24jan 10

Retraites et pipôles de la popol

Décontaminons

220120102614M on sujet, ces jours ci a été évidemment l’affaire des retraites. J’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer sur plusieurs médias. «France culture», «parlons net» avec l'Express, France info et marianne 2, "le Talk" du Figaro-Orange et sur France cinq, «Revu et Corrigé», avec Paul Amar. Je place tous les liens correspondants. J’ai préparé cette note en reprenant quelques un des arguments que j’ai développés à l’oral. En fait il s’agit du cadre d’ensemble dans lequel penser le problème posé. Une opération de décontamination en quelque sorte. Elle consiste à commencer par mettre en cause les prétendues évidences par quoi est balisé «le débat». Je n’en publie pas trop pour ne pas gaver le lecteur. Et je garde une partie de mes munitions pour les prochains échanges publics. A mesure, je produirai des argumentaires, bien sur. Pour la détente j’ai alimenté aussi la rubrique « les pipoles de la popol ». C’est le dessert. Suivi d'un pousse-café: le gagnat du concours des "gros bourrins" bidonneurs de citation, gagné cette semaine par le journal "Marianne" pourtant premier prix de dénonciation du journalisme désinvolte. Mais avant il faut faire honneur au plat principal ! Retraites!

220120102616La population active devait diminuer ! Elle augmentera !
On nous dit que le ratio actifs/retraités est passé de 3 à la fin des années 1970, autour de 2 aujourd’hui. Horrible ! Et il va descendre à moins de 1,5 en 2050. Catastrophe ! De toutes les façons il faut bien se garder de croire sur parole ceux qui brandissent des arguments démographiques. Dans les années 2000, les très savants nous jetaient à la figure l’inéluctable baisse de la population comme argument massue. Le taux de fécondité permettait d’annoncer un effondrement de la population active future. Pschitt ! C’est le contraire qui se produit. Pourtant aucun de ces importants n’a cru bon de réviser ses chiffres et de présenter des excuses. Le démographe Hervé Le bras fut mis au pilori pour avoir rappelé que tous ces chiffres ne valaient rien parce que la fécondité finale des femmes n’était pas prise en compte. Autrement dit ces grands modernes et réalistes continuaient à mesurer le nombre d’enfant par femme au même âge que celui de la génération précédente de femmes, avant la pilule la pilule et le travail de masse des femmes ! Bravo les intellos de connivence ! Les femmes font tout simplement leurs enfants plus tard ! Les gros malins n’étaient pas au courant !

Le nombre de retraités baissera !
220120102615Et le nombre des retraités ? Autre tableau d’apocalypse ! Selon l’INSEE il devrait augmenter de près de 63 % entre 2006 et 2050. On passerait de 13 millions de retraités en 2007 à 21 millions en 2050. Bigre ! Ils finiraient par nous faire regretter de voir les gens ne pas mourir utilement à l’âge où leur présence ne pèse pas sur les comptes. Restons zen ! L’augmentation du nombre des retraités vient de deux sources d’égale importance. D’abord l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby-boom, c'est-à-dire les personnes nées entre 1945 et 1975. Le papy boum ! Peut-on faire remarquer que cet effet est hélas nécessairement limité dans le temps ? Il faut bien mourir et personne n’y échappe. Pour l’instant. Donc suivez la bosse démographique dans le temps et vous verrez que pour finir bientôt la mort la dégonfle. Par contre, entre 2036 et 2040 commenceront à arriver à la retraite les classes « creuses », enfants des baby boomers, conçus après l’arrivée de la pilule en France en 1974 ! Le nombre de nouveaux retraités diminuera alors fortement et d’un coup.

220120102620L’allongement de la durée de la vie ralentira.
Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) de 2007 a quand même commencé à relativiser certaines déclarations péremptoires. Pour lui, « la mortalité baisserait moins, conduisant en 2050 à une espérance de vie à la naissance inférieur à celle des anciennes projections, de 2 ans pour les femmes et de 0,5 ans pour les hommes ». L’espérance de vie progresserait de 1,1 ans tous les 10 ans, soit 0,44 trimestres tous les ans. En 2050, il y aurait alors 650000 retraités de moins que dans les prévisions du début des années 2000. Total, entre 2006 et 2050, la population en âge de travailler ne diminuerait pas de 4,1 millions comme annoncé par les affoleurs publics ! Elle resterait stable.

Espérance de vie, et âge de la retraite : repère bidon !
On nous dit : « l’âge de la retraite doit être relevé parce que l’espérance de vie augmente ». Et ca passe comme si c’était la preuve d’un fait inéluctable. Pourquoi ? Quel rapport entre la durée de vie et l’obligation de travailler ? Ca n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Au 230120102630contraire. C’est le phénomène inverse, qui s’est produit en continu depuis le 19ème siècle. L’âge de la retraite n’a cessé de baisser là où l’espérance de vie augmentait. En 1910, quand le droit à la retraite à 65 ans est affirmé pour la 1ère fois, l’espérance de vie est à peine de plus de 50 ans. En 1983, quand a été instaurée la retraite à 60 ans, l’espérance de vie approchait 75 ans ! Donc, baisse de population, augmentation du nombre de retraités, allongement de la durée de vie, les trois arguments massue du terrorisme intellectuel sont des réalités discutables et bien plus ambigües que ne le disent d’habitude les manieurs de d’évidences non démontrées. Pour moi le problème est bien mal posé. En vérité où est le problème ? Comme d’habitude il contourne la question centrale de la vie en société : le partage des richesses produites.

Moins nombreux mais plus productifs
Les comparaisons des faiseurs de panique ne tiennent pas compte de 230120102625la hausse de la productivité des actifs. Un actif de 1983 produisait bien moins de richesses qu’un actif de 2010 n’en crée à présent. Depuis 1983 et l’instauration de la retraite à 60 ans, la richesse créée par chaque actif a augmenté de 30 % en euros constants. Cela signifie que 2 actifs d’aujourd’hui produisent quasiment autant de richesses que 3 actifs de 1983. Le bon repère n’est donc pas la baisse du nombre d’actifs par retraité. Mais la valeur de la richesse produite et l’affectation de son produit. Car de 1983 à aujourd’hui la part des retraites dans le PIB n’a augmenté que de deux points, passant de 10,3 % à 12,8 % du PIB. Et elle a donc augmenté moins vite que la productivité des actifs. Ce repère personne ne le cite jamais. Tout se passe comme si la quantité de richesses produite dans le pays allait stagner. Alors il faudrait calculer à montant de richesse constant au cours des 40 prochaines années! C’est absurde ! Dans les 40 années à venir, avec un taux de croissance moyen de 1,7 % par an, la richesse de notre pays passera à 3 400 milliards d’euros. Et il s’agit d’euros réels, constants, hors inflation. C’est une masse fantastique. Pour faire face à l’augmentation du nombre de retraités tout en annulant les réformes de la droite, il faudrait transvaser 6 % supplémentaire de la part du PIB pour le financement des retraites. Inutile de s’évanouir ! C’est un transfert tout à fait jouable. En 2050, une fois financés les 204 milliards liés à ce transfert, il restera chaque année près de 1 200 milliards d’euros de richesse nouvelles créés ! ca laisse largement de quoi financer les augmentations de salaire direct et les investissements !

