16avr 10

Pour solde de tout compte avec "l'affaire" et avec la perte de sang froid des porte parole communistes contre moi.

Ma voiture balai a bien du mérite

S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières 8429_1267860095559_1201514343_30819091_2388837_naventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle,  reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?

Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate».  Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.

Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.

Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes 012amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat.  D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.

Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour 170620081182qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant  on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.

Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse  trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la 240220094770bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte  une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée.  Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.

Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur  les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse.   Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment 010720081463un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.

La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y 12042008220aura un candidat du PC ou du PG il  y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».

Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin  de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme 147candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes.  Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé  quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.

Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables 07 06 2006et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».

Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ?  Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela 02042005(001)n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur  aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.

 En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de 03112005(002)personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour.  Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections.  Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.

Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est 13062005s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !  

Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours.  Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de 070520074941gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole  parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas,  au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.

J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce theire dans le metroblog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.

"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"

Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.

"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.

"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.


329 commentaires à “Ma voiture balai a bien du mérite”
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  1. Hold-up dit :

    N° 94 @ ermler

    Merci pour ta réponse. Une petite précision tout de même. Oui, je me souviens que tu avais évoqué la possibilité de directement adhéré au " Front de Gauche " il y a quelques mois. Mais j'avais déjà entendu René Révol penser la même chose il y a un an et le dire lors d'un rassemblement car lui (PG) et des militants (PC) avaient été surpris que des citoyens/ citoyennes réclament directement une adhésion au dit " Front de Gauche " - Donc les idées des uns convergent vers les idées des autres - Très bien, c'est heureux. Et Jean-Luc Mélenchon le redit aujourd'hui. Parfait.

    Après l'histoire est déjà passer par là. Le " Front de Gauche " est devenu " Front de Gauche Elargi " - Pour ma part au vu des avancées, des changements en cours et de l'insistance du NPA a refuser l'étiquette "Front de Gauche " trop connotée à ses yeux au vu des alliances passées... mais et c'est un avis personnel, au vu que la terminologie n'est pas tout a fait audible, l'on pouvait imaginer autre chose, un terme qui ouvre grandes des portes plutôt qu'on ne fasse que les entrebâiller. " Elargi " est souvent écrit entre parenthèse, cela prouve que le mot ne fonctionne pas vraiment, il est flou. "Front de Gauche (Elargi) ", c'est étrange et pesant et finalement pas très clair.

    L'heure n'est d'ailleurs au vu de l'assaut contre la population que les 12 % de l'UMP intente à la majorité du Peuple Français, plus vraiment à l'entrebâillement ni aux atermoiements d'appareils. L'heure est à l'UNITÉ, à l'UNITÉ POPULAIRE pour la défense du projet républicain hérité du CNR et de biens d'autres combats après la seconde guerre mondiale.

    Le droit à la Retraite pour les jeunes générations d'aujourd'hui et celles de demain étant le combat le plus urgent présentement puisqu'il est la clef de voûte du projet social et humaniste républicain dans son ensemble.
    La question du "Travail ", de la redistribution de la richesse produite au sein de la société se lit en filigrane derrière l'attaque frontale de l'UMP contre le droit à la retraite et à une vie décente, à un âge décent. Toucher à ce droit ultime de l'existence, c'est détruire irrémédiablement l'ensemble des conquêtes sociales et les nouveaux droits afférents qui les ont produites. Il va falloir savoir et dire dans la rue, partout dans quel pays l'on voudra vivre encore demain. C'est de la philosophie politique avant le combat politique proprement dit.

    C'est pourquoi tout en faisant attention à nos amis du NPA et considérant le succès électoral relatif du Front de Gauche (élargi), dénommer la force populaire combattante par :

    Front de Gauche UNITAIRE

    ...me semble plus approprié à clamer la puissance de feu dont nous aurons besoin pour vaincre les forces obscures et régressives à la tête du pays, encore en place pour les deux années à venir.

  2. Pulchérie D dit :

    @ tous

    Vive le Front de Gauche Unitaire !

    Cette appellation me botte !

    Bonsoir !

    A demain.

  3. jean 28 dit :

    J’étais au PC, je l’ai quitté il ya quelque temps, mais ma sensibilité communiste reste intacte.
    Je pense qu’il n’y a plus un PC, mais des PC.
    Il n’y a plus de ligne politique. La direction est incapable de tenir une position nationale.
    Les baronnies départementales ou régionales font la loi, en effet qu’y a-t-il de commun entre
    • Ceux qui sont sur des positions identitaires (clan Maxime Gremetz)
    • Ceux qui renient leur programme pour être élus ou avoir des sièges aux exécutifs, (les candidats avec le PS au 1er tour)
    • Ceux qui utilisent le FdG à leur profit en déchirant des accords signés (région Centre où le PC s’est octroyé 8 sièges sur 8 alors que 2 devaient revenir au PG)
    • Ceux qui s’opposent à leur parti en s’alliant avec un populiste (clan Gayssot)
    • Ceux qui demandent au PS de faire démissionner un élu PS pour le remplacer (Dartigolles en Aquitaine),
    • Ceux enfin les plus nombreux qui militent avec foi dans le FdG à égalité de droits avec leurs partenaires.
    Le PC est aujourd’hui à la croisée des chemins, mais comme il n’a plus de leader charismatique sa seule survie passe obligatoirement par le FdG, car il sait bien qu’il ne peut, après deux élections sous le sigle FdG, réfuter la présentation d’un candidat commun.
    J-L M a su imposer un style d’opposant à l’ordre établi, il rejoint ce que les français avaient apprécié avec G.Marchais, ce que les travailleurs apprécient de leur représentants syndicaux CGT leur opposition à la morgue du capital et leur valets journalistes ou autres.
    Je retrouve chez Jean-Luc ce que j’ai toujours considéré comme le plus important la défense de la dignité et du respect pour le travailleur. C’est pour cela que je le soutiens, comme je soutiens le PG qui a fait renaître avec ce FdG un véritable espoir. Avant je votais contre, maintenant je vote pour…
    @ À Jean-Luc
    La seule critique amicale que je t’adresse est –et je pense que c’est celle-ci est présente chez nos camarades communistes- l’emploi du je plutôt que le nous, (si nous arrivons au pouvoir… plutôt que si j’arrive…) et en tant que président du PG c’est le collectif qui doit être, à mon avis, privilégié.

