19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

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Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
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  1. Aurélien Lafarge dit :

    En même temps que de vous remercier pour vos justes interventions sur RMC et I-télé (et pour ce nouveau billet), j'en profite pour vous souhaiter un joyeux anniversaire !
    Même si 60 ans sera - on l'espère - à nouveau l'âge légal de la retraite, attendez encore un peu avant de prendre la vôtre :-)

  2. Diana dit :

    Joyeux anniversaire Jean-Luc, et bon courage ! J'espère que vous serez la fête de l'Huma.

  3. Samuel dit :

    Merci pour ce post qui donne de l'air au débat et bon annif ! :D

  4. paloma dit :

    Ah, j'attendais un billet avec impatience. Je sentais que vous alliez nous écrire ce soir, sitôt rentré de vacances.

  5. Jean Louis DUCLOU PG335 dit :

    Aprés une lecture attentive du rapport Pébereau sur la dette on découvre que celle ci se compose d'environ mille milliards d'engagement pour le paiement total des retraites des fonctionnaires actifs et retraités comme ont le fait pour une entreprise comme Général motors qui pourrait cesser du jour au lendemain de vendre des voitures tout en continant de verser à ses salariés les avantages contractuels. Comme vous le disiez si justement on mélange le flux et le stock et je ne me vois pas aller réclamer aujourd'hui les quelques vingt années de retraites que j'espère bien toucher si j'atteint l'espèrance de vie moyenne.

  6. jean luka dit :

    Un joyeux anniversaire au seul homme politique digne de la France et des français !
    Sarkozy n'est pas mon président, mais vous, vous l'êtes avant même de prendre vos fonctions.
    J'ai 30 ans et vous êtes le seul homme politique qui m’ait ouvert le yeux, redonné de l'espoir, proposé une vision claire avec une vision si humaine qui est la votre.
    Merci encore et bon courage, une grosse partie des Français sont d'accord avec vous sans le savoir, il ne reste plus qu'à leur enlever les œillères, et les persuader d'en finir avec ce p**** de vote utile !

  7. JeanClaudeVandale dit :

    Vite ! Qu'on applique ce programme ! Ça fiche la pêche tout ça.
    Cela dit, bon anniversaire Monsieur Mélenchon !

  8. Axel dit :

    Bravo M. Mélenchon,
    Brillante démonstration, la dette est une arme utilisée contre le peuple. A sa vue, le parti socialiste décide de prendre les devant et de commencer à creuser la tombe ! Consternant !
    J'aimerais vous voir aller plus loin et compléter de façon aussi synthétique la proposition en détaillant les moyens de désarmer les marchés.
    En attendant, je pense que ce texte est un outil performant pour dessiller les yeux de tous ceux qui, à gauche, plaident le vote PS dans le but de se débarrasser du président actuel. D'accord, mais pour faire quoi ? La dernière fois que j'ai posé la question, le silence qui s'est ensuivi fut éloquent...

  9. Michèle dit :

    A vous lire je dirai "Un anniversaire qui compte!" et Bienvenu dans cette décennie de maturité décisive!
    En effet tous ces chiffres parlent et disent la grande manipulation depuis la "crise"qui fait peur via les agences de notations jusqu'à la "dette" qui vient chiffrer cette peur.
    Je me risque à interroger certains mots que vous employez: "purge" et "saignée" dont la connotation est positive dans le sens curatif alors que les mots "appauvrissement", "affaiblissement" mais aussi régression, amputation, déperdition, rétrogradation, évoquent davantage le préjudice.
    Les mots "richesse" et "riches" renvoient également à "bien" ou "bon", à une aspiration et puisu'il est question de dette je proposerais "les endetteurs", les "richissimes" ou les "triches" (diminutif de très riche).
    En vérité la seule dette dont nous ne cessons de ne pas nous affranchir est celle qui relie les hommes entre eux car l'amour ne se chiffre, ne s'achète ni se vend.

