26mai 09

Aprés demain, je suis à la une de l’Humanité Dimanche. Un évènement dans ma vie de militant politique de gauche. Donc, ça vaut la peine cher lecteur que vous vous procuriez ce collector. Hum ! C’était une pub gratuite. Mais ce n’est pas la meilleure nouvelle de cette journée.  Voici la vraie bonne nouvelle politique de ce jour : non, José Bové n’a pas renié sa participation active à la campagne du non. La phrase parue dans l’interview de « Politis » de la semaine passée a souffert d’une erreur de ponctuation reconnue par le journaliste responsable de l’erreur. Ouf ! On se souvient, et on peut aller le vérifier : j’ai écrit sur le champ que je trouvais que quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire et que je ne savais pas quoi. En tous cas je suis soulagé. Et dès que je l’ai appris, c’est à dire vers midi, aujourd’hui 26 mai, par un coup de fil d’un proche de José Bové, François Simon, j’ai tenu à lui en donner acte sur ce blog. C’est le sens de ces lignes. Ce qui compte c’est que José Bové n’ait pas sombré comme son interview le laissait croire dans le déni de réalité. Pour bien faire je produis à la suite de ces lignes le communiqué du journaliste qui a fait le bouquin et l’interview. De cette façon chacun saura à quoi s’en tenir, de la bouche de l’intéressé. Quand à moi, je préfère avoir gardé un ami que de l’avoir perdu. Il n’empêche, quand même, selon moi, José Bové n’a rien à faire avec Cohn Bendit et les partisans du « oui » au Traité de Lisbonne. Mais ça c’est de la politique. C’est le fond de notre divergence. Et, bien sûr, cette divergence se suffit à elle-même, sans qu’on ait besoin d’y ajouter des motifs d’infamie s’ils sont, comme c’est le cas, sans fondement. Bonne leçon pour ne jamais croire ce qui est marqué dans le journal, même dans un bon journal comme Politis, quand ça va contre le sens commun. A la suite je donne aussi mon interview parue aujourd’hui dans « Les Echos ». Je crains en effet que ce journal ne soit pas votre lecture ordinaire. Non ?  Faites connaissance.

Un rectificatif bienvenu
Lundi 25 mai 2009 à 21:05, quatre jour après la publication du journal Politis concerné, le communiqué suivant du journaliste qui a publié l’interview est paru sous le titre « José Bové victime d’un tragique bug informatique par Claude-Marie Vadrot ». Voici le texte intégral de ce communiqué: « Le dernier numéro (1052) de Politis est paru le jeudi 21 mai avec un extrait du livre fait des conversations que j’ai eues avec José Bové pour le livre "José Bové, un paysan pour l’Europe". Un bug informatique (dont je suis peut-être le responsable au moment de la transmission du fichier d’origine) fait dire à José "Je n’ai pas fait campagne". Ce qui ne correspond pas à la réalité et est exploité depuis quelques heures par ses amis et ses ennemis. Il suffit de se reporter à la page 157 du livre qui est en librairie (éditions Delachaux et Niestlé) pour retrouver la réponse exacte à ma question, réponse qui devrait ramener le calme dans les esprits mal intentionnés qui peuvent faire l’effort de lire tout le bouquin avant de grimper aux rideaux : "Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation : c’est effectivement un schéma qui ne peut plus fonctionner, qui n’a plus de sens, qui nous ramène à ce qu’il y a de pire dans le nationalisme". Fin de la polémique, donc. ». Fin, bien sur. Volontiers. A la condition de ne pas accuser ceux qui ont pris l’interview au sérieux d’avoir réagi, et non « exploité » une information aussi inouïe. Et la meilleure des preuves qu’il ne s’agissait pas « d’exploiter » c’est que je suis heureux de publier ces lignes.

