20jan 10

Retraites et Parlement européen

Une balle dans le pied, une autre dans le dos !

On entend monsieur Zapatero ce matin au Parlement européen. Il présente le programme de la présidence tournante de l'Union européenne. J’écoute, j’en parle. Mais j’ai la tête ailleurs. Les yeux sur la presse du matin qui reprend sur les suites de la capitulation de Martine Aubry sur les retraites. Quel désastre!

Pluie de truismes

C’est un art. Le parler européen est un art raffiné. Mercredi matin parlait le premier ministre espagnol Zapatero. Puis Barroso et enfin le président Busek. Pluie de truismes ! Un méli mélo de phrases tièdes et de refrains usés jusqu'à la corde. Mais la façon de faire compte plus que tout. Il faut bouger les bras avec vigueur, froncer les sourcils, enfoncer le doigt dans l’air avec énergie. Ce qui est comique c’est de rapprocher le son et l’image. Imaginez une phrase aussi brillante que « nous devons travailler avec en vue de fournir des efforts soutenus pour parvenir a des objectifs portés avec la méthode communautaire ! » proférée en faisant des moulins avec les bras et les poings martelant l’air. Martin Schultz, le président du groupe des socialistes et démocrates est aussi très bon dans ce style. Il vocifère des phrases catégoriques du type « vous avez pris le bon chemin dans l’objectif de faire des efforts et pour cela nous saluons votre résolution » en hurlant comme un type mis  hors de lui par je ne sais quelle indignation. Ce qui est remarquable est que la liste des accolades rituelles s’est considérablement allongée dans les salamalecs coutumiers. Aux congratulations et compliments au président de la commission et à la présidence tournante il faut à présent rajouter pour mémoire le président du conseil («présidence permanente») la «haute représentante» ce qui fait du commencement de toute intervention rituelle un torrent de miel et sucrerie écœurants. Donc l’Espagne prend la présidence tournante de l’union européenne. Devant un hémicycle à moitié vide, le socialiste Zapatero nous a évidemment régalé d’un discours excitant sur les petites entreprises et la compétitivité indispensable des entreprises en général et en particulier, sans un mot sur les droits sociaux ni un soupir sur la situation sociale des victimes de la crise. Mais (ouf !) il nous a rassurés avec des projets aussi formidables qu’un marché commun de l’énergie en Europe et un marché commun du commerce en ligne.  Un marché, des marchés. Et aussi des voitures électriques. La totale. Fermez le ban. Ce que monsieur Zapaterro appelle «innover l’Europe». Et en réponse à la droite il déclare « je suis un partisan du pacte de stabilité et de la réduction des déficits, c’est ma conviction politique ». C’est noté.  

UNE BALLE DANS LE PIED

Ce matin la presse vibre du sujet des retraites et de la capitulation de Martine Aubry. La digue est tombée. Elle mégote sur des nuances dans la meilleure tradition des effaceurs de pistes dans les bons westerns, juste après l’attaque de la banque. Je déplore autant le moment de cette annonce que son contenu. Pourquoi ? Quelle que soit ses intentions, Martine Aubry a porté un mauvais coup au mouvement social et donc à toute la gauche. Elle nous a tiré une balle dans le pied.  Il est désastreux, quand on est partisan comme elle de la négociation avec les syndicats comme méthode de régulation sociale, d’agir comme elle le fait. Car avant que la discussion commence Martine Aubry donne à voir un « front des politiques » qui isole toute résistance sociale face à Sarkozy. Commencer une négociation en annonçant qu’on est d’accord avec l’objectif de la partie adverse est désastreux pour le rapport de force syndical. Je lui fais le crédit de croire qu’elle ne le voulait pas. Mais après tout est-elle aussi naïve que cela ? C’est peut-être moi qui le suis à son sujet.

UNE BALLE DANS LE DOS

Elle devait évidemment savoir aussi qu’aussitôt les chiens seraient lâchés. C’est sans surprise qu’on trouve l’ultra droite du PS sur la muraille de combat dès ce matin. Voici donc une fois de plus dans le rôle de tireur dans le dos Manuel Valls. Evidemment pour lui, «la gauche ne doit pas avoir de tabous». On avait compris. Et la CFDT qui se tenait dans l’ombre sort aussitôt du bois pour porter un mauvais coup cette fois ci contre les fonctionnaires. Elle veut rapprocher les régimes publics et privés. Evidemment le rapprochement ne se fait pas dans le sens du mieux placé mais du moins disant. Evidemment il faut y réfléchir « sans tabou » dit la CFDT. Quel type formidable ce Tabou ! Dès qu’un coup tordu est en vue, une trahison ou une infamie, les fourbes disent que tabou ne doit pas être là et que ça doit se faire sans lui. J’avais déjà un a priori favorable avec Tabou. Depuis la nuit des temps et le tabou de l’inceste, on sait que les sociétés ont besoin de tabous. Mais c’est sans doute parce que comme l’a dit Valls j’appartiens à une génération qui n’a pas le même sens que lui de la règle et de la loi en ce qui concerne les interdits.
 


429 commentaires à “Une balle dans le pied, une autre dans le dos !”
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  1. Hervé dit :

    Au secours ! Je pars en retraite dans 2 ans et demi, et voilà que la Martine vient au secours de Sarkozy en lui disant Ok, on marche avec vous, pourquoi pas la retraite à 61 ou 62 ans. Mais qu'est ce qui lui prend, on va jusqu'à 62 ans, les jeunes restent à la porte ! C'est n'importe quoi ! Et le PS prétend pouvoir gagner les régionales, il faut voter à gauche, la vraie gauche et non plus pour ce parti dit de gauche ! Le PS devient de plus en plus un parti de bourgeois et de nantis: comment peuvent-ils encore comprendre les ouvriers et les salariés de base, et les pauvres qui pourraient encore avoir un peu d'espoir dans ces politiques qui nous gouvernent et dans ceux qui voudraient nous gouverner. Je ne comprends plus rien à ce PS. Et dire que Martine nous a inventé les 35 heures, les RTT qui nous permettent un peu de liberté, vie associative, etc. Pauvre Martine !

  2. vindicte dit :

    @Descartes (#24)
    J'avais pas vu ce post, je répond donc.

    Désolé, mais tu ne réponds pas à la question. Le lien que tu proposes conduit au même texte que tu as affiché ici, mais ce texte ne propose aucune alternative précise à une loi pour lutter contre la burqua.

    Bon je résume parce qu'il faut enfoncer le clou: Il faut faire un gros paquet laïcité, qui traitera le voile intégral et moult autre chose (y compris 1905 en Alsace par exemple). Une loi (même si le texte est le même) n'a pas le même sens si elle est seule ou dans un paquet. Ce n'est pas ni ni, comme tu l'admettras.

    Il faut bien comprendre que le système financier n’est qu’un système de répartition de la valeur. Il n’en crée pas.

    Il me semble que c'est une erreur de principe, trop répendue hélas. La finance, par les choix de ses acteurs, définie la valeure des produits qu'elle traite. Ce n'est pas un processus totalement détaché de la production mais il a un certain niveau d'indépendance. Je ne souscrit pas à l'idée, qui me semble métaphysique, celon laquelle les marchandises auraient une "valeure propre" (sans jeu de mot) qu'il s'agirait de trouver pour bien spéculer. D'autant plus qu'aucun économiste n'a jamais défini de méthode pour l'évaluer (cela n'a donc pas de sens scientifique).

    "Or, la valeur que tu enlèves au premier décile, c’est celle qui se transforme en équipements productifs"
    Cela reste à démontrer.

