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D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.
Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.
Je suis rudement traité. C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes. Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.
« Le cri du peuple : le retour de la politique ». C’est le titre du papier de Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques, paru dans « l’Humanité ». Sa lecture permet de placer de façon sérieuse la signification de l’accusation de populisme brandi par les belles personnes chaque fois que parait quelque chose qui dérange leurs privilèges.
«Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, celle du peuple. C’est une constante dans l’histoire de la domination politique que d’ignorer les messages issus du peuple, que de vouloir lui dénier toute participation directe. Le projet de la majorité gouvernementale, comme tant d’autres depuis des années, a été présenté comme le seul possible, placé sous la double évidence de la démographie et de l’économie. L’appel à une solution consensuelle lancé au lancement de cette contre-réforme entendait là encore faire croire que cette solution tombait sous le sceau de la nécessité, c’est-à-dire à la faire sortir du débat politique. Que n’a-t-on entendu sur la rationalité de cette réforme face à laquelle les opposants figuraient alors pour des fous, des dangereux rêveurs ou des opportunistes. Ne nous laissons pas tromper par les tenants du discours dominant. La politique change de camp. Ce sont précisément ceux qui méprisent le peuple qui entendent lui dicter sa conduite, lui dire sa vérité, et placer leurs intérêts propres sous la caution d’un discours économique par là indiscutable. Pour cela il leur faut aussi dénier que le cri du peuple ait un sens.
Il ne manque pas d’observateurs sérieux pour dénoncer démagogie, archaïsmes et corporatismes portés par les protestataires. Ils entendent rendre inaudible le discours du peuple. Il s’agit toujours de répéter que le peuple qui crie n’a rien à dire, que les vociférations de la foule n’ont rien de raisonnable. D’ailleurs tous les dérapages seront montés en épingle pour renforcer l’idée que le peuple assemblé dans la rue n’est, selon le mot de Bodin, que «la populace qu’il faut ranger à coups de bâtons». Quelques centaines de casseurs masquent bientôt les millions de manifestants et de grévistes, quelques émeutiers cachent la masse immense des salariés. Dans un entretien récent, Gérard Mordillat soulignait combien les images médiatiques tendaient à transformer les revendications populaires en un simple bruit: tambours, slogans à peine audibles, pétards. Tout l’attirail des manifestants retourné contre eux, il devient l’écran de fumée qui masque son expression.
Et pourtant, comme lors du débat contre le traité constitutionnel européen, ces cris du peuple manifestent son retour en politique. Ce retour passe certes par un moment négatif, celui de la révolte contre. Mais comme le soulignait Camus, ce «non», scandé mille fois, est un oui: «Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas: c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.» Il faut entendre ce que porte le discours de défense du système de retraite par répartition et de l’âge légal de départ à 60 ans. Exemplaire à ce titre l’autocollant «Je LUTTE des classes» que l’on voit à chaque manifestation. Le cri de chacun devient celui de tous. L’atomisation des solidarités à laquelle veut nous contraindre la logique libérale se heurte au sentiment profond de la nécessité d’une réponse collective. Exemplaire également la lente construction d’un mouvement qui aujourd’hui reçoit l’aval de la majorité de la population. Il a fallu que chacun se déprenne de l’évidence sans cesse ressassée de ce projet de loi. Il a fallu sortir peu à peu de la stupeur provoquée par le discours dominant, pour oser crier son refus. Il a fallu que chacun prenne conscience du caractère politique et du choix de société que suppose la question des retraites. Le profond sentiment d’injustice se transforme peu à peu en revendication politique d’autres rapports que ceux portés par des décennies de discours libéral qui en appelaient à la seule logique marchande. L’injustice appelle la solidarité, et celle-ci appelle à son tour des réponses collectives.
Le cri du peuple porte la renaissance du peuple. Car un peuple n’est rien en dehors des combats politiques qu’il mène. Tout l’enjeu des mobilisations consiste à faire entendre ce cri par lequel le peuple prend conscience de lui-même et réclame le droit de s’intéresser à la politique. Le cri du peuple porte le retour de la politique. »
Voici, à présent, le texte de la proposition de commission d’enquête parlementaire déposée par les parlementaires du PG, du PCF et des Verts. Je le publie parce qu’il propose une forme concrète et républicaine pour répondre aux interrogations qui pèsent sur la question de l’emploi des forces de police dans les mouvements sociaux récents. Je renvoie mes lecteurs à ce que j’en dis dans les deux précédentes notes que je viens de publier cette semaine, à mesure que le problème se précisait. Le contenu extrêmement précis des motifs de saisine de cette commission d’enquête montre que nous n’avons pas l’intention d’être dans le vague et l’insinuation mais sur le terrain très précis des faits vérifiés et pris de la bouche des responsables et témoins. C’est exactement la méthode qui a été appliquée en 1986 pour la commission d’enquête qui avait été constituée dans chacune des deux assemblées à la suite de la mort de Malik Oussékine.
«le projet de loi sur les retraites suscite une forte mobilisation sociale, multiforme et inscrite dans la durée. L'opposition à la dérive sécuritaire du gouvernement et à sa politique envers les résidents étrangers, les revendications de certaines professions telles que les infirmiers-anesthésistes, la défense des mal-logés et bien d'autres causes ont également donné lieu à des actions revendicatives. Ces dernières semaines, face à ces mobilisations, il a été observé une politique répressive en rupture avec les pratiques habituelles. Elle suscite de nombreuses interrogations, quant au respect des libertés individuelles et des droits collectifs, et des principes mêmes qui fondent notre République.
Parmi ces pratiques répressives, il a été relevé notamment :
1) La technique d'encerclement des manifestants sans possibilité de quitter les lieux de la manifestation, et ce, pendant des heures (lors de manifestations place Bellecour à Lyon, lors de l'évacuation d'un squat place des Vosges à Paris…)
2) la présence de policier en civil sans signes distinctifs permettant de les distinguer lors d'actions violentes
3) des agressions contre des manifestations syndicales suivies de poursuites judiciaires contre des syndicalistes et de condamnations (par exemple à Saint-Nazaire)
4) l'utilisation répétée d'armes dangereuses (lanceur de balle de défense – « flash-ball » – à Montreuil, grenades offensives à Lorient…)
5) D'autre part, le recours à la réquisition contre les travailleurs des raffineries, procédure tombée en désuétude depuis 1963, a été décidé dans la précipitation, sur des bases juridiques contestées à plusieurs reprises, avec des décisions de justice invalidant certains arrêtés préfectoraux.
