09sept 13
J’écris ces lignes, tout juste de retour de Tunis où je participais en votre nom à la marche pour les 40 jours du deuil de Mohamed Brahmi, député du front Populaire assassiné à Tunis après notre camarade Chokri Belaïd. Avec Martine Billard, ma co-présidente, et une délégation de sept camarades, nous avons participé à la marche et au meeting du soir, place du Bardo, où l’on m’a donné la parole. Avant cela nous avons eu des échanges avec l’ensemble de l’opposition démocratique qui demande le départ du gouvernement d’alliance des islamistes et du PS. En vous dirigeant vers le site du Parti de Gauche où Sakina Faouzi a publié le compte rendu de notre travail, je vous fais cependant quelques lignes pour évoquer cet évènement. Que les médias officialistes français n’en aient pas dit un mot, ni de l’évènement, ni de nous, est un syndrome significatif de la situation des médias qui préparent la guerre de Syrie. Comment ne pas montrer qu’en Tunisie la France officielle soutient aussi les islamistes, comme en Syrie ? Comment cacher que les démocrates en Tunisie sont tous opposés à l’attaque que seuls soutiennent les islamistes turcs, l’Arabie saoudite, le Qatar et les islamistes tunisiens. Tout cela fait tache dans la propagande pour les enfants qui tient lieu de d’information. Une excellente leçon de choses pour tous les naïfs.
Puis je reviens à la lutte contre la réforme Solférienienne des retraites. Mardi dernier, au Rond-Point des Champs-Elysées, nous faisions une conférence de presse contre cette réforme, à l’initiative d’Attac et Copernic. Ce Mardi 10 septembre, nos syndicats appellent à manifester sur la réforme contre les retraites de François Hollande, annoncée par Jean-Marc Ayrault le mardi 27 août. L’opinion est hostile à la réforme. Mais cela suffira-t-il à mobiliser ? Ou bien les salariés ont-ils déjà décidé de régler leur compte avec leur bulletin de vote du printemps prochain ? En tout cas, on peut résumer cette réforme assez simplement : demain sera pire qu'aujourd'hui. François Hollande et son gouvernement valident tout ce qu'a fait la droite. Ils entérinent la fin de la retraite à 60 ans. Ils valident et aggravent l'allongement de la durée de cotisation exigée des salariés pour avoir une retraite complète. Dans ce domaine, c’est pire que Fillon.
Tunis nous parle, il faut écouter !
Tunis. Il est 17 Heures 30. Comme il fait chaud ! Jusqu'à ce que le jour tombe, la ferveur des manifestants, les cris, les slogans, les bousculades autour de nous fusionnaient encore en un moment unique, suffoquant de chaleur et d'émotions. Je marchais, tenant le bras de Besma Kalfaoui et de Martine Billard. "Hai! Hai!, Brahmi dilma hai": "il vit, il vit, Brahmi vit toujours!" Sa veuve M’barka Brahmi nous a rejoints quelques instants après le démarrage de notre cortège dans la manifestation. Le soir venu, elle prendra la parole sur le podium avec une énergie et une clarté d’exposition qui seront une révélation de plus, pour beaucoup, des visages féminins de la révolution citoyenne en Tunisie. Après Besma Kalfaoui, la veuve de Choukri Belaïd parlant à notre meeting de clôture au Remue Méninges du Parti de Gauche, un à un se montrent des visages féminin qui attestent de la profondeur de l’ancrage démocratique et égalitaire de la Tunisie. Ce jour est le quarantième après l’enterrement. Un jour rituel qui a été aussi celui d’une méga manifestation pour le départ du gouvernement des islamistes et des socialistes. Car ici, le PS gouverne avec les islamistes. Depuis le Paris des solfériniens, l’aide ne manque pas à cette équipe gouvernementale. Tous ceux que j’ai rencontrés m’ont dit leur consternation sur ce point. Ils m’ont affirmé que le voyage de François Hollande en juillet, alors que le pouvoir vacillait, a été analysé comme un coup de main à Ennhada. Ce parti islamiste, qui domine la coalition gouvernementale, noyaute tous les rouages de l’Etat et dirige des milices violentes qui agressent les sièges du syndicat et des partis politiques du Front Populaire. Deux députés du Front Populaire assassinés sans aucun résultat des enquêtes sur leur meurtre, une ambiance de peur et de méfiance parmi tous les responsables de l’opposition, qui vivent entourés de garde du corps, complètent ce bilan de l’ambiance qui prévaut. Vu de Tunis, l’aventurisme de la France en Syrie est un autre sujet de consternation. Si personne ne défend Bachar el Assad, tous font le lien entre le bellicisme de Paris là-bas et son soutien au gouvernement tunisien sous tutelle des islamistes. En France, nous ne voyons rien de cela. Mais le fait est que deux points font une ligne. J’avoue que je ne l’avais pas réalisé comme je l’ai fait depuis Tunis.
Je m’abstiens de dire qui m’a dit quoi. Car j’ai rencontré tous les numéros un de l’opposition et du syndicalisme tunisien. Très étrangement, l’AFP locale ne rend compte de rien : ni de ma présence à la marche, ni même de mon intervention au meeting de clôture de cette marche. Pas un mot sur la présence à mes côtés de Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche (le machisme est une tare qui n’est pas réservée aux islamistes), ni bien sûr d’aucun des autres membres de ma délégation comme l’ancien député Alain Billon, par exemple. A croire que pour les médias français, à l’instar de madame Le Pen, seuls les islamistes qui s’agitent là-bas et en Tunisie ou en Syrie sont représentatifs du monde arabe. En attendant, c’est la deuxième fois que je vais à Tunis et que l’AFP locale m’ignore. Tous les médias tunisiens sont passés me saluer d’une façon ou d’une autre. Pas l’agence publique française. En fait ce n’est pas politique. Juste du branlotinage solférinesque. Le samedi et le dimanche sont plus frais pour les plumitifs sociaux-libéraux dans les bars chics plutôt que sur le terrain dans les manifestations. « Plusieurs milliers de personnes » dit la dépêche, estimation plus basse que celles des ministres islamistes ! Ladite dépêche ne mentionne pas un mot de l’intervention de Hamma Hammami, le principal porte-parole du Front Populaire, ni de celle de Beji Caïd Essebsi, figure centrale du Front du Salut National qui regroupe aujourd’hui toute l’opposition, ni de M’barka Brahmi. A cette heure-là la fête avait commencé dans la gentry du bar des Alouettes. La révolution et l’histoire en marche vues par l’AFP-Tunis, c’est de très haut et de très loin, sur une terrasse ombragée, à travers un bon verre de cocktail. En réalité cela n’a aucune importance. Les réseaux sociaux ont fait le travail. Notons, pour son honneur, qu'Arte a diffusé un reportage. Le seul qui sera montré aux Français. Ce qui est excellent c’est que les tunisiens regardent France 2, lisent la presse française, et que les bi-nationaux votent en France. Autant de gens marqués au fer rouge par ce mépris et cette complaisance pour les islamistes dans un moment vital de l’histoire de leur pays. La diffusion virale sur la toile de mon intervention, parce qu’elle est occultée, éduque nos amis dans le rejet et le dégout des solfériniens et des médias officiels. De toute façon, ce ne sont pas ces marionnettes qui feront la décision en Tunisie. Incurie et rejet populaire vont faire tomber d’ici quelques jours le gouvernement soutenu par François Hollande et Harlem Désir.