    "Et la question est: comment satisfaire une plus grande demande de biens de consommation alors qu’on a moins de machines pour les fabriquer ?"
    Primo on est globalement en surproduction, secundo la consommation engendre des bénéfices (ben oui! Ford! Keynes!).

    "Seul l’investissement productif produit de la valeur. Les marchés financier ne peuvent donc rapporter de la valeur que s’ils investissent dans la production."
    Ben oui et non. La finance ne produit pas de marchandise. Par contre elle produit des contraintes sur les banques nationales (ou européenne), la réserve fédérale (américaine) nottament, en obligeant l'ouverture des liquidités (par les taux d'intérêts). Donc la finance, contraint très directement le prix de l'argent (cf la politique de Greenspan).

    "Tous les autres processus financiers sont des jeux à somme nulle: ce qu’un acteur gagne, un autre doit le perdre. Et si c’est toujours le même qui perd… pourquoi jouerait-il ?"

    Le principe de la somme nulle est faux je crois, la somme est positive dans la periode avant krash et négative pendant. (parce que l'on peut produire des liquidités ex-nihilo. Ben oui.
    Tu comprends bien que par contre quand la somme est globalement positive (presque tout le monde gagne), seules quelques théoriciens ou historiens crypto-gauchistes se plaignent... jusqu'au krash.

    Après il y a des acteurs qui perdent toujours dans ce système: les états (puisqu'il doivent compenser l'instabilité d'un système fondamentalement instable).

    Les marchés financiers sont en fait des machines complexes qui d’abord cherchent les investissements productifs les plus rentables, et ensuite partagent les revenus de ces investissements.

    Je te conseil pour préciser cela de voir du côté de Lordon ou de la finance autoréferentielle, parce que sinon ce que tu dis est asser bisounours, pour le coup.

    D’où sors-tu qu’on ait « des marges de manœuvre considérables ?
    ça, c'est à vue de pif, comme je l'ai écrit, à court terme je dirai qu'il faut regarder du côté de la surproduction.

    Ton idée aussi de « limiter les artifacts » suppose qu’il existe une autorité qui décide ce qui est un besoin « légitime » et ce qui est un besoin « illégitime ».

    Ben non, je ne vois pas en quoi mon idée de limiter les artefacts supposerais cela.
    Il faut bien comprendre, que c'est la forme de rationalité mobilisée dans les décisions des acteurs économiques qui est l'éléments clé. Actuellement c'est: avoir la plus forte rentabilité possible du capital. Cette transition ne s'est pas faites toute seule, le concept même de stock option a été un instrument de transformation, par exemple.

    Il s'agit donc de mettre d'autres principes aux postes de commandes, ce que propose Lordon pour les banques dans lien
    Plus généralement je trouve la vision de J. Généreux très intéressantes (avec des types d'entités productives diversifiée), ce qui suppose de désserrer l'étau de la rentabilité du capital.

    Pour illustrer tout de mêmes ce que j'entends par artefacts: je parles avant tout de ce qui conduit a faire des choix contre la qualité des produits et pour stimuler artificiellement la consommation (donc pas le fait qu'il y ait des machines à laver avec de nouvelles options, mais le fait que tu ne puisses pas réparer ta machine à laver).

  3. Annie dit :

    Le député britannique Nigel Farrage de l'UKIP au Parlement Européen et ça rentre dedans, sans états d'âmes http://www.dailymotion.com/video/xbbdoo_farrage-reprimande-pour-ses-critiqu_news
    En VOSTF pour les nuls en anglais.
    En fait, il critique avec un humour sarcastique britannique réjouissants les nominations anti-démocratiques de Van Rompuy et surtout sa compatriote Ashton, et le fonctionnement de l'UE (ce qui est le fondement de son parti). Et quand on pense qu'on n'entend pas (ou si peu) ce ton ou ces indignations au vol de la démocratie chez nos élus de gauche (alors que Farrage ne l'est certainement pas)...

  4. Descartes dit :

    @Vindicte (#32)

    Héhé nous y voilà, je vais te renvoyer pour la santé à lien par exemple.

    Franchement, je vais pas écouter une conférence de 1 heure pour te faire plaisir. Peux-tu m'indiquer dans quelle partie de celle-ci l'orateur répond a ma question ?

    Il faudrait être un peu plus concret parce que ce type de raisonnement qualitatif et vague n’a aucune forme d’objectivité.

    J'ai été on ne peut plus concret. Je t'ai décrit un mécanisme en des termes clairs et précis, qui conduit nécessairement au gaspillage des ressources au bénéfice des professionnels de santé. Rien de "vague" ou de "qualitatif" là dedans.

    Après s’il s’agit de critiquer la question du lobying des industrits sur les medecins, pas de problème…

    Eh oui... tant qu'on critique les "méchants" patentés, il n'y a jamais aucun problème.

    Mais pour la recherche, là, je m’en occupe tout seul comme un grand.

    Voyons voir...

    Haha! Je rie!

    Il n'y a vraiment pas de quoi.

    Visiblement tu n’y comprends rien.

    Eh beh... si on commence comme ça, c'est mauvais signe. Quand on a des bons arguments, on les donne sans commencer par des attaques ad hominem. Ce n'est que lorsqu'on se sent faible qu'on a recours à ce genre de méthode.

    Est-ce que la question philosophique des fondements des mathématiques (grand thème de recherche du début du XX ième siècle) est du genre à être, je te cite, « dans les domaines que le peuple, par l’intermédiaire de ses élus, juge prioritaire ».
    Et la question des axiomes d’Euclide?
    Est ce que la question de la vitesse de la lumière serait du même ordre? Du périhélie de mercure? Et la question du spectre d’émission des atomes, c’est prioritaire?

    Je ne sais pas. Qui décide ? Toi ? Moi ? Le Pape ? Qui décide qu'il faut payer quelqu'un avec de l'argent public pour étudier le périhélie de Mercure, et pas pour étudier la mémoire de l'eau ou le spiritisme ? Si l'on suit ton raisonnement, il faudrait financer toutes les propositions de recherche, car il est impossible de savoir à priori si l'on est devant une problématique qui sera fructueuse ou si au contraire on se trouve devant une voie qui ne conduit nulle part, voire devant du pur charlatanisme. Le problème, c'est qu'on n'a pas une somme infinie à dépenser. Alors, on est obligés de faire un choix. Un choix qui peut être imparfait, qui peut conduire à négliger des voies prometteuses, mais un choix qui est en fait absolument nécessaire et en pratique inévitable. Refuser ce choix, c'est au mieux s'exposer à un "saoupoudrage" qui fait que des recherches intéressantes ne sont pas financées parce qu'il faut que tout le monde ait sa petite part, au pire a constituer un système public de recherche qui fonctionne au bénéfice des chercheurs, et non de la société tout entière.

    Ce qu’il faut comprendre c’est que la recherche fondamentale conduit à des résultats et des conséquences imprédictibles en terme d’innovation (c’est évident, puisque l’on ne sait pas et quelque fois pas du tout ce que l’on va trouver, si l’on trouve quelque chose, alors les applications …).

    Et pourtant, on ne peut financer toutes les propositions de recherche fondamentale. Il faut donc faire des choix. Sur quel critère doit on le faire ?

    Le fait est que le système français, alors même qu’il n’obligeait pas à produire quantité d’articles, est (était) l’un des meilleur du monde en terme de productivité, pris en temes bibliométriques.

    Oui, mais la "bibliométrie" ne mesure pas vraiment la productivité d'un système de recherche. C'est drôle: tu m'accuses d'abord de vouloir un système "à l'américaine", et ensuite tu me proposes comme instrument de mesure de la productivité des chercheurs... le système retenu par les américains.