  10. jjv dit :

    Un très bon anniversaire cher Monsieur Mélenchon. Merci pour tout ce que vous dites et faites pour la société, c'est à dire pour nous tous.

  11. thersite69 dit :

    "Je me risque à interroger certains mots que vous employez: "purge" et "saignée" dont la connotation est positive dans le sens curatif" écrit Michèle, qui doit relire Molière: les purges et les saignées étaient la pire des médecines, pourtant largement préconisées autrefois.

  12. François dit :

    Bon anniversaire Jean-Luc ! L'été n'est pas fini et déjà trois interventions dans trois médias différents : répéter, insister, instruire ceux qui ne savent pas en visant le champ le plus large.

  13. Bien Modestement dit :

    Bon anniversaire ! Bonne santé ! Bon courage !
    Que la force soit avec vous et votre équipe !

    Plutôt que de battre en "retraite", vous continuez le combat pour un monde meilleur.
    Respect !

  14. Philippe BETTON dit :

    Allez lire sur l'Obs comment faire du Mélenchon sans Mélenchon

  15. brigitte dit :

    Des vœux en forme de bougies. Qu'on souffle sans en oublier aucune, sous peine d'être obligé de manger le gâteau en entier ! Bienvenue au club de ceux qui ont multiplié par 3 leur vingtaine éclatante. Brigitte et Rémy

  16. lentendu dit :

    Un certain Tino chantait : "La vie commence à 60 ans", je suis sur que vous n'avez pas attendu ce jour pour la commencer mais ce que voulait peu être dire Tino Rossi : c'est que, c'est votre vie de président qui pourrait commencer !
    Enfin Marilyne devra attendre encore un an pour sortir du gâteau...
    Alors bon anniversaire Mister Mélenchon et merci pour tout ce que vous faites pour les gens comme vous nous avez appelé hier à la radio.
    Je vous souhaite une très bonne journée !

  17. cogito dit :

    Sous le couvert de l'affolement général des bourses mondiales et de la finance, voici qu'ils veulent vendre encore plus d'Europe et de France aux libres marchés; abandonner notre liberté, notre égalité et notre fraternité à des charognards néolibéraux. Leur stratégie du choc (décrite dans l'excellent livre de Naomi Klein) ne passera pas par nous car nous nous battrons corps et âmes comme l'on fait nos ancêtres avant nous, eux qui nous ont légué en héritage cette belle France que nous aimons et que vous défendez si bien Jean-Luc. Nous refuserons d'être mis à terre car nous voulons vivre debout.
    Votre billet du jour est extraordinaire de lucidité, de logique et de pédagogie. Merci !

    "Il faudra le répéter jusqu'à ce que l'évidence pénètre en nous comme une plénitude : notre seule richesse est la vie." - Raoul Vaneigem

  18. arlequin dit :

    Appel européen contre la dictature financière.
    Cet Appel est une initiative citoyenne née d'échanges entre lectrices et lecteurs de Mediapart. Il est proposé à la signature des citoyennes et citoyens européens. Il peut être imprimé, mis en ligne et diffusé sur tout support à la condition expresse que son intégrité soit respectée. Une charte lui est annexée afin que chaque signataire puisse prendre connaissance des conditions de signature, de publication, de diffusion et de suivi de la pétition.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/les-invites-de-mediapart/180811/appel-europeen-contre-la-dictature-financiere

  19. marc dit :

    La dette publique présente un double visage :
    1- un gigantesque détournement de richesses, une spoliation de type crapuleux
    2- Une confiscation démocratique, un asservissement politique.
    Sur le premier point, le front de gauche et JL Mélenchon ont parfaitement raison. Bravo
    Sur le second, en revanche, nous sommes un peu courts.
    Comme si le fait de " pouvoir payer" effaçait le caractère illégitime d'une dette privatisée, voire la rendait acceptable.

