11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. jppl dit :

    Pour tous ceux ici qui, comme moi, se sont sentis agressés par le "petit marquis poudré du régime" Barbier de servile comme l'a qualifié un commentateur de ce blog, voyez cet article savoureux dans Marianne.
    http://www.marianne2.fr/Le-cadeau-de-Barbier-a-Melenchon_a216451.html
    L'un des commentateurs de cet article précise que Barbier lui évoque l'abbé de Vilecourt magistralement interprété par B.Giraudeau dans le film Ridicule. Vraiment bien vu !

  2. Chronos dit :

    @ manoel - 992

    Votre question est-elle à prendre au premier degrés?...

    N'oubliez pas le contexte médiatique dans lequel évolue notre candidat. Vous pensez qu'il peut fanfaronner en permanence qu'il va finir devant Hollande? Vous le trouveriez crédible? Qui d'autre le prendrait au sérieux? Vous devinez la suite. Il serait immédiatement taxé par d'autres, de doux rêveur (comme vous le dites si bien), d'irréaliste, de prétentieux, etc. Sans parler des petits sourires en coin narquois de la journaille pour le décrédibiliser. Tout est donc question d'équilibre. Vous imaginez la difficulté de l'exercice? Notre champion a plusieurs décennies de boutique derrière lui. Laissons-le diriger les échanges sans lui mettre une pression supplémentaire inutile.

    Mais surtout, ne vous y trompez pas, l'objectif réel est bien d'être devant le PS. Il reste encore 40 jours, et je suis à peu près certain qu'Hollande ne va pas tenir la distance. Patience... Ils ne vont pas pouvoir longtemps encore faire illusion. L'heure du naufrage final du PS approche. La pression médiatique sera alors telle qu'ils ne s'en relèveront pas. Déjà en 2009 ça a secoué sévèrement chez eux... Cohn-Bendit avait alors raflé la mise. Il a suffi d'un documentaire de l'hélicologiste Yann Arthus-Bertrand pour les ridiculiser devant la France entière. Le plus cruel de l'histoire, c'est qu'ils portent l'entière responsabilité de tout ça!

    Pour ma part, je n'ai jamais été aussi sûr d'avoir fait le bon choix. Et puis, si vous êtes ici, c'est bien que quelque chose vous dit que c'est ici que ça se passe, non? Faites davantage confiance à votre intuition... ;-)

    Bonne continuation.

  3. stéph24 dit :

    jean luc Mélenchon ? !
    WHAT ELSE ?

    tout simplement le meilleur!

  4. vm dit :

    @ naco le musicien (21h42) : oui j'avais lu ton article sur agoravox avant qu'il disparaisse du fait d'un grand ménage contre certains envahisseurs. En voici le lien pour ceux qui ne l'auraient pas vu.
    L'ensemble m'a paru très intéressant, juste et nuancé, et a suscité d'ailleurs de nombreux commentaires (notamment de deux ou trois NPA, toujours imbus de leur petite personne, et qui croient être plus anticapitalistes que nous...)

    Comme chanson, je propose Jeff Buckley, "lilac wine", tu connais ?

  5. Michel H dit :

    Avec mille commentaires on en oublierait presque le billet initial de Jean-Luc Mélenchon qui citait l'excellent éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin de l'Huma du 8 mars. Et de nouveau ce jeudi 15 mars dans l'Huma un trés bon édito du même journaliste. Il y évoque la progression des idées du Front de Gauche et donc la progression dans les sondages.
    Et, face à cela,la double stratégie de Hollande: réactiver le reflexe anti-Sarkozy et relancer le sempiternel "vote utile". Selon lui cette habile mécanique utilisée pour favoriser le bipartisme risque, cette fois de se détraquer. Car "la Mélenchonisation des esprits" comme l'explique lui même Jean-Luc Mélenchon, "accrédite et fortifie la radicalité concrète" de ses propositions.
    J'en déduis que, un des meilleurs moyens de contrer la stratégie du PS, et notamment le vote "utile", est de toujours mieux faire connaître les propositions du FdG. Et surtout de démontrer sans cesse que c'est possible.
    C'est le meilleurs chemin pour regagner les abstentionnistes, qui n'y croient plus (on ne doit pas les oublier car ils sont nombreux dans l'électorat potentiel du FdG), et ceux qui voteraient par résignation ou frilosité pour Hollande. Il nous faut convaincre que les propositions du FdG sont réalistes, appliquables, cohérentes et qu'elles changeront vraiment la vie des gens. Au boulot et à la Bastille dimanche!

