25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

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Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
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  1. antigone dit :

    @351lionel.mutzenberg dit:
    "Bizarre tout de même que le révolutionnaire ne pense pas à ce que tous les français ont en tête aujourd'hui, alors que la sociale-libérale, elle, y a bien pensé."

    Vous trouvez?
    Entre confusion et assoupissement, votre post manque ce clarté, comme le PS, est-ce un hasard ?

  2. le Prolo du Biolo dit :

    Discours de Clôture du Remue Méninges 2011 :

    Bien d'avoir la version complète, cela permet d'éviter les buzzs artificiels et les manipulations journalistiques diverses et variées.

    Et notamment de se rendre compte que J.L.M. n'a pas lancé son appel au débat "tout particulièrement à Marine LePen" comme le site de TF1 le prétend.
    Avec toujours cette idée que certains veulent accréditer que ces deux-là s'entendent comme larrons en foire...

  3. lionel mutzenberg dit :

    @ 353 - Antigone -
    Cela manque de clarté dites vous ? C'est bien ce qu'il me semblait.

  4. sourdon dit :

    Salut à tous.
    Sarko en Chine le 25 août. Un passage éclair pour préparer le G20 !?! C'est c'là, oui, c'est c'là...
    Qu'est-il encore allé vendre ou négocier en coulisses ?
    "Maître traître" sévit toujours et se presse d'amasser avant de passer la main ou, engrange pour sa campagne...
    Américains ou chinois, le choix des partenaires doit devenir cornélien: les plus armés ou les plus riches ?
    Deux modèles s'engraissant sur la misère humaine. Les premiers à " l'aide " de l'esclavage du monde et de la fausse monnaie, les seconds, en présurant leur peuple terrorisé.
    Nous savons à quoi nous attendre en pactisant avec ces deux là !
    Mais s'ils payent grassement, ils peuvent obtenir ce qu'ils veulent d'un Sarko pour qui l'argent est une finalité.
    Loin d'être outré par le pillage des caisses de l'Etat réalisé par ses prédécesseurs à l'Elysée, il n'y a trouvé que motivation à perpétuer l'ouvrage consistant à vendre la France petit à petit en se commissionnant lui et sa troupe au passage, puisque ce sont les seules miettes que l'oligarchie leur a concédées.
    Et si le prix à payer est lourd, il s'en contre-fiche, rien ne sort de ses lourdes poches qui ne font que se remplir !
    Combien coûte la guerre en Libye chaque jour ? Et pour quel avantage à part celui de passer pour des voyous sans foi ni loi. Le monde entier est témoin de la manipulation dont le but est de s'approprier du bien d'autrui par la force et le mensonge au mépris de la vie des autres.
    Un véritable saccage, carnage, un gaspillage de ressources humaines et matérielles (qu'ils téléguident de leur bureaux) pour le peuple, et un trésor de guerre de plus pour une poignée de déviants qui n'auront jamais la force de se soigner d'eux-mêmes.
    Il va falloir les y contraindre si...

  5. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 351 - Lionel.Mutzenberg

    "Bizarre tout de même que le révolutionnaire ne pense pas à ce que tous les français ont en tête aujourd'hui, alors que la sociale-libérale, elle, y a bien pensé".

    Ils ont même prévu de résoudre la "crise" avec une politique d'austérité qui a échoué partout ailleurs.
    Sont forts ces socialos...

  6. Hold-up dit :

    Je viens de voir la vidéo formidable du candidat à la présidentielle française de 2012 du Front de Gauche. On en a les poils qui se dressent. Résistance ! Oui, "Résistance" à l'heure des banksters et du gros scandale de la Fed qui éclate à l'heure actuelle. Le Fed Loan Disclosure. Des dizaines de banques ont pu utiliser des programmes d'emprunts de la Fed entre Août 2007 et Avril 2010 portant sur des Milliers de milliard de dollars afin de se renflouer à bon compte. En clair, il s'agissait de faire payer aux contribuables les erreurs des banques, et leur permettre de recommencer. En prenant des risques inconsidérés. Lire sur le net "Le Scandale du Réseau mafieux des Banques Centrales éclate".

  7. Boris dit :

    Nous sommes liés par l'article 123 du traité de Lisbonne à emprunter sur les marchés financiers à des taux exorbitants dont la croissance est exponentielle. Laisser la BCE prêter aux états à des taux très réduits voir nuls est une proposition réalisable et efficace. Qu'en pense François Hollande ? Réponse ici, c'est consternant...http://vimeo.com/19876970

  8. le Prolo du Biolo dit :

    A Marseille, Mamandréou tente de relancer le débat sur la sécurité.
    C'est sûr que c'est plus facile que de se battre contre les banques et contre les vraies causes de l'insécurité.
    Du coup Le Pen en est toute ragaillardie et saute au créneau, on avait failli l'oublier cette grande philosophe.
    Merci qui ?

  9. antigone dit :

    @355 lionel mutzenberg dit:

    Le PS manque de clarté oui, quand ils s'appuient sur le mouvement des indignés (cf discours Harlem désir) et la semaine dernière ont dépêché 8 cars de Police contre eux sur la place de la comédie, quand ils étaient une dizaine à vouloir camper sur la place pour faire entendre leur voix (mais bien sûr la Mairesse de la ville fait de la propagande de gauche en mariant les homosexuels car il y a gauche et gauche, on défend les homos, la fête de la musique et on envoie la police sur les indignés espagnols).
    Manque de clarté oui, quand Hollande fait passer le contrat privé dans les entreprises devant la loi dans le droit du travail.
    Manque de clarté oui, parce qu'ils ne reviendront pas sur la retraite à 60 ans pour tous.
    Manque de clarté par tous les renoncement à Bruxelles et dans nos parlements nationaux, oui, mille fois oui !
    Alors je vous le dis carrément, ça suffit, du double discours de l'hypocrisie et des trahisons, ça suffit Madame. Vous vous êtes assoupie avec le discours de JL Mélenchon, et vous avez trouvé Mamandréou plus percutante, libre à vous, car nous, ils nous réveille et nous ne dormirons plus tant que nous ne vous aurons pas totalement démasqués. Depuis que 81 je vote socialiste, mais là ni au premier ni au 2° tour. Pas avec ma voix.
    [...]