    Il faut proclamer la souveraineté populaire sur la création monétaire, d'abord pour la rendre gratuite et surtout pour être libres.
    La taxation des transactions financières est positive mais obsolète comme en 1789 où la solution n'était pas de faire payer l'impôt à la noblesse mais de lui retirer le pouvoir politique.

  20. A-J Holbecq dit :

    L'incompréhension totale de François Hollande sur "la dette publique" apparait dans cette courte vidéo:
    http://www.dailymotion.com/video/xh26ks

  21. vvvv dit :

    Voila un post que je vais imprimer et diffuser (en tout cas la partie concernant la dette et la notion toute subjective qu'elle contient) histoire de convaincre quelques uns des découragés qui m'entourent.

  22. Joyeux anniversaire !

    Merci pour tout

  23. lilou dit :

    Joyeux anniversaire Jean-Luc, vous êtes l'espoir de la classe ouvrière, de tous ceux qui travaillent, y compris des patrons des petite entreprises.
    Merci pour tous vos billets et prestations radio et télé hélas trop rares.

  24. Jo dit :

    60 ans?
    Ben t'es un jeunot toi!
    De tout coeur "Bon anniversaire" on compte sur toi.
    A très bientôt.
    Jo

  25. Mazel dit :

    A tout hasard Jean Luc
    Copié du site PS
    Cette règle de conduite, nous n'avons pas besoin de la faire inscrire dans la Constitution puisqu'elle existe déjà à l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, lequel souligne la nécessité d'une " contribution commune (...) également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés ".
    Bon anniversaire

  26. rhodine dit :

    Un grand merci pour cet effort pédagogique. Citoyen suisse, j'aurai la grande frustration de ne pas voter dans votre beau pays.
    Néanmoins je me permet de participer à mon niveau par un peu de lecture:
    L'économiste Frédéric Lordon a commis une série d'articles très intéressants, à voir ici: http://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance

    Dans Marianne il préconisait rien de moins que l'abolition de la bourse ! lumineux ! A lire ici: http://www.marianne2.fr/Frederic-Lordon-il-faut-fermer-la-Bourse_a189692.html

  27. sha1966 dit :

    Merci pour ces 2 interventions !
    Bon Anniversaire Jean Luc et Continuez!

  28. DOUAGLIN dit :

    Bon anniversaire M. Mélenchon,

    Et merci pour votre combat, vos interventions et analyses qui remettent nos pendules à l'heure et nous redonnent courage, confiance et détermination.

    Souhaitons-nous une belle et magnifique campagne présidentielle avec la victoire et la réalisation de nos idées au bout du chemin !

    Franck Douaglin

  29. crussol rouge dit :

    Comment le Front de gauche réagit aux vérités que Jean Luc Mélenchon décrit et explicite ici et sur les rares médias qui acceptent de lui laisser exprimer ses convictions et programme politiques ? L’Humanité n'est pas un relai excellent, ni très actif en la matière ! Courage cependant.

  30. marechal dit :

    Pour réagir aussi en forme allégorique, voilà un petit cadeau pour notre futur présidons que l'on peut partager avec lui.
    Au Webmestre : j'espère que mon lien marchera... bon courage camarade.
    http://www.paroles-musique.com/paroles-Jean_Ferrat-Jai_Froid-lyrics,p9284

  31. JLB dit :

    Comme tout le monde, je te souhaite donc un bon anniversaire d'autant plus que nous entrons dans une phase décisive de notre engagement politique. Le défi est immense, avec en plus tous ces obstacles qui se dressent devant nous.
    Courage et détermination.
    A bientôt au Remue-méninges !

  32. leniglo dit :

    Depuis 2008 nous sommes derrière toi.
    Bon anniversaire camararade.
    Résistons, indignons-nous, ne laissons plus rien passer.
    les sud aveyronnais

  33. jean 28 dit :

    Merci Jean-Luc pour cette explication limpide sur le rapport de la dette dans le temps et non sur le PIB annuel.