6) Enfin, des journalistes se sont plaints d'entrave à l'exercice de leur profession, voire de violences à leur encontre, alors qu'ils couvraient les manifestations et que leur qualité de journaliste était connue.
La cohérence de cet ensemble de données questionne sur l'évolution des réponses policières et judiciaires apportées aux mobilisations populaires. La commission d’enquête que l’Assemblée nationale aurait pour mission :
De procéder à un relevé aussi complet que possible des faits et à la vérification des témoignages des différentes parties, de déterminer dans chaque cas d'espèce les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, d'étudier la validité juridique des choix effectués, d’évaluer les conséquences de ces nouvelles pratiques. Et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour remédier aux éventuels dysfonctionnements.
Proposition de résolution.
Article unique. En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à la gestion des forces de l'ordre et aux méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales courant 2010. Elle devra notamment faire le point sur : 1) les techniques, armes et choix tactiques utilisés lors des mobilisations sociales depuis le printemps 2010, envers les manifestants, les passants et la presse, 2) les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, 3) la validité juridique des choix effectués et les conséquences de ces pratiques, 4) dans ce cadre, un point d'attention particulier sera porté par la commission sur les forces de l'ordre volontairement non identifiées en tant que tel, leurs méthodes, leurs choix tactiques, la chaîne de commandement et les conséquences juridiques et pratiques.
Elle formulera des propositions pour remédier aux éventuels dysfonctionnements qui seraient en contradiction avec le respect des libertés publiques et les valeurs fondamentales de la République. (…) »
Enfin, à l'instant de quitter mon clavier, je découvre une polémique à propos d’un vote négatif au parlement européen du groupe GUE auquel j’appartiens sur une résolution demandant entre autre chose l’instauration d’une taxe type taxe Tobin. Pour une raison que j’ignore des élus prennent le mors aux dents et en font prétexte pour s’en prendre au Front de gauche. Je ne réponds à rien de ce qui se lance d’agressif qui me parait assez mal venu et plutôt politicien. Je peux expliquer pourquoi nous avons voté contre en publiant l’article 77 qu’il fallait avaler avec cette résolution. Et je vous laisse juge de savoir si une promesse de taxe Tobin valait la peine que nous sous dédions de nos engagements et principes sur la question des retraites. Lisez et jugez : « 77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; »
425 commentaires à “J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!”
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D'après la sociologue Cynthia Fleury, dans l'émission "Ce soir ou jamais", un populiste est une personne qui rejette les intellectuels.
Vous ne correspondez pas du tout à ce terme; à mon avis, ce n'est pas parce que votre discours est très clair, et que vous défendez les humbles que vous êtes populiste.
J'aimerais que vous vous en défendiez car vos opposants ont déjà choisi ce très vilain mot pour parler de vous.
Cette petite info pour signaler quà St-étienne, pendant la manif du 28/10 deux jeunes, un frère et sa soeur, se sont retrouvés seuls sous les coups de matraques des forces de l'ordre qui venaient de fermer la porte de la préfecture après avoir repoussé une douzaine de jeunes qui voulaient faire un sitting symbolique dans la cour de la préfecture.
Bilan médical pour la jeune fille: à quelques centimètres près, rotule endommagée.
Douce France cher pays de mon enfance... tu as bien changé en si peu de temps.
Pour répondre à llavador d'après mon avis strictement personnel et qui donc n'engage que moi.
C'est évidemment le but recherché que celui des média dépendants, à savoir déclencher dans l'opinion publique française et même au delà des frontières cet état d'esprit du TINA (aucune alternative possible), en dissimulant la vérité qui se traduit par une colère sans cesse grandissante des peuples opprimés à travers le monde.
L'Internet a permis une large prise de conscience planétaire malgré les efforts de lobotomisation savamment exercés par une caste de nantis (quelques milliers) pour asservir les milliards d'êtres humains selon un schéma progressif purement dictatoriale sous le couvert de fausses démocraties.
Alors non, le mouvement du progrès social n'est pas mort, il s'amplifie chaque jour qui passe, mais oui, il n'est pas restitué à sa juste mesure dans les média qui se réunissent chaque mercredi de fin de mois à "l'automobile club de France" place de la Concorde.
Il ne faut plus croire les "guignols de l'info" (les vrais des 20 heures et de la presse aux ordres).
Au cas où ça intéresserait des lecteurs de ce blog, j'ai écrit un texte qui revient sur le lamentable lynchage médiatique dont a fait l'objet Mélenchon suite à la diffusion d'un extrait du film de Pierre Carles. Je l'ai intitulé "Jean-Luc Mélenchon face à l'arrogance des stars du journalisme". Courage camarades, ne nous laissons pas décourager par les coups bas des médiacrates et continuons de dénoncer avec vigueur l'influence néfaste qu'ils ont sur le traitement des informations !
Photos des manifs contre la casse des acquis sociaux à Laval en Mayenne :
http://grenouillenews.free.fr/gre/?cat=12
… j’ai changé le gouvernement et j’ai fait mettre dans le journal qu’on paierait deux fois tous les impôts et trois fois ceux qui pourront être désignés ultérieurement. Avec ce système j’aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m’en irai. Ubu roi, Alfred Jarry.
J'ai 52 ans...une fois dans ma vie...j'ai vécu un grand bonheur collectif populaire...c'était en 1981!
Nous avons rêvé changer la vie comme chantait Lény Escudéro et puis le poing est retombé et la rose s'est fanée
En 1981 j'avais de l'espoir...aujourd'hui la rage!
Je souffre, j'ai mal, je hurle mais je n'ai plus peur de me battre alors que je sais pourtant que chaque tête qui dépasse est impitoyablement décapitée par le pouvoir et toutes son armée de managers infernaux qui nous persécutent partout, partout dans chaque entreprise, chaque bureau, chaque service public.