  6. gabriela dit :

    Vu Hollande sur France 2: pitoyable. vu le journaliste aussi quand il dit que la taxation aux évadés fiscaux l'avait proposé Sarko et Mélenchon l'avait rejoint sans que personne mentionne le contredit. Ce de la mauvaise fois.
    Vu aussi la marine réunir presque personne dans un dîner et les télés y étaient, pas vu une seule mention (I télé ou BFM) sur le meeting énorme de Clermont hier. Je me demande si les choses vont continuer comme ça.
    Vu aussi Clémentine sur I télé réagir au débat avec Copé, pàrfaite!
    Le discours d Hollande est insoutenable, son manque de charisme eet de force de conviction aussi... C'est mal pour lui. On doit passer au plus vite sur Marine dans les sondages, là on aura un boulevard devant nous pour être au 2eme tour

  7. Franc-Tireur dit :

    Hollande l'a dit ce soir à Pujadas: l'essentiel, c'est que la gauche gagne. Hollande a donc compris qu'il devra reporter ses voix sur le PG au second tour! C'est une bonne nouvelle, car jusqu'à maintenant les "journalistes" posaient toujours la question dans un seul sens... Jean-Luc Mélenchon lui, a déjà déclaré que si Philippe Poutou arrivait en tête, il inviterait ses électeurs à reporter leur voix sur le NPA. Quand bien même cette hypothèse serait irréaliste, elle a le mérite de respecter la concurrence à gauche, ce qui n'est pas la première qualité du PS. Dimanche, tous à la Bastille!

  8. Michael dit :

    Bonsoir,
    Une question me taraude. François Hollande est bien passé une seconde fois dans l'émission "Des paroles et des actes" ? Comment cela est-il possible ? est ce organisé ainsi ? Jean-Luc aura-t'il droit aussi à sa seconde émission ? Et Monsieur Sarkozy il en aura combien ? 3 ? 5 ? 15 ? Et quid de Madame Joly qui n'a pas encore eu le plateau ? Quel manque de clarté dans le dispositif.
    Quelqu'un a t'il des idées la-dessus ? Y a t'il eu une justification de la part du présentateur en début d'émission ?
    Amitiés et de tout cœur avec vous pour que dimanche soit un magnifique moment de la lutte.
    Les mots du meeting de Clermont était fort. Merci.

  9. Gwl13 dit :

    Monsieur Mélenchon, votre programme est clair, complet et convainquant. On sent la monté en puissance, le seul problème en vue sont ces média qui vous craignent et spolient votre temps de parole par rapport à certains candidats. Qu'attendez vous pour riposter ?

  10. Lilly54 dit :

    Peu de réactions sur notre blog à propos de la réception réservée à nos sidérurgistes lorrains. Ma contribution aujourd'hui.
    Bonne 37ème journée avant la fin du Sarkozysme.

  11. dominique cousyn dit :

    Quelle belle espérance que notre front de gauche, c est certain il y a la possibilité de créer,de revenir peut etre à des valeurs humaines fortes pour notre pays et puis etre regardé et aussi aider ailleurs, quelle vie !.Nous étions à Clermont,mon fils à Montpellier,nous allons faire une assemblée citoyenne sous peu,on se sent fort on sait qu il y a des citoyens immuables,mais on sent des citoyens au gros coeur qui hésitent encore, qui ont du mal à entendre que le vote utile est de notre coté (un vote utile pour continuer,ce n est vraiment pas grand).Participons tous au grand chambardement ! amitiés

  12. claudie Ecorse Cousineau dit :

    Bonjour, j'ai vu Hollande hier soir. Pas convainquant malgré des progrès. Mais on le sent stressé, bafouillant, dans le langage populaire on dirait que c'est un "brave type"! MR Mélenchon représente tout ce que Hollande n'est pas.Il explique sans se prendre "les pieds dans le tapis", ses projets, se préoccupe de la souffrance réelle des gens qui galèrent. "L'impouvoir" d'achat d'une frange de plus en plus importante des Français, de souche ou pas. Je ne serai pas à Paris Dimanche, raison de santé, mais je suis sûre que mon absence ne se remarquera pas (rires!) et que less rues seront bondées.Mais je fais un maximum pour convaincre mon entourage de voter Mélenchon au 1 tour. Cordialement

