03avr 12

Vierzon, Limoges, Toulouse

En marche vers le Capitole

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grignyQuand aurais-je de nouveau l’occasion de me retrouver devant ce clavier ? J’ai derrière moi déjà tant de jours sans trêve ! Mais de si beaux moments aussi. Un tunnel d’activité m’attend ! Trois jours sur les routes puisque je vais aller à Vierzon, Limoges et enfin place du Capitole à Toulouse. Puis j’enregistre les clips de campagne. Deux émissions de télé et… la semaine suivante sera déjà là. La cadence est rude. Mais inévitable. J’en déduis que le temps d’écrire va encore se réduire. Je prévois donc un changement provisoire de ma façon de m’exprimer sur ce blog. Puisque je n’aurai pas le temps d’écrire, je vais peut-être faire une « pastille vidéo » régulière. Je ne sais pas encore à quelle cadence. Et je regarde encore comment faire pour ne dépendre de personne pour le réaliser. Mon fidèle webmestre m’accompagnera dans cette nouvelle aventure. Son formidable travail de modération de cette agora qu’est devenu ce blog s’exercera dans un cadre nouveau.

En illustration de ce billet des images de la rencontre, dans un gymnase dimanche 2 avril dernier, entre Jean-Luc Mélenchon et une centaine d'habitants du quartier de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.

J’ai aimé être à Grigny ce dimanche. Je reconnais que c’était très dur physiquement après une telle semaine, continuée, la veille encore, par la soirée LGBT. Elle m’a si terriblement stimulé ! Je place ce grigny_02moment-là sur le même plan que le moment passé avec l’association pour le droit à mourir dans la dignité et celle sur la lutte pour les droits des femmes. Ce sont les frontières de la condition humaine, comme je les conçois pour me demander comment les abolir.

Mais à Grigny c’était le thème de la banlieue qui m’occupait. En fait, pour nous, c’est un thème à reformuler. Notre point de vue récuse la stigmatisation du « hors droit commun » qui est devenu le lot officiel de toutes les politiques dites « de la ville ». La problématique de la révolution citoyenne est fondée sur l’avancée de l’égalité des droits. La question des moyens arrive alors à sa place : celle d’un moyen au service d’un objectif valable pour tous et non d’une fin en soi. Le dire n’enlève rien à ce qui doit être fait de particulier et en particulier. Mais c’est une façon de le poser comme un droit commun mis en œuvre et non une mesure d’exception qui fonctionne comme unegrigny_00a discrimination et une stigmatisation de plus.

La banlieue joue dans notre réflexion politique le même rôle que la découverte du « précariat » comme catégorie sociale caractéristique du nouvel âge du capitalisme. C’en est la forme territoriale. Mais nous ne parlons pas, nous, avec la langue des euphémismes. Nous n’évoquons pas les « territoires abandonnés ». Nous ne parlons même pas de populations abandonnées. Nous parlons de populations surexploitées. Telle est la fonction de ces espaces : le parcage des populations hyper-serviles de notre temps. Tout cela se lit dans les chiffres à livre ouvert. Mais il faut en retenir le sens social et non la description territoriale. Le territoire ici est l’apparence que prend le lien social. Il s’agit d’un apartheid. Ce ne sont pas les quartiers pauvres qui sont le problème, c’est la société qui  produit la pauvreté. Si la pauvreté grigny_08aexplose ici, c’est parce que la richesse explose ailleurs. Si la violence explose en bas, c’est parce que la violence de la guerre économique est devenue la norme que le haut impose à tous.