  10. lionel mutzenberg dit :

    @ 357 - Le Prolo du Biolo -
    Soyons bien clair, comme dit notre ami Antigone : Je ne suis pas socialiste, je n'ai jamais été socialiste, et je ne serais jamais de ce socialisme la. Pendant des années j'ai combattu, avec d'autres camarades, la politique économique des gouvernements "de gauche," qui parlaient en notre nom, pensaient pour nous et agissaient en libéraux bons teints. et nous dénonçaient comme étant d'horribles staliniens. Les camarades de la CFDT, notamment, nous interdisaient toutes critiques contre ce gouvernement de gauche, "ils sont des nôtres" nous disaient- ils.
    La lettre de Martine Aubry ne corrige en rien les dérives de tous ces notables de gauche, qui se sont fourvoyés sous François Mitterrand, je ne suis pas dupe. Déclarer vouloir atteindre les 3% du traité de Maastricht, règle d'or s'il en est, en 2013, est riche d'enseignement. Les gestionnaires du capitalisme n'ont pas changé, ils sont dignes de la fonction, digne d'être "aux affaires."
    Ce que je voulais simplement dire : Attention ! en 2007 le candidat Sarkozy à parlé d'emplois et de salaire, et il à gagné l'élection. Ségolène Royal par ses atermoiements sur ces questions essentielles, et sur d'autres, ne veut elle pas nous faire, encore aujourd'hui, encadrer par l'armée, pour quelle raison ? Parce qu'un illuminé de la droite populaire est allé dans son sens ? Elle a perdu l'élection. C'est tout ce que je voulais dire, il ne suffit pas de plaindre les malheureux, encore faut il leur rappeler à chaque instant, que ce sont leurs problèmes que l'on a à coeur de régler prioritairement, et ça va mieux en le disant, quitte à se répéter à chaque intervention.
    C'est simple à comprendre, peut être trop simple, pour des personnes instruites et intelligentes.

  11. Jean Jolly dit :

    @ le Prolo du Biolo.

    A Marseille, Mamandréou tente de relancer le débat sur la sécurité.

    En même temps, il faut bien occuper les militants et sympathisants du PS (si possible les français en général) pour leur faire gober qu'il y a une différence entre les candidats à la primaire du PS alors même que le programme du parti est bouclé depuis belle-lurette, que ce soit de Montebourg en allant à Valls en passant par Aubry ou Hollande, voire Royal. En agissant de la sorte, le PS passe pour un parti démocratiquement ouvert à tous alors que la ligne de l'austérité, à la sauce grecque, est celle prévue pour les peuples européens pour de longues années... histoire de ne pas fâcher les banksters et endormir nos concitoyens.

    PG ; Je sais que tu le sais mais c'est plus fort que moi, quand on me parle du PS ça me déclenche de l'urticaire.

  12. lionel mutzenberg dit :

    @ 361 - Antigone -
    Oui vous avez raison, mais je n'ai pas dit autre chose, relisez ce que j'ai écrit, peut être mal pour vous, et vous comprendrez, peut être, ce que j'ai voulu dire. J'ai l'impression que vous ne devez pas fréquenter beaucoup de militants de base, ces ouvriers des usines et des chantiers, ces employés de bureau, tous ces sans grades, ces sans emplois, sans formation, sans avenir. Vous prétendez lutter avec eux, vous n'êtes même pas foutue de les comprendre.
    C'est en raisonnant comme vous le faites que les socialistes se sont plantés sous François Mitterrand, nous n'allons tout de même pas recommencer ?
    J'ai écrit que Jean-Luc Mélenchon devait parler plus des salaires et de l'emploi, et des effets qu'ils engendreront. Si vous ne comprenez pas cela, c'est bien triste pour vous. Vous devriez tout de même vous méfiez de vos accusations envers les autres de social libéralisme, si tant est que vous en ayez compris le sens.

  13. antigone dit :

    @364
    lionel mutzenberg
    Entre François Mitterrand et nous aujourd'hui, il y a le NON au traité de Lisbonne (OUI pour le PS). Expérience de démocratie inégalée tant dans les débats populaires que cela a engendré, que dans le résultat des urnes bafoué. Comment pouvez-vous comparer les époques?
    Vous affirmez que Martine Aubry porte mieux les revendications de la base que JL Mélenchon (j'en ris aux armes pas de ça! Avec la fille de Delors quand même!) C'est à vous de le démontrer, car moi pour ma part, fille d'ouvrier et femme de chômeur, je ne vois pas photo.
    Le social-libéralisme vous croyez que l'on ne sait pas ce que c'est?
    Or, en 1981, à l'instar de Christophe Colomb, la gauche française a cru découvrir les Indes - le socialisme -, et elle doit réaliser qu'elle a trouvé l'Amérique - le néolibéralisme. Même si l'environnement international n'était pas favorable, rien n'obligeait les socialistes français à opérer ce tournant néolibéral, ni à aller aussi loin : l'Acte unique européen, négocié par Roland Dumas, et la libération totale des mouvements de capitaux, y compris vis-à-vis de pays tiers, ou l'abandon de la clause d'harmonisation fiscale préalable qui figurait dans le traité de Luxembourg. Ou encore le Matif [Marché à terme international de France], créé en 1984, et la loi de libéralisation financière, en 1985. Tout cela était une manière de mettre Margaret Thatcher au coeur de la construction européenne, d'accepter d'abandonner l'Europe, pieds et poings liés, au capitalisme financier. En critiquant ces choix, je n'ignore pas l'existence du monde extérieur, mais on n'était pas obligé d'appliquer toutes les règles de la...

  14. lionel mutzenberg dit :

    Comme disait Georges Marchais : " Ce n'est pas la question, mais c'est ma réponse " Je vous laisse dans votre délire.
    Par contre, moi, cela ne me fait pas rire.

  15. Enjolras dit :

    Je me suis dis que ça pouvait être drôle d'aller fouiner et m'exprimer (voire faire le troll) sur les forums/blogs des autres formations politiques: je me suis dit que PS ou UMP c'était déjà un bon début.
    Quelle "surprise" de voir qu'on entre pas là-bas comme dans un moulin et comme je refuse de donner des informations à ces gens (c'est pas que je sois parano mais ceux du parti au pouvoir ne m'inspire pas confiance sur ce plan là), jai abandonné... Il y en a-t-il parmi vous qui se sont livrés à ce genre d'activité ?
    Quand je vois l'ouverture qui est de mise ici et le niveau de discussion, je me dis que je dois forcément dans le bon camp...
    Vive la révolution citoyenne !

  16. Jean Jolly dit :

    @ le Prolo du Biolo3.
    Merci qui ?

    Merci à nos "socialistes" du PS.

