27fév 10

Des nouvelles sur les nouvelles

Carnet de campagne Poitou-Charente

 C et épisode de mes carnets de campagne se situe en Poitou Charente. J’ai commencé sa rédaction dans le train qui me conduisait à Niort. J’avais commencé la journée par un entretien avec Radio France Bleue à huit heures. Avant ça il y avait eu un efficace coup 250220102931de fil  avec la tête de liste régionale, Gisèle Jean, pour me mettre à la page des rebondissements locaux. Du coup comme j’étais vaseux je me suis demandé si c’était d’avoir commencé la journée sur les chapeaux de roue et l’adrénaline ou bien si je devais craindre l’attaque de quelques microbes vendus à la réaction. Dans le train, j’ai le luxe de pouvoir lire mon tas de journaux sans être dérangé. L’esprit court donc du général au particulier et vice versa. Ca se sent si on me lit jusqu’au bout. Mais c’est long. En fait ça parle de la façon dont "tout fout le camp"

L’EPREUVE DU FEU

La journée en Poitou Charente commence donc avec de la barbouille au ventre. En campagne électorale, les petits aléas de santé font de gros ennuis d’organisation. On doit donc tenir bon. Autant qu’on peut. Car la cadence est sévère. Elle l’est pour tous. Chaque tête de liste départementale et davantage souvent la régionale, est aussi soumise à une cadence d’enfer. Je ne pense pas avoir la plus mauvaise part. Car on prend mieux soin de moi que ce n’est le cas souvent pour celle ou celui qui au plan départemental doit tout faire en même temps. 130120102477Tenons compte du conjoint qui souvent paye cher aussi l’engagement de son partenaire de vie commune. Je vois que partout des équipes se forment et s’endurcissent à l’épreuve. Sur le plan humain, tout cela me semble d’une grande richesse et densité. Sur le plan politique, une campagne permet d’apprendre plus vite que jamais ce qu’est l’état de notre pays. Il y a tellement à faire pour ramener à l’action politique les milliers de désorientés et désemparés qui se détournent de tout parce que la seule survie dévore leur énergie ! C’est la priorité de l’action politique de gauche! C’est la notre. Au Parti de Gauche, tous improvisent, découvrent, apprennent. Je suis conscient de l’ampleur de l’épreuve que subit notre toute jeune formation. Ici où là, dans un mélange de bonheur de situation et d’épuisement, on me dit aussi l’angoisse du résultat. Il est bien certain qu’une nouvelle fois nous allons jouer l’existence politique d’un très grand projet sur une élection. Mais ce risque est la marque de notre situation. La flamme que nous animons est fragile. Mais sa contagion est évidente. Les salles pleines, les réseaux mis en mouvement, tout l’atteste. Bien sur la tache semble disproportionnée. Mais c’est un tel bonheur de l’accomplir ! Nous combinons la présence dans les luttes sociales et un intense effort d’intervention politique dans le but de regrouper sur nos listes un maximum d’électeurs. Si nous le faisons, le reste nous sera donné par surcroit. Surtout que la marche des évènements en Europe et dans le pays fait entendre de grands orages qui avancent vers nous.

LA THEORIE DU BLOCAGE

Comme vous le savez, la ligne de «la révolution par les urnes» qui résume (un peu en auto-simplification) la méthode de notre projet de refondation du pays, part d’un constat : la société est mise en impasse par la domination des intérêts particuliers. Le capitalisme et le productivisme sont deux figures à bout de souffle. Littéralement. L’image ne vise pas seulement à pointer le caractère absurde de la logique bornée que le système contient. Accumuler, accaparer, créer de manif conti 2la rareté ; tout marchandiser : le moteur de cette société est spécialement frustre. Mais l’idée d’impasse va plus loin. Cela veut dire que sous cet empire la société se disloque peu à peu, dans une régression générale. Des comportements individuels à ceux des rouages de la production et de l’échange «tout fou le camp» comme le dit l’expression populaire. Jusqu'à atteindre ici ou là des points de blocage, des effondrements. En géopolitique on parle de zone grise. L’équivalent moderne des « terra incognita » de jadis. Vastes territoires qui sombrent dans l’anomie. Ces zones grises se reproduisent, invariante d’échelle, à l’intérieur de nos sociétés avancées, non seulement par territoires mais par compartiment d’activité. Des services s’interrompent, des fonctions ne sont plus remplies. La fragilité de la chaine des petites choses qui font la vie tous les jours se révèle aux yeux de tous. Alors le stress qui accompagne la peur du néant gagne de partout et s’infiltre dans toute activité. Même le médiateur de la République l’écrit. Je m’ébahis de voir la puissance du système pour récupérer le résultat de ses propres turpitude. Ainsi le journal «La nouvelle république» en Poitou Charente.

LE STRESS C’EST LA FAUTE A L’ETAT

La une de la « Nouvelle République » rend compte de cette montée du stress et de l’alerte lancée par le médiateur. Il le fait avec un dessin à prétention humoristique. On voit des gens grimaçant qui font la queue devant un bureau où se tient une préposée au téléphone. Elle rétorque au plaignant « vous n’avez pas fait tamponner le formulaire  B-143 bis qui atteste de l’acharnement de l’administration contre vous. » Et hop ! L’administration voila l’ennemi. L’état ! Les fonctionnaires. Tout le stress vient de là, c’est bien connu. Il est probable que le dessinateur n’en pense pas un mot. Il est juste payé pour sourire dans le sens du poil de la haute direction qui l’emploie. Mais, lui aussi, a du formulaire a de la nrconnaître un de ces fournisseurs voyous avec sa soi-disant « hot line » qui vous fait poireauter des heures au téléphone, vous embrouille la demande la plus simple, vous prélève arbitrairement avant de vous proposer au centième appel de protestation un « geste commercial » qui ressemble à un doigt d’honneur, vous expédie vers des plate forme téléphonique au Zanzibar pour régler le problème d’une installation défectueuse par le revendeur de votre impersonnelle grande surface ! Et ainsi de suite. Partout où je passe, les discussions avec le tout venant, à la frontière de la politique, me montrent les mêmes symptômes : entre abattement total et rage noire. En ce qui concerne le dessinateur de la «Nouvelle république», je l’invite à lire la dernière page de son journal. On y lit une enquête passionnante concernant le sort des gens qui paient des «extensions de garantie» à leurs fournisseurs et qui se trouvent marrons quand celui-ci pose la clef sous la porte et disparait. L’état, lui au moins, il est toujours là ! Et quand il fonctionne mal, on dispose d’un bulletin de vote pour sanctionner les fautifs. Ce dont rend compte à sa façon un autre dessin sur cette page. On y voit un client qui propose à son fournisseur : «vous pouvez me signer une déclaration sur l’honneur garantissant votre existence dans cinq ans ?». Non bien sur il ne le peut pas. Ca s’appelle l’économie de marché. Mais que faire ?

LE FLOU

signer cinq ansQue faire ? La gauche plutôt que la droite ? Dans l’esprit du grand nombre, la gauche c’est la gauche visible à la télé et à la mairie. C’est surtout le PS et ses disputes de personnes. Et sinon ce sont les visages familiers de la collectivité du coin. La France est couverte de collectivités gérées à gauche. Parfois tous les niveaux sont de gauche : la mairie, le département, la région Il s’y fait de bonnes choses le plus souvent. Mais qu’est ce que ça change par rapport à l’idée qu’on pourrait tourner la page du présent angoissant que nous vivons? En quoi est-ce que cela illustre qu’on pourrait faire vivre un autre modèle de société ? Au plan local les élus ne cherchent pas du tout à faire cette démonstration. Au contraire ils veulent être consensuels.. Dans mon journal du jour, «La Nouvelle République», je découvre un article ou un élu local en épectase assumée devant Ségolène Royal déclare « je ne suis pas un ayatollah du PS ». Ah bon ? Juste un dévot de la madame. Il la célèbre avec des accents de culte de la personnalité qui prouvent que le «fréchisme» est une maladie bien répandue. Et la légende de la photo qui illumine l’article précise la pensée de ce grand audacieux. Il s’est toujours orienté d’après «le bons sens et le respect des autres». Roule bouboule, l’histoire te mord la nuque ! Leurs critiques de la droite sont techniciennes. Ils accusent les «insuffisances de financement», le «manque de concertation», « les transferts de charge non financés». C’est juste. Mais où est le contre-modèle ? Il n’y en a pas. Au plan national cela ne vaut guère mieux. La gauche social libérale, dont le parti domine la gauche, est incapable de formuler quelque solution de rechange que ce soit. Sa critique reste à la surface des problèmes, sur la forme des décisions. Sur le fond elle semble le plus souvent d’accord. On se souvient de l’épisode de la retraite à soixante deux ans. Cela accroit le sentiment de décomposition de tous les repères. Des séquences comme celles de l’ouverture, la mise sur le pavois de grandes figures de renégats type Besson, et, à présent, les nominations au Conseil Constitutionnel et à la tête de la cour des comptes achèvent de brouiller le tableau en diluant tous les traits du dessin.

 L'IMPLOSION

Ce fond de scène n’est pas un à côté de la situation que nous vivons. Il en est le cœur. On a vu en Amérique latine comment cela pouvait finir par se combiner en un tout. Ici ou là un disfonctionnement bloque la machine du quotidien et par contagion la société se paralyse dans son ensemble. Alors le système politique implose lui aussi car il n’était que la seconde peau de cette organisation de la société. Une "implosion" c'est un autre processus qu'une "explosion". Je crois qu'on sent la différence pour cette description. En France, la paralysie qui a menacé venant de l’affaire de la raffinerie Total du nord, a donné une illustration de ce que peut vouloir dire le scénario du « blocage » dont j’ai parlé. Je n’en dis pas davantage ici puisque le conflit court toujours et que le choix du Parti de Gauche est de soutenir les décisions des syndicalistes dans les conflits sociaux. En tous cas, pour moi, la démonstration est faite qui permet de comprendre comment un 011120091789scénario réputé impossible peut se concrétiser. C’est pourquoi je pense que le pouvoir de droite capitulera sans condition sur ce coup. Trop dangereux. Reste que je vous invite à ne pas perdre des yeux la Grèce ou l’Espagne. Là bas, c’est une certitude, le point de blocage approche. La violence de la saignée réclamée par les banques, la capacité de résistance manifestée sur le terrain par des manifestations monstres dans les deux pays sont de sacrés signaux politiques ! La vitesse à laquelle les gouvernements sociaux démocrates s’usent et se discréditent dans de telles circonstances ouvrent une brèche béante. Le point suivant de montée de température est celui ou l’on entendra le célèbre « que se vayan todos » (qu’ils s’en aillent tous) qui a été le mot d’ordre de départ de toutes les révolutions démocratiques en Amérique latine.