4,4 millions de personnes vivent dans les 751 quartiers en « Zones Urbaines Sensibles ». On y trouve 43% de moins de 25 ans quand il y en a seulement 30% dans l’ensemble de la population. Ce qui devrait être un atout est transformé en plaie. Car le taux de chômage des jeunes dans les ZUS est de 40% contre 25% dans tout le pays. 43% des jeunes hommes sont au chômage, 37% des jeunes femmes aussi. Il est de fait que le taux de chômage dans ces zones est de 21%, alors qu’il est de 10% dans tout le pays. Cet écart qui accable ces populations se creuse avec l’accélération du modèle libéral. Car  le chômage progresse plus vite dans les zones urbaines sensibles que dans le reste du pays. En à peine un an, de 2009 à 2010, l'écart entre le taux de chômage local et celui du reste du pays est passé de 8,7 points à 10,6 points ! Parmi la pluie de chiffres que l’on peut donner, qui montrent comment on peut reconstruire le regard en partant de la condition sociale des habitants plutôt que de leur adresse, ceux qui touchent la santé sont les plus frappants. La mauvaise santé dentaire concerne 53 % des habitants de ces quartiers contre 40 % dans le reste du pays. Malbouffe, vie pénible et vie disloquée produisent tous leurs effets. Il y a 47% des femmes en surpoids dans cette population et la mortalité y est plus élevée que partout ailleurs. Le professeur Emmanuel Vigneron a pu faire une carte qui résume la situation en évaluant la mortalité et legrigny_04b niveau des revenus le long des voies du RER. Accablant. Entre la station du RER Luxembourg et le parcours essonnien, le revenu par personne diminue en moyenne de moitié selon les stations et la probabilité de mortalité de même.

Grigny où je me trouvais ce dimanche est une caricature de cette situation voulue et organisée. La mairie de gauche tâche de remonter la pente et le pouvoir lui enfonce la tête dans l’eau dès qu’elle l’en sort. Cette ville est la plus pauvre d'Île-de-France. A deux pas du synchrotron, du Plateau de Saclay, d’Ariane Espace et des centres de recherche du génome, sans oublier l’aéroport d’Orly, la gare TGV de Massy, le tout constituant la zone industrielle la plus développée d’Europe. Le territoire n’est rien puisqu’il n’explique rien et ne règle rien. Tout est social donc tout est politique. Près de 10 000 Grignois vivent sous le seuil de pauvreté.

Le comique de situation de ce passage à Grigny a été la mobilisation contre nous d’une poignée d’élus UMP à la ramasse, avec des énergumènes locaux dont notre réunion dérangeait les trafics. De tels bouffons aux propos si incohérents que même les micros et caméras s’en détournèrent ! Et s’il y a eu des exceptions à ce cordon sanitaire médiatique, l’essentiel est que les caïds aient bien compris que la mobilisation politique populaire ne respecte pas le privilège territorial qu’ils prétendent grigny_09s’attribuer. « Vive Sarkozy » criait pour finir le bouffon qui tenta jusqu’au bout de perturber le rassemblement nombreux sur le stade Bélier. Vaste programme !

Mon discours était pénible à prononcer : en plein soleil de face et avec un vent de poussière fine qui me sécha la gorge aussitôt qu’il se leva. De loin j’apercevais des visages amis de mes années de vie militante en Essonne. J’enrageais de ne pouvoir courir embrasser celui-ci ou celle-là, mes très chers camarades des jours anciens et même finalement moins anciens. On se reverra les amis ! Je ne vous quitte jamais. Le discours a été filmé et mis en ligne sur ce blog aussi vite que possible. Nous verrons bien s’il parvient à se diffuser autant que d’autres le font. Je vous y propose une trame de lecture politique. Elle manque de détails, c’est certain, et même de déclinaisons. Treize ans de conseiller général de banlieue me permettent assez de le savoir ! Tenez compte du fait qu’à partir d’un certain nombre de gens présents, il faut nécessairement donner un ton de harangue à son propos. Néanmoins, je pense avoir donné l’épure essentielle d’une manière d’approcher la question posée comme je la vois à présent. Je me fais le reproche de ne pas avoir utilisé sur place les exemples de la gestion « la gauche par l’exemple » qu’animent mes amis sur place. Je pense là au grigny_11travail de Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau ou ses actions pour faire naître une monnaie complémentaire locale dont il sera bientôt question ici.

Vierzon, Limoges, puis Toulouse. Dans le plan initial, Toulouse était prévu comme une réplique de la Bastille. Marseille de même. Je ne parle pas du nombre des participants mais du thème : la sixième République. Cette méthode est le moyen de construire notre force et de l’homogénéiser autour d’objectifs communs de longue durée. Je crois que chacun d’entre vous a bien compris ce que nous faisons dans nos rassemblements. La démonstration de force est un moment du rapport de force. En se construisant, elle l’élargit. Notre force croît à mesure que nous en faisons la démonstration. Aucune magie là-dedans. La force rassure. Donc elle conforte et confirment ceux qui sont en mouvement. Puis les nouveaux acquis se plongent eux-mêmes dans l’action, et le succès les enhardit. Et ainsi de suite, de fil en aiguille comme on dit. Tout cela, c’est la méthode d’enracinement du processus que nous sommes en train de construire. Plus jeune, je me préoccupais beaucoup de tous les instruments de mesure de ces grigny_10sortes d’action : prise de tracts, d’affiches, nombre de réunions et ainsi de suite. En 2005 j’ai pu observer au premier rang ce que voulait dire une mobilisation partie du terrain et quasiment autonome. Le rapport entre les organisations politiques et le mouvement entre dans une symbiose qui éteint bien des débats théoriques sur le sujet.