  17. donimico dit :

    @antigone
    S'il vous plait ne partez pas en croisade contre le socialisme dés qu'une personne évoque le fait que selon elle les propos d'un(e) socialiste toucheront plus le coeur d'une partie des ouvriers et des chômeurs que les propos de monsieur Mélenchon... Chacun de nous est touché différement et ce que souhaitait exprimer sans visiblement être entendu monsieur mutzenberg c'est que partageant plus de sujets avec le FdG qu'avec les socialistes il aurait aimé entendre un discours qui toucherait plus les ouvriers et les chômeurs sur les salaires et les créations d'emplois que pourraient laisser entrevoir la politique que le FdG mettrait en place après la victoire de 2012.
    Il est vrai qu'actuellement la pression médiatique est forte sur la dette et le cout du social en France et que c'est d'abord à cela que les discours médiatiques de monsieur Mélenchon s'adresse. Il n'est pas moins vrai que le chômage et donc la difficulté à retrouver un emploi correctement rémunéré est toujours un grand souci de beaucoup d'electeurs potentiels du front de gauche et qu'un discours s'adressant à ces electeurs devrait s'interesser à leurs problèmes immédiats et pas seulement au soucis que les médias nous montrent pour un avenir proche.
    J'ajouterai afin qu'une incompréhension ne me fasse pas être la cible d'une réponse lapidaire que je voterai evidement FdG en 2012.

  18. Jean Jolly dit :

    Les riches, ils ne sont pas nombreux, ils ne détiennent juste que la majeure partie de notre pays. Quelque chose comme 55 % des richesses dans les poches de 10 % de notre population.

    On peut être large, voire même cool, mais quand tu trimes pour une ordure pendant X années en t'abîmant les mains, tes reins, tes jambes, ton corps entier pour engraisser une petite ordure qui spécule sur les matières premières qui génèrera un système qui entrainera la spirale, le trou noir, le cercle vicieux, le serpent qui se bouffe la queue... bref tout sauf l'intérêt général.

    Revenons à du concret, votons pour nous, votons Mélenchon puisque c'est le seul qui est capable de proposer une Assemblée Constituante.

  19. jacques87 dit :

    @ 366 lionel mutzenberg

    Je crois qu'il y a une particularité qu'il faut absolument saisir dans la vision et la démarche du Front de Gauche. La campagne présidentielle n'est pas pour nous un évènnement isolé du reste, et un discours n'annule pas et ne remplace pas le précédent. c'est à la fois un développement et une adaptation à un temps particulier.
    Pour entendre Jean-Luc Mélenchon parler d'emploi, de ceux qui souffrent parce qu'après avoir repris tous les acquis sociaux qu'avaient apporté les luttes, le CNR, etc. Ils ont volé le présent et l'avenir de tous ceux qui ne sont pas de leur caste, et en premier lieu le présent et l'avenir des plus malheureux et aussi de celui de nos gosses à tous Pour entendre comment Jean-Luc Mélenchon en parle : regardez ou lisez le discours de Lézan.
    Devant le coup d'état perpétré en ce moment même par cette clique maffieuse qui hurle "la dette" à plein poumon pour effrayer ceux qui défendent les positions, et alors même que ceux qui devraient tenir la tranchée avec nous courent au devant de l'ennemi pour se mettre à son service, chacun essayant de le convaincre qu'il sera son meilleur serviteur, et qu'ils font par là l'étalage de leur incompétence. Il est clair qu'ils (la droite qui se dit de droite et la droite qui se dit de gauche) vont essayer de nous faire passer pour des gens qui n'ont rien compris, il est donc normal que Jean-Luc concentre ses efforts sur ces thèmes là.
    Mais l'essentiel est ailleurs : la révolution citoyenne est arrivée jusqu'à nous, ici aussi elle est commencée, et chacun d'entre nous est acteur ! Jean-Luc comme notre candidat, mais nous pleinement citoyens nous en prenons aussi toute notre part au passage, regardez aussi le discours de Nice.

  20. Jean Jolly dit :

    Je vais profiter de la lucarne pour passer un message semi-personnel, car partagé par beaucoup de déçus à travers la France.
    Il est inadmissible que rien ne soit organisé pour accueillir les provinciaux qui souhaiteraient se rendre à la fête de l'huma à la Courneuve du 16 au 18 septembre, que dalle, balle-peau, on pue de la gueule les provinciaux.

    J'ai cherché tous les moyens possibles, jusqu'à payer cher (très cher mon fils)
    C'est bien simple, si tu n'es pas parisien, tu n'as pas à fréquenter ce monde.
    Pour la première fois de ma vie, arrivé à 51 ans, j'aurais aimé participer à cette fête, sans profiter de personne puisque je suis autonome avec mon modeste camping-car... je ne demande qu'une place pour garer mon véhicule pour deux nuits, et je paie en plus, en euros trébuchants.

    PG: Nous sommes arrivés au stade de mendier pour nous affirmer. C'est grave. Non ?

  21. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 371 - Jacques87
    "le présent et l'avenir des plus malheureux et aussi de celui de nos gosses à tous
    Pour entendre comment Jean-Luc Mélenchon en parle : regardez ou lisez le discours de Lézan".

    Effectivement, je n'ai pas moi non plus l'impression que J.L.Mélenchon ne parle jamais de leurs problèmes aux plus modestes. Simplement ce qui fait la différence entre le Front de Gauche et d'autres c'est que nous ne nous contentons pas de balancer des slogans "prometteurs" sans en expliquer le contexte, pourquoi nous en sommes là et comment nous nous donnerons nous les moyens de respecter nos objectifs.

    Une façon de crédibiliser notre programme et nos positions auprès des indécis ou des abstentionnistes blasés qui sinon ne voient que "des politiciens indifférenciés et leurs promesses en l'air".

    @ - Jean Jolly
    "pour leur faire gober qu'il y a une différence entre les candidats à la primaire du PS"

    Effectivement quand on les voit tous réconciliés pour s'enthousiasmer en coeur sur le retour de DSK "qui pourra à nouveau rendre de grands services à la France grâce à sa grande expérience acquise au F.M.I.", on se dit qu'ils partagent pas mal de choses ces candidats-là. Et notamment le fait de n'avoir rien compris au film...

  22. jacques87 dit :

    Juste pour compléter ce que je dis ci-dessus, relire le discours de Nice pour le passage sur les immigrés, les sans papiers dont les tunisiens et aussi ce qu'il pense du comportement de l'Europe avec les pays du sud.