    La recherche française était bien plus "productive" en termes d'idées nouvelles du temps où la recherche n'était pas fonctionnarisée. Ou sont les Curie, les Langevin, les Becquerel d'aujourd'hui ?

    Le fait est aussi qu’il faudrait m’expliquer pourquoi, avec la vision du monde qui est la tienne, ces gens travail dans le public alors qu’il pourraient gagner 2 à 10 fois plus à l’étranger ou dans le privé (pas tous mais beaucoup), monsieur anti-bisounours.

    Faudrait me montrer ceux qui "pourraient gagner 2 a 10 fois plus à l'étranger ou dans le privé" en travaillant le même nombre d'heures et avec la sécurité de l'emploi, et qui restent quand même au CNRS... tiens, je te fais une proposition: ceux qui "pourraient gagner 2 a 10 fois plus à l'étranger ou dans le privé", on multiplie leur salaire par cinq, et en échange on vire tous les autres. Ok ?

    La question centrale de la politique de recherche n’est pas de savoir comment contrôler les chercheurs, mais au contraire de savoir comment favoriser leur objectivité (et donc leur indépendance vis à vis des différents pouvoirs, le statut de fonctionnaire est une réponse qui est plutôt bonne voir très bonne (ça remonte à Bacon)).

    Depuis quand les fonctionnaires sont "indépendants vis à vis des différents pouvoirs" ? Et moi qui croyait qu'un élément fondamental du statut de fonctionnaire était la soumission à sa hiérarchie... Moi je n'ai rien contre les chercheurs-fonctionnaires. Mais je suis tout à fait contre les fonctionnaires-magistrats...

    Faut arrêter avec ces conneries: les chercheurs sont payés par l'argent public. Et le public a donc le droit de leur poser un certain nombre d'exigences et de contrôler leur travail. J'ai trop fréquenté les laboratoires de sciences humaines du CNRS pour pouvoir te faire une liste des abus longue comme ton bras. Le seul "chercheur indépendant" est celui qui dispose d'une fortune personnelle pour financer ses travaux. Tous les autres sont "dépendants" de celui qui les paye.

    Il n'y a rien à faire, les bisounours ont encore frappé. Tu écris comme si tu pensais que tous les chercheurs, sans exception, sont honnêtes, dévoués et totalement désintéressés. Réveille toi! A côté de personnalités admirables, qui travaillent pour des salaires fort modérés 60 heures par semaine par passion (et j'en connais quelques uns), tu trouves des parasites (et j'en connais aussi quelques uns aussi, de loin plus nombreux) qui arrivent au boulot à 10 heures, partent à 16 heures, prennent deux heures pour déjeuner et deux pauses-café d'une heure chacune. Ou qui utilisent leur temps pour s'investir dans des activités syndicales et politiques fort utiles certainement, mais dont on se demande pourquoi elles devraient être payées par le contribuable...

    "Le problème de la recherche", c'est bien de détecter les recherches qui ont une utilité (qui ne se réduit pas, en cela je suis d'accord avec toi, à une simple valeur d'usage: la recherche en archéologie ne servira jamais à rien, mais elle est "utile" en ce sens que l'ampliation de nos connaissances nous rend plus humains...) de celles qui ne produiront jamais rien. Qu'on ait continué à payer Benveniste après l'histoire de la mémoire de l'eau, c'est une insulte à tous ceux qui gagnent peu et payent des impôts.

  5. djoy dit :

    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". Article 35 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
    On nous spolie de nos droits, de nos économies et des avancées sociales ou le peu qu'il nous en reste !
    Comment faire encore confiance à des partis qui votent contre le peuple (TCE 2005) et donc contre ses choix ?
    Ces gens de nombreux partis, syndicats patronaux et salariaux, cooptés, corrompus par la charge que le peuple leur à donner pour un temps, devraient être disqualifiés par le peuple lui même !
    Quand est-ce que les républicains ouvriront les yeux et agiront ensemble pour une nouvelle alternative à cette europe libérale, mondialiste et régressive?
    La crise permet de remettre les pendules à l'heure face à toute cette idéologie libérale, néocons et soit disant bienpensante ! Si ce n'est pas fait, le racisme, voire le "fascisme" et tous ces relants inonderont nos sociétés et le coeur des gens. Enfin, peut être qu'il faut tout simplement être comme moi : attendant un deuxième crack pour terrasser cet ennemi !

  6. bastille dit :

    Pour ceux qui s’étonneraient de la position d’Aubry, un simple rappel : c’est le sommet européen de Barcelone de 2002 rassemblant les chefs d’Etat et de gouvernement (à l’époque, pour la France, Jospin et Chirac) qui s’est donné pour objectif de repousser la date de fin d’activité professionnelle de 5 ans dans l’U.E.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/CASSEN/16407

    Pour compléter le tableau, les mêmes avaient décidé de « l’ouverture à la concurrence » du transport, de l’électricité et du gaz et aussi du « développement d’un marché de l’emploi plus flexible » au nom de la « création d’emploi ».
    Le positionnement des responsables CFDT n’est pas une surprise non plus (1995, 2003).
    Par contre, je ne vois aucune raison pour ne pas interpeller, y compris publiquement, les adhérents de ces deux organisations. Ne pas réagir serait abdiquer par avance.

  7. vindicte dit :

    Franchement, je vais pas écouter une conférence de 1 heure pour te faire plaisir. Peux-tu m’indiquer dans quelle partie de celle-ci l’orateur répond a ma question ?

    Ben il passe l'ensemble de la conference a attaquer les préjuger à base de consensus scientifiques internationaux et de statistiques que l'on ne peut pas soupçonner d'être partisanne (en tout cas pas des gauchistes invétérés: (l'OMC, l'OCDE, le gouvernement,..)

    Rien de « vague » ou de « qualitatif » là dedans.
    Ben si, si tu parle du monde tu doit avoir un lien avec l'empirie, sinon tu spécules.

    Qui décide ? Toi ? Moi ? Le Pape ?
    Allons ne soit pas ridicule, j'ai fait référence à des systèmes existant non?

    "Oui, mais la « bibliométrie » ne mesure pas vraiment la productivité d’un système de recherche. C’est drôle: tu m’accuses d’abord de vouloir un système « à l’américaine », et ensuite tu me proposes comme instrument de mesure de la productivité des chercheurs… le système retenu par les américains."

    oui, cela s'appelle un raisonnment par l'absurde.
    Ceci dit c'est un peu faux ce que tu dis, les américains sont un peu moins bête que cela sur l'évaluation de leurs chercheurs, c'est plutot les européens (qui les copient mal) qui sont a fond dans la bibliométrie.

    "La recherche française était bien plus « productive » en termes d’idées nouvelles du temps où la recherche n’était pas fonctionnarisée. Ou sont les Curie, les Langevin, les Becquerel d’aujourd’hui ?

    Comme je te l'ai dit, on ne le saura que dans 10 20 100 ans.
    Si tu veux des noms j'aurais bien quelques idées... (de français hypernovateurs)
    Mais je te trouve bien péremptoire.

    "en échange on vire tous les autres. Ok ?"
    ben non.

    Depuis quand les fonctionnaires sont « indépendants vis à vis des différents pouvoirs » ?
    De fait il y a beaucoup moins de fraude scientifique en France qu'au USA.
    De plus dans le cas des chercheurs il n'y a pas de devoir de reserve.

    "Et le public a donc le droit de leur poser un certain nombre d’exigences et de contrôler leur travail. "
    Ben il y a toujours eu des rapports d'activité, il faudrait pas prendre la com du gouvernment trop au pied de la lettre.

