25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

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Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
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  1. citoyenne21 dit :

    @ le prolo du biolo (403) :
    Quand je posais la question de savoir quoi rétorquer, ce n'était pas spécialement en direction de M. Asselineau dont je ne vais jamais sur le blog. Je suis tombée sur un site d'échanges citoyens sur ce passage cité plus haut et en citoyenne réfléchie, j'ai cherché à imaginer ce que je pourrais bien répondre de pertinent à quelqu'un qui approuverait de tels propos. Oui ce livre de Jacques Généreux me sera très utile et palliera à mon ignorance.

  2. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 404 - Citoyenne21

    "Oui ce livre de Jacques Généreux me sera très utile et palliera à mon ignorance :) "

    Je ne suis pas un gourou de l'économie moi non plus... et j'attends moi aussi ce bouquin avec impatience pour finir de clarifier quelques idées de base que j'ai découvertes récemment et qu'il est important de bien maîtriser dans les débats avec nos adversaires.

    L'école, ce n'est jamais fini... :-)

  3. Christian B dit :

    @Cronos 401

    Oui bien sûr, dans chaque expérience humaine, on peut tirer du positif, notamment le service militaire.
    Mais franchement, être aux ordres d'une armée au service des dirigeants de la 5ème république qui par sa structure est autoritaire, certainement pas.
    L'armée aussi doit être pleinement citoyenne, il ne doit plus être possible d'aller à abattoir en chantant comme en 14. Je ne développe pas, mais il y a matière.
    Pour le moment, faire un service civil court dans le secourisme et l'aide aux personnes (non pas pour remplacer des emplois) serait bien valorisant et utile.

  4. vaillant dit :

    Victoire de Mitterrand, soir, place de la Bastille. Le peuple en liesse crie sa joie, il crie aussi "Elkabbach démission ". Les gens sont intelligents. Avec les outils (pluralisme,liberté d'informer etc.) ils savent comparer, réfléchir, ne pas être dupes. Nombreux ici évoquent les dégâts causés par la désinformation des médias dominants et l'ostracisme infligé à Front de Gauche. Pour info les journalistes ont bien une charte de déontologie mais aucune législation n'oblige leurs employeurs à respecter cette charte. Avec le libéralisme dérégulé de plus en plus d'organes de presse se concentrent dans les mains des milliardaires du CAC40, les amis du Fouquet's justement. Je crois me souvenir qu'en 2007, Bayrou avait dénoncé cette concentration comme dangereuse pour la démocratie. Maintenant c'est du lourd, menaces, limogeages, humiliations, gardes- à- vue, perquisitions, mises en examen etc. Je ne comprends pas pourquoi Mélenchon qui doit savoir cela (il était présent au départ de Guillon) ne dénonce pas publiquement cette situation pourquoi pas avec les autres partis de l'opposition sauf FN. Après tout le Président est garant de la constitution et la liberté d'informer est inscrite dedans.

  5. Genialle dit :

    @Vaillant :
    "Nombreux ici évoquent les dégats causés par la désinformation des medias dominants et l'ostracisme infligé à Front de Gauche.."

    Oui mais peut être faudrait-il songer à agir plutôt que d'évoquer. Mais je ne sais pas comment. Une radio, une TV, des journalistes ? Malgré tous nos efforts sans médias cela va être compliqué !
    J'ai encore entendu cet aprem' "après le WE de la Rochelle etc. etc." mais pas un mot du remue-méninges !

  6. boris dit :

    Le site teletoc emmené par Trigano propose une web série poitique sur Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne. Une idée très intéressante : la campagne se jouera également sur le net. Marianne en parle dans cet article :http://www.marianne2.fr/Exclusif-Melenchon-heros-d-une-Webserie-pour-2012_a209793.html

  7. Christian B dit :

    Ah que oui, c'est une sacrée nouvelle, une idée djeunes et chébran, ouaouh !
    Bon pourquoi pas ?