    Et voici comment les patrons des grands groupes profitent encore un peu plus de cette excuse de la dette qui par leur copains des agences de notations font diminuer la valeur de leurs actions: un communiqué de l'association européenne d'actionnaires salariés proteste contre ces patrons... alors que la rigueur risque encore de frapper plus fort les plus démunis.
    Bon anniversaire...mais garde la ligne, nous, "les gens", avons encore besoin de têtes dures!

  34. LEBRUN Pierre Sélim dit :

    Bon anniversaire (rid miledek !) Jean Luc MELENCHON!

  35. BANANAJACK dit :

    M. MELENCHON,

    Il est plus que temps à quelques mois du début de la campagne que vous publiez un petit livre sur le programme partagé où tout votre programme de politique économique (mais également de tous les autres volets social, écologique etc..) soit inscrit et largement consultable par le peuple.

    Ce devra être notre bible

  36. Yamine dit :

    Bon anniversaire M. Mélanchon.
    Une petite question pour, qui sait, lancer un débat dans les commentaires et même de votre part.

    Lors de votre interview sur RMC, vous réaffirmez votre politique d'"amaigrir les riches" à laquelle je souscris sans réserve (et j'en fais partie pourtant de ces riches). Cependant, je me demande concrètement comment vous allez procéder car plus on est riche et plus l'on a de possibilités d'organiser son évasion fiscale dans les paradis fiscaux ou grâce à des montages complexes. Vous allez durcir les lois fiscales ? Augmenter les peines ? Comment faire ?
    Je suis curieux de vos réponses, personnellement je préconise la déchéance de la nationalité en cas de récidive d'évasion fiscale pour un montant à déterminer mais qui sera significatif (tout de même), ça en fera peut-être réfléchir quelques-uns.

  37. Lady Marwina dit :

    Je suis de même totalement atterrée par le préchi précha sur la dette de la peu-pensance libérale. J'hésitais jusqu'alors à voter «utile» au second tour (oui, non, parce qu'au premier faut pas dec') je me rends compte que définitivement, ce ne sera pas possible: nous allons droit vers le choix entre un vote inutile et un vote nuisible.

    Une question, en annexe: que pensez-vous de la proposition (MDR) de Christine Boutin de limiter les plus hauts revenus selon un ratio de 1 pour 20 ou 30? J'ai mis en lien une des pages concernés, spécialement choisie parce qu'à la lire, à quelques lignes d'intervalle sur cette interview, on se rend compte qu'elle pense involontairement que limiter les revenus en tronquant au delà de 20 ou 30 smics poserait moins de problèmes aux très riches qu'augmenter leurs impôts (parce que là, ils partiraient et vous seriez le seul à leur dire «au revoir» ce qui serait tout de même bien triste pour eux....)

    Bon anniversaire. Moi, ce sera demain et j'aurais à un jour près la moitié de votre âge.
    Au plaisir de vous lire,

    Lady M

  38. laforcedupeuple dit :

    La révolution que nous voulons citoyenne risque un peu plus chaque jour de devenir une révolution tout court. il faut s'y préparer et ne pas la rejeter.
    J'ai signé l'appel de Médiapart.

  39. Lady Marwina dit :

    @Yamine:
    «Cependant, je me demande concrètement comment vous allez procéder car plus on est riche et plus l'on a de possibilités d'organiser son évasion fiscale dans les paradis fiscaux ou grâce à des montages complexes»
    La question à été abordée sur l'auditorium, si ma mémoire est bonne: il s'agirait de faire en sorte que la différence entre l'impôt payé dans le pays hôte et l'impôt qui aurait du être payé en France soit réglé au trésor public français. Ce qui vide l'évasion fiscale de sa substance puisque, au final, pour les ressortissants français, l'impôt payé reste le même.

