17oct 10

Mobilisation, manifestation, gros sous, "la grande regression", Jacques Généreux

On suit la consigne syndicale : on ne lâche rien

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C e samedi on était nombreux. Encore. Et mardi on recommence. Il ne faut pas lâcher prise. Ca serait bien si on savait à quelle caisse commune envoyer des sous pour soutenir les petites payes amputées par la lutte. Je ne résume pas ma note parce que je me dis que vous allez la lire. Mais je signale que je parle de notre lutte et d’argent.
Si vous êtes intéressés à connaitre quelque chose du harcèlement dont je fais l’objet de la part de quelques manitous médiatiques, je vous propose en fin de note des liens instructifs.

Sarkozy joue l’usure, la démoralisation, le pourrissement, l’exaspération. En fin de cortège de la manifestation, d’inquiétants groupes circulent tranquillement et organisent des saccages sans aucun rapport même lointains avec l’objet de la manifestation. Ca sent la provocation à plein nez. Auparavant pendant des heures, de nouveau, des centaines de milliers de gens ont pacifiquement défilé, avec cette étrange légèreté et même ces sortes de sourires joyeux que montrent nos cortèges depuis la dernière manifestation, alors même que les pertes de salaires s’accumulent. Cette fois ci tout le monde commentait les cortèges de jeunes, nombreux et enthousiasmant pour les générations suivantes car depuis le CPE c’est la première fois qu’on voit autant de jeunes dans la rue me semble-t-il. Le cortège de l’UNEF était brillant et c’est un signal très important comme celui que donne la force de celui des lycéens de l’UNL.

La manifestation n’était pas partie et déjà on apprenait que le ministère de l’intérieur annonçait une participation à la baisse. Cela fit rire dans nos rangs car maintenant plus rien d’officiel n’est cru parmi nous. Une fois de plus les militants du Parti de gauche tenaient leurs points fixes et c’était pour eux une magnifique occasion de rencontres et de petits débats improvisés comme seuls gens de gauche savent en avoir en toutes circonstances. Mais je vois bien que les traits se creusent et que les camarades fatiguent entre cavalcade familiale, travail et militantisme. Moi aussi c’est mon dixième jour, je crois bien, d’affilé sans pause. Après quatre heures à observer le défilé et toucher la main des camarades qui nous la tendent, nous sommes partis en cortège avec les communistes sous la bannière du Front de gauche. Notre slogan était : « tous ensemble, tous ensemble : Front de gauche » L’accueil a été aussi chaleureux que d’habitude.

Pour autant, l’ambiance est totalement irréelle, entre tensions, fatigues et sourires, et cette incroyable morgue d’un pouvoir qui veut mater un peuple. Le blocage est total. Je vois que Sarkozy pense tenir son épreuve de force avec le salariat de notre pays. Il se voit vraiment en Thatcher du 21 ème siècle. Il avait déjà ramené le scalp du « non » au référendum dans la cour des puissants en Europe pour signer dessus le traité de Lisbonne qui en est la copie conforme. Il se voit bien ramenant le peuple frondeur et rebelle que sont les français, enchainé à son char de victoire jusqu'à la commission de Bruxelles qui vient de recommander dans son « livre Vert » la retraite par capitalisation. A ce propos dans la manifestation à Paris circulait un message résumant un article paru sur le site Médiapart. Il concernait monsieur, frère du roi. Je pense que beaucoup de mes lecteurs en connaissent la teneur puisqu’il circule assez largement je crois. Je le reproduis à mon tour pour que nul n’en ignore.

Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ? Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics. Guillaume Sarkozy (AFP). Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat. Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric. "Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile." "Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée. En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

De cette information je tire deux conclusions. La première est que je vais m’abonner à Médiapart car je constate que ce média fait un boulot d’investigation et de veille qui manquait dans nos outils. La seconde est que cette affaire vaut mieux que mille discours pour démontrer ce que nous répétons et argumentons depuis bientôt six mois à savoir que la réforme n’a pas de raison d’être s’il s’agit vraiment de raisons comptables ou démographiques. Ce n’est qu’un épisode de la lutte pour la répartition de la richesse dans laquelle l’oligarchie qui tient les rênes de notre pays veut capter une nouvelle part. Placer les gens dans l’obligation de se payer une retraite par capitalisation représente une ponction considérable sur les ressources des ménages. Une ponction couteuse sur la paye parce que le prélèvement mensuel pour un régime de capitalisation est une dépense bien supérieure à une cotisation sociale ! Et cela pour toucher, le moment venu, une pension  à la fois inférieure et incertaine. Une dépense sans utilité sociale puisqu’elle remplace un bien déjà existant pour un cout supérieur et une efficacité moindre. Une dépense dangereuse car elle va accroitre la financiarisation de l’économie. En effet cet argent placé en capitalisation ne peut qu’être argent spéculatif, placement provisoire, exigence de profits toujours plus rapides et importants au prix d’une précarisation accrue du salariat.

Les naïfs seraient ceux qui continueraient après cela de se torturer la langue à proférer des sottises du type « on doit travailler plus longtemps parce qu’on vit plus longtemps » et les autres blabla de l’argumentaire pour nigauds que débitent les moulins à paroles de la pensée jadis unique. Sur tous les fronts l’oligarchie avance ses pattes cupides. On voit par exemple la  droite reprendre à son compte l'idée perverse avancée depuis plusieurs mois par ces fourbes de centristes du Sénat et leur chef de file Jean Arthuis. Il s'agit d'un côté de donner l'impression d'entendre le peuple en supprimant l'injuste bouclier fiscal. Et dans le même mouvement, il s'agit d'un autre côté de continuer à diminuer l'imposition des très riches, en supprimant l'Impôt sur la Fortune. Ils espèrent que le bruit du nouveau flot d’argent tombant dans les caisses des riches sera couvert par celui des clameurs qui accompagneront la suppression bouclier fiscal.

Car ce serait bien une énorme entourloupe. Elle se solderait par un gros bénéfice pour les très riches et une nouvelle lourde perte de recettes pour l'Etat dont on pourra ensuite dénoncer encore davantage les déficits. Voyons les sommes en jeu. L'Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF), créé en 1981, rapporte en effet 3,4 milliards d'euros par an. Il est prélevé sur les 2 % des foyers fiscaux qui possèdent plus de 790 000 euros de patrimoine net. Avec l'impôt sur le revenu, c'est un des rares impôts progressifs en France. C'est à dire que son taux augmente avec la richesse. De son côté le bouclier fiscal coûte 680 millions d'euros par an à l'Etat, qui sont remboursés à 16 000 contribuables. Mais sur ces 16 000, un millier de très riches accaparent 75 % des reversements et touchent un chèque moyen de 370 000 euros par an de l'Etat ! Et 99 % des sommes du bouclier fiscal sont offertes à des personnes assez nanties pour payer l'ISF et qui ont d’ailleurs plus de 1,2 millions d'euros de patrimoine. Bilan final de cette affaire de double suppression ? 2 % des contribuables gagneront 2,7 milliards d'euros !  