UN VOTE DE GARANTIE
Les Echos: "Comment jugez-vous la première partie de la campagne électorale?"
JLM- "Je suis assez stupéfait d’entendre les généralités égrainées tant par l’UMP que par le PS. Ils font, l’un et l’autre, des promesses incompatibles avec le Traité de Lisbonne qu’ils veulent voir ratifier. Par exemple, l’UMP, je cite, veut « combler le fossé qui existe entre les Etats en matière de norme sociale commune ». Sauf que l’harmonisation sociale est interdite par le Traité de Lisbonne ! Quant au PS, il dit qu’il faut changer de majorité pour chasser les libéraux. Pourtant, il vote presque tout le temps avec eux au Parlement européen. Il l’a fait, par exemple, pour la directive sur la dérégulation du marché de l’énergie. Et le MoDem! Lui, il prétend limiter la libre circulation des capitaux et instaurer une taxe de type Tobin… C’est intéressant… surtout si l’on se souvient que les députés du Modem ont voté contre la taxe Tobin et que le Traité de Lisbonne interdit toute restriction aux mouvements de capitaux. Tout cela, c’est un l’enfumage généralisé! Cela interdit un débat sérieux entre des gens responsables. Je comprends que l’on puisse être libéral, mais je ne comprends pas qu’on ne l’assume pas. De la même façon, je comprends que l’on soit favorable au Traité de Lisbonne, mais je n’admet pas qu’on le dissimule."

Les Echos: "Mais vous, que proposez-vous ?
JLM- "Tout d’abord, nous voulons que soit respecté le vote des Français qui ont rejeté en 2005 le Traité constitutionnel. Nous les appelons donc à voter contre les partis qui, eux, le soutiennent. Ensuite, comme homme de gauche, face à la crise, j’estime essentiel de mettre en place un bouclier social. Nous devons harmoniser les différentes législations sociales des pays de l’Union afin de rendre impossible le dumping social. Cette proposition seuls peuvent la faire sans se moquer du monde ceux qui s’opposent au traité de Lisbonne. Le troisième point essentiel est la volonté d’indépendance de l’Europe à l’égard des Etats-Unis. Enfin, il est fondamental que l’Europe soit indépendante vis a vis des Etats Unis! Stop a l’intégration militaire avec eux. Et dans le domaine économique, aussi, nous sommes contre la création du « grand marché unique transatlantique » dérégulé qu’a décidé  le Parlement européen. Si les libéraux du PPE et les socialistes du PSE, qui ont voté ce texte, l’assumaient aujourd’hui, nous pourrions avoir un vrai débat sur l’avenir de l’Europe".

Les Echos: "Le PS et l’UMP c’est donc bonnet blanc et blanc bonnet ?"
JLM- "Non, bien sur. Mais en ce qui concerne l’Europe l’un et l’autre interprètent ici une comédie. Ils ont des postures d’opposition, et, dès qu’ils sont au Parlement européen, ils s’entendent comme d’habitude: ils cogèrent le Parlement mais également la Commission européenne".

Les Echos: "Vous ne critiquez pas le NPA d’Olivier Besancenot. C’est un oubli ou c’est volontaire ?"
JLM- "J’évite! Je constate que l’autre gauche dépasse dans les intentions de vote les 15%. C’est beaucoup. Cela montre que nous pourrions être devant le PS, si nous étions unis. Hélas, nous ne le sommes pas, en dépit de tous les efforts effectués par le Front de Gauche. J’espère que les électeurs vont nominé la gauche unitaire plutôt que la gauche solitaire. C’est l’enjeux pour l’avenir de la gauche."

JLM "C’est la première fois que le PS a une attitude aussi sectaire. Vincent Peillon a même dit que ce serait une aide pour Nicolas Sarkozy!… Leur calcul électoral est faux. Par exemple, en Île-de-France, si l’on tient compte des intentions de vote actuelles et que l’on effectue une projection, on se rend compte qu’il y a un siège qui reviendra soit à l’UMP soit au Front de Gauche. Le vote utile dans ce cas de figure est le vote en faveur du Front de Gauche. De toutes façons, nous aurons de nombreuses voix d’électeurs du PS car, nous, nous sommes en cohérence avec leur rejet du Traité constitutionnel. Et puis, les gens veulent sanctionner les querelles d’ego de la rue de Solferino. Enfin, en votant pour nous, les électeurs de gauche ont une garantie contre les tentations d’alliance au centre." Propos recueillis par Renaud CZARNES


158 commentaires à “José Bové n’a pas dit ça”
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  1. olivia dit :

    à jennifer (post 35):

    pourrais-tu préciser dans quelle émission, ou à défaut, envoyer le lien, stp? Parce que tout ce que je trouve comme trace, c'est: 7h25 : La chronique de Catherine Clément
    Une taxe sur les nourritures pour chats

    Merci à toi!

  2. pas perdus dit :

    vous devriez ouvrir un blog...