Comme les discussions sont en cours, je choisi de ne rien rapporter personnellement de ce qui m’a été dit durant ces heures d’entretien avec les uns et les autres. Et notamment rien de ce qui s’est dit avec Hocine Abassi, le secrétaire général de l’UGTT qui conduit la mission d’intermédiation avec le gouvernement, aux côtés du syndicat des avocats, du MEDEF tunisien et de la ligue des droits de l’homme. Je vous renvoie au compte rendu sérieux et factuel dressé par Sakina Faouzi, tel que le publie le site du Parti de Gauche.
En fait je ne dirai qu’un mot, parce qu’il m’a été demandé de le faire. Houcine Abassi, le secrétaire de l’UGTT, nous a demandé de faire savoir combien l’intervention en Syrie serait une erreur tragique qui renforcera le poids des islamistes les plus radicaux en Tunisie. De son côté, Beji Caïd Essebsi, du Front de salut national, nous longuement expliqué comment, vainqueurs ou perdants, ceux qui reviendraient de Syrie après avoir combattu dans les milices de « l’armée libre » seront un danger pour la démocratie en construction dans son pays. Tous disent qu’ils ne reconnaissent plus la France dans un choix d’agressivité si contraire à sa tradition, ses intérêts et son image dans le monde arabe. Car ici personne ne croit que l’affaire du bombardement chimique soit autre chose qu’un prétexte. Et de mon côté je pense de même. Surtout que l’identité des véritables utilisateurs est loin d’être évidente. J’ai rappelé ici ce qu’avait dit madame Del Ponte au nom d’une mission de l’ONU qui accusait en Mai dernier les insurgés d’avoir utilisés ces armes. Un autre témoignage plus récent est intervenu, diffusé en Belgique. Mais les faits peuvent faire mauvais ménage avec la propagande. « Le Monde » ayant décidé que la guerre était bonne, juste et nécessaire, on sait qu’elle aura lieu s’il n’en tient qu’aux atlantistes français.
Un résumé contre le plan retraite d'Ayrault
La réforme Fillon de 2003 ne prévoyait "que" 41,5 années de cotisation. C'était déjà beaucoup trop. Mais Hollande fait pire. Le plan Ayrault comprend un nouvel allongement de la durée de cotisation à 43 ans. Cela revient à rendre plus difficile l'accès à la retraite. Tous les salariés de moins de 55 ans seront frappés par l'allongement progressif de la durée de cotisation décidé par Hollande. Ils devront travailler plus longtemps avant de pouvoir partir avec une retraite complète. Et les jeunes seront les premières victimes : les salariés qui ont actuellement moins de 40 ans devront cotiser 43 ans ! La "jeunesse" était pourtant censée être la priorité du candidat Hollande.
De la part d'un gouvernement qui se dit de gauche, c'est une agression sans précédent contre les droits sociaux. L'allongement de la durée de cotisation va faire baisser les pensions car de plus en plus de salariés n'auront pas toutes leurs années de cotisation. Ils partiront donc avec une retraite incomplète. Et ils subiront la décote, cette pénalité inique qui veut qu'un salarié avec une carrière incomplète voit sa pension amputée plus que proportionnellement aux années de cotisations qui lui manquent.
Pour ceux qui voudront partir avec une retraite complète, il faudra partir plus tard. Pour la première fois, les héritiers de Léon Blum rallongent le temps de travail dans la vie. Car le maintien de l'âge légal est totalement hypocrite. L'âge moyen du premier emploi des jeunes est aujourd'hui de 24 ans. Avec 43 ans de cotisation cela veut dire qu'ils devront travailler jusqu'à 67 ans pour avoir une retraite complète. C'est bien au-delà des 60 ans qui est la revendication historique de la gauche. C'est même au-delà des 62 ans décidés par Sarkozy et derrière lesquels s'abrite Ayrault. D'autant que les jeunes diplômés s'insèrent durablement dans l'emploi bien plus tard, autour de 27 ans en moyenne. Eux partiront à 7O ans. On trouve mieux comme incitation à faire des études !
Le mot d'ordre du collectif unitaire relancé par Attac et la fondation Copernic est clair : "pas un euro de moins, pas un trimestre de plus". François Hollande fait tout l'inverse. Avec lui, ce sera travailler plus et gagner moins. Car dans le même temps, Ayrault a décidé de faire baisser les salaires de tous les salariés du pays. Il a en effet décidé d'une hausse des cotisations sociales payées par les salariés. Elles augmenteront de 0,3 points d'ici 2017 (0,15 point en 2014, 0,05 par an les trois années suivantes). Cette hausse des cotisations salariales va ponctionner un milliard d'euros dès 2014 sur les salariés. Elle se verra sur les fiches de paye dès l'an prochain par une baisse du salaire net, sauf si les salariés parviennent à arracher une augmentation du salaire brut à leur patron. Le gouvernement dit que ce sont de petites sommes. Mais ces quelques euros pris à chacun vont s'ajouter à la hausse de la TVA déjà prévue au 1er janvier 2014 et la future "taxe carbone". Au total, le choc contre le pouvoir d'achat sera violent. Il entrainera une baisse de la consommation populaire qui entrainera un recul d'activité économique, et donc des destructions d'emplois et une hausse du chômage.
Seul le MEDEF sort gagnant. Officiellement, Ayrault a annoncé que les cotisations sociales payées par les employeurs augmenteront comme celles des salariés. Mais il a déjà annoncé "qu'il n'y aura pas de hausses du coût du travail en 2014" car "le gouvernement engagera une réforme qui permettra que le financement de la protection sociale pèse moins sur le coût du travail". Dit autrement, le gouvernement va redonner d'une main aux actionnaires le peu qu'il va leur prendre de l'autre. Les salariés seront donc les seuls à payer au final. Le ministre du chômage Michel Sapin l'a confirmé le 28 août sur RTL : "il y aura un transfert progressif d'une partie du financement de la famille et de la maladie vers d'autres modes de financement". Ce sera un nouveau cadeau au patronat après les 20 milliards d'euros déjà accordés sans contrepartie en 2012. Michel Sapin a annoncé des précisions pour mi-septembre.
Le plus probable est que la CSG sera augmentée pour compenser ce cadeau fait au MEDEF et aux actionnaires. Ayrault a seulement repoussé l'annonce à plus tard, pour éviter que le peuple ne se mobilise trop le 10 septembre. Car la CSG frappe durement le peuple. Une hausse d'un point de la CSG ponctionne environ 10 milliards d'euros dans la poche des petites gens, salariés et retraités. La hausse de la CSG est l'enfant caché de la réforme des retraites. Elle reviendra par la fenêtre sitôt les manifestations passées.