    Cela devrait alimenter des velléités de changement de nationalité, mais il n'est pas très compliqué en ce cas d'envoyer une facture représentant les dépenses que la France à été amenée à faire sans contrepartie du paiement de l'impôt par la personne concernée. (une idée, comme ça...) - Des réductions peuvent s'appliquer pour tous les ressortissants étrangers gagnant moins de tant par mois, ainsi seuls les riches et très riches qui ne payent aucun impôt en France tout en profitant de ses infrastructures publiques sont concernés.

    Pour les montages complexes, les niches fiscales ne seraient plus un problème si on les vidaient de leur substance. Une simple loi limitant graduellement les déductions d'impôts possibles (première tranche: possibilité de déduire jusqu'à 80% du montant de l'IR, dernière tranche: déduction maximale 1% du montant total de l'IR) : exit la possibilité pour Liliane et consort de payer l'équivalent en pourcentage de l'impôt d'un cadre moyen.

    Les solutions existent. Il suffit de ne pas se limiter à la peu pensance ambiante.
    Avec de la volonté, le peuple peut tout.

  40. FaucheurAudois dit :

    Les indignés du 15 mai passent par Narbonne ce dimanche, Nous ne manquerons pas de causer de cette Révolution en marche,« Vamos despacio porque vamos lejos ! » (Nous allons lentement, parce que nous allons loin)

  41. brusyl dit :

    Pour avoir l'histoire complète de ce ratio des 3% du PIB et confirmer la preuve par l'absurde que fait JL Mélenchon de son inutilité et de son adéquation, lire le témoignage de Guy Abeille, qui était sous Giscard et au début de Mitterrrand chargé de mission au ministère des finances. L'art de diviser les choux par des carottes démontre-t'il...

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20101001trib000554871/pourquoi-le-deficit-a-3-du-pib-est-une-invention-100-francaise.html

  42. antochrit dit :

    Yamine propose la déchéance de nationalité pour sanctionner l'évasion fiscale.
    Il me semble, mais peut être suis je dans l'erreur, que c'est ce que font les états unis lorsque l'un de leur ressortissant ne s'acquitte pas des impôts qu'il leur doit (ou dans le même genre).
    Il me semble que même s'ils travaillent à l'étranger, ils doivent s'acquitter aux états-unis, de la différence entre ce qu'ils ont payé dans leur pays de résidence et ce qu'ils auraient payé dans leur état d'origine.
    Ceux veulent s'y soustraire se doivent alors de renoncer à leur nationalité et par conséquent à tous les droits qui vont avec.
    En France cela pourrait être dans le même style

  43. Alin dit :

    Joyeux anniversaire, Jean-Luc! Tu atteins un bel âge: suffisamment jeune et avec beaucoup d'expérience!

    Allez, un verre à ta santé ce soir et fonçons!

  44. Patrick dit :

    Bon anniversaire Jean Luc.
    De la part d'un camarade qui a toujours cru que tu parviendrais un jour faire entendre haut et fort les idées et les valeurs véritables de la gauche. Que cet anniversaire marque enfin une ascension tant méritée. Et avec toi, vive le Front de Gauche, vive la gauche, et vive la prochaine République Sociale.

  45. Nicolas B. dit :

    Quel gâchis ! pendant qu'ils gesticulent avec leur dettes, pour préserver les intérêts des marchés, on marche sur la tête. En trois interventions, RMC, ITélé et ce billet, tout est clair, le brouillard dans lequel on veut nous enfumer disparait. Alors qu'il y a tant à faire, heureux d'avoir un futur présidons tel que vous. Cela donne de l'espoir.