Le monde du travail salarié est un cloaque d'humiliations et de servitude avec harcèlement et persécution systématique pour ceux qui résistent, les meilleurs toujours d'ailleurs, les bosseurs, les compétents, les "qui ont le sens des responsabilités".
C'est fini, je ne me laisse plus faire et je vais faire quelque chose pour les élections en 2012.DSK ou Sarkozy pour moi c'est pareil!
Ce quelque chose ce sera sans doute rejoindre le Parti de Gauche tant qu'il restera dans cet esprit, les mains dans le cambouis, et tant que vous Jean-Luc Mélenchon vous tiendrez le coup pour "gueuler" là-haut.
Reposez vous, nous allons avoir besoin de vous et on la fera la Révolution Citoyenne.
Bonjour, je conseille a tous ceux qui n'ont pas vu le film documentaire (l'argent dette) de zapper ce lien: http://www.dailymotion.com/video/xbqww7_l-argent-dette-2-promesses-chimeriq_news
@+Marc
Des propos de Mr Bébéar ex président d'AXA dans le monde du 30/10/2010
"Il y a trente ans, nous, les assureurs, avions confié à deux jeunes économistes, Denis Kessler et Dominique Strauss -Kahn, une étude sur le financement des retraites. Ils concluaient à la nécessité de créer des fonds de pension."
DSK est bien un socialiste "moderne".
La volonté de tuer le système par répartition est bien une oeuvre au long court.
Le prochain épisode, c'est les fonds de pension "à la française". La publicité tourne déja à la TV.
.
Pour faire suite au post de Marie (à 16h34)
Cynthia fleury donne une définition du populisme sur laquelle on peut s'appuyer.
définition classique :
populisme de droite = nationalisme, discours xénophobe
populisme de gauche = cohésion sociale, "petites gens", défense de l'ouvrier
Mais deux critères font tomber les masques, ajoute-t-elle, pour savoir qui est vraiment populiste :
1) l'anti-intellectualisme, la haine des idées
2) le fait que le populisme soit une faible idéologie qui s'oppose aux autres programmes sans rien proposer et qui, le plus souvent va confisquer le pouvoir.
Puis un historien donne trois critères du populisme.. Ce que dit la nana du Figaro, on peut l'oublier.
Clairement, Jean-Luc Mélenchon n'est pas populiste ; il est un démocrate républicain qui veut redonner sa place au peuple. Voilà du biscuit pour argumenter !
Monsieur Mélenchon,
Vous devez continuer le combat même s'il est inégal. Le peuple va vous suivre.
A bientôt.
AA
6 novembre 2010, après une cérémonie silencieuse des funérailles nationales de Légitime Espoir porté dans l'Etat vis à vis de son peuple, peuple vêtu de noir de la tête aux pieds, début et fin des obsèques marquées par une corne de brume, donc après cette cérémonie digne, d'un peuple recueilli, dans toutes les communes petites et grandes, les gens se sont réveillées de leur torpeur.
Les rues se sont animées, sont devenues lieux d'échanges de toutes sortes. Plus de défilés de troupeaux agités marchant, piétinant, ruminant, troupeaux pris pour du beurre, rance sans doute, fondant au soleil des compteurs, troupeaux réfléchis, accueillis par le mépris, les casques et les bottes.
Donc dans les rues, les places des villages, les espaces communs, sur des thèmes préoccupants, les débats se sont engagés.
La Santé, question très souvent traitée, sous forme de témoignages à la fois oraux et écrits, tout étant bien préparé, de l'hôpital mal traité aux médicaments déremboursés ou prescrits en trop grande quantité en passant par les généralistes sous pression, peu nombreux dans certaines communes, les liens entre la santé et l'environnement, des mortsqui..donc la Santé a permis à de nombreuses personnes de s'exprimer, de tous âges.
Beaucoup d'échanges sur l'Emploi, le Travail, des questions sur la richesse entre le fric et la qualité de vie..
Un feu d'artifice de paroles déclenchées par les choix actuels excluant de plus en plus d'individus d'un rôle social et les privant d'une qualité de vie.
Le logement est aussi en première ligne des discussions..
Ainsi des points fixes annonçant les thèmes abordés ont permis d'ouvrir des horizons, oui les choses peuvent être autrement, il est nécessaire de reconsidérer le monde comme étant fini, de ne pas confondre désir et besoin pour que les humains vivent mieux sans épuiser toutes les ressources qui conduisent aux conflits (qui arrangent les marchands d'armes aux aguets), de répartir avec justice les fruits du travail...
Dans les rues aussi des animations, musiques, danses improvisées, échanges de services, d'idées, un éditeur a lancé" travailler moins pour lire plus",..
Quelques heures montrant que le peuple, les peuples concentrent une énorme quantité de savoirs à mettre dans un pot commun....
(Ce samedi 30 octobre, de 7 à 8h, réécouter "terre à terre", l'émission de Ruth Stégassy en présence de Génevieve Azam, cette dernière présentant son livre :"Le Temps d'un monde fini. Vers l'après capitalisme" éditions Les Liens qui libèrent.
Les ultra libéraux nous emmènent dans le mur, il ne faut pas lâcher prise; la lucidité et la détermination pour sauver un futur aux jeunes et aux enfants....
Reposez-vous bien, Jean-Luc.
Et aussi: Pensez peut être à vous ménager un peu au quotidien car nous avons vraiment besoin de vous.
Bonsoir,
Pour les détracteurs de Jean-Luc Mélenchon et qui jouent sur l'opportuniste par rapport au climat social ambiant, je dis :
avec la culture, l'intelligence et la clairvoyance de Jean-Luc Mélenchon, s'il était intéressé par une place au soleil, il aurait largement moyen de se la faire sans se dévouer à une cause, notamment celle qui nous réunit ici.
Pour comprendre cela, encore faut il savoir ce que représentent des convictions profondes et centrées sur l'humanité et la vie sociale.
La finance pure (spéculation,...) grignote/détruit/fausse tout et contribue bien sur à l'instabilité de la vie sociale, il est alors tout à fait naturel et humain que les gens se révoltent.