    Dans un registre plus sérieux et pragmatique, en 2005 je me souviens de l'importance majeure qu'avait pris le site d'Etienne Chouard et des rencontre citoyennes.
    Les militants comme les citoyens ne sont pas des midinettes...
    D'autre part, le titre est très mal choisi, ici ce n'est pas le Je qui prime mais le Nous, et c'est parce que Jean-Luc Mélenchon incarne magnifiquement ce Nous qu'il est crédible.
    Est-ce vraiment une bonne idée ?

    CQFD

  8. Menjine dit :

    A propos de l'engagement post études
    L'engagement à servir dans l'éducation nationale pendant dix ans après la fin des études dont parlait Cronos n'était exigé que des "élèves professeurs des ENS ou des Ipes"; cet engagement était la contre-partie d'un traitement mensuel vraiment non négligeable,(à l'époque de mes études cela correspondait au salaire d'un instit débutant et je gagnais autant que mon père ouvrier), on s'engageait à passer les concours du Capes et /ou de l'Agrégation sous peine de devoir tout rembourser, cela supposait de réussir dans le nombre d'années imparti et en cas d'échec on était obligé de demander un poste de maître auxiliaire. Il fallait réussir le concours d'entrée pour avoir le statut d'élève professeur, ce n'était donc ni une bourse, ni le "remboursement des études" à l'université et à la société. Des cours supplémentaires étaient proposés tout au long du cursus et les conditions du concours étaient très favorables (bénéfice de l'écrit). C'était donc un système qui permettait à de nombreux enfants de la classe ouvrière d'accéder à des postes et à des connaissances. Cela permettait d'étudier et de se former dans des conditions optimales, et à l'heure de la retraite cela nous a permis d'avoir de trois à quatre annuités supplémentaires, condition qu'à l'époque je n'avais même pas regardée !
    De telles dispositions ont disparu, d'ailleurs les postes de professeurs aussi : quand j'ai pris ma retraite je n'ai pas été remplacée, mes collègues ont fait des heures sup défiscalisées pour payer leur traites, et moi je me dis que je ne devais pas servir à grand chose !
    Quel gâchis social quand on voit combien il faudrait de profs bien formés et savants, on attend beaucoup dans ce domaine aussi de la révolution...

  9. jacques87 dit :

    J'avais préparé un longue réponse aux échanges de tout à l'heure, mais le débat est passé sur autre chose je vais donc en garder qu'une partie. Certains vont avoir envie de m'incendier, il y a peut être mieux à faire :
    Jean-Luc Mélenchon est attentif à nos commentaires, mais il n’a pas forcément besoin d’une brigade de conseillers en communication, et la campagne ce n’est pas « un candidat et ses discours » point barre et un coup de la tourniquette à sondage.
    Il a dit à Lézan « si c’est la campagne de l’argent, on a perdu... » Ça a fait rire dans l’assistance, il a dit (à peu près) « vous marrez pas, parce que ça veut dire que c’est vous qui allez faire le boulot ».
    Il a dit à Nice « celui-ci voudrait que le programme soit plus vert, celui-ci plus rouge, etc … » Mais surtout il a dit (et fortement répété dans ce discours de Grenoble) « vous n’avez pas d’autorisation ni de consigne à demander »
    Donc ceux qui trouvent qu’il faut parler plus des mesures pour élever le niveau de vie (de tous – pas que ça donne l’impression que c’est les profs pour les profs, les fonctionnaires pour les fonctionnaires, etc…) et bien qu’ils en parlent ! Partout.
    Il dit : Résistez, résistez aux fermetures de classe, objectif : pas une fermeture.

    Allez les bulots, au boulot ! On s’arrache du rocher, c’est vrai qu’on est bien ici, entre nous, dans la lumière, sous l’œil bienveillant de notre webmestre. L’eau parait froide, y a des vagues, le plus dur c’est de se décider à plonger, mais après vous verrez, ça fait drôlement du bien !
    On se jette à l'eau, tous ensembles !

