêcher le rassemblement autour du gouvernement même si elle fait semblant d’être critique…

  7. Daneel dit :

    @fernand
    La réponse est évidente. Les gens qui votent à gauche sont très déçus par le PS (nous savons tous pourquoi). Ils sont déçus par EELV (leur accord contre nature avec le gouvernement), déçus par le PC (c'est récent, mais nous savons pourquoi en lisant ce blog). Reste le problème des autres partis du FdG, en particulier le PG. L'impression que j'ai en parlant autour de moi c'est toujours la même réaction. Les positions du PG sont considérés systématiquement comme trop idéalistes, les médias jouant un rôle déterminant sur cet aspect. Mais le PG est fautif aussi, à travers certaines positions. Par exemple, sur la sécurité, un thème qui nous a été imposé par les médias, nous donnons l'impression de vivre sur une autre planète. Le problème c'est que, à ma connaissance, assurer la sécurité des gens est aussi important qu'assurer la santé et l'éducation. Un discours qui donne l'assurance au peuple que le FdG s'intéresse à leur sécurité et ceci d'une façon immédiate, ne doit pas être un tabou, et ceci sans tomber bien sûr dans les amalgames faits par le FN, l'UMP et Valls. Bref, tant que nous nous entêtons à éviter des sujets importants, nous n'allons pas être crédibles. Il faut sortir de notre idéalisme sur certains sujets, donner des solutions pragmatiques.

  8. Fabien-20e dit :

    @Ghislaine A.
    " Une drague qui remue des fonds plus que vaseux (...)" "Opportunisme électoral"

    Diantre! Qu'ai je donc écrit pour mériter cet assaut d'amabilités? Simplement rappelé que, me semble-t-il, nous n'avons pas vocation sous les fourches caudines du PS, tant en termes programmatiques que pour ce qui est de notre représentation, en conséquence, toute fusion éventuelle ne vaut pas engagement de notre part à soutenir la gestion du PS, et doit (c'est bien la moindre des choses!) nous accorder un nombre d'élus conforme au poids que nous auront donné les électeurs. Jusque là, rien qui puisse vous choquer, j'imagine. Alors voyons la suite.
    J'ai affirmé, et je le maintiens, que la question du 2eme tour était à mon avis prématurée. On peut bien entendu établir des principes. Mais affirmer par avance que nous fusionnerons forcément ou à l'inverse que nous ne fusionnerons à aucun prix, c'est considérer que nous n'avons aucune chance d'être en tête. Pas le genre de la maison de partir battus d'avance! Par ailleurs, il faut 10% des suffrages exprimés pour se maintenir. Si vous savez déjà où on va les dépasser, vous êtes très forte! Contrairement au PS, je ne crois pas qu'avoir des élus soit un but en soi. Mais contrairement à d'autres, je pense aussi que cela peut être un moyen de faire avancer nos idées. Nos deux élus PG au conseil de Paris peuvent ainsi relayer efficacement nos combats. Il faut pas opposer luttes sociales et bataille électorale, elle sont complémentaires.
    Les idées de la Révolution citoyenne, nous les porterons aussi dans cette bataille municipale, et rassurez-vous, nous ne sommes pas prêts à les brader pour quelques sièges!

  9. Antraigues dit :

    @Denis F (182)
    Le billet d’Eric Coquerel est intéressant, je ne vois pas où il manque de clarté, même s’il est vrai que nous devrions tous nous mettre d’accord une bonne fois pour toute pour cesser de dire que le PS est un parti de gauche.

  10. max dit :

    Que de bruit sur cette "écrasante" victoire du FN a Brignolle !
    Regarder au moins les chiffres au lieu de tomber dans le piège des médias qui veulent absolument faire le buzz en faisant croire a une explosion du FN. Si le FN a fait 40 pour cent c'est parce qu'il y a eu plus de 60 pour cent d'abstention et c'est cela qu'il faut dire car c'est ça la réalité. En voix ils ont très peu évolués mais c'est bien sur parce que beacoup de monde de gauche surtout, est resté a la maison. La vrai question est de savoir pourquoi ?
    Ce communiste soutenu par le PS était il vraiment la bonne solution pour gagner cette élection ? Pour moi c'est certain, les vrais gens de gauche ne tolèreront plus ces alliances avec le parti de gouvernance en l'occurrence le PS
    impossible de voter pour des gens qui vous trompent depuis des lustres et plus particulièrement depuis un an et demi et malheurs a ceux qui,pour des raisons obscures ou intéressées veulent s'allier a eux. C'est pour cela que le FdG doit voler de ses propres ailes et présenter partout des listes autonomes et savoir au deuxième tour dire non au vote utile. Ce n'est qu'a cette condition que nous serons "visibles" des électeurs !

  11. jr84 dit :

    @Antraigues
    Dire que le FdG est la deuxième force de gauche en France revient implicitement à reconnaitre que le PS en est la première. Et là c'est clair, pour beaucoup d'entre nous le PS n'est plus un parti de Gauche mais un parti de droite complexée.