SYSTEMES CRITIQUES AUTO ORGANISES

Seuls demeurent totalement imprévisibles le «où» et le «comment». Une banque qui craque ? Un train qui déraille ? Un barrage qui cède ? Un manifestant malmené ? Quoi ? On ne sait pas. On sait juste que toutes les conditions sont remplies pour qu’un évènement déflagrateur ait lieu. S’il y a parmi vous des amateurs d’analogie entre sciences dures et sciences humaines je les renvoie pour la compréhension de ce que je décris à ce que l’on appelle les «systèmes critiques auto organisés». J’en donne un exemple. Imaginez un petit tas de sable sur un petit plateau.. Des grains de sable continuent à tomber dessus, un par un. A certains moments une avalanche a lieu. Une partie du tas de sable dévale la pente et des grains sont chassés hors du plateau. On 011120091793ne sait pas prévoir ni quand ni de quelle ampleur sera cette avalanche. On sait juste, avec certitude, qu’elle aura lieu. On est capable de repérer l’état « sur critique » où la probabilité de l’avalanche augmente terriblement et l’état «sous critique» qui en est le contraire. De tels systèmes pullulent autour de nous. Ils ont même une «signature » qui permet de les reconnaitre disent les scientifiques. Ils sont à l’œuvre, dans leur splendide simplicité, dans des milliers de phénomènes dit complexes. Le croirez-vous : la propagation d’un incendie de forêt, la percolation de l’eau dans une roche perméable et ainsi de suite. La société fonctionne comme ce tas de sable dont tous les éléments sont corrélés les uns aux autres et qui continue à recevoir des éléments supplémentaires continuellement. Peu importe le genre d’éléments supplémentaire qu’on voudra considérer. Nombre de chômeurs ? Informations ? Dans une vision matérialiste des crises sociales, l’effet de système est déterminant. Nous y sommes ?

PLUS FORT QUE LES COTERIES.

Le soir à Niort, dans cette zone des congrès gaie comme une plaine de 240220102923permafrost, la salle est pleine. Pourtant le meeting a été préparé en cinq jours. La tête de liste régionale et une femme, Gisèle jean, syndicaliste enseignante, la tête de liste départementale est une femme, Christine Antoine, militante féministe de première ligne. Dans la salle beaucoup de socialistes sont présents. Ils viendront me voir et me parler à la fin. D’aucuns ont de l’âge. Mais d’autres sont vraiment très jeunes ! Normal ce sont des MJS ! Il y a même deux candidats de la liste Royal ! Le plus remarquable de ce Front de gauche c’est qu’il est vraiment plus fort que tout. Vérification faite ici de façon spectaculaire. D’obscures raisons personnelles et d’appareil ont conduit le groupe dirigeant du PCF en  Charente Maritime à quitter le Front de Gauche en dernière limite, deux jours avant le dépôt de la liste. Il faut dire alors que la colère et l’angoisse furent grandes. Puis vint aussitôt le soulagement. La colère parce que ce groupe avait eu un comportement très agressif dans la négociation préalable, contribuant largement à faire échouer la négociation avec le NPA. L’angoisse était de voir le dispositif du Front de Gauche ébranlé dans la région car ce départ de dernière minute, sans crier gare, était évidemment destiné à plomber la liste. Le soulagement c’est évidemment qu’aussitôt, dans des conditions incroyables d’énergie militante, des communistes du département ont occupé le créneau déserté par ces dirigeants. Ils ont courageusement assumé la tête de liste départementale et fourni le quota de douze candidats qui revenait au PCF, principale force militante de la coalition dans le département. La jeunesse communiste a emboité le pas. La brèche est comblée, aux applaudissements de tous et surtout des communistes des autres départements ! Au meeting, c’étaient les stars de la soirée à l’applaudimètre! Car le PCF, ici comme ailleurs est au cœur du dispositif du Front de Gauche. Depuis, piqués au vif, les sympathisants et adhérents communistes de Charente Maritime multiplient les initiatives et soutien à la liste départementale. Par contre les dirigeants félons multiplient les déclarations publiques contre la liste du Front de gauche, et parasitent les réunions publiques. Le principal résultat est de stimuler l’ardeur des nôtres. Leur défi est de faire meilleur score, ici aussi, qu’il a été fait aux européennes. J’y crois. Le mouvement et la dynamique du Front de Gauche sont plus forts que toutes les coteries. Ségolène Royal va se rendre compte elle aussi qu’il est vain de mener cette sorte de manœuvre car elles ne débouchent sur rien.

LE CAS HEULIEZ

Quand je suis arrivé sur place, le sujet du jour c’était le feuilleton de la reprise de l’équipementier automobile Heuliez. Comme on le sait, nous ne nous mêlons pas de la conduite syndicale des luttes. Donc je n’ai répondu à aucune question posée sous cet angle. Ségolène Royal venait en effet d’annoncer que la mutuelle MACIF acceptait d’entrer au capital de l’entreprise. Et le matin où j’arrivais sur place, la mutuelle démentait. Je ne voulais ni participer au cœur des railleries qui se leva aussitôt contre cet effet d’annonce, ni ajouter a l’exaspération du syndicat CFDT de l’entreprise, ni cautionner non plus la gestion médiatisée et étroitement compassionnelle de la présidente de région. Ni, non plus, lui dénier la part de solidarité appréciable de son action. Mais la vérité de fond est que nombre de gens et de syndicalistes sont très mal à l’aise devant la façon dont l’affaire est conduite. Le matin j’avais fait le point avec Gisèle Jean pour préparer l’entretien que m’a proposé la radio France Bleue. J’ai passé ensuite un bon moment à discuter avec les communistes du secteur. Ils connaissent évidemment leur affaire sur le bout des doigts. Ce qu’ils disent me parait très significatif de ce que nous pouvons craindre dans de telles circonstances. Je trouve la situation de bien des façons très exemplaire. C’est le texte de leur journal que je reprends en large extrait, à présent.   

SAUVER HEULIEZ ! OUI MAIS ……

« (…) Depuis plus d’un an, la marche chaotique du sauvetage de l’entreprise Heuliez défraie périodiquement la chronique médiatique. Cette histoire mérite quelques éléments d’analyse et de réflexion.

Si l’on s’en tient aux proclamations d’auto satisfaction, l’entreprise Heuliez est sauvée. Pourtant, presque quotidiennement, des informations viennent indiquer que l’affaire est malheureusement loin d’être terminée. Pour la deuxième fois, le repreneur choisi par le tribunal de commerce « peine » à remplir ses obligations financières. Mais, il fallait être naïf pour croire que le seul objectif de ces prédateurs est de sauver une entreprise. Après Argentum Motors, voilà donc BKC (Bernard Krieff Consultant) qui repousse de mois en mois l’abondement financier permettant de recapitaliser Heuliez, élément pourtant essentiel du dossier présenté au tribunal.

Pas d’étonnement à avoir ; nous sommes face à un comportement devenu classique de ces « repreneurs » d’entreprises dont l’objectif unique demeure la prédation financière. Pour preuve, le fait que, si BKC n’a mlotoujours pas mis les 15 millions d’€uros prévus, il a par contre déjà récupéré la même somme en vendant 10% de l’entreprise. Et aujourd’hui, on annonce la recherche d’un plan « B », dans le cas plus que probable où BKC viendrait à jeter l’éponge.

Le débat qui secoue le Landernau politique régional autour de la participation des fonds publics (nos impôts) dans le sauvetage d’Heuliez, mérite aussi réflexion. Comment peut on se lancer tête baissée dans une démarche qui, de fait, exonère totalement le principal actionnaire, la famille Heuliez, de ses responsabilités ? En voilà pourtant qui ont su se servir au passage, puisque, si l’on en croit le site Internet du journal Challenge, peu connu pour ses penchants collectivistes, la fortune de la dite famille est passée de 28 à 100 millions d’€uros entre 2003 et 2008. C’était bien là la première et la plus importante lutte à mener, plutôt que de sombrer dans la facilité de faire payer des contribuables qui n’en peuvent mais.

Nous sommes devant une situation particulière qui se traduira, si les choses vont à leur terme, par le fait que cette entreprise sera plus capitalisée par les deniers publics que par ses propriétaires. Et la question ne se poserait pas de savoir qui doit y détenir le pouvoir ? Les communistes pensent le contraire : à fonds publics, gestion et propriété publiques.

Au total, le gâchis qui se joue tout les jours devant des salariés aux abois, pris en otage de démarches qui les oublient complètement, se consomme un peu plus à chaque instant. Si nous formulons des vœux pour que l’irréparable ne se produise pas, nous en appelons aux collectivités pour qu’elles prennent leurs responsabilités, en faisant preuve envers ceux qui sont les premières et principales victimes de la situation, de la même prodigalité dont elles ont fait bénéficier l’entreprise et ses actionnaires. (…)».

L’EMBROUILLE, LA DEBROUILLE !