  10. citoyenne21 dit :

    A tous ceux qui comme Lionel Mutzenberg souhaitaient connaitre les sources des propos d'Asselineau, il vous suffit d'aller sur le site Agoravox. Il y a un article qui s'intitule : "Mélenchon au "Remue-méninges" du Parti de gauche ! " (qui au passage, je précise n'est pas un article à visée "critique" spécialement). Pour les sources, il vous suffira de vous adresser à l'auteur de l'article. Sinon un deuxième article est paru ce matin sur ce même site, d'un autre auteur : "Jean-Luc Mélenchon clôt l’université d’été du Front de Gauche".
    Le blog de notre candidat n'étant pas un lieu de débat, je me permets donc de renvoyer les gens intéressés vers ce site (par contre il faut avoir un compte pour pouvoir intervenir) qui permettra à chacun de venir s'exprimer au nom du front de gauche et à venir défendre les idées du Front de gauche, ainsi que contrer les opposants. Il y a du négatif et du positif, des réponses bêtes et d'autres intelligentes mais hors du net, en tant que sympathisant ou militant, chacun sera confronté à ce genre d'échanges, on ne pourra pas y couper alors autant s'y préparer...

  11. Eric dit :

    @ Christian B
    Désolé, je ne voterai pas par le Vous, mais pour le Lui.
    Je ne suis (plus) militant. Il y a bien longtemps de j’ai arrêté de voter. Je m’inscris actuellement au consulat à Londres pour voter J. L. Mélenchon. Pourquoi ? Parce c’est lui qui me convainc. Pas les intervenants sur ce blog dont certains/es m’horrifient par leurs commentaires.
    C’est tout le sens du mot porte- parole(s).
    Je suis convaincu par l’homme, l’individu, par sa force et ce que je suppose de son honnêteté intellectuelle. Si je vivais en France, je (probablement) participerais aux réunions et autres manifestations.
    Mais avant tout je dois faire confiance à un/e individu/e, ou à plusieurs pour l’action.
    Pour moi Le Nous est (sauf celui de majesté) juste un manteau permettant de couvrir des craquelures.
    Je, individu, crois en un autre individu, dans ce cas Jean Luc Mélenchon.
    Pour être totalement clair, je n’ai (avais) jamais entendu parler des autres, et n’aurais jamais voté pour les communistes, ceci dû à un préjugé attaché au passé, préjugé probablement injuste et dépassé. Parce que pour moi, ayant voté et vécu mai 1981, je me souviens aussi du Parti Communiste supportant l’intervention Soviétique en Afghanistan, de la Pologne de Jaruzelski, de l’exode des Sud Vietnamiens et d’autres…

  12. Michèle dit :

    Effectivement pour semer la graine Front de Gauche il y a lieu de faire face à toutes sortes d'interpellations sans être sur la défensive malgré les maladresses voire les attaques. Il y a ensuite le cadeau possible de voir les interlocuteurs se mettre à arroser le sillon.
    Hier soir au cours d'un dîner convivial, une collègue issue d'une famille bien à droite, m'a interrogée sur la "posture" d'un futur chef d'état qui selon elle, doit rassurer, parler sans s'agiter bref, incarner le bon père tranquille qui tient la maison contre vents et marées. Il apparaît qu'au delà des idées, il y a cette image, qui renvoie au fondement paternel de la famille.
    D'avoir pu l'entendre m'a autorisée à pointer le parti pris des médias, la diabolisation, le sens des mots "l'humain d'abord" (que je me suis à moi-même répétés pour ne pas dégainer), avec un certain succès.
    Ce témoignage vient à l'appui de la "consigne qui n'en est pas une!" de se rapprocher des autres sans parti pris en supportant les égratignures.