  13. citoyenne21 dit :

    Il est clair, vu sa pitoyable prestation hier à "des paroles et des actes" que Hollande n'a pas la niaque ! Que c'était bafouillant et sans grande vitalité que ce moment de pur vide sidéral ! je l'ai senti très mal à l'aise à la question de Poujadas "que pensez-vous de la très bonne campagne de Jean-Luc Mélenchon" ? Et à la fin "et pourquoi le vote utile, ce ne serait pas le FdG ?"
    Dans son for intérieur, des noms d'oiseaux devaient le submerger à l'encontre de notre candidat ! Si il n'avait pas été là, hein comme Hollande aurait vu sa tâche d'enfumer le peuple, simplifiée ! là il est obligé de composer en zigzaguant un coup à gauche, un coup à droite et tellement maladroitement qu'il en devient "risible" et ceux qui ont un peu de jugeote, finiront par le laisser en rade !
    Si vous voulez arriver à bon port les gens, c'est direction FdG et puis c'est tout.

  14. ermler dit :

    Attention, ça commence à dérouler, sur le net, la video de 2009 où Mélenchon parlait de Hollande. Attendons-nous à une explotation tous azimuts de l'affaire.
    Trouver une manière intelligente et ferme de clore le débat au plus vite. On compte sur Jean-Luc.

  15. gabriela dit :

    Vote utile: Avec Hollande su gouvernement on imagine bien la France d'après: rien ne change parce que en fait le programme de hollande ne l'envisage pas, donc, la rage monte, on aura des exploitons sociales violentes, les financiers attaqueront la France parce qu ils aiment manger un socio-libéraux pour le petit déjeuner (voir Grèce, Espagne, Portugal,etc), Hollande suit les "conseils" de la Troika, avec les résultats qu'on connaît. On verra un scénario à l'argentine ou bien on attendra aux prochaines élections, et le peuple verra qu'avec la droite rien, et avec la "gauche" rien non plus... Là oui on peut songer au vrai danger FN (pas dangereux maintenant). Donc, le vrai vote utile à moyen terme c'est FdG. Seulement penser à court terme et pas au long, même moyen terme entraîne un risque vrai voir majeur. Le vote utile pour nous épargner tout cela c'est le vote Front de Gauche ici et maintenant.

  16. un révolté dit :

    Trés trés ému par les trois premieres secondes de la vidéo sur JL à Clermont. Le changement viendra, l'amie.

  17. Jean Emmanuel dit :

    Bon j'ai regardé le débat hier avec Hollande

    1) Aucune question ne lui a été posée sur sa petite augmentation du SMIC puisqu'Hollande prévoit de l'augmenter de seulement 51€ tous les 5 ans ce qui fait un total d'augmentation sur les 5 ans de 255€ ce qui ne va pas chercher loin
    2) Hollande a proposé de lutter contre l'immigration illégale afin de lutter notamment contre les passeurs. Pour cela il propose la création d'une brigade spéciale. C'est très bien sauf que dans le même temps son projet c'est de'"recruter" 5000 personnes (le projet du PS était à 10 000) qui seront des policiers, gendarmes, le personnel de la justice....En fait il n'y aura aucun recrutement puisqu'il va juste redéployer le personnel en les enlevant dans d'autres postes. Et ce nombre de 5000 c'est sur 5 ans donc pas plus de 1000 personnes par an.Du Sarko pur jus mais pas un mot là-dessus de la part des journalistes
    3) Hollande a proposé également que le Parlement puisse choisir chaque année un nombre d'immigrés selon les postes où il y aurait besoin de travailleurs. Là encore c'est du Sarko pur jus mais se défend de pratiquer l'immigration choisit pourtant ça y ressemble je trouve.
    4) Pour les élus il n'y aura pas d'injustice, ok. Mais j'aurais aimé que les journalistes lui rétorquent que Ségolène avait proposé inéligibilité à vie alors que lui ne propose que 10 ans. Selon ses dires il ne savait rien de Guérini etc...Il rappelle tout de même les principes fondamentales de l'indépendance de la justice etc...
    5) On lui demande ce qu'il pense de Mélenchon, pas de réponse il a noyé le poisson et a sous entendu si Mélenchon voulait faire vraiment gagner la gauche. Bref il a remis la consigne du "vote utile"en route tout en étant persuadé que les sondages étaient plus...