En Poitou Charente, la veille, il y avait déjà eu des files d’attente aux stations essence. Et il y avait eu quelques cas de rupture de stock. 250220102927J’apprends que si la situation durait, un plan est prêt. Huit stations seront réquisitionnées et une hiérarchisation de priorité serait mise en œuvre pour trois catégories d’utilisateurs. Je passe les détails. J’en reste à l’intérêt que l’existence de ce genre de plan me suggère. Je vois à cela que le scénario de l’auto-blocage de la société n’est pas qu’un thème de réflexion pour le président du Parti de Gauche. C’est aussi un contre plan préfectoral. Mais c’est une chose que les dispositions matérielles pour contrebalancer un blocage d’approvisionnement énergétique et une tout autre que de parer à son équivalent politique. En faisant de sa région et de sa campagne le laboratoire de l’alliance au Centre avec le Modem, Ségolène tord tant le champ politique qu’elle le fractionne et pousse à sa dislocation. Le Modem lui-même se fractionne entre ceux qui veulent s’allier au premier tour et ceux qui veulent le faire au second seulement. Le Parti socialiste se fractionne. Deux cent socialistes signent une pétition pour protester contre cette stratégie d’alliance.  Le secrétaire de la section socialiste d’Angoulême vient sur la liste du Front de Gauche. Des responsables de tous niveaux de ce parti viennent récupérer du matériel à distribuer auprès des militants du Parti de Gauche. Aussitôt d’autres radicalisent leur allégeance et entretiennent un culte de la personnalité absolument ahurissant. Pendant ce temps Europe Ecologie explose entre ceux qui vont dès le premier tour et ceux qui s’enragent au point de parler du deuxième tour comme nous le faisons nous même : « nous ou le centre mais pas les deux ». La jeune troisième de liste quitte l’attelage des Verts, adhère au Parti de Gauche et rejoins le Front de Gauche. Ségolène sait ce qu’elle fait. Cette dislocation participe de sa stratégie. Elle pense pouvoir la dominer, l’instrumentaliser. Elle n’envisage pas l’hypothèse où elle ferait tout imploser, dans des conditions où elle-même serait eDSC_0197mportée. Elle pousse donc les feux, à fond. Ici elle refait toute une liste départementale dans son bureau pour éliminer qui lui déplait en fonction de dosage politique que forme sa seule intuition. Là, elle annonce que, s'il ya de la triche (comment n’y en aurait-il pas) pour les primaires, elle ne se laissera pas faire et il y aura des «recompositions». Cette offensive fonctionne en parallèle avec la concentration de ses moyens et hommes liges en soutien à Frèche. Lequel Frèche écrit un livre qui vient de paraitre et que pas un des amateurs de scandales médiatique n’a été lire ! Et pourtant ! Frèche y dit noir sur blanc que son modèle politique est le modèle « démocrate ». Il décrit pour se l’approprier mot pour mot ce que j’ai analysé dans mon livre «enquête de gauche». Je vous renvoie pour en savoir davantage au blog de mon ami Alexis Corbières qui en a fait l’analyse. Eux, poussent leurs pions. L’agitation médiatique n’y voit que du feu, que des questions de personne, rien de la grave affaire de fond qui se joue à gauche en France après le reste de l’Europe ! Et nous aussi, nous avançons. Parce que nous avons créé à temps le Parti de Gauche et fondé avec les communistes le Front de Gauche. Ainsi, en parallèle à la décomposition Frécho-Ségoléniste de la gauche une réorganisation complète s’opère. Je la vis comme une course de vitesse entre les deux, face à la crise et à ce qu’elle déchaine. Et à mesure que je vois les salles se remplir, les militants apparaitre, les gens jeter aux orties leurs vieux uniformes de la comédie sociale libérale pour mettre le blouson de combat, je me dis que nous sommes dans les temps. Si les urnes nous mettent en progression la dynamique ne s’arrêtera plus.

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376 commentaires à “Carnet de campagne Poitou-Charente”
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  1. marc.malesherbes dit :

    sur l'immigration

    je ne sais si le sujet a été abordé récemment par JL Mélenchon, mais je n'en ai pas le souvenir. Comme dirait L Fabius, M Rocard, c'est toujours un vrai problème, avec de multiples facettes.

    Il me semble que l'on ne dit pas assez souvent que c'est un "drame" au sens Cornélien (j'imagine que l'on enseigne toujours Corneille, lui qui aimait particulièrement dans ses pièces mettre en avant le drame de celui qui se trouve devant des devoirs antagoniques, et donc qu'il n'y a pas de bonne solution, si ce n'est de choisir la mort).

    Quel est le drame ? nous devons à la fois permettre à ceux qui veulent venir chez nous de le faire, les aider et les secourir quand ils sont dans le besoin (cas le plus fréquent), et nous savons bien que ce faisant nous accroissons le chômage, les difficultés des quartiers difficiles, de l'école, des hôpitaux, la baisse des salaires etc.. (je sais que ces points sont contestés par certains à gauche, je pourrai développer, mais ce n’est pas mon objet principal)

    Alors la société et les politiques louvoient, depuis l'immigration zéro à l'immigration choisie, les expulsions "au cas par cas", et surtout les "barbelés" aux frontières.

    Puisqu'il faut proposer, je me lance:
    - première règle : régulariser tous les sans papiers (cela aura un double effet: soulager la situation des personnes concernées, et leur permettre de mieux faire face à leurs employeurs).
    - deuxième règle: lutter sévèrement contre tous les employeurs utilisant le travail "au noir" (cela favorisera indirectement les "nationaux", car à égalité de salaire, ils ont un grand avantage par rapport aux étrangers)

    Pour la politique des frontières, en dehors des cas d'asile politique pour lesquelles il faut se montrer plus généreux, ainsi que du regroupement familial, immigration zéro (sauf dérogation ponctuelle au cas par cas, à préciser). Fin des doubles nationalités (aux intéressés de choisir). La logique de ce que je propose est que si on réussit à passer à travers les mailles du filet on est absout. ok, j'assume. Maintenant que fait-on de ceux qui sont arrêtés aux frontières ? (ex: débarquement en Corse) En dehors des cas d'asile politique, retour au pays d'origine et si impossible "absolution" (voir précédemment)

    Maintenant quel politique suivre pour tous ceux qui arrivent légalement (ex: comme touristes) et choisissent de rester (ce cas n'est pas marginal). La solution me paraît assez simple: accorder très facilement les visas de tourisme pour une durée déterminée, et contrôler le retour du visiteur (en lui demandant de signaler son départ) avant l'expiration du visa, sinon faire comme "pour le bateau corse"

    Je terminerai en disant que comme tout le monde les "clandestins" ont droit à un traitement décent, et qu'il faut complètement revoir le fonctionnement et les règles de nos centres de rétention.

    nb: à Descartes (post 81): suis-je "raciste" "islamophobe" ? Ce n'est pas à moi de juger, mais aux lecteurs, à partir de ce que j'écris. En particulier je faisais référence dans mon post 77 à une étude de l'INSEE, publiée il y a deux ou trois ans, concernant les opinions des personnes issues de l'immigration africaine par rapport à celles de l'ensemble de la population (enquête sur un échantillon assez conséquent, plusieurs milliers). Il en ressortait, d'après l'INSEE, que les opinions n'étaient pas très différentes de celle de l'ensemble de la population, sauf en ce qui concerne les questions de mœurs, les rapports hommes-femmes. Comme toute enquête il faudrait voir le détail, mais comme le soucis de l'INSEE paraissait avant tout de mettre en avant l'égalité des opinions, j'ai tendance à leur faire confiance, d'autant plus si l'on observe les croyances dans leur pays d'origine, les positions majoritaires des Imam.. Ceci dit, ce n'est pas écrit dans le marbre, cela peut évoluer. Enfin je terminerai en disant que j'ai écrit "beaucoup" et non "tous"; et que "beaucoup" ne signifie même pas forcément plus de 50% (je dois confesser que j'ai fait attention, car je sais que la moindre erreur sur ce sujet est sévèrement condamnée, à juste titre)

  2. dorant dit :

    Sondage national IFOP, 25-26 février : poussée du PS, bon niveau du FN
    Nouveau sondage national : poussée de la gauche et du FN !
    D'après le nouveau sondage national IFOP (25 et 26 février) les intentions de vote pour le 14 mars seraient les suivantes :

    PS - 31 %, soit +2 points par rapport au dernier sondage IFOP
    UMP-NC - 27,5 soit -2 points
    Europe-Ecologie : 13 % (+2)
    FN - 9,5 (+0,5)
    FdG - 6,5, +1 avec les listes NPA dans trois régions- stabilité
    Modem - 4 % (-1 point)
    NPA seul - 2 % (-0,5)
    LO : 1,5 (+0,5)
    Autres listes : 4 %

    Ce sondage s'inscrit dans la tendance observée depuis début janvier, à savoir un vote-sanction, vote étroitement utile, qui s'exprime en faveur du PS. Sarkozy a intérêt à réfléchir quand même avant de faire adopter le scrutin à un seul tour !
    EE n'est pas capable de mordre sur l'électorat socialiste, contrairement aux européennes. Le Modem est en situation difficile et ne pèsera sans doute pas dans l'entre-deux tours, sauf peut-être en Aquitaine.
    La stabilité du vote FdG et le maintien à un bon niveau du vote EE inciteront probablement le PS à faire des alliances PS-EE-FdG pour le second tour.
    Avec un vote de gauche à ce niveau (aux alentours de 52 %) et avec un FN qui se maintiendra dans une demi-douzaine de régions car dépassant les 10 %, les partis de l'opposition peuvent espérer conserver les 20 régions déjà acquises et gagner en Alsace.
    Si ce sondage se confirmait, après le 21 mars, les présidences de région métropolitaine pourraient se répartir comme suit:
    PS : 19
    EE : 1 (Alsace)
    Liste Frêche : 1 (Languedoc-Roussillon)
    UMP-NC : 1 (Corse)
    Reste à déterminer comment en deux semaines, l'UMP pourrait inverser cette tendance, qui semble quand même validée par la convergence des sondages sur presque deux mois.
    Sarkozy va-t-il pouvoir faire oeuvre de magicien ?

  3. Nipontchik dit :

    Pour les banques je suis contre un pseudo "système auto-régulé et auto entretenu" (ce qu'elles sont + ou - devenues, la "démocratie des actionnaires" étant dans leur cas de la pure foutaise).
    1 système bien ordonné et hiérarchisé avec à la tête 1 "capo di tutti li capi" au niveau national d'abord, soumis au pouvoir politique bien sur et, cerise sur le gateau, 1 véritable police bancaire, dotée, comme la police antiterroriste de certains pouvoirs d'exception (pas question que les banquiers puissent trop magouiller avec les juges!).
    Et comme pour les hôtesses de l'air, un uniforme pour lmes caissier(e)s souligant la dignité de la fonction!

    Reste à mettre en place dans la vie réelle ce système idéal! Rien vu de ça dans les programmes des partis politiques; pourtant si on veut (bip bip) le pouvoir des banquiers, cest pas la peine de se br....avec des programmes mous.