  13. vaillant dit :

    @Genialle(407)
    "agir plutot que d'évoquer"

    Oui c'est pourquoi je pense que pour lever la chape de plomb il faut dénoncer publiquement ce traitement inéquitable. Le grand public nous sera plus favorable. Vite le duel 2ème tour Mélenchon/Sarko, vite pour jeter par-dessus bord la dictature financière et la dictature tout court. Ce matin sur RMC un pourcentage hallucinant de Français sont pour la règle d'or. Les bombardeurs d'opinion, genre enfoncez vous ça dans la tête ont bien réussi leur coup !

  14. ddmm dit :

    Selon le dernier sondage Ifop, 78% des Français seraient favorables à la règle d’or !
    Le bourrage de crâne médiatique repart de plus belle, comme pour le TCE.
    Demandons un référendum !

  15. Eve37 dit :

    Je me suis endormi avec cette information 70% des français pour la règle d'or, un sondage tout à fait crédible, le commun des français aurait compris ce que les économistes, les spécialistes en tout poil, les journalistes, les politiques ont eu du mal à prévoir, De Gaulle a parlé de veaux pour qualifier les français, je crois que l'éducation populaire a du boulot pour délaver les cerveaux embrumés de la population.
    Et heureusement je me réveille avec Sarko m'a tuer, je me dis que tout n'est pas perdu.
    C'est mon côté stratocumulocéphale (réveur)

  16. rodfab dit :

    Un article qui n'a rien compris au objectifs du FdG et qui n'a pas bien écouté le discours de "remue méninges":
    http://www.enquete-debat.fr/archives/pourquoi-melenchon-fait-partie-du-systeme
    Je crois qu'il faut remettre les choses au clair dans la section "commentaires" de cet article.

  17. paloma dit :

    @411 jacques87
    J'aime bien tes commentaires.
    Pour te répondre: de mon côté, je vais acheter 50 exemplaires à 2€ du programme partagé qui sort chez Flamarion, je crois, à partir du 15 septembre, (fête de l'Huma) et je vais les dispatcher autour de moi.
    Je fais en sorte que les comités PG et FdG de notre département organisent une série de débats sur ce programme étalés sur toute la période de la campagne, d'avoir les dates et les lieux de ces débats dés octobre pour en faire un petit feuillet à glisser avec le sommaire du bouquin. J'espère ainsi que chacun des lecteurs pourra venir débattre avec nous des sujets qui l'intéresse, au fur et à mesure de sa lecture. Voilà pour moi.
    Et je crois en effet que nous n'avons pas d'argent pour cette campagne, mais que le programme partagé est tellement riche, que chaque personne qui se l'accapare vaut bien mieux que 2 min d'info sur les télés nationales !

  18. Nicolas VDR dit :

    @418
    Vous avez vu le niveau des commentaires sur ce site ? C'est la fange, l'illettrisme...
    Ils sont à la hauteur des articles de ce torchon numérique.

  19. vaillant dit :

    @(418)
    Non c'est juste de la propagande. Tous les partis politiques ont intérêt à le faire comprendre et que le meilleur gagne. Je ne place pas FN annexe de l'UMP dans l'opposition.

  20. citoyenne21 dit :

    @Nicolas VDR : il ne sert à rien, en effet de débattre avec des abrutis ! Sur le net, hormis ce blog qui est modéré de sorte qu'il n'y ait pas de dérapages, on trouve de tout, du plus intéressant au plus nul des commentaires. Perso, je ne réponds pas et ne cherche pas à entrer en conversation avec ceux qui dénigrent pour dénigrer sans rien argumenter et en s'en prenant à la personne gratuitement. Par contre j'aime aussi connaitre le point de vue de ceux qui ont des doutes quant aux solutions proposées par le Front de gauche pour sortir de la crise, moraliser la finance etc...Tant que l'argumentation tient la route, pourquoi se priver aussi d'entendre le point de vue de ceux qui ne sont pas totalement convaincus ? Leurs raisons peuvent être instructives. Il n'y a pas d'un côté les 100 % convaincus et de l'autre les 100 % contre. Il y a aussi ceux qui apprécient Jean-Luc Mélenchon pour son humanisme et certains de ses points de vue et prises de position, sans partager forcément la totalité de ses idées. Moi-même, parce que je soutiens le Front de gauche, devrais-je donc pour autant tout prendre en bloc et ne me poser aucune question sur aucun point en particulier ?
    Si on est tous d'accord pour dire qu'on n'est pas des moutons, alors rien ne doit être figé !
    A la base, je me suis dirigée ici parce qu'il n'a pas été difficile de m'apercevoir que le seul qui permettait dans son programme, une meilleure justice sociale, c'était le Front de gauche. Après je me renseigne quant aux possibilités réelles de sortie de crise et n'étant pas férue d'économie, il est normal que je puise mes renseignements en diverses directions. Il n'y a que comme ça qu'on finit par piger !