Les retraités actuels payeront aussi. Le gouvernement a prévu de leur prendre 1,8 milliards dès l'an prochain. Désormais, les pensions ne seront plus revalorisées au 1er avril mais au 1er octobre. Cela peut paraître une mesure technique de calendrier. Mais dans les faits, cela signifie que l'inflation frappera tous les retraités neuf mois sur douze. Seules les pensions des derniers mois de l'année tiendront compte de l'inflation. C'est François Fillon qui avait décalé la revalorisation du 1er janvier au 1er avril. Ayrault avait confirmé cette décision. Là encore, il l'aggrave ! Les retraités parents de trois enfants seront aussi mis à contribution, puisque la majoration de 10% des pensions dont ils bénéficient sera désormais soumise à l'impôt sur le revenu. Le peigne est fin, ses dents serrées !
Pour enrober ce paquet empoisonné, le gouvernement a essayé de sortir un petit bout de papier cadeau. Il a annoncé quelques mesures pour les femmes ou les salariés à temps partiel. Mais n'attendez aucun miracle. C'est de la poudre aux yeux. Au mieux, ces mesures limitées éviteront à ces salariés de subir de plein fouet les régressions Fillon-Ayrault. D'ailleurs, le flou subsiste sur certains points. Le gouvernement a annoncé qu'il voulait favoriser les retraites des mères de famille. Pour cela, il a commencé par annoncer la suppression à partir de 2020 du système actuel de majoration de 10% des pensions pour les pères et mères de trois enfants. Ce système serait remplacé par un forfait par mois pour chaque enfant, dès le premier enfant. Cela pénalisera les retraités avec une pension élevée et les pères de famille. Mais n'avantagera pas forcément les mères de plus de trois enfants. Les femmes qui ont eu un ou deux enfants sont censées y gagner un petit quelque chose. Mais on ne sait pas quoi ! Jean-Marc Ayrault n'a pas précisé le montant du forfait qui remplacera la majoration ! La régression est actée mais l'amélioration hypothétique. Mesdames, après l'aumône d'un Carambar par jour fait aux smicards en juillet 2012, ne comptez que sur quelques dragées des solfériniens en souvenir de la naissance de vos enfants !
Ce n'est pas un procès d'intention. C'est écrit noir sur blanc dans le dossier de presse du gouvernement diffusé le 27 août. A la page 8, on y trouve un "tableau de financement". Au chapitre des "mesures de justice" pour les "jeunes, femmes, carrières heurtées et petites pensions" le gouvernement a prévu de dépenser 0,0 milliards d'euros d'ici 2020 ! Vous avez bien lu. Il n'y a pas le moindre argent prévu pour la "justice" des systèmes de retraites. C'est donc une arnaque totale. Par contre, le gouvernement a chiffré qu'il prélèvera sur le peuple 7,3 milliards d'euros par an en 2020 ! Ce chiffre tient compte du temps passé en plus au travail, des cotisations prélevées sur les salariés, des impôts prélevés sur les retraités et des taxes qui seront payées par le peuple pour compenser le nouveau cadeau fait au patronat.
Cette réforme n'est pas juste. Il en va ainsi du dispositif censé prendre en compte la "pénibilité" des métiers. Ayrault a annoncé la création d'un "compte-temps" où les salariés exposés à des métiers pénibles cumuleraient des points qu'ils pourraient échanger contre des formations, des aménagements de fin de carrière ou un départ anticipé en retraite. Ce système serait financé par une cotisation spéciale des employeurs. Depuis, le président du MEDEF Pierre Gattaz a précisé que cette cotisation serait elle aussi compensée par la baisse des cotisations maladie et famille des entreprises. Le peuple payera donc à la place des patrons et des actionnaires ! Et au passage le système des « points » entre dans le système de calcul des retraites….
Ce dispositif "pénibilité" est un gros bobard. Chaque salarié exposé à un métier pénible cumulerait un point par trimestre travaillé, éventuellement deux pour les plus exposés. Les 20 premiers points seront uniquement transformables en formation. Au-delà des 20 premiers points, il faudrait dix points pour obtenir un trimestre de "bonus". Cela représenterait deux ans et demi de travail "pénible". Au maximum, un salarié pourrait cumuler 100 points et donc gagner au mieux deux ans de "bonus".
Ce système est extrêmement limité. Il faudrait avoir travaillé au moins 15 ans sur un métier pénible pour pouvoir bénéficier d'un an de cotisation "bonus". Et il faudrait avoir travaillé 25 ans sur un métier pénible pour gagner le maximum deux ans de cotisation "bonus". Au-delà de 25 ans de métier pénible, les salariés n'en tireront aucun avantage ! Avec ce système, Ayrault invente le "progrès social à durée déterminée" : en 2035, ce dispositif permettrait au mieux de partir avec 41 ans de cotisation. Soit la situation qui existait jusqu'à l'an dernier !
Surtout, c'est un mécanisme dangereux. D'abord, il ne dispense absolument pas ces salariés de l'âge légal de départ à la retraite. Les salariés ayant un métier pénible ne pourront pas partir en retraite avant 62 ans, sauf s'ils ont commencé à travailler très jeune. Ensuite, ce dispositif intègre le système de retraite par point dans le régime général actuel alors qu'il n'existait jusqu'ici que dans les régimes complémentaires. C'est un système qui individualise les droits au détriment des protections collectives. La CGT, par exemple, revendique le droit au départ anticipé en retraite à 55 ans pour les salariés exerçant des métiers pénibles.
Cette réforme Hollande-Ayrault est inacceptable, cela va de soi. Elle vise à faire travailler plus les salariés et gagner moins les salariés et retraités. L'allongement de la durée de cotisation est un recul social gravissime. La bataille ne fait que commencer. Le gouvernement ne présentera son projet de loi en conseil des ministres que le 18 septembre. Et le Parlement ne se prononcera pas avant le mois d'octobre. Pour l’instant il faut reconnaitre que le travail d’enfumage et d’embrouille de l’équipe Solférienienne et de ses griots dans les médias a été efficace : beaucoup de gens n’y comprennent rien. Mais tous sentent bien que c’est une arnaque. L’appel à manifester est déjà amplement soutenu. Mais se concrétisera-t-il ? Le mensonge et l’embrouille restent des armes de résignation massive assez efficaces. Hollande et Ayrault en usent sans modération. Au plan international et au plan national.
Il faut écouter Bassam Tahhan. Cet intellectuel franco-syrien clarifie ce qui se passe actuellement en Syrie. Il ne faut pas attaquer et frapper la Syrie avec des missiles, et d'autres armes. Nous savons quand une guerre commence, mais pas quand celle-ci s'arrête. Et le résultat de tout cela sera pire ! Nous savons également que l'argent est le nerf de la guerre, et la France est lourdement endettée.
Bonsoir ! Je ne peux m'empêcher de me dire que si le MEDEF grogne, c'est qu'on va dans le bon sens. Mais, pour le coup, là, je crois que le MEDEF a fait semblant de grogner. Le PS n'a plus grand chose de socialiste, clairement. Pire que Fillon ? En ce ce qui concerne les retraites, ce n'est en tout cas pas meilleur.
Pourquoi PS et UMP s'obstinent-ils à conserver ce système qui va dans le mur, tout en rechignant à aller chercher l'argent là où il se trouve ?
Jean-Luc, on vous voit moins ces derniers temps. On espère vous voir beaucoup en 2017 !
Bonne soirée !
JL Mélenchon écrit:
"Le gouvernement dit que ce sont de petites sommes. Mais ces quelques euros pris à chacun vont s'ajouter à la hausse de la TVA déjà prévue au 1er janvier 2014 et la future "taxe carbone".