A présent le fonctionnement des réseaux sociaux ajoute un espace d’autonomisation et d’enracinement de l’action absolument neuf et d’une puissance inouïe. Cela, je crois que tout le monde parmi vous l’a bien compris. Mais j’observe un fait supplémentaire à propos de ce que permettent ces réseaux. Loin de pousser à une balkanisation de la pensée, des mots d’ordre ou des angles d’analyses, il se produit au contraire une homogénéisation croissante de ceux qui s’impliquent ! On voit même une diffusion accélérée d’un vocabulaire commun et parfois même d’objets très sophistiqués tels que chansons, slogans, et même de consignes d’action, rendez-vous militants et ainsi de suite. Je sais bien que ce n’est pas le moment, mais dans mon esprit une refonte complète de ma manière de penser l’action de parti et le travail d’éducation populaire est en train de se faire. Je pense cependant que le niveau d’auto-organisation que je constate est un signal politique de l’état de ce qui se passe dans la profondeur du pays et pas seulement dans la périphérie de nos organisations ni même de leur deuxième cercle. Je crois que le Front de Gauche devient un Front du grigny_13bpeuple et que cette mutation le transforme en une entité politique de masse, une sorte de Front populaire en quelque sorte. Normalement un tel phénomène se constatera sur d’autres plans, comme celui de la lutte en entreprise ou dans les administrations. Bref, je crois que le mois de mai sera chaud. 

Trois rendez-vous donc. Je pense que nous serons nombreux. Cela ne veut pas dire que je verrai beaucoup de monde. Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, je me mets très en retrait entre les moments où j’interviens, pour ne pas rendre plus difficile l’organisation de l’événement. En effet, ma présence déclenche des mouvements de foule qui peuvent devenir très dangereux pour les gens qui se trouvent là, les enfants et les personnes à mobilité ralentie en particulier. C’est un peu frustrant, je ne le cache pas. Mais c’est, de toute façon, inévitable et il est responsable d’agir de cette façon dans notre intérêt à tous. Si vous venez à une de ces réunions, remarquez les cohortes de camarades qui sont au travail et à la manœuvre. Souvenez-vous que la quasi-totalité sont des bénévoles. Les filles et garçons que vous voyez arcboutés dans l’effort faisant la chaîne, portant des paquets et ainsi de suite, sont le reste du temps des instituteurs, des ouvriers d’usine, des chômeurs, des étudiants. Entre eux c’est la tâche à accomplir qui fixe la hiérarchie de l’urgence, un point c’est tout. La camaraderie et l’esprit d’équipe qui naît là-dedans fait partie du programme ! Même si je sais parfaitement bien que ça couine et grince aussi. Cependant si j’en parle c’est parce que je veux faire connaître cet aspect de notre engagement avec le souci qu’il se diffuse grigny_14et fasse école. Le style de ce parti d’action que nous formons est une telle bouffée d’oxygène après les mois et les années de miasmes et ergotages confidentiels ! Tous apprennent à agir et à prendre l’habitude de l’efficacité collective. C’est un capital collectif très précieux pour la suite des événements qui arrivent.

Je suppose que j’y verrai beaucoup de rouge. La couleur. Mes amis, mettez du rouge, montrez le rouge : drapeaux, vêtements, accessoires. Vous allez trouver mille et une idées j’en suis certain. Ce printemps doit être rouge. A Toulouse commencez cette démonstration. Notre mouvement porte un programme politique mais aussi une culture qui l’enracine et le projette en même temps. Vous savez tout cela comme moi. Il faut expliquer autour de nous ces rites. Trouvez dans mes notes et sur la toile ce qu’il vous faut à ce sujet. Le rouge était la couleur des sommations avant de tirer sur la foule. En s’appropriant le drapeau, les nôtres ont voulu montrer que rien ne les ferait céder et qu’à l’inverse, c’est eux qui sommaient l’adversaire d’une lutte jusqu’au bout ! Et c’est la couleur des cerises. Celle de la nostalgie du bonheur… à venir. Le grigny_05rouge dit tout cela. C’est le symbole de la chaleur humaine de notre programme et de notre idéal de vie.