Le partage des richesses, clef du financement
230120102629Le problème du financement des retraites se résume donc à un problème de partage de la richesse créée. Les gains de productivité ont été massivement captés par le capital alors qu’ils devraient contribuer à financer les retraites et à faire progresser les salaires. C’est la contraction de la masse salariale qui compromet le financement des retraites. Depuis 1982, les salaires ont perdu 10 points dans le partage de la richesse créée passant de 70 % environ à 60 %.Si ces 10 points n’avaient pas été perdus par les salariés on n’aurait aucun mal à financer aujourd’hui les retraites, compte tenu de la masse de cotisations supplémentaires que génèrerait une hausse de la masse salariale. On peut se demander si l’obstination a toujours faire des comptes pour le futur en oubliant l’augmentation de la richesse n’est pas une autre façon d’annoncer que cette richesse supplémentaire est destinée a devenir des profits plutôt que des salaires ou des pensions !

230120102626Le recul de l’âge de la retraite : inefficace et injuste
Le recul de l’âge de la retraite par le report de l’âge légal du départ ou le relèvement de la durée de cotisations ne résout nullement le problème financier. Le COR a calculé en 2008 que le report de l’âge légal à 61,5 ans ne couvrirait que le tiers des besoins de financements supplémentaires en 2020 et à peine 9 % en 2050 ! Cette inefficacité, payée si cher par ceux qui souffrent en étant maintenu au travail, est confirmée par le bilan de la réforme Balladur de 1993. Quel est ce bilan sur lequel personne ne demande jamais aucun compte ? L’allongement de la durée de cotisations, de 37,5 à 40 annuités, n’a permis que 4 % des économies obtenues à la suite de cette réforme ! 4% ! Tout ça pour ça ! Le passage des 10 aux 25 meilleures années représente 16 % de l’économie. 80 % de l’économie est venu de l’indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires ! Ces chiffres permettent de mesure la portée réelle de chacun des aspects de la saignée qui a été opérée par Balladur ! On mesure mieux aussi ce que valent les airs d’outrage au bon sens de ceux qui moquaient la revendication du maintien des 37,5 annuités de cotisation ! Le passage à 40 annuités n’a servi à (presque) rien pour l’équilibre des comptes mais il a massacré combien de gens ?

                          LES PIPOL DE LA POPOL (2)

170120102582Rachida ne dépasse pas Alors figurez vous que, jeudi j’étais rentré en catastrophe de Strasbourg pour pouvoir participer à la manifestation de la fonction publique. Je n’ai pas perdu grand-chose vu l’ordre du jour nullissime de nos travaux pour la journée concernée. J’ai couru pour arriver à la gare à temps pour prendre le bon train. Il était bondé comme un œuf ! Habile, Rachida Dati avait une place assise dans un siège isolé. Ma parole, cette femme est vraiment menue : elle dépasse à peine du siège ! Pour un peu je lui passais devant sans la saluer. La vérité c’est qu’elle a un sourire qui tue ! Ce genre de faiblesse signale à mes lecteurs révolutionnaires le faible bourgeois que je suis. Mais avaient-ils besoin de cela pour le deviner !

 

José pétule!

170120102588Un que je n’avais pas manqué, c’est José Bové, dans l’enceinte du parlement. Ce type est inoxydable ! De retour de Calédonie, avec 11 heures de décalage horaire dans le nez, il est frais et allant comme une brebis du Larzac un matin où ça broute bien ! Son bilan sur place, en Calédonie, est très bon. Joddar, le syndicaliste, a eu sa libération anticipée. On n’oubliera pas le nombre de mois qu’il a passé au placard. Placard est un mot aimable pour désigner l’état de la prison de Nouméa. José Bové vous en dit des choses qui vous tirent des larmes des yeux. Il y avait là bas une délégation des Verts et on doit dire qu’ils ont fait du bon boulot. Et comme le sénateur Jean Deséssart ne comprend rien à la tarification téléphonique, au contraire de ses petits camarades, ces derniers l’ont convaincus de m’appeler et se sont passés son portable pour discuter avec moi ! J’ai senti qu’il était blême quand je lui ai dit qu’il était drôlement généreux !

Jean Vincent est trop cool

170120102594J’en viens à la manifestation. Les rats de la direction centrale du ministère de la surveillance et de la comptabilisation des émeutes anti nationale annoncent deux manifestants ! Impossible ! Car il y avait un gros déploiement de force du Parti de Gauche le long du cortège. Et nous sommes déjà deux selon la police et plusieurs chroniqueurs ! Donc il y avait au moins trois personnes. Mais je suis obligé de dire qu’avec le Front de gauche, votre serviteur, Marie Georges Buffet, Pierre Laurent et nos huit têtes de listes en Ile de France, en rang pour saluer les manifestants, plus les gars qui tenaient les deux ballons du parti et du Front, plus les deux camarades qui font le guet autour de moi, plus les trente camarades qui faisaient signer les comités de soutien, ca fait déjà davantage. D’autant que j’ai rencontré chemin faisant Jean Vincent Placé, l’homme fort de la direction des Verts. Un manifestant de plus ! Il ne m’a pas cassé la figure et moi non plus. Tout le contraire ! Il m’a invité à déjeuner ! On va donc tourner la page de notre petite passe d’armes. Je le mentionne pour lui rendre hommage car il a été extrêmement affable et courtois et pas du tout aussi prétentieux que je l’en accusais ! Je raconterai le moment venu ce qu’on aura mangé !

170120102595Benoit et Razzi monte dans un bateau avec Angela Et voila que j’oubliais: j’ai croisé aussi Benoit Hamon et Razzi Hamadi. Siiii! Ca été filmé ! C’est sur Daily motion ! Il parait que je suis paternaliste. J’en suis capable, j’en conviens. Mais là je voulais juste que ce soit détendu. Je n’étais pas là pour me taper avec eux. Les pauvres ! Ils vont s’en avaler une bien mure cette fois ci encore ! En plus du MODEM, l’abandon d’une conquête centrale de la gauche ! Qui a bu la mer doit aussi digérer les poissons, dit le proverbe kanak ! Je pense que quelques uns vont pourtant recracher le breuvage. Pas beaucoup. Hélas ! La joie de servir la Merkel de gauche est trop forte ! A leur âge, moi, je servais François Mitterrand. Mais, à l’époque, personne ne se serait risqué à dire que c’était le Kohl de gauche ! Il est vrai que lui créait la retraite à soixante ans.

Marianne a osé le dire! Et c'est n'importe quoi!

On se souvient que j'avais pointé du doigt comment Associated Press avait cru intelligent de résumer une de mes réponses à une question du "Parisien" en prétendant que je me demandais si "Sarkozy est vraiment français". Le journal "Marianne" fait mieux. Sous la pompeuse rubrique "il a osé le dire", le plumitif de la page dite "Repères" (waouh!) m'attribue avec des guillememets, s'il vous plait, la citation suivante: "Avec les lois qu'il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être de gauche". Et pan sur la tête! Qu'il est bête ce Mélenchon! Ha! Ha! La source est citée: le parisien du 17 janvier 2010. ca fait documenté non? Ca c'est un journal sérieux, qui est en totale vigilance et démasque sans pitié les sottises des autres. Manque de bol le petit malin qui publie ça n'a pas lui même lu le journal cité. Sinon il aurait lu que j'ai jamais dit le commencement du début de ça. J'ai dit…. Mais qu'est ce que j'ai dit? Vas voir toi même, pauvre naze! 
 


936 commentaires à “Décontaminons”
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  1. le Prolo du Biolo dit :

    @ 845 - Annie

    Nous somme pour l'instant sur les principes, il s'agit de savoir s'il faut se regrouper entre pays, et comment.
    Je sais que la Suisse n'est pas dans l'U.E., il m'arrive à moi aussi de lire les journaux :-)...
    C'était juste un exemple de fonctionnement "technique" de peuples réunis dans une même structure que je citais là.

    Ce que je me demande aussi c'est si le "dieu marché" que tu contestes et que je conteste aussi n'aura pas l'avantage face à des pays divisés, beaucoup plus que face à des pays regroupés.
    Dans le monde actuel, peut-être pas certain...