    "J’ai trop fréquenté les laboratoires de sciences humaines du CNRS pour pouvoir te faire une liste des abus longue comme ton bras."
    Ha oui, c'est bizar déjà un labo en science humaine c'est souvent plus administratif qu'autre chose, quand aux abus j'aimerais savoir de quoi tu parles, moi la plupart du temps je vois plutot des chercheurs qui vont à des colloques à leurs frais parce qu'il n'y pas de financement.
    Nb: les laboratoires du CNRS, ça n'existe quasiment pas d'ailleur, c'est des Unités Mixtes de Recherche.

    Tous les autres sont « dépendants » de celui qui les paye.
    Ouais, comme l'huma est dépendant de l'état. Bien.

    "Il n’y a rien à faire, les bisounours ont encore frappé. Tu écris comme si tu pensais que tous les chercheurs, sans exception, sont honnêtes, dévoués et totalement désintéressés. "

    Contente toi de suivre la lettre de mon texte, au lieu de devoir imaginer des pensée ridicules pour pouvoir essayer de me contredire.
    Mais, et là on rejoins le problème de la santé, je suis enclin a penser que la fraude ou les abus sont suffisament peu nombreux pour que l'on puisse se limiter à un controle raisonnable plutot qu'une précarisation systématique des situations.

    Au passage, la bibliométrie a un sens très différent suivant qu'elle soit une mesure de valorisation individuelle (auquel cas elle conduit à une surproduction artificielle d'articles) ou collective (auquel cas il n'y a plus ce problème d'autoréférentialité). Il me semble donc que cela reste un indice pertinent politiquement pour soutenir que les chercheurs français et fonctionnaires travaillent, et qu'il sont productifs (pour autant que l'ont puisse en juger maintenant (et pas dans un siècle)). Mais si ton talent pour la mise en perspective des recherches actuelles en France nous dis que presque tout ce qui est fait est très mauvais. Je dois m'incliner...

    "qui arrivent au boulot à 10 heures, partent à 16 heures, prennent deux heures pour déjeuner et deux pauses-café d’une heure chacune."
    Chacun organise son travail comme il veut, la question est de savoir s'ils avancent dans leurs recherche.
    Remember Feigenbaum.

    c’est bien de détecter les recherches qui ont une utilité
    Non, parce que cela ne permet pas de faire avancer les connaissances (et donc les applications qui en découlent).
    L'utilité est en générale imprédictible.
    Tu parles de l'oinnovation.
    La logique de base de la recherche c'est de se frotter avec des choses inconnues qui peuvent nous conduire à reconsidérer notre manière de voir les choses (et donc ouvrir de nombreuses perspectives du point de vue de l'utilité.

    Qu’on ait continué à payer Benveniste après l’histoire de la mémoire de l’eau, c’est une insulte à tous ceux qui gagnent peu et payent des impôts.
    C'est amusant:Luc Montagnier a écrit en février 2008 dans son livre Les combats de la vie publié chez Lattès : « La biologie moléculaire [...] a atteint des limites et elle n'explique pas tout. Certains phénomènes, comme l'homéopathie, restent mystérieux. Je fais allusion à certaines idées de Jacques Benveniste (le scientifique qui a inventé la "mémoire de l'eau") car j'ai récemment rencontré des phénomènes que seules ses théories semblent pouvoir expliquer. Je pars d'observations, pas de croyances. Certaines choses nous échappent encore, mais je suis convaincu qu'on saura les expliquer de la manière la plus rigoureuse. Encore faut-il pouvoir mener des recherches à ce sujet ! Si l'on commence par nier l'existence de ces phénomènes, il ne se passera rien. »

    C'est très très très compliqué l'eau, il y a des liaisons hydrogènes dans tous les sens.
    Tu préfères peut être avoir des situations à la Boltzmann?

  8. ermler dit :

    @ jennifer

    Ermler, je vois qu’on est vraiment tous sur les nerfs avec cette histoire.

    Euh.... jennifer ! Mon post (72 fil précédent), c'était juste un peu... d'humour. Relis-le "au calme" et tu comprendras.
    Je ne suis pas sur les nerfs et, même si je l'étais, ce n'est sûrement pas sur toi que je me défoulerais....
    XD !

  9. Claude 2 dit :

    @ Louise 15
    Je dois avouer que j'ai aimé le piquant de l'introduction de votre post... Mais même avec humour j'avoue avoir du mal à lire que "bleu comme une orange" puisse être une "chose affreuse".
    Soyons sérieux et arretons nous sur la complexité sémantique de cette comparaison. A la place de la séquence semi figée "adjectif+comme+nom d'objet ayant typiquement et stéréotypiquement la propriété dénomée par l'adjectif "(rouge comme une tomate), on a un premier détournement sémantique par le truchement de l'homonymie orange/orange (ou polysémie suivant les théories sémantiques). Intervient ensuite un second détournement dans la mesure où on joue sur la collocation planéte bleue. (on rétablit aisément celle-ci en analysant par exemple les isotopies). la planéte terre est bien bleue, elle est bien comme une orange (au niveau de sa forme) mais elle n'est pas bleue comme une orange. L'effet qui arrête l'attention est d'abord celui provoqué par l'allotopie bleu/orange. De cet arrêt sur le mot, en peut reconstituer toute la complexité du raisonnement (qui prendrai trop de temps ici), ce qui fait que ce genre de création est poétique.
    Je reste convaincu que pour omprendre et donc pouvoir créer ce genre d'écrits, il faut effectivement avoir une certaine maitrise consciente de la langue...

    Quant à l'imagination bien sûr qu'elle est essentielle, mais elle non plus ne sort pas du chapeau magique de la "créativité". Je ne peux que renvoyer à Sartre: « L'imagination [...], c'est la conscience tout entière en tant qu'elle réalise sa liberté. » Sartre, L'Imaginaire, 1940

    Et pour finir, le meilleur: une référence à une collégue de Rennes (Catherine Tauveron) avec qui je partage pas mal de points de vue. (C'est époustouflant comment un bon article peut être aussi (mal) exploité). Je ne ferai que citer un de mes passages préférés:
    "L’une des conclusions majeures du Haut Conseil en éducation était : « Tirer vers le haut ceux qui éprouvent des difficultés », en les mettant « face à des situations complexes ». La caractéristique majeure des programmes en projet est de placer systématiquement l’élève, dans tous les domaines du français, face à des situations simples, voire scandaleusement simplistes, n’exigeant aucune initiative, aucune intelligence, aucune curiosité, aucune culture et de croire que l’apprentissage puisse aller du simple au complexe et surtout sans investissement du sujet."

    Quant à la subjectivité, elle ne s'enseigne pas, elle se cultive. Par contre l'objectivité, ou plutôt l'inter-subjectivité résulte me semble t il de dynamiques normatives de différents ordre qui vise à construire un "commun", un "partageable". Ce commun et ce partageable sont définis par des modes d'apprentissages (explicites fondés sur la capacité à exercer une réflexivité sur l'expérience), des méthodologies objectivantes (méthode expérimentale par exemple) et des contenus réputés partagés.

    Pour ce qui est du retour en arrière, je vais vous effrayer encore un peu plus : Je n'aime pas trop la période 1950-1970 et j"analyse actuellement plutôt les pédagogies du début du siècle (essentiellement Pierre Larousse et Iréné Carré).

    Je crois que cet échange finit par friser le ridicule dans la mesure où cette discussion tend à opposer articiellement deux paroisses, alors que pour ma part, il n'en est rien. (On se croirait en plein débat sur la méthode de lecture (globale ou syllabique) où l'on doit choisir entre deux conneries laquelle nous parait la moins grosse) Il ne s'agit pas d'une position idéologique et de principes immuables. Simplement le constat d'une dérive de la pédagogie "en atelier" avec tout son lot de contre-sens et donc de défendre ce qui est aujourd'hui de plus en plus mis à mal. Dans une situation inverse, je défendrai au contraire une pédagogie plus interactive, en atelier qui ne se cantonne pas aux disciplines et aux formes académiques...