  4. Marc23 dit :

    Je suis communiste 17 et cependant partisan convaincu du FdG. Je voterai FdG malgré les dirigeants de la fédé 17.
    Cependant, il faut être juste et placer TOUTES les responsabilités là où elles sont. de toute évidence Jean-Luc Mélenchon n'a eu ou voulu retenir qu'un son de cloche
    De fait, malgré sa réticence devant le FdG, le PCF17 avait signé avec ses partenaires PG et autres un accord en bonne et due forme; Une camarade du Parti au plan national était venue tout exprès et était repartie avec l'accord en poche.
    LE SURLENDEMAIN, le PG reniait sa signature, dénoncait l'accord signé et, miracle, le lendemain, une liste de communistes se constituait pour remplir les vides, comme dit JLM

    Il se trouve que sur ces 12 camarades, 8 sont des fidèles de Gérin qui vise la succession de Marie-Georges Buffet " à gauche toute", totalement et avec moult vociférations opposés au FdG.
    miracle ! Ils ont changé d'avis en UN jour seulement :
    Il est clair, même pour moi qui ne fait pas partie de la mouvance PCF17, qu'il y a eu manipulation, manoeuvre déloyale du PG pour faire une sorte de coup d'état contre la Fédé d'un parti partenaire. Le tout avec la complicité de Gisèle Jean qui me déçoit.
    Je sais que ce n'est pas simple, mais il y a des limites à la malhonnêteté.
    On peut et doit être pour le FdG et honnêtes en même temps, SVP

  5. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-ai marre

    Merci de me permettre de redire un peu la méthode qu'il faut mettre en place concernant les banques.

    Pour que cela soit bien clair, je le redis ici je suis pour la nationalisation ou la renationalisation des banques à l'exception des véritables établissements qui ont un caractère coopérateur ou mutualiste (Crédit mutuel, crédit agricole, crédit coopératif, banque populaire), des établissements financiers, de crédit foncier et immobilier, de crédit bail, d'affacturage ainsi que les compagnies d'assurances.

    Je propose qu'une fois nationaliser, les banques soient scindées en banque de dépots, en banque d'investissements et en banque d'affaires.

    Le système bancaire nationalisé sera indemnisé pour le petite structure mais pour les grandes telles que la BNP-Paribas, le LCL ((qui sera désacouplé du CA), la société général par exemple aucune indemnisation sera procédée et l'acquisition des actifs se fera par une expropriation pure et simple sans indemnitée ni rachat. Reprenons la phrase de Marx :"exproprions les expropriateurs". Cela serait "fort le café" d"indemnisé pleinement et à hauteur de l'actif réévalué les banques qui ont bénéficié de l'argent publique et qui ont spéculé, souscrit, acheté ou vendu des produtis toxiques ou autres placements aventureux soldés précédemment par la collectivité par l'argent de contribuables. Déjà, il faut mettre sous séqueste les biens et comptes des banques puis nationaliser.

    Les banques étrangères soient se situeront dans le cadre de la nouvelle organisation du crédit et les objectifs définis en matière d'intérêt général et des programmes du plan et continueront à fonctionner tel que prédédement soit elles seront nationalisées. Chavez, n'a t-il pas procéder de la sorte avec les compagnies pétrolières étrangères (américaine, saoudiennes, françaises, brésiliennes....), avec les ciments français Lafarge et les magasins de grande distribution Casino ? S'ils ou elles acceptent la nouvelle loi commune et la nouvelle organisation économique et bien tant mieux et peuvent vivre et prospérer dans ce nouveau cadre ; si par contre ils ou elles ne respectent pas ou refueent la nouvelle orientation politique et économique et la volonté populaire et bien tant pis pour eux ou elles mais l'intérrêt général de notre patrie républicaine prime sur leurs intérêts particuliers fut ils étrangers ou transnationaux.

    La méthode doit elle la suivante : Définir la finalité et la raison d'être d'une banque dans une orientation socialiste d'intérêt général puis se fixer des objectifs politiques et économiques (volontarisme poltique, supériorité du politique et du citoyen sur l'économie, intérêt général, développement équilbiré du territoire, partage et redistribution des richesses, développement des services publics, reconquête du marché interieur, 5% du PIB consacré à l'effort de recherche et de développement d'ici à 2025...). Entre en jeu la planification (objectifs,stratégie, programmes, moyens, contrats, financements budgétaires etc...) pour donner une perspective à moyen et long terme décidée dans le cadre de la volonté populaire et la définition de l'intérêt général. Ensuite les banques publiques seront soumis aux impératifs que lui donneront le plan. Elles seront mobiliséeset mis au service de l'économie et des objectifs du plan, financeront aux côté du budget et de l'emprunt les programmes et les réalisations. Elles devront irriguer l'économie et faciliter les investissements.

    Les spéculateurs et accapareurs seront mis en état de ne plus nuire. Transformer la bourse -même la virtualité d'ajourd'hui et le jeu d'écritures et de mouvements des capitaux sur des écrans et des fichiers rendent les choses immatérielles ou insaisissbles - en marché d'intérêt général comme Rungis fut transformé en marché d'intérêt national.

    Là où il y a une volonté politique il y a un chemin. Là, où, il y a un chemin il y a des perspectives de conquêtes et d'émancipation.

  6. Pulchérie D dit :

    @ ermler (97)

    Que je quitte le blog, Il n'en n'est pas du tout question ! Je suis passée il y a six mois par des ennuis pulmonaires bien résorbés maintenant, qui me maintenaient trop souvent au lit.
    Destinée de l'Afghanistan : il semble bien que le maintien de ce pays sous occupation étrangère ne résoudra nullement les problèmes d'insécurité.
    D'autre part, il apparaît de plus en plus que la résistance n'est plus le fait des "fous de dieu" comme se désignent les talibans, mais d'un peuple très fier qui a été non seulement humilié depuis l'invasion de 2001, mais meurtri dans sa chair (j'ai déjà évoqué les convois de la mort, fin de l'an 2001).
    Il est trop tard pour recoller les morceaux d'une éventuelle réconciliation avec les gens de l'Alliance.
    Ou alors, comme le réclamaient récemment 2 sénateurs du gouvernement Karzai, la peine de mort appliquée aux
    militaires étrangers responsables des bavures.
    C'est tout le peuple afghan qui commence à se dresser, et les talibans vont se disperser dans sa masse, leur colonne vertébrale, al-Qaida, souffrant d'ostéoporose suraigüe, et s'effondrant irrémédiablement.
    Le peuple afghan, comme tous les autres peuples, doit rester maître de son avenir.
    Joseph Kessel, qui fut un vrai journaliste doublé d'un talentueux homme de lettres, a écrit un roman qui se déroule en Afghanistan : Les Cavaliers. J'en conseille la lecture.
    Je te remercie de ton intérêt.

    Pulchérie.

  7. Pulchérie D dit :

    @ Darthé-Payan (102)

    Merci d'avoir cité Chavez, mieux, de l'avoir pris en exemple. Ton post est clairement à gauche.

  8. 101 Marc23 : l'affaire me semble très compliquée (je pense aux compte-rendus du regretté Gilles Suze et au présent billet)... Mais au final, il y a des cocos (ir)responsables qui se sont barrés chez Royal. C'est la vie. Construisons un front de gauche élargi et durable !

  9. Hold-up dit :

    1er Mars 2010 : 24 Heures Sans Nous

    "Voilà notre réponse au débat sur l'identité nationale" :
    Un collectif appelle les immigrés ainsi que tous les citoyens solidaires à se retirer de la vie économique lundi pour dénoncer la stigmatisation dont ils sont victimes.

    La Journée Sans Immigrés :
    http://www.la-journee-sans-immigres.org/

  10. jean ai marre dit :

    102
    Darthé-Payan :
    28 février 2010 à 17h06
    Ton programme est il aussi celui d'un courant de pensée, d'un groupe de travail, d'une réflexion collective politique au sein d'un parti ?

    Je respecte trop les visions futuristes des camarades de Gauche pour leur porter un jugement de valeur.
    Seulement voilà : " qui trop embrasse mal étreint "

    Tu dis :

    " Pour que cela soit bien clair, je le redis ici je suis pour la nationalisation ou la renationalisation des banques à l’exception des véritables établissements qui ont un caractère coopérateur ou mutualiste (Crédit mutuel, crédit agricole, crédit coopératif, banque populaire), des établissements financiers, de crédit foncier et immobilier, de crédit bail, d’affacturage ainsi que les compagnies d’assurances. "

    Tu nationalises pas les Assurances ? Sais tu d'où provient leur argent ?

    Je pense que la première étape est de nationaliser les banques de dépôt. et toutes !

    Pourquoi banque d'affaire et banque d'investissement ? Banque d'investissement n'est pas suffisant ?

    A mon avis les banques étrangères ne doivent pas avoir leur place dans l'organisation du crédit. qui doit être géré que par les banques de dépôt nationalisées.

    Comment empêcher une banque étrangère établie sur notre territoire de spéculer ? De jouer au casino sur les autres places boursières ?

    Ne crois tu pas que la méthode serait en premier lieu de fixer les objectifs à atteindre et ensuite de définir comment on les atteint, pour au final pouvoir en faire le bilan ?

  11. Michel Matain dit :

    @ 102 Darthé-Payan

    "Le système bancaire nationalisé sera indemnisé pour le petite structure mais pour les grandes telles que la BNP-Paribas, le LCL ((qui sera désacouplé du CA), la société général par exemple aucune indemnisation sera procédée et l’acquisition des actifs se fera par une expropriation pure et simple sans indemnitée ni rachat. Reprenons la phrase de Marx : »exproprions les expropriateurs ». Cela serait « fort le café » d »indemnisé pleinement et à hauteur de l’actif réévalué les banques "

    Sauf que le capital aujourd'hui est pour une grande part dilué. Il peut être dilué au sein des Plans d'Epargne Retraite, des Epargnes Salariales d'entreprises,... Exproprier purement et simplement les banques feraient qu'un certain nombre de salariés seraient lésés, alors que souvent ils ne savent même pas que leurs épargnes, à travers des fonds collectifs, ont peut être acheté des actions de telle banque ou telle société.

    L'ensemble des mécanismes d'épargne des salariés à travers l'entreprise (mis en place par Fabius pour une large part) est basé sur l'investissement boursier que ne maitrise absolument pas celui qui a un plan retraite complémentaire ou une épargne salariale.

    Une revendication de gauche pourrait être que ces fonds puissent aussi choisir d'investir ou placer les fonds collectés à la Caisse des dépôts ou à la Caisse d'Epargne de la Poste ou en obligations d'états. Cela donnerait une sécurité à ces placements. Aujourd'hui le salarié peut voir ses économies fondre si le jour où il souhaite récupérer ses fonds (au moment du départ à la retraite par exemple) la Bourse s'est effondrée. Et par les temps qui courrent...