Et aussi la hausse de l'électricité (5% par an pendant 3 ans mini). Nous devons aussi rappeler cette hausse scandaleuse déjà oubliée, ce n'est pas une paille. Ainsi que les impôts surprises sur le revenu des retraités non imposables ayant eu 3 enfants et les conséquences sociales associées. Les 0,3% déjà piqué en Avril sur les pensions de certains retraités. La hausse du prix des carburants. Certes ce sont des petites sommes, mais pour qui ?
Super billet Jean-Luc et bravo pour le discours à Tunis, émouvant et vibrant. La peur et les intimidations des puissants ne doivent pas conduire les progressistes que nous sommes à baisser les yeux, où que ce soit. A ce propos, nous avons été pris à partie samedi lors d'un tractage à Conflans-Sainte-Honorine par un homme se revendiquant de l'UMP (avec dégradations de nos affiches, bombage de celles-ci et de ma chemise) mais nous le connaissons comme proche des mouvances "plus à droite". Voici le communiqué de presse du Front de Gauche de Conflans.
Tu nous donnes du courage Jean-Luc, et on ne lâchera jamais rien.
Fraternellement.
Merci Mr Mélenchon, effectivement la réforme n'était pas claire pour moi (et j'imagine pour beaucoup d'autres) et je vois maintenant bien plus nettement l'arnaque qui se prépare (une de plus!). Le dispositif pénibilité notamment est à vomir, mais la manière de traiter les salariés (qui sont les vrais producteurs de richesses du pays! non les dirigeants) en les ponctionnant encore et encore n'est pas plus digeste. Je suis personnellement pour la décroissance mais je veux bien entendre les arguments d'une croissance raisonnée (ce serait déjà beau!) qui de toute façon passe par une augmentation du pouvoir d'achat de l'ensemble de la population puisque la consommation des ménages représente 40% de cette "nécessaire" croissance. Bref : augmenter les salaires! Que les 10 points qui sont passés du travail au capital reviennent au travail! etc...
Et puisqu'on parle des retraites, rappelons que la "qualité" d'une civilisation se mesure à la manière dont on traite nos anciens. C'était déjà pas jolie...ça ne s'arrange pas!
Pour finir, demain 10 septembre c'est mon anniversaire et je voudrais un maximum de monde dans la rue pour débuter cette nouvelle année de lutte qui sera intense et pleine d'éveil des consciences j'espère! Merci à tous! :-)
Ce "copier coller" de Sarko emboîte le pas à Obama sait on jamais prendre sa place de gouverneur du monde l'effleure peu-être, minable le voilà qui se presse pour être sur la photo, quand au reste, nous, un peu plus d'austérité, un peu plus de crise, mais la claque aux municipales quand le FN fera un score indigne pour notre République voilà le résultat et puis une guerre ben voyons cela a si bien fonctionné pour le Mali quelques points de popularité en plus, quand à la réforme des retraites intelligemment menée on nous promet un flop le 10 sept aux dires des médias, bon, nous nous battrons malgré tout nous ne lâcherons rien comme à notre habitude, merci pour votre courage votre détermination et vos convictions intactes.
Merci de désemberlificoter pour nous les nœuds gordiens que nous présentent les solfériniens. Oui, merci de vulgariser la politique. Et de fixer des espérances.
Et si s'échiner à tenter de convaincre était une erreur ? Et si être persuadé d'avoir raison ne suffisait pas à convaincre ? Quels que soient nos arguments et notre véhémence, nos nobles motivations ? Et si nous nous accordions une pause ? Ce gouvernement ne mérite pas que nous tombions d'épuisement puisqu'il est pire que sourd.
A bientôt, mais plus tard.
Il parait qu'il ne faudrait pas mélanger la politique et le syndicalisme, mais je crois quand même que le loup (ps) est dans la bergerie (syndicale et aux manettes). Nous avons de moins en moins d'infos concernant les grèves venant des syndicats (fo, unsa, cgt) dans ma branche. Depuis que Hollande est au pouvoir, les infos passent de moins en moins mais mantenant elles ne passent plus. Ce matin, j'ai annoncé la grève de demain aucun de mes collègues n'étaient au courant certains m'ont dit qu'ils n'avaient reçu aucun mail de leur fédération syndicale. Je ne suis pas syndiquée et je suis au courant, certains le sont et ne savent rien. Conclusion, je ne suis pas syndiquée et je fais grève et les autres qu'ils le sont ne la font pas car ils avaient 20 mn pour ce décider. Bizarre, vous avez dit bizarre. Faudrait remettre un peu de vrais citoyens dans tout ça aussi.
Bonjour Jean-Luc,
Comme déjà dit à Grenoble, surtout prends toujours bien soin de toi. C'est très chaud et comme les méfaits viennent de loin et ciblent en tous pays il faut rester vigilant. Tu sais et dénonces avec virulence énormément et avec raison, beaucoup des monstruosités faites en ce monde. Trop, pour ceux que tu déranges. L'hypocrisie est reine et la vertu est, hélas devenue dangereuse. Rien que tu ne saches déjà. D'une part ton humanité et ta gentillesse nous est précieuse, et pour espérer d'autre part un combat efficace tu restes l'éclaireur. Sans le peuple rien n'est possible, mais sans ta force où chacun puise la sienne, la résignation se fera encore plus menaçante. Continue ton travail de recherche qui devient une mine d'infos pour nous tous qui te lisons ici. ça nous change du petit monde "coincé" de nos contrées bien pensantes et nous permet d'en distiller un peu aux uns et aux autres en distribuant les tracts des retraites par exemple. Souhaitons nous à tous une chouette mobilisation demain. Avec une pensée chaleureuse. Je me permet de te laisser un texte sur "les mesures en trompe-l'oeil pour les femmes" à propos de 3 mesures sur les retraites, article de Christiane Marty membre d'Attac et de la fondation Copernic'
Ceux qui pensent qu'en faisant une pause parce que les solfériniens n'en valent pas la peine font preuve de démobilisations avancées et ne peut que les réjouir. J'ai l'impression qu'aucun gouvernement n'était allé aussi loin et aussi violemment tout azimut pour frapper les salariés et faire autant de cadeaux au MEDEF, une provocation à l'encontre des petites gens qui ont contribué de plus à son élection ! Comment devant ce spectacle oser envisager de faire des listes communes aux élections municipales.
Le silence médiatique de tout ce que vous nous dîtes est la preuve que les oligarches sont à tous les niveaux du pouvoir. Sauf des réseaux sociaux. Demain la rue parlera et les infos se multiplieront quand à l'arnaque sur les retraites. Ce gouvernement PS-Verts nous fait honte et trahit le peuple. Il n'a rien de gauche. Notre visibilité FdG est importante et doit prendre de l'ampleur comme étant la gauche que l'on camoufle, comme ils ont toujours su le faire dans le passé avec leurs alliés. En Tunisie, Syrie, France et ailleurs, le PS est le panier à crabes que tout le monde sait à présent. Ces jours nous serons tous avec les revendications solidaires des retraites des travailleurs usés de plus en plus tôt et de leurs organisations qui les représentent.