    Et pour finir avec F. Ponge, un jeu de forme et de mots (ou de lettres) :
    Le mot VERRE D'EAU serait en quelque sorte adéquat à l'objet qu'il désigne… Commençant par un V, finissant par un U, les deux seules lettres en forme de vase ou de verre. Par ailleurs, j'aime assez que dans VERRE, après la forme (donnée par V), soit donnée la matière par les deux syllabes ER RE, parfaitement symétriques comme si, placées de part et d'autre de la paroi du verre, l'une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, elles se reflétaient l'une en l'autre

  10. Claude 2 dit :

    @vindicte 58
    Un seul mot : Merci !
    Je n'avais personnellement pas le courage de répondre au tissu d'inepties de Descartes (surout sur la question de l'utilité) que j'invite vraimment à visiter les enseignants-chercheurs. Là ou je travaille ça se réduit à une salle de 4 metres sur 4 pour plus d'une vingtaine de profs pour l'enseignement et un placard pour mon groupe de recherche (université). Quand je dis placards je suis sérieux. On a pas de salle, juste un placard (et en plus il est question qu'on cède une étagère à une équipe qui nous rejoint...)

    Nos universités sont numéro 1 mondial du nombre de diplomés et d'articles au mètre carré !

  11. dorant dit :

    Pas mieux que Claude2 : là, Descartes a clairement démontré qu'il "idéologisait" et ne connaissait pas son sujet :
    "les laboratoires de sciences humaines du CNRS"...sic : quasiment tout est en UMR et dans les locaux des universités.
    "Ceux qui arrivent à 10 heures..." quasiment tous des enseignants-chercheurs en SHS, donc empilant trois jobs : enseigner, chercher et administrer
    "Les activités syndicales" - la syndicalisation est si faible chez les universitaires que ça doit être l'oiseau rare que Descartes a vu et encore... elle est un peu plus élevée chez les chercheurs, quoique.
    Ignorance des procédures d'évaluation...
    rapports d'activité tous les deux ans pour les chercheurs CNRS, rapports évalués par le comité national de la recherche, rapports d'activité quadriennaux pour les UMR et les équipes d'accueil. Et chaque fois qu'un universitaire demande soit une promotion soit une prime - Prime d'excellence par exemple - il est rigoureusement évalué par les instances nationales - CNU -
    Que de méconnaissance ! N'en jetons plus- la cour est pleine
    Enfin si, je garde "les laboratoires de sciences humaines du CNRS" pour me détendre avec mes collègues, lors de ma brève et irrégulière pause-café....

  12. Papyjack dit :

    Décidément rien ne nous sera épargné! Après le "largage" des principaux leaders syndicaux l'an dernier, alors que les manifestations allaient croissant, ces derniers décidaient de temporiser en espaçant les manifestations jusqu'au mois de juin, à l'aube des vacances, voilà que madame la secrétaire générale prend, elle aussi, quelques distances avec le peuple de gauche. C'est regrettable mais les masques tombent. C'est pourquoi nous devons envoyer un avertissement sérieux aux gens de gauche en utilisant le bulletin de vote PG

  13. 4 Août dit :

    @ Cogitations sur les SCOP

    Avez-vous reçu le mail du PG ?

    "Forum National

    Alimenter l’Humanité,
    faire face à la crise écologique :
    Quelles politiques agricoles,
    alimentaires et commerciales
    pour libérer l’agriculture de l’emprise
    du capitalisme ?

    Samedi 23 janvier 2010, de 9h30 à 17h
    Assemblée Nationale (7e Bureau)
    126, rue de l’Université, Paris 7ème
    Métro Invalides ou Assemblée Nationale"

  14. LAURET Gilbert dit :

    Vive la gauche qui vole en éclat, la droite est la pour un siècle et nous le peuple réduit en esclavage, à moins que le peuple se réveille de ce cauchemar et vote pour le FdG.

  15. toto dit :

    Un facteur de division en IDF

    Objectif avoué de Besancenot: tenter de redonner une visibilité au NPA divisé sur la question des régionales.

    Objectif inavoué: Tenter de faire de l'ombre au FG tout en lui siphonnant quelques voix pour tenter de l'empêcher d'avoir en pourcentage un certain seuil de crédibilité
    En interne il y en a qui renâclent.
    http://regionales.blog.lemonde.fr/2010/01/20/npa-la-strategie-de-besancenot-denoncee-en-interne/#xtor=RSS-

  16. Demetrio dit :

    @ CLAUDE PG 35

    je suis allé sur on blog, merci pour ta contribution, je vais la lire et la relire
    je te ferais part de mes observations.
    demetrio

  17. Demetrio dit :

    @ JENNIFER posts 48 et 51

    Madame JENNIFER
    vous avez le DROIT d'écrire et de penser ce que vous voulez !
    Mais accordez moi le droit de vous dire ce que je pense de vos posts :
    je crois que vous êtes EMPLOYEE, par qui ? je ne saurais le dire, à
    faire DIVERSION.
    On parle retraite et attitude infâme du PS... et paf vous arrrivez avec la question:
    Aristide devrait-il rentrer à HAITI,
    ou voici l'article des Droits de l'homme (merci de votre bienveillance mais on connaissait)
    Je vous lis depuis un an, et j'ai souvent remarquée cette attitude qui est la votre de faire diversion!
    Je souhaite me tromper, mais je continue à le croire pour l'instant !
    Et maintenant vous êtes libre de penser ce que vous voulez, mais j'avais envie de vous dire tout cela;

    demetrio

  18. Michel Matain dit :

    @ 65 toto

    Je ne vois pas bien ce que l'on reproche au NPA : il a une attitude constante et persévérante à toutes les élections : partir seul. Elections présidentielles de 2007, élections européennes 2009, élections régionales 2010. Et en 2012, ce sera pareil. C'est une attitude cohérente, volontaire et claire. Pourquoi vouloir imposer au NPA une politique unitaire qui n'est pas la sienne ?

  19. 4 Août dit :

    @ Michel Maitain

    "Pourquoi vouloir imposer au NPA une politique unitaire qui n’est pas la sienne ?"

    Au hasard je dirais... pour battre l'UMP et le PSMODEM et son capitalisme chéri.

    J'ai bon ?

  20. langue-rouge dit :

    @toto post 65
    C'est la meilleure ça ! Que tu reproches au NPA de ne pas avoir rallié le FdG sur la question de la participation aux exécutifs c'est une chose mais que tu lui reproches de ne pas tenter de faire le plus possible aux élections, c'est fort de café. Tu voudrais qu'on s'excuse d'exister, qu'on vous apporte le café et qu'on fasse les photocopies ?
    Il y en a vraiment qui se prennent pas pour n'importe qui.
    Evidemment qu'on veut faire le plus possible aux élections comme le FdG vaut faire le plus possible de son côté.
    Apparemment, le FdG tire à boulet rouge sur le NPA en particulier depuis que Besancenot a décidé de se présenter. Vous remarquerez que Besancenot ne se trompe pas d'adversaire lui.
    On ne vas pas comme certains sectaires haineux du FdG envers le NPA reprocher au FdG de nous empêcher d'atteindre un certain seuil de crédibilité. Ridicule ! Chacun se bat pour faire le plus possible, c'est normal à partir du moment où on se présente séparément. Contrairement à toto, je ne me trompe pas d'adversaire et je ne reprocherais pas au FdG de tout faire pour faire le plus possible.
    Et je ne vois pas comment on peut reprocher au NPA de faire la même chose.
    Il y a un débat entre nous et ceux qui comme toto ont du mal à accepter ce débat n'ont qu'à aller voir ailleurs et arrêter de clamer qu'ils sont pour l'unité. Ceux qui rêvent de détruire le NPA ou de le transformer en parti docile aux ordres de Colonel Fabien ou de Mélenchon ne sont pas des unitaires. Ils défendent leur chapelle, c'est tout. Ils ne devraient pas usurper le beau nom de l'unité.