Comme vous ne pouvez l’ignorer, compte tenu du barouf,  mon livre « qu’ils s’en aillent tous, vite la révolution citoyenne », est en librairie et grands points de vente depuis le 13 octobre. En même temps est paru le 15 octobre, au Éditions du Seuil, celui de Jacques Généreux, « La grande régression » (277 pages, 18 €). Jacques Généreux a déjà publié plus d’une vingtaine d’ouvrages. Longtemps militant au Parti socialiste, il a participé en novembre 2008 à la fondation du Parti de Gauche., Il était tête de liste du « Front de gauche» aux dernières élections européennes. Il est aujourd’hui Secrétaire national à l’économie de notre parti. Ceux qui veulent mieux comprendre la cohérence de l’orientation de l’équipe nationale des animateurs  du  Parti de gauche doivent savoir que les deux livres se lisent à l’intérieur d’une seule argumentation. En résumé, très sommaire: le capitalisme financier de notre temps déploie une dynamique qui mène le monde à la ruine de l’écosystème et à la catastrophe politique. Il faut en finir avec lui. Nos deux livres expliquent.  L’un (le sien) dit pourquoi, l’autre (le mien) dit comment. Voici comment Jacques Généreux présente son travail. « Durant les vingt premières années de ma vie, j’ai grandi dans un monde où le destin des enfants semblait naturellement devoir être plus heureux que celui de leurs parents; au cours des trente suivantes, j’ai vu mourir la promesse d’un monde meilleur. En une génération, la quasi-certitude d’un progrès s’est peu à peu effacée devant l’évidence d’une régression sociale, écologique, morale et politique, la « Grande Régression « qu’il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre. »

Sous le nom de «Grande Régression», Jacques Généreux caractérise, un moment charnière de l’histoire moderne, qui s’étend des années 1980 à nos jours. La grande régression c’est « le moment où, à rebours de ce qu’avaient jusqu’alors entrepris toutes les sociétés (primitives, traditionnelles ou modernes), on a commencé d’abolir les limites territoriales, politiques et morales qui limitaient le mobile de l’intérêt personnel et le pouvoir de l’argent. » Cette bifurcation de la civilisation commence avec la victoire des néolibéraux qui livrent le monde à la libre compétition des intérêts et au pouvoir exorbitant des gestionnaires de capitaux. Elle se poursuit par un vaste mouvement réactionnaire qui répond au désordre économique, social et moral engendré par le néolibéralisme. La mondialisation du « modèle » néolibéral était censée diffuser partout les acquis de la modernité occidentale. En réalité elle déconstruit ces acquis dans le monde occidental lui-même. « La promesse du progrès s’évapore dans l’autodestruction du système économique et le saccage des écosystèmes ; la cohésion sociale se dissout dans le culte du chacun pour soi, le communautarisme, l’incivilité, la ghettoïsation ; l’État de droit s’efface devant l’État privatisé au service d’intérêts particuliers ; la démocratie recule au profit d’un soft fascisme mêlant des politiques sécuritaires liberticides, le mépris du suffrage populaire, la manipulation de l’opinion, le gouvernement par la peur, etc.; pour finir, l’obscurantisme, l’addiction aux marchandises ou encore la soumission des travailleurs progressent plus sûrement que l’autonomie des individus. » Jacques Généreux montre comment ces  aspects si divers d’une crise de civilisation « font système ».  « Après la Grande Régression, pourrait donc advenir une « Nouvelle Renaissance ». La seule question est de savoir si, pour cela, il nous faudra d’abord aller au bout de la régression, jusqu’à l’effondrement, ou « si des forces politiques authentiquement progressistes pourront opérer à temps la bifurcation démocratique qui nous sortira de la « dissociété de marché » pour renouer avec le progrès humain ».

J’ai cessé de consulter mes alertes. Les quarante secondes à propos de Pujadas déchainent une hystérie pitoyable des gros bonnets des médias. C’est à peine croyable. En même temps, à la base, techniciens, cadreurs, pigistes, cdd, intermittents du spectacle, maquilleuses, personnel de sécurité, administratifs, en nombre croissant expriment leur sympathie et renseignent nos militants. J’avais dit que nous ferons la révolution citoyenne dans les médias. J’estime que nous avons commencé à en réunir une condition de base : faire craquer la banquise de la résignation des petits, augmenter leur confiance en eux et stimuler leur détestation des chefs arrogants et méprisants qui les dominent et les humilient. Je vois mieux maintenant par quel bout continuer la tâche pour faire avancer l’idée qu’il est possible de réussir la libération des médias. Comme je ne veux ni lasser ni répéter ce qui est dit mieux par d’autres que moi, je vous recommande la lecture de la note de mon ami Alexis Corbière sur le harcèlement dont je fais l’objet. Et je donne un lien pour lire une récapitulation faites sur le site du « Point » des commentaires qui me peignent soit en bête soit en ange qui m’a bien fait grincer des dents et sourire. Le pire c'était cette perruche de Laurence Ferrari pérorant que je n'ai "ni idée, ni programme" et donc que je voulais juste qu'on parle de moi. Mais c'est elle qui en parlait! Et qui aurait osé lui dire, sur ce plateau de fruits de mer, que, précisément, le livre que je viens de publier en est un, à sa façon, et que de toutes façons j'en ai déjà écrit dix autres, des livres, et quelques milliers de pages de blog! On me dira d'accord mais il n'y a avait aucune page à colorier dedans. Je le reconnais. Et ce n'est pas écrit en corps 92 comme sur un prompteur. Tout s'explique! J'ai lu dans Médiapart la réponse que j'aurai aimé faire: "ils creusent….ils vont bientôt trouver du pétrole".


167 commentaires à “On suit la consigne syndicale : on ne lâche rien”
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  1. jean ai marre dit :

    Dans la recherche du relais d'opinion, je vous propose ce film qui sera diffusé le 21 octobre sur planete :
    "Après la gauche, continuer le combat " Pour trouver des réponses, Jérémy Forni, Geoffroy Fauquier et Gaël Bizien ont interrogé treize personnalités de gauche, de la génération d'avant.