  3. maxou dit :

    La lettre de Patrick Le Hyaric
    Cher Ives Calvi,
    Je suis de celles et ceux qui apprécient votre travail de journaliste et vos émissions sur France Télévisions, notamment Mots croisés sur France 2. D'autre part, je veux vous féliciter d'avoir organisé un débat préparatoire aux élections européennes du 7 juin prochain.
    Cependant, je suis contraint d'élever la plus vive protestation sur la manière dont vous avez organisé le débat d'hier soir, lundi 25 mai, lors de l'émission Mots croisés. Vous y avez invité seulement quatre candidats têtes de listes en Île-de-France : M. Barnier, Mme de Sarnez, M. Désir et M. Cohn- Bendit. De surcroît, vous avez donné un peu, la parole en duplex à M. Dupont-Aignan, également candidat en Île-de-France, et Melle Artaud, tête de liste dans le Sud-Ouest. Comment pouvez-vous expliquer raisonnablement qu'aucun candidat de la liste du Front de gauche n'ait été invité à ce débat ?
    Quelle éthique vous arroge ce droit, dans une grande chaîne de télévision publique, financée jusqu'à nouvel ordre par la redevance télévision, dont je suis l'un des premiers défenseurs ?
    Comment pouvez-vous expliquer que votre plateau n'était constitué que de celles et ceux qui ont approuvé le traité constitutionnel, approuvent et ont voté le traité de Lisbonne ?
    Celui-ci fait partie intégrante du débat, puisqu'il n'est toujours pas ratifié, et constitue un élément majeur de la nature de la future construction européenne.
    D'autre part, comment expliquer que vous ayez pu exclure une liste, qui, à part celles qui étaient sur votre plateau, a un député européen sortant, en la personne de mon ami Francis Wurtz, dont tout le monde, quelles que soient ses opinions, reconnaît le travail positif durant plusieurs décennies au Parlement européen.
    Enfin, le Front de gauche, en Île-de-France, avec de nombreux élus du Parti de gauche, de la Gauche unitaire, du Parti communiste, constitue un force qu'on ne peut ainsi négliger.
    Au nom de quelle règle d'équité avez-vous pu vous décider de ne pas invité le Front de gauche dont je conduis la liste en Île-de-France, à votre émission ?
    Ces tentatives d'effacer le Front de gauche, qui est pourtant la seule innovation politique à gauche mais aussi dans l'ensemble du paysage politique général, faisant valoir de nouvelles propositions audacieuses pour changer d'Europe, sont totalement inadmissibles, et vous comprendrez que je ne peux l'admettre.
    Cette censure organisée à notre égard suffit désormais. Je demande à votre chaîne de créer les conditions pour que les temps de parole, dont nous avons été privés au cours du débat, nous soient restitués.
    Parce que je suis comme vous un journaliste, et comme vous soucieux de la démocratie, du débat, du pluralisme des idées, vous comprendrez que je ne peux confraternellement accepter cela.
    Souhaitant que vous teniez compte de mes remarques, recevez, cher Yves Calvi, l'expression des mes meilleurs sentiments.

  4. BA dit :

    Il y a quatre ans presque jour pour jour, le 29 mai 2005, le peuple français votait NON à la Constitution Européenne, à 54,67 % des suffrages. Et aujourd'hui, que voit-on ?

    Comme d'habitude, les télévisions font de la propagande en faveur des partisans du OUI.

    Lundi 25 mai, l'émission de Yves Calvi « Mots Croisés » était très révélatrice : huit invités étaient présents sur le plateau. Comme par hasard, c'était huit partisans du OUI.

    Comme d'habitude, les radios font de la propagande en faveur des partisans du OUI.

    Comme d'habitude, l'écrasante majorité de la presse écrite fait de la propagande en faveur des partisans du OUI.

    Bref : la classe médiatique est pour le OUI.

    De même, la classe politique qui est au pouvoir depuis 35 ans (de gauche comme de droite) est pour le OUI.

    Conclusion :

    Taux d’abstention aux élections européennes : entre 61 % et 65 % selon un sondage Ipsos.

    A deux semaines du scrutin, l'institut Ipsos évoque une abstention supérieure à 60 %.

    Au niveau des intentions de vote, le PS n'est plus crédité que de 20 %, son score le plus bas depuis le début de la campagne.

    Plus la date du scrutin approche, et moins les électeurs semblent avoir envie de se déplacer jusqu'aux urnes.

    C'est en tout cas ce que révèle un sondage Ipsos pour SFR/LePoint/20minutes rendu public mardi, qui prévoit un taux de participation situé entre 35 % et 39 % pour le 7 juin, soit deux points de moins en seulement une semaine.

  5. gardez le moral dit :

    Bon vent!