@ lemetayerv
C'est vrai qu'au niveau syndical, l'état d'esprit n'est pour le coup pas très offensif. Les divergences l'emportent sur les convergences. Ce n'est pas étonnant quand on sait que les dirigeants d'un certain syndicat important (en 4 lettres avec un C au début et un T à la fin) qui ne reflètent peut-être pas la conscience de ses membres, sont tous hauts responsables et finalement soumis à la pensée dominante. J'espère quand même voir du monde aux manifs de demain.
Merci Jean-Luc de mettre l'accent sur les véritables problèmes, de nous inciter à ne pas accepter l'inacceptable. Quand l'intérêt du citoyen est à ce point bafoué, quand nos acquis sont autant attaqués, chacun de nous se doit d'agir et l'imagination pour que le peuple s'en mêle n'a pas de limite.
@Luc02
Je n'ai pas non plus été très inspirée par la déclaration fort tiède de Thierry Le Paon sur la réforme sur les retraites dans dans l'Humanité, qui a l'air de penser que le traitement des salariés n'est pas si odieux qu'avec la droite. Je ne sais pas ce qu'il lui faut, après toutes les couleuvres que ce gouvernement Hollande nous a fait avaler, gouvernement qui n'a d'égard que pour le patronat, "à la place de qui le peuple paiera" comme nous le rappelle Jean-Luc Mélenchon, on n'attend plus que le coup final du boa constrictor qui nous mangera par la tête.
Bonsoir.
Demain je manifeste pour continuer à montrer qu'on ne lâchera pas. J'espère que nous serons nombreux. Si nous ne le sommes pas il faudra y retourner.
Bon courage à tous.
Bonjour camarade partageux !
Je vois que tu reprends aussi fort que d'habitude, bon courage. Pour ma part, je ne pourrai malheureusement pas participer à la manif demain (je passe un examen) mais j'y serai avec le coeur. Je serai cependant à la fête de l'Huma. J'ai aussi eu l'occasion de te voir pendant les Remue-Méninges et les Estivales, et ça a été un plaisir. Je t'ai même souhaité bon anniversaire, comme je te l'avais dit. J'ai également pu constater que tu étais en forme, c'est bien. Continue comme ça, on en aura besoin (et toi aussi). Sinon que dire de plus, tu as déjà tout dit, et si bien.
A bientôt camarade partageux !
C'est bien d'être allé en Tunisie. Je croise les doigts pour que la révolution aboutisse. Le peuple qui vous entourait le mérite o combien. Si j'étais originaire de ce pays, vivant en France, avec le droit de vote, je saurai pour qui voter maintenant. Je suis de toutes les manifestations mais ces bruits de bottes me rendent insomniaque. Je récupère la journée, l'âge oblige. Donc demain je serai avec vous par la pensée seulement. Une fois la pompe amorcée je serai de toutes les protestations promis juré. Je les déteste tellement ces solfériniens. En plus de perturber mes nuits, ils me donnent des nausées.
Je suis actuellement en Tunisie, pas à Tunis non mais sur l'ile de Djerba, je constate tous les jours en mettant de coté quelques intégristes profonds la volonté du peuple tunisien dans sa grande majorité a vouloir et faire de ce pays un pays démocratique libre uni par le vote dans les urnes, la date des législatives n'est encore pas fixée, cela ne devrait tarder. Je remercie Jean-Luc et la délégation de PG pour son intervention a Tunis, je fréquente tous les jours le peuple tunisien ouvriers patrons famille tout ce qui fait de ce pays une union solidaire et pérenne, je peux dire que ce peuple est attentif a nos actions communes france-tunisie, la route est longue mais nous y arriverons à cette liberté chèrement payée par l'assassinat de deux figures de gauche tunisienne et combien de brimades subies par les citoyens engagés de ce pays. Ils sont courageux croyez-moi, je salue au passage mes amis de France je vais quitter ce pays dans quelques jours, le coeur lourd et le sentiment de ne pas avoir fait assez, je reviendrait promis aider ce peuple comme je le peux en paroles en témoignages en faits.
Amitiés à tous.
A propos de la décote, que les fonctionnaires et affiliés aux régimes spéciaux ont découvert en 2003, je tiens à rappeler qu'elle a été inventée en 1982 (on l'appelait alors "abattement"), en même temps que l'ouverture des droits à 60 ans, au régime général. Elle était alors beaucoup plus dure qu'aujourd'hui : 2,5% par trimestre manquant pour avoir 65 ans ou 150 trimestres tous régimes confondus (le plus favorables des deux). Ce qui veut dire qu'un salarié qui n'avait pas 130 trimestres validés tous régimes confondus, chose fréquente chez les femmes et les immigrés, ne pouvait pas prendre sa retraite à 60 ans sinon avec un abattement de 50% ; soit une retraite de base égale à 25% du salaire annuel moyen ! Bref, la retraite à 60 ans fut surtout une mesure pour l'électorat masculin.
Le remplacement de cet abattement par une décote applicable à tous les régimes, a été l'occasion de diviser son taux par deux. Elle ne peut plus maintenant excéder 25%, ce qui a en partie compensé les autres mesures pour les salariés les plus défavorisés. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils y ont gagné ; mais cet art de fractionner les situations par des règles incroyablement et inutilement compliquées, n'aide guère à entretenir la solidarité sur laquelle doit reposer un système de retraite.
Pour l’aggravation des conditions de vie des retraités, au niveau des impôts sur le revenu n’oublions pas la suppression de la demi-part pour les veuf et veuves ayant élevé des enfants ce qui fait que ces personnes seront maintenant imposables et que par effet dominos ils devront s’acquitter de la taxe d’habitation, de la taxe foncières, de la redevance télé sans dégrèvement possible.
C’est à dire plusieurs centaines d’euros en plus pour les plus modestes voir près de mille euros pour les moins pauvres qu’ils devront s’acquitter ou qu’ils doivent déjà s’acquitter.
Mais rendons à César ce qui est à César la suppression de cette demi-part avait été décidée sous Sarkozy mais les socialistes n’ont rien fait pour changer la donne.
Ce sont les Maires des villes qui vont être contents avec ces rentrées d’argent en plus. En tout cas, j’espère que les élus du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale voteront contre le budget.
@ Philippe:
Nous savons que Dassault est le nerf de la guerre. D'ailleurs Le Monde a fait quelques articles de propagande pour l'industrie militaire ces derniers jours: "un formidable atout pour la relance". Ou comment faire de l'argent sur des cadavres - les capitalistes sont littéralement des charognards.
@ kikid'auber 20
Je suis touchée personnellement par la suppression de cette demi-part. Après avoir élevé seule 5 enfants tout en exerçant à plein temps le métier de prof de français, il me semblait que la société pouvait reconnaître par cet avantage les difficultés et les efforts fournis pendant la période active. Au lieu de quoi ces faux socialistes viennent vider les poches des gens honnêtes qui n'ont rien accumulé durant leur vie (et pour cause !) pour remplir les poches percées des ploutocrates de tout poil. Je sens tous les jours le degré d’écœurement monter d'un cran. Le bourrage de crâne médiatique fonctionne encore concernant les retraites, hélas. Mais jusqu'à quand ?