    Comme je l'ai déjà dit, je rentre du remue méninges, enthousiasmé, super, bravo, etc. mais avec quelques regret... oh pas grand chose : dense, très dense, trop dense, j'ai raté des choses, j'aurai aimé un coin avec de quoi afficher, de quoi écrire, par exemple pour qu'on s'improvise une rencontre entre ceux d'entre nous qui y étions, ce qui veux dire que souhaiter que naissent des choses spontanées qui ensuite serviront d'exemple et feront boule de neige, c'est bien, mais le vouloir vraiment nécessite des moyens - pas grand chose : de quoi écrire, de quoi afficher quelques trucs, mais il faut aussi laisser quelques trous dans l'emploi du temps, justement pour que cela puisse se faire, et aussi, par exemple, de permettre de chercher, d'essayer de trouver, pour nous qui sommes de province, et pour certains plus ou moins dans la dèche (et pour certains, sacrément dans la dèche) des plans pour pouvoir venir à la fête de l'Huma.
    j'ai des idées, des rêves : des coins pour mettre des camping car pour Jean Jolly, bien sûr ceux qui vont venir feront du co-voiturage, mais pour ceux qu sont un peu seuls, un peu dans la dèche, dans mon rêve, ils prennent un truc rouge, un foulard, un drapeau, et il y a des voitures, des camions qui s'arrêtent, pour les emmener, pendant que d'autres leurs préparent de quoi dormir, de quoi manger....
    Hein ? quoi ? impossible ? On parie ?

  23. NM38 dit :

    Bon ! J'ai eu très peur en lisant partout : "Mélenchon drague le PS". Un raccourci nauséabond, comme toujours.
    Très beau et juste discours à Grenoble. Merci.

  24. Louis St O dit :

    Malheureusement, notre Remue-méninges se passe en même temps que les ceux du PS et encore une fois, nous avons été transparent dans les Médias.

    Enfin je vous fais remarquer que dans presque tous le journaux on ne parle de JL que par rapport au PS ce ne sont que les petites phrases concernant le PS comme le dit @NM38

  25. le Prolo du Biolo dit :

    @ - Jacques87 - 374
    "des plans pour pouvoir venir à la fête de l'Huma".

    NB: Le PC organise des cars pour un voyage du Vendredi au Lundi matin.
    80 € aller-retour pour venir de Savoie, par ex.

  26. Berdagué dit :

    L'accueil de la résistance active dans notre capitale pour la révolution citoyenne en marche du dépassement du capital en combat prédateur contre tous les peuples est un acte fondateur pour bien commencer cette formidable explication du réel, de la réalité, que nous offre notre candidat et le Front de Gauche.
    Après des vacances dans un désert vert de nos belles campagnes si durement malmenées par l'adepte de la bande du Fouquet's, et de sa sagacité à se retrouver en plein respect pour la résistance au pire sur un yatch d'un milliardaire en se projetant chanoine pour casser tout enseignement de la laïcité, du temps a passé, pour le moins c'est devenu catastrophique dans les mensonges la malhonnêteté de ce pouvoir à dégager avec brio en 2012 et si possible avant par les luttes engagées à la fête de l'Huma et la suite active, car isolé avec pour seule radio comme contact j'ai été gâté par toutes les propagandes des libéraux et ultra s'épanchant en moralité crasse pour se satisfaire à cirer les pompes de leurs employeurs mafieux et de trouver la charité éphémère de quelques milliardaires comme formidable de communication, tout ça parle et d'une telle évidence que notre peuple en connaissance pourra se libérer de cette gangue, de ces barbelés idéologiques dogmatiques de ce capital devenu fou car délirant dans son système prédateur depuis des lustres et devenu inguérissable car sa chronicité est manifeste, les crises se rapprochant à la vitesse de la lumière, oui il faut dépasser ce système en urgence sanitaire tellement c'est probant, il est en faillite sur tous les plans, faillite sauf pour une poignée qui profite et mène leur perte en nous entrainant dans leur chute.

    Bravo pour Grenoble ça fait du bien, les analyses et dévoilements sont justes.

  27. lionel mutzenberg dit :

    @ 371 - jacques87 -
    Nous ne sommes pas en désaccord sur le fond. Je milite depuis 1971, des élections j'en ai connu plus d'une en tant que militant.
    Regarder et lire dites vous, mais il n'est pas question de convaincre des femme et des hommes qui sont des militants, et qui en tant que tels, regardent et lisent tout naturellement. Celles et ceux qu'ils faut convaincre regardent et lisent très peu, nous ne les croisons pas dans dans nos meetings. De la l'importance de dire et de redire les choses, c'est de cette manière que ce que dit le Front de Gauche finira par arriver aux oreilles de nos compatriotes.
    N'oublions jamais les dégâts qui ont été occasionnés par la politique économique du parti socialiste lorsqu'il était au pouvoir, cet handicap est énorme, il faut bien en avoir conscience. Pour le reste nous sommes d'accord. Ce matin j'écoutais les infos sur France inter, et il parlait du discours sur l'insécurité de Martine Aubry à Marseille, puis ce commentaire: " mais les français ne mettent aujourd'hui le problème de l'insécurité quand 5ème position de leurs préoccupation, viennent en premier, l'emploi, la dette, le pouvoir d'achat...'La dette en seconde position, Jean-Luc Mélenchon à bien répondu à cette question en argumentant de façon magistrale, alors, pourquoi négliger les deux autres ?

    @ 369 -donimico-
    Vous avez parfaitement compris ce que j'ai voulu dire, je vous remercie de l'avoir écrit, je commençais à douter de ma capacité de rédaction, qui est faible, je l'avoue.
    Front de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon en 2012 bien évidemment. Après, je n'ose aborder ce sujet, ne voulant être accusé d'être un ennemi de classe, et fusillé...avant d'avoir pu voter au 1er tour de la présidentielle.

  28. Pulchérie D dit :

    La presse reconnaît ce matin que plus de 8 millions (13,5 %) de Français vivent sous le seuil de pauvreté.
    Le Télégramme, France-Soir, TF1, Europe 1, France Info, etc
    Source :Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).
    Je crois que cette annonce n'est pas hors sujet dans un commencement de campagne présidentielle.

  29. citoyenne21 dit :

    Lionel Mutzenberg (379)
    "Celles et ceux qu'il faut convaincre regardent et lisent très peu, nous ne les croisons pas dans dans nos meetings."