Pour ma part, je voterai pour le parti de Jean-Luc Mélenchon sans aucune hésitation, et même avec motivation. Je vote à gauche, mais ces derniers temps, c'était surtout par défaut, et déçu par la réaction du PS par rapport à ce qui se passe, je peux vous dire que je mets tous mes espoirs vers Mr Mélenchon.
Alors oui à la révolution citoyenne, et, Mr Mélenchon, prenez soin de vous, pour aller au bout de vos convictions. Nous vous soutenons.
Bonsoir à tous.
A Jean Jolly, post 153.
D'abord merci pour votre réponse, mais ce n'est pas ce que je veux dire:
- " Le but des médias est de...." Nous en sommes bien d'accord et les interventions de Monsieur Mélenchon l'ont montré. Ceci est acquis.
-" Il ne faut pas croire les guignols de l'info." Jean- Luc Mélenchon y a suffisamment travaillé: Ceci est acquis du moins ici.
- L'internet a permis une prise de conscience...." Cela est un voeux pieu et n'est pas mesurable. A tout le moins il permet une propagation des idées à la vitesse de la lumière,mais cela de toutes les idées, y compris réactionnaires, ou autres que les nôtres et tout aussi défendables si elles sont argumentées.
Ce que je veux dire c'est que sur ce blog, à mon avis, fourmillent des redondances du travail de Jean-Luc Mélenchon qui sont souvent une perte et de temps et d'énergie: à quoi sert de nourrir d'avantage le thème des flics casseurs? Les choses pour les lecteurs du blog sont claires.
Idem pour les autres sujets à propos desquels Jean- Luc se bat, prend position, argumente et prouve.
Mais nous sommes dans l'instant, dans le présent immédiat, en France. Bientôt samedi...
Ce que j'espérais c'est le montage d'une stratégie faisable dans un cadre bien précis: qui, comment, avec quel argent, ou (le lieu, je ne trouve pas l'accent sur le u), quand. Pourquoi, on sait. Et surtout l'analyse de pourquoi ça n'a pas marché et ce qu'il faudrait pour que ça aboutisse à autre chose qu'un constat de grande frustration.
Toutes choses pour nourrir une réflexion qui débouche vite sur des actes.
Comme l'a dit "Pensez BiBi" @1, Jean-Luc Mélenchon n'est pas macho car il fait lui-même sa valise. Ajoutons qu'en plus... il veut faire le ménage ! ;-)
@ - 149 - David Abiker à 16h05
"Qui n'est qu'une hypothèse mais votre avis m'intéresse. Celui du Sénateur, bien sûr, aussi etc..."
Peut-être tant qu'actualiser vos fiches: Jean-Luc Mélenchon n'est PAS sénateur.
Je suis de ce peuple qui crie, qui veut porter sa renaissance, qui veut porter le retour de la politique. Avec vous, Jean-Luc Mélenchon, derrière vous, à travers vous, grâce à votre grand courage, votre brillante intelligence, votre inébranlable lucidité... Je serai, comme jusqu'à présent, dans la rue, le 6 novembre, parmi ce peuple qui veut crier, je serai avec vous, Jean-Luc Mélenchon, en 2012, comme je le serai avant et après cette échéance... Bravo Pichenette, de retranscrire le "travailler moins pour lire plus..."... Il y a tant à faire, dans cette direction-là...! Tenez bon, tenons bon, nous avons besoin de vous, nous avons besoin de nous...
Qui peut croire que notre monde est délimité ?
Personne en ce qui concerne l'expression !.... Et pourtant !
Je viens de lire votre rubrique "Au Parlement européen", qui est très intéressante et instructive.
J'aurais d'ailleurs une suggestion à ce propos : pourriez-vous préciser, à côté de chaque texte de loi que vous décrivez, s'il a été adopté ou non ? Car il y a des choses très intéressantes, d'autres très dangereuses, or on ne sait pas s'ils sont votés ou refusés, simplement qu'ils ont été discutés. Il est un peu fastidieux de faire une recherche pour chaque texte de loi que vous recopiez.
Donc si vous pouviez écrire, juste une petite note "adopté" ou "rejeté", pour chaque projet de loi, on pourrait y voir plus clair.
Merci beaucoup.
Sinon, je voulais dire que j'étais un peu déçu de voir que vous n'étiez pas en séance. Ce n'est pas très sérieux car on a vu par exemple que le texte allongeant à 20 semaines la durée du congé maternité est passé de justesse au Parlement. Or vous n'avez pas pu prendre part au vote. ça aurait été dommage que votre absence soit préjudiciable au texte, et qu'il manque une voix.
De plus, j'ai voté pour vous aux européennes et vous me représentez, comme tous les citoyens du grand sud-ouest. J'aimerais donc que vous soyez présents à chaque séance, à chaque session, car j'ai totale confiance en vous et en vos idées, donc je tiens à ce que vous puissiez prendre part à tous les votes du Parlement, car c'est aussi ma voix, mon vote, et celui de tous vos électeurs.
Nous avons fait l'effort d'aller voter, pour vous, un dimanche de juin 2009, alors que l'abstention était historique, nous aimerions que vous fassiez l'effort d'être assidu, même si les séances à Strasbourg sont ennuyeuses. De plus, vous avez une indemnité parlementaire, que vous percevez comme tous les députés, en partie par les impôts des contribuables.
C'est une question éthique et démocratique fondamentale.
Nous comptons sur vous pour continuer à nous représenter.
Salutations militantes et fraternelles,
David
Bravo pour ces prises de position. Bravo pour cette force que vous dégagez M Mélenchon et merci à ceux qui particiepent à ce blog, on se sent moins seuls à vous lire.
On parle de financiers qui imposent leur règle aux états (au lieu du contraire), de révolution citoyenne, de médias qui discréditent M Mélenchon ou minimisent le mouvement de la rue... je partage tout cela.
Qu'en est-il du rôle des syndicats ? Pourquoi baissent-ils les bras malgré un mouvement rare depuis de longues années ? Pourquoi organisent'ils des manifestations et grèves aussi espacées qui laissent le temps aux usagers et au pouvoir de s'organiser ? Une bonne grève générale, un bon bloquage ne seraient-ils pas plus efficaces ?
J'avoue ne pas comprendre la stratégie.