Bonjour ! en fait, il faut accepter la donne actuelle : l'argent, en tant que fin. C'était un moyen, maintenant, c'est une fin. Nous avons créé un gigantesque monopoly, mais qui n'obéit pas (ou plus) à des règles précises. Mieux, si tant est que des règles existent, elles sont subjectives, montées et tournées dans le sens des faiseurs d'argent. C'est bien de faire de l'argent ! Encore faut-il que cet argent file dans les poches de ceux qui travaillent !
Qui travaille ? La masse. Qui récolte ? La poignée de nantis qui donne (de moins en moins) du travail. Il faut inverser ce rapport actuel qui veut que le patron est en position de force, car ayant droit de " travail ou de chômage " sur les gens. Sans la masse, pas de production. Sans l
Je ne m'attends pas à une révolution aujourd'hui du monde quand même j'espère? Quant à l'école ou j'ai amené ma fille les enseignants ne m'ont pas l'air très inquiets...Ils étaient tous en poste ce matin. Mais hier, à écouter les parents cela n'avait pas l'air de déplaire...Quel travail d'explication en perspective!
Les syndicats sont des oligarques comme les autres. Ils nous font descendre et puis pschitt ! J'espère qu'on ne se laissera pas manipulés et qu'on agira en tant que peuple sans demander l'avis de nos têtes pensantes (sci) qui à mon goût ne pensent pas à nos intérêts. Ils font comme leurs frères politiques, ils nous tiennent à la laisse en nous donnant quelques susucres pour nous tenir et ce depuis 30 ans. Mais c'est sûr au niveau organisation, ils sont forts. C'est pourquoi, j'en profiterai pour pancarter aussi contre la guerre en Syrie faite pour des intérêts financiers des grosses multinationales et contre les peuples qu'ils disent sauvés en les massacrant. Je marquerai "je vote non à la guerre en Syrie".
Je suis tunisienne et j'étais parmi les manifestants à Tunis. Un jour ou l'autre, nous nous débarrasserons de cette dictature théocratique qui s'installe chez nous grâce à la complicité de certains gouvernements étrangers, comme la France et les USA. J'ai filmé toute votre intervention (à part les 4/5 premiers mots). Elle est ici.
Concernant la Syrie [...]
Désolé d'être hors sujet mais l'actualité est toujours aussi brûlante concernant la Syrie.
[Edit webmestre : Désolé d'être attaché au sujet, mais il est toujours possible de commenter le billet précédent qui traite de cette question. Raison suffisante pour ne pas le faire ici.]
Je ne connais guère de métier qui ne soit pas pénible, surtout dans les conditions actuelles de pressurage des salariés, y compris, je le souligne, dans l'administration, où la MAP accélère la suppression des emplois par rapport à la RGPP.
Le fait de voir s'évanouir notre droit de nous reposer un jour dans des conditions décentes est fortement anxiogène, et aggrave les risques de suicide dans le monde du travail. Mais on n'en parle pas, dans nos médias pourris. Pendant ce temps nos enfants ne trouvent pas de travail, ou des boulots temporaires et au rabais.
Nos syndicats sont aussi dans un très sale état, j'écoutais JC Mailly, ce matin, sur France Inter. Affligeant ! On voit qu'il ne connaît rien de la souffrance au travail. Et dire que FO est un des fers de lance de la résistance à l'allongement de la durée de cotisation !
@Odile
Et si être persuadé d'avoir raison ne suffisait pas à convaincre ? Quels que soient nos arguments et notre véhémence, nos nobles motivations ? Et si nous nous accordions......
Effectivement comme je l'ai souvent noté ici, on ne vend pas un produit ou une idée en expliquant ses caractéristiques, mais en développant les avantages que ces caractéristiques apportent aux "bénéficiaires". Mais Jean-Luc Mélenchon est maître chez lui et ses conseillers n'ont peut être pas tous faits sup de co !
La démobilisation à foiré, comme le reste, la guerre, l'emploi, la lutte contre l'évasion fiscale. Hollande à l'Elysée, non à la risée.
@Tyea
...Qui travaille ? La masse. Qui récolte ? La poignée de nantis qui donne (de moins en moins) du travail. Il faut inverser ce rapport actuel qui veut que le patron est en position de force,...
En gros d'accord avec toi, à ceci près qu'il ne s'agit pas de parler de patron, celui ci étant pour les grandes entreprises inféodés au capital et pour les petites dans la mouise jusqu'au cou. J'en sais quelque chose. Il ne s'agit plus d'un rapport de force entre personnes mais d'un rapport au capital, rapport aveugle puisque il n’est pas visible en tant que personne. La lutte de clans n'amènera pas d'autre situation qu'un raidissement des positions de ceux qui dominent la société, relayés par ceux a qui sont distribuées des avantages. Nous le peuple devons faire ressentir ce bruit sourd sans cesse grandissant qui refuse de continuer dans la voie de l’exploitation de nos vies par le capital.
La finance. Le terme est trompeur même si c’est notre réalité officielle aujourd’hui, le capital représente par sa nature même ce bout de papier qui donne le droit de voler le résultat du travail du peuple.
Tant que la politique de basse valeur du travail sera privilégiée face au rendement financier du capital, alors il n'y aura aucune porte de sortie pour les crises sociales a venir, dont celle des retraites. Jean-Luc Mélenchon le mentionne a chacune de ses interventions. Il faut mener une politique résolument tournée vers la distribution du fruit du travail a ceux qui le produisent et non pas au capital. C'est même la seule et unique phrase qui peut réellement définir le fondement du socialisme. Il faut sous tendre chacune de nos analyse vers ce but complètement utopique aujourd'hui de supprimer, d'abolir le capital. Mais qui en 1710 aurait cru a la fin de la féodalité 80 ans plus tard ?
Taxer le revenu du capital ? Nenni. L'abolir, parce qu'il représente simplement le privilège de profiter sans travailler de la vie et de la sueur du peuple
Manif a Lyon ce matin avec plus de monde que prévu, merci aux humains lyonnais pour ce moment ! A entendre Salvator Allende parler de l'idéal socialiste hier soir sur Arte, il est évident que les solfeririens sont aux antipodes de la politique de principes, de justice, d'égalité, de partage et de solidarité qui définit la gauche !
Une semaine de lutte dans le collège où j'enseigne pour réclamer des moyens de base, pression terrible des autorités mais une belle union de tous les collègues et des parents: nous avons déjà beaucoup obtenu mais la plupart était à bout et épuisée,cela a démobilisé pour le combat des retraites et la propagande fonctionne si bien: "les médias disent que ce ne sera pas suivi et que de toute façon nous ne sommes pas concernés", voilà comment leur propagande atteint son but, surtout avec un discours assez peu offensif des grandes centrales syndicales. Que peut-on faire? Le découragement me gagne! Ce blog est un ballon d'oxygène heureusement.
Manif à Montpellier, environ 8000 personnes. Pas mal pour un début. Ilf aut aller expliquer aux jeunes cette réforme.
Merci Jean-Luc, pour toutes ces clarifications bien nécessaires sur la réforme des retraites. Il n'est nul besoin pour les capitalistes de détruire le system par répartition. Il suffit de le rendre inaccessible au plus grand nombre, lequel ira mettre ses économies dans des fonds de pension et autres PERCOs. Une fois de plus, tout bénef pour les capitalistes !