  4. Pulchérie D dit :

    Petit supplément avant d'aller faire dodo, un petit cordial.

    Les choses vont mal pour les gringos, en Afghanistan.

    Leur superbe dégringole, au fur et à mesure qu’ils ramassant des tatouilles.
    http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/09/01003-20100409ARTFIG00508-l-us-army-demande-pardon-apres-le-massacre-d-afghans-.php

    « L'US Army demande pardon après le massacre d'Afghans !
    Mais oui ! tel que je vous le dit !
    Un commandant des forces spéciales américaines a procédé à un rituel pachtoune et égorgé un mouton pour obtenir le pardon d'une famille, qui a perdu cinq membres en février lors d'un raid. Une première pour l'armée américaine. »
    Ho ! Ho ! Ho !
    Combien de milliers de moutons devrait égorger l’armée américaine pour se faire pardonner les massacres perpétrés depuis plus de cinquante ans.

    Les affaires vont réellement mal, hé ! Uncle Sam ?

  5. Pulchérie D dit :

    Correction à (102)

    Mais oui! tel que je vous le dis

  6. n. dit :

    Les photos du blog sont bien, m. Mélenchon : y a de la vie !

  7. lemexicain dit :

    Je suis d'accord avec Hold-Up et Pulchérie D : Front de Gauche Unitaire ça sonnerait très bien pour le rassemblement de toutes les composantes de l'autre gauche. Cela permettrait de rester dans la lancée de ce qui a déjà été accompli, tout en montrant que les derniers arrivés constituent l'un des piliers du Front, et pas seulement une pièce rapportée comme pourrait le suggérer l'adjectif "élargi". Dans tous les cas si on arrive à s'entendre il faudrait un nom plus fédérateur, qui marque à la fois le changement et la continuité.

  8. marco polo dit :

    Oui, ce serait un accord majeur que de donner au Front de gauche un statut permanent de grand mouvement populaire, la clé pour ouvrir les portes du changement, pourquoi ? parce qu'avec un programme construit maintenant, les chances de gagner seraient réelles, Un candidat du Front de gauche choisi par le front de gauche. Le PCF est un élément essentiel de cet accord. Dommage que des dirigeants du pcf vivent encore dans le syndrome du congrès de Tours. Sans le front de gauche, c'est un enterrement définitif pour eux. et puis le NPA comment évolue-t-il aujourd'hui, je le trouve muet...

  9. BA dit :

    Vendredi 16 avril 2010 :

    A 18H00, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans est remonté à 7,366 %, contre 7,123 % jeudi et le "spread" (différentiel avec l'emprunt allemand à 10 ans qui sert de référence au marché) s'élevait à 428 points de base.

    http://www.romandie.com/infos/news/201004161911040AWP.asp

    Lundi 12 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,637 %.
    Mardi 13 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,815 %.
    Mercredi 14 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,034 %.
    Jeudi 15 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,123 %.
    Vendredi 16 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,366 %.

  10. Hold-up dit :

    @ Lemexicain

    Merci pour ton analyse, c'est tout à fait ça.

  11. Darthé-Payan dit :

    @Ermler
    @ Hold-up

    Je partage globalement vos deux commentaires.

    Bon il y a 2012 et JL Mélenchon sera sans aucun doute le meilleur candidat de ce que j'appellerais un Front d'unité populaire (un peu comme au Chili en 1970 avec les forces politiques, citoyennes, sociales, syndicales unies autour d'Allende) qui permet à la fois de rassembler, unir, converger, de dynamiser les forces politiques de l'autre gauche mais également le mouvement syndical, social, associatif, intellectuel, les citoyens. Ce FUP portera un projet de refondation républicain, de rupture avec le capitalisme et d'émancipation de la personne humaine par la citoyenneté et la souveraineté.

    Attention de ne pas que parler de personne. Il nous faut un projet de refondation de transformation et de rupture. D'abord définir un corpus idéologique clair, cohérent puis bâtir un projet politique autour de refondation républicaine et laîque, de rupture avec le capitalisme, de transformation de rapports de production et des rapports sociaux avec comme objectif la pleine émancipation de la personne humaine. Ne pas oublier avant toute chose de mette en place une véritable école de formation.

    Notre projet peut prendre ce qui a de meilleur et d'inspiration dans la grande révolution française, le mouvement jacobin, la république sociale de 1848, l'analyse marxiste, les combats émancipateurs ouvriers, républicains, socialistes et laïques, les programme et les idéaux du CNR, le programme commun, et aussi s'inspirait des révolutions bolivariennes. Voir les réussites, les défauts, les erreurs, les échecs, les espoirs et les perspectives.