  18. gabriela dit :

    On est en train d'écrire un mail ici pour demander que Pujadas lui même remet la vérité. Hier un journaliste dans son émission DPDA a dit que la proposition de taxer les évadés fiscaux était une idée à Sarkozy que Mélenchon avait reprise, or c'est bien le contraire. Allons en masse écrire à France 2 demandant que Pujadas corrige cela.

  19. vinbolivar dit :

    Je tente de changer ma garde pour venir à Paris pour reprendre la Bastille en espérant qu'il restera des places dans les bus....
    J'étais à Clermont, je n'ai jamais vu autant de monde dans un meeting à Clermont !
    Vous redonnez espoir au gens en la politique en portant la candidature du FG M. Mélenchon.
    Pour ma part, je suis ravi que vous ayez annoncé que votre 1er voyage presidentiel serai en Algérie !
    Et je ne suis ni Algerien ni maghrebin, mais cétait la plus belle réponse que vous pouviez donner pour en finir avec cette extreme droitisation dans notre pays, qui s'est developpé contre les musulmans depuis cette guerre. Et enfin pacifié ce terrain ! Bravo
    Tous à la Bastille

  20. Les demi-mesures, c'est jamais bien bon: en disant qu'il ne veut arrêter que Fessenheim, Hollande dégoûte les antinucléaires (qu'est ce que ça va changer, une de moins sur 58!) et indigne les pronucléaires qui sont des intégristes.
    Sur les centrales, on a bien compris (du moins ceux qui prennent la peine de se renseigner) qu'on ne risque pas les suppressions d'emplois. Ya bien autant de boulot, du manoeuvre à l'ingénieur, pour les démanteler (ils ne savent pas encore comment) que pour les mettre aux normes et en construire d'autres. Ya bien autant de recherches à faire dans les deux cas. Et pour "quoi faire des déchets", le casse tête est vertigineux, on aura besoin de TOUS les métiers, on aura même besoin des recherches des historiens sur l'évaporation de la mémoire au fil des siècles.

  21. breteau jean claude dit :

    F Hollande : < L aventure c est l aventure...votez pour moi, apres nous verrons..<quel programme ! enfin oui une chose est clair c est l austerite pour tous...presque pour les riches c est a moitie Cest l incoherence totale. Quand au vote utile c est en fait un vote mutile qu il demande, une main tenant un bulletin de vote coupee du cerveau, le docteur Mabuse delire

  22. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Mettons nous bien d'accord, ce ne sont pas les employés de banques qui sont les supers privilégiés,mais les cadres dits supérieurs, donc il faudra préserver leurs places et avantages difficilement obtenus auprès de leurs dirigeants supérieurs !
    Comparons donc ! Un maraîcher vend une salade à 37 centimes car la concurrence est nombreuse, son prix de revient (30 Paramètres à calculer) est de 25 centimes, donc il n'appliquera que 33% de bénéfs et quand il aura retiré toutes ses charges si il lui reste de 3 à 5 % il sera content !
    Le banquier lui va se gaver : il reçoit de la Banque Européenne 100 Euro (qui le rémunère pour mettre cet argent en circulation hé oui) et même si il doit 1% d'intérêt sur cette somme ce n'est pas grave, en effet avec 100 Euro (en billets) la banque a le droit de faire 9 crédits de 100 Euro (en scriptural) chacun, et va prendre au passage un intérêt de 5% quand tout va bien ! voyons donc ce qu'a gagné notre banque ! 5% sur 900 Euro cela représente 45 Euro, donc 45 Euro moins 1 Euro d'intérêt qu'elle doit pour les 100 Euro empruntés il lui reste 44 Euro sur les 45 qu'elle aura encaissée donc un pourcentage sympathique de 97,77 % comme vous pouvez le voir et si on retire les mêmes frais que notre maraîcher,(30%) il reste quand même un bénéfice de 67,77 % sur les intérêts qu'elle encaisse !
    Pas belle la vie ?
    Oui Jean-Luc Mélenchon doit nationaliser les banques comme il doit nationaliser Total, mais contrairement à ce qu'a raconté le journaleux la prise de participation avec une minorité de blocage suffit pour diriger des entreprises nationalisées !
    Tous à la Bastille dimanche qu'il pleuve ou qu'il tombe des hallebardes !