    Claude Allègre votera UMP
    aux européennes
    Samuel Laurent (lefigaro.fr) avec AFP
    27/05/2009 | Mise à jour : 14:01 | Commentaires 30 | Ajouter à ma sélection

    Claude Allègre et Nicolas Sarkozy en décembre dernier à la Cité des Sciences de Paris.
    Alors que sa possible nomination au gouvernement continue de provoquer un tollé, le scientifique persiste à multiplier les déclarations flatteuses en direction de Nicolas Sarkozy.

    « Je vais voter pour Michel Barnier, sans aucune hésitation, je n'ai pas d'état d'âme. D'abord j'aime bien Barnier, ensuite je pense que Sarkozy est la seule personne qui a fait bouger la Commission européenne et la présidence française de l'UE a été formidable. J'espère qu'il va continuer à la faire bouger ».

    Contrairement à Bernard Kouchner, Claude Allègre n'a pas hésité longtemps sur son vote aux européennes. Dans une interview à l'AFP, le scientifique et ex-ministre de l'Education Nationale de Lionel Jospin fait une nouvelle fois montre de son admiration pour Nicolas Sarkozy. Sans cacher son envie de faire partie de l'équipe gouvernementale après le 7 juin prochain. «J'ai refusé d'entrer au gouvernement au début, mais j'ai beaucoup admiré la présidence française de Nicolas Sarkozy. Je suis très admiratif: le fait qu'on a fait un plan de relance commun, le fait qu'on a secoué la Commission, c'est une performance ».

    Allègre obtiendra-t-il ce poste ministériel auquel il aspire tant ? La question devient complexe pour l'Elysée. Selon les informations du Figaro, Nicolas Sarkozy aurait « toujours envie » de tenter l'aventure, mais serait inquiet au vu des retombées négatives suscitées par les rumeurs annonçant le scientifique au gouvernement.

    Allègre : «je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice»
    Le chef de l'Etat serait notamment inquiet, selon Le Parisien, des retombées chez les sympathisants de la cause écologiste, après les commentaires très négatifs de Nicolas Hulot ou d'Alain Juppé à l'encontre d'Allègre et de ses thèses contestées sur le réchauffement climatique. Autre point négatif, les réticences des ministres à son entrée au gouvernement et surtout à la mise en place souhaitée par le géochimiste d'un ministère de la recherche et de l'Industrie.

    L'ancien socialiste dénonce depuis quelques jours «les mensonges et les affabulations» proférées par Nicolas Hulot et d'autres écologistes. «Je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice mais l'écologie préventive et réparatrice», explique-t-il, rappelant qu'il a lancé «le premier programme français de géothermie» et «travaille depuis 20 ans sur les pollution des fleuves». Et Allègre d'ajouter : «En tant que scientifique et citoyen, je ne veux pas, comme certains, que l'écologie contribue à accentuer la crise et fasse encore plus souffrir les plus démunis».

    Claude Allègre n'hésite d'ailleurs pas à tacler Nicolas Hulot. Selon lui, l'animateur«a peur de perdre ses subventions. Le ministère lui donne des subventions pour sa fondation Nicolas Hulot et il a peur que si je suis ministre je coupe ses subventions. Hulot c'est le grand inventeur de l'écologie financière».

    Dernière attaque en date, celle du PS. Mardi, Martine Aubry a souhaité «bon courage» au gouvernement si Allègre l'intégrait. Sur Canal +, la première secrétaire du PS a expliqué : «Aujourd'hui, qu'est-ce que [Nicolas Sarkozy] attire à soi? Des hommes qui sentent l'odeur de l'écurie et qui attendent qu'on leur donne quelque chose». Avant d'ajouter : «Quand nous tous politiques nous sommes venus à dire que c'est un sujet majeur pour les générations qui viennent (...) si un ministre ose dire l'inverse de ce qui est une vérité absolue, je leur souhaite bon courage, car il ne va pas se taire, lui».

    «je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice», dit le gros Claude!
    C'est sûr, il pratique la connerie dévastatrice!
    Il n'a pas dégraissé le mammouth, mais il a dégraissé les électeurs PS!

  6. Hold-up dit :

    @maxou

    Léger ? 700 personnes ! C'est pas mal non ?
    Que voulais-tu dire exactement ?

    @ Troubadour

    Voir N° 30 -

  7. marj dit :

    Tribune parue dans l'humanité du 26 mai 2009, trés intéressante:

    "L’université malade du modèle néolibéral

    par Robert Charvin, professeur émérite de l’université de Nice, doyen honoraire de la faculté de droit.