    Il a raison sur ce point. Moi qui n'ai aucune expérience du militantisme, je suis certainement incapable de pointer les possibles manques ou erreurs de stratégie, vu que je me laisse davantage emportée par le lyrisme d'un discours au point, sans doute, d'en occulter, les possibles faiblesses à certains endroits !
    Notre porte-parole lit nos commentaires et donc c'est bien aussi de lui faire passer le message de possibles rectifications à apporter si nécessaire, sans que cela enlève quoi que ce soit à ses compétences et qualités.
    Le discours du remue-méninges était absolument flamboyant tant dans l'expression que dans le fond (il n'y a pas photo avec d'autres interventions de ce week-end, n'est ce pas ?), cela ne signifie pas non plus qu'il faille ne jamais se demander si on a bien su viser là où il fallait. Les convaincus comme vous et moi, on a quasiment déjà mis notre bulletin de vote dans l'urne mais les autres ? Ceux qui ne regardent que TF1, ceux-là, il faut leur donner des garanties que leurs intérêts seront bien servis et que ce ne seront pas que de belles paroles !
    Il ne faudrait pas qu'on nous assimile à de "doux rêveurs". Certains se font un malin plaisir, ne pouvant critiquer notre porte-parole sur la forme, de pointer le soit disant irréalisme des propositions contenues dans le programme partagé et il serait bien aussi de donner à ceux-là suffisamment d'éléments tangibles quant à la crédibilité de nos propositions, de manière à les faire taire pour de bon !

  30. Cronos dit :

    Jean-Luc Mélenchon a fait correctement son boulot, point barre, et s'il a été élu notre porte parole c'est uniquement parce qu'il est capable de faire ce travail mieux que quiconque, alors arrêtons de tomber en pâmoison dés qu'il ouvre la bouche, il est bon, oui, et on le sait.

    Puisque nous cherchons des poux dans la tête des socialistes, et comme on a bien raison, une information que personne n'a relevé, même pas les enseignants du blog, le "think thank", moi j'appelle cela un "club huppé", Terra Nova haut lieu de réflexion de la sociale démocratie libérale française, propose de tripler (3 fois plus cher) les droits d'inscriptions et d'entrées des facs et universités françaises, ils appellent cela un nouvel outil pédagogique, pour que les jeunes prennent conscience du coup des études.

    Ceci est une sélection des classes par le fric, les fils d'ouvriers, hormis s'endetter pour poursuivre leurs études sont exclus du cycle universitaire et des facultés ; c'est du libéralisme pur et dur ou néolibéralisme pour les puristes.

    L'accès des hautes études devraient être faites sur dossier d'étude de 3 ou 4 ans, les branleurs ou fainéants seraient exclus d'office, et être totalement gratuites, peut-être pourrait-on demander aux titulaires des diplômes de fin d'études une reconnaissance et un service national de 1 ou 2 ans payé raisonnablement, ceci en dédommagement des frais qu'a occasionné leurs études à l'état, nous n'aurions plus de ce fait de problèmes de médecins dans nos provinces par exemple.

    @ lionel mutzenberg

    Tout comme toi je suis un vieux de la vieille, et, tout comme moi tu sais très bien que ce n'est pas ceux qu'il faut convaincre qui vont au meeting du FdeG, alors t'énerves pas camarade, allons faire nos courses ailleurs.

  31. citoyenne21 dit :

    @tous,
    Ci dessous, un extrait de la dernière analyse de Mr Asselineau sur Jean-Luc Mélenchon.

    François Asselineau dit ceci entre autres : " Le Parti de Gauche et M. Mélenchon persistent à ne pas vouloir sortir des traités européens : ils proposent de "désobéir" au traité de Lisbonne, ce qui est une blague. Comment des responsables politiques peuvent-ils avoir l’audace de proposer une pareille chose ?
    - Je suis désolé de vous le dire, mais un homme d’État est quelqu’un qui respecte le droit international et qui ne brigue pas les suffrages de ses compatriotes en leur promettant de violer les traités.
    Le dernier chef d’État européen à avoir proposé d’agir de la sorte s’appelait Adolf Hitler
    (c'est carrément indigeste là)
    - Je suis désolé de vous le dire mais l’idée de M. Mélenchon est non seulement une forfaiture au regard du droit international mais une ineptie politique : le jour même où la France commencerait à bafouer sa propre signature, au moins une vingtaine d’États membres de l’UE traîneraient notre pays devant la Cour de Justice des Communautés Européennes"
    et ça : " Ni M. Mélenchon ni le Parti de Gauche ni le Front de Gauche n’expliquent jamais aux Français que l’on peut très bien sortir de l’UE, sereinement et juridiquement, en vertu de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE)."

    Que peut-on rétorquer à Monsieur Asselineau ? vos réflexions SVP ? Voilà de vrais points de confrontation auxquels il va falloir apporter des réponses de taille....

    [Edit webmestre : Vous appelez à un débat qui dépasse très largement le sujet et le cadre de ce blog. Voici un exemple parfait de ce que vous pourriez initier sur votre forum. D'autant plus que dès la parution d'un nouveau billet, le débat sera interrompu... Pourquoi poster celà ici ?]

  32. Genialle dit :

    @Jean Jolly a écrit cela :
    "Pour la première fois de ma vie, arrivé à 51 ans, j'aurais aimé participer à cette fête, sans profiter de personne puisque je suis autonome avec mon modeste camping-car... je ne demande qu'une place pour garer mon véhicule pour deux nuits, et je paie en plus, en euros trébuchants.
    PG: Nous sommes arrivés au stade de mendier pour nous affirmer. C'est grave. Non ?
    "

    Désolée JJ je ne suis pas parisienne (et je ne vais pas à la fête) mais j'ai été attiré par ta demande!
    Alors personne pour lui proposer une place pour son camping-car. Non mais! C'est fort cela.
    Tous ensemble tous ensemble, cela veut dire quoi ?
    Courage JJ tu vas y aller à la fête et tu nous raconteras.