  12. Denis F dit :

    @ Fabien 20e
    Vous ne semblez pas comprendre que vous n'êtes pas dans un comité sur ce blog, que les supposés lecteurs se foutent du tiers comme du quart des positions politiciennes. Sachez que le mot "fusion" dans l'esprit des gens et ramener immédiatement à compromission, que vous le vouliez ou non. Et que notre problème ici et bien de projeter une image propre et résolue à ne pas en faire de "compromission", de projeter une image claire d'un mouvement qui s'engage sur son programme et ses idées, de personnes honnêtes qui ne s'arrangent pas avec ses ennemis, de personnes en qui l'ont peu avoir confiance et qui ne renieront pas leurs propos comme l'ont fait les autres. Tout cela est nouveau en politique, permettez donc que les gens soient exigeants avec les personnes auxquelles ils vont confier leur avenir et celui de leurs enfants, comprenez de même que nous devions être d'une rigueur incontestable, tant dans nos propos que dans nos comportements.
    Pour l'heure l'image que nous projetons, que vous projetez ne va pas du tout dans ce sens, donc ne vous bercez pas d'illusions quant aux futurs résultats des élections si nous ne faisons pas tous ici un effort de clarté, de sincérité et d'honnêteté, 3 qualités qui ont donné à Jean-Luc Mélenchon les 11% du premier tour de la présidentielle et à personne d'autre, combien a-t-il perdu de voix aux législatives à pratiquer les arrangements et les compromis, beaucoup, énormément en terme affectif ; cette erreur, il l'a même revendiquée en nous positionnant comme ayant droit, ce que nous ne sommes d'aucunes manières, car les voix des électeurs n'appartiennent à personne, et laissons aux gens leur âme et leur conscience, c'est à peu prés tout ce qu'il leur reste. Notre objectif est de réussir à les convaincre qu'ils en ont encore une de conscience et qu'ils doivent s'en servir pour ne pas perdre leur âme, conseille que j'aurais tendance à vouloir vous donner.

  13. pierre korzec dit :

    Bonjour tout le monde,
    Sur les rapports entre formations du front de gauche. J'ai été très étonné des déclarations, depuis des mois, de dirigeants de partis et mouvements du FdG à l'encontre du PCF et de ses militants. A ce que je sache, le FdG n'est pas un parti mais une association de partis. Il n'y a pas fusion, il y a travail collectif mais dans l'autonomie de chaque formation. C'est une contradiction en soi mais il faut faire avec, c'est le choix des partis qui composent ce front commun. Il n'est pas question de fusion, pour l'instant, ni d'autonomie totale non plus de chaque membre du FdG. Et donc quand le PCF dit qu'il veut discuter en interne et voter en laissant ses adhérents maitres de leur ligne politique, il faut l'accepter. Que d'autres formations et leaders du FdG donnent leurs avis sur la stratégie pour les municipales, très bien, c'est nécessaire mais que des déclarations et écrits veuillent faire pression sur le débat interne au PCF, ce n'est pas respecter la démocratie de ce parti. Je précise que je ne suis pas adhérent du PCF et que je ne suis animé par aucun esprit de boutique. Il y a des positions du PG que je ne partage pas mais heureusement que les 9 formations du FdG ne pensent pas toujours la même chose, ce serait la dissolution nécessaire du FdG à court terme. Laissez les communistes pratiquer la démocratie pour eux et leur parti, ils ont suffisamment été insultés pendant des générations à propos de leurs pratiques staliniennes et autres.

  14. e-lecteur dit :

    En tant qu’électeur, si j’avais eu à choisir entre un PCF soutenu par le PS national et un vert soutenu par le PS local, je ne me serais pas abstenu mais j’aurais glissé dans l’enveloppe un bulletin portant la mention « Front de Gauche autonome ! ». Pour le second tour je pense comme M JL Mélenchon qu’il n’y a pas à choisir entre la peste et le choléra, je crois d’ailleurs que sur ce blog nombreux sont ceux qui pensent comme moi qu’il faut sortir du piège infernal du soi-disant « vote républicain » qui nous amènera peu à peu à choisir entre un lepéniste mou et un lepéniste dur. Il semble que cela soit dans l’air du temps, je parle ici des choix politiques biaisés, les « socialistes » l’ont eux-mêmes expérimentés dans leur primaire avec un choix entre gauche molle ou dure, comme ils savaient bien qu’à l’arrivée ils obtiendraient la même politique sociale-libérale, ils ont opté pour la gauche molle, ils ont bien fait, c’était plus clair! Pour en revenir à la situation actuelle, je comprends les communistes qui répugnent à perdre des élus et cependant je crois qu’ils commettent une erreur d’analyse. Nous sommes à la croisée des chemins, si le choix est entre compromission avec le Ps et défaite électorale, il est facile de voir après Brignoles qu’ils auront à la fois le déshonneur et la défaite électorale, par conséquent je crois qu’il faut accepter dans un premier temps de casser du bois, pour rassembler la gauche sur une base claire même si elle est minoritaire dans le pays, cela seul maintiendra l’espoir pour l’avenir.