  23. Gudi17 dit :

    @Gabriela 7h37
    Même chose hier soir à 22h30 et 22h45 sur France Intox: "F.Hollande a repris une proposition de N.Sarkozy." J'ai adressé ce matin un courriel (c'est pas le 1er) au Médiateur, qui répond toujours courtoisement qu'il va transmettre à la personne concernée. Mais, malheureusement, c'est toujours sans suite.
    On ne lâche rien! A Dimanche

  24. julie 85 dit :

    Tous à la Bastille dimanche ! Que ce soit une vague... un raz de marée... que dis-je, un tsunami Front de Gauche !

  25. Jean Emmanuel dit :

    @ Michael

    Oui c'est la seconde fois qu'Hollande était dans l'émission de Pujadas. Lundi y'a encore le Pen qui sera encore une fois invitée et qui sera en face de Bayrou et d'E.Joly. Mais oui comme toujours il n'y a toujours pas d'équité entre les candidats

  26. Catm dit :

    Bravo encore et encore au front de gauche pour votre souci d'éducation populaire. J'ai vu le meeting de Clermont, comment après autant de clareté les gens de gauche n'iraient pas voter pour vous? Je suis émue à chaque fois car enfin les mots que j'entends ont un sens et sont loin d'être "nationalistes, anti-européens" comme je viens de l'entendre au 7-9 de france inter. C'est tout l'inverse, la preuve la petite belge que je suis vibre de vous entendre et a l'espoir que ce fabuleux programme réveille les européens de leur torpeur et du fatalisme imposé par nos dirigeants. L'article en lien que j'ai lu venant du Chiapas est magnifique... Et dans ma librairie à Liège, je vois les livres de mr Mélenchon et Jacques Généreux bien en vue, c'est un signe quand même.

  27. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    Bien d'entrevous utilise le mot nationalisation.Ce mot implique rachat moi je lui préfère le mot requisition ou confisquation qui eux n'impliquent que de montrer le sens de la porte.Comme nous le démontre Alain Tétart (60)(73 ANS) ces gens nous ont assez pressurés et étranglés donc nous avons payés et payés encore maintenant c'est fini dehors pour les banquiers. Quand au cas Total c'est trés simple sans l'état français (diplomacie et armée)il n'existerait pas donc dehors les actionnaires privés.

  28. Lecabestan dit :

    Jean Luc Mélenchon a dit qu'il n'aimait pas l'équité parce qu'il ne fait pas confiance à celui qui en fixe la règle.
    Traiter les gens de manière équitable c'est tenir compte d'autre chose pour ne pas les considérer à égalité sous prétexte d'être plus juste, ce qui conduit en général à plus d'injustice. Méfiez-vous quand on vous dira que vous avez été traité de manière équitable. C'est une manière de dire que vous en avez eu moins que votre dû !
    Les journalistes déplorent la période qui vient car elle va être celle de l'égalité, ce qui leur ôte la possibilité de tordre le débat. Gageons qu'ils sauront trouver des moyens.

  29. turmel jm dit :

    Contrairement à d'autres de mes camarades, du temps ou Hue était secrétaire du pcf j'ai mis un certain temps à comprendre que c'était un liquidateur. J'e m'en veux!
    Aujourd'hui sénateur grâce au PS,il défend son" plaçou" bec et ongles.Cet opportuniste ne représente plus rien, il fait partie de cette flopée de politicien qui dégoûte les gens, les poussent à l'abstention, voir au vote frontiste. Hue avec un H comme Honte.

  30. ventdebout-38 dit :

    Je suis d'accord avec vous adheurtaumont, j'ai moi aussi vu cette petite vidéo hier soir sur france intox et je ne vois vraiement pas ou est le problème pour Jean-Luc Mélenchon. Cela ne peu que nous servir pour démonter l'imposteur Hollande.

  31. Bannie dit :

    On se prépare pour dimanche. Je décore mon parapluie qui fera office de bannière. Mais c'est marrant, les infos sur France Inter : à Paris l'essence est à deux euros, les Français ont moins pris leur voiture ce mois-ci... Ça fout les chocottes : et si on se ruinait en montant prendre la Bastille ?