D'autre part, quel est l'influence réele et la représentativité de ces syndicats ? N'ont-ils pas peur de perdre la main devant un mouvement large et profond qui dépasse largement leur audience habituelle ?
Pour ce qui est de l'accès à l'information il y aurait beaucoup à dire. Les médias se focalisent sur l'essence et les violences pourtant on voit autour de soi de nombreuses actions qui passent innapercues à l'échelle nationale. Ne serait- ce que trouver un "compteur ou répertoire" des grèves, manifs et autres mouvement est impossible sur internet.
Quel serait alors le relais et l'espace permettant d'organiser la résistance ?
Sur ces questions, je vous laisse en souhaitant vous retrouver plus nombreux et plus décidés le 6 novembre.
Limpide, comme d'habitude.
"j'donne les faits, rien qu'les faits, comme sur Arte" Disiz La Peste... ah ben désolé on a les références qu'on peut!
Merci aussi pour la traduction en français du Rapport Pervenche Berès (PS faut-il le rappeler...) que je n'avais pu trouver qu'en anglais!
Article 35 de la déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1793 : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".
Voilà, ils ont écrit,
j'ai dit...
HH
"Qu'ils s'en aillent tous !" ai je lu à plusieurs reprises dans votre livre. Cet énoncé sans ambages apparait effectivement tel un remède à tous ces maux du quotidien que nous sommes si nombreux à éprouver pour satisfaire l'opulence d'un si petit nombre d'accapareurs.
"Qu'ils s'en aillent tous !" J'aime à y croire ! Mais pour se faire, ils auront besoin de chacun de nous...
Alors, permettons à chacun de ces déraisonnables de quitter leurs profits démesurés avec notre aide de citoyens déterminés.
Décorons chacun d'eux de l'ordre de la déchéance des profits démesurés.
"Séparons nous d'eux !"
Je voudrais dire à tous, courage et détermination...La dérive dictatoriale du pouvoir ne nous laisse pas de répit, nous devons à la fois ménager nos forces et continuer à être mobilisés, et à mobiliser autour de nous. La "réforme" des retraites cristalise le ras-le-bol général, et la (non) réponse gouvernementale se fait de plus en plus radicale, ce qui loin de nous décourager, doit nous inciter à redoubler d'efforts. La république est en danger, la démocratie est attaquée. Ce constat, s'il était partagé, jéterait encore plus de monde dans la rue, le pouvoir en place n'y resisterait pas... Luttons, encore et encore, pour un avenir...
On ne lâchera rien
Bon ça y est, j'ai résilié mon contrat TV. Cela fait longtemps que je n'avais plus confiance dans les grands moyens info de ce pays, et à force de mensonges et manipulations, maintenant c'est fini (qu'ils s'en aillent tous...). Meme si certains essayent de se rattraper maintenant, les grands Médias nous ont bien sabrés dans les moments clés de la lutte, ces deux dernières semaines. C'était flagrant que quelqu'un tirait les ficelles au dessus. Comme par hazard, ce sont tjrs les notres qui se faisaient couper la parole, ou placarder, lors des émissions TV, alors que nos gouvernants ou autres (Mme Médef, messieurs UMP...), n'étaient pas du tout inquiétés. Sans parler de la désinformation casseurs, en première des jounaux TV, etc... Mais ils ne se rendent meme pas compte (ces grands médias), qu'ils sont en train de se tirer une balle dans le pied, car à force d'écoeurer les gens, beaucoup sont en train de les délaisser, et passer à autre chose. Les jeunes l'ont déjà fait, puisqu'ils sont presque tous sur Internet, et ne regardent plus la TV. Je suis vieux, mais je commence à découvrir le Net, et des sites comme celui-ci, me permettent de retrouver les miens. Et puis, je regarderais les infos, sur les TV étrangères, meme si certaines ne valent pas mieux, il y en a d'autres intéressantes, et on peut pratiquer les langues étrangères... Tout bénéf! Voilà, il y a pas mal de boulot à faire.... pour assainir cette pauvre TV française.
140 jmlac
30 octobre 2010 à 14h40
Il faudrait arrêter avec les journalistes !
Je n'en suis pas un, mais je pense que ça commence à brouiller le discours de Jean-Luc Mélenchon et à desservir sa cause.
La moitié des interviews tournent autour de ça, toutes les photos de JL Mélenchon le représentent avec une mine patibulaire (pas un sourire), une grande partie de ses billets parlent maintenant de ses démêlées avec eux. Ils guettent maintenant le moindre morceau de phrase "non politiquement correct" pour le discréditer. Ils appellent à la rescousse "l'épouvantail" Georges Marchais...
Il faut retrouver un visage plus sympathique auprès des gens, tout en restant aussi combatif."
+1...
Cela risque en effet de devenir le dernier chic dans certaines "rédacs" : "Tiens, et si on allait faire péter un câble à Mélenchon ? " (Rires gras.)
@Webmestre
comment peut-on supprimer un ancien pseudo ?
Et cet article 77, il a été voté, ou pas?
Si oui, c'est très grave!
@pierre34
Je ne comprends pas exactement votre question.
Les commentateurs ne sont pas "inscrits", il est donc dès lors impossible de les désinscrire. La fonction "commenter" est anonyme et ne requiert pas d'inscription préalable.
Vous écrivez ce que vous voulez (certains ne s'en privent pas) dans le champ "pseudo", dès l'instant où l'adresse de messagerie existe, vous pouvez valider votre commentaire (sauf... mais je ne vous fait pas un dessin).
C'est en fait votre navigateur qui conserve la mémoire de votre pseudo, par le moyen d'un cookie.
Si ce que vous voulez faire est réattribuer les commentaires que vous avez pu écrire par le passé en les signant d'un autre pseudo, la fonction n'est pas automatique et je ne peux le faire manuellement que si leur nombre est raisonnable.
@Le webmestre
Merci, mon but était d'être clair sur l'utilisation d'un seul pseudo.
Je pense qu'il va falloir demander aux auditeurs et téléspectateurs d'intervenir: par courrier, pétitions, net ou autres.
Il n'est plus possible, sauf à accepter le mensonge et le mépris à notre égard, de continuer de supporter les " faux " journaux qui nous sont présentés.