    Chaque génération d’étudiants connaît sa crise. Elle la croit inédite. Il en est de même pour les enseignants les plus jeunes. En réalité, depuis des décennies, l’université connaît à la fois une paupérisation désastreuse et une massification exigeant au contraire des moyens matériels et surtout humains supplémentaires. De surcroît, le monde des affaires et ses VRP politiques exigent aujourd’hui, après une série de contre-réformes plus modestes, un alignement rapide, pur et simple sur les besoins à court terme d’une économie elle-même malade, tout en réduisant le coût des dépenses publiques. La « professionnalisation » et l’« alternance », présentées comme des panacées, ne sont en fait qu’une éducation marchande mettant progressivement à l’écart des disciplines culturelles, visant à produire de la « ressource humaine » employable le plus rapidement possible et à bas prix. Cette entreprise rencontre des complices chez les enseignants et les étudiants qui croient « bien faire » en oubliant que le chômage est structurel dans le cadre du capitalisme financier. Les sciences humaines et sociales, qui ont une moindre utilité marchande et qui produisent des citoyens critiques, sont évidemment sacrifiées, à l’exception de la formation d’une super-élite idéologiquement soumise à la logique du système et formatée dans quelques « pôles d’excellence » afin qu’elle admette avec indulgence non seulement le marché roi mais aussi ses perversions naturelles (la corruption, la liquidation des services publics, les licenciements boursiers, les délocalisations, les concentrations, etc.) Dans le même esprit, il n’est de recherche rentable à court terme qu’« appliquée », selon une logique absurde bien digne de l’économie capitaliste : aux chercheurs de contracter avec les firmes ayant besoin d’innovations.

    Dans ce climat destructeur de l’intelligence, développé avec persévérance par la plupart des ministres successifs, les mêmes comportements se reproduisent. Quelques professeurs (de moins en moins nombreux cependant), carriéristes et opportunistes, à la recherche de « médailles en chocolat », se font les champions des contre-réformes massives en cours, sous couvert d’une approbation de leur « modernité » et de leur « nécessité » (le soutien à une pseudo-autonomie est significatif) ; ce petit contingent s’appuie sur ceux qui, traditionnellement, ne supportent ni revendication ni contestation, le désordre établi suffisant à leur conservatisme. Quelques étudiants, les plus liés aux milieux dominants (comme l’UNI financée dès l’origine par le MEDEF), sous des étiquettes variées « apolitiques » ou ouvertement de droite, s’agitent en mettant en avant (c’est une vieille pratique) « la question des examens », faisant preuve, entre deux sorties en boîte organisées par leurs soins, de la démagogie la plus basse vis-à-vis des étudiants les moins informés. Ces petits jeunes gens ne perdent pas leur temps : ils préparent, à cette occasion, leur avenir en nouant des relations étroites avec « l’élite » locale ou nationale en faisant la démonstration de leur « engagement ».

    Ce qui est plus nouveau en 2009, c’est la disparition chez un nombre non négligeable d’enseignants de tout esprit de service public, ce qui les conduit à une indifférence profonde vis-à-vis de leur mission. Du coup, ils oublient aussi les « franchises » traditionnelles exprimant l’esprit d’indépendance qui caractérise une université digne de ce nom. Certains doyens et présidents irresponsables n’hésitent plus à faire appel à la police alors que leurs prédécesseurs faisaient l’impossible pour éviter ce recours. Les crises à répétition sont de plus en plus profondes dans une université de plus en plus démunie, mais ce ne sont pas des phénomènes isolés des autres. Elles sont liées à la dégradation de toute la société ; c’est pourquoi elles se produisent dans toutes les universités du monde néolibéral (1). Le travail humain est devenu objet, maltraité dans son rapport au capital. Il s’agit pour l’université de produire de la « ressource humaine » dont la valeur est déterminée par le bilan de l’entreprise, modèle et référence exclusive, selon le ministre et ses satellites. Se profilent déjà à l’horizon des « universités » virtuelles financées par les grandes firmes privées, définissant des programmes standards, privilégiant les domaines techno-scientifiques et managériaux.