Il y a quelques années de cela, quand je disais que je devrais bosser jusqu'à 67 ans, les gens (retraités et actifs de tous âges) me regardaient d'un air incrédule. "Mais non, tu exagères !" Je le lisais bien dans leur regard qu'ils ne me croyaient pas, voire qu'ils me prenaient pour une folle. Maintenant quand je leur dis que je vais devoir travailler jusqu'à 70 ans (je suis née en 1970), ils ne me regardent plus du tout de la même manière. Ils se rendent bien compte que c'est cette réalité-là qui frappe à nos portes. Les retraités me regardent avec commisération car ils ne se voient pas eux trimer jusqu'à cet âge. Moi non plus d'ailleurs. Les autres, actifs plus ou moins de ma classe d'âge, se désolent, ou s'enferment dans une sorte d'égoïsme, ou choisissent de se battre. Mais tous savent bien que c'est la réalité qui nous rattrape à grands pas et que tout le reste n'est qu'une arnaque. Et encore, je ne me plains pas : il se peut que nous ayons déjà fait la révolution et tomber le system avant que je parte à la retraite dans 25 ans ou plus. Je m'inquiète surtout pour les gens de +55 ans car eux vont en prendre plein la figure dans les 10 ans qui viennent. A moins que d'ici là, on ait renversé le system... ou que le system se soit effondré.
Ce qui me met en colère, c'est l'égoïsme de certains retraités qui approvent le system du "travailler plus longtemps car on vit plus longtemps". Comment peut-on refuser à ses cadets et à ses enfants et petits-enfants, ce dont on a soi-même bénéficier ? Ca, pour le coup, ça me désole. Mais on ne lâche rien !
De retour de Paris
Un cortège CGT fourni, du monde au point fixe PG avec toute l'équipe dirigeante, mais pas avec les sourires des grands jours comme le 5 Mai dernier. Non des visages, je n'ose pas dire résignés, mais tendus comme si nous avions été dupés. En effet, l'adversaire, aujourd'hui n'en déplaise à certains qui nous méprisent et méprisent notre hôte à longueur de papiers sur leur blog, ce n'était pas la finance, pas le Medef, mais le gouvernement et son réservoir le parti Solférinien.
En effet le retour est amère et les discussions avec des collègues de l'éducation nationale assez inquiétantes. De nombreuses écoles et collèges sans même un seul gréviste, de nombreux établissements sans affichage du syndicat majoritaire (SNIUPP école / SNES collège Lycée) qui pourtant appelait à faire grève. Comme si de l'intérieur nous avions été empêchés.
Des MJS et une UNEF qui s'indignaient il y a quinze jours mais qui aujourd'hui étaient quasi absents. Certes la rentrée étudiante est dans un mois mais quand même. Comme si des consignes avaient été passées. Sans la jeunesse et ses organisations (FIDL, UNEF) mobilisées le gouvernement solférinien peut dormir tranquille.
Souhaitons que les camarades sincères et combatifs du SNES (il y en a beaucoup) réagissent, demandent des comptes et que les étudiants débordent leurs organisations. Sans cela...
Effectivement, il n'y avait pas la foule dans les rues hier pour cette journée de défense des retraites, à croire que les Français sont devenus des moutons et qu'ils baissent la tête comme ceux qui vont à l'abattoir ! J'ai regardé un excellent reportage sur Arte qui concernait l'évasion fiscale, alors oui vivement que Jean-Luc Mélenchon arrive au pouvoir, car comme il le dit souvent ce n'est pas l'argent qui manque dans notre pays c'est seulement la répartition qui n'est pas faite comme la démocratie le souhaite. Les étatsuniens ont mis le couteau sur la gorge des banquiers Suisses, et ils ont exigé d'avoir un retour permanent d'une liste des américains qui auraient un compte en suisse faute de quoi ils interdiraient un droit de travail des banques suisses sur le territoire des Etats-Unis, et ça a marché ! J'espère et souhaite que Jean-Luc Mélenchon fasse pareil tout comme il doit menacer les banques françaises de fermer leurs comptoirs français si celles ci continuent d'ouvrir leurs bureaux dans les paradis fiscaux aux français qui jouent à l'évasion fiscale.
Il y a aussi un autre moyen pour trouver des sous c'est celui de taxer les entreprises du CAC 40 qui ne paient pas autant d'impôts que les petites entreprises et les artisans, en leur interdisant d'utiliser nos routes, autoroutes, chemins de fer, et aéroports que nous avons tous financés avec nos impôts, si ces boîtes internationales veulent utiliser nos infrastructures hé bien elles doivent payer !
Au moins ces événements sont la preuve que le pouvoir monarchique n'est plus de mise. Il est temps de passer à une VIème République. Tenir compte du peuple qui vit des réalités déshumanisées suite à ces oligarches qui manipulent leurs privilèges pour des intérêts personnels. Décisions de guerres, retraites, salaires, économie et le reste, nos représentants du peuple ne sont pas respectés. Un seul ou quelques-uns décident de presque tout. L'ONU doit prendre toute sa place volée par les USA et ses sbires qui lui cirent les bottes par des traités transatlantiques bidons.
On peut discuter à l'infini pour se demander si les gens sont devenus des moutons ou pas. Mais enfin je suis le premier à ne pas être allé manifester cette fois. Archi marre de ces journées d'action bidon pour finalement voir les directions syndicales se coucher et tout faire pour faire échouer l'action collective directe, comme en 2003 et en 2008, celle qui frappe l'adversaire au tiroir-caisse c'est à dire la progression combative d'un mouvement vers la grève générale qui seule peut entraver "la violence des riches". Souvenez-vous des positions démobilisatrice de Chérèque, mais aussi de Thibault alors que le mouvement affirmait sa force et rassemblait très largement la jeunesse aux cotés des salariés et des retraités. Il est maintenant hors de question de jouer les godillots pour leurs infâmes trahisons futures. Quelles est donc la stratégie des états-majors dans cette nouvelle arnaque des retraites et joue-t-on cartes sur table ? Mais bien sûr il ne faut pas critiquer les stratégies syndicales, s'immiscer dans la sacro-sainte répartition des rôles, (les syndicats d'un coté, les partis de l'autre) qui permet à chaque bureaucratie de mener ses petites affaires.
D'accord avec Bernard Hugo 8h45. Si les syndicats ne comprennent pas que la bataille pour les retraites est politique et qu'il faut y associer des mots d'ordre politiques (le pouvoir solférinien doit s'en aller, dehors tous ceux qui font et acceptent cette politique de droite, VIe république, lutte résolue contre la finance et le capitaliste financier, économie pour la demande, partage des richesses...), c'est perdu d'avance. Moi je suis aller marcher hier, manif honorable sans plus, et retour sans trop de moral. Pour mobiliser, il faut ouvrir la perspective d'un vrai changement de politique.
Je n'ai pas pu défiler hier car je suis assistante maternelle. Par contre vendredi mon mari va se rendre à l'appel des artisans pour protester contre l'augmentation de la TVA et exprimer son ras le bol (étant lui même artisan). C'est de pire en pire. Il faut que cela cesse et que les gens comprennent.