  12. Hold-up dit :

    @ Darthé-Payan

    Merci pour tes convergence de vue. N'oublie pas les conquêtes des femmes et les conquêtes sociales de 1968 aussi et bien d'autres choses. Que l'heure soit à une refondation du meilleur pour éviter le pire, je ne peux qu'être d'accord avec toi.
    Le combat démocratique ne fait que commencer. Comment ne pourrais-t-il pas déboucher au vu de la situation nationale sur une 6 ° République et au vu de la situation internationale sur une révolution...anthropologique ?

    Socialisme ou barbarie.

    Le Front de Gauche Unitaire un préalable nécessaire avant le Front d'Unité Populaire ?

    Une grande cohérence stratégique en tous les cas. Bien vu.

  13. Hold-up dit :

    Pour les fautes d'orthographes la prochaine fois, je prendrais le temps de me relire. Personne n'est parfait. Désolé pour cette disgracieuse écriture.

  14. JPR78370 dit :

    @ ydaho
    J'ai dû faire un raccourci dans ce que je disais, car tu n'en a pas compris le sens. Sur la question du Front de Gauche, la base du PCF est divisée (identitaires, pour qui ce serait une dissolution, partisans de continuer sous perfusion socialistes et ceux, comme moi, qui placent leurs espoirs dans le FG —pour faire court, car c'est encore bien plus embrouillé que ça…). Le souci de la direction est d'éviter l'éclatement, à l'exemple de ce qui a pu se passer en Picardie. Quand Jean-Luc Mélenchon pousse un peu trop le bouchon, il met en difficulté ceux qui défendent le FG au sein du parti. C'est tout.
    Ceux qui ne raisonnent qu'en terme de "direction pourrie / base pure" sont bien des "bobos-ouvriéristes, gauchepat’ spontanéiste qui pensent religieusement". Ou au minimum, des simplets.

  15. julie dit :

    la révolution bolivarienne....
    toujours est-il qu'ils viennent de sortir leur programme pour la conférence de la semaine prochaine, voilà des thèmes à creuser chez nous, pour le nom du bébé on verra quand il sera né!
    bon voyage et rencontres instructives à Jean-Luc et amis.
    conférence des peuples

  16. Hold-up dit :

    Paul Jorion sur France Culture. Il intervient deux fois lors des " Matins " de France Culture. Il est toujours heureux d'écouter cet analyste de la situation internationale. L'absence de langue bois, l'intelligence de vue et l'humour de ce monsieur est une force pour l'esprit. Je vous y convie vivement. On peut laisser couler l'ensemble de l'émission afin de ne pas rater les deux moments de son intervention du 15 avril 2010. Paul Jorion intervient un petit peu après le début et au milieu de l'émission.

    La joute spirituelle qu'il tient avec M. Alain Gérard Slama est édifiante. Tout de son intervention est à écouter.
    Bonne écoute donc si le cœur vous en dit :
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10075-15.04.2010-ITEMA_20223841-0.mp3

    On apprend parallèlement dans cette émission que le Président homophobe Polonais et réactionnaire s'il en est, par haine de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin au " communisme " de façon indistincte, avait d'un trait de plume annuler le versement des retraites aux anciens des Brigades Internationales Polonaises (!) - Ces braves qui avaient combattu contre le fascisme Européen et contre les fascistes Espagnols n'avaient plus qu'à crever sans subsides. Il est étrange qu'il rejoignit en cela un certain Joseph qui su les décimer en son temps lui aussi.

    Pour peu et cela depuis les derniers et fâcheux évènements aériens et au vu que " les voies de dieu " sont impénétrables, on finirait presque par y croire... en la "Justice divine".

  17. Darthé-Payan dit :

    @ Hold-up

    Je n'oublie pas les combats émancipateurs des femmes. Mais, moi, vois-tu, je parle de personne humaine en devenir d'émancipation qui devient citoyen et souverain.

    Sur mai 68, s'il y a eu des apports non négligeables sur le plan social, par contre idéologiquement, culturellement, pour la gauche et pour la république cela est une catastrophe. Mai 68 annonce la défaite du socialisme et de la république et en quelque sorte de la gauche depuis 1792.

    J'ai parlé de Front d'Unité Populaire (en références à Allende) parce ce que je pense aujourd'hui qu'il faut que les politiques de l'autre gauche, le mouvement social et syndical, les intellectuels, les associatifs, les citoyens qui sont des ruisseaux, des rivières, confluent vers le grand fleuve de la reconquête républicaine et sociale du pays. Confluent vers la grande vallée de la République sociale. La lutte politique, la lutte des classes, les luttes pour l'émancipation citoyenne et souveraine doivent converger et lancer l'appel à des états généraux constituants. Sonnons le toscin ! Battons la générale ! Insurrection civique ! Brisons les chaînes des anciennes et nouvelles servitures ! Devenons des Egaux et des Citoyens souverains et émancipés !

  18. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon

    Merci de faire un rappel da ta note à l'excellent travail de formation, de réflexion, de proposition, d'argumentation et de publication que faisait PRS (Pour la République Sociale) et la qualité du contenu des revues PRS réalisé avec de très maigres moyens. C'était une époque oû la gauche républicaine socialisme s'affirmait fièrement et oeuvrer au réarmement idéologique et programmatique de la gauche par l'éducation populaire. Dommage que l'on ne retrouve pas cela au PG. Faisons du PG un PRS de grande taille. Un vrai parti de la République et du Socialisme. Oui PRS !