    Les valeurs diffusées doivent permettre l’acquisition d’une « culture de guerre » (mieux réussir que les autres et à leur place) et non une culture de vie, apprenant le vivre ensemble avec la préoccupation de l’intérêt général et du bien commun. Ces « formatés » doivent pouvoir être des « employables » peu coûteux, faciles à remplacer, et aptes à s’inscrire dans la logique de la compétitivité capitaliste et à accepter cette vie impossible pour tous qu’elle impose. L’université est transformée en usine à fabriquer des gladiateurs destinés à se battre pour leur survie. Les inégalités et l’exploitation du plus grand nombre par une petite minorité étant considérés comme « naturelles », « inévitables », « objectives », il n’est pas logique de travailler à corriger ces phénomènes afin de rendre plus viable la société humaine. Au contraire, il convient d’exalter la fonction sélective du système éducatif (d’où l’esprit obnubilé de certains par l’examen et les concours qui éliminent selon des modalités à remettre pourtant en cause (2) qui aurait les mêmes vertus que la soi-disant « libre » concurrence, source de l’« efficacité » des entreprises.

    À la persévérance gouvernementale à faire dépérir l’université depuis des décennies, s’ajoute désormais le désir pécressien d’accélérer le mouvement : finances et patronat obligent ! Avec en prime le mépris pour la masse des étudiants (jugés inaptes) et pour nombre d’enseignants tournés davantage vers les travaux réalisés par l’Unesco que vers les exigences du MEDEF. Au sein de cette institution internationale dont les recherches ne sont jamais médiatisées, on travaille à l’apprentissage du respect de l’autre, de la démocratie, c’est-à-dire de la participation lucide et du développement humain. Les tristes collaborateurs qui se soumettent (pour pas cher) à la politique Sarkozyenne jouent à un jeu dangereux. Ces enseignants, à vouloir à tout prix - y compris en piétinant les libertés universitaires et les droits des étudiants, en maniant la provocation et en appelant à la violence - refonder une université visant à fabriquer des guerriers de la concurrence et du marché, au lieu d’aider à promouvoir la création d’une richesse commune, ne méritent pas le titre de professeur : ils n’enseignent rien si ce n’est la toute-puissance de l’argent. Le pire, peut être, est que certains d’entre eux pensaient et agissaient autrement hier. Ces « ex » estiment sans doute que seuls les imbéciles ne changent pas. À l’évidence, alors, ils sont devenus géniaux. En face, comme jamais, des masses d’enseignants et d’étudiants, y compris dans les facultés traditionnellement les plus conservatrices, se sont levés et, sous des formes diverses, refusant de plier devant le diktat Sarkozyen. La prise de conscience de la communauté universitaire est plus large qu’elle ne l’a jamais été et plus profonde aussi. Quel que soit le résultat de ce combat, le divorce avec la politique de liquidation de l’université est prononcé. La médiocrité marchande, si le gouvernement l’emporte, ne sera que provisoire.

    (1) Voir l’Éducation, victime de cinq pièges, de Riccardo Petrella (Montréal 2000).

    (2) André Santini, secrétaire d’État à la Fonction publique, a cru génial de réduire la part de la culture générale dans les concours administratifs, en la remplaçant par des « questions de bon sens » ! Il s’inscrit ainsi dans la « jurisprudence Bigard élyséenne » !"

  8. marj dit :

    @Hold up

    C'est vrai que l'on ne comprend pas bien si notre Maxou (petite tendance à la déprime récurrente ?) se plaint du faible nombre de personnes, des propos de Daniel Paul ou de la retranscription du journaliste sur le sujet.

  9. marj dit :

    Autre article paru ds l'huma d'hier, intéressant:

    "Pourquoi la consommation des ménages résiste ?
    L’INSEE publie aujourd’hui les statistiques de la consommation des ménages pour le mois d’avril, jusqu’ici seul indicateur de conjoncture à ne pas avoir franchi la ligne rouge.

    « Ouf ! » À chaque publication trimestrielle de la consommation des ménages, c’est le même soulagement. Le premier moteur de la croissance résiste, et Christine Lagarde exulte, voyant par là une démonstration de « l’analyse du gouvernement sur son plan de relance » principalement axé sur l’investissement. À ceci près que la consommation des ménages est naturellement l’élément le plus stable de la demande, contrairement aux investissements des entreprises beaucoup plus sensibles aux variations conjoncturelles. « Lors des deux dernières récessions, celle de 1974-1975 puis de 1992-1993, la consommation était restée stable pendant que l’activité chutait », relève un expert du département de conjoncture à l’INSEE. Tout simplement parce que les Français ne peuvent se soustraire à des dépenses obligatoires que sont l’alimentation, le logement ou l’habillement, contrairement aux entreprises qui font fluctuer leurs investissements au gré de leurs anticipations sur la production future.