Ce n'est quand même pas normal que tous ces journaux télévisés soient strictement identiques, quelles que soient les chaînes, même celles se prétendant spécialisées.
Comment se fait il que le même non-évènement (un triste mais banal meurtre comme il y en a probablement des dizaines chaque jour), devienne l'unique fait marquant du jour sur toutes les chaînes ?
Comment peut on accepter le direct (!) avec le journaliste qui ne sait rien mais qui parle quand même, le témoin (!) lambda qui n'a rien vu ou qui ne veut rien dire, et l'inévitable trace de sang...?
Que vient faire à chaque journal la promotion gratuite et l'interview complaisante autant que lèche cul du dernier film sorti ?
Au nom de quoi le temps d'antenne réservé aux artistes, fussent ils sympathiques, est il 20, voire 100, fois plus important que celui du salarié lambda ?
Et pourquoi ces journaux sont ils si courts ?
Bien sur, je ne suis pas dupe: ca évite les sujets qui gènent...
Quand aux présentateurs et présentatrices, je pense que la plupart sont indignes.
Quand madame Drucker commence son journal par " très forte baisse des manifestants ", elle n'ignore pas l'impact d'une telle déclaration.
Je ne l'ai jamais entendu commencer par " de plus en plus de pauvres mais de plus en plus de riches " qui est pourtant un fait indiscutable...
Bref, je fais court: ras le bol !
Amis, camarades, démocrates ou simples citoyens, exigeons une information réelle et pluraliste !
Mais monsieur Mélenchon, attention quand même à ne pas devenir le pantin des serviteurs de la droite.
Récupérez toutes les casseroles, les questions négligeamment omises ou amenées sur un plateau lorsqu'il s'agit d'un membre du gouvernement ou un de ses laquais et demandez au journaliste pourquoi c'est à vous qu'il pose cette question.
Mais je m'égare: vous savez très bien faire !
Cordialement.
Militant du NPA, de plus en plus critique et attaché au rassemblement de la gauche de transformation, je lis, sur mes listes internes de diffusion, qu'un communiqué en défense des grévistes de Grandpuits proposé par le NPA aurait vu le PG donner sa signature puis la retirer le PCF, refusant de signer sans doute parce que le PS lui même ne l'avait pas fait. Certains membres de la direction du NPA utilisent parfois l'arme de la calomnie en se disant qu'il en restera quelque chose. Mais si les faits sont avérés, ils sont graves. A contrario, s'il s'agit d'une calomnie, c'est grave aussi. Des camarades peuvent ils m'éclairer ?
J'aimerai bien avoir, ou encore mieux qu'un journaleux bien intentionné publie l'historique de la création de la retraite depuis son début en France, avec ses évolutions :
Par exemple la génération de personnes qui ont 70 ans aujourd'hui si je crois bien :
- on prenait leurs 10 meilleurs années pour leur calcul de retraite, aujourd'hui c'est les 25 meilleurs années donc on gagnera bien moins,
- avant 2002 c'était 37,5 annuités aujourd'hui c'est 42 annuités
- avant c'était 60 ans aujourd'hui c'est 62 ans
Donc on est censé travailler plus longtemps pour gagner moins, on est bien loin du travailler plus pour gagner plus...
C'est beau le progrès social surtout quand il est orchestré par la droite et la gauche libérale.
Bonjour à tous,
Je me félicite d'apprendre "enfin " que nombre d'entre vous sont sidérés de constater que toutes les infos de télés sont archi bidonnées et orientées ,que pour la droite, j'entends par là, que vous ne recevez non pas de l'info mais plus précisément de l'intox d'un,ou des pouvoirs médiatiques.
Nous nous retrouvons d'une façon identique a la cynique campagne du T.C.E. de 2005 du OUI au NON !
Mais pour vous consolez amicalement, engagez la conversation dans votre entourage et vous constaterez,tout comme moi,que vos interlocuteurs partage votre vision de cette intox, au point que même les titres de n'importe quel média est orienté sans respect de de l'info.
Conclusion,faites vous votre information en cherchant ailleurs que sur les médias sans scrupules.
voir sur internet et avec prudence là aussi !
Bon courage à tous.
Tous pour la République,la République pour tous, laïque et de gauche.
Rosay
@webmestre
Voyant disparaître certains messages... après une première lecture rapide, je viens de relire attentivement "la charte du blog".
C'est quand même une sacrée panoplie de censeur qui doit impérativement être confiée à un sage !
J'ai bien compris la distinction entre forum et blog ; mais, dans ce dernier cadre, un défilé univoque de messages laudateurs ne risque-t-il pas à la longue de devenir contre-productif...?
Bonjour
les médias nous bassinent avec l'age de la retraite, dans les autres pays européens, qui serait à 65 voire 67 ans. Il me semble avoir lu ou entendu que le nombre d'annuité n'était que 30 ou 35(c'est bien assez) (au lieu des 42 chez nous). Est ce exact?
Dans l’édition 2010 du classement mondial de la liberté de la presse diffusée par Reporters sans Frontières, la France se retrouve au 44e rang entre la Papouasie Nlle Guinée et Chypre, la aussi vous aviez raison M. Mélenchon en dénonçant cette manipulation des medias………… vivement 2012.
http://en.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html
Tessero @post182
Je ne vois pas de calomnie dans le fait de ne pas signer un communique dénonçant la répression des grévistes de Grandpuits (les réquisitions illégales du préfet). C'est sans doute regrettable qu'il n'y ait pas une riposte unitaire, même réduite (NPA,Front de gauche, Fase), mais qui s'est ému de lire le dernier communique de l'intersyndicale ne pipant mot des de la répression des lycéens, des grévistes réquisitionnes mais appelant au respect des biens et des personnes? A part Solidaires, le NPA,une partie de la CGT... Tu Affirmes être attache au rassemblement de la gauche de transformation sociale et, comme moi tu as sans doute regrette le suivisme du front de gauche vis a vis des consignes d'une intersyndicale nationale ou sont absentes toute popularisation de formes d'action pouvant créer un meilleur rapport des forces vis a vis du pouvoir. Alors, comment vois tu l'avenir d'un rassemblement autour d'un projet de transformation sociale si ne nous nous entendons pas sur le soutien de telles ou telles formes d'action dans les mobilisations. Et la solidarité avec les grévistes et lycéens victimes de la répression?