    De ce point de vue là, sortir de l'Europe me semble aussi problèmatique que d'y rester.
    Menacer d'en sortir pour faire peur au petit père Barosso et faire bouger les certitudes, pas de doute.
    Mais de là à en sortir pour de vrai ?

  2. le Prolo du Biolo dit :

    @ 845 - Annie

    Nous somme pour l'instant sur les principes, il s'agit de savoir s'il faut se regrouper entre pays, et comment.
    Je sais que la Suisse n'est pas dans l'U.E., il m'arrive à moi aussi de lire les journaux :-)...
    C'était juste un exemple de fonctionnement "technique" de peuples réunis dans une même structure que je citais là.

    Ce que je me demande aussi c'est si le "dieu marché" que tu contestes et que je conteste aussi n'aura pas l'avantage face à des pays divisés, beaucoup plus que face à des pays regroupés.
    Dans le monde actuel, peut-être pas certain...

    De ce point de vue là, sortir de l'Europe me semble aussi problèmatique que d'y rester.
    Menacer d'en sortir pour faire peur au petit père Barosso et faire bouger les certitudes, pas de doute.
    Mais de là à en sortir pour de vrai ?

    La changer plutôt qu'en sortir, non ?

  3. Descartes dit :

    @Carla (#834)

    Et bien voilà qui est clair et positif. Pour ce qui est de l’extraction de l’uranium.

    Oui, tout à fait. Par exemple, cette phrase:

    pour extraire de l’uranium naturel son isotope 238, afin de faire croître sa teneur en 235 U,

    Montre que la chère Pulchérie ne comprend rien à ce qu'elle dit. Elle a dit une connerie ("il faut de l'eau pour séparer l'uranium 235"), mais essaye désespérément de se raccrocher aux branches en nous racontant qu'il faut de l'eau pour d'autres étapes préalables et que donc... un peu comme si l'on disait que pour se faire un œuf à la coque il faut du maïs, parce que dans une étape précédente il faut bien nourrir la poule pour qu'elle ponde un œuf.

    C'est d'ailleurs drôle cette idée qu'on "extrait de l'uranium naturel (il y aurait donc de l'uranium artificiel ?) son isotope 238 afin de faire croire sa teneur en 235...". Je pense que ceux qui sur ce blog ont une culture scientifique apprécieront.

    Quant à l'explication de Pulchérie sur son "sodium à 1000°C", c'est encore un exercice d'acrobatie. Oui, le sodium est à 550°C en exploitation normale... mais "peu monter à près de 1000 degrés". Etant donné que la température d'ébullition du sodium à la pression atmosphérique est de 883°C, cela nécessiterait de maintenir le circuit primaire pressurisé à une préssion considérable, ce qui n'était pas le cas sur Superphénix. Hard luck, Pulchérie...

    -Pour ce qui est de l’intérêt général du débat sur ce blog.

    Oh, tu sais... Pulchérie nous menace périodiquement de partir du blog et reviens à tous les coups. Alors, je prendrai pas trop au sérieux sa menace de "ne répondre à aucun essai de continuation d'un débat qui n'en est pas un".

  4. Pierre L dit :

    à Claude (31 janvier 2010 à 13h25)

    Parce que je préfère' l'Internationale à la Marseillaise.
    L'une me parle de ce que je vis tous les jours, l'autre me fait juste frissonner, comme le font d'autres grandes chansons.

  5. Descartes dit :

    @Annie (#843)

    Bravo, Annie. Bonne idée de reproduire ce magnifique texte. En le lisant, on a les larmes aux yeux. D'une manière générale, il faudrait relire "L'étrange défaite".

    Cela étant dit, tu risque de te faire engueuler par les partisans des étiquettes... après tout, Marc Bloch n'était pas vraiment "de gauche"...

  6. Darthé-Payan dit :

    @Descartes
    @ Annie

    Je souscris totalement à la publication du texte de Marc Bloch que vient de faire Annie. Un document qui re situe au mieux les choses ce qui étaient ces resistants à la fois patriotes et internationalistes épris de liberté et d'amour de la patrie républicaine. Oui merci à toi Annie.

    @ Descartes oui, j'ai des larmes aux yeux quand on lit ce texte d'aileurs j'ai eu du mal à lire "L'Etrange défaite" tellement que l'émotion m'étreignait. Je suis comme toi, cela me bouleverse.

    C'est comme le Chant des Partisans, quand je l'entends, je ne peux le chanter tellement je pleure, je frissonne,que l'émotion me ravage. Ceci fait partie de texte ou de chant patriotique républicain de resistance qui fait partie du patrimoine historique, politique, culturel qu'il faut perenniser, faire apprendre et transmettre aux générations futures.

    Le Chant des Partisans comme le texte de Marc Bloch, comme l'Etrange défaite ne sont des vieilles reliques comme le disent les "grossiers" anti républcains, contre révolutionnaire qui bavassent en effilant des perles d'ineptie.

    Oui merci à toi Descartes, je partage la même émotion.
    Oui merci à Annie d'avoir publié ce texte de Marc Blcoh. Acte miltant merveilleux d'éducation populaire.

    Bien amicalement

    Fabien

  7. Annie dit :

    @Le Prolo du Biolo post 850 : "changer l'Europe..." ; merci de me donner des pistes concrètes. Je te signale que l'Europe est à 27 aujourd'hui. Je sais bien que tel pays ne peut pas être réduit à sa marionnette euro-atlantiste, mais il n'empêche que les transferts de souveraineté sont déjà faits et continuent. Si UN pays n'a pas l'audace de commencer à reconquérir sa souveraineté avec panache, il n'y aura pas d'effet domino à espérer.
    Comme je l'avais déjà suggéré dans d'autres discussions, il ne faut pas subir l'Histoire, et la crise de la légitimité de la construction européenne (60 % d'abstention je te rappelle ; aux prochaines élections 70 ? 80 ?) peut nous éclater en pleine figure. Des pays écrasés par l'Euro fort vont peut être avoir le courage politique de lancer ce signal d'alarme sur l'ensemble du continent.

    J'ai oublié un pays où il faut s'inquiéter : l'Italie avec sa Ligue du Nord bling-bling, consdescendante avec l'extrême droite. Mais cette Ligue au moins honore le dieu Marché.
    C'est ledit dieu qui divise les pays justement. La seule manière par laquelle l'UE (ex-12) est arrivée à "s'unir" c'est en abandonnant les souverainetés nationales, pour le compte d'une entité supranationale.
    L'histoire de formation des USA fut un consensus entre intérêts privés régis par le dieu Marché, mais ce pays est lui-même traversé par des mouvements populistes anti-Big State (actuellement Tea Party), et un Etat Fédéral à la fois hyperpuissant (sa force militaire) et totalement paralysé. On en est encore loin, d'où ce que je dis à propos du fait de ne pas subir la crise de légitimité du machin bruxellois.

  8. Pierre L dit :

    Votre République n'est que le voile sous lequel se camoufle la ploutocratie.

  9. Darthé-Payan dit :

    @Annie
    @Descartes

    Je reposte mon avant dernier paragraphe, un mot "pas" a été oublié.

    Mille excuses à tous les deux

    Fabien

    Le Chant des Partisans comme le texte de Marc Bloch, comme l’Etrange défaite ne sont pas des vieilles reliques comme le disent les « grossiers » anti républcains, contre révolutionnaire qui bavassent en effilant des perles d’ineptie.