    Une autre revendication serait que le choix des organismes chargés de gérer ces fonds soient choisis par les salariés. On pourrait compter sur les Mutuelles (vraiment mutualistes) pour effectuer des placements un peu plus sécurisé pour les salariés. Aujourd'hui le choix est à la discrétion du patronat seul.

  12. carlo dit :

    @ Descartes (73)

    « Ou pour le dire plus précisément, il est « utile pour se réchauffer », mais ne produit une utilité que lorsqu’il fait froid. Et de la même manière, le voile est « utile pour satisfaire les demandes d’un dieu », mais ne produirait une utilité que si ce dieu existait effectivement et accordait des bienfaits à celui qui suit ses règles. »

    pour le dire encore plus précisément, un manteau ne possède une utilité que pour autant qu’on éprouve le besoin de se réchauffer. De la même manière, un voile ne possède une utilité que pour autant qu’on éprouve le besoin de se soustraire au regard d’autrui.
    Et de même qu’on peut avoir tort de se réchauffer lorsqu’on en éprouve le besoin (par exemple si l’on a beaucoup de fièvre ou si l’on souhaite s'endurcir), de même on peut avoir tort de se soustraire au regard d’autrui alors que l’on en éprouve le besoin (notamment s’il n’existe aucun dieu qui l’exige).

    « La République ne peut reconnaître, sous peine de violer les règles de la laïcité, que le voile produise une quelconque « utilité ». »

    La République peut interdire les comportements nuisibles à la société, non ceux qui sont simplement inutiles. Collectionner de vieux flacons n’est sans doute guère utile. Mais cela n'est pas interdit. Il en est de même des comportements religieux.

    « Malgré le fait que la législation interdise le port d’un tel manteau, celui ci serait certainement considéré comme « justifié » si son port était la seule manière pour une personne de ne pas mourir de froid. »

    Le problème ne se pose pas en ces termes en ce qui concerne le voile puisque le port d’un voile n’est pour l’instant pas interdit par la loi.

    La question est de savoir si la société serait en droit d’interdire le port d’un voile comme elle est en droit d’interdire le port d’insignes nazis. La réponse est selon moi négative car le voile a une fonction essentiellement utilitaire et n’est qu’un « symbole par accident », contrairement aux insignes nazis.

    « L’utilité produite par le voile est (du moins dans un cadre laïque) une illusion »

    Au même titre que l’utilité qu’il y a à collectionner des flacons, à rouler en 4x4 etc. Mais, encore une fois, « la loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société », non -et c’est heureux- celles qui sont simplement inutiles.

    « Un manteau frappé du symbole nazi serait considéré un symbole par les tribunaux quelque fut le plaisir que son propriétaire éprouve à le porter. »

    Sauf cas de force majeure, porter « un manteau frappé du symbole nazi » est répréhensible car la loi l’interdit. Pour l’instant, le port d’un voile n’est pas défendu.

    « Pour vous, il semble possible de vouloir une cause sans assumer les effets (et cela, quand bien même ces effets seraient certains) »

    Pas du tout. On est responsable de ses actes, comme des conséquences prévisibles de ceux-ci. Mais, si je veux faire x et que je sais que de x découle y, il ne s’ensuit pas que je veux faire y. Encore une fois, un médecin qui veut soulager les douleurs de son malade ne veut pas le tuer, même s’il sait qu’en lui administrant un sédatif il provoquera en effet sa mort.

    « Si je tue quelqu’un pour toucher son héritage, je ne peux pas me défendre sous prétexte que j’ai « choisi de toucher l’héritage », et non pas de le tuer. Lorsqu’un acte donné est le moyen unique d’un résultat, je ne peux pas dire « j’ai choisi le résultat mais pas l’acte » »

    Ce n’est pas du tout ce que je cherche à montrer. L’idée que je défends depuis le début de notre discussion est que l’on peut choisir l’acte mais ne pas choisir, pour autant le résultat, pourtant prévisible, de celui-ci.
    Reprenons votre exemple, puisque les miens ne parviennent pas à vous convaincre. Vous décidez de tuer quelqu’un pour toucher son héritage et vous savez par ailleurs que la mort de cet homme provoquera le désespoir de sa veuve. Il serait évidemment faux d’en conclure que vous avez voulu faire souffrir sa veuve et que vous avez agi dans ce but. Vous auriez en effet agi exactement de la même manière si vous aviez pensé que ce meurtre ferait plaisr à sa veuve. L’effet prévisible d’un acte n’en est pas nécessairement la fin.

    "Mais cela seulement aussi longtemps qu’il n’y a pas de mandat impératif, c’est à dire, que l’homme politique a la possibilité de ne pas tenir son programme. D’ailleurs, la plupart des gens qui exigent le mandat impératif (particulièrement nombreux dans la « gauche de la gauche ») sous diverses formes ne se rendent en général pas compte que l’effet de leur demande serait justement de donner à l’homme politique une légitimité absolue pour appliquer son programme…"

    On est tout à fait d’accord sur ce point.
    1) Voter pour un candidat n’implique pas qu’on ait ratifié toutes ses propositions.
    2) Un homme politique est en droit de ne pas appliquer son programme. C’est d’ailleurs heureux car la situation peut évoluer et exiger la mise en œuvre d’une autre politique.
    3) La gauche de la gauche aurait tort de proposer l’instauration d’un mandat impératif, possibilité actuellement exclue par la Constitution.

    Il me semble toutefois qu’il faudrait se demander s’il n’y aurait pas lieu de prévoir une procédure permettant de révoquer un élu pendant la durée de son mandat s’il s’avère que l’intéressé n’exerce pas ses fonctions conformément à la volonté du peuple. Les « républicains » y sont généralement opposés, considérant que le peuple délègue sa souveraineté à ses élus et qu’il n’est donc réellement souverain qu’à l’occasion d’une consultation électorale. Il s’agit là, selon moi, d’une conception illégitimement réductrice de la souveraineté populaire. J’aimerais connaître la position des républicains de la gauche de la gauche à ce sujet, notamment celle de Jean-Luc Mélenchon.

    « Le parallèle est faux, précisément pour la raison expliquée ci-dessus: L’homme politique n’est en rien obligé à appliquer son programme. »

    Je vous l’accorde. Il n’en demeure pas moins que NS raisonne exactement comme vous. 8)

  13. jean ai marre dit :

    Pulchérie D Je me permets de m'immiscer dans votre post et de vous présenter mes encouragements.

    Je pense que L'Afghanistan prend le chemin du Kosovo avec des luttes Ethnies.
    Aujourd'hui, les représentants de l'U E soutiennent les Albanais pour récupérer le nord du Kosovo, peuplé de Serbes et autres Ethnies.

  14. rosay dit :

    Bonsoir à tous ;

    Pour commencer, concernant les banques, au plus simple d'abord.
    Oeuvrer pour une Banque Régionale Citoyenne. en dehors de toutes banques existantes actuellement.
    Réfléchir et avancer.
    Rosay à +

  15. carlo dit :

    @ Descartes

    Merci de bien vouloir lire: "Au même titre que l’utilité qu’il y a à collectionner des flacons, à rouler en 4×4 à Paris etc."

  16. le Prolo du Biolo dit :

    Nucléaire :

    Rubrique: Ce que ne nous dira pas le Pr Nimbus :

    Depuis 4 ans, l'Allemagne est exportatrice nette d'électricité vers la France

    Références : http://www.iea.org/textbase/nppdf/free/2007/key_stats_2007.pdf
    Bases: les données officielles de l'AIE (Agence Internationale de l'Energie) et de RTE (Réseau deTransport de l'Electricité, filiale d'EDF).

  17. marc.malesherbes dit :

    @ Dathe Payan (ancien post 70 du 24 février 2010 à 13h26)

    Vous écriviez :
    J’y retourne [afghanistan] sauf si problème ou non validation de la mission en Juillet prochain

    Cela m’épate. D’abord c’est très courageux.
    Mais est-ce bien opportun ? surtout compte tenu de ce que vous dites de la situation en Afghanistan.

    Sans rentrer dans les détails, si vous y allez pour des raisons d’intérêt personnel (argent, promotion, amour..), je n’ai rien à dire (les militaires, les mercenaires font bien cela, et aussi les « demi » civils)

    Maintenant, si on se place sur le plan « politique », on voit bien que les ONG et assimilées sont le complément civil aux actions militaires. Les militaires « sécurisent », les ONG installent aussitôt dispensaires, églises etc.. ONG subventionnées largement par les forces coalisées (dirigées par les USA). Ce sont d’ailleurs le plus souvent des nids « d’espions » déguisés.

    Si il y a de l’argent, de l’aide à donner aux civils, pourquoi ne pas le faire faire par les locaux ? A moins de considérer que ce sont des sauvages, incapables de faire quoique ce soit, et tous corrompus. Si on pense cela, alors vive la colonisation, l’occupation.
    (il ne me semblait pas que c’était votre position, mais après tout, je suis prêt à en débattre)

    Nb : vous avez peut-être une spécialité « unique ». Mais dans ce cas, pourquoi ne pas former des afghans à cette spécialité « unique ». Depuis 9 ans de guerre, des milliards de dollars dépensés, on aurait pu. Et il n’est pas trop tard.

  18. Gavroche dit :

    Comme c'est "revitalisant" de lire la prose Mélenchonesque, on en redemanderait presque au risque de devenir "addict"!
    MAIS POURQUOI DIABLE NE FAIT-IL PAS DES PARAGRAPHES!
    Aérez votre prose, cher Jean-Luc, mes vieux yeux y usent leurs bésicles et pourtant J'ADORE çA!

  19. Hold-up dit :

    Honduras : Vraie dictature et démocratie d'opérette

    Lobo montre à nouveau qu’il fait parti des putschistes :
    Il lance un mandat d’arrêt international contre Zelaya!

    Site Primitivi :http://www.primitivi.org/spip.php?article253

  20. Darthé-Payan dit :

    @ Jean ai marre

    Si si je suis pour la nationalisation ou la renationalisation des compagnies d'assurances. C'est que j'ai mal placé la parenthèse. Avec toutes mes excuses. Je reposte la partie de mon commentaire.

    Pour que cela soit bien clair, je le redis ici je suis pour la nationalisation ou la renationalisation des banques (à l’exception des véritables établissements qui ont un caractère coopérateur ou mutualiste : Crédit mutuel, crédit agricole, crédit coopératif, banque populaire), des établissements financiers, de crédit foncier et immobilier, de crédit bail, d’affacturage ainsi que les compagnies d’assurances.