Je souhaite ardemment que jean luc Mélenchon se présente aux présidentielles ! D'office il a ma voix !
Enfin quelqu'un qui est prêt a défendre sincèrement et honnêtement la conditions des petits salariés français !
Tenez bon, Jean-Luc Mélenchon, car nous avons vraiment besoin de vous !
Il n'y a que vous qui pouvez nous aider, sinon, nous en serons bientôt réduit à l'esclavage !
@jpduf
Une fois n'est pas coutume, je vais vous répondre car votre message est assez général sur la modération.
La proportion de messages laudateurs est exactement la même avant et après modération. Ce n'est donc pas de mon fait. D'ailleurs, combien de fois m'a-t-il était reproché de modérer des messages qui allaient "dans le sens" de Jean-Luc Mélenchon.
J'ai reçu des consignes extrêmement claires de l'auteur de ce blog, qui si elle découlent pour la plupart de la charte du blog, peuvent parfois requérir une interprétation de celle-ci. Cela me dispense de la "sagesse" que vous évoquez.
Une explication remarquable du viol des états par la finance, à lire pour comprendre le bien fondé de se battre au côté de Jean-Luc Mélenchon et pour soutenir son programme "Gouverner face aux banques";
http://www.tree2share.org/article-755-l-europe-volee-aux-peuples-.-nl-par-etienne-chouard-nl-tres-bonne-synthese-pour-mieux-comprendre-nl-comment-fonctionne-reellement-les-institutions-europeennes
Ben voilà, la tambouille europeenne continue...pour le bonheur du peuple, malgré le peuple qui a besoin de pédagogie car il ne comprend rien à rien !
Ainsi, ILS ont décidé de modifier le Traité de Lisbonne par le biais d'une procédure "simplifiée"(sic) qui consisterait à soumettre cette proposition (pour protéger quoi, pour proteger qui, pour punir(sic) qui parce qu'il aurait fait quoi ?...) aux pays signataires du traité qui pourraient organiser un référendum SAUF l'Irlande, la France, les Pays Bas etc...enfin ceux qui -horrresco referens- ont rejeté par consultation populaire le TCE ou le Traité de Lisbonne, qui eux passeraient par(?) les parlements....J'attends avec impatience la réactioon de tous les journaleux et autres chroniqueurs politiques pour écouter avec délectation leurs imbéciles justifications, pour le plus grand bonheur de tous les ignares et incultes que nous sommes !
@Guillot
Personne ne peut affirmer que la stratégie syndicale n'a pas fonctionner !
La mobilisation extraordinaire a été pour beaucoup un étonnement et une bouffée d'oxygène, la CGT a pris le parti de faire vivre l'intersyndicale et de sentir s'il était possible d'aller plus loin, en s'appuyant sur les militants du terrain.
Des actions dures ont été lancées, mais il faut bien reconnaitre qu'elles n'ont pas été relayées suffisamment pour que ce mouvement crée un rapport de force suffisant pour faire plier le gouvernement le plus réactionnaire que l'on aie vue depuis longtemps.
S'en prendre systématiquement au Front de Gauche et aux syndicats ne crée pas d'alternative crédible. J'aimerais que les militants du NPA, comprennent qu'un rapport de force suffisant doit se créer en entraînant le plus grand nombre à soutenir une alternative anticapitaliste claire et dynamique.
Le peuple de gauche espère avec ferveur cette unité, seule capable de tous nous rendre visibles et crédibles.
La lutte n'est pas finie, elle sera longue, alors à samedi dans la rue
Bonjour à tous ! Pour ceux qui ne sauraient pas, allez voir sur OWNI :" Les nouveaux fonds de pension, la face cachée retraites". Edifiant !
@ Jean-Luc Mélenchon:
Quand vous avez proposé une alliance à Cohn Bendit avant les élections européennes, j'avais été choqué. J'avais parfaitement compris votre stratégie et j'avais salué la force que vous aviez de proposer à ce personnage une alliance: personnellement, je n'aurais pas eu la même prise de distance que vous par rapport à Bendit. Aussi choqué que je pouvais être (humainement et politiquement, le personnage me provoque une grande révulsion), j'étais content de votre proposition.
Aujourd’hui, l'infâme se lâche. Le mot peut vous paraitre fort, il me parait modéré en ce qui le concerne. Interview qu'il accorde au JDD pour dire (de vous et notre politique):
"C’est du populisme de gauche réactionnaire. Mélenchon fait du Chavez alors que ce dernier est déjà une catastrophe au Venezuela.".
Nous distribuerons les claques plus tard, ne vous en faites pas.
J'adore comment ils vous insultent tous. Je pense que si tout le monde vous félicitait, il faudrait se poser des questions. Quand ils vous insultent, on a les réponses aux questions :-)
@ orero ramon82 post192
Hello camarade, et comme toi je le sais, j'attends avec une certaine jouissance la position des elus PS. Vont-ils trahir une fois de plus le peuple de Gauche ? Vont ils lever le bras en cadence avec les neo-cons ? Finalement...seront ils une fois de plus eux-même neo-cons parmi les neo-cons ? Quel suspense !
@webmestre (#190)
La proportion de messages laudateurs est exactement la même avant et après modération.
Supposons. Mais alors, comment expliquer qu'il y ait si peu de voix critiques ? Sans aller plus loin, personne n'a fait la moindre observation critique sur le livre de Jean-Luc Mélenchon... Une explication pourrait être que Jean-Luc Mélenchon a convaincu absolument tous ceux qui auraient un intérêt à exprimer une critique ici qu'il a atteint le sommet de la perfection, que rien chez lui ne saurait être amélioré.
Une autre explication, probablement plus pertinente, est que la politique de modération du site ces derniers mois a fini par décourager tous les critiques. A force de censurer aléatoirement leurs écrits (et je ne parle même pas des "listes noires"...), de mettre à la poubelle des commentaires qui représentent tout de même un certain boulot, les gens se disent "à quoi bon". Au bout d'un certain temps, plus la peine de censurer: les commentaires "laudateurs" continuent, les commentaires critiques s'arrêtent d'eux mêmes...