  2. Gilbert Duroux dit :

    le Prolo (PG 01)

    "Plenel suspect ?
    "ce qui ne m'empêche pas de reconnaître que Médiapart est pour moi ce qui se fait de mieux en matière de presse en ligne"
    Alors où est le problème ?"

    Pourquoi être aussi manichéen ? Dans ce que je dis sur Médiapart, il y a du positif et du négatif, alors pourquoi ne retenir qu'une partie de mes propos et les caricaturer ? Encore une fois, je ne suis pas dans l'idolâtrie, comme certains le sont avec des leaders politiques ou d'opinion. Si vous étiez abonnés à Médiapart, vous verriez qu'à côté de bons articles, il y a aussi des articles qui, sous prétexte de vanter "l'autre gauche" offrent des tribunes à des Rosanvallon et autres membres de la "deuxième gauche", celle des Rocard, Maire, François Furet, etc. La Fondation Saint-Simon, ça vous dit quelque chose ?
    Est-ce qu'on est obligé de tout avaler sous prétexte que Médiapart a sorti l'affaire Woerth-Bettencourt ?

    Encore une fois, cette opération "comptage des manifestants" de Médiapart a été pain béni pour la droite. Et les responsables de Médiapart, face au vent de fronde de leurs lecteurs et animateurs de blogs de Médiapart, comme Velveth et Thierry Ternisien, ne veulent pas admettre leur inconséquence.

    Maintenant, je crois qu'on peut passer à autre chose.

  3. jean ai marre dit :

    Mais où vont ils s'arrêter ?

    Laurent Hénart, député UMP, qui peut rentrer dans le prochain gouvernement, a le culot de proposer après l'abandon d'un jour férié, que les salariés fassent cadeau d'un jour de RTT, pour financer les dépenses liées au vieillissement de la population.

    En fait, dans la démarche constante de réduire la dette, l'idée est d'enlever au Conseils Généraux le paiement de l'allocation personnalisée d'Autonomie (A.P.A.).

    Le lundi de pentecôte a permis de gagner plus de deux milliards d'euros, alors pourquoi se priver ?...

    Trop c'est trop, comme dit JL Mélenchon, " Qu'ils s'en aillent tous'' et j'ajoute vite, très vite..

  4. andré69 dit :

    Infos urgentes (les bonnes et la plus récente …inquiétante) à lire sur http://www.7septembre2010.fr/

    Lisez aussi « Collecter 50 millions d’euros pour les salariés des secteurs en grève (SNCF, raffineries, routiers, enseignants etc..) c’est jouable ». Cet article explique pourquoi le Solidaires’thon est l’une des solutions (en plus des secteurs en grève reconductible) de nature à faire plier le monarque … puisqu’un 7ème, 8ème défilé n’y suffiront pas.

  5. Pascal92 dit :

    cette perruche de Laurence Ferrari

    Et paf, encore une semaine de plus dans les médias ^^

  6. Mylène dit :

    Sarkozy joue l’usure, la démoralisation, le pourrissement, l’exaspération....
    sans doute, mais le fait de son empressement a voir la réforme bouclée prouve qu'il est plus qu'inquiet lol.
    Lagarde est intervenue pour rassurer sur le carburant, il n'y aura pas de pénurie selon elle, comme pour nos banques qu'elle disait sans risques et saines, ou encore l’augmentation des prix à la conso de 2008 qu'elle n'avait pas vue.
    Moralité, il y aura pénurie ! Il ne faut rien lâcher quoiqu'il arrive !

  7. petit chouk dit :

    C'est un plaisir de vous voir de plus en plus souvent dans les médias, votre visibilité augmente.
    Ménagez vous et... n'épargnez personne, surtout pas les journalistes démagogues.

  8. Lionel-PG44 dit :

    54 andré69

    Intéressante initiative à faire suivre auprès des partis politiques et syndicats.

    Dans les années 60, ça marchait comme ça. C'est grâce à la solidarité ouvrière que de grandes grèves, comme celle des mensuels en 67 à Saint Nazaire que les grévistes ont tenu. Même chose pour les mineurs de Decazeville en 62, où les nazairiens ont accueilli leurs gamins pour qu'ils puissent continuer leur action.

    Solidarité, camarades !

  9. michel brocard dit :

    Si je peux me permettre, le PDG de la CDC n'est pas un parlementaire, ce sont les membres du Conseil se surveillance qui le sont. Par contre, le PDG (Augustin de Romanet actuellement) est nommé par les pouvoirs publics

  10. Raffinerie Grandpuits: la préfecture requiert du personnel gréviste.

    Lagarde a raison, pas de risque de pénurie… Ils ont la frousse, le 19 on doit faire bloc !

  11. Guillot dit :

    Ermler @48

    J'ai écouté, par contre, Tapie sur France inter lundi dernier où déjà il préférerait en 2012 un duel entre Sarko et un vrai candidat de gauche, comme Mélenchon et non comme DSK qu'il classe à droite pour son programme. Pendant son passage, il avait cité à 3 reprise Mélenchon, dont il partage avec lui outre sa gouaille mais aussi la castagne des journalistes (quant à parler de franc parler avec Tapie, je n'irai pas jusque là).
    Maintenant les médias mettent dans le même sac Mélenchon et Tapie par leur connivence (discours populiste, sauf Montebourg, et leur contestation des médias, voir l'emission "15 mn" sur Antenne 2 aujourd'hui, après celle "Salut les Terriens" de samedi soir).

    Je ne sais pas si cela sert vraiment Mélenchon, surtout après ce que tu retiens de l'émission de Dominique Taddei,où il me semble difficile de ne pas reconnaître un penchant électoraliste chez lui

    A propos d'électoralisme, la tête de liste FdG, "apparentée" PCF aux régionales de mon département se presentera aux cantonales soutenue dès le 1er tour par le FdG et le.... PS.

  12. Chantdebataille dit :

    Bravo,
    Plateau de fruits de mer, et QI d'huitre.
    Mollusques servis enfilés en brochette de trois.

    Quand je me trouve confronté à canal+ je me tire et vais demander en cuisine si on a pas besoin de moi.
    Les femmes (hélas et heureusement) sont d'ailleurs très surprises de cette insistance à vouloir faire la vaisselle (au demeurant très sincère).

    Cette vacuité consensuelle qui a fait florès, ce refus du complexe, mon cerveau m'est trop précieux pour que je le confie à cette tribu vaniteuse.
    Leur recette, c'est la promiscuité, tu m'admire et je te fais mousser; démocratie approximative.
    Mais connais-toi toi-même est austère, ardu. La jouissance n'est pas immédiate.