    C'est maintenant conforme à mon point de vue et le point de vue que l'on présente dans la contribution alternative déposée et consutable sur le forum du PG réservé aux adhérents.

    Pourquoi banque d'investissement parce que je veux en créer au niveau national avec des sucursales au niveau des départements et sera chargée de gérer les financement des contrats de plan et du fonds mutualisé des réserves des entreprises. Réserves extirpées qui seront gérées par les représentants de l'Etat, du parlement, des salariés, de l'entreprise, des usagers et citoyens et puis des représentants de la BNI. Ce sera de fait la socialisation de l'investissement, du bénefice de l'entreprise et des réserves. Ces réserves seront placées pour un temps à cette banque nationale d'investissements.

    Les banques d'affaires seront fermement contrôlées et soumis comme les autres aux impératifs de la planification résultat de la définitio de l'intérêt général voulu par la souveraineté populaire.

    Elles pourront intervenir sur les marchés financiers, constituer des réserves et participer au développement financier et commercial du pays.

    Les banques étrangères. Relis mon commentaire et également rapproche toi de ce que Chavez a fait et comment il a procéder. Je crois que sans faire du copier coller nous pouvons analyser et nous en inspirer.

    Bien sur que définir les objectifs c'est la première chose à faire. A ce sujet, je reposte une partie du commentaire à ton attention.

    La méthode doit elle la suivante : Définir la finalité et la raison d’être d’une banque dans une orientation socialiste d’intérêt général puis se fixer des objectifs politiques et économiques (volontarisme poltique, supériorité du politique et du citoyen sur l’économie, intérêt général, développement équilbiré du territoire, partage et redistribution des richesses, développement des services publics, reconquête du marché interieur, 5% du PIB consacré à l’effort de recherche et de développement d’ici à 2025…). Entre en jeu la planification (objectifs,stratégie, programmes, moyens, contrats, financements budgétaires etc…) pour donner une perspective à moyen et long terme décidée dans le cadre de la volonté populaire et la définition de l’intérêt général. Ensuite les banques publiques seront soumis aux impératifs que lui donneront le plan. Elles seront mobiliséeset mis au service de l’économie et des objectifs du plan, financeront aux côté du budget et de l’emprunt les programmes et les réalisations. Elles devront irriguer l’économie et faciliter les investissements.

  21. Pierre L dit :

    Salon de l'agriculture :

    Copains comme cochons.

  22. Pierre L dit :

    Salon de l'agriculture :

    deuxième tour : terre brulée.

  23. paule_lise_delapancey dit :

    Au sujet du commentaire de Dorant, ci-dessus, 13h19

    Il est particulièrement dégueulasse de mêler Bricmont à Dieudonné et puis à Lieberman. Comme si ça ne suffisait pas comme ignominie on rajoute à cette saloperie un petit coup de "rouge-brun" et de "Vieille Taupe" afin que l'amalgame soit bien copieux et la fête complète. Le fumet ainsi répandu est introduit par la délicate insinuation du préambule en gras, par ce (deo)dorant en gros sabots.

    D'autre part il est particulièrement vicelard de ne donner que la version Bleitrach dans cet énième procès en sorcellerie : ladite a certes des qualités mais est fréquemment assez... délirante (je vous conseille de lire ses propos sur Orwell).

    Soit vous êtes un ignorant et vous répétez mécaniquement les fables répandues ici ou là soit vous êtes un vrai fumier chargé de salir quelqu'un en brandissant l'arme fatale : la permanente menace d’accusation d’antisémitisme.

    Si c'est la 1ére hypothèse qui est correcte vous lirez la La mise au point de Bricmont (on peut être ignorant mais honnête) et, au cas où cette lecture n'aurait aucun effet sur vous et votre diffamation répugnante, il sera établi clairement que vous êtes ce que décrit dans la 2nde alternative.

  24. Marc23 dit :

    A des Pas Perdus

    Vous vous trompez, aucun communiste n'a rejoint la liste de Royal.
    La fédé 17 s'est retirée de toute liste et ne fait pas campagne (tout en distribuant malheureusement des tracts pour expliquer sa position qui ne pourront que semer plus de confusion)

    La personne présentée par Royal comme communiste n'a rien à voir avec le Parti depuis au moins 10 ans

  25. Darthé-Payan dit :

    @ Michel Matain

    C'est pour cela qu'il faut nationaliser sans indemnisation ni rachats d'actifs réévalués. La nationalisation des banques comme des 9 groupes industriels en 1982 a coûté la peau des fesses et en plus on a indemnisé au prix fort en pleine tourmente spéculative sur le franc, sur les actions des dites banques ou sociétés. Il ne faut pas refaire la même erreur et surtout la crise financière et bancaire de 2008 et les fonds alloués à ces banques interdisent tout indemnisation. Sil l'on procédait ainsi cela voudrait dire qu'on vole le contribuable une deuxième fois, qu'on finance de futurs rentiers et qu'au final l'Etat n'aura pas les moyens du politique volontariste. La multiplication, l'atomisation et la dispersion de l'actionnariat ne doivent pas empêcher une nationalisation ou une socialisation. Sinon, on abandonne la partie et on conçoit que le marché traite de la chose comme aujourd'hui.

    Je suis pour une socialisation des fonds salariaux et des fonds de retraites comme aussi d'ailleurs des réserves des entreprises placées dans un fonds mutualisé auprès des banque nationale d'investissement.

  26. Darthé-Payan dit :

    @ Marc Malesherbes

    marc.malesherbes dit:

    C'est de la passion de servir une cause et une profession de "foi" laïque, internationnaliste et universaliste. ici dans le cadre de cette prochaine mission comme les précédentes c'est de la solidarité avec les enseignants afgans pour permettre à ces derniers d'être aidés ou être mieux formés pour mener à bien leur mission d'enseignant. Il y a aussi toute la partie matérielle, soutien pédagogique, forme d'universalité à promouvoir pour l'éducation des garçons et des filles) Je suis universaliste et internationaliste et je représente une idée de laïcité dans ce pays enfermé dans les obscurantismes qui s'autodétruit depuis 31 ans. Il y a aussi quelques coopérants de moins en moins nombreux vu les rapts, le rançonnage, la guerre et la mafia. Il y a aussi les attachés consulaires et les missions culturelles mais là c'est institutionnelles et gouvernementales.

    Les moyens il y en a pour ce genre de mission civile et laïque mais pas assez mais nous nous différencions des organisations humanitaires. Sans rentrer dans une polémique avec certaines organisations dont je pense savoir à qui tu penses... ce que tu dis est en quelque part vrai. Trop souvent les Humas sont plus ou moins supplétifs des béligérants. Les plus flagrants furent l'Irak, la Somalie et l'histoire controversée du Kosovo et de la Bosnie.

  27. Jean-Paul Marat dit :

    J'aimerais revenir sur le commentaire n°3 qui donne une vision un peu simpliste de ce qui existe en Basse-Normandie. Si le PCF a rejoint le PS ce n'est qu'avec vingt voix de plus sur les trois départements, vingt voix trouvées dans un département où le travail unitaire de Front de Gauche n'a pas été fait.
    Si des organisations ont dit ne pas donner de consignes de vote c'est parce qu'elles avaient été écartées par le NPA qui ne voulait pas d'alliance large. Pour autant, ces organisations n'ont pas donné de consignes en faveur du PS ou d'autre parti que je sache.
    Mais peut-on se satisfaire de cette unité à minima, NPA/PG qui s'est privée de tous les réseaux militants implantés dans les trois départements ? En est pour exemple, une "non campagne", ou le NPA tire à lui la couverture médiatique mais où l'écho que devrait susciter nos idées est étouffé par le battage des listes plus importantes ? En guerre quand on n'a qu'un seul allié, il faut soit être fort, soit bien le choisir !
    Ce que le citoyen du 22 ne sait pas (mais on ne le lui a sûrement pas sciemment dit) est qu'un comité permanent du Front de Gauche existe dans la Manche et que le travail unitaire est prêt à reprendre dès que les élections seront passées. A condition que certain département bas-normand ne mette pas de bâtons dans les roues.
    Pas de cartel donc, mais une véritable union qui n'a pu s'exprimer totalement mais le fera.
    Il reste malgré tout, comme il le dit avec justesse, qu'on a un seul ennemi commun, la Droite. Et que pour la vaincre, il faudra bien vouloir s'unir.

  28. BA dit :

    L'euro confronté à des difficultés sans précédent, selon Merkel.

    La monnaie unique européenne traverse actuellement la phase la plus difficile depuis sa création il y a une dizaine d'années, et il est essentiel que la Grèce s'attaque à l'origine de ses problèmes pour rétablir la confiance, a estimé la chancelière allemande Angela Merkel.

    Dans une interview accordée dimanche à la télévision allemande ARD, elle a par ailleurs souligné qu'aucune décision n'avait été prise pour le moment concernant le déblocage d'une aide financière pour la Grèce, confrontée à une forte hausse de sa dette et de ses déficits.

    "L'euro traverse certainement la phase la plus difficile depuis sa création", a déclaré la dirigeante allemande dans une interview qui doit être diffusée dans le courant de la journée.

    "Et c'est la raison pour laquelle il est si important que nous soyons conscients du fait que, d'une part il s'agit de notre devise commune, et d'autre part, qu'il est nécessaire de véritablement s'attaquer à la cause des problème à leurs racines", a-t-elle dit.

    La chancelière a démenti les informations rapportées par les médias allemands selon lesquelles le gouvernement allemand aurait prévu une enveloppe dans son budget 2010 pour une éventuelle aide à la Grèce.

    "Ce n'est absolument pas le cas. Nous avons un traité qui n'inclut pas de disposition pour aider les Etats, pour les sortir du pétrin. La meilleure façon d'aider la Grèce pour le moment est de dire clairement que la Grèce doit faire sa part du travail, comme elle le fait en ce moment", a-t-elle dit.

    Elle a indiqué que la Commission européenne menait une inspection en Grèce afin de s'assurer que les mesures nécessaires soient prises et précisé qu'aucune nouvelle décision n'avait été prise concernant le déblocage d'une aide.

    "Il n'y a eu absolument aucune autre décision de prise. Je voudrais le dire clairement", a-t-elle déclaré. "La Grèce doit faire ce qui est nécessaire pour la Grèce. Mais c'est également important pour nous tous".