  46. Arthur dit :

    Pour Laforcedupeuple post 38:

    Bonjour,
    Quant à moi, je n'ai pas encore signé cet appel, car la question de l'obligation du financement privé de l'Etat ne semble pas être soulevée. C'est pourtant une question importante de savoir si l’État peut recourir ou non au financement monétaire. Ce point me parait obscur et très peu discuté en général, car tout de suite contré par la fameuse peur de l'inflation. Pourtant, j'ai cru comprendre que les banques participent largement à la création monétaire....
    A minima, le cas du Japon impose que l'on s'interroge sur les détenteurs des obligations d'Etat, ce que l'appel de médiapart ne semble pas faire non plus.

  47. thierryjay93 dit :

    Joyeux anniversaire, Jean-Luc !
    Encore 9 mois avant de présidons !
    Chemin long, pente raide comme dirait le poitevin, mais un enthousiasme qui ne demande qu'à se démultiplier !
    Au rythme et à l'efficacité de vos deux interventions du jeudi 18 août sur RMC et I-Télé, vous mettrez en grosse difficulté nos Papandréou au point que le slogan, hélas fondé, "UMP - PS, tous les mêmes" va se révéler dans toute sa cruauté.
    Vous portez une vraie espérance qui n'est pas bâtie sur du vent mais sur un programme crédible, une force de conviction et, j'en suis certain au fil de la campagne présidentielle, par l'élan populaire.
    Au-delà de la nécessaire résistance intellectuelle, l'offensive sera de reconstruire une autre société.
    Oui "Changeons la vie" !

  48. beber49 dit :

    Bonjour,
    Joyeux anniversaire M. Mélenchon.
    Sinon, je me permets de reprendre les dires de Jean Luka :
    "J'ai 30 ans et vous êtes le seul homme politique qui m’ait ouvert le yeux, redonné de l'espoir, proposé une vision claire avec une vision si humaine qui est la votre."
    Merci.
    Une question cependant, M. Montebourg et vous meme n'êtes pas d'accord sur les chiffres, 30 Milliard pour AM, 60 Milliard voir plus pour vous. Comment expliquer cela ?

  49. The giant hunter dit :

    C'est le tout premier commentaire que je laisse sur votre blog. Il ne s'agira pas de débattre du fond de votre publication, l'objectif est tout autre. Vous dire simplement que je suis heureux. Heureux d'être un "partisan", le même terme que vous avez voulu donné aux nouveaux adhérent du parti de Gauche. Votre enthousiasme, votre passion pour la politique, les mots juste et la pertinence de vos écrits m'ont convaincu qu'un autre avenir est possible et qu'il faut se battre, résister, ne jamais capituler. Votre combat, est notre combat, vous nous rendez visible. A titre personnel, vous êtes un exemple, je vous admire. Nous pouvons tous nous réjouir de savoir que vous nous représenterez en 2012. Même si le parti de Gauche et le Front de Gauche compte de nombreux camarades compétents. Alors que je suis un lecteur régulier du blog, c'est peut être le fait que le 19 Août marque la date de votre anniversaire, qui me pousse à poster ce commentaire. Vous dire que vous êtes un être d'exception, rare, précieux et qui aura donné un nouvel élan à mon engagement politique et un nouveau sens à ma vie. Merci pour ce que vous faites et restez comme vous êtes. Camarade Jean-Luc, présidons !

    Joyeux anniversaire.

  50. Sabrrr dit :

    Je me joins à tous les autres en vous souhaitant un bon anniversaire et que cette année, la force et le courage dont vous faites preuve à chaque instant, soient décuplés car comme vous le savez, ces prochains mois, il vous en faudra plus que jamais, j'espère que nos contributions seront à la hauteur afin de vous aider à vous faire entendre, ou plutôt, de nous aider à prendre conscience de nos responsabilités citoyennes et d'instaurer plus de justice sociale et de justice tout court dans notre si beau pays qui a perdu en cours de route, son histoire révolutionnaire ainsi que ses valeurs citoyennes qui faisaient autrefois la grandeur et la fierté des Français.
    Merci pour tout et un dernier mot : Continuez !


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