Vous avez pris note de l’agressivité dont je fais l’objet. Venant du PS c’est un concentré de sottises. Quel peut bien être le sens de cette charge ? Là-dessus la droite en fait autant sur un registre encore plus stupide. Pour finir, du Front National aux Verts en passant par le PS, tous viennent aux mêmes insultes de guerre froide et d’anti-communisme moisi. Tous ces gens regrettent le monde dont nous étions absents. La charge vient quand nous sommes en train de dépasser madame Le Pen. Sans elle, comment justifier le « vote utile » ? Comment justifier l’accord PS-Vert qui a tué le mouvement Europe-Ecologie-Les-Verts ? Et ainsi de suite. Bref, madame Le Pen leur manque déjà. Ils n’ont absolument rien fait pour la combattre ni pour la faire reculer. Quelqu’un a-t-il entendu parler ou vu agir qui que ce soit de la fameuse commission « riposte » du PS censé organiser l’action contre le Front National annoncée en grigny_13ajanvier ? Quelqu’un a-t-il vu autre chose sur le terrain que l’un de nos huit millions de tracts ? Cette inaction est en fait un comportement « d’allié objectif » comme on dit maintenant.

Je crois qu’en la faisant reculer, nous avons déverrouillé le système politique. Dominique Bussereau, de la droite qui pense, a dit le fin mot de la situation : « Ce qui fait reculer le bipartisme fait reculer la démocratie en France ». On avait compris. Inutile d’aller chercher plus loin. Trente années qui ont enchaîné la gauche à son appareil central le moins-disant prennent fin. Trente années où le prétexte d’extrême-droite a permis de justifier l’extrême-droitisation de la droite, s’achèvent. Tout ce temps perdu à discuter de l’immigration plutôt que de la financiarisation finit dans les gesticulations d’une chasse aux prétendus terroristes qui n’intéresse personne ! Voilà le bilan déflagrateur du travail que nous avons réalisé. Gardons-nous de croire que ce travail est fini. Il faut persévérer et tenir jusqu’au dernier jour de la campagne en renforçant notre dispositif pour résister aux tireurs dans le dos. Ceux qui nous accablent ne convainquent pas pour autant de la valeur de leur candidat. Ils sont seulement là pour nuire. Et même pour faire fuir ! Car les progrès de l’abstention sont le résultat de la combinaison de leurs tirs à vue sur tout ce qui bouge et de la vacuité de leur campagne. Je crois qu’ils préfèrent cela à un mouvement vers nous. Mais le mouvement aura lieu. Il a commencé.


1  630 commentaires à “En marche vers le Capitole”
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  1. Marc dit :

    Un clip magnifique sur le rassemblement de Toulouse. A envoyer à tous ceux qui ont participé, et aux autres ;-) !

  2. Lilly54 dit :

    La twittosphère est en ébullition à cause de la non parution du clip de Jean-Luc le jour où commence la campagne officielle. J'entends les explications du CSA (que personne ne comprend d'ailleurs) mais elles ne m'ont pas convaincue. Il se dit que le clip long de Jean-Luc est passé aujourd'hui. Quelqu'un l'a-t-il vu ? Et à quelle heure ?

  3. Cathar(31) dit :

    à Lilly54 21h26, Clip long de Jean-Luc Mélenchon passé ce matin après les infos du matin sur la 2.

  4. NANOU 50 dit :

    Merci Marc, pour ce clip qui nous donne la pêche! Allez Marseille, on est tous avec vous

  5. Red@rt (13) dit :

    @ Tous,
    Les clips de campagne ont été sélectionnés par tirage au sort (Source: melenchon2012 (officiel) sur Tweeter).
    "Seuls 9 clips, sélectionnés par tirage au sort, étaient diffusables sur #fr2 ce soir. Rdv demain pour le nôtre"

  6. bernard hugo dit :

    Je n'aime pas du tout le clip officiel de la campagne. Je le trouve très mauvais, images, musique... Jean-Luc semble réciter un texte décalé. Pourquoi pas un mot sur la sixième république et la planification écologique ? Mais il ya peut-être des ressorts mystérieux de com qui m'échappent. Il faudrait quand même nous expliquer pourquoi on a choisi ce type d'intervention très classique ?