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE61R0JU20100228

  29. BROSSARD CLAUDINE dit :

    Journal de 20 heures sur la 2 ce 28 février-
    C'est quoi ce nouveau scandale des tickets restaurants qui ne pourraient plus servir à faire les courses? C'est quand même "fort de café", salauds de fauchés qui préfèrent se priver du petit noir et du sandwich à la brasserie du coin et acheter pour 8 euros au discount, trois baguettes, un paquet de café, une plaquette de beurre et cinq tranches de jambon pour le repas du soir et le petit déjeuner de leur famille et leur propre casse croute du lendemain, les horribles combinards, ils vont faire la ruine de la restauration française!

  30. Annie dit :

    Juste pour signaler la dernière livraison de Fakir en kiosque, et son palmarès des pires socialistes (c'est vrai qu'on a l'embarras du choix) :

    un extrait sur leur site http://www.fakirpresse.info/articles/334/palmares-des-pires-socialistes-elisez-le-radis-d-or-2010.html

    (Que Jean-Luc Mélenchon s'épargne les sueurs froides, il n'y est pas - par contre ses idoles comme François Mittérand, y est en très bonne position, et Jean Jaurès pour rire en tant que "Radis d'Or du socialiste le plus mal rasé").

  31. Pierre L dit :

    MacDo

    Avant

    Après

  32. Darthé-Payan dit :

    @ tous
    @ Webmaster

    Un trojean (cheveau de troie) à la connexion du blog de Jean-Luc Mélenchon. Avez-vous eu la même notification de votre antivirus ?

  33. Claude PG35 dit :

    La réforme des retraites, c'est pour après les élections régionales mais c'est dans l'air du temps et il n'y a pas de raisons de se priver d'en parler :

    Augmenter le chômage pour descendre les retraites

  34. Claude PG35 dit :

    @Michel Matain (111):

    A ceci près que si l'on nationalise les bancassurances, de facto, on nationalise aussi leurs fonds de pension, épargnes et autres ;)

    Ce qu'il faut avant tout, c'est empêcher la fuite des capitaux : avec la dérégulation de la finance, la volatilité de ceux-ci est telle qu'il faudra mettre en place des mesures autrement plus contraignantes que le simple contrôle des changes institué au début des années 80 par Mitterrand.

  35. Darthé-Payan dit :

    Reykj-on-Thames

    Qu'est ce qu'un homme politique en premier un citoyen comme toi et moi.

    Qu'est ce que les militants et les sympathisants des citoyens impliqués dans des organisations politiques, associatives, syndicales, d'éducation populaire.

    Ecarter les hommes politiques, les militants, les sympathisants fait que la mobilisation civique que je souhaite ne soiit pas au rendez-vous.

    Que les hommes politiques soient parfois déconnectés des réalités des citoyens cela arrive régulièrement mais c'est aussi le cas des citoyens qui sont déconnectés de la res publica, la chose publique et qui ne si intéresse pas. L'intérêt général est un mot inconnu de beaucoup de citoyens et parfois de militants politiques.

    Je sais que les hommes et les femmes citoyens et souverains de notre belle république doivent être mobilisés par le bien commun de cette belle construction humaine et politique qu'est la république. Etre acteur et actif de son destin et de son devenir, se transcender pour être acteur et actif pour le destin et le devenir collectif de notre collectivité nationale qu'est la république. C'est une belle perspective si l'on y ajoute que la finalité c'est l'émancipation de la pesonne humaine par la citoyenneté et la souveraineté.

    Robespierre fit voter la rétribution des sectionnaires de la Commune insurrectionnelle de Paris. Cette somme allouée aux dépens de la nation permis la plein mobilisation du peuple citoyen de la Ville de Paris.

    Aucun rapport avec les anciens pays communistes. Le projet du Manifeste Jacobin n'est pas de recruté mais de sensibiliser les citoyens pour qu'ils se mobilisent autour de beau projet de république sociale et universaliste.

    Le but des ateliers civiques ce n'est pas pour endoctriner tel ou tel citoyen. C'est la réunion d'assemblée primaire qui permettra au peuple citoyen et souverain de faire évoluer la loi, de changer la loi, d'améliorer la loi. Ces ateliers civiques se dérouleront au niveeau des communes et des circonscriptions du chaque département.

    Je suis pour l'engagement politique, l'engagement citoyen, l'engagement civique de chacun et tous et de permettre à la république de fonctionner de la meilleure manière démocratique et émancipatrice.

  36. Michel Matain dit :

    @ 136 Darthé Payan

    Oui il faut nationaliser. Mais nationaliser en expropriant posera de nombreux problèmes aujourd'hui à un certain nombre de salariés qui doivent être le soutien de la gauche. Politiquement, ce n'est pas la peine de pousser à droite tous ceux qui dans leurs entreprises ont bénéficié des accords d'intéressement, de participation, de plan de retraite complémentaire, d'épargne salariale. Ca concerne bien entendu principalement les grandes entreprises.

    Qu'il faille réorganiser l'ensemble des modalités de ces systèmes, oui, qu'il faille nationaliser le système bancaire et créer un grand pôle public des banques, trois fois oui, mais ne laisons pas les salariés et les petits épargnants (qui eux aussi à travers différents plans d'épargne ne savent même pas où leur argent a été placé) perdre leurs économies à travers la nationalisation sans indemnités de rachat. La plupart des nouveaux systèmes d'épargne mis en place l'ont été après 1981. Nous ne serons plus dans la situation qu'a connu la gauche à cette époque. Depuis tout a été fait pour orienter des quantités importantes de l'épargne vers la Bourse. C'est entre autres ce qui a permis la création de la bulle financière. Ca fait partie de la vaste organisation de la financiarisation de l'économie depuis plus de 20 ans. Et surtout, je le répète, il y a une totale opacité sur le devenir des économies réalisées dans le cadre de tous ces plans. Ceux qui épargnent ne savent pas où est passé leur argent.

    L'expropriation aurait vite fait de ramener la droite au pouvoir et la gauche dans l'opposition. Où elle se trouve depuis 1793 à part de brèves périodes. Et mon objectif est que la gauche rendue au pouvoir s'y maintienne dans la durée. Les cent jours de la Commune c'est sympa mais en deux siècles c'est peu.

  37. CNR dit :

    Tu parles d'un stress à cause de l'Etat...

    Et dire que nos anciens avaient fait de l'Etat notre garantie de vivre en sécurité...

    Les jours heureux du CNR.

    Que n'y revenons-nous pas?

    Pas étonnant de revoir fleurir l'appel qui avait été lancé en 2004.

    http://www.appelducnr.fr

    Signez-le, faites-le signer...

  38. Claude PG35 dit :

    @Michel Matain (137):

    J'ai un peu de mal avec ton argument là : si on nationalise les banques, c'est l'État qui se retrouvera à gérer l'ensemble des capitaux y compris l'épargne salariale. Cela ne changera strictement rien pour le salarié du point de vue financier, du moins dans un premier temps, et dans un second temps, il saura (via la publicité des comptes) où et comment est placé son argent, à quoi il sert ! Rien à voir avec l'opacité actuelle.

    Le seul qui pourrait y perdre, c'est celui qui a été mettre ses économies en bourse sur des titres pourris bancaires... Qu'est-ce que cela changera pour lui ? Soyons cynique : est-ce à la collectivité de payer pour ceux qui jouent dans les casinos géants que sont devenus les marchés financiers ? Les actions peuvent monter ou baisser et même ne plus rien valoir à un moment (tu te rappelles les actionnaires d'Euro Tunnel ?).

  39. dorant dit :

    Scrutin indécis en Alsace
    D'après un sondage (26-27 février, 801 personnes) les intentions de vote en Alsace pour le premier tour seraient les suivantes:
    Liste Richert (UMP) : 33 %
    Liste PS (Bigot) : 19 %
    Liste EE (Fermige) : 15 %
    Liste FN : 12 %
    autre liste extrême-droite : 5 %
    Le FdG (Causer), le Modem et les autres listes sont toutes en dessous de 5 %.
    Au second tour, la gauche pourrait l'emporter dans une triangulaire, le FN se maintenant.
    A noter une extrême-droite qui ferait 17 %...

  40. ARAMIS dit :

    Blog vraiment très intéressant, bravo camarade, il n'y a rien à jeter ni à retrancher dans ce texte. Ex ouvrier soixanthuitard (à 17 ans : 3 ans d'usine) révolté, ex électeur PS de 81, ex secrétaire de cellule PCF, ex érémiste combattif, me voilà, responsable associatif bénévole (barricades sociales dévastées) de 59 ans, en train d'hésiter entre le NPA (dontje suis sympatisant depuis 10 ans) et le PG. Le problème vis àvis de JML venait pour moi de son ancienne appartenance au PS et celui que je vois actuellement au NPA c'est son risque d'enlisement avec le voile, à cuase d'un positionnement mal défini. JML a, par contre, fait la preuve de son volontarisme à gauche, tandis que le NPA reste flou sur sa position relative au voile. Voilà donc ce qui serait pour moi le déclencheur. Je ne sais pas si je suis seul dans ce cas parmi la vieille garde des grognards, mais çà pourrait bien être annonciateur de renouveau sans précédent à gauche (la vraie). Encore bravo et... continuons ! ARAMIS

  41. dorant dit :

    Avalanche de sondages régionaux dans la presse
    Synthèse des intentions de vote :
    - les listes PS sont partout à un niveau élevé - autour de 30 % et devancent partout les listes EE, même en Alsace.
    - les listes UMP sont stables ou en légère baisse
    - le FN gagne partout des intentions de vote : en IdF il serait désormais à 8,5, en PACA à 15 %, dans le Nord à 15 % également, Alsace avec deux listes qui seraient à 17 %....
    - le FdG semble à peu près partout en mesure de dépasser le seuil des 5 %: IdF 6, Nord, 10,5, Poitou-Charentes 5, sauf en Alsace. Les listes NPA sont partout en dessous de 5, IdF avec 4, Nord 1 %...
    - Le Modem flirte avec ce seuil et ne semblerait pas en mesure de traiter des fusions pour le second tour.

  42. Pulchérie D dit :

    Bonjour à tous.