    La Ferrari a le turbo bouché au gros sel, résultat, le pas d'hélice chute, la température de l'huile monte et le bateau fait du sur-place.
    Merci à ces Hommes de nous représenter avec tant de force.

  13. Poncet dit :

    Je lis dans un commentaire (mais je l'ai déjà lu ou entendu ailleurs) que Sarkozy souhaitait cette confrontation, et qu'elle s'inscrit d'une certaine façon dans son plan.
    Je ne sais pas quel est son plan, exactement. Herbert Simon (prix Nobel d'économie, entre autres choses) faisait remarquer que dans certains cas, le chaos peut être provoqué plutôt que subi (il citait l'exemple des turbulences que l'on provoque en certains points d'un avion pour éviter qu'elles ne se déclenchent n'importe où). Peut-être certains conseillers en science sociale ont ils théorisé qu'il valait mieux provoquer une confrontation sociale inévitable, au moins mauvais moment possible, plutôt que la subir au pire moment.

    Cette théorie est séduisante, mais elle est illusoire. Les conseillers du président pensent peut-être que ce conflit vaux mieux maintenant qu'à la veille d'élections. Mais savent-ils comment il va se terminer ? On a beau provoquer les turbulences en amont du bord de fuite d'une aile d'avion, ceci ne fait que retarder l'échéance du décrochage. Le pilote fou qui s'obstinerait à tirer sur le manche quand l'air ne veut plus suivre le profil de l'aile, irait à la catastrophe de toute façon. Un pilote sait que la seule façon de reprendre le contrôle de son aéronef, c'est d'abord de "rendre la main". Accepter le décrochage, et la perte d'altitude qui en résultera.

    Si les théoriciens de l'UMP sont convaincus qu'il faut s'arc-bouter devant la contestation, et même si celle-ci fait partie de leurs calculs, c'est parfait. Qu'ils continuent comme ça.

  14. JuanK dit :

    Pour un caisse de grève en Alsace, contacter la coordination régional du PG
    lepartidegauche67@gmail.com
    nous avons 17 grévistes à indemniser.....déjà 4 jours à 50€ = 3400 €
    Alors une petite participation de soutien serait la bienvenue effectivement
    CCP 0248612 R 036 Strasbourg

  15. serge dit :

    Bonsoir,
    Sarkozy et son mentor Fillon n'ont visiblement pas pris en compte les syndicats et les français qui arpentent les rues semaine et week end.
    Pour l'instant on garde le cap que nous indique les syndicats (hors PS qui souffle le bon et le mauvais). L'avantage de ce combat joue aussi pour le front de gauche et le NPA qui ont été réellement dans toutes les manifs auquel j'ai participé.
    Fillon et Sarkozy sont co-responsable du pire bilan depuis leur arrivée. Chômage, logement, pauvreté, institution sous joue de monarque, médias sous total contrôle de l'état, europe en décomposition, hopital et éducation à la rue.
    Sarkozy comme l'on dit certains et le pire président que la France ai connu et dans la rue çà s'entend très bien !
    Si cette loi est voté, il faudra dire que c'est la loi de Sarkozy et nullement la notre! C'est déjà une manière de montrer que les prochains gouvernements porteront la responsabilité de supprimer cette erreur de deux gosses capricieux sans aucun sens politique.
    Bonne semaine

  16. Yves dit :

    A propos de la solidarité financière à destination des salariés en lutte quelques mots issus de mon expérience syndicale. En ce qui concerne la CGT les structures syndicales de base doivent être privilégiées pour le versement car elles seules peuvent véritablement connaître les besoins ; elles sont d'ailleurs généralement assez "dém****s" pour aller au devant des autres salariés si le besoin financier se fait sentir.
    En fait, les salariés qui se mettent en grève le décident à partir d'une "alchimie" complexe : solidarité de points de vue revendicatifs, confiance en l'organisation syndicale de proximité, conscience de l'utilité du rapport de force...
    Dans l'état actuel du mouvement, et pour ce que je vis chez les cheminots, les grévistes seront d'abord encouragés à tenir si d'autres salariés agissent par la grève ou tout autre moyen (rassemblements, blocages... et mises en débat citoyennes sous toutes formes). Si vous ne pouvez pas faire grève rentrez en contact avec les syndicats d'entreprises quand ils existent ou avec les Unions Locales syndicales et proposez des actions. interprofessionnelles après votre boulot.
    La question financière se pose à la fin d'un conflit me semble-t-il et concerne les situations les plus délicates...

  17. NanardEnPétard dit :

    Bonjour à Jean Luc et à toute les personne qui lutte avec lui.
    En matière de destruction industrielle par les libéraux, fonds de pension, mafia gouvernementale etc, voici un blog fort intéressant à mon avis qui explique de manière simple et claire les magouilles que s'autorisent certains dirigeants d'entreprises dans le seul but de faire du fric et au détriment des salariés.
    Pour ceux que ca intéresse : http://sauvonstdf.over-blog.com/article-repasse-moi-le-beurre-59058721.html
    A lire avec les commentaires... A bientôt et qu'ils s'en aillent tous !

  18. Zennzo dit :

    Je suis dégouté par ce que j'apprends dans vos propos concernant le projet de creation de la société créepar le frère du roi pour préparer le système de retraite par capitalisationet capter la mane associée.
    Oui en effet il faut resister à cette pensé unique qui nous incite à baisser le bras et à ne plus croire..

  19. Julien dit :

    Un journaliste de Politis, Thierry Brun, détaille les liens incestueux entre Nicolas Sarkozy et Sevriena. Cette nouvelle société d'assurance est issue de la fusion entre la CNP et Malakoff Médéric,deux leaders de l'épargne retraite sur le marché français. Le directeur de Malakoff n'est autre que Guillaume Sarkozy, frère du président.
    Sevriena poursuit l'objectif de "développer massivement la retraite par capitalisation". Document confidentiel à l'appui, Thierry Brun détaille le lobbying exercé par la nouvelle société pour accélérer l'adoption du projet de loi sur les retraites tout en le faisant amender toujours plus à son avantage. Le jeu en vaut la chandelle puisque le pactole en jeu est estimé à 123,8 Mds d'€ en 2009 (encours de l'épargne, tous produits confondus).

    http://www.politis.fr/Sevriena-l-entreprise-sarkozyste,11865.html

    Pour vous informer, soutenez la presse indépendante.