  7. Pablo dit :

    A propos de l'article du journal argentin "página 12" (qu'on peut lire en espagnol ici et en traduction française ici), l'article est introduit par le texte suivant: "Entrevista exclusiva a Jean-Luc Mélenchon, candidado de la izquierda francesa, c'est à dire "entrevue exclusive avec Jean-Luc Mélenchon, candidat de la gauche française".
    Comme quoi, de l'autre côté de l'océan, on a une grille de lectue politique claire, et on sait identifier la gauche (il faut dire qu'ils ont déjà transité, ou transitent actuellement, le chemin que nous nous proposons d'entamer)

  8. Sylvère Labis dit :

    J'ai écouté ton passage à France-inter, ce matin. On te tracasse pour une liaison, un "t" euphonique à la suite de "devra". C'est sans doute une faute, mais pas tellement, puisqu'on dit : "jusqu'à quand devra-t-on..."
    Bonne journée et bon courage.

  9. robino yvan dit :

    Oui, Mr Mélenchon, le fleuve est sortie de son lit, oui la gauche que vous représentez est bel(le) et bien vivante grâce au souffle que vous avez su lui insufler pour, non pas renaître de ses cendres, mais relever la tête et croire de nouveau. Oui, Mr, avec vous nous mettrons à bas la bête immonde, car partout en France, les bonnes volontés se lèvent pour convaincre et y parviennent. Merci à vous.

  10. Mandrin dit :

    Grosse émotion à la lecture de la lettre que Rafael Correa, président constitutionnel de la République d’Équateur, a adressé à Jean-Luc Mélenchon. Du baume au coeur pour la poursuite de notre lutte et un rappel : la victoire est désormais possible, car en France, comme là-bas en Amérique du Sud, "a sonné l'heure de la révolution citoyenne".

    Hasta la victoria Siempre !

  11. loup blanc dit :

    Tous à Marseille,on va mettre la France à genoux,pour le peuple

  12. Philippe 13 dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,

    Vous faites une campagne intelligente, vivante.
    Vous voir passer le premier tour, alors là je crois que je resterai toute la nuit scotché devant le petit écran.

    Merci

  13. Didier dit :

    Merci ! Avec vous et le NPA, la politique respire, flambe ! Sinon, la campagne, c'est ça !
    http://media.wizzz.sdv.fr/4/5/0/4/9/2/8/4/3/9/moyenne.jpg

  14. KHALID dit :

    aller jean luc !

  15. mandola jacques dit :

    je suis retraite et fils emmigrands italiens venus pour le travail dans l agriculture et fuir le facisme.mes parents et grands-parents etaient des paysans metayers et j ai decouvert tres tot les injustices sociales scandaleuses et honteuses. je suis devenu communiste tres tot et le parti de gauche me fait chaud au coeur. merci monsieur melanchon et tous du fronds de gauche et les cammarades communistes de defendres des idees de justices de generosites et je vous encourage et soutients de tout coeur et j espere enfin que notre peuple ai une conscience de classe.
    merci et bon courage.

  16. la CGT conseil général 93 dit :

    Jean-Luc,
    Nous venons t'interpeller concernant la situation que nos camarades du Conseil général de l'Oise vivent quotidiennement.
    Pour te citer que quelques exemples :
    - le 23 janvier 2012, tentative de suicide au collège Mouy
    - le 9 mars 2012, droit de retrait
    - le 5 avril 2012, grève de la faim pour une collègue des collèges (actuellement 8ème jours)
    Les camarades de la CGT sont en avant sur la défense des droits aux salariés et en remplissant leur rôle de syndicaliste, ils se voient sanctionnés quotidiennement par le président du conseil général de l'Oise[...]. Comment peut-on entendre les discours de Monsieur Hollande, quand t-on voit la considération pour les agents de cette collectivité. Le président refuse tout dialogue et préfère sanctionner en exerçant une pression constante sur les agents. La CGT du conseil général de la Seine Saint Denis qui participe et qui aide les camarades de l'Oise te demande de les soutenir afin qu'ensemble nous puissions faire respecter les droits des salariés dans cette collectivité.
    J'espère sincèrement que tu auras la possibilité d'intervenir.
    Rendez-vous le 19 avril porte de Versailles et tu peux compter sur nous pour les élections présidentielles.
    La CGT du CG93