    D’autant que le recul de l’inflation depuis le second semestre de 2008 redonne un peu de souffle au pouvoir d’achat des ménages. Mais c’est aussi, et surtout, grâce au système de protection sociale qui joue le rôle de puissant amortisseur de crise. Le niveau des dépenses sociales s’établit à 23 % du PIB en France contre 20 % en Allemagne ou 10 % au Royaume-Uni. Légèrement boosté au premier trimestre 2009 par ce que les économistes appellent les retards d’indexation. « Au premier janvier 2009, les prestations sociales ont ainsi bénéficié d’un rattrapage assez élevé compte tenu de l’inflation très forte qui s’est exercée en 2008 », analyse un expert de l’INSEE. Autre élément important, les retraités français qui ne sont pas tributaires des fonds de pension, n’ont pas à adopter un comportement « mon dieu, c’est la crise ! il faut que j’épargne plus pour ma retraite », explique Henry Sterdyniac, économiste à l’Office français des conjonctures économiques (OFCE). Treize millions de personnes protégées auxquelles s’ajoutent près de cinq millions de fonctionnaires qui sont aussi une sécurité pour la consommation. Les ménages français sont également moins endettés que leurs homologues espagnols ou britanniques, ce qui leur laisse une petite marge de manoeuvre, face à la restriction du crédit.

    Un « cocorico » qu’il faut vite modérer car si la consommation empêche la croissance de s’effondrer complètement, son très faible dynamisme ne soutient pas l’activité. Avec l’envolée du chômage, cette résistance de la consommation pourrait vaciller au cours des prochains trimestres. « Les salariés peuvent penser que leur situation est fragile et remettre à plus tard leurs dépenses de voiture ou autres dépenses d’équipements. Cette perte de confiance crée un cercle vicieux dans le sens où la baisse de cette consommation entraîne une nouvelle augmentation du chômage », développe l’économiste de l’OFCE. De plus, une étude publiée par le Bureau international du travail en janvier avertissant qu’avec « une croissance économique faible, voire négative, combinée à des prix alimentaires et énergétiques hautement volatils, les salaires réels de nombreux travailleurs subiront une baisse cette année ». Ces tensions sur les salaires toucheront plus particulièrement les bas salaires et les ménages les plus pauvres, sans épargner les classes moyennes. La semaine dernière, Hertz, le deuxième loueur mondial d’automobiles, a demandé à ses cadres de renoncer, « sur la base du volontariat », à 5 % de leur salaire brut pendant trois mois sans diminuer leur temps de travail. Et ce n’est pas le seul groupe qui demande de faire des « efforts » à ses salariés : Hewlett-Packart a également sollicité, « sur la base du volontariat », ses salariés pour qu’ils acceptent de baisser leur rémunération de 5 % à 7 % en précisant que cette baisse serait « définitive ». Dans ce cadre, la frilosité, voire la quasi-inexistance du plan français en matière de relance de la consommation et du pouvoir d’achat, est telle qu’on ne peut pas arrêter rapidement - comme il le faudrait pourtant - la dégradation qui est en marche."

    Clotilde Mathieu

  10. troubadour dit :

    Merci Hold-Up!

    Je rejoins Olivia sur la prise d'initiative militante et pleinement citoyennne dont elle fait preuve au post 49, qui est une façon de mener campagne aussi;

    aussi, je lance ici une invitation à tous pour que ceux et celles qui auraient connaissance (avérée) d'initiatives européennes ou mondiales concernant l'Europe, absolument inconnues du grand public ou de nos représentants politiques (ils ne peuvent pas être au courant de tout) nous en fassent part ici, afin que nos eurodéputés en lice s'en emparent dans la campagne, tant qu'il en est encore temps, à l'instar du grand marché transatlantique ou du Codex alimentarius!
    Merci de votre attention

  11. BA dit :

    Lisez bien ces chiffres :

    En 1989, à la création de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), 129 000 contribuables ont payé l’ISF.
    En 1998, 192 734 contribuables ont payé l’ISF.
    En 2000, 244 656 contribuables ont payé l’ISF.
    En 2002, 281 434 contribuables ont payé l’ISF.
    En 2004, 335 525 contribuables ont payé l’ISF.
    En 2006, 456 856 contribuables ont payé l’ISF.
    En 2008, 565 966 contribuables ont payé l’ISF.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_de_solidarit%C3%A9_sur_la_fortune

    Conclusion : il y a de plus en plus de riches en France.