  20. AG91 dit :

    "Ils campent sur leurs positions, nous campons face à leur position"
    CGT Pas de Calais
    Campement de la Résistance devant l'Assemblée Nationale à partir du 19 Octobre
    Faisons Front de Gauche

  21. lemaire dit :

    Je manifeste, tu manifestes, il manifeste, nous manifestons, vous manifestez... ils frappent
    Bien entendu comme dans toute manifestation il y a des briseurs de gréves envoyés pas le gouvernement... facile !
    Mais ne lachons pas, il faut aller jusque'au bout ! En 1789 les femmes aussi ont fait la révolution ! Elles étaient déchainées, et bien aujourd'hui moi je dis que nous les femmes devons crier dans les rues comme en 1789 "ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra" ! Il est grand temps... nous devons nourrir nos enfants, et quand ce n'est plus possible et bien faut y aller ! Profitons de ce mouvement revendiquons l'augmentations des salaires, si les hommes etaient mieux payés, bien des femmes qui le désirent pourraient élever leurs enfants elles même à la maison, donc éduquer les enfants, donc moins de délinquants, moi je fais confiance aux femmes, beaucoup seraient heureuses de pouvoir rester chez elles !
    La retraite bien entendu qu'on nous la vole ! Mais il faut savoir qu'un chomeur coute moins cher qu'un retaité et ça c'est ce qui arrivera a un grand nombre de gens qui seront trop vieux pour faire ce qu'on leur demandera.
    Nous les emplois de femmes, hotesses, vendeuses dans les magasins de vétements, moi à 31 ans il m'a été refusé un poste dans une grande enseigne, je la nome ? Non je peux pas. J'étais trop agée, infirmieres, aides soignantes. Alors arrêtons ça de suite.
    Les hommes sur des chantiers de travaux publics ne seront plus reconnus aptes, si on passe encore les visites médicales, c'est pas sur !
    Alors arrêts maladie, invalidité, vont s'enchainer. Nous sommes à un tournant de la vie ouvriere que nous ne devons pas rater, et croyez moi bientôt notre cher président s'entendra dire "c'est une révolte ? non sire, c'est la révolution !"

  22. Albano dit :

    Bravo a vous, Jean Luc Mélenchon, Jacques Genereux et tous les militants du Front de Gauche. Merci pour votre travail. Je lis les livres de Jean-Luc Mélenchon et JG avec grand intérêt depuis maintenant plusieurs mois. Pourquoi ?
    Probablement parce que je travaille aux USA depuis 2 ans et demi. Je suis chercheur fondamentaliste en laboratoire. Certains diront que je fais parti de la "fuite des cerveaux". Mais je ne finirai pas mes jours aux USA. Je reviendrai en Europe bientôt. En France peut être, si un métier décent m’est proposé.
    Jamais autant je ne me suis senti si fier d’être français que depuis que je suis aux USA. Vivre ici est la meilleure (ou pire) expérience possible pour se convaincre que l'hyper-capitalisme anglo-saxon, l’hyper-privatisation, le désengagement de l’Etat pour tout ce qui est essentiel à une Société (santé, éducation, retraite) sont une catastrophe pour le peuple américain qui cache derrière son arrogance, et son « american dream », une masse innombrable de mal soignés, d’illettrés et de pauvres. Compétition, égoïsme, communutarisme et obscurantisme sont les noyaux durs de leur (dis)- Société (cf la Dissociété de Jacques Genereux). Nous ne voulons pas de cette Dissociété ni en France et j’ose encore le croire ni en Europe !
    Battons nous et votons enfin intelligemment la prochaine fois (i.e., Front de Gauche!) pour déclencher une révolution socialiste comme nous Français en auront le pouvoir en 2012. Soyez aussi sûr que moi que nos voisins européens suivront nos valeurs socialistes. Ils élimineront aussi tous ces néolibéraux, centristes et socio-démocrates incompétents et corrompus qui dirigent cette pauvre Europe dirigée vers le monde à « l’américaine ».
    Bien a vous,
    A.

  23. Avrillon dit :

    Bonjour Jean Luc, votre passage dans les médias (télé, radio ou presse) me réjouit à chaque fois, vous trouvez les mots pour le dire, avec humour parfois...mais avec colère salutaire et surtout avec intelligence et une bonne connaissance de la politique et de l'économie, ce qui rend crédible tous vos propos. Je vous en suis très reconnaissante. Bon courage et continuez votre chemin. Amitiés, Lucie.

  24. CLECH dit :

    Je suis battue à l'usure...je me vois containte d'arrêter de faire grève et je ne suis pas la seule dans ce cas, (fonctionnaire de catégorie C).
    Et oui l'argent est bien le nerf de la guerre !

  25. serge dit :

    bonjour,
    dans la continuité de nos manifs,je vous invite à lire le témoignage édifiant et très instructive sur les méthodes policière envers des enfants. leur mère témoigne et on peut bien sentir quel est le rôle précis de la police politique de Sarkozy.
    http://www.mediapart.fr/club/blog/drapher/161010/mise-en-garde-vue-traumatisante-de-6-lyceens-de-fontainebleau-mardi-12-oc-0
    on lâche pas ! les jeunes ne lâcherons plus Sarkozy non plus.
    bonne semaine

  26. Air One dit :

    Il y a eu ça aussi : http://eco.rue89.com/2010/10/17/le-conti-xavier-mathieu-se-paie-alain-minc-chez-ardisson-171671

    Il faut les laisser dire, faire, parader les uns derrière les autres; plus ils interviennent et en rajoutent, plus ils se coupent des français qui vous soutiennent largement.
    Il n'y a qu'à lire le gouffre existant entre les éditos, et les réactions dans les commentaires des articles. 80 à 90 % vous sont favorables et saluent votre parler vrai.

    Courage !

  27. pichenette dit :

    Délice, la parole de Jacques Généreux ce matin 18 octobre aux matins de France culture, du clair, du construit, de la lucidité....

    Idée de "slogan" : les chaos sont voulus par les débridés libéros pour mettre les peuples K O
    (impossible d'écrire "aux" la terminaison de libéraux au sens dérivé actuel)

    ..quant au "Mal", transformé en malheurs pour laisser croire qu'Il a disparu, il me semble que c'est cette absence de limites au libéralisme qui est le Mal, tout doit être saucissonné pour être marchandise à vendre, à acheter, de la biodiversité à l'énergie, en passant par la santé, les routes, la connaissance, les sols..

    Bravo aux "liens qui libèrent", ce n'est certes pas compréhensible par les binaires primaires qui peuvent aussi oeuvrer dans la sphère des zélithes (par opposition aux véritables élites qui pratiquent la rigueur et l'honnêteté intellectuelles avec les pieds et les mains sur terre).

    La retraite c'est la disponibilité à l'Autre, c'est reprendre son temps à soi, le remettre dans le pot commun sans le boulet d'une course imposée. Le chômage imposé est la destruction de la confiance en soi, en les autres, c'est la soumission qui dilue la réactivité, propice au désengagement politique, individu remis dans leur case vidée peu à peu d'espérance..