  10. Claude PG35 dit :

    @Pulchérie D (831):

    Le débat sur sur les coopératives est effectivement intéressant et plutôt constructif, je trouve. Mais, je me permet de ne pas être tout à fait d'accord sur ta façon de voir pour ce qui est du nucléaire : si la transformation de l'U235 en U238 ou la T° de fusion du sodium sont très techniques et n'ont pas grand-intérêt sur ce blog, il n'en va pas de même je crois du nucléaire en général et des alternatives possibles. La surgénération est l'une de ces alternatives et pas forcément moins crédible que les EPR (ou d'autres technologies). Ce qui est clair, c'est qu'actuellement, on ne sait pas produire suffisamment d'électricité pour subvenir à notre consommation et que cela restera le cas à un horizon de 10/20 ans.

    Ouvrir un débat sur ce point précis (et non sur le nucléaire en général) ne serait donc pas forcément contre-productif et pourrait servir à nos argumentaires qui se limitent pour le moment au scénario négawatts (même si je n'ai rien contre celui-ci, au contraire).

  11. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    31 janvier 2010 à 15h11
    "il y aurait donc de l’uranium artificiel ?"
    Oui.

  12. Claude PG35 dit :

    @dorant (839):

    Je suis plutôt d'accord avec ta vision sur les régions (et le fait qu'il faut partir de l'existant) mais les rendre plus démocratiques et plus interventionnistes nécessitera, de toute façon, de redéfinir les contours des compétences des collectivités (régions, départements, pays, communes et même État cental).

    Plutôt que de s'arrêter au vocabulaire employé par Gilles et Dathé-Payan, il me parait plus constructif de s'attacher au fond de leur contribution et le discuter / compléter. Chacun d'entre nous a ses tics de langage, on le voit bien ici à travers les interventions des uns et des autres. Pour ma part, je considère cela comme très secondaire et ce qui m'intéresse c'est les idées qui sont développées, non la formulation par laquelle elles le sont. N'est pas Descartes qui veut ;)

  13. Claude PG35 dit :

    @le Prolo du Biolo (841):

    Je ne crois pas que l'idée soit de contester à d'autres, leur revendication d'être républicain. Le constat est que l'UE telloe est conçue, dès ses origines, est une machine idéologique dont la seule vocation est l'asservissement des peuples à la doctrine néolibérale. Sortir de l'UE pour retrouver une "pureté révolutionnaire" ou républicaine n'aurait effectivement pas grand-sens mais il s'agit là de sortir d'un carcan idéologique et de rebâtir l'Europe sur la base de la souveraineté des peuples européens. C'est le sens du passage suivant :

    "Ainsi, nous soutenons une forme nouvelle et volontaire de libre association et de libre coopération pouvant aller jusqu’à une confédération d’États-Nations.

    Cette Confédération Européenne permettrait à chaque État de conserver sa liberté concernant les affaires qui lui sont propres, car un peuple libre citoyen et souverain doit toujours pouvoir décider lui même de ses lois, de son intérêt général et de son devenir. Elle permettra également de mener entre eux et ensemble des actions et des programmes communs efficaces, tels que des coopérations, des protections mutuelles validés par les peuples."

  14. Annie dit :

    Pourtant Bloch est repris par Lacroix-Riz, qui est clairement branchée communiste.
    Pour l'émotion, il faut aussi se souvenir comment ce résistant a fini, torturé et assassiné, ce qui rend ses poignants écrits clandestins des années 1940 d'une audace et d'une lucidité inouies, il avait bien raison de s'interroger sur cette défaite pas très "naturelle".

    Sinon, je ne trouve pas non plus Bloch si old school dans sa définition de la Bourgeoisie :

    « J'appelle donc bourgeois de chez nous un Français qui ne doit pas ses ressources au travail de ses mains ; dont les revenus, quelle qu'en soit l'origine, comme la très variable ampleur, lui permettent une aisance de moyens et lui procurent une sécurité, dans ce niveau, très supérieure aux hasardeuses possibilités du salaire ouvrier ; dont l'instruction, tantôt reçue dès l'enfance, si la famille est d'établissement ancien, tantôt acquise au cours d'une ascension sociale exceptionnelle, dépasse par sa richesse, sa tonalité ou ses prétentions, la norme de culture tout à fait commune ; qui enfin se sent ou se croit appartenir à une classe vouée à tenir dans la nation un rôle directeur et par mille détails, du costume, de la langue, de la bienséance, marque, plus ou moins instinctivement, son attachement à cette originalité du groupe et à ce prestige collectif.

    Or la bourgeoisie, ainsi entendue, avait, dans la France d'avant guerre, cessé d'être heureuse. Les révolutions économiques, qu'on attribuait à la dernière catastrophe mondiale et qui n'en venaient pas toutes, sapaient la quiète stabilité des fortunes. Jadis ressource presque unique de beaucoup de familles, ultime espoir de tant d'autres, qui en étaient encore aux premières pentes du succès, la rente fondait entre des mains étonnées. La résistance du salariat faisait bloc contre toute pression sur les rémunérations ouvrières, amenuisant, à chaque crise, le profit patronal, avec les dividendes. L'expansion de l'industrie, dans les pays neufs, et les progrès de leur autarcie vouaient à une anémie croissante les capitalismes européens et français.

    (...) Contraint à payer de sa personne, chaque jour plus durement, le bourgeois crut s'apercevoir que les masses populaires, dont le labeur était la source profonde de ses gains, travaillaient au contraire moins que par le passé - ce qui était vrai -et même moins que lui-même : ce qui n'était peut-être pas aussi exact, en tout cas tenait un compte insuffisant des différentes nuances de la fatigue humaine. On le vit s'indigner que le manoeuvre trouvât le loisir d'aller au cinéma, tout comme le patron ! L'esprit des classes ouvrières, que leur longue insécurité avait accoutumées à vivre sans beaucoup de souci du lendemain, heurtait son respect inné de l'épargne. Dans ces foules au poing levé, exigeantes, un peu hargneuses et dont la violence traduisait une grande candeur, les plus charitables gémissaient de chercher désormais en vain le "bon pauvre" déférent des romans de Mme de Ségur. »

  15. lola dit :

    @Annie 830

    Le "respect mutuel" est une chose, "apprécier beaucoup" une autre. Je répondais à Darthé-Payan qui disait "Jean-Luc Mélenchon apprécie beaucoup Zemour" après avoir prétendu que causeur n'a rien à voir avec fdesouche.

    J'affirme le contraire, causeur est moins à droite que fdesouche, d'accord mais causeur reste un site souvent indigeste qui comme fdesouche proclame ici ou là son soutient pour le journaliste Zemmour.

    Tu n'ignores pas non plus que Zemmour est applaudi dans les rang du FN et du cercle Soral.

    Une constellation idéologique bien détestable que je me refuse à "apprécier beaucoup".

    Nous "n'oublions pas la lutte des classes" dès qu'un "sauvageon" se pointe, "l'antilibéralisme" est une qualification insuffisante pour rassembler xénophobes et communistes.

    D'autant que "l'anticapitalisme" de droite est très largement une imposture populiste et électoraliste.

    Peu importent les noms, gauche et droite sont des réalités universelles et indépassables, prétendre que ce ne sont que des mots
    finalement encombrants (comme cela se dit sur ce blog) revient à la fin à désorienter les subjectivités à la faveur de la droite
    la plus violente.

    Sarkozy lui même ne manque jamais une occasion de nous chanter l'air du grand-rassemblement-au-delà-des-partis, et Le Pen disait
    quelque chose comme "socialement de gauche, économiquement de droite, et nationalement français"

    Cette sophistique au fond nominaliste simule qu'il suffit de rayer les mots "méchanceté" ou "lapin" des dictionnaires pour qu'en effet
    tous les méchants et tous les lapins disparaissent du réel.