  33. Colonel Walter Kurtz dit :

    @citoyenne21 (#383)
    François Asselineau dit ceci :
    1)" Le PG et Jean-Luc Mélenchon proposent de "désobéir" au traité de Lisbonne. Comment des responsables politiques peuvent-ils avoir l’audace de proposer une pareille chose?"
    2)"Un homme d’État est quelqu’un qui respecte le droit international et qui ne brigue pas les suffrages de ses compatriotes en leur promettant de violer les traités."
    3)"Le dernier chef d’État européen à avoir proposé d’agir de la sorte s’appelait Hitler"
    4)"l’idée de Jean-Luc Mélenchon est non seulement une forfaiture au regard du droit international mais une ineptie politique : le jour même où la France commencerait à bafouer sa propre signature, au moins une vingtaine d’États membres de l’UE traîneraient notre pays devant la Cour de Justice des Communautés Européennes"
    5)"Ni M. Mélenchon ni le Parti de Gauche ni le Front de Gauche n’expliquent jamais aux Français que l’on peut très bien sortir de l’UE, sereinement et juridiquement, en vertu de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE)."

    Que peut-on rétorquer à Monsieur Asselineau?

    1) Les états désobéissent déjà au traité de Lisbonne : la BCE ne peut pas acheter de titres nationaux de dettes, mais elle le fait actuellement.
    2) Un référendum populaire d'un peuple souverain tranchera.
    3) Cette comparaison inepte discrédite totalement l'auteur, qui semble ne rien connaitre du PP et de Jean-Luc Mélenchon.
    4) La France, 5ème puissance économique mondiale, et la 2ème de l'UE, interdépendance économiques : ce serait un mauvais choix de s'en prendre à la France.
    5) Le problème de l'UE réside dans la gestion mafieuse des oligarques. La plupart des français ne voient pas d’inconvénient a avoir une monnaie unique et un système de frontière ouvert sur les pays de l’union. Certains n'arrivent pas à se faire...

  34. Stephane dit :

    Merci pour ce texte tres instructif.
    Les similitudes avec 1931 sont inquietantes. N'oublions pas la grande crise consecutive a la faillite de la banque autrichienne Credit-Anstalt en 1931 egalement :

    http://www.businessweek.com/magazine/content/11_18/b4226012481756.htm

    Bonne continuation et encore merci pour ce blog

  35. citoyenne21 dit :

    @ Webmestre
    Suite à votre remarque sur mon message 383 : tout simplement parce qu'ici c'est un lieu où les gens passent en grand nombre ! Je peux le poster en divers endroits également, ce que je ferai à l'occasion. Sinon je n'ai pas de forum à moi ni de blog à mon effigie, pas le temps. Tout le temps que je passe sur internet, je le passe à consulter et parfois poster sur le blog des autres. Merci cependant de ne pas m'avoir sanctionnée pour être sortie du cadre :)

  36. aaa dit :

    @citoyenne21 (383)

    Y'avait une vidéo où Mélénchon expliquait pourquoi et comment sortir du traité de lisbonne, en gros il disait:

    - Le peuple français (et d'autres en Europe) a voté non au TCE en 2005 et le traité de lisbonne a été le moyen de contourner la decision du peuple donc ce traité est antidemocratique et illegitime.

    - On ne peut pas sortir comme ça de ce traité car la France via Nicolas Sarkozy l'a signé et s'est engagé à le respecter. Si le FG est au pouvoir il va donc organiser un referundum sur cette question, et si le peuple veut en sortir les representant français iront voir les institutions européennes et diront en gros "vous respectez le traité de lisbonne très bien, mais chez nous le peuple refuse d'y adherer et nous nous sommes engagé à defendre leur choix et à respecter la democratie de notre pays".

    - L'objectif principal s'est que l'Etat puisse se financer aupres de banques publiques pour ne pas se soumettre le budget de l'Etat aux marché et agence de notation, et pour arreter de creuser la dette publique à cause des interets versé aux banques privés (voir cette video vers le millieu http://vimeo.com/19876970 et les analyse d'Etienne Chouard sur la dette).

    Desolé c'est pas tres bien expliqué et peut etre incomplet
    J'ai trouvé un lien qui en parle un peu:
    http://www.lepartidegauche.fr/editos/arguments/3784-sortir-du-traite-de-lisbonne

  37. Louis St O dit :

    382 @Cronos
    Mon cher @Cronos(282), je ne peux pas dire « que je vous aime vieux frère », (vous l’avez déjà dit à mon endroit, et cela paraîtrez louche), mais enfin, nous avons les mêmes idées, je vois que l’info sur les universités et l’augmentation de leurs droits d'inscriptions, j’en ai parlé au post 136 (je vois que vous ne m’avez pas lu, c’est pas bien ça !).
    Quand aux devoirs que les étudiants auraient à la fin de leurs études, encore une idée que je m’apprêtais à écrire… ! Il me semble que quand on sortait de l’école normale, on devait plusieurs années à l’état comme « remboursement » des études reçues.
    Et bien voilà une règle qu’il faudra appliquer à tout les étudiants, comme remerciements à la gratuité des études, et nos urgences dans les hôpitaux, nos campagnes, ne seront plus désertées, parce que envoyés en priorité dans les endroits les plus urgents (comme les instits).
    Mais pas seulement, nos ingénieurs mais d'une école privée, ne s’expatrieront plus dans d’autres pays après avoir reçu un diplôme payé par l’état c'est-à-dire par nos impôts, pour des sociétés étrangères qui en profitent sans que cela ne leur coûte 1 €, sous peine de remboursement des ces années d’études, et pas pour le prix d’un droit d’inscription, mais assez cher pour les dissuader de partir pendant 3 ou 5 ans.

    Au plaisir de vous lire.

  38. Cronos dit :

    @ 383 citoyenne21 dit:
    @tous, Ci dessous, un extrait de la dernière analyse de Mr Asselineau sur Jean-Luc Mélenchon. François Asselineau dit ceci entre autres…

    Pourquoi poster ce post ? par pure provocation ? par dérision ou par ignorance ?
    Je vous ferai le crédit de l'ignorance … Renseignez vous donc un peu sur le personnage, si vous êtes aussi citoyenne que vous le criez, vous vérifierez à l'avenir la véracité des propos que vous mettez en post.

    Cette caricature d'homme politique qu'est Asselineau ose comparer le représentant du FdeG à Adolph Hitler (je n'ai pas voulu mettre les 2 noms cote à cote), avez vous perdu tout sens du correct pour nous balancer des propos aussi infamants, réfléchissez y ! Merci.