  15. alain31 dit :

    Je suis d'accord avec jr84 (213), le PS est devenu un parti de droite. Mais aussi avec Antraigues (211). Ce que dit Eric Coquerel me convient au sens où si je ne dirais pas que le FdG est la deuxième force à gauche, ce n'est pas ce point qui mérite une rupture. Simplement, il a son importance et nous devons plancher là-dessus.
    Il faut voir les choses dans leur mouvement. Le Front de Gauche s'est constitué sur l'idée de remettre à gauche le centre de gravité de la gauche. La politique gouvernementale a achevé de démontrer que le PS était passé de l'autre côté. Et nous en connaissons les raisons : les politiques social-démocrates sont devenus impossibles ; dès lors les socialistes ont le choix entre le hollandisme ou le "mélanchonisme" ! Aujourd'hui, continuer à placer le PS à gauche conduit à ne pas échapper au vieux et mortifère réflexe de "rassemblement à gauche... avec le PS". L'heure, sur cette question de la caractérisation du PS et de notre attitude à l'égard de ceux qu'il influence encore, est donc au débat, un débat à mes yeux essentiels, et non à l'exclusion. Chacun doit comprendre que la chose est complexe puisque nous devons faire clairement la différence entre la droite (ps inclu) et la gauche, mais que nous devons rallier à nous son électorat et nombre de ses militants. D'autant plus complexe que notre "réserve principale" n'est peut-être pas "à gauche", mais chez les écoeurés, les abstentionnistes et que nos mots d'ordre et discours doivent tenir compte de tout cela.

  16. rayana dit :

    @Daneel 209:
    Bien sûr que la sécurité est un thème important qui intéresse tout le monde, mais pour le résoudre nous proposons d'abord de créer des emplois, de relever le niveau des salaires etc. Si on crée des millions d'emplois, et notamment pour les jeunes, la délinquance reculera de manière spectaculaire. Prévention avant répression. Ce sujet n'est effectivement que rarement abordé, mais il devrait être directement lié aux conditions sociales de nos concitoyens, donc à l'austérité, à l'évasion fiscale etc.

  17. cruel (Bdpif) dit :

    @Riyana
    Je vous donne entièrement raison, et justement, nous devons prouver aux français que nous pouvons les créer ces emplois. Sur le programme du FdG, il est ecris que nous mettrons des taxes aux frontières sur les importations. C'est une trés bonne chose. Cà favorisera évidement le renouveau des entreprises françaises. Il y aura une contrepartie à celà, c'est que les entreprises étrangères retireront leurs entreprises de notre pays. L'important est de bien evaluer la chose afin de faire une bonne transition. On parle avec justesse du marché transatlatique, la chine est egalement, j'ose l'espérer visée. Car leur economie coule sauvagement la notre dans des conditions aussi effroyable. On ne peut pas concurrencer nos produits avec ceux fabriqués par là, par des ouvriers esclaves dans des conditions dictatoriales extrêmes.
    Nous devons recommencer à ouvrir nos entreprises, fabriquer des téléviseurs, des ordinateurs. Ou trouver l'argent ? En ponctionant tout les actifs boursiers est une bonne chose, mais celà ne suffira pas. Nous devrons augmenter les impots. Et nous mettre à contribution nous même. Nous n'avons pas besoin d'attendre d'être au pouvoir pour commencer. Nous pouvons d'hors et déjà commencer à reunir nos fonds à gauche, et créer nos propres banques. Des banques humaines, qui préteraient à des entreprises locales humaines. Nous pouvons commencer à consommer de manière humaine, des produits fabriqués par des entreprises coopératives et autres, locales. Je pense qu'il n'y aurait pas meilleure publicité pour le FdG que de faire des actions concretes economiques. Et qui marchent. Celà prouverait bien au peuple que nous sommes efficaces, et qu'il peut nous faire confiance. Fraternellement.

  18. Maignial dit :

    @Guerguil (23h03)
    Tu n'as pas tort, mais le plus important c'est que beaucoup de militants et y compris parmi les responsables politiques à EELV sont en train de se rendre compte qu'ils se sont trompés en croyant favoriser l'écologie par une alliance avec le PS. EELV a fait une erreur stratégique, tout comme le PCF pour les municipales. Pour autant, EELV reste un parti de gauche, au programme infiniment plus proche du notre que de celui du PS. De plus cette alliance avec les verts est une aubaine pour nous, car elle marque un changement profond dans le paysage politique en France. A l'approche des élections, les citoyens de gauche vont se poser des questions. Et ils vont peut etre comprendre que, si EELV prend ces distances, c'est que le PS est allé beaucoup trop loin dans le renoncement des idées de gauche. A suivre.

  19. Ouilya dit :

    Bonjour,
    A mon humble avis, il y a un magnifique piège dans notre système électoral, c'est la non reconnaissance des votes blancs, considérés comme nuls, alors que bien au contraire leur signification est des plus importantes. Comment peut-on se prétendre élu quand la majorité des votants vote soit blanc ou ne vote pas du tout ? Il est de plus en plus évident que les dés sont pipés dés le départ. Comment obtenir cette reconnaissance de votes blancs ? Je pense sincèrement que le noeud du problème est là et je suis certain que les alliances ne seraient plus un pis aller, une escroquerie électorale. Avec un vote blanc à 30%, par exemple, le scrutin ne serait plus un faux choix. Moi, je ne veux ni blanc, ni noir, que me reste-t'il comme choix, rien ! Mon vote est considéré comme nul, je n'existe donc plus. Est-ce normal et moral pour une République démocratique ?