  21. Daniel MERINO dit :

    Les Français sont-ils cloches ? A suivre les instituts sonde-cloches univoques on le pourrait penser. Voilà donc qu'à 70% nous nous satisferions d'une règle d'or pour qu'enfin la loi d'airain du capitalisme destructeur se trace une voie droite de la poche des travailleurs au coffre-fort des tripatouilleurs de haut vol. Eh bien, couvrons l'airain sonnant de ces malfaiseurs d'opinion par l'airain tonnant d'un peuple dont la voix s'élèvera plus haut que le tocsin des alarmistes de tout crin.
    Ensemble citoyens,
    Portez vos convictions,
    Qu'un sens nouveau éclaire vos actions !

  22. Eric dit :

    Je viens de lire le lien proposé par Rodfab. Pas de quoi tuer un cheval… Si certains veulent penser qu’une riche héritière est mieux à même de comprendre le problème des pauvres et des exploité(e)s…

    Et en même temps je viens de réaliser de Jean Luc Mélenchon combattu par la droite serait en fait un exemple dans les très marxiste Etats Unis d’Amérique.
    Quoi ? Un fils d’émigrés qui par son travail et sa volonté est devenu ministre !… Sauf qu’évidemment, si la France avait les lois de ce pays, il ne pourrait pas être élu Président parce que pas né en France.
    De fait les libéraux, au sens USA, devraient voter pour lui…

  23. Nicolas VDR dit :

    @423
    Reste à savoir de qui émane ce sondage...
    Finalement, depuis l'antiquité, cela n'a guère changé : on allait voir la pythie à Delphes pour "savoir". De nos jour, c'est les sondages, et si possible en coopération avec les journaux "impartiaux" dont les propriétaires sont marchands d'armes, par exemple...puisque ce sont eux qui font foi dans ce pays et que pas mal de gens raisonnent ainsi : "si c'est dans l'journal, c'est qu'c'est vrai !"

  24. boris dit :

    Christian B
    La parole du FdG portée par Jean-Luc Mélenchon n'est pas assez relayée dans les médias. Attendre que les citoyens investissent de leur propre chef ce blog ou recherche les éléments du programme du FdG est assez illusoire. S'approprier les codes de la communication et en particulier le web n'est pas une futilité destinée aux" midinettes ". Il faut se battre sur tous les terrains. Beaucoup de gens (et en particulier de jeunes) vont découvrir le FdG à travers Jean-Luc Mélenchon et ce site. Faire campagne c'est communiquer, partager, argumenter. Ce site constitue une porte d'entrée nouvelle pour des citoyens curieux mais ignorant les propositions du FdG. Au vu de ce que seront le moyens financiers déployées par les différents partis, se priver de ce type d'outil serait une grosse erreur.

  25. Pulchérie D dit :

    @ rodfab (418)

    Vous auriez du écrire : « Un article qui ne veut absolument rien comprendre aux objectifs du FdG. »
    Ce qu’il faut faire, c’est considérer cette équipe comme étant à la solde du pouvoir, et ne pas tenir compte de leur propagande droitière. Je me suis baladée sur ce site et j’ai pu rapidement me faire une opinion.
    A la poubelle.