    Mais rassures toi toto, le FdG fera probablement plus que le NPA nationalement mais aussi en IdF. L'IdF est la région où on fait le moins nationalement (moins de 3.5% aux européennes pour une moyenne nationale de 5%) et c'est aussi une des rares régions où le PCF garde une vrai implantation qui pèse dans les scrutins locaux même si ça compte moins pour les présidentielles par exemple.
    Aux régionales de 2004 entre 2002 et 2007, Besancenot avait ainsi fait je crois moins de 3% à la tête d'une liste unitaire LO-LCR tandis que MGB avait fait 7% je crois ce qui n'avait pas empêché Besancenot de devancer MGB en 2007.

  21. myriam dit :

    Bonjour,

    J'ai disparu pendant quelques temps, j'ai eu beaucoup de boulot et malheureusement quand on rentre dans des discussions cela devient chronophage.... donc j'ai laissé la lecture du blog de côté.
    Je me permets donc de revenir maintenant (j'ai un peu de temps suite à des ennuis de santé).
    J'ai survolé les messages. J'ai loupé beaucoup de débat auquel j'aurai aimé participé, dommage....ou pas vu l'ambiance parfois.

    Quelqu'un a-t-il une explication sur le choix d'Aubry de balancer ce genre de bombe si peu de temps avant les régionales, je ne comprends pas ? (à part nous faciliter la vie en nous donnant un argument supplémentaire pour refuser la co-gestion et donc la participation aux exécutifs avec un parti social-libéral :-).... même si le besoin ne s'en faisait pas vraiment sentir c'est toujours bon à prendre)

    En ce qui concerne la candidature de Besancenot, Toto, je vois mal où vous voulez,vous ainsi que Leila, en venir, quel est le problème :
    - Que le NPA présente quelqu'un ?
    - Que le NPA présente Besancenot ?
    Un accord n'ayant pas était trouvé, en quoi est-ce anormal que le npa, se présente, il aurait dû se taire en IDF ou partout ou l'accord unitaire n'a pas lieu ? Ou alors c'est le choix du bonhomme qui vous pose pb ? Dans ce cas expliquez vous ! De quel droit interdiriez vous au NPA de présenter l'un de ses porte-parole et le plus visible actuellement et en quoi est-ce si inconcevable ? Il me semble que chaque parti fait de même en IDF non ? Mélenchon a bien tenté de récupérer la tête de liste (et pas un obscur militant pg) et le pc a imposé son futur premier secrétaire, alors pourquoi le npa lui ne devrait pas jouer sur la visibilité de son porte parole ? Pourquoi y chercher des objectifs cachés ? Bien sûr qu'on veut donner le plus de visibilité possible à notre parti ! En quoi est-ce un problème ?

    De mon côté, je cherche des renseignements sur la position du pc en Poitou Charentes, d'après ce que je sais Royal accueille 5 personnalités du modem sur sa liste au premier tour, sa main tendue aurait été accepté par le modem régional et il y a eu suite à ça rupture du front de gauche, le pc semblant prêt à rejoindre Royal en dépit de l'alliance avec le modem introduisant maintenant une subtile différence entre droite dure et droite "molle"...? Quelqu'un a confirmation de ça ?

  22. Michel Matain dit :

    @ toto 70

    Tu as parfaitement raison. Mais comment veux-tu leur (au NPA) imposer un autre choix que celui qu'ils ont fait ? Un choix stratégique et un positionnement électoral qui sont cohérents. Il faut se rappler que depuis qu'existe le mouvement trotkyste dans les années 30, celui-ci est resté partout dans le monde, en France et ailleurs, et à toutes les époques depuis 80 ans, un mouvement minoritaire d'opposition. Ca finit par forger une culture d'être toujours et partout dans l'opposition. Pour que ça change, il faudrait une véritable révolution culturelle ! Visiblement, elle n'a pas encore eu lieu dans le NPA.

  23. Myriam dit :

    A Michel,

    Pourriez-vous m'expliquer en quoi la position du NPA qui est le refus de participation aux exécutifs empêche plus de battre "l'UMP et le PS" de 4 Aout que la politique de certaines sections du pc qui est d'aller directement avec le ps au premier tour et que la politique du reste du front de gauche qui est de gérer avec eux au deuxième ?
    Je ne savais pas que pour battre un parti il fallait travailler main dans la main avec lui !
    J'ai loupé quelque chose dans la démonstration, pourriez-vous m'éclairer ?
    Cordialement

  24. Michel Matain dit :

    @ 74 Myriam

    Tu as raison : il faut aussi se battre pour que le chemin de l'unité traverse tout le PCF et pas seulement 17 régions sur 22. Il y a encore du boulot. Et qu'ensuite lors des discussions régionales, locales.. tous les dirigeants locaux du PCF ne trainent pas les pieds. Là aussi il y a une révolution culturelle à faire.

  25. myriam dit :

    A Michel

    Ce que vous dites (17 régions) est vrai pour le premier tour mais ma question reste pour les trois quart du front de gauche pour le troisième tour.
    Pourriez-vous m'expliquer en quoi co-gérer avec le ps en allant dans les exécutif (je parle pas d'élus là, j'ai vu que certains avaient encore du mal à faire la différence) et donc de travailler main dans la main avec eux (sur le budget notamment qui sont voté avec une discipline de groupe) permettrait de "battre" le ps ?
    Cela reste toujours pour moi un mystère
    Cordialement

  26. myriam dit :

    exécutifS
    le budget.... qui EST voté
    désolée

  27. Michel Matain dit :

    @ 76 Myriam
    Cela reste toujours pour moi un mystère

    et c'est pourquoi depuis 80 ans les trotkystes sont dans une opposition minoritaire dans tous les pays du monde.
    Révolution culturelle !

  28. 4 Août dit :

    @ Myriam

    "permettrait de « battre » le ps"

    Il s'agit plutôt de combattre la droitisation du P"S".

    Et pour gérer comme on veut gérer, voter comme on veut voter, il faut être devant au premier tour, ce qui est impossible sans l'unité de tous les partis antilibéraux.

    Partir chacun de notre côté, ça fait 25 ans que ça dure.
    Pour quel résultat ? On continue ?

  29. lemarteau dit :

    @ Myriam:

    Pourriez-vous m’expliquer en quoi co-gérer avec le ps en allant dans les exécutif (je parle pas d’élus là, j’ai vu que certains avaient encore du mal à faire la différence) et donc de travailler main dans la main avec eux (sur le budget notamment qui sont voté avec une discipline de groupe) permettrait de « battre » le ps ?

    Ca permet pas de battre le PS mais ca permet de battre la droite et Sarko et en plus d'inflechir la politique du PS vers la gauche !
    Un exemple :en IDF, les conseillers regionaux du groupe CACRPG (qui gerent la région avec le PS et les verts) ont obtenu 75% de reduction sur les transports pour certaines catégories de franciliens défavorisés. Sans eux cette mesure n'aurait jamais été appliquée !