  32. Lecabestan dit :

    La vidéo serait embarrassante s'il y avait eu un accord Front de Gauche - PS, ce qui n'est pas la cas.
    Jean Luc Mélenchon a toujours dit qu'à gauche on se reporte pour le candidat le mieux placé et qu'on n'a pas besoin de consignes. Dans ce cas si Hollande est au 2nd tour votera pour lui qui veut en sachant cela. Les électeurs qui se faisaient des idées sur le personnage sans avoir regardé son programme, vont s'intéresser à L'Humain d'abord. Ceux qui tirent la tronche sont les écolos qui ont signé un accord de gouvernement. Il y a la Planification écologique qui leur tend les bras mais je crois que leurs électeurs l'ont déjà compris !

  33. n dit :

    Je crois qu'à partir de mardi prochain, les médias audio-visuels devront respecter l'égalité de temps de parole pour tous les candidats et leurs représentants. Je lis que Sarko et Hollande se consacrent par conséquent à des "visites sur le terrain". Cela signifie-t-il que ce temps de parole "égal" est insignifiant?

  34. erde34 dit :

    Ce n'est plus de l'ordre du possible, mais une certitude...
    Si chacun de nous parvient à convaincre 10 personnes.
    Que ces 10 personnes font de même...
    Et ainsi de suite pendant 7 jours, cela fera 1.000.000 de sympathisants en plus. faites le calcul sur 2 semaines !
    Cela peut paraître simpliste, mais démontre bien qu'avec la pédagogie du FdG et de Jean-Luc, cela permet de convaincre le plus grand nombre.
    Et comme le dit la chanson : "motivés, motivés..."

  35. Mycroft dit :

    A la bastille !

    Augmentation de la TVA adoptée ! L’article 2 de la loi 2012-354 du 14 mars 2012 de la loi de finance rectificative désormais promulguée :
    « V. ― Le code général des impôts est ainsi modifié :
    A. ― A la fin de l'article 278, le taux : « 19,60 % » est remplacé par le taux : « 21,20 % » [au 1er octobre 2012]. »

    A noter : cette loi n'a pas été déférée au Conseil constitutionnel. Que fait le PS ?

  36. olivier 31 dit :

    @graine anar post 975
    La situation a Toulouse s'est arrangée, 67 euros aller retour, ma section syndicale me paye la moitié (sud).
    Apparemment Sud Solidaires sera présent en bord de cortège et je pense suivra le cortège à la fin, comme font les partis politiques lors de manif syndicales.
    Je serai donc avec mes collègues de Sud Solidaires.

  37. DESIR dit :

    Je suis sur internet tous vos discours, quels encouragements à continuer à lutter.
    Bravo! Nous nous retrouverons dimanche à Paris. Comment se procurer des tracts à distribuer?

  38. jorie dit :

    FdG, "une force qui va," bien alimentée par les meetings de Mélenchon et les combats sur le terrain. La cohérence du projet global est en train d'exploser le langage et manière de faire de la politique, les magouilles,les petites places qui finissent par essorer l'énergie des partis,mieux encore, jour après jour, Mélenchon est en train de rassembler les puzzles de rébellion dans nos têtes et d'opérer dans tout le champ public une véritable révolution culturelle. Nous avons le droit, nous prenons le droit de parler de l'oligarchie comme la nouvelle classe dominante, nous prenons le droit de revendiquer notre place, notre parole, une autre europe, de remettre en cause la confiscation du langage des peuples par les calibres de l'entreprise. Oui, cette force aura son propre vocabulaire et on renverra cette invasion du champ culturel et langagier par l'entreprise qui réduit l'humain à des écritures comptables de spécialistes à moitié morts. Cette dynamique commence à toucher notre énergie profonde,celle du pays.Voilà pourquoi on monte, c'est une force vivante. Terminé les négociations, les "shows" à la Bayrou Sarkozy,ces concours de prestance,destinés à calcifier ce système mortifère. Ce qui leur manque le plus, ce sont les convictions, à commencer par reconnaître que ce monde arrive à son terme.