En accord avec Bernard Hugo 39 et Julien 36, je suis désolé de la mollesse des syndicats, tout du moins de leurs chefs. Quand j'entends Lepaon trouver qu'il y a quand même de bonnes choses dans cette réforme (la prise en compte de la pénibilité) je suis atterré. Comme à d'autres occasions récentes, peu de consignes transmises dans les entreprises, une mobilisation décevante, des syndicats à la traine de leurs membres. A quand une grêve générale qui fera plier le gouvernement et le patronat ?
Pas d'accord avec Alain Tétart (37). Il y avait beaucoup de monde dans le cortège parisien hier, pas mal en tout cas pour une manif de semaine, les premiers surpris ont du être les syndicats qui avaient mobilisé sans grande conviction.
Bonjour nous avons crée le manifeste des cochons : les retraités qui ne veulent pas être les dindons de la réforme ! Pour la première fois, les retraités vont être taxés ce qui va se traduire par une perte de pouvoir d'achat de 2,8%. Le manifeste a déjà été repris dans l'émission C dans l'air, il commence à faire le buzz et nous aimerions que vous le défendiez ! Qu'en pensez vous ?
Hier soir sur Arte, le thème était l'évasion fiscale. Cette enquête est remarquable car elle démontre des mécanismes que Jean-Luc a maintes fois exposés ici. Y compris le rôle des banques françaises, en occurrence la BNP. Le plus important à mes yeux, a été la conclusion du sujet. En effet, le journaliste explique que toute cette manne financière soustraite au bien commun est une des causes des dettes, des restrictions budgétaires et du dépeçage des services publics entre autre. Et ce, quelques soient les pays.
La question à se poser est pourquoi le Front de gauche est le seul à dénoncer l'évasion fiscale, l'exemple des présidentielles est parlant. Mais aussi, il confirme que les solutions du programme l'Humain d'abord sont bien plus réalistes que celles proposées par les biens pensants de tous bords.
Pris en flagrant "délit" d'images réductrices. Sur l'image de l'interview de Jean-Luc par BFM TV, durant la manifestation d'hier contre la réforme des retraites, son visage occupe le tiers de l'écran. Sur les 2/3 restants, cette Télé diffuse en permanence un film qui montre des boulevards vides, des voitures qui circulent paisiblement, peu de gens dans les rues, sur les trottoirs, donnant en quelque sorte le ressenti d'un non événement, à l'opposé de la réalité de cette manifestation, même si nous convenons qu'il n'y avait pas 200 000 personnes avec des pancartes. A tel point, qu'inconsciemment, vous écoutez l’interview d'une oreille distraite, le film sur les 2/3 de l'écran attire particulièrement votre attention, présentant une image contraire à la réalité du discours. Bonjour le malaise pour ceux qui, habitant loin, ne pouvaient être présents. Vous avez dit "malin" ces journalistes. Méthode déplorable qui participe volontairement à la démobilisation, mais le procédé est connu. J'invite chacun à tester le procédé, il est en tête de ce blog. Je souhaite que Jean-Luc fasse une observation à cette télé et pourquoi pas la boycotter.
Soyons vigilant, tous les coups sont permis, méthode enseignée avec l'objectif de diminuer l'impact d'un événement.
Je rejoint JL au sujet de la réforme des retraites. Toutes les têtes d'oeuf que j'ai vu s'exprimer comparent les chiffres, les %, les salaires des actifs, les pensions (1000€ pour ma part) que toucheraient les retraités du baby boum presque injustement, les jeunes qui travaillent tard, etc. On sait plus comment faire. On peut plus payer. On table jusqu'a 2025, puis 2050. Puis qu'on vit plus longtemps, c'est normal de cotiser plus et plus lomgtemps. Et puis d'un coup, on parle des 37 milliards par an d'exonération fiscale des patrons, ben qui couvriraient surement une bonne partie. Silence dans les rangs. Personne ne relève. On passe a un autre sujet. On croit réver. Qu'ils s'en aillent tous. Plus jamais un bulletin socialiste dans une urne.
Ce n'est qu'un début cette manifestation. Sur la retraite, je vous invite à écouter Bernard Friot (Là-bas si j'y suis du 1O.9.2013) FI
Il faut faire comprendre aux jeunes que la vie n'est qu'une traînée de poudre, qu'ils doivent se battre pour leur retraite car si elle n'est pas pour demain elle est pour après-demain. Leurs conditions de vie seront lamentables. L'individualisme n'est pas la solution. Les fonds de pension font faillite. Si les syndicats sont mous, on leur passe par dessus la tête.
La devise de notre Président : je ne dis jamais ce que je fais, je ne fais jamais ce que je dis. (Je l'ai trouvée dans un commentaire d'un blog ami)
Marine Le pen et le FN ont lancé la bagarre des municipale, ci dessous un texte pris dans une annonce AFP sur orange : "On a une forte demande, beaucoup de patriotes sur le terrain, de gauche comme de droite, qui souhaitent nous rejoindre, parce qu'il y a une forte dynamique", a renchéri sur France Inter Florian Philippot. Concernant la droite je n'ai pas de doute, mais pour la gauche, j'aimerais savoir de quelle gauche parle cet énarque (encore un) fasciste, quand je pense que nous avons contribué au financement de sa formation à ce faisandé du bulbe.
Quant au rassemblement du 10/09, dans mon patelin peu de monde 200 personnes environ, alors qu'habituellement les gens viennent plus nombreux, nous sommes dans un fief communiste, Saint-Florent sur Cher. La CGT a bien précisé que les textes de la réforme des retraites ont été rédigé par la CFDT qui les ont soumis au MEDEF qui a apporté à la marge quelques modifications mais légères dit-on et qu'ensuite le gouvernement l'a entériné telle quelle. Nous pouvons donc remercier la direction de la CFDT qui une fois de plus poignarde les travailleurs dans le dos, et je plains sincèrement mes camarades du PG qui y sont syndiqué, je les conjurent de déchirer leur carte. J'aimerais qu'ils le fassent savoir haut et fort, sinon qu'est ce qu'ils foutent encore dans nos rangs ? Honte à la CFDT ! Comment peut elle encore penser représenter les travailleurs français et se prétendre démocratique. Honte à elle ! Honte à Laurent Berger digne successeur de F. Chéréque, ce ruffian payé grassement pour les services rendus au PS et au patronat.
En fait ce n'est pas parce qu'ils sont des moutons que nombreux sont celles et ceux qui ne sont pas allés ce 10 septembre battre le pavé goudronné, mais plutôt qu'ils sont convaincus de l'inefficacité de ce genre d'action devant des autistes qui méprisent la population, sauf les riches (le luxe si florissant..), et avec des syndicats habitués à négocier plutôt qu'à s'imposer. Et les réformes n'ont pas fini de se succéder, de toute façon y a pas d'âge pour être à la retraite vu tous les chômeurs. Oui c'est à la jeunesse de se montrer, de réfléchir! L'armée de terre embauche!
Toujours la même rengaine sinistre, la guerre pour remplacer l'harmonie, l'intelligence, le partage... Marchands de canon, villes à reconstruire, catastrophes augmentant les PIB.
On peut courber le dos, mais on reste déterminés, l'occasion faisant le larron.