  30. myriam dit :

    A 4 Aout

    Bonjour,

    Je pense que le ps et le pc ont largement évolué depuis 25 ans, que justement l'un des problèmes du pc c'est de n'être pas parti "tout seul" plus souvent
    . Je suis d'accord pour faire l'unité au premier tour (je l'ai assez dit précédemment) mais je refuse que mon parti travaille avec le ps.
    Vous parlez de droitisation du ps, elle est à mon sens, actée.
    A partir du moment ou ils cherchent à travailler avec le modem, ils ne sont plus de gauche. C'était déjà le cas aux présidentielles, cela recommence aux Régionales.
    Pourtant pendant "25 ans" le pc a essayé de gauchir la ligne du ps et résultat, dans certains coins il y a des listes qui vont du pc jusqu'au modem... et vous pensez sérieusement que ce qu'un pc à presque 20 % n'a pas réussi à faire, une union des partis libéraux à 10 % le pourrait alors que les instances du ps ont officialisé le passage à droite.

    Comment expliquez-vous aux électeurs que tout en voulant une politique de rupture, tout en voulant battre "l'umps" vous faites réélir les mêmes avec qui en plus vous travailler ?

    Je suis désolée, c'est peut-être "culturelle" même si je ne vois pas comment vu ma jeunesse dans le parti mais pour moi tout cela est contradictoire.
    Cordialement

  31. myriam dit :

    A marteau

    Pourriez-vous m'expliquer en quoi ce travail (celui du groupe CAPRPG) est impossible en ayant simplement des élus qui ne participent pas exécutifs ?
    Il me semble de plus il n'y a pas besoin d'être dans les exécutifs pour battre la droite, une simple fusion technique sans poste à la clef devrait suffire non ?
    Cordialement

  32. myriam dit :

    A Michel

    "Cela reste toujours pour moi un mystère

    et c’est pourquoi depuis 80 ans les trotkystes sont dans une opposition minoritaire dans tous les pays du monde.
    Révolution culturelle !"

    Vous avez peut-être raison mais ce n'est ni un argument ni une explication.
    Et pour vous encouragez à m'en donner une je peux vous dire que je suis trop jeune pour avoir militer dans les années 80, je viens juste de rentrer au NPA mais j'ai longtemps militer uniquement syndicalement avant, je ne suis donc plus toute jeune non plus et je ne me définis pas comme trotskyste.... Donc culturellement, je n'ai rien à voir avec l'ex-lcr.
    Accepteriez-vous donc d'éclairer ma lanterne ?
    Comment battre le "l'UMP et le PS" de 4 Aout en travaillant avec lui ?
    Cordialement

    je reposte ce message pour Michel mais peut-être est-ce un doublon, bien qu'il n'apparaisse pas sur mon écran.

  33. myriam dit :

    Abstraction faite des régionales (j'ai répondu et relancé le débat alors que les messages étaient passé à autre chose, mea culpa) je repose la question qui me taraude : quel peut être l'intérêt politique de la déclaration d'Aubry maintenant ! ? je ne comprends pas - non pas qu'elle pense cela, plus rien ne m'étonne chez eux - mais qu'elle le déclare maintenant ! Pourquoi ?
    Quelqu'un a une idée ?
    Et toujours pareil si vous avez des renseignements sur la situation en Charentes, j suis preneuse (pour le pc j'entends, pour les autres partis je connais leur position)
    Cordialement

  34. Nipontchik dit :

    AND THE WINNER IS......

    Retraites: Villepin salue Aubry
    AFP
    21/01/2010 | Mise à jour : 11:25 | Ajouter à ma sélection
    L'ancien premier ministre Dominique de Villepin (UMP) a salué aujourd'hui "l'ouverture" de la première secrétaire du PS Martine Aubry sur les retraites, estimant que c'est "un très bon signe pour notre pays".

    "Je pense que l'ouverture avec laquelle Martine Aubry aborde cette question des retraites est un très bon signe pour notre pays. Nous avons besoin de consensus sur les grands défis que nous avons à relever", a-t-il déclaré sur i-Télé. Selon lui, "c'est l'un des des grands défauts français que de ne pas être capable d'avoir ce consensus sur quelques priorités nationales".

    "La démographie, le monde a changé, nous vivons plus longtemps" et "il faut s'aligner sur ce qui se fait un peu partout autour de nous et dans le monde. La France doit se battre à armes égales", a expliqué l'ancien chef du gouvernement.

    Interrogé sur l'âge auquel pourrait être repoussé le départ à la retraite, Dominique de Villepin a estimé que "ce ne sont pas des choses que l'on tire de son chapeau". "D'autres l'ont fixé à 65 ans, voire 67 ans, donc il faut réfléchir et collectivement décider de l'effort que nous sommes prêts à faire pour défendre notre pays", a-t-il dit.
    Carlos Gardel Mano a mano(Gardel carlos)

    Rechiflao en mi tristeza, te evoco y veo que has sido

    de mi pobre vida paria sólo una buena mujer

    tu presencia de bacana puso calor en mi nido

    fuiste buena, consecuente, y yo sé que me has querido

    como no quisiste a nadie, como no podrás querer.

    Se dio el juego de remanye cuando vos, pobre percanta,

    gambeteabas la pobreza en la casa de pensión:

    hoy sos toda una bacana, la vida te ríe y canta,

    los morlacos del otario los tirás a la marchanta

    como juega el gato maula con el misero ratón.

    Hoy tenés el mate lleno de infelices ilusiones

    te engrupieron los otarios, las amigas, el gavión

    la milonga entre magnates con sus locas tentaciones

    donde triunfan y claudican milongueras pretensiones

    se te ha entrado muy adentro en el pobre corazón.

  35. myriam dit :

    cela fait deux fois que je poste un message à Michel qui disparait ou du moins que je ne vois pas apparaître.
    Quelqu'un peut me dire si oui ou non il est là (le message) ?

    pour faire rapide, je faisais remarquer à Michel que son dernier message à mon adresse n'était ni un argument ni une explication et que mon parcours personnel (adhérente depuis peu au NPA, pas d'autre adhésion politique avant et pas de revendication comme "trotskyste" même si je n'ai rien contre lui au contraire) devrait normalement me protéger d'avoir à faire une "révolution culturelle" et que donc il était peut-être possible de m'éclairer sur cette contradiction du travail dans les exécutifs avec des gens que l'on prétend battre.
    4 Aout a répondu en disant qu'il ne s'agissait pas vraiment de battre le ps, soit, est-ce également ce que vous vouliez dire Michel ?

  36. 4 Août dit :

    @ Myriam

    Je suis d’accord pour faire l’unité au premier tour (je l’ai assez dit précédemment) mais je refuse que mon parti travaille avec le ps.
    Comment expliquez-vous aux électeurs que tout en voulant une politique de rupture, tout en voulant battre « l’umps » vous faites réélir les mêmes avec qui en plus vous travailler ?

    C'est pour ça qu'il faut être devant. C'est eux qui doivent bosser pour nous maintenant.

    et vous pensez sérieusement que ce qu’un pc à presque 20 % n’a pas réussi à faire, une union des partis libéraux à 10 % le pourrait alors que les instances du ps ont officialisé le passage à droite.

    Mon avis: le contexte. On a subit le bourrage de crâne mondial du capitalisme triomphant qui nous promettait un paradis terrestre. Il fallait tuer le méchant communisme et embrasser l'économie de marché. Aujourd'hui, les gens commencent à comprendre qu'ils n'en auront même pas les miettes et que le capitalisme leur pisse à la raie. Ils commencent à comprendre aussi qu'en France, c'est l'UMP et le PSMODEM qui, depuis 83, a mis ça en place (naïvement ou idéologiquement). Je dis bien "commencent" parce que s'il y avait eu une réelle prise de conscience, ça se serait vu dans la rue. Tout ça pour dire que l'union n'est pas à 10%, ELLE DEMARRE A 10% ! On a une sacrée carte à jouer vu le contexte. Le FN aussi, hélas.