  19. André Assiétoi dit :

    Je voudrais pas avoir l’air de faire le malin, mais j’ai la prétention de savoir qui est le meilleur candidat. Le meilleur candidat, c'est celui qui ne veut pas l'être. Autrement dit, malgré toute la sympathie que j'ai pour Jean-Luc Mélenchon, ça ne peut pas être lui.

    De toutes façons, la question du choix du candidat à cette élection est pour moi à évacuer d'entrée de jeu.
    Faudrait peut-être d'abord commencer par faire l’unité de la gauche de gauche. Pour moi, il y a 3 points à mettre en œuvre, et dans un seul ordre possible :

    1) Renvoyer la question de la présidentielle tout à la fin, quand on aura réglé le reste, qui est l’essentiel.

    2) L’essentiel, c’est le programme. Et j’oserais dire que le candidat, ça doit être le programme (ou le projet si on préfère). Toute autre considération (notamment le choix du candidat) ne peut que parasiter le processus unitaire qui doit être consacré uniquement, dans un premier temps, à faire un programme (ou un projet) partant des revendications des partis, des syndicats, des associations, des collectifs. Comme en Guadeloupe, il faut faire exploser les cadres habituels.

    3) bien entendu, la partie 2, c’est le plus difficile. Et ce n’est qu’au bout du processus, quand on aura un bel et bon programme anticapitaliste, radical, visant à (re)créer un véritable état social, que le candidat portant le projet doit être désigné.

    PS : À la lumière de l’expérience de 2007, il y a un impératif qui est d’éviter que les partis se bouffent le nez. Le candidat ne doit être en aucun cas un représentant de ces partis qui se bouffent le nez. Pas de Laurent, pas de Mélenchon, pas de Besancenot. C’est clair ?

    Je prétends que si l’unité se fait sincèrement et sans arrière pensée autour d’un programme, il n’y a pas besoin de prendre quelqu’un considéré comme une vedette ou une bête à médias. Je suis persuadé qu’un Yves Salesses (qui était très bon dans les meetings) ou autre militant associatif pas trop manchot (que les manchots m’excusent) pourra faire l’affaire, le seul vrai candidat étant, je le rappelle, LE PROGRAMME.

    Qu’en pensez-vous ?

  20. jefmergen dit :

    bonjour
    je ne pense pas sérieusement qu'on gagnera la prochaine élection présidencielle, pourtant je suis pret à me battre quand même, pour le meilleur score possible de notre candidat du Front de Gauche...
    préparons l'avenir pour nos enfants, même ci ici bas, TOUT s'achète...
    marre de ces élites qui se gavent et détruisent nos emplois !

  21. Hold -up dit :

    N° 119 @ André Assiétoi

    LE CANDIDAT C'EST LE PROGRAMME me parait excellent ! La suite viendra à son heure. (Présidentielle / Pestilentielle) ne nous désarmons-pas sur un sujet " journalistique " ridicule à deux ans des dites élections !

  22. Hold -up dit :

    VOICI un article qui intéressera Jean-Luc Mélenchon et lui rappellera une fraîche actualité :

    "LE MOT D’ORDRE nous vient des États-Unis et sévit enfin en France. Apprenti plumitif, jeune journaliste, construis ta propre marque, sois ta propre marque ! Ça s’appelle personal branding (de brand, marque) et ça consiste à être le plus visible possible sur le web. Ceci à travers réseaux sociaux, blogs, etc., histoire de bâtir ta e-réputation, grimper en tête du référencement Google et espérer ainsi séduire un rédacteur en chef qui, enthousiasmé par ta personnalité, jeune blanc-bec, te fera un pont d’or afin que tu rejoignes son prestigieux magazine. Peu importe ce que tu écris,encore moins ce que tu penses : l’essentiel est d’être vu du côté de Facebook, Twitter, Linkedin, etc.

    Évidemment, l’efficacité du procédé, propagé notamment par des think tanks US tel le Pew Research Center, est sujette à caution, à part pour quelques « signatures » déjà installées – d’autant que, pour ce qui est du journalisme en ligne, Internet ne paie toujours pas,mais c’est un autre débat. En tout cas, la philosophie sous-tendant le machin est fort réjouissante.
    Ses promoteurs (dont nous tairons les noms pour ne pas leur attirer de « flux » superflu) se gargarisent de bons gros mots comme : « valeur marchande » du journaliste, « marque déclinable », « monnayable », « vous êtes ce que vous tweetez », « gérer son employabilité [par rapport] aux attentes du marché "…

    La suite sur l'excellent CQFD qu'il faut soutenir en s'abonnant (22 euros / 11 numéros)
    Article : LE JOURNALISTE BRANDE MOU :
    http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article2214

  23. Mario Morisi dit :

    bonsoir et bonne nuit

    Comme chaque soir, j'ai pris le temps de lire attentivement tous les posts.

    La qualité des interventions et la volonté visible d'avancer dans la même direction quelles que soient nos histoires est frappant et prometteur.

    Darthé-Payant, je me permets une réaction moins agacé que les jours précédents. La manière dont tu renvoies en permanence la conversation et les débats sur le passé, ton passé, les passés parvient très rapidement à un niveau d'invalidité. Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais des gens venus de tous les horizons, ne s'étant jamais encartés, n'étant pas des experts mais des républicains de gauche, certains d'entre eux ex-anars, ex-leaders étudiants, ex syndicalistes, ex-PC, ex-Verts, ex tout un tas de choses... ressentent, animalement, le besoin de se rapprocher et de trouver des voies nouvelles, ensemble.