  20. Jean Jolly dit :

    Concernant les élections à Brignoles et le nombre de voix du FN: 2 757 voix en 2011, 2 734 en 2012, 2 718 en 2013. Il est clair que ce sont les mêmes qui se déplacent avec détermination contrairement aux électeurs dégoûtés par la politique du PS, identique ou presque à celle de l’UMP, preuve en est qu’une élection locale ne peut qu’être influencée par une politique globale et donc nationale. Le PS est devenu un repoussoir électoral, jamais le candidat communiste de Brignoles n’aurait du accepter le soutient de ce parti, bien au contraire, il lui aurait été bénéfique d’affirmer haut et fort dans son canton une totale désolidarisation de cette politique suicidaire. Que cela serve de leçon pour les prochaines élections.
    Pour ma part il n’y aura ni "vote utile", ni désistement républicain, ni fusion technique, ce sera un bulletin FdG aux deux tours des municipales plus un pour les européennes, ça commence à bien faire cette comédie de piège attrape-couillons qui dure depuis trente ans. Je peux comprendre que dans un village il puisse être difficile de constituer une liste autonome et que de vrais socialistes soient le bienvenu pour former une liste de gauche afin de barrer la route à l'extrême-droite locale (donc y compris l'UMP), mais Brignoles étant une commune de 16 000 habitants le soutient du PS fut contre-productif. Il est plus qu'urgent d'avoir une position claire contre la politique d'austérité qui ne profite qu'à une minorité.

  21. Ghislaine A. dit :

    @ Fabien-20e (com. _8/10 à 10h39)
    Je suis navrée si mes propos vous choquent mais je n'en ai pas trouvé de plus appropriés sinon dans un vocabulaire peu recommandable sur le net!
    Si le FdG n'a pas vocation de passer sous les fourches caudines des Solfériniens, on se demande bien pour quelle raison il choisit la voie du goulot d'étranglement que vous nous expliquez si clairement? C'est du déni ou du masochisme?
    Je vais donc tenter la difficile entreprise de me faire entendre:
    Au FdG, nous avons signé pour la révolution citoyenne dont la colonne vertébrale est le changement des institutions actuelles qui rendent exsangue le triptyque républicain Liberté - Egalité - Fraternité. Un des fers de lance que les libéraux ont choisi pour verrouiller le système c'est le mode de scrutin, auquel Tonton a eu la bonne idée de rajouter l'extrême-droite donc les Le Pen (Camarade Jean-Luc, si elle t'intente un procès pour cette phrase donne lui mon adresse pour voir si elle aura le culot d'entrer en procédure avec une citoyenne sur un mode paranoïaque) pour verrouiller l'expression du Peuple. Les alliances d'un 1er tour, tout comme l'ombre des fusions d'un 2ème jouent totalement le jeu de ce genre de scrutin donc cautionnent entièrement le système en place. Par le jeu du double langage politique ou langue de bois, on assure que non mais en fait c'est oui! De ce fait, choisir cette voie c'est hypothéquer sans aucun scrupule la confiance de 4 millions d'électeurs moins les quelques-uns qui seront disposés à jouer à nouveau à l'autruche (il paraît qu'en fait elles ne mettent pas la tête dans le sable mais que c'est une vision d'optique!). Vous comprendrez donc que si, la notion de fusion est importante à clarifier avant le 1er tour car si nous voulons réussir à atteindre une véritable alternative à gauche, ce sera la condition sine qua non pour bon nombre des militants qui ont l'anti-libéralisme qui coule dans leurs veines et nous ne sortirons pas des rails!

  22. Nicolas dit :

    @Daneel (209)
    Je vous recommande la lecture de l'ouvrage tout juste sorti de François Delapierre : "Délinquance : les coupables sont à l'intérieur". Vous y trouverez là une vision globale du PG sur la question, tenant compte de tous les compartiments de la société liés à ce sujet. Au contraire de ce que vous pensez, y sont exposés une analyse concrète de la situation et les solutions non moins concrètes susceptibles de répondre efficacement aux attentes citoyennes. Cet ouvrage montre que les positions du PG n'emprunte en rien à une quelconque idéologie désuète à laquelle vous penser pouvoir faire référence, mais pose bien au contraire les fondements d'une nouvelle vision de la sécurité sur la base d'une ample réflexion.
    Lisez cet ouvrage. Je l'ai lu en moins de trois jours et il m'a appris énormément de choses.

  23. Gerguil dit :

    @Maignial
    Je suis un ancien électeur de René Dumont en 1974 et j'ai participé activement quoiqu'à un modeste niveau à la campagne de José Bové en 2007 (donc en concurrece avec les Verts de Voynet). Je suis d'accord pour dire qu'une fraction d'EELV est proche de nous, une fraction (20% d'après la presse) mais pas la majorité et encore moins la direction ("La firme" dixit Mamère) et ceci n'est pas nouveau (voir le TCE en 2005 et le TME en 2007)
    Donc si des membres d'EELV ou une fraction d'EELV veulent venir au FdG, je leur dis" bienvenue" mais pas question d'une discussion avec la "Firme".