  28. langue-rouge dit :

    @ Alain COLLET (PG75) post 46:
    "La tête de notre Leader Modesto quand est parti, de la sono de la camionnette CGT de la voirie, le cri « Mélenchon avec nous » et puis « Mélenchon Présidons » !
    Cher président, tu vas bientôt les guérir les écrouelles !"

    Je ne sais pas quel tête il a fait le "leader maximo" mais j'imagine facilement la tête qu'ont du faire mes camarades du NPA syndicalistes cgt à la ville de Paris. Si ça c'est vraiment passé comme ça, c'est un vrai scandale mais cela révélera un peu plus la vaste hypocrisie derrière ce discours de l'indépendance syndicale qui est tenu par le FdG face aux tentatives des camarades NPA d'argumenter pour des grèves reconductibles et un durcissement du mouvement alors que le FdG se contente de dire aux salariés "suivez vos directions syndicales".
    Jamais un syndicaliste NPA se laisserait aller à dire une telle chose en passant devant le point fixe de son parti y compris quand il milite à Solidaires où le NPA est plutôt très bien implanté. D'ailleurs les premiers à l'engueuler seront peut-être ses propres camarades du NPA.

    Mais bon, on a l'habitude. Je me souviens avoir reçu de mon syndicat aux dernières élections un encouragement à voter FdG et d'avoir apperçu dans des bureaux de certains permanents CGT des affiches FdG.

    On continuera à se battre sur le terrain, à construire le syndicat même si contrairement aux militants du PC et du pg on doit parfois rester plus que discret sur notre appartenance politique. Il ne fait pas bon d'être repéré NPA dans certaines sections syndicales de la CGT.
    Et surtout on continuera à défendre sur le terrain la nécessité d'un durcissement du mouvement en se donnant les moyens de convaincre les différents services. Quand je vois que mon syndicat traine des pieds pour tirer des tracts, faire le tour des services pour convaincre, il ne faut pas s'étonner après qu'hors des raffineries et de la sncf il n'y ait pas véritablement de mouvement sur la durée.

    Je n'en dis pas plus sur la réalité syndicale à la base car ce n'est pas le moment mais il faudra bien après le mouvement faire le bilan du rôle qu'auront joué les uns et les autres dans la construction du mouvement.
    Quand on appelle la base non pas à prendre des initiatives, à réfléchir à de nouveaux moyens d'actions à être imaginative (grèves tournantes quand on ne peut pas tenir sur la durée, grèves de moins d'une heure quand on est épuisé financièrement, blocages, grèves reconductibles quand on le peut) mais à suivre docilement sa direction syndicale quoi qu'elle décide, je considère qu'on ne joue pas son rôle de dirigeant politique de la gauche de la gauche.

    Mais bon, au moins je sais pourquoi malgré ma lassitude par rapport à l'orientation actuelle du NPA, j'y reste encore et surtout pourquoi je n'imagine pas une seconde rejoindre le FdG.

  29. le Prolo (PG 01) dit :

    @ - 78 - langue-rouge

    Les syndicalistes CGT de la Ville de Paris qui acclament Mélenchon à la dernière manif etc...

    "Mais bon, au moins je sais pourquoi malgré ma lassitude par rapport à l'orientation actuelle du NPA, j'y reste encore et surtout pourquoi je n'imagine pas une seconde rejoindre le FdG."

    Pas fini non ? Pas un peu l'impression de gonfler le problème ?
    Dingue cet esprit de chapelle, toujours en chasse du truc ou de la virgule qui justifie qu'on se divise.

  30. langue-rouge dit :

    @ le Prolo (PG 01) post 79

    "Pas fini non ? Pas un peu l'impression de gonfler le problème ?
    Dingue cet esprit de chapelle, toujours en chasse du truc ou de la virgule qui justifie qu'on se divise."

    Désolé mais l'indépendance syndicale par rapport à une organisation politique c'est sacré. J'aurais été vert de rage si un camarade NPA de la CGT se permettait de dire "Besancenot président" au micro et d'ailleurs Besancenot ne l'aurait pas du tout apprécié non plus.
    Alors désolé mais ici c'est loin d'être une virgule, on touche en particulier quand on est à la cgt à quelque chose de très sensible. Si de nouveau il devait y avoir une courroie de transmission entre le FdG et la CGT comme c'était le cas hier avec le PCF. Si de nouveau comme c'est parfois le cas, on devait assister à une chasse aux sorcières à l'encontre des militants syndicalistes NPA comme hier c'était le cas par rapport aux militants LCR, je crois qu'on serait au delà d'une simple question de virgule désolé.

    Et je suis absolument estomaqué que certains ici ne voient pas le pb. Il y en avait des camarades NPA au micro dans les cortèges syndicaux et pas seulement à Solidaires et j'imagine le scandale y compris ici si l'un d'entre eux s'était permis de faire ce qu'un syndicaliste cgt s'est permis de faire au passage devant le point fixe FdG.

    Je précise d'ailleurs que la priorité pour nous c'était d'abord d'être dans son cortège syndical jusqu'au bout quitte à avoir des points fixes et des cortèges bien moins fournis.

    Mais bon je vous rassure ceux qui prennent la mouche facilement, je n'interviendrai plus sur ce blog. En fait dès qu'on sort du traditionnel "Mélenchon est génial" et le "FdG c'est la solution ultime à tous nos pbs", on a l'impression de commettre un crime de lèse-majesté.

  31. elisabeth dit :

    Bonjour, M. Mélanchon
    Que vos coups de gueule me réjouissent ! Je veux parler de ce que vous avez osé dire de cette serpillère de Pujadas, par exemple. Super !
    Mais il semble que vous ayiez raté l'un de ses derniers 20 h, la semaine dernière... Il avait invité Bernard Thiebaut sur le plateau avant la manif de samedi et lui a demandé de réagir à une question du président de la fédération des petites et moyennes entrepises qui reprochait aux syndicats de "ternir l'image de la France". Thiebaut n'a pas réagi... incroyable ! Moi, je lui aurais flanqué mon poing dans la tronche ! Mais jusqu'où ira-t-il dans l'ignominie ?
    Au fait.... j'ai oublié de vous dire que je fait partie de la belle corporation des journalistes (sourire)... sur laquelle vous tapez allègrement ! Mais loin de vous en vouloir, j'ai la faiblesse de ne pas me sentir concernée et vous encourage à dénoncer les incapables et les serviles.
    Tenez bon.
    Elisabeth B.