  17. Malberg Edwige dit :

    Enfin ! Une voix qui nous réveille. Des paroles qui nous mettent debout. Enfin quelqu'un qui a du souffle et des convictions. Enfin quelqu'un qui a quelque chose à dire et qui sait le dire. Enfin quelqu'un qui nous adresse directement une parole vraie, une parole vive, une parole brûlante. Quelqu'un qui rend à la politique et à la langue française ses lettres de noblesse.
    Nos ailes repoussent et se déploient largement, notre intelligence et notre créativité se remettent en branle. On se sent exister à nouveau. Le beau mot de camarade qui s'était fané refleurit sur les lèvres. C'est vraiment le printemps.
    Merci Jean-Luc Mélenchon. Le combat ne s'arrêtera plus.
    Edwige Malberg

  18. Sylvie dit :

    Camarades et Citoyens du Front de Gauche,
    Camarade et Citoyen Mélenchon,

    « Vous que je considère que comme dieu par ses merveilles »…
    Hélas non, je ne suis pas Saint Just et je n’écris pas au grand Robespierre, mais peut être à ses fils spirituels, alors…
    Comment vous remercier tous, de la nouvelle force que vous donnez au Peuple si ce n’est, désormais, en agissant. Bien sûr notre suffrage est acquis au Front de Gauche, c'est-à-dire à la Révolution Citoyenne, à la France.
    Nous étions inquiets. Depuis des années, nous pratiquions le « vote utile ». Désormais, nous optons pour le vote du Cœur.
    Oui, la grande voix de la Révolution s’était tue. Un bel élan en 1848, une étonnante et tragique épopée en 1871 nous laissaient sur le qui-vive, sur notre faim.
    Vous avez su réveiller notre envie de souveraineté, bercés que nous étions par le ronron des différentes républiques qui se sont succédées.
    Notre démocratie était frelatée. Nous étions assommés par la « Crise ». Rien ne sortait le Peuple de cette léthargie. Et puis, vous êtes arrivés, le Front de Gauche avec en porte drapeau le Citoyen Mélenchon. Vous nous avez réveillés, surpris, émus, revigorés et vous nous avez fait comprendre combien l’Union peut encore exister.
    Liberté, Egalité, Fraternité cette devise proposée en 1848, mais déjà préconisée par Robespierre, n’est pas une exception « culturelle » française. Elle est la devise qui porte l’humanité. Elle est la devise que chaque homme porte dans son cœur...

  19. Luce dit :

    Quelle joie! Merci Jean Luc pour ce nouveau souffle, cet espoir

  20. Marie dit :

    Une campagne menée avec génie ! c'est maintenant la dernière ligne droite ! courage, espérons que votre travail paiera !

  21. Seurot dit :

    Ce qui dérange tant vos adversaires, ce sont votre charisme, votre conviction, la force de votre discours et l'immense espoir que vous incarnez.
    Avec tout mon respect, Monsieur Mélenchon, en attendant que vous soyez porté au plus haut, dans quelques jours.

  22. Christiane 93 dit :

    Bonjour à tous,
    Je commençais vraiment à me décourager, à attendre que quelque chose se passe vraiment pour pouvoir rebondir politiquement devant ce désert.
    He bien, enfin j'assiste à un tremblement de terre d'idées, de fougue, d'envie de replacer "l'Humain d'abord".
    Jean-Luc, j'ai eu l'occasion de l'apprécier pour son soutien aux camarades SUD grévistes de la faim à EDF. Je ne me suis pas trompée sur l'homme et le partage.
    Alors, merci milles fois, j'élargis chaque jour l'appel à voter pour le Front de Gauche.
    La lutte ne fait que commencer, elle est belle et pleine d'espoir.
    Amicalement
    Christiane
    Agent EDF et militante SUD et CNL

  23. khalid dit :

    Quel bonheur !
    Je pourrais dire j'y étais à marseille et qu'on à contribué à écrire l'histoire. C'était magnifique, des gens de partout et un Jean Luc Mélenchon de très grande classe. Mon pauvre Gaudin, comme tu dois être triste. snif
    On lâche rien !