    Au delà de la complexité du réel qui toujours est la tresse de la gauche et de la droite, reste que gauche et droite sont irréductibles
    à un jeu de langage, ces mots décrivent adéquatement le réel.

    Charge à nous d'être en mesure de décrire convenablement le réel, en dépit des très nombreux et divers faux semblants.

    Cette bataille des mots doit être engagée, l'émancipation n'est pas de droite (Madelin) ou "ni gauche ni droite" (Badiou) ou "de gauche et de droite" (Bayrou).

    L'émancipation, c'est la gauche. Le nom même du "parti de gauche" est une invitation à relever le fanion de la gauche, "l'étiquette" de la gauche.

    A nous, d'être dignes de l'universel auquel ce mot est accordé.

  16. jean ai marre dit :

    Ermier,
    Je reprend tes divers post @ 564
    où tu poses la question : " Quel sera le Prix à payer pour le salarié pour accroitre sans cesse cette productivité "
    et @ 688

    Ta question a l'intelligence de faire réfléchir sur le Pourquoi, le Comment, et le Q ui,

    Mes pistes de réflexion, s'inscrivent dans le présent, le futur étant trop lié à de l'incertitude,
    C'est dans l'économie capitaliste que nous vivons, que nous allons prendre des mesures pour les droits à la retraite, donc mes pistes sont dans cet environnement,
    Ce n'est pas du pragmatisme c'est du réalisme,

    En première urgence, je pense que les rapports entre employeurs et salariés doivent être revus et corrigés, Pas pour en faire de la collaboration de classe, mais pour améliorer le relationnel dans le commandement, Supprimer le schéma Dominant / Dominé,
    La façon dont est considéré le salarié dans l'entreprise est déterminante sur le climat qui y règne,
    Pour éviter les pressions psychiques dont tu parles, je mettrais en évidence la méthode de management, Valoriser le salarié c'est affirmer qu'il existe en tant qu'être participant à la production des richesses produites,
    Les entreprises qui ont mis cette démarche en pratique sont celles qui enregistrent le moins de conflits, Le taux absentéisme est révélateur,

    Des nouveaux droits pour les CE :

    L'ouverture de nouveaux droits aux C,E, ou CCE, en matière de " mesure de bien-être dans l'entreprise " doit permettre d'ouvrir des discussions sur les pressions que supportent le cadre qui ensuite les déversent en cascade sur ses collaborateurs,
    La mesure du bien être dans l'entreprise, est la prise en compte de : l'absentéisme, les accidents du travail, le nombre de conflits, le relationnel, l'importance du personnel dans la production, etc,,
    (Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner – Mai 68)

    Une autre mesure à prendre en considération est la pénibilité du travail,

    Les 35 h, n'ont pas été décrétées pour pallier à la pénibilité des taches effectuées par le salarié, mais pour donner la possibilité de partager le travail donc faciliter l'embauche et dégager du temps à la consommation,
    Pour certaines taches et dans certaines fonctions cette réduction est applicable, pour d'autres c'est beaucoup moins facile pour ne pas dire impossible,
    Pour aller de Paris à Lyon en voiture, je mets 5 h,, si nous sommes deux dans la voiture, même en se relayant, nous n'irons pas plus vite,

    Pénibilité et temps de travail les deux sont liés,

    Pour les cadres, et ceux qui ont tâches difficilement divisibles, par ce qu'ils sont organisés en volume de travail, leurs proposer une " annualisation" des heures travaillées,
    Cette prise en considération, pour toutes les catégories salariales, du temps de travail en fonction de sa pénibilité est intéressante au moins à deux niveaux:

    -Prendre en compte et préserver la santé des travailleurs,
    -Augmenter par l'embauche le nombre d'actifs,

    Pour éviter les dérives et avoir une harmonie dans les mêmes métiers, la discussion se fera branche par branche, comme pour les conventions collectives,

    Je ne peux m'empêcher de penser que l'age de la retraite est liée à la pénibilité des taches qui ont été effectuées par la salarié tout au long de sa vie professionnelle, et si ce facteur était pris en considération à la base, dans le temps de travail, l'age de la retraite serait-il remis en question ?

    Sur la croissance :(on ne tombe pas amoureux d'un taux de croissance - Mai 68 !)

    On mesure le niveau de vie par le ratio PIB / Habitant,
    Est ce que cette mesure reflète bien la réalité ? Évidemment non,
    Il n'appréhende pas les inégalités sociales ni leur évolution,

    Pourquoi ne pas mettre en place un ratio de " mesure du bien -être " ?,
    A partir d'un certain niveau de bien-être, le reste est du superflu, La production excédentaire est faite pour mettre le citoyen au rang de simple consommateur et permettre de générer des profits, on crée des besoins artificiels, en montrant en exemple le mode de vie des plus riches,
    Donc aller sans cesse à la recherche d'un taux croissance supérieur, lorsqu'on a atteint un niveau de de bien-être est à mon avis absurde,

    Le parti de Gauche est un parti jeune, à ce titre il serait pertinent qu'il ouvre des perspectives nouvelles, qu'il sorte des sentiers battus et qu'il propose des solutions originales,

    Aller vers les syndicats et présenter des projets de lois ouvrant des nouveaux droits pour les travailleurs me semble dynamique, cela n'enlève à rien l'objectif des partis politiques et le rôle des syndicats,

    Je ne sais pas si j'ai ouvert des pistes de réflexion à proposer à ta question ?

  17. Claude PG35 dit :

    @Annie (842):

    Tu as répondu avant moi, mais sur ce sujet il est clair que nous partageons pour une très large part le même avis :)

  18. jean ai marre dit :

    Darthé-Payan

    Attention Rafarin se dit républicain et.... Girondin un ancien allié ?

  19. lola dit :

    Dans un pays oû 99% des gens se déclarent républicains, il est certainement utile de faire un tri.

  20. Pierre L dit :

    jean ai marre dit:
    31 janvier 2010 à 16h33
    "Pour aller de Paris à Lyon en voiture, je mets 5 h,, si nous sommes deux dans la voiture, même en se relayant, nous n’irons pas plus vite,"
    Mais un se repose, pendant que l'autre conduit.

  21. jean ai marre dit :

    Pierre L dit:" Mais un se repose, pendant que l’autre conduit."

    Ca risque de faire 2 accidentés !

  22. le Prolo du Biolo dit :

    @ 852 - Descartes

    J'en connais un autre qui se raccroche aux branches...
    Et je ne crois pas qu'il s'agisse de Pulchérie D.

    Je me rappelle très bien que cette conversation est venue suite à une remarque que j'avais faite au sujet de l'industrie nucléaire qui gaspillait des quantités énormes d'eau pour extraire le minerai d'uranium dans le désert en Afrique, et notamment au Niger.

    Et c'est bien sur cette étape primaire dans le cycle de la production d'uranium que tu m'avais vertement repris, pas ailleurs comme tu as l'air de le dire maintenant.
    Et donc sur cette étape précise que Pulchérie D. t'avais confirmé le gaspillage.

    Ce type est d'une mauvaise fois renversante.

    A propos je me suis laissé dire que tu t'excusais quand tu te trompais et accusais à tort.
    C'est plus d'actualité ?