  39. Antraigues dit :

    @gabriela : Quelle honte ! Entendre ce minable chien de garde de Fabien Namias dire que la taxation des français résidant à l'étranger est une "bonne initiative de Sarkozy puisqu'elle a été reprise par Jean Luc Mélenchon" hier soir lors de l'émission "des paroles et des actes" est un véritable scandale. Quand on pense que cette andouille est directeur des services politiques de France 2, ça donne une idée de la qualité et de l'impartialité des émissions politiques sur la plus grande chaine publique. Qu'ils s'en aillent tous !

  40. Je suis chaque jour tout ce qui se passe - je me réjouis de ce que,chaque jour vous êtes suivi par des gens qui à priori n'étaient pas convaincus - une progression enregistrée par des médias qui jusqu'à présent ont tout fait pour vous occulter ! permettez-moi de vous dire (je le peux vu mon âge) soyez prudents, tous, le 18 Mars, parce que vous allez être en butte à toutes les provocations ! venues de tous les bords qui vous sont opposés ou simplement concurrents ! renforcez beaucoup vôtre service de Protection Monsieur Mélenchon, de même pour tout le cortège...que personne n'oublie que seront là " les casseurs professionnels appointés par le régime en place " Vous serez pacifiques...eux ne sont que de vulgaires " tueurs politiques " prêts à tout ! A tous je souhaite une très belle journée

  41. citoyenne21 dit :

    Pour la vidéo qui circule, cela fait belle lurette que j'en ai pris connaissance et c'est tout bénéf pour nous car c'est Hollande qui apparait alors comme le ripoux qu'il est (ouvrez les yeux braves gens)! Si c'est un cadeau empoisonné balancé par l'UMP pour amoindrir Hollande, bien joué les gars (enfin façon de parler).
    Pour l'instant, notre candidat bénéficie des retombées positives des coups bas de l'UMP envers Hollande, en vue de faire baisser dans les sondages, le rival autoproclamé du déclinant président sortant, mais arrivera le moment où l'arme fatale va se retourner contre eux !
    Notre candidat va tant se gonfler d'aise qu'ils ne pourront plus le déboulonner et le score gagnant sera pour nos pommes (d'amour) ! Hum, bien rouges et dodues les pommes (rire). Aux autres, Il leur restera des pains, rassis de préférence (dans la gueule) !

  42. sergio dit :

    @ naif -934
    Je sais qu'il peut sembler un peu décalé de parler de la défaite de Jospin en 2002. En même temps c'est à peu près cet événement qui fait exister aujourd'hui et dramatiquement le vote suicidaire Hollande au 1er tour. Je pense que ta remarque sur le matraquage médiatique sur la sécurité à l'époque a indiscutablement joué pour Le Pen. Le FN a été avec 90 % des média un chien de garde exceptionnel du Capital, tu as raison.
    Mais, naif, ne penses-tu vraiment pas que le bilan Jospin n'était pas très mobilisateur. Jean-Luc lui-même -argument d'autorité ? Non simple témoignage d'un acteur témoin et lucide après coup - reconnait que le Pacte de stabilité cosigné avec Chirac, était une erreur politique et économique grave. On ne jurait aussi que par les privatisations et les licenciements boursiers s'accumulaient déjà !
    Tout ça pour dire qu'aujourd'hui les données sont complètement différentes et totalement en notre faveur. Les neuf plans d'austérité ont coulé un pays frère, la Grèce ; l'austéritaire meurtrit beaucoup d'autres peuples. Les 4 Daltons doivent nécessairement et progressivement disparaître du champ politique et médiatique pour laisser place aux nouvelles forces progressistes européennes et à de nouvelles constitutions (la 6e République chez nous).

    @ oliv
    Tu seras avec nous, oliv, parce que ce qui compte c'est ce que tu écris et apportes. C'est ça qui sera ta participation active au 18-03 comme pour d'autres qui ne pourront pas venir. Fraternité !

    @ webmestre
    J'espère que tes problèmes se sont arrangés, pour moi et pour beaucoup d'autres à ce que je lis, tu es très estimé pour ce travail herculéen. Pourra-t-on te salue et te féliciter le 18 à Paris ?

  43. airvelo dit :

    Pour tenter d'être productif en matière de "résistance", je propose que nous adressions un message fort aux médias et en particulier au Service public Télevisuel qui, comme chacun peut le constater, punit régulièrement le Front de Gauche : Eteignons toutes les télévisions à l'heure du JT de la 2 à 20H00.

    Ils auront ainsi des éléments médiamétriques appréciables pour servir d'estimation de Sondages, non ?