Un blog se fait d'abord et avant tout au bénéfice de son propriétaire. On avait cru comprendre que Jean-Luc voulait utiliser ce blog pour alimenter sa réflexion. Aujourd'hui, sur ce blog, l'immense majorité des interventions sont de trois types: les louanges ("Oh, Mr Mélenchon ! Vous êtes le plus garnd, le plus beau, le plus intelligent, que ferions nous sans vous !"), les jérémiades ("le peuple se lève, et demain il chassera tous ces parasites, la révolution est en marche !") et les indignations ("regardez cette vidéo, vous verrez comment "ils" se goinfrent, c'est un scandale!"). Si c'est le genre d'éléments qui aident Jean-Luc à approfondir sa réflexion, alors grand bien lui fasse. Personnellement, je suis sceptique... Il n'en demeure pas moins qu'en "donnant des consignes extrêmement claires" Jean-Luc a abouti, de fait, à une situation ou pratiquement plus aucune critique ne s'exprime. Cela mérite réflexion, non ?
PS: je ne me fais guère d'illusions sur la publication de ce commentaire. Mais bon, l'amitié implique certains devoirs de parler même lorsqu'on ne vous écoute pas.
La stratégie syndicale a-t-elle bien fonctionnée ? Oui, si l’on considère que l’unité de l’intersyndicale a été un point d’appui important pour mobiliser à de nombreuses reprises 2 à 3 millions de personnes dans la rue.
Mais la question qui demeurera sans réponse, puisqu’elle n’a pas été mise en œuvre, était-il possible pour l’intersyndicale d’aller loin en s’appuyant justement sur le caractère massif et maintenu des manifestations, du soutien majoritaire de la population au mouvement, des piquets de grève reconductibles dans des secteurs pouvant paralyser l’activité du pays, piquets soutenus physiquement par des personnes d’autres secteurs, grévistes soutenus financièrement par des caisses locales de solidarité.
Et même si il est vrai que la grève générale ne se décrète pas, elle se prépare. Et ce n’est pas en déclarant sans cesse qu’il n’est pas question d’une grève générale que l’on crée les conditions pour qu’elle prenne forme.
Or dans l’état actuel de l’autoritarisme, du mépris, du refus de dialogue social de Sarkozy, il y a-t-il une autre solution que de bloquer la machine. Si oui laquelle ?
Alors qu’aurait pu faire et proposer l’intersyndicale ? Même sans appeler à la grève générale.
Premièrement : organiser nationalement une caisse de solidarité pour ceux et celles qui commençaient,de par leur engagement personnel sur le terrain, (tous syndicats confondus) à bloquer le pays, et ne pas seulement s’en remettre aux seules initiatives locales de solidarité financière, qui par ailleurs a très bien fonctionnée, preuve qu’il était possible de la centraliser et donc de l’amplifier comme l’illustration du soutien populaire dépassant le seul cadre des manifestations.
Cet appel national de la part de l’intersyndicale aurait été un signe fort pour enraciner durablement le mouvement de blocage de l’économie.
Deuxièmement: De la même façon, que les syndicalistes sur le terrain organisaient des piquets de grève, l’intersyndicale aurait pu faire piquet devant l’Elysée jusqu’à ce Sarkozy les reçoive. Il y a parfois des attitudes et des symboles qui ont plus de portée que la simple dénonciation sur les médias du refus du dialogue social.
On ne peut se contenter de faire un bilan positif ou en demi-teinte sur un mouvement sans se poser la question de savoir si l’on a tout fait ou si l’on pouvait faire différemment.
Tirer des enseignements de chaque lutte permet de mieux préparer celles à venir et la meilleure façon de le faire c’est de faire de ce samedi 6 novembre non pas un « baroud d’honneur », mais une confirmation de l’enracinement du mouvement pour que l’intersyndicale ne se contente pas de se féliciter du soutien du nombre de manifestants dans les rues, mais donne une autre perspective qu’une rencontre entre « partenaires sociaux » (appellation quelque peu ambigüe) pour atténuer les conséquences de la mise en application de cette réforme de régression sociale.
Pierre34 @193
Je te remercie de parler de la stratégie syndicale, donc de stratégie. Alors, tu penses qu'il y a une vraie stratégie syndicale depuis 2 mois? Celle de l'unité tu répondra sans doute. Tu admets que des actions dures n'ont pas été relayées suffisamment. Je dirais plutôt qu'elle n'ont pas été relayées du tout et en temps voulue par l'intersyndicale nationale, CGT (mon syndicat) inclue. Le résultat, ce sont ces grèves reconductibles et ces blocages qui se sont retrouvées isolées(y compris face a la répression), François Fillon qui "reconnait" devant ses troupes le sens des responsabilités de "la direction de l'intersyndicale" (François Borloo fait de même au JT de CAnal+ aujourd'hui en louant leur maturité!)
Tu as raison sur ce point: 7 journées d'action mobilisant des millions de manifestants sur une période aussi courte, c'est exceptionnel et traduisent une colère et un rejet profonds de Sarkozy et sa politique.
Mais est-ce suffisant pour aller a l'affrontement en créant un rapport des forces supérieur? Si c'est non pour toi, comment expliques tu cette
stratégie syndicale, si il y en a vraiment une ? Deja en 2005, Bernard Thibault, carte du P C en poche,ne voulait-il pas que sa confédération prenne position sur leTCE (ses camarades représentants la CGT au BIT et a la FISL appelaient a voter Oui dans une tribune du Monde, cartes du
PC en poche!)
C'est vrai que je critique la stratégie du FdG dans les luttes sociales car elle donne carte blanche a des confédérations syndicales qui ne cherchent pas a développer un rapport des forces suffisant dans la rue et les entreprises pour faire reculer le pouvoir.Comme si elle privilégiait finalement les voies institutionnelles(et certaines alliances) pour son projet de transformation sociale.
Pour démontrer qu'une autre politique est possible en matiére de retraite,schéma à l'appui.
http://pcfvierzon.over-blog.fr/article-retraites-ce-qu-on-ne-nous-dit-pas-collectif-villefranchois-57900932.html