  23. Claude PG35 dit :

    @le Prolo du Biolo (850):

    Sur ce point précis, on en avais déjà débattu ici avec Annie : menacer de sortir de l'UE implique de se préparer à en sortir réellement : lorsqu'on fait un chantage (c'est comme cela que le verrons nos partenaires européens), il faut s'attendre à ce qu'il ne marche pas nécessairement. Et dans ce cas-là, sauf à vouloir se décridibiliser totalement, on doit passer à l'acte (d'un autre côté, au point où l'on en est avec notre omni-président, peut-on encore paraître moins crédible ? ;)

    Lorsque Sapir a évoqué cette possibilité, il signalait à juste titre selon moi, qu'il fallait prendre le temps de bien réfléchir aux implications d'une sortie de l'UE d'une part, la préparer sur 6/12 mois d'autre part. Reste qu'avant une sortie, il existe d'autres moyens de pressions : la politique de la chaise vide, déjà utilisée par De Gaulle. On peut (doit) aussi essayer d'entraîner avec nous d'autres pays (les PIGS pourraient être de bons candidats), bref, cela ne se fera pas en un jour, ni même en cent (après notre prise de pouvoir s'entend :D

  24. Pierre L dit :

    à jean ai marre (31 janvier 2010 à 16h59)
    Du travail, si vous circulez pour le boulot !

  25. dorant dit :

    Marc Bloch était socialiste, "encarté" je crois, à la SFIO.

  26. Descartes dit :

    @Annie (#864)

    Pourtant Bloch est repris par Lacroix-Riz, qui est clairement branchée communiste.

    Ce qui tend à prouver, encore une fois, que les étiquettes sont des accessoires du passé... Annie Lacrois-Riz est une bonne historienne: elle reprend les textes en fonction de leur valeur, et non de l'étiquette que porte son auteur. Si seulement plus de gens faisaient comme elle...

    Sinon, je ne trouve pas non plus Bloch si old school dans sa définition de la Bourgeoisie :

    « J’appelle donc bourgeois de chez nous un Français qui ne doit pas ses ressources au travail de ses mains ; dont les revenus, quelle qu’en soit l’origine, comme la très variable ampleur, lui permettent une aisance de moyens et lui procurent une sécurité, dans ce niveau, très supérieure aux hasardeuses possibilités du salaire ouvrier ; dont l’instruction, tantôt reçue dès l’enfance, si la famille est d’établissement ancien, tantôt acquise au cours d’une ascension sociale exceptionnelle, dépasse par sa richesse, sa tonalité ou ses prétentions, la norme de culture tout à fait commune ; qui enfin se sent ou se croit appartenir à une classe vouée à tenir dans la nation un rôle directeur et par mille détails, du costume, de la langue, de la bienséance, marque, plus ou moins instinctivement, son attachement à cette originalité du groupe et à ce prestige collectif.

    Oui, enfin... j'attire ton attention sur le fait que cette définition inclut les instituteurs, les professeurs et les chercheurs parmi les "bourgeois". Ils ne vivent pas "du travail de leurs mains" (mais de leurs esprits), leur revenu leur procure "une aisance et une sécurité très supérieure aux hasardeuses possibilités d'un salaire ouvrier", leur instruction "dépasse par sa richesse la norme de culture tout à fait commune", et enfin, ils "se sentent appartenir à une classe vouée à tenir dans la nation un rôle directeur"...

    Avec cette définition, c'en est fini de cette drôle d'idée que professeurs, chercheurs, techniciens et ingénieurs seraient des nouveaux "prolétaires"...

  27. dorant dit :

    Annie Lacroix-Riz n'est plus au PCF- elle dérive vers les horizons embrumés et sanglants du stalinisme. Sur son site un lien avec une association Honecker et un soutien aussi à Milosevic.
    De même, elle a pas mal d'ennuis à Paris VII pour avoir remis en cause ou "nié" comme on veut l'ampleur de la famine en Ukraine à l'époque de Staline.
    Descartes : "Annie Lacrois-Riz est une bonne historienne: elle reprend les textes en fonction de leur valeur, et non de l’étiquette que porte son auteur. Si seulement plus de gens faisaient comme elle…"
    Sais-tu bien de quoi tu parles !

  28. lola dit :

    @Descartes

    Tu viens me parler caniches, aboiements, lèches, pavlov...après avoir déclaré "je suis poli".

    Sur le fond, tu montres dans ta réponse que tu n'as rien compris à mon post, je voudrai bien expliciter tout ça mais pourquoi ouvrir avec toi une autre controverse qui opportunément te permettrait de sauter par dessus l'étonnante formule: "qui ne dit mot consent"?

  29. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    31 janvier 2010 à 17h34
    "Entre DSK, Bayrou, Chèvenement et Dupont-Aignan, lesquels sont plus proches desquels ? Dans ces conditions, les étiquettes ont-elles encore un sens ?"

    Non, surtout lorsque ces étiquettes ne servent qu'a vendre la même camelote.

  30. Descartes dit :

    @Dorant (#875)

    Marc Bloch était socialiste, « encarté » je crois, à la SFIO

    Pourrais-tu donner une référence pour cette information ?

    Si c'est le cas, aucune des biographies dont je dispose n'en parle. Pas plus que le site officiel de la Fondation Marc Bloch (ici). J'en déduis que si Bloch était "encarté", c'est un fait qui n'a joué aucun rôle dans sa vie.

  31. ermler dit :

    @ jean ai marre (866).

    Merci pour ton post.
    Bien sûr que tu ouvres des pistes de réflexions. Et pas seulement pour moi, j'espère bien.
    Je suis trop ignorant en économie et en "gestion d'entreprise" pour pouvoir débattre avec toi et en détail des points que tu évoques.
    Je ne sais soumettre que des interrogations générales de citoyen "engagé".

    Néanmoins - et sans jugement de valeur ni polémique aucune - il me semble que ta réflexion s'inscrit plutôt dans une démarche social-démocrate. (Mais peut-être que je fais une mauvaise lecture de ta pensée).
    Tu sembles faire confiance à la négociation "branche pas branche" "pour revoir et corriger les rapports entre employeurs et salariés". Tu ne dis rien du rôle de l'état, du pouvoir politique...
    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon, précisément, remet en cause ce schéma, selon lui "social-démocrate"...Il semble douter de la bonne volonté du patronat à vouloir négocier une remise en cause radicale du rapport employeurs-salariés et suppose qu'un gouvernement de gauche radicale ne serait en aucun cas un "arbitre neutre", mais qu'il devra nécessairement " imposer" au patronat un certain nombre de choses.
    Il est, en outre, un nom de l'égalité républicaine, opposé à une généralisation des négociations branche par branche.
    Ce n'est pas ton avis ?

    Personnellement je veux m'éviter d'avoir le moindre dogme inébranlable sur cette question.
    Ta position "réaliste" semble supposer que le capitalisme puisse être réajustable dans un sens qui rendrait le salarié moins aliéné, mieux considéré.
    Réalisme ou illusion naïve ? C'est le vieux clivage entre la gauche dite "réformiste" et la gauche dite "radicale" ou "révolutionnaire".
    Je ne crois plus au "socialisme intégral", collectivisé et entièrement étatisé.
    Mais, face au rouleur-compresseur libéral qui lamine les peuples depuis trente ans, j'ai quelques doutes à supposer que les forces capitalistes soient prêtes en sortir de leur logique du "résultat à tout prix", sans qu'on leur impose des réformes radicales. Le problème, c'est qu'il y a fort à parier qu'ils ne se laisseront pas faire et qu'ils pourront aisément faire capoter ces réformes, tant que ce seront eux qui tiendront les leviers essentiels du pouvoir économique.

    Oui, je sais. Ma réflexion est un peu trop idéologique, trop marquée par les "dogmes" de la gauche,
    (comme disent les gens de droite).
    Personnellement, et pour l'instant, je me satisferais de tout mouvement qui remettrais l'homme sur le chemin du progrès social, même si je devais abandonner en route quelques "dogmes".

    Bon, comme on dit toujours pour conclure une discussion entre camarades : "Tout dépendra du rapport de force, les gars !"