  44. Je suis un peu largué dans les commentaires, et j'en suis désolé, car j'ai eu une panne d'ordinateur. J'ai regardé hier soir le meeting de Jean-Luc à Clermont, et au fil du temps, il apparait évident, n'ayons pas peur de le dire, qu'il se passe quelque chose d'historique, qui dépasse ces élections, même si celles-ci sont absolument cruciales.
    Le Front de Gauche est la seule formation politique qui veut en France, à travers un programme cohérent, faire mordre la poussière au système ultra libéral.C ’est pourquoi tout citoyen devrait voter pour lui. Il n’ y a que des avantages à ce qu’il soit fort, le plus fort à gauche et devant le PS.Je souhaite que le Front de Gauche exerce le pouvoir, non par satisfaction qu’il gagne une "compétition", mais pour appliquer un programme qui n’a pas d’autre objectif que de redresser le pays, relancer l’économie en partageant mieux les richesses, travailler à l’intérêt général.
    Mais ce qui me paraît très important,si le FdG n'arrive pas cette fois au pouvoir, c'est qu'il faut que les partisans de l’ultra libéralisme sachent et se le tiennent pour dit, qu’existent maintenant des millions de français qui ont compris le système, qui n’en veulent plus, qui veulent sa peau, et qui finiront par l’obtenir.Ce ne sera qu’une question de temps. Rien ne pourra plus arrêter la dynamique créée, car désormais elle est dans le sens de l'Histoire.

  45. NANOU 50 dit :

    Salut les amis ! Je viens d'entendre que Jean Luc serait l'invité de Mazerolle sur BFM dimanche à 18h. Ils veulent nous l'enlever ou quoi? C'est quoi ce cirque?

  46. Fred dit :

    Ça devient dément ce qui se passe sur les médias !
    Pas un mot sur le meeting de Clermont, indigestion des "Gros" candidats à la télé.
    1100 parrainage pour Jean-Luc Mélenchon ! #Ça va durer encore longtemps ?

  47. schneider bernard dit :

    Le FN semble en plein potage. Ce matin, à "la matinale" de Canal+, le compagnon de MLe Pen, Philippot a complétement perdu les pédales face à Caroline Roux; il a été en particulier incapable de donner le salaire médian. Lorsque de bonnes questions sont posées, tous les représentants du FN pataugent, ils répondent à côté. Depuis le face à face avec Jean-Luc Mélenchon, les questions se font plus insidieuses, ceci explique cela.;;

  48. stephan dit :

    Excellent article de Politis sur le Sarkozyste zélé Christophe Barbier et de sa diatribe caniveaulesque contre notre candidat : ICI

  49. albireve dit :

    Le beau slogan de Mélenchon -on ne peut vivre heureux dans un océan de malheur- a le don, outre de le booster dans les sondages, de raviver la mauvaise conscience qui somnole dans le coeur de tout bon bourgeois, comme Christophe Barbier. Et une bête blessée est toujours dangereuse. Le ton va nécessairement monter, et tous les barbiers serviles des media retrouveront tôt ou tard les accents des années 30.

  50. sergio dit :

    @ gabriella - 1022
    Je viens d'envoyer grâce à votre lien un courriel au médiateur de FR 2 pour l'info erronée de l'imposition des Français à l'étranger qui serait à l'initiative à Sarkozy alors que c'est bien sûr JL Mélenchon qui l'a proposée depuis des mois en prenant son exemple personnel d'eurodéputé imposé.

    @ naif - 1047
    Pardonnez ma syntaxe approximative fin du 1er § du post précédent. Je voulais écrire à naif que sa remarque expliquant le vote pour Le Pen [...] était juste. Elle n'a pas "joué pour Le Pen" bien sûr ! J'avais rédigé trop vite.
    Mais pour moi et beaucoup d'autres, cette remarque est incomplète. C'est une partie des victimes(réelles et potentielles) économiques ou sociales du virage libéral des soc-lib, qui s'est laissée happer par le vote FN ou par l'abstention en 2002. La campagne médiatique sécuritaire a facilité ce glissement mais à l'époque, sans éducation populaire, avec un bilan soc-lib bien contrasté, faute donc d'un réel FdG à l'époque, Jospin et son programme "non socialiste"- sic- ne pouvaient pas convaincre et donc il n'a pas convaincu.


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