    Actualités centre-asiatiques

    D’abord, une confirmation de la disparition d’Al Qaida par un spécialiste français.
    Pour un ex-chef de la DGSE, Alain Chouet, Al Qaida est mort en 20022002http://www.dailymotion.com/video/xc6gal_un-ex-chef-de-la-dgse-al-qaida-est_news

    Iran :

    les médias en route pour un remake du fiasco irakien. http://www.egaliteetreconciliation.fr/Iran-les-medias-en-route-pour-un-remake-du-fiasco-irakien-2729.html

    Il s’agit surtout des grands journaux américains comme le NY Times, le Washington Post qui « se sont comportés davantage comme des outils de propagande que comme des organisations de journalistes professionnels ».
    « Ils sont engagés dans un remake de ce genre de couverture tendancieuse qui avait conduit à la guerre en Irak.
    Mais, cette fois, il s’agit de l’Iran.

  43. Nipontchik dit :

    ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus de mannequins dans ce parti...

    "Déclaration de communistes de Dordogne à l’occasion des élections régionalesdimanche 28 février 2010
    par pam
    popularité : 100%
    A moins d’un mois du premier tour des élections régionales, nous avons pris ensemble la décision de rendre public ce texte.
    La situation politique, les échéances à venir, et la stratégie des directions de notre Parti nous amènent à assumer toutes nos responsabilités.
    Une situation où nous pouvions faire autre chose.Les prochaines élections régionales vont se dérouler dans un contexte original. En effet, l’ensemble des formations composant la gauche est confronté à une crise sans précédent. Notre société aspire à de grands changements. Chaque jour qui passe montre bien le vrai visage du Sarkozysme, les maux qu’il suscite et sa volonté de ne pas résoudre les problèmes posés à notre société de par son adhésion sans réserve au pire des libéralismes. Les gens prennent conscience de la volonté du gouvernement et du président de transformer le modèle français avec tous les acquis sociaux qui le composent en modèle libéral où seule la compétition entre les personnes règne en maitre, où seul les plus forts parviennent à s’en sortir.
    La crise politique que nous vivons est la conséquence directe de cette situation. La gauche française est malade de son incapacité à proposer de véritables projets politiques susceptibles d’entrainer l’adhésion des masses et de créer une dynamique pour le changement.
    Le Parti Communiste Français, avec son histoire, ses engagements, pouvait trouver ici un rôle à sa mesure, créer les conditions d’un débat à tous les niveaux pour mettre sur la table des perspectives à construire avec notre peuple dont les membres les plus pauvres se réfugient dans l’abstention de plus en plus nombreux à chaque nouvelle échéance électorale.
    Or, il n’en a rien été.
    La direction nationale du PCF a persisté dans sa stratégie mortifère pour notre Parti tout en continuant à s’enfermer dans une démarche de plus en plus stérile.
    Le « front de gauche », opportunément créé lors du départ du PS de MELENCHON et de ses troupes pour les élections européennes à été l’occasion d’une campagne vide de tout sens, clôturée par une illusion de redressement causée par l’élection de 5 députés européens. A peu de choses près, nous aurions tiré un bilan tout autre. La modestie s’imposait, ainsi qu’une réflexion de fond, or, aucun débat n’a été mené avec les communistes. C’est ainsi qu’on en est arrivé à cette proposition de reconduire le front de gauche pour les échéances de 2010.
    Un front de gauche et une dangereuse dérive gauchiste.Le choix stratégique du Parti est sujet à caution car il semble que la démocratie et la possibilité donnée aux communistes de débattre et de s’exprimer est devenue un mot creux pour les directions de notre Parti.
    Nous avons déjà eu l’occasion de nous émouvoir de l’évolution gauchisante du discours et des actes de Jean-Luc MELENCHON, tout en constatant sa proximité de plus en plus évidente avec les thèses de BESANCENOT, notamment sur l’idée de deux gauches inconciliables.
    Nous avons déjà eu l’occasion de dire que la dérive du PCF vers l’extrême-gauche serait une impasse pour notre Parti et pour notre peuple.
    Pourtant, rien n’y a fait, notre direction a persisté dans la voie qu’elle s’est choisie, et nous nous sommes embarqués dans une préparation absurde de l’échéance régionale de cette année, parsemée de coups politiciens, de claquements de mentons et d’éloignement de plus en plus marqué des attentes des électeurs.
    Le Président sortant PS de la région nous avait proposé de débattre des enjeux de la gestion régionale, nous avons refusé de lui répondre sans raisons, alors que l’occasion de confronter nos points de vue, voire de construire un contrat pour aller vers une nouvelle gestion de la région à faire partager à ses habitants nous était donnée.
    Nous n’y avons pas répondu, nous nous sommes encore plus enfermés dans une dérive gauchisante.
    Alors que nous avions voté une offre politique, le premier texte du Front de gauche annonce comme premier objectif un nouveau rapport de forces à gauche. Le front de gauche commence sa campagne en se trompant complètement sur l’analyse politique.
    Cerise sur le gâteau, nous apprenons que la tête de liste régionale serait réservée au Parti de Gauche au titre de l’accord national du Front de gauche. A aucun moment, les militants, les membres des directions départementales n’ont eu à en débattre.
    De plus, des négociations étaient en cours avec le NPA, les alternatifs, la FASE, outrepassant le cadre de l’offre politique décidée par la conférence régionale ; nombre de ces organisations n’existant que par leur nom et leur volonté de faire disparaître notre Parti.
    Aujourd’hui, nous savons que cette alliance de la « gauche de la gauche » ou de « l’autre gauche » chère à Jean Luc MELENCHON n’a pas pu se conclure dans notre région. Nous constatons cependant les glissements qui ont pu se faire dans les discours, notamment lors de la présentation de la liste départementale où on a pu entendre des surenchères de déclarations dans le même sens
    Nous condamnons les renoncements successifs de nos dirigeants à tous les niveaux. Cette attitude amène des positionnements illisibles, et surtout l’amorce de l’effacement du PCF au profit de nouvelles forces aux profils et aux projets indéterminés.
    Un refus de toute démocratie interneNous nous retrouvons aujourd’hui enfermés dans une nasse dont il sera difficile de sortir. Comment en est –on arrivé là ?
    La cause principale en est le refus d’organiser le moindre débat sur ces questions qui engagent pourtant l’avenir de notre Parti.
    Pour exemple, en Dordogne, depuis septembre, seulement cinq réunions du Conseil Départemental.
    Aucune réunion pour débattre des têtes de listes, aucune consultation des militants sur leur validation, aucune information communiquée aux responsables départementaux et de section.
    Le seul courrier envoyé aux animateurs de la vie du Parti dans la période se limite à leur demander d’organiser des cérémonies de vœux afin de lancer une campagne dont ils ignorent les tenants et les aboutissements.
    Cette situation est intolérable.
    Les membres du PCF de Dordogne dont les noms suivent ne se retrouvant en rien sur le contenu politique tel qu’il est défini en aquitaine
    rejettent l’effacement du Parti tel qu’il est organisé,
    refusent de s’associer à toute dérive gauchiste qui ne correspond pas à notre identité,
    condamnent l’ingérence de « partenaires extérieurs » dans nos choix, ce qui nous amène à croire qu’il n’y a plus de souveraineté des communistes,
    refusent l’opacité du fonctionnement du plus haut niveau jusqu’à la direction fédérale, qui par ses rétentions successives d’informations a empêché tout débat des communistes.
    C’est pour ces raisons que nous, adhérents, militants, élus et responsables du PCF, nous avons décidé d’assumer nos responsabilités et nos convictions en ne participant à aucune campagne du type front de gauche pour toute élection qui se déroulerait dans les mêmes conditions actuelles de reniement.
    Nous n’abandonnerons pas pour autant le terrain, nous avons l’intention dans les prochaines semaines de lancer une campagne politique sur les positions du PCF ainsi qu’un vaste débat dans notre Parti et en dehors sur la question qui devient centrale : l’avenir du communisme et de son organisation indispensable de Parti."

  44. Lisée - PG dit :

    En réponse à la déclaration de certains communistes de Dordogne : s'ils trouvent que Mélenchon est un gauchiste, qu'ils adhèrent au PS !

    Dans le 64, nous en avons un aussi pas piqué des hannetons du PC : Dartigolles, actuel n° 3 du Pc, qui n'a pas été pour rien dans l'absence d'union de toute l'autre gauche ! (et qui vote des subventions à 1 école privée de Pau).

    Comment progresser électoralement si nous n'arrivons même pas à présenter des listes unies aux élections ! faut croire que le sort des moins favorisés au point de vue économique est moins important que certains égos.

    Je n'en dirais pas plus pour ne pas insulter l'avenir, mais sans union, point de salut !

  45. vent d'W dit :

    à jean-Paul Marat de Basse-Normandie

    Merci pour ton post clair et unitaire qui renvoie le citoyen " ex PG22 " à sa vision déformée de la réalité politique de ta région...
    En fait ce que le NPA a réussi en Basse-Normandie (faire une union au rabais autour de lui en alléchant quelques PG avec des places de tête de listes départementales) il l'a raté en Bretagne et se retrouve avec une liste NPA pur jus (plus de 80 NPA sur 91 places) et n'a pu empêcher la construction d'une liste unitaire à gauche du P.S qui réunit le front breton de Gauche (communistes, Parti de Gauche, Gauche Unitaire) et la FASE, les Alternatifs, le M'pep, les rouge et verts, Rep. et Soc. et de nombreux militants syndicalistes et associatifs..

    Unité dans les luttes et dans les urnes qu'ils disent !
    En Bretagne la liste " Ensemble " le fait !

  46. Jean ai marre dit :

    @ 122Darthé-Payan
    28 février 2010 à 20h16
    Pourquoi à " (à l’exception des véritables établissements qui ont un caractère coopérateur ou mutualiste : Crédit mutuel, crédit agricole, crédit coopératif, banque populaire),"

    Ou les banques de dépôt sont nationalisées ou pas ?

    Ce sont ces banques qui recevront les revenus de tous les salariés, qui prêteront aux PME et Artisans et aux Régions.

    Mais pourquoi vouloir 2 types de banques, : Banque d'investissement
    Banque d'affaire
    A mon avis une seule, la Banque d'investissement suffit.

    Je ne trouve pas dans ton post la séparation radicale entre les banques de dépôt et la banque d'investissement, ce point me parait essentiel.

    Si l'annonce de nationalisation se fait et ensuite la décision est prise, ne risque t on pas de nationaliser un nom, un siège,sans portefeuille. ? L'écart de temps étant mis à profit pour exporter la valeur.

    C'est aussi cela la méthode


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