  32. Descartes dit :

    @Dorant (#878)

    Sais-tu bien de quoi tu parles !

    Oui. Je parle d'une historienne dont l'ensemble de la communauté des historiens (même ceux qui ne partagent pas ses conclusions) signale le sérieux et la qualité de travail sur les documents. Qu'elle ait eu des ennuis parce qu'elle a donné quelques coups de pied aux vaches sacrées, c'est bien normal. C'est ce qui arrive à ceux qui donnent des coups de pied aux vaches sacrées. Annie Lacroix-Riz a eu le même problème que Petré-Grenouilleau quand il a osé montrer (documents à la main) que l'esclavage n'était pas, et de loin, une spécialité "occidentale". Oser insinuer que Staline n'est pas le diable incarné, c'est chercher les ennuis.

  33. ermler dit :

    @ descartes (877)

    Je pense que Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont fait une erreur en appelant leur organisation « Parti de Gauche ».

    Ils auraient dû l'appeler comment ?

  34. Descartes dit :

    @lola (#880)

    Tu viens me parler caniches, aboiements, lèches, pavlov…après avoir déclaré « je suis poli ».

    C'était en fait une référence littéraire: "l'amour, c'est l'infini à la portée des caniches" (Céline).

    Sur le fond, tu montres dans ta réponse que tu n’as rien compris à mon post,

    Au contraire, j'ai très bien compris. Et c'est cela qui t'embête. Alors tu fais semblant de ne pas comprendre la réponse.

  35. Darthé-Payan dit :

    @Descartes

    Je remets mon dernier paragraphe dans lequel j'ai remplacé l'article du par de juste devant NDA (Nicolas Dupont Aignan

    Pour te préciser, les choses, je suis plus proche de Bernard Teper de l’Ufal que de Strauss Khan. Je suis plus proche du POI que du PS et je suis plus proche de NDA que de Royal ou d’Aubry. Je sais que certains vont hurler mais bon je m’en fiche !

    Pour être encore plus prècis, sur le plan des valeurs républicaines et de la patrie républicaine, je suis plus proche de NDA que de Besancenot. Comme sur le plan laïcité, je suis plus proche de Pena Ruiz, de Teper, de Nicole Vezinet, de JL Mélenchon, de Emile Zucarelli que de Marie george Buffet, olivier Besancenot ou Ségolène Royal.

    Sur l'Europe, je suis plus proche de certains du POI, du MRC ou du DLR que du PS, des Verts ou du NPA.

    Je suis proche de Voltaire république, du site de la Sociale (ou mon père contribue de temps en temps) de Denis Collin et Jacques Cotta, de socialisme maintenant, de Liaisons militant, de comité laïcité république et de Causeur sans parler de l'ufal, de la Lp etc... je me source et m'exprime ou je veux. Et je m'en fiche des étiquettes que mette les Lola et consoeurs et cie.

    Sur le plan de la lutte contre le capitalisme, je suis plus proche de Besancenot que d'Aubry.

    Sur le plan éducatif, je préfère Luc Ferry à Jack Lang. D'ailleurs JL Mélenchon et L Ferry s'aprécient beaucoup. Ce dernier rendant régulièrement hommage à JL Mélenchon sur le lycée des métiers et sur la suppression du collège unique que voulait Jean-Luc Mélenchon lorsqu'il était ministre. Demande refusée par J Lang et L. Jospin et aussi sabottée par certains à la GS (proche de Dray) et pas les syndicats, SNES, Sgen CFDT, UNEF, UNL et FIDL sans parler de la FCPE qui se faiait malin plaisir de situer Mélenchon à droite !

    Alors, je suis d'accord avec toi, rien n'est simple.

  36. Darthé-Payan dit :

    @ Descartes

    Oui il faut se situer par rapport aux idées. Mais mon post était là pour montrer que je pouvais avoir des points d'accord avec certains ici et là.

    Mes idées tu les connais et je n'y reviens pas. Le manifeste jacobin est très explicite.

    Maintenant, j'attends un peu les idées de mes contradicteurs et pourfendeurs des Darthé-Payan, des Gilles, des Demetrio, des Curtillat, des José Angel, des Bastille et aussi des pourfendeurs de Descartes. J'attends et je ne vois pas grand chose à part la rengaine frelatée de l'islamophobie et l'enfillage de perles d'ineptie de Lola qui est dans la posture pas dans le débat.

  37. lola dit :

    Merci, d'expliciter la provenance de ta formule sur les caniches...ce qui ne change rien à la vulgarité de ta réponse pleine de "caniches, aboiements, lèches, pavlov".

    J'ai remarqué ta propension à t'abriter dérrière des slogans, ici Céline, ailleurs c'était " qui ne dit mot consent".

    Mais une chose après l'autre, avant les caniches, il serait juste que tu démontres le rapport nécessaire entre les posts que je n'écris pas et ce à quoi je suis supposée consentir.

  38. jennifer dit :

    Appel du collectif 95 pour Gaza:

    L’ambassadeur de l’État d’Israël, Daniel Shek, est officiellement invité à la mairie de Sarcelles. C’est le soutien à une politique criminelle de l’Etat d’Israël. C’est également une insulte à la laïcité par un encouragement à la division communautaire.

    Lundi 1er février 2010, en toute discrétion, le député-maire de Sarcelles invite l’ambassadeur d’Israël à un dîner, aux frais de la population. Cette “soirée privée” est précédée d’une rencontre avec les membres volontaires du Conseil municipal à la mairie de Sarcelles.

    Plusieurs d’entre eux/elles ont refusé de cautionner cette provocation.

    Car il s’agit bien d’une provocation : Israël colonise la Palestine avec violence depuis plusieurs décennies, emprisonne illégalement des milliers de Palestiniens, pratique le nettoyage ethnique et organise la punition collective du peuple palestinien. La guerre menée par Israël contre la population de Gaza a fait il y a un an 1400 morts, et fut l’occasion pour l’armée israélienne de tester sur la population civile de nouvelles armes prohibées par l’ONU.

    Le blocus de Gaza a été qualifié par Richard Falk, envoyé spécial du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, de « crime génocidaire ». Les crimes de guerre (qualifiés de « crimes contre l’humanité ») sont confirmés par le “rapport Goldstone”. Ce rapport a été entériné par l’Assemblée générale de l’ONU.

    M. François Pupponi pratique le "deux poids deux mesures" depuis longtemps. Il a notamment boycotté :

    la déléguée générale de la Palestine lors du 60ème anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme, organisé à Sarcelles le 10 décembre 2008 ;

    la marche “Liberté pour Gaza”, passée à Sarcelles en décembre dernier.

    C’est à notre tour d’organiser le boycott !

    Tant que l’application de l’ensemble des résolutions des Nations-Unies, la libération de tous les prisonniers palestiniens détenus en Israël, et la levée du blocus de Gaza ne seront pas réalisés, nous resterons mobilisés.

    C’est pourquoi nous appelons les Sarcelloises et les Sarcellois, les habitants-tes du Val d’Oise et de l’ensemble du pays à alerter leurs élus-es et à s’engager dans la campagne “BDS” : Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’État d’Israël. Cette campagne contre l’apartheid est soutenue par les Palestiniens et les Israéliens anti-guerre.

    RASSEMBLEMENT + CONFÉRENCE DE PRESSE

    Devant la mairie de Sarcelles-Village

    Place de la Libération, Sarcelles-Village - lundi 1er février à 19 heures

    Gare de Sarcelles St Brice (direction Luzarches ou Persan-Beaumont). Prendre la sortie Sarcelles (et non St Brice). Ensuite à pied :http://maps.google.fr/maps ?hl=fr&ie=UTF-8&tab=wl

    contact : marchepourgaza_95@googlegroups.com

  39. Annie dit :

    @dorant post 878 : je ne peux pas être d'accord, Lacroix-Riz est une maniaque des archives qui source et prouve toujours ce qu'elle avance. C'est de la diffamation d'avancer qu'elle verserait dans le "stalinisme sanguinaire" ou je sais pas quoi.