    A près de 60 ans, j'ignorais ce qu'étais le PRS et toutes les joyeusetés qui vous ont unis ou opposés toutes ces années. Tout ce que je vois, c'est que cinq ou six anciens communistes et deux ou trois membres du PCF arrivent ici pour comprendre, pour y voir plus clair, pour donner de l'oxygène aux débats redescendus des états majors...

    L'idée de "Front de Gauche unitaire" me paraît bonne, il y a sans doute des biais qu'on ne mesure pas, mais cela va dans le bon sens. A quoi bon se projeter vers des qualificatifs Allendesques (comme no paseran, tu parles d'un auspice !).

    En ce moment, tout craque. Le FN avec la fille Le Pen, Europe Ecologie, la droite, le PS, le PC...
    Tout craque parce qu'avec l'accentuation de la crise on est au bord de quelque chose de fatalement grave...
    Mettons de côté les chamailleries partisanes et les procès d'intention.
    C'est au pied à pied, au corps à corps, un par un, en argumentant, en échangeant, qu'on peut saisir la bataille des retraites au bon et jeter une passerelle comack entre le social et le politique, les luttes et les urnes.
    Il faut faire craquer les vieux costumes et s'en fabriquer de tout neuf, avec les vraies analyses, mais sans les vieux tailleurs.

    tous, pas que le PCF.

  24. ermler dit :

    @ andré assietoi

    le seul vrai candidat étant, je le rappelle, LE PROGRAMME.
    Qu’en pensez-vous ?

    Moi, je pense comme toi !
    Mais contrairement à toi, je pense que le seul capable de le porter (si sa tête n'enfle pas trop entre-temps), c'est évidemment Mélenchon. Pas parce qu'il est une "vedette", mais parce qu'il a l'intelligence, le talent et la force de persuasion de faire entendre les messages que porteront ce programme.
    Faut pas être naîf. L'amateurisme ça pardonne pas en politique, surtout au niveau d'une présidentielle.
    Si tu veux faire passer du Shakespeare vaut mieux prendre Laurence Oilivier qu'un comédien de théâtre universitaire.de province.
    Quant on a talent pareil pour porter un vrai programme, on va quand même faire le cadeau aux autres de s'en passer ! Faudrait être fou !
    Ton "anti-vedettariat" t'honore. Mais la politique, à ce niveau là, ça ne joue pas dans une cour de récré.

  25. Hold-up dit :

    " Un article qui intéressera Jean-Luc Mélenchon et lui rappellera une fraîche actualité " :

    "LE MOT D’ORDRE nous vient des États-Unis et sévit enfin en France. Apprenti plumitif, jeune journaliste, construis ta propre marque, sois ta propre marque ! Ça s’appelle personal branding (de brand, marque) et ça consiste à être le plus visible possible sur le web. Ceci à travers réseaux sociaux, blogs, etc., histoire de bâtir ta e-réputation, grimper en tête du référencement Google et espérer ainsi séduire un rédacteur en chef qui, enthousiasmé par ta personnalité, jeune blanc-bec, te fera un pont d’or afin que tu rejoignes son prestigieux magazine. Peu importe ce que tu écris,encore moins ce que tu penses : l’essentiel est d’être vu du côté de Facebook, Twitter, Linkedin, etc.

    Évidemment, l’efficacité du procédé, propagé notamment par des think tanks US tel le Pew Research Center, est sujette à caution, à part pour quelques « signatures » déjà installées – d’autant que, pour ce qui est du journalisme en ligne, Internet ne paie toujours pas,mais c’est un autre débat. En tout cas, la philosophie sous-tendant le machin est fort réjouissante.
    Ses promoteurs (dont nous tairons les noms pour ne pas leur attirer de « flux » superflu) se gargarisent de bons gros mots comme : « valeur marchande » du journaliste, « marque déclinable », « monnayable », « vous êtes ce que vous tweetez », « gérer son employabilité [par rapport] aux attentes du marché "…

    La suite sur l'excellent CQFD qu'il faut soutenir en s'abonnant (22 euros / 11 numéros)
    Article : LE JOURNALISTE BRANDE MOU : http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article2214

  26. olivier33 dit :

    @ André Assiétoi

    J'en pense que c'est le même scénario programmatique qui a été celui des CAL, et que ça risque fort de se terminer pareillement en eau de boudin quand le PC s'apercevra qu'il ne peut pas récupérer la couronne.
    J'ai adhéré dès le premier jour au PG pour l'idée du creuset du rassemblement de l'autre gauche, mais dès le premier jour aussi je savais que ce jour arriverait où le PC voudrait récupérer la mise à son profit.
    Désolé pour les copains du PC de dire cela mais c'est à chaque fois pareil.

    Pour une fois on a un veritable tribun comme Jean-Luc Mélenchon que l'on a pas eu depuis longtemps à gauche pour mener une campagne et il faudrait s'en passer ?
    C'est délirant !

  27. Hold-up dit :

    @André assiétoi

    LE PROGRAMME EST LE CANDIDAT c'est pas mal comme vision

    @ Ermler

    D'accord aussi avec toi au final -

    MAIS IL EST TROP TÔT ! Ne tombons pas dans le panneau ! On va pas passer 6 mois à s'écharper sur une banane que la presse nous met encore dans les pattes ! On verra plus tard ! LE PROGRAMME ! DEMANDEZ LE PROGRAMME !