  24. Laurent Doussin dit :

    Je suis au PCF. L'erreur des camarades qui veulent aller au 1e tour des municipales avec le PS est de croire à la discipline républicaine. Il y a 30 ans, 80 % de nos électeurs suivaient les consignes du parti. Maintenant, c'est 20 %, au mieux. De plus, le PCF a retrouvé grâce au FdG une vraie vigueur, une vraie crédibilité, n'allons pas la gaspiller dans une manoeuvre perdue d'avance. Comme l'a fort bien exprimé un camarade, "s'allier avec des socialistes de gauche, pas de problème. Le problème, c'est d'en trouver". Je suggère, donc, au moins à partir du niveau des sous-préfectures (je suis dans un village de 1 000 h., la situation diffère), des listes autonomes FdG, ouvertes à d'autres acteurs, au besoin socialistes, mais d'accord pour une plate-forme anti-austérité (retraites, budget, salaires, ani, etc.). C'est le minimum du minimum, non négociable. L'exemple du budget donné par Jean-Luc Mélenchon me paraît exemplaire.

  25. jpp2coutras dit :

    @222 jean jolly
    Beaucoup pensent comme vous. Après Brignoles plus de place pour la bricole. Il faut une rupture franche avec le billard à 10 bandes [...]. Ras le bol de ces facéties de bas niveau alors qu'ils bouzillent la France. La révolution citoyenne c'est maintenant avec les idées de "l'humain d'abord", y compris pour la sécurité et autres chevaux médiatiques.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon dont les paroles nous boostent l'esprit. Résistance absolue car seul le peuple est souverain et le sera dans les faits incessamment, la mafia finance n'est rien si nous le décidons, pas de sentiment d'impuissance néfaste.

  26. mb_49 dit :

    Les élections municipales de 2014 sont à la fois proches et lointaines : proches car il nous faut affûter une stratégie de liste et lointaines car, comme on dit, il va passer de l'eau sous les ponts. Entre les problèmes reccurents des dettes publiques, dont celle des USA et les situations archi tendues en Europe il peut encore se produire bien des soubresaut d'ici le printemps à venir. Répétons une chose : pas de compromis pas de compromission. Certains pourront nous dire que nous sommes aussi têtus que les gens du NPA mais c'est une histoire de clarté et d'honêteté que de ne pas entrer dans le bal des "fusions", démocratiques ou pas afin d'avoir des élus, coûte que coûte. Surtout que cela risquerait de nous coûter cher à l'avenir ! Avoir des élus, et compte tenu des dispositions actuelles c'est possible, même dans les communes de 1000 à 3500 habitants à condition, soit au premier tour d'arriver en tête ou en tout cas assez haut pour se partager au pro-rata les sièges qui resteraient à pourvoir. S'il y a un second tour nous pouvons nous maintenir si nous avons au moins 10%. Donc tout est à miser sur le premier tour et si nous n'avons pas suffisamment de suffrage pas de compromissions, pas de fusion, pas d'appel à voter pour qui que se soit !
    [...]

  27. Denis F dit :

    Positivons... Positivons !
    Notre camarade Glières sur son post 39, nous donne exactement la marche à suivre. Cela est positif à 100%. 200 commentaires plus loin, aucun n'est plus positif que le sien, les miens compris. Si vous l'avez sauté, allez le lire, clair, concis et avec une finalité.
    Pour clore ce soir, je redirais nos fondamentaux qui eux sont immédiatement compréhensibles par l'ensemble des Français.
    Aucun revenu inférieur à un SMIC à 1 700 € tout de suite.
    Au dessus de 30 000 € par mois de revenu, on prend tout.
    La retraite à 60 ans pour tous et à taux plein.
    Une constituante populaire pour une 6e République réellement démocratique.

  28. richard30 dit :

    @ Denis F 235.
    Oui, positivons. La souveraineté de notre Nation, appartient dans les termes de notre Constitution, au peuple. Le problème que gère notre Constitution est la délégation des pouvoirs. C'est la ligne politique, le chemin à choisir, qui est soumis au choix des électeurs. C'est pour cela que nous élisons nos représentants. Cependant nos représentants ne nous représentent plus, depuis l'organisation européenne. C'est la Commission et les lobbys qui y évoluent, qui dirigent et ce sont accaparé notre souveraineté. Le point faible du peuple est sa crédulité et son manque de perspicacité. Il n'a pas compris que plutôt que de se plaindre sans cesse, il est nettement préférable d'agir sereinement. Le peuple a le droit, à lui seul, pourvu qu'il forme un ensemble majoritaire, un consensus citoyen, de changer le cours des événements, des lois, de la vie en communauté. Le fait de former un consensus est le meilleur garant de l'unité et de la volonté commune de cette majorité tacite, conçue. Le problème est qu'il ne sait pas comment faire. Pourquoi ne pas profiter d'une échéance électorale, pour organiser parallèlement un questionnement pétitionnaire qui pourrait concerner, par exemple, la reconnaissance du vote blanc, accompagné de la réglementation sous forme de contrat du mandat électoral, ainsi que la constitution d'une Assemblée Constituante, la demande d'un audit citoyen sur le fonctionnement de nos institutions, d'un audit sur la dette dite souveraine, l'avis sur le fonctionnement oligarchique de l'Europe, l'avis sur les articles 104 et 123 des Traités européens, etc. Sachant qu'un maximum d'électeurs sera disponible pour cette opportunité démocratique, dans l'intérêt de notre Nation, pourquoi ne pas profiter, par ex., du 1er tour des prochaines municipales, pour l'organiser ?
    Des responsables politiques qui participeraient à la réhabilitation de la souveraineté du peuple. Tout un...