  26. Cronos dit :

    C'est aujourd'hui que les lèche-culs de l'assemblée nationale vont examiner le plan de rigueur d'iznogood et du gouvernement, que les oligarques se rassurent, ils iront dans le bon sens, et nous pauvres cons on va en reprendre une tartine, peut-être n'écoutez vous pas France inter le matin mais ce grand syndicaliste qu'est F. Chéréque digne successeur de Mme Notat, ne trouve rien à redire du triplement des inscriptions en Fac ou à l'université et trouve même que le "club huppé" Terra Nova (proche du Ps comme il dit, j'en suis encore humide tellement il m'a fait rire ce con) sont des gens très biens et on de bonnes idées, les travailleurs sont bien protégés par ce chantre de la démocratie participative (il devrait ajouter libérale et chrétienne) comme la fille à Delors qui soudainement tire à boulets rouges contre DSK (j'en suis ravi, mais…), n'ont vraiment pas de pudeur ses gens là. Que cela vous serve de leçon Monsieur Mélenchon et Monsieur Laurent attention à ne pas faire n'importe quoi, la gauche n'est plus chez eux (PS) mais plus du tout, il sont prêt à renier leur propre famille pour bouffer à la grande gamelle du libéralisme.

    Gardons nos oreilles et nos yeux grands ouverts, restons vigilants camarades.

  27. vincent (vost) dit :

    Il est indiscutable que la bataille des idées se joue aussi (dans quelles proportions ?) sur le net.
    L'information quelle qu'elle soit est "systématiquement" commentée. Il se passe aujourd'hui un échange actif (comme sur ce blog) ou passif (certains lisent les commentaires immanents aux "articles" mais ne s'expriment pas). Ainsi une doxa se constitue. La fonction vidéo, le "buzz", l'usage "embaded", la multifonction, l'interaction potentielle, incognito. Autant d'éléments qui indiquent l'aspect stratégique du net dans l'action politique contemporaine. Si les flops d'une certaine jeunesse populaire étaient risibles, je constate une appropriation de l'expression en augmentation par une droite très décomplexées. Des avatars présentant blasons (ou exemple explicite, un marteau nordique mythologique, image très prisée de certains fascistes) apparaissent de plus en plus (sites Le Figaro, Libération, Agoravox...).
    Le discours distillé dans ce contexte s'ajoute à celui qui frôle le ridicule de mauvaise foi d'un Aphatie (le 29 sur son blog) et consort.
    Le lien donné par (408) boris, indique que la question est entendu de notre part. Cette "websérie" sera parmi d'autres, un outil utile.

  28. citoyenne21 dit :

    Pour Frédéric Lefebvre, le taux de chômage élevé c'est à cause des enfants (il y a une vidéo qui circule) ! Lors de l'inauguration d'une foire, vendredi dernier à Châlons-en-Champagne, le secrétaire d'État en charge des PME a expliqué le fort taux de chômage... par le taux de natalité qui serait trop élevé en France. Quelle bande de comiques !

  29. Christian B dit :

    @Boris 408

    Pourquoi pas, ça dépendra du contenu.
    Mais le travail comme en 2005 des assemblées citoyennes du FdG va être primordial, il va falloir y aller puissance 10, car effectivement on ne sera pas aidé par les médias (c'est même l'inverse), on le sait.

    @Eric 413
    L'essentiel est que les idées défendues par Jean-Luc Mélenchon vous interpellent, tant mieux.