  28. ermler dit :

    @ hold -up (126)

    D'accord à 100% avec toi et qui correspond à ce que je t'ai écrit dans un post précédent.
    L'urgence, la priorité, c'est l'unité refondée autour d'un vrai projet de programme alternatif.
    Le candidat, on verra après. (même si, pour moi, c'est tout vu !)
    Conseillons donc à Jean-Luc Mélenchon, lui même, de bien rappeler cette priorité-là quand on le confronte à la question de son éventuelle candidature.

  29. Hold -up dit :

    " La vérité, mon gros naïf qui doit apprendre à fermer ses esgourdes aux cris stridents des experts pickpockets, la vérité, c'est que le déficit des comptes sociaux est organisé depuis des années par les empilements invraisemblables d'exonérations de la part patronale sur les salaires, soit quelque chose de l'ordre de 42 milliards d'euros en 2009 de niches sociales.

    LE MONOLECTE : " Jusqu'à ce que mort s'en suive "
    http://blog.monolecte.fr/post/2010/04/15/Jusqu-a-ce-que-mort-s-en-suive

    LES EXONÉRATIONS DE COTISATIONS SOCIALES ET LEUR COMPENSATION
    http://www.senat.fr/rap/a08-084/a08-08415.html

  30. Hold -up dit :

    Retraites : le chemin de la reconquête

    http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1352

  31. lemexicain dit :

    Je cite une courte dépêche publiée sur le site du Figaro et intitulée « Mélenchon contesté par les siens » :

    « Des militants et cadres du Parti de gauche contestent « le pouvoir personnel, l'autocratie, l'absence de transparence, les parachutages et le cumul » en vigueur, selon eux, au sein du mouvement. Ainsi, dans le Val-d'Oise, le PG s'est-il scindé en trois partis différents. Dans les Côtes-d'Armor, dans le Nord, en Rhône-Alpes, des militants de plus en plus nombreux abandonnent l'ex-sénateur socialiste. Un comité de liaison des déçus du Mélenchonisme se réunira à Paris le 24 avril ». Source : http://www.lefigaro.fr

    Quelqu'un est-il en mesure d'éclairer ma lanterne ? Info ou intox ?

  32. le Prolo du Biolo dit :

    @ 133 - lemexicain

    De grands malades ces mecs-là....

  33. Pascal PBH61 dit :

    @Descartes 64

    "Confier la candidature à une personnalité forte, indépendante du PCF et ayant des indéniables ambitions politiques (ce n’est pas une critique, loin de là) revient à se suicider."

    ==> ce qui est en jeu ce n'est pas la survie du PCf mais l'avenir des Français susceptibles d'avoir le plus besoin d'une GdG (Gauche de Gauche) forte ! Et comment un PARTI sur une pente descendante (irréversible selon moi) qui doit se cacher dans diverses alliances pour obtenir des élus, sauf cas particuliers, pourrait-il créer une dynamique victorieuse ? Toute vélléité de sa part de vouloir régenter l'attribution des (premiers) rôles au sein du FdG (Front de Gauche), pour légitime qu'elle soit du point de vue de la défense de ses propres intérêts, serait contre-productive du point de vue des intérêts des Français qui ont besoin d'un FdG engagé sur une pente ascendante ! Et dans cette hypothèse, le PCf ne peut être qu'un partenaire de premier choix, qu'un solide pilier de l'édifice, s'il souhaite servir la cause collective avant ses intérêts de boutique.

    A court terme, un PCf trop gourmand serait une carte perdante pour le FdG ; donc toute manoeuvre dilatoire, toute tergiversation de sa part serait à juste titre interprétée comme autant de tentatives "égoïstes" (je mesure ce que ce mot a de dérisoire dans cet univers de la politique) d'entraver une dynamique montante qui, en mettant certains en lumière, Jean-Luc Mélenchon par exemple, verrait le cargot PCf maintenu au second plan par le hord-bord Jean-Luc Mélenchon !

    On en vient donc à se demander si dans ces conditions le PCf n'aurait pas davantage à gagner qu'à perdre à voir le FdG plafoner, avec ou sans lui, plutôt qu'à gagner avec lui en seconde ligne ! Question ultime dans ce cas : pour qui roule le PCf ? Pour "lui" ? Pour les Français qui ont besoin d'une GdG forte, attractive, visible, audible ? Pour le dire en d'autres termes, le PCf ne fait plus... bander rêver depuis longtemps !

    Dernière remarque : et si le progrès de l'Histoire passait par d'autres que le PCf, le PCf serait-il toujours aussi favorable à ce sens de l'Histoire sur lequel il semble encore vouloir s'arroger un droit exclusif à en assurer la maîtrise d'ouvrage ! Le Progrès de l'Histoire serait-il une marque déposée... qui doivent vivre ou dépérir avec son héritier "naturel" !

    Ultime précision : je m'exprime d'autant plus librement que je ne suis enrôlé actuellement sous aucune bannière et que je ne suis membre d'aucun fan club ! Je suis juste un électron libre dit de gauche passé par Attac ! Je suis encore une fois conscient que des propos tels ceux que je tiens peuvent en offenser certainEs. Mais le PCf ne saurait prétendre à piloter l'avenir de la GdG au motif qu'il aurait la plus grosse... quantité de militants !