  24. TREBUCHET Alain dit :

    Enfin quelqu'un qui me parle. Pour 1793 je suis partant. Courage il y a tant a faire.

  25. Nicoloff Catherine dit :

    Quel merveilleux meeting de Marseille! Quel superbe discours, tout ce rouge et ces sourires des gens heureux ensemble, merci pour l'espoir qui, à chaque événement, nous rend plus fort.
    M.... à tous ces journaleux TV qui nous ignorent et qui nous nient! Mais qu'ils se méfient car nous sommes là et bien là et, tous les jours qui passent, de plus en plus nombreux.
    Y a-t-il des journalistes quelque part qui ne soient pas inféodés ?
    Ah! j'oublais : des 2 non évènements de demain, on va nous en casser les oreilles toute la journée et même plus.
    Merci Monsieur Mélenchon pour cette super campagne, ça nous manquait depuis longtemps.
    Courage encore et prenez bien soin de vous.

  26. ibrahim dit :

    Bonjour Mr Mélenchon
    Je suis heureux d'avoir pu échanger quelques mots au téléphone avec vous il y a quelques jours.
    Ma femme vous a interpellé à l'aéroport de Nice, elle était dans le même avion que vous, elle vous a arrêté et sans même savoir à qui vous appelait, vous vous êtes retourné la main déjà tendue pour dire bonjour.
    merci pour être vraiment ce que vous prétendez dans vos meetings, émissions etc. un homme vrai, qui parle vrai, et au nom de beaucoup qui ne trouvaient plus un représentant fidèle de leurs idées.
    Comme je vous l ai dit lors de notre échange téléphonique, merci de vous opposer avec autant de fermeté au racisme, qu il vienne de la droite ou de son extrême, la frontière est devenue quasi invisible entre ces deux partis !
    A l'aube de chaque élection ce thème ainsi que l'insécurité reprennent leur place, à savoir ce fond de commerce électoral, alors merci de rééquilibrer les choses, en pensant à vous dresser contre cela.
    J'ai le sentiment que le français fait preuve d'ingratitude à l'égard de la gauche " la vraie je veux dire", tous leurs acquis sociaux ils les doivent à qui ? la droite peut être ?
    je vous souhaite tout le succès que vous méritez et bien plus encore, car pour une fois on se sent représentés
    ibrahim

  27. nicolino dit :

    Merci, merci encore a tous et toutes qui nous sommes retrouvé sur la plage au Prado, et surtout aux nombreux jeunes qui étaient là. la Mamie que je suis a vecu un grand moment, il y en aura d'autres j'en suis sure... merçi aussi a Paul Laurent, Clementine, et notre Jean Luc, restons mobilisés, c'est nous qui avons raison, en ce qui me concerne je le sais depuis longtemps, nous allons y arriver, c'est la lutte...

  28. khalid dit :

    Ils valent rien ces quotidiens ! Sainte pétoche les a saisie ! ils ont tellement eu peur de notre rassemblement qu'ils ne veulent surtout pas provoquer un effet boule de neige chez les autres électeurs. je parie que les attroupement a la concorde et la promenade dans les bois auront un traitement médiatique bien plus favorable. c'est pathétique ! Mais ce n'est pas grave. Car nous on lâche rien !

  29. garabedian liliane dit :

    l'Ami Mélenchon! votre visite à Marseille était la bienvenue, ainsi que votre énumération des nombreuses listes d'émigrants venus dans ce beau pays de France, Vous avez cependant oublié de citer les Arméniens exodés échoués et receuillis par la ville phocéenne. Vous avez omi de les citer tout comme l'histoire l'a fait aussi en ocultant un " génocide exemplaire"..Vous étes un homme de qualité, de talent, de bonne volonté et c'est juste à ce titre que je me devais de vous rappeler un peu l'histoire... Bien à vous, camarade

  30. Aline dit :

    Je suis une femme de droite, ayant souvent voté à droite. Depuis qq années, votes blancs...(Qui ne sont pas comptabilisés?) Dimanche, je voterai en conscience, Jean Luc Mélenchon.
    Merci Monsieur pour cet espoir de Fraternité que vous nous envoyez.


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