  29. naif dit :

    Brignoles est un exemple parmi tant d'autres qu'il nous faut changer de république. 70% des électeurs ne se déplacent pas pour voter. CQFD. L'abstention et le vote blanc n'exprime pas autre chose. Ce système électoral est à bout de souffle comme notre système parlementaire. Plus personne ne vote pour ses idées, notre démocratie fonctionne par défaut et elle fait défaut. La cinquième c'est le défaut.
    Le flot, de faits divers et de fermetures d'entreprises médiatisés, planté comme des banderilles depuis des années dans l'inconscient de nos concitoyens ont bien préparé le terrain, il ne reste qu'à mettre l'estocade. Un bon petit fait divers et des licenciements bien orientés feraient bien l'affaire à la télé vendredi ou mieux samedi prochain et le tour sera joué ! Vu à la télé et le canton de Brignoles passe au FN. Si ça marche on peut appliquer la méthode au niveau national. Il n'y a plus que la télé qui fait foi. Même nos ministres. JM Ayrault se référait aux images TV qu'il avait vu aux infos le matin sur le drame de Lampedusa, il y a quelques temps c'était Fabius au G20 avec les enfants gazés qu'il avait vu à la télé, en Syrie. Bref, nos politiques mènent leurs actions en fonction des infos télévisées. La preuve par la télé. Le 1er pouvoir est tenu par les patrons des médias.

  30. tchoo dit :

    Ce ne sont pas les 40% du FN à Brignolles qui doivent interpeller, ils ne sont rien ou si peu (à peine 13% des inscrits) mais les 66% d'abstentionniste. Eux par leur attitude envoient un message à tous. Il faudra savoir l'entendre.

  31. gege dit :

    Avons nous une stratégie claire, oui ou non ? C'est l'humain d'abord ! La totalité du Front de gauche a-t elle fait campagne aux présidentielles pour une toute autre politique et passer à la 6èma républiqique ? Oui ! Hollande avant de virer à 180° avait bien proposé "le changement" c'est bien nous qui l'avons élu pour ce changement mais pas pour la prolongation d'une politique Sarkoziste. Et aujourd'hui on a l'air de passer une partie de tout ce travail par dessus bord en privilégiant des postes au municipales en s'alliant avec des gens qui développent une stratégie de droite avec une ampleur jamais atteint à ce point. Et ce n'est pas fini puisqu'ils viennent hier de retire 2,5 milliards d'impôts au patronat. Mais qui donc va les payer à leur place ? Jusqu'où certains qui ont construit avec nous le Frond de Gaughe vont-ils aller ? De reniements en reniements ? Notre force c'est de maintenir à tout prix notre stratégie, la seule façon de donner un espoir à tous ces déçus qui risquent de se réfugier dans l'abstention faute de perspectives. Nous sommes les seuls à leur offrir cet espoir, les seuls qui n'ont pas varié dans leurs idées. Certains commencent à crier au loup avec le FN mais qui donc nous sert soir et matin du Le Pen, utilisent les arguments Le Pen sinon l'UMP et le PS. Jean Luc a raison. On ne choisit pas entre la peste et le choléra. La seule stratégie "Listes autonomes" qui permettra de mesurer nos force grandeur nature. la dernière élection montre que nous avons des réserves immenses chez les abstentionnistes alors on y va et on lâche rien.

  32. Eric dit :

    Le traité sur le fonctionnement de l'union européenne nous impose le libre échange, la destruction des service publiques, la concurrence entre les peuples, la disparition de l'industrie, le chômage structurel de masse.
    Il serait temps de comprendre que ce système n'est pas réformable, car la modification des traités implique un vote à l'unanimité des 28. L'Humain d'abord et l'UE ne sont pas compatibles, ne pas poser les vraies questions c'est se moquer du monde, un suicide politique.

  33. dominominus dit :

    Combines électorales, pas de vérités. Stratégies, donc tromperies sur les orientations des actes de vote. Compétition sur des postes, rien de concret pour l'ordinaire quotidien des citoyens. Non, la 6è république devrait être un aboutissement de sincérité envers des citoyens intelligents auxquels on donnerait des raisons valables de faire eux-mêmes dans la politique. L'électeur votant devra finalement choisir par qui il sera baisé, par défaut. Le FdG a du travail de terrain à faire, malheureusement les médias imposent le choix du conservatisme UMP et PS, avec l'alternative impossible FN sur-médiatisée avec des mensonges sur un raz-de marée inexistant. Cette élection partielle de Brignolles : 40 % de moins de 40 % de votants, ça fait 15 % de réel. Fausse crédibilité hyper-médiatisée pour les milliardaires Le Pen, rien pour le Fdg. A part qu'on les prend pour des rigolos discrédités en permanence par les medias dont se gavent les électeurs qui font n'importe quoi en vérité.