  32. Gus Houzet dit :

    Enfin, un homme politique qui à le courage de ses idées. Merci Monsieur Mélenchon de redonner aux exploités que nous sommes l'envie de remettre notre société à l'endroit. Marre de ces dirigeants qui nous prennent pour des cons comme si on ne voyait pas à quelles fins ils nous manipulent. Je sais que vos idées (que je partage) ont peu de chances d'arriver au pouvoir mais au moins vous êtes là pour qu'elles deviennent audibles et c'est déjà un grand pas. La lutte continue...
    Hasta siempre !

  33. le Prolo (PG 01) dit :

    @ - 80 - Langue Rouge

    Ok, tu as raison sur le principe.
    D'accord avec toi, le syndicat doit rester indépendant.

    Mais là c'était juste une boutade lancée par la sono CGT, évidemment sans arrière-pensée, un petit élan spontané de sympathie au passage de Jean-Luc Mélenchon.
    Dans le contexte de son clash récent avec Pujadas.

    Et ce que je regrettais c'est que tu systématises sur un détail, genre: "la sono là à cet endroit a dit ça, alors ça veut dire que le PG est comme-ci, comme ça".
    Comme si c'était voulu, concerté et théorisé par l'ensemble du parti.

  34. petit chouk dit :

    Je viens de visionner l'émission d'arrêt sur image avec M. Scheidermann et les représentants des syndicats étudiants, dans laquelle ils ont ressorti des archives sur le CPE et je viens d'apprendre : que Nicolas Sarkozy avait appelé un représentant syndical étudiant dans le cortège pour "qu'ils aillent jusqu'au bout, que çà pouvait faire arrêter la mise en place du CPE". A cet époque Sarkozy était ministre de l'intérieur sous de Villepin et Chirac. c'est à la 47ème minute du reportage.

    Ce président est une honte lorsqu'on sait que ses ministres ont communiqués vis à vis d'Aubry et Royal en disant qu'ils étaient irresponsables de demander aux jeunes d'aller dans la rue...

    Les journalistes ont la mémoire courte. Voila une bien belle histoire pour leur rafraichir la mémoire

  35. peupledegauche dit :

    @langue-rouge

    Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop.

    Des syndicalistes ont acclamé Jean-Luc Mélenchon et alors !

    Tu est bien offusqué de cet épisode plutôt sympathique, dans le contexte de la manifestation. C'est inacceptable dis-tu ? Il me semble que c'est une posture bien figée alors que nous avons besoin d'un dynamisme politique pour proposer une autre société.

    Tu dis qu'il faut respecter les syndicats et je n'ai entendu, de la part des militants NPA sur ce blog, que des critiques de ceux-ci. Il faut être cohérent et se décider enfin à parler du fond qui ne nous différencie pas tant que ça

    Samedi, lors de la manif, nous avions une banderole "UNITE retraite à 60 ans à taux plein", tous les partis politiques, PCF, NPA, PG, les verts étaient derrière et chacun lançaient leurs mots d'ordre, et parfois des mots d'ordres communs......... quel plaisir ! et quel symbole !

    en avant le Front de Gauche !

  36. serge dit :

    Un document intéressant sur la suite du mouvement.
    http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/181010/suites-du-mouvement-social-pour-une-guerilla-sociale-et-citoyenne-
    Il faut que le Front de Gauche anticipe la fin du conflit pour placer les Français devant leur responsabilités.
    Voulons nous un DSK ou un autre Sarkozy?
    En ayant une véritable alternative de rassemblement au gauche, nous aurons les armes pour terrasser l'UMP et ses alliés souterrains dans des mouvements de gauche.
    De plus, en ayant un groupe de rassemblement suffisamment solide, la question du ralliement au PS deviendra un question du ralliement sur le FdG.
    Il faut également que le Front de gauche ouvre un dialogue avec les syndicats étudiants et leurs représentations. ainsi il sera possible de connaitre leurs désirs, leurs crainte et d'inscrire dans le programme du FdG un forte sensibilité à la Jeunesse.

  37. lorenzo dit :

    Trop c'est trop. Je viens de voir l'extrait de C+ chez Denisot avec les trois'journalistes'. Que leurs chaînes et leurs journaux participent d'un écrasement du peuple, des sans-grades, des pauvres, des employés, etc. et valorisent les puissants, les riches, les gens de pouvoir cela se voit comme le nez au milieu de la figure.Et pourtant ces programmes prospèrent. Il est temps que cette aliénation s'arrête. Car qui regarde ces journaux? Ceux-là mêmes qui y sont maltraités. Ce n'est pas si facile d'en prendre conscience. Pour moi la vraie révolution civique passe par ce changement d'attitude et d'habitude: ne plus se laisser piétiner.

  38. Pulchérie D dit :

    @ peupledegauche (# 82)

    Je suis sidérée par le fait que le sectarisme étroit, l’esprit irréductible de sacristie athée qui a fossilisé les partis communistes sous Staline, sévisse encore dans certaines cervelles.
    Qu’un vrai dirigeant d’un vrai parti de gauche soit acclamé au passage par un syndicaliste, dans un esprit bon enfant, c’est une gaminerie, sans plus.
    Ceux qui s’offusquent de cet accès de bonne humeur ont l’esprit « mal tourné » des bigotes de Clochemerle-en-Beaujolais.
    Pitoyable !

  39. Guillaume D dit :

    "Cela vous concerne également". En dédicace à A. Chabot. C'est d'une telle ironie délicieuse, j'adore et je savoure, je trouve ça magnifique.
    Et je suis sûr qu'à l'origine vous n'imaginiez même pas qu'elle puisse s'en vanter, cette dédicace était destinée à rester entre vous et elle.
    Bravo. Et merci pour tout ce que vous faites.

    Que se vayan todos, que no quede ni uno solo !

  40. GA89 dit :

    Et alors on ne peut pas être à la CGT et au PG ?
    C'est pourtant mon cas, la CGT n'est pas si sectaire que certains veulent le dire, pourquoi mettre des barrières à gauche et à gauche de la gauche, est ce le moment?
    Bien sûr que c'est un peu idolâtre ici mais ça n'empêche pas de réfléchir et de trouver le moyen ensemble, malgré les divergences de réussir le combat de maintenant, faire émerger les vraies forces de gauche.
    Et ça c'est dans l'unité et en respect de toutes les orga du PG au NPA en passant par toutes les forces de gauche qui ne feront aucune concession au libéralisme outrancier ni au libéralisme tout court.
    Le capitalisme n'a aucune limite il avale tout, digère tout et fait profit de tout, y compris et surtout des hommes, qui ne sont que des instruments de leurs rouleaux compresseurs.
    Existons tous ensemble, construisons, pourquoi perdre de l'énergie inutile en face d'eux qui s'en gaussent et s'en repaissent ?