  39. JM dit :

    @cronos
    Le meilleur de tout ça nous vient de ce cher Pujadas et son JT de F2 avec en lancement: "faut-il remettre en cause le tabou de la gratuité de l'université?" : avec de telles questions pas besoin de réponses!
    Je me suis fendu de quelques questions sur le site du JT de F2 du type "faut-il remettre en cause le tabou de le droit à l'IVG? le tabou de l'abolition du servage? le tabou de l'abolition de la peine de mort? bref de tous ces tabous que nous appelons progrès, conquêtes, droits..."
    Sinon concernant terra nova, rien de surprenant, ils l'ont dit : les classes populaires ne sont pas leur cible électorale. Les classes moyennes et supérieures paieront et n'auront pas à supporter ces salauds de pauvres qui de toute façon avec l'école qu'on leur prépare n'auront pas les diplomes pour y aller !
    Réponse d'un enseignant du site !
    @Louis StO:
    - erreur : les instit ne sont plus envoyés dans les endroits les plus urgents (concours académique et non nationnal contrairement aux profs ce qui est d'ailleurs un scandale: les différents recalés des concours en province passent ensuite le concours de l'académie de Creteil où personne ne veut aller, je caricature un peu mais c'est du vécu et en nombre suffisant pour en tirer cette conclusion)
    - j'ai du mal avec la notion de remerciement à la gratuité des études avec des raisonnements similaires on arrive à faire travailler des Rmistes pour rien si ce n'est remercier de l'obole même si je comprends et suis favorable à l'idée en tout cas pour les médecins généralistes et autres spécialistes de la santé.

  40. citoyenne21 dit :

    @ Cronos (391),

    Vous m'attribuez des mobiles qui me sont étrangers, ni provocation, ni dérision de ma part. Quant à ma supposée ignorance, chacun a ses limites en la matière et personne ne peut se targuer de tout connaitre en tout domaine. Et principalement, en matière d'économie, je vous accorde que je m'estime particulièrement inférieure comparé à certains et certaines !
    Où voyez-vous que j'accrédite les propos de M. Asselineau ? Pointer certains propos n'est nullement les accepter ou les prendre pour argent comptant ! J'interroge les uns et les autres afin avoir des réponses si confrontée d'une manière ou d'une autre à ce genre de raccourci ou tromperie sur la marchandise. Je doute fort que je puisse me retrouver en situation d'avoir à donner des explications trop techniques dans mon entourage proche, mais il n'est pas interdit, voir même recommandé d'avoir pour ambition de s'améliorer quand on se sait mal assuré en certains domaines !

    Un grand merci à aaa (389) et au Colonel Kurtz (385) pour leurs réponses :)

  41. Louis St O dit :

    391 @JM
    Ne mélangez pas tout, je n’ai jamais parlé de la gratuite du travail ou de leurs donner l’obole.
    Ce qui me choque ce sont ces mecs à qui l’état et nos impôt leurs ont payé leurs études pendant environ 25 ans, et après le diplôme, partent en Angleterre (ou ailleurs) faire trader ou autres choses sous prétexte qu’ils gagnent plus ailleurs.
    En plus, ils se vantent que la bas ils ne payent pas de charges pour le chômage, ni pour les soins, comme en France, mais quand ils sont malades, les soins sont pris en charge par nos impôts et quand ils sont au chômage, il leur suffit de travailler en France quelques heures (en fait avoir une fiche de paye) pour toucher le chômage que ni vous ni mois ne gagnerons en travaillant.
    Alors c’est vrai que ça peu choquer de dire qu’il faut, en contrepartie travailler en France pendant quelques années en remerciement des sommes données pour ses « chères » études mais je trouve que c’est normal.

  42. Cronos dit :

    @ Louis st O

    Une question privée "st O" est ce que c'est Saint-Omer 62 par hasard ?

    Si, si je vous ai lu, je lis tous les posts, et je m'excuse j'aurais du m'y référer, mais j'étais tellement en colère, que dés que j'ai eu le loisir de me précipiter sur mon ordinateur j'ai envoyé mon texte.

    @ Louis et @ JM :

    Concernant les devoirs de nos jeunes compatriotes, [...] Chirac ayant supprimé les obligations de formation militaire et les appelés du contingent, je disais donc, [...] Chirac (je ne m'en lasse pas), enfin bref, concernant les devoirs de nos jeunes compatriotes, pour les diplômés d'état, médecins, ingénieurs, commerciaux, administratifs, infirmier(e)s etc. seraient à la fin de leurs études, totalement gratuites, appelés à rendre un service rémunéré (correctement) dans une entreprise d'état ou sur un secteur déterminé (pénurie) et ceci durant 1 ou 2 ans cela leur donnerait par la même occasion une expérience (en lieu et place des stages non rémunérés ou des CDD précaires), pour tous les autres, les non diplômés ou diplômés d'écoles privées, un service obligatoire de la même durée dans l'armée française afin d'acquérir un métier optionnel (les métiers de bouche, du bâtiment, de service à la personne, de transport, auxiliaire de santé, etc…), ceci permettant de mélanger les niveaux et origines sociales, faire un brassage social, ce qui manque de manière flagrante aujourd'hui.
    Bien évidement les bourses scolaires seront distribuées plus largement et grassement aux étudiants le méritant (dossier et suivi scolaire honnête, c'est à dire en tenant compte des moyens intellectuel de chacun), et enfin un grand chantier d'état, la réalisation de grands campus scolaires et universitaires dans chaque métropole de province.

  43. JM dit :

    @cronos Louis St
    Ok sur l'arrogance de nos migrants diplomés : surement des réponses à envisager.
    Pour le brassage social de l'ex service militaire c'était quand même le brassage des non pistonnés et pour beaucoup une année de perdue.
    De plus je n'avais pas compris - ce n'était pas si évident, non? - que le service de fin d'étude était rémunéré : mea culpa.
    Par contre les bourses aux méritants :non / aux assidus : pourquoi pas !

  44. Louis St O dit :

    Mille excuses pour les fautes, (393) mais je ne me suis même pas relu, peut être étais-je un peu vexé !
    Je vais demandé au web-master de changer la dernière ligne de ce blog par: « Avant de poster votre commentaire, il est recommandé de se relire » !

    Cronos – St Orens de Gameville 31 à côté de Toulouse.

    Moi aussi j’aimerais aller à la fête de l’Huma, je n’y ai jamais été, j’ai demandé aux amis communistes près de chez moi si ils avaient une solution, pour l’instant je n’ai pas de réponses, alors je vous pose la question connaissez vous un moyen pour y aller en partant de Toulouse.

    Merci d’avance

  45. Cronos dit :

    @ 392 citoyenne21 dit:

    "Vous m'attribuez des mobiles qui me sont étrangers, ni provocation, ni dérision de ma part ! quant à ma supposée ignorance, chacun a ses limites en la matière et personne ne peut se targuer de tout connaitre en tout domaine."