    @Darthé Payant post 888 qui dit que : Sur le plan éducatif, je préfère Luc Ferry à Jack Lang. D’ailleurs JL Mélenchon et L Ferry s’aprécient beaucoup. Ce dernier rendant régulièrement hommage à JL Mélenchon sur le lycée des métiers et sur la suppression du collège unique que voulait Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il était ministre. Demande refusée par J Lang et L. Jospin et aussi sabottée par certains à la GS (proche de Dray) et pas les syndicats, SNES, Sgen CFDT, UNEF, UNL et FIDL sans parler de la FCPE qui se faiait malin plaisir de situer Mélenchon à droite !

    Lors de la manif Education de ce samedi 30/01/2010, on a même entendu une poignée de militants syndicalistes dire "Rendez-nous Mélenchon" ;).

  40. lola dit :

    Si la gauche n'est pas le lieu de l'émancipation, Jean-Luc Mélenchon devrait-il lui même en finir avec la gauche et ne plus dire "nous, la gauche"?

    Que gagnerons-nous à abandonner ces noms?

    A la fin, vous aurez toujours ici ce qui est réactionnaire et là ce qui est émancipateur.

    Je prétends qu'abandonner ces mots est en réalité une manière d'abandonner les choses elles-mêmes.

  41. Proudhon dit :

    Une des raisons à laquelle personne ne semble penser à propos de l'allongement de l'âge du départ en retraite qui selon moi serait voulue par une grande partie du patronat français est qu'ils craignent fortement de ne plus trouver d'ouvriers qualifiés. En effet beaucoup d'ouvriers qualifiés ont actuellement entre 50 et 55 ans. J'ai moi-même 52 ans et dans le même atelier nous sommes 6 à devoir partir en retraite d'ici 8 ans. Je me souviens de deux ouvrières parties il y a deux ans, la direction n'ayant de cesse de leur demander de rester un ou deux ans de plus.

    Ces gens ne se rendent même pas compte de la vie ouvrière. Si je pouvais, je partirais tout de suite en retraite. Et il faut bien que les politicards et les patrons se disent que si par malheur j'étais obliger de travailler au delà de mes 60 ans, je deviendrai plus improductif qu'une larve, un véritable boulet. De plus, vu l'état de mon dos, je passerai mon temps en caisse. Et bien mal venu celui qui oserait dire quelque chose. N'oublions pas que nous ne sommes pas tous égaux face à la mort. Une étude passée (sous silence) parlait d'une différence de 7 à 9 ans d'espérance de vie entre un ouvrier et un cadre supérieur et profession libérale.

    A force de vouloir privilégié les métiers intellectuels, nous avons une pénurie de main d'oeuvre des manuels. La faute à qui ?

  42. Pulchérie D dit :

    @ Claude PG35 (860)

    Je n’ai pas dit que je rejetais un débat sur les problèmes nucléaires, qui vont reprendre de plus en plus d’importance.
    Je refuse simplement de traiter avec des individus malhonnêtes qui sont, soit déséquilibrés, soit stipendiés pour jeter la confusion dans ce forum; en versant une larme de crocodile sur Bloch, ils ont conquis une fraction sympathique, mais particulièrement naïve de ce blog.
    Nicolas doit être heureux.
    Mélenchon, par contre, subit là un certain revers.

    Les Verts ont montré leur incompétence à traiter des problèmes énergétiques et ont fondé une église d’où la raison est exclue.
    Il me semble que dans ces discussions prochaines, au moins un principe devrait être respecté : l’énergie nucléaire doit rester aux mains des états et ne jamais subir les sujétions de l’affairisme. Elle constitue un problème vital pour l’humanité d’où toute spéculation doit être exclue.
    L ‘ énergie nucléaire ne peut, à aucun prix, devenir une « bonne affaire ».

  43. Descartes dit :

    @ermler (#886)

    Ils auraient dû l’appeler comment ?

    Je pense qu'un nom de parti devrait donner des indications sur ses choix idéologiques. "Parti Communiste Français", "Mouvement Démocrate", "Parti Socialiste" sont des noms qui présentent un choix idéologique. A l'opposé, "Union pour la Majorité Présidentielle" est un nom attrape-tout, qui ne marque pas de choix. "Parti de Gauche", ça ne veut rien dire. Ca peut être le Parti de DSK ou celui de Chèvenement, celui de Besancenot et celui de Valls.

    "Parti de la République Sociale" aurait été un joli nom (même si le sigle rappelait les radicaux-socialistes). Si l'on voulait un nom symbolique, je dois dire que NRB (pour "Nation-Republique-Bastille") m'aurait bien plu.

  44. jennifer dit :

    la résistance quotidienne en Palestine contre l'occupation israélienne

    http://www.youtube.com/watch?v=GmwI8L0raaM

  45. Darthé-Payan dit :

    @ Annie

    Oui maintenant certains manifestants réclament JL Mélenchon aujourd'hui et bien tant mieux. Mais hier de 2000 à 2002 que faisaient les responsables syndicaux, les pédagogues comme Mérieux, Dubet, les socialistes et les communistes étaient tous contre le lycée des métiers, la professionnalisation durable, la suppression du collège unique. Faire de l'enseignement professionnel une filière d'excellence (du CAP à l'Ecole d'ingénieurs sans parler de la formation professionnelle continue, la validation des acquis de l'expérience), refuser la marchandisation du savoir et de l'école, refuser Diwan et des langues régionales en immersion etc...

    Oui, JL Mélenchon a évité à l'époque la disparition de l'enseignement professionnel. Aujourd'hui où en est-il l'enseignement professionnel ? et la marchandisation de la formation professionnelle n'est-elle pas en marche ?

    Je rappelle cela. Certains y verront de la nostalgie. Moi, je dirai qu'à l'époque certains à gauche et dans les syndicats ont tout fait pour barrer les réformes de Jean-Luc Mélenchon. Aujourd'hui, si des manifestants usagers de l'école ou enseignants le réclament et bien c'est une bonne chose mais il faut aussi rappeler ce que certains ont fait contre Jean-Luc Mélenchon alors Ministre déléguée.

    Je suis d'accord avec ton court propos en réponse à Dorant à propos de Lacroix-Ruiz. Quelle étrange façon de procéder de la part de Dorant (j'ai subi sa façon de faire mais bon là c'est du n'importe quoi) qui situe Lacroix-Ruiz dans le camp des staliniens sanguinaires ou des nationalistes exacerbés. C'est de l'amalgame et c'est de la malhonnêteté intellectuelle !

  46. Carla dit :

    849 Descartes, modèle light.

    T’es pas ma maman ni ma nounou, et je n’ai pas besoin de ton autorisation pour jouer ou ça me chante.

    Diantre, voilà Descartes qui sort de ses gonds. Une première... Serait-il tombé de son trône ?
    Serait-il humain finalement ?
    Comme vous et moi, avec des qualités et des défauts ?

    Il ne faut pas t'énerver comme ça mon petit.
    Inutile de mettre ta virilité à cet endroit. C'est humain de se tromper. Et assez noble de le reconnaître.

    Même si c'est effectivement plus difficile de le faire après avoir traité son interlocuteur d'imbécile...

    Sinon, un rebelle ce Descartes.
    Il n'obéit qu'à sa maman et à sa nounou. Il n'a pas ajouté "na !" mais c'est tout comme.
    Passez votre chemin les méchants !


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