  30. J'ai voté contre le traité de Maastricht, contre le traité constitutionnel et je me suis fait trahir par la gauche officielle pour les médiats le PS. Je ne peux pas faire confiance aux candidats du Ps qui m'ont trahi, et encore ouvertement sur les retraites qu'ils ne toucherons rien ou à la marge, qui ne bougeront pas sur les 60000 ou 80000 suppressions de postes dans l'éducation nationale et j'en passe de bonnes et des meilleures. Syndicaliste CGT, militant à la retraite, je me retrouve avec mes revendications dans le Front de gauche. En face des revendication, le Front de gauche indique ou il va prendre de l'argent, il a intérêt à tenir parole sinon ce serait la Bérézina.Comme il est clair et sans détour Mélenchon, ce n'est pas étonnant que les invitations de médias sont au compte goute car ils ont peur du bouleversement annoncé et qu'ils défendent la pensée unique. Le vote utile contre la droite me laisse froid, c'est fini la comédie, après avoir voté Mélenchon, au deuxième tour je pense voter blanc ou nul mais je voterai.

  31. jacques87 dit :

    @ 419 paloma : merci
    Je pense aussi qu'on pourrait faire circuler quelques bouquins en créant - par exemple sur le site initiatives citoyennes, des réseaux locaux - ou au boulot genre petite bibliothèque militante, on note les coordonnées, on prête un petit bouquin comme le Medef l'a voulu, Sarko l'a fait, l'eau n'a pas de prix, le livre de Jacques Généreux, le supplément du sarkophage sur la gratuité, etc. Pour la fête de l'Huma, Gérard blanchet prépare de quoi charger des clés USB avec les vidéo des discours de Jean-Luc Mélenchon sous-titrés, on pourra aussi bientôt diffuser les textes des discours.

    @ 432 Rinalduzzi Pierre : je garderai le bulletin qui sera envoyé par la poste, ou j'en ramasserai un dans l'isoloir au premier tour, et comme ça j'aurai un bulletin Mélenchon pour bien voter au deuxième tour quelle que soit la situation.

    J'ai encore plein de choses à dire, je vais finir par faire un blog

    salut et fraternité

  32. vert pomme dit :

    J'ai 40 ans de militantisme écolo derrière moi. J'aime Eva Joly. C'est une femme formidable. Mais je voterai Mélenchon. Mélenchon est le meilleur candidat écologiste.
    Il n'y aura pas d’écologie si c'est le fric qui continue à régner en maitre. Quant au PS, il n'est plus crédible.

  33. bigglop dit :

    Nos hommes/femmes politiques sont-ils vraiment incompétents et, ou cons ?
    C'est aller un peu vite en besogne que de l'affirmer même avec ce que l'on croit être des preuves mais qui ne sont là que pour détourner l'attention des citoyens des vrais problèmes,
    Ils ne sont que des commis envoyés par l'oligarchie pour encaisser les créances qu'ils se sont créées sur les citoyens (N, Sarkozy et consorts) et d'autres en sont les coursiers qui portent les courriers, la bonne parole, les « médias » bien connus, les BHL (terrorisme de la pensée), les porteurs de la pensée unique : P. Servent, E. Coen, Taouti, Y. Calvi, etc... et des abrutisseurs comme S. Bern avec ses Secrets d'Histoire réécrite par Voici et Gala.
    Non, ce sont des hommes et des femmes très intelligents qui défendent des intérêts particuliers.
    Depuis peu, une nouvelle musique, toute douce, nous est serinée par les médias et les politiques : pour gérer let résoudre la crise, il faut une plus forte intégration financière européenne. Oh la jolie arnaque qui se prépare !
    Vous souvenez-vous des propos de M. Aubry : « Il faut une autre Europe », termes ambigus, mais de quoi parle-t-elle ?
    Le Parti Socialiste et ses dirigeants ont eu une position constante pour la Construction Européenne : ils ont soutenus tous les accords et traités européens, Masstricht, Amsterdam, Nice, et cerise le TCE consécrant l'économie de marché capitalistique (libéralisme), un concurrence sois-disant libre et non faussée. Lors du vote en Congrès, il ont bien pris soin qu'il y ait suffisamment de députés et de sénateurs pour que le quorum soit atteint et annuler le précédent vote référendaire citoyen.
    Martine Aubry et PS persévèrent dans la forfaiture en demandant comme...


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