    Je ne vous attribue rien sinon le doute, je vous pose des questions aux quelles je ne vous demande pas de réponses. Apparemment ce blog n'a pas vocation à faire de l'éducation populaire, vous avez beaucoup de sites sur le net bien mieux équipés pour cela, et ma foi vous semblez disposer de pas mal de temps pour y naviguer, après vos problèmes d'ordre ménager, de grâce, ne nous imposez pas votre ignorance. Renseignez vous avant de copier/coller des inepties, c'est tout ce que je voulais vous dire.

  46. lionel mutzenberg dit :

    @ 392 - Cronos -
    Allons faire notre marché ailleurs ! Certes. Mais vois tu, j'ai le sentiment que si je ressens un problème quand je lis ou écoute Jean-Luc Mélenchon, je dois le dire, même si cela me fera passer pour un fieffé imbécile, ou une crapule sociale libérale. Après la guerre de 1940 les Français avaient pour facilité de dire, alors qu'on leur reprochait leur "indécision", qu'ils ne savaient pas.
    Et bien moi je sais. Je sais que si l'on ne parle pas aux plus malheureux d'entre nous, ils penseront que nous les avons abandonnés, ils penseront que pour eux il n'y aura pas de changement, et cela, ça me hérisse le poil, peut être est-ce d'ailleurs la raison profonde de mon militantisme. Dans ma vie j'ai fait, j'ai dit, j'ai écrit des sottises, mais vois tu, jamais par intérêt personnel, je pense avoir eu l'honnêteté de celui qui crois en un monde meilleur. Cela ne dispense pas d'être, quelquefois, à côté de la plaque. C'est tout.
    Quand à Francois Asselineau, cet inspecteur général des finances qui à révélé que, sur sa fin de vie, François Mitterrand avait, dans un livre de Georges Marc Benhamou, accusé les USA de faire la guerre économique à l'Europe, notamment à la France, dans le seul but de défendre leurs propres intérêts. La référence est, " Qui gouverne réellement la France" conférence du 26 mai 2009 et 13 février 2010, à retrouver sur son site internet. Attention ça décoiffe. Je suis comme toi surpris que ce monsieur est pu dire de pareilles choses sur Jean-Luc Mélenchon, et j'aimerais bien connaître la source de cette information.
    Sur Terra Nova, nous sommes d'accord, ce sont d'aimables farceurs... pour rester correct.
    A te lire toujours avec le même plaisir.

  47. citoyenne21 dit :

    @ Cronos (397) :
    Du temps ? que non je n'en dispose pas tant que cela. Je ne fume pas, donc j'ai un peu plus de temps que les fumeurs pour aller jeter un oeil sur ce blog et d'autres entre deux dossiers à boucler (c'est ma dopamine à moi). Merci pour vos chaleureuses recommandations mais permettez-moi de vous dire que je me dispense très régulièrement des conseils d'autrui quand ils ne sont pas appropriés. Quant au doute, personne ne peut être assuré que celui qui s'exprime sur le net est sincère dans ses dires. Ce qui compte ce sont les actes et ce n'est pas au travers un écran que l'on peut distinguer le vrai du faux. De quels problèmes ménagers parlez-vous ? Ayant appris la leçon, j'évite à l'avenir de citer des cas concrets qui sont pourtant issus de la vraie vie de vrais gens ! Remarquez c'est un très bon exercice, cela oblige à se renouveler et à ne pas toujours rester dans le même registre.
    Cordialement et sans rancune camarade

  48. Cronos dit :

    @ 395 JM dit:

    Ok sur l'arrogance de nos migrants diplomés : surement des réponses à envisager.

    Oui l'exil, c'est leur choix pas le nôtre, qu'ils s'y tiennent pour le meilleur comme pour le pire.

    Pour le brassage social de l'ex service militaire c'était qd même le brassage des non pistonnés et bcp une année de perdue.

    Je suis désolé, mais pour beaucoup c'était la seule occasion de sortir de leur village, aujourd'hui on pourrait dire de leur cité, certains fils de bourgeois étaient pistonnés, oui et alors, il leur manque certainement quelque chose aujourd'hui ; D'autre part, je ne propose pas d'y perdre son temps mais d'y apprendre un métier pour ceux qui en on besoin et pour les autres, d'aider les premiers à y réussir, c'est cela que j'appelle le brassage social et en plus l'entraide et la camaraderie.

    De plus je n'avais pas compris - ce n'était pas si évident, non ? - que le service de fin d'étude était rémunéré : mea culpa.

    Que si cela est évident, tout travail mérite salaire et rétribution, nous avons changé de monde mon ami, nous ne sommes plus sous la férule du libéralisme financier et de l'oligarchie qui esclavagise les étudiants et les jeunes demandeurs d'emploi en ne leur fournissant que stage non rémunéré (agence de pub de Mr Levy par exemple) ou emploi précaire et de courte durée.

    Par contre les bourses aux méritants non assidus pourquoi pas mais méritant, non.

    Je ne parle pas d'assiduité, elle est obligatoire (hormis problèmes de santé), et je dis "le méritant", l'égalité des chances doit être aussi financière, n'en déplaise aux possédants avares de leurs deniers.

  49. JM dit :

    @cronos
    - Pour les migrants je rebondissais sur le propos de Louis StO et les réponses à envisager avant la migration après leur exil je m'en contrefous !
    - Service rémunéré, pour moi aussi c'est évident, mais actuellement tout travail ne mérite pas forcément salaire (cf nobx stagiaires même en collège !) là aussi être vigilant.
    - Assiduité obligatoire actuellement pour les boursiers en fac oui mais que pour les boursiers, pour l'égalité des chances qui doit être aussi financière là vous prêchez un convaincu mais votre formulation ne m'a pas paru si claire que cela, désolé.

  50. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 383 - Citoyenne21

    Pour clôturer le débat "Que peut-on rétorquer à Monsieur Asselineau ?"

    Par exemple l'inviter à lire (au lieu de raconter ses conneries) le livre de Jacques Généreux : "Nous, on peut". Editions du Seuil. 144 pages. Sortie le 15 Septembre.

    Extrait de la présentation du bouquin:
    "J.G. explique comment un gouvernement déterminé peut se débarrasser des spéculateurs, reprendre le contrôle de la finance, surmonter la crise de la dette publique, s’affranchir du carcan imposé par les traités européens, sans même sortir de l’Union européenne ou de l’euro."


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