  34. Ghislaine A. dit :

    @ Glières
    Après la relecture de tes trois commentaires (39 - 139 - 165) et moultes réflexions, nous n'avons pas d'autres solutions, si elle est rendue nécessaire, que d'adopter ta proposition, contrairement à ce que j'affirmais précédemment. Ce serait un acte de salubrité publique et non de collaboration. Merci de m'avoir aidée à résoudre un dilemme qui me taraudait. Par un seul vote nous réussirions à :
    - Virer cette bande de traître à la Nation,
    - Empêcher le FN,
    - Démontrer notre capacité de résistance.
    C'est une bien meilleure solution que de voter blanc ou de s'abstenir. L'échéance des européennes est trop importante pour que nous ne déployions pas l'artillerie lourde. Chaque élection future est une marche à franchir victorieusement vers 2017.

  35. law dit :

    Puisqu'il s'agit de positiver… Comment doit-on interpréter les élections de Brignolles et quels sont les enseignements pratiques pour notre action immédiate?
    La gauche est morte, vive la Gauche ! Oui, le front de Gauche est la seule formation actuellement digne de ce ce nom. Ce n'est pas une auto-proclamation. C'est ce que nous disent les faits. Le PS a failli. il est définitivement passé de l'autre côté. Les électeurs apparemment le perçoivent mieux et plus clairement que certains d'entre-nous. Ils ont viré Sarkozy et rejeté la droite mais la même politique a continué. Le rejet de la droite, du PS qui font la même politique se traduit par l'abstention massive (mais pas passive); notre peuple attend de se sentir réellement représenté, réellement défendu pour peut-être retourner aux urnes.
    Si certains d'entre-nous doutent encore que nous représentons la seule issue pour le peuple dans ce pays et même au-delà, nos ennemis eux ne s'y trompent pas. Sans être parano, les attaques tous azimuths contre Jean-Luc Mélenchon et ce qu'il représente ne peuvent se comprendre autrement. La droite sous toutes ses formes (FN,UMP, PS) a épuisé son sirop de mensonges pour nous faire avaler les pilules amères de l'austérité; cela signifie que les campagnes électorales à venir se situeront sous tous les auspices sauf sous celui d'un réel débat politique et d'une clarification salutaire. C'est cela qu'ils redoutent parce qu'ils seraient mis à nu, isolés, montrés pour ce qu'ils sont, des valets du capitalisme.
    Alors oui un grand guignol généralisé se prépare, une campagne de calomnies jamais atteinte à ce jour, des trucages, des mensonges et des "enfumages" de toutes sorte, n'en doutons pas.
    Diffusons massivement notre programme. Créons partout des comités de préparations des élections "l'Humain d'abord, Place au peuple". Agrégeons tous ceux qui n'en peuvent plus et cherchent des solutions. Rendons ses lettres de noblesse à la politique en rétablissant le...

  36. mb_49 dit :

    A la lecture des commentaires on constate que la quasi unanimité se fait sur 3 points. Listes autonomes, gagner sur les abstentionnistes(réduire leur nombre) et aucun compromis. Si nous sommes clairs, en annonçant ce que nous ferons au second tour dans tel ou tel cas, en montrant que nous ne recherchons pas d'élus sous n'importe quelle condition, autrement dit que nos élus le seront de haute lutte dans le respect de nos convictions cela nous permettra d'être en position pour effectivement en avoir. Et si cela ne se décante pas au premier tour cela peut bien se produire au second. Pas de pitié pour ceux qui se seront fourvoyés avec le PS. Dès le premier tour, et à supposer que certains candidats veuillent se réclamer du PS exigeons qu'ils retirent cette étiquette s'ils veulent se joindre à nous, même si les listes sont mixtes elles doivent avoir le "label" Front de Gauche. Et n'hésitons pas à répéter que le PS suit une politique de droite et qu'il n'a plus rien de socialiste. Faisons tout ce qu'il est possible pour "déboulonner" les barons ou baronnets locaux du PS. N'oublions pas que dans de nombreuses communes nous pouvons avoir des élus à condition de faire plus de 5% et ça c'est possible. Privés de ses supports locaux, et ayant essuyé une lourde défaite FH sera bien obligé de comprendre qu'il n'a pas agi honêtement avec ceux qui l'ont porté au pouvoir ou alors... Mais dans ce cas-là ça finira très mal !

  37. françois dl dit :

    Mes humbles tentatives de promotion du FdG dans mon entourage se sont toujours heurtées à l'argument redondant de l'assimilation au PC qui pour des raisons liées à l'histoire rebute les sympathisants potentiels à rejoindre le mouvement. Le PC doit donc énormément au FdG, mais qu'importe, il serait intéressant de pouvoir chiffrer combien ce parti nous fait perdre d'adhésions et combien il nous en amène. Ceci relève du calcul froidement comptable mais comme cela ne semble pas déranger certains d'y souscrire. Il est probable qu'un FdG regroupant des socialistes non solfériniens et des communistes aux idées cohérentes aurait plus de suffrages qu'un parti du pédalo composé de solfériniens libéraux et de cocos mollassons.