  34. Pascal PBH61 dit :

    @ Descartes,

    "Sur ces questions, les dirigeants et les militants du PCF sont sur la même ligne. On l’a bien vu lors de l’échec des « collectifs antilibéraux » à se mettre d’accord sur un candidat. Il est alors clairement apparu que d’une part les militants du PCF ressentaient très négativement l’exclusive contre leurs dirigeants au nom du « beaucoup d’électeurs ne voteront pas pour un communiste », et d’autre part qu’ils tenaient à voir l’un des leurs porter les couleurs du rassemblement, souhait d’autant plus légitime qu’ils représentaient l’essentiel des troupes. Il n’y a aucune raison que cette position ait changé depuis 2007."

    ==> il y en a au moins un sur ce site, qui signe de ses noms et prénoms, àà savoir Laurent Mély, post 63 (àà l'heure où je rédige). extrait :
    "je vois -hélas- ressortir les vieux démons du PCF. Le front de gauche, c’est très bien. Mais pas quand ça pourrait empêcher une candidature communiste à al présidentielle. On nous a déjà fait le coup en 2007 ! Camarades, arrêtez les conneries.
    Si c’est pour refuser par avance qu’un autre qu’un encarté PCF soit candidat, il ne faut pas se lancer dans des processus type Front de Gauche !
    Et c’est un communiste qui le dit !"

  35. Patrick dit :

    Bonne réponse Jean-Luc. Il était de remettre les idées en places, notamment avec --- comme tu dis --- "ces dirigeants communistes" car sans vouloir blesser nos amis du PCF, il y en a assez de leurs crises d'égos incessantes quand il s'agit d'évoquer d'une éventuelle candidature qui sortirait du cadre traditionnel estampillé PCF. D'autant plus que l'ironie du sort montre une fois de plus l'adage de l'arroseur arrosé : ici Patrick Bessac qui fait faire au PCF une prise de melon aigüe, suivi après de Pierre Laurent, alors qu'il avait lui-même souhaité qu'il n'y ait plus de querelle de personnes.

  36. maezelle sylvie dit :

    Je suis un peu gênée de cette globalisation "de la pensée communiste" ; il y a certains dirigeants qui ont certainement peur pour leur égo, (c'est la compétition politique et humaine... tout le monde pense certainement à soi comme le meilleur des meilleurs pour 2012). Mais si l'on interroge les militants ou sympathisants communistes qui croient en cette nouvelle force à gauche, qui est un véritable espoir pour les présidentielles, peut-être que les données diffèrent, peut-être que tous les communistes ne partagent pas les dires de certains membres du staff.

    Pour ma part j'ai pas mal d'amis communistes qui travaillent beaucoup à ce que le front de gauche aille de l'avant, qui donnent beaucoup de leur temps libre à faire avancer le mouvement et je pense aussi que tous ces gens aujourd'hui, sont d'avantage dans une logique de "comment rassembler pour 2012", plutôt que dans un semblant de guerre des chefs, bien exploité par les médias qui s'en gargarisent.

    Qu'aujourd'hui commence à se poser le problème de "qui à la tête", c'est normal, que le nom de Mélenchon se profile, cela me paraît porteur et j'y adhère complètement. Que de grands noms du PC pensent aussi être en haut de l'affiche me parait logique, mais quel intérêt d'en faire les "chou gras" de la presse ?

  37. Le Front de Gauche a fait son premier galop d'essai pour les Européennes ; sans vouloir généraliser, je me rappelle fort bien que les semaines précédentes, alors que je n'étais encartée nulle part mais que je faisais (modestement) campagne pour le FdG, bien des questions m'ont été posées, dont une : c'est quoi comme parti le front de Gauche ?
    J'ai expliqué. Pour les régionales, c'était (un peu) plus facile : le Front de Gauche commençait à prendre pour le citoyen ordinaire une place dans le paysage politique, un peu floutée cependant par les différences "d'union" d'une région à l'autre. Néanmoins, le terme FdG et le logo qui va avec ont été vus partout ou presque : affiches, tracts, sites et blogs internet… et a gagné en lisibilité et en identification.
    Est-il donc si urgent de le modifier ? Il faut beaucoup de temps pour ancrer une "marque" dans l'inconscient collectif, il en faut très peu pour en brouiller le message. Par ailleurs, si l'adhésion directe au FdG est une possibilité demandée (?) par certains, il convient aussi de s'interroger sur le sens à donner à cette demande.
    - Confusion entre FdG et parti politique ? Si oui, il y a encore du travail à faire en terme de communication de la part des partis et mouvements impliqués.
    - Consumérisme impulsif sans engagement réel ? Nous rentrerions alors dans une mouvance aléatoire et instable, sans consistance sur une prospective avant chaque RDV électoral.
    - Acte réfléchi et engagement "durable" ? Cela doit nous interroger sur le refus, dans ce cas, d'adhérer à un parti en tant que tel.

    Ce sont les questions que je me pose, sur cette thématique.

  38. Pulchérie D dit :

    @ André Assiétoi (119)

    Je ne suis pas d'accord avec toi lorsque tu exclus d'emblée des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon ou Laurent. Besancenot
    s'est toujours défendu de briguer de hauts postes.
    Mais, par contre, j'approuve que tu places en premier lieu la rédaction d'un programme qui rallie les opinions de toute la gauche (non socio-démocrate, d'accord ?).
    Je pense que c'est l'étape primordiale à franchir, et qui pourra réaliser l'union des divers courants de gauche.
    Il faut commencer les travaux au plus vite et mettre en place des structures qui permettront à tous les citoyens de participer, compte tenu des moyens d'information et de liaisons modernes.
    C'est urgent.