  41. serge dit :

    "Désormais, quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit" Nicolas Sarkozy - 06/07/2008

    à je l'aime bien celle là !
    Franchement ce président et son gouvernement ne tromperont plus personne bien longtemps.
    Dans les derniers sondage on apprenaient que finalement que 18 % des français étaient réellement hostile aux mouvements et aux manifestations.
    L'UMP et certains seront emportés avec la vague qui emportera Sarkozy et sa bande gouvernementale.
    Sarkozy t'es foutu et t'as rien foutu !

  42. RICHARD dit :

    Ami Jean-Luc,
    Evidemment, tous ensemble dans ce même combat !

    Mais vigilance ! Il ont fait monter la sauce sur la "non-affaire" Pujadas, voulant faire de toi un bouc-émissaire...

    En revanche, avec le le gars de la matinale de Canal+ (Cyrille Eldin) qui est toujours dans une chronique humoristique et second degré, il aurait certainement mieux fallu se rencarder avant de l'envoyer "dégager"... ce serait pas mal d'éviter la confusion et bien choisir ses combats... Ce matin, j'ai trouvé que c'était une vraie maladresse de ta part...

    Un grande accolade fraternelle, ami Mélenchon !

  43. eve carné dit :

    Eh bien ma foi, de plus en plus concernée par ce que vous écrivez et dites....à suivre!

  44. guillot dit :

    Un des responsable de l'UD CGT a proposé aujourd'hui l'arrangement suivant aux lycéens du NPA: l'intersyndicale propose aux lycéens qui manifesteront d'être en tête du cortège demain matin, avec leur principale banderolle "pour gagner, grève générale"-puisqu'elle n'est pas signée -mais sans les drapeaux du NPA.

    Comme l'avait jusqu'à présent remarqué les 7/8 milles manifestants des dernières manifs mais aussi "Sud Ouest" et les 2 autres quotidiens, le gros des lycéens sont amenés par celles ou ceux du NPA et manifestent ainsi dans le cortège avec lui, même s'ils ont leurs propres banderolles (des comités de lutte lycéen)

    A ton avis, que doivent faire les lycéens du NPA demain c'est-à-dire des animateurs reconnus dans leurs lycées ?

  45. Christian B dit :

    Oui, mille fois bravos Jean-Luc Mélenchon !
    Rien d'idolâtre là -dedans, juste heureux que quelqu'un se donne tant de mal, et dépense tant d'énergie pour notre cause commune, vivre mieux ensemble, sortir du délire libéral criminel,
    proposer une autre alternative, tourner vers l’Humanité et non vers le fric et le chacun pour soi, et c’est du concret.
    Ne perdons pas notre temps à alimenter les dialogues de sourds avec les serviles serviteurs
    du Fouquet’s

    Oui il faudrait une caisse commune, afin que ceux qui soutiennent ce mouvement (71% si l’on en croit les sondages), car il serait juste de partager avec nos compagnons grévistes le coût financier de la grève. Car nous sommes toutes et tous parties prenantes dans ce mvt, alors nous devrions aussi être solidaires dans ce domaine, car toutes en tous bénéficieront des résultats. En plus cela donnerait un signe fort aux gouvernants, et cela permettrait de gagner car nous pourrions tenir dans la durée.
    Oui, c’est très très important d’être solidaire sur ce point.
    En tant que citoyens soutenant ce mouvement, il serait bon que nous nous trouvions les moyens et la structure pour mettre cette solidarité en place.

    Bien à vous
    Christian B

  46. pichenette dit :

    Que des membres du gouvernement considèrent que 6% des lycées sont bloqués, donc faible nombre, c'est à dire quantité négligeable.., cela ne pousse-t-il pas à mettre de l'huile sur le feu! C'est honteux, même si un seul établissement était bloqué, le gouvernement devrait se sentir responsable, il est en devoir d'assurer le bon service, encore publique, de l'Education Nationale, tant interne (maîtres en nombre suffisant, qualité des programmes, formations adaptées à l'immensité des savoirs et des enjeux, sécurité de la jeunesse..)qu'externe; c'est lui qui met dehors les jeunes en sapant leurs espoirs, en les méprisant, en les excitant!
    Pour, bien sûr ensuite jouer de la répression, refrain connu. Peu à peu les buts fixés par le P et ses accolytes sont atteints: la violence visuelle (feux, casses, dégradations) et les cow boys vont y aller de leurs lassos!
    C'est scandaleux!
    Que ce pouvoir est malveillant à l'égard des jeunes, des anciens, de tout ce qui peut lui faire de l'ombre!

  47. jean ai marre dit :

    Ce dimanche a été l'occasion pour l'UMP d'occuper les médias pour déverser leurs mensonges.
    Lorsqu'on va sur leur site, et que l'on regarde leur agenda, c'est édifiant !

    Ils agissent comme s'ils étaient les propriétaires de la France.

    Imaginons leur comportement face à un conflit qui engagerait le pays ! Il y a de quoi avoir les craquettes devant de tels agissements.

    Un slogan demain sur des banderoles : " La France c'est nous'' " Ceux qui nous aiment pas nous quittent "

  48. Jean Valjean dit :

    Bonjour, à tous, voilà une bonne initiative que nous sommes en train de monter en Bretagne : à travers les Union Départementales syndicales nous montons des caisses de solidarités pour aider tous les camarades en situation de bloquer le pays : chauffeur routier des centres de production de carburants, personnel des centres de raffinage etc... les centrales d'appros des super marchés... les camarades d'EDF...
    Dans vos syndicats obligez vos UD à prendre position, monter les caisses de solidarités.
    A tous Fraternellement.
    Jean

  49. mechantlong dit :

    Entre 2 manifs, j'ai eu du mal a terminer "Qu'ils s'en aillent tous !"
    Dis donc Jean Luc, quand est ce qu'on passe aux travaux pratiques ?

  50. Charles GUY dit :

    La réforme des retraites concoctée par Sarkozy conduit mécaniquement à une baisse drastique des pensions.
    Tout en prétendant sauver le système par répartition, le Président offre un boulevard en douce aux fonds de pensions "à la française"...
    Le frère Sarkozy en embuscade pour récupérer les bénéfices des futures retraites par capitalisation avec Médéric-Malakof alliée à la Caisse des Dépôts, c'est un authentique hold up doublé d'une association de malfaiteurs.
    Il faut impérativement qu'ils s'en aillent tous... et qu'on les y aide.


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