  37. myriam dit :

    A 4 Août,

    Bine sûr qu'il faut être devant, mais...(et tout le pb des accords unitaires étaient là) quand on n'est pas devant, que fait-on ? On gère avec eux ou pas ? Bref pour reprendre votre formule, on travaille pour eux ou non ?
    Je crois que notre différence est là.
    Cordialement

  38. Tiago_Jaïme dit :

    Suite aux demandes d’infos sur les retraites de
    Roland n°10
    Antoine n°4
    Voici le récapitulatif jusqu’au n°64

    Thibaud n°12
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/09/CONCIALDI/16299

    Hold-up n°13
    http://m-pep.org/spip.php?article794

    Pulchérie21
    http://www.france.attac.org/spip.php?article7951

    Carole G n°23
    http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2052

    Bastille n°57
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/CASSEN/16407

    Bravos les commentateurs ! rapides et efficaces !

    Qui fait la synthèse qui décoiffe?

    Heureusement qu’il existe ce Blog Monsieur JLM

  39. 4 Août dit :

    @ myriam

    "quand on n’est pas devant, que fait-on ? "

    Pour ça, j'ai pas de solution. (Je ne pense qu'à gagner en fait)

    Enfin si, j'en ai une, mais tu vas m'étriper :evil:. Je la dis quand même ?

  40. Michel Matain dit :

    @ 4 août 88
    le FN aussi

    Le danger est réel et énorme.
    Il suffit de voir les derniers résultats des différentes extrème-droites aux élections européennes en Europe, le résultat du référendum sur les minarets en Suisse, la droitisation de la droite US depuis la victoire d'Obama, la victoire électorale (et sans coup d'état) de la droite pinochetiste au Chili...

    Je conseille de lire "le talon de fer" de Jack London, roman politique et futuriste écrit avant la guerre de 14

  41. myriam dit :

    Alors, j'ai une faiblesse, j'évite d'étriper ceux qui sont du même côté que moi de la barricade... :-)......c'est mon côté bisousnours comme dirait l'autre

    allez, je joue aux devinettes :
    on a participe aux exécutifs en serrant les fesses et en espérant gagner quelques mesures qui rendront moins nauséabond le vote du budget, des subventions au privé etc et en espérant que les gens nous croiront la prochaine fois qu'on leur parlera de "politique de rupture" et qu'on leur expliquera que certes on gère avec le ps mais que la retraite à 62 ans, on est contre, l'économie de marché, on est contre, l'argent public au privé, on est contre....et qu'on veut changer le système.....c'est ça ?.......Je ne sais pas pourquoi... mais j'espère avoir perdu :-(
    Cordialement

  42. cevennes30 dit :

    Assez de taper sur les plus faibles, la gauche et ps en tête doit exiger pour garantir la retraite par répartition, une augmentation de l'assiette fiscale avec imposition des revenus du capital puis si nécessaire une augmentation de la CSG. Mr PROGLIO et ses 2 M d'euros lui ne se soucie pas de sa retraite, appuyons sur ces énormités qui nous clouent au piloris.

  43. langue-rouge dit :

    @ Michel Matain post 78
    Et c'est pourquoi depuis des dizaines d'années le PCF même avec 20% des voix reste le flanc gauche de la sociale-démocratie en étant incapable même avec des dizaines de milliers (des centaines de milliers d'adhérents à une époque) et des millions de voix jusqu'à peu de renverser le rapport de force en faveur du mouvement social.

    Pour info, le fait de se présenter seul au premier tour, ce n'est pas loin de là une rupture avec les positions historiques du PCF. Certains semblent oublier que jusqu'à il y a 10 ans à peu près le pcf se présentait seul au 1er tour sans le PS, non pas par volonté de rompre avc le PS mais pour pouvoir engranger des voix pour pouvoir par la suite peser sur celui-ci.
    Un peu comme les Verts aujourd'hui. Ceux qui affirment que la volonté du PCF de se présenter sans le PS au premier tour est un gage d'indépendance et de rupture par rapport à ce parti devraient dans ce cas admettre que les Verts, autonomes dans toutes les régions sont de ce fait encore plus à gauche que le PCF. Ce qui n'est pas vrai évidemment.
    Au bout du compte, c'est la suite, le deuxième et le troisième tour qui révèle la stratégie des uns et des autres.

    @4août
    Pour être devant, ça ne suffit évidemment pas d'être unis, il faut aussi être clairs sur sa stratégie, force d'appoint du PS ou force de rupture avec le PS. Sinon, les électeurs vont nous utiliser comme un aiguillon mais continuerons de fait de nous considérer comme le "junior partner" du PS.

    D'ailleurs certains pourront voir que l'unité de toutes les forces antilibérales et anticapitalistes à gauche du PS ne suffit pas à passer devant les sociaux-libéraux. Il faut aussi des luttes, un mouvement social à l'offensive. Le désespoir social, l'absence de dynamique dans les luttes crée dans les urnes un appel d'air pour le vote utile PS ou Verts voir pour un vote réactionnaire à droite et cela quelque soient la configuration à la gauche de la gauche, l'unité permettant de limiter les dégâts peut-être mais certainement de changer radicalement les choses en une élection.

  44. langue-rouge dit :

    Il fallait lire à la fin de mon post 91 non pas "l’unité permettant de limiter les dégâts peut-être mais certainement de changer radicalement les choses en une élection." mais "l’unité permettant de limiter les dégâts peut-être mais certainement PAS de changer radicalement les choses en une élection."

  45. 4 Août dit :

    Perdu !

    Je t'aide: tu ne participes pas aux exécutifs, mais tu contribues à le tirer à gauche (c'est mieux que rien, on parle bien des cas où est est minoritaires et où on n'a qu'un rôle d'emm****urs), tout en te faisant rembourser la campagne. :-)

    Allez, facile !

  46. lemarteau dit :

    @ Myriam

    Pourriez-vous m’expliquer en quoi ce travail (celui du groupe CAPRPG) est impossible en ayant simplement des élus qui ne participent pas exécutifs ?

    Parce que si tu proposes une mesure à des élus PS qui n'y sont que peu favorables (avec une opposition de droite qui y est tres défavorable) et qu'en plus tu leur dis "on propose ca mais c'est vous qui allez vous debrouiller par l'appliquer", tu es sur qu'il ne vont pas la voter !
    Voilà pourquoi de temps en temps il faut mettre les mains dans le moteur pour être un peu crédible !

  47. myriam dit :

    A 4 aout

    heu,... où est la caméra cachée là ?...

    Moi j'aime bien....... évidemment :-)

  48. 4 Août dit :

    @ myriam

    Position inéligible sur les listes...

    Je sors !

    :oops:

  49. myriam dit :

    A marteau,

    Excusez-moi mais de quelle crédibilité parle de-t-on ? De celle qui a amené le pc à faire un score inférieur à 2% aux élections présidentielles?
    N'est-il pas possible d'envisager qu'en cas de refus de ce genre de mesure de la part du ps, un travail militant sur le terrain pour relayer leur désaffection auprès des électeurs et redonner un semblant de pouvoir au mouvement social serait plus efficace que la co-gestion ?

    Ce que vous me proposez, c'est ce que je décrivais dans mon message 90 et bien évidemment je suis contre.Comment incarner une politique de rupture si ce que l'on fait c'est prendre les mêmes et recommencer......

    Quand à cette rengaine des mains dans le cambouis : je travaille, je milite, je m'investis... je ne pense pas avoir besoin de leçon et si on sort ce refrain là, je reviens avec celui de la soupe et ça ne fera malheureusement pas avancer les choses.
    Cordialement


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