  39. toto dit :

    @ hold-hup, Pulcherie et d'autres,

    Va pour le FGU, Front de Gauche Unie ça me botte aussi!

    Résumons-nous: dans le panier F de G il y a le PCF, le PdeG et la GU. Alors que dans le FGU il y aurait les mêmes plus quelques autres bonnes volontés, individuelles, ou constituées en associations ou partis.

    Fort bien mais j'ai du mal à mettre tout ça dans le bon ordre et ne peux m'empêcher de penser qu'il y a problème pour les non initiés qui sont aussi des électeurs. Il y a fort à craindre qu'on devienne invisibles ou en tout cas faiblement perçus sauf à produire un gros éclairage!

  40. Pulchérie D dit :

    @ lemexicain (132)
    Merci de m'avoir alertée. Je citais un passage d'article de manière nullement désobligeante.
    Tous ceux qui, sur ce blog, citent et transcrivent des passages d'articles du Figaro, du Monde, de Reuters, d'AFP,de RIA NOVOSTI, ou d'autres blogs seraient donc exposés à des poursuites ?
    J'en reste ahurie.

  41. Σόλωνας dit :

    Selon mon avis J LM est une des seule candidature forte si nous voulons échapper comme le note fort à propos @zimir, à une dilution de la gauche populaire en sociaux démocrate du style Die Linke ou rifondazione communista !

  42. Fleximus dit :

    Deux petites réflexions sur les retraites (rien de très original, mais que je n'ai pas encore vu):

    1° J'ai lu à différents endroits : "l'augmentation de l'espérance de vie n'a pas empêché, jusqu'ici, d'avancer l'âge légal de départ en retraite". On cherche ainsi à montrer qu'il n'y a pas à faire de lien nécessaire entre l'un et l'autre. Mais si l'espérance de vie avait augmenté justement parce que l'âge de départ à la retraite a été avancé? Peut-être vivons-nous aujourd'hui plus longtemps parce qu'on passe moins de temps à "perdre sa vie à la gagner"...

    2° Nous avons raison de mettre en avant le fait qu'il faut encore pouvoir être en bonne santé pour profiter de ses années de retraites. J'ajouterai que nous aurions intérêt à ne pas attendre la retraite pour profiter de la vie. Et si nous réduisions le temps de travail? Ça créerait d'ailleurs des emplois, donc moins de dépenses sociales et plus de cotisations. Et ça dessine un projet de vie en société enfin tourné vers le "progrès humain" (cf. Jacques Généreux).

  43. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes

    Le stress des soldats allemands en Afghanistan

    Ceci est une compilation d’informations prises sur la Deutsche Welle, La Dernière Heure (belge), Le Courrier international, Der Spiegel.. Ces sources se copient l’une l’aiutre pour affirmer que 600 militaires allemands sont atteint de stress post-traumatiques ayant pour origine les guerres auxquelles participent la RFA. La position de Merkel est très affaiblie, mais elle persiste à refuser un quelconque retrait. Les choses se sont encore aggravées cette semaine par une attaque subie par une patrouille allemande dans le nord de l’Afghanistan avec, comme bilan, 4 morts et 5 blessés, portant à 43 le nombre de tués allemands en Afghanistan.

    Remarquez que je ne cite plus de passages copiés-collés.

  44. le Prolo du Biolo dit :

    "Front de Gauche Unitaire"

    Je me demande...

    Peut-être pas nécessaire de déjà changer de nom, alors que l'on commence juste à être connus ?
    Et puis "Front" ça veut bien dire "unitaire" aussi, non ?

  45. jean ai marre dit :

    @ Hold-up

    Front de Gauche Unitaire me parait être la bonne formulation pour exprimer le rassemblement de la vraie Gauche. Par ailleurs le lecteur en prenant connaissance de ce repère d'unité, laissera libre cours à son imagination.
    Et surtout il y a en filigrane l'appartenance à un groupe où chacun garde sa spécificité.

    L'idée originale de Jean-Luc Mélenchon est de créer une assemblée permanente. l'Idée est riche de suppositions.

    Quand au candidat, : " Pas arrogant, juste meilleur "

  46. le Prolo du Bilo dit :

    @ 141 Pulchérie D

    Site polonais

    J'ai l'impression qu'ils en rajoutent un peu.

    Le site de ces gens-là est en accès libre, sans aucun mot de passe ni abonnement nécessaire.
    Et leurs textes sont donc en consultation publique.

    Sauf erreur si l'on cite la source, ou si l'on met le lien conduisant au site, ou si on ne s'approprie pas le contenu en prétendant l'avoir écrit, cela ne devrait pas poser de problème.

  47. Le talon de fer dit :

    Dans une négociation l'erreur c'est de négocier la la réforme de la retraite avec le départ à 60 ans et 40 ans de cotisation,
    Ce qui est révolutionnaire c'est de négocier un départ à la retraite à 55 ans avec un minimum de retraite au niveau du smic.
    Parce que d'une part l'argent qui est versé aux retraités retourne dans le circuit économique et d'autre part ça permettrait de résorber le fléau du chômage de masse et le chaos des parcours professionnels et de mettre les gains de productivités au service de la nation.
    Oui à la retraite à 55 ans avec 37 ans de cotisation.
    Vive J LM le peuple est avec toi


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