  38. Christian Hoerner dit :

    Jean-Luc,
    Ainsi pour l'instant la direction parisienne du PC a fait son choix. Attendons la décision de l'ensemble des communistes. Je voudrais ici donner mon sentiment sur cette décision et sur les implications. Tout d'abord, je dois dire que je suis militant communiste de longue date et que l'aventure naissante du Front de Gauche m'enthousiasme et me redonne espoir pour l'avenir. Concernant le cas de Paris, je me range du côté du Front de Gauche et suis donc favorable à une liste autonome dès le premier tour. J'ai bien lu et analysé les arguments des tenants de l'alliance avec la liste PS sortante et je les comprends. Pierre Laurent souligne que l'écoute des propositions communistes est bien meilleure à Paris qu'au Gouvernement. Dont acte. Cependant, en refusant ou à tout le moins en minimisant la portée nationale de cette élection, la dynamique du Front de Gauche, sa lisibilité risque d'en pâtir. Je dis bien "risque", car je ne suis sûr de rien. Pour moi, le fait que le choix Front de Gauche au premier tour ne soit pas une évidence pour tout le monde est le signe que nous sommes en situation de faiblesse, que notre visibilité est encore faible et que beaucoup d'entre nous n'ont pas encore fait le pas de côté nécessaire pour sortir (par le haut) du système. C'est pourquoi je souhaite de tout mon coeur et de toute ma raison que cette divergence, importante certes, ne conduise pas à l'irréparable. Mesurons nos mots, et tout en nous parlant franchement, respectons les opinions de chacun. Quelle que soit la décision qui sera prise, l'histoire tranchera et nous aurons loisir, tous ensembles, après cet épisode, d'en tirer les leçons pour l'avenir, et d'agir en conséquence pour continuer à tracer notre chemin.

  39. reneegate dit :

    Je ne mentionnerai pas toutes les erreurs commises par les dirigeants du parti communiste, car il s'agit surement de malédiction, cette propension à refaire les mêmes erreurs est biblique (Matthieu face à une humiliation, il faut tendre l'autre joue).
    Je viens de lire l'interview de Pierre Laurent et je constate qu'il n'a aucune ambition, il s'agit de recadrer ce gouvernement et non pas de le combattre. Les abstentionistes l'ont bien compris, ce gouvernement est une arme redoutable contre la démocratie et l'indépendance du peuple français. Il faut donc arrêter de parler du PC, jouer ta carte à fond (beaucoup de communistes voteront pour toi), avoir confiance en nous, vouloir gagner un jour cette liberté, cette égalité, cette fraternité qui sont les vecteurs de notre salut.

  40. Duschmurtz dit :

    La farce d'un PCF éco-socialiste touche à sa fin et les masques tombent enfin à l'approche des municipales. Comme il fallait s'y attendre les gamelles se tendent de nouveau vers la rue de Solférino. Alors que la situation exigeait de former le carré autour du Front de Gauche ces Messieurs préfèrent la danse du ventre devant Hollande et Ayrault. Tant mieux ! Mieux vaut seul que mal accompagné. J'aimerais qu'un communiste m'explique comment on peut d'un côté revendiquer la 6ème République et de l'autre se planquer dans les trous à rat de la 5ème ? Ça va faire du monde avec EELV !
    La 6ème, vite !

  41. Yann LARGOEN dit :

    Juste un petit détail sans grande importance. A y regarder de près, les "avancées" obtenues par les communistes parisiens sont un vrai plat de lentilles. Les logements construits par Delanoë sont en fait beaucoup des logements intermédiaires (PLS) auxquels la plupart des salariés ne peuvent accéder, vu les prix de loyers. Or ce sont bien les prix de loyers qui sont la cause des difficultés à se loger, pas seulement la pénurie comme ils font semblant de le croire. Construire plus de logements trop chers ne sert à rien. Et les 1ers m3 d'eau gratuits sont un gadget sans portée réelle, ne servant que d'affichage.C'est d'ailleurs une vue de l'esprit [contrairement aux 1ers kw d'edf] pour les locataires et copropriétaires qui ne sont pas facturés directement, mais par l'intermédiaire de leur bailleur ou leur syndic. D'autant que la plupart des logements anciens [où habitent beaucoup de gens démunis] n'ont pas de compteur d'eau froide car ce n'est pas obligatoire. Cette histoire des 1ers m3 gratuits est donc une fumisterie, complètement démagogique car inapplicable en zone urbaine. Et comment va faire la Mairie pour lutter contre la spéculation immobilière ? C'est tromper les gens que de dire qu'elle peut y arriver autrement qu'en appui à une politique gouvernementale. Rien sur la fiscalité, rien sur le service public communal (c'est plus simple de défendre le service public hospitalier) rien sur la démocratie locale, rien sur la défense de l'emploi, rien sur les temps scolaires, rien sur la solidarité, rien sur la Métropole, rien sur les Partenariats Public-Privé. Rien de ce qui ferait la différence entre une orientation de gauche et une gestion social-libérale. Le néant au total, avec quelques annonces trompeuses et mal ficelées qui relèvent plus de la com'que de l'action politique. L'in-négociable aurait donc de surcroît été mal négocié ? En fait de négociation, ça sent plutôt le montage politico-médiatique complètement artificiel.


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