    Et en bas de l’échelle ?

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2006-2007, les Restos du Coeur ont distribué 81 700 000 repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 repas.
    En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 repas.

    Le 27 mars 2009, la distribution alimentaire d’hiver des Restos du Cœur a pris fin. Cette année, l’association a fait face à une hausse sans précédent de 12,5 % du nombre de personnes accueillies au niveau national. Dans dix-sept départements ruraux ou semi-ruraux, cette augmentation a dépassé les 20 %.

    http://www.restosducoeur.org/lire_news.php?id=50

    Conclusion : il y a de plus en plus de pauvres en France.

  12. maxou dit :

    Bonjour
    @Hold-up,
    je voulais dire par léger, que Rouen est la capitale de la Normandie, et pensant que le parc des expositions de Rouen est une grande salle, je pensais que 700 personnes pour une grande salle dans la capitale de la Normandie n'était pas beaucoup ?
    J'étais donc très déçu, mais si vous dite que 700 personnes c'est bien alors je suis contant.
    Mais en fait, je crois que ma déception vient surtout que j'ai pas pu y aller !

  13. maxou dit :

    62 content

  14. Hold-up dit :

    Pas le temps pour l'instant de m'intéresser à tout, mais mon petit doigt me dit que l'info délivré par Olivia (merci Olivia) doit être une bombe à retardement.

    Le "Codex alimentarius" inspiré des US ! Tout un poème.

    Après les OGM-Pesticides, Le pus dans le lait (pour cause OGM et mutation génétiques diverses), les copeaux de bois dans les "grands crus ", le Fromage design, le faux rosé par mélange R&B à chier, Le surplus de SEL et de SUCRE dans l'alimentation industrielle, Le Bisphénol A dans les biberons (Madame Bachelot NE FAIT RIEN CONTRE LE BISPHENOL A) etc..... Je me dis qu'on a encore rien vu.

    L'imagination malade from US bientôt près de chez nous ! Mais en fait, c'est moins les américains qui ont un problème que nous tous et la planète entière dépassée par la toute puissance techno-industrielle et l'hyper-productiviste aveugle qui nous impose ses lois sans délibération démocratique. Il est temps de brider les multinationales dans leur pouvoir démesuré et de réaffirmer nos prérogatives SOUVERAINES !

    Codex alimentarius ? vous avez dit Codex alimentarius ?

  15. maxou dit :

    @marj,58, je me plaignais du faible nombre de personnes, mais il n'est pas faux que la déprime y est peut-être pour quelque chose ?

  16. maxou dit :

    « Notre rôle d'artistes devrait plutôt consister à provoquer une colère qui permette aux gens de ne pas se résigner. »
    Ken Loach

  17. carlo dit :

    @marj (32)
    Je constate que certains partagent les illusions européistes du PS. Qu'est-ce qui nous garantit en effet qu'une harmonisation sociale et fiscale ne nous obligerait pas à aligner notre propre législation sur celle des pays les moins protecteurs? Cessons de faire comme si nous pouvions imposer nos propres standards aux autres pays et comme s'il était possible de construire une Europe...française..
    Je comprends de mieux en mieux l'échec des négociations avec JPC.
    Cela n’empêche pas de faire des propositions et d'essayer de faire des alliances". Avec qui? Le PSE? Non merci.

    ou fiscaneune harmo ce'il y a " il n’est pas facile de faire bouger l’Europe étant donné les institutions". C'est même impossible sur certains points. Si un pays

  18. carlo dit :

    @marj
    Merci de ne pas tenir compte du dernier paragraphe. Erreur de manip.

  19. Adrien dit :

    BOVE, invité hier soir de la chaîne Direct 8, reparlant de la Constitution:

    Il est rare que Bove, généralement cohérent, soit obligé de se contredire. Interrogé hier soir sur sa position en 2005, il déclara en début d'émission comme il l'a déjà fait en maintes occasions:
    " Le TCE, pour moi, c'est de l'histoire ancienne. Je ne cherche pas à rejouer le match. Il faut tourner la page..."
    Puis, amené en fin d'émission à définir les actions à venir pour rendre possible l'Europe de ses voeux, il avoua:
    " De toutes façons, on sera conduits tôt où tard à la réécrire, cette constitution démocratique pour l'Europe..."
    Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi pas tout de suite!

    Je profite de cette occasion pour faire une remarque, à destination de JLM:
    L'ayant entendu à Toulouse, et hier soir encore sur France 24, j'ai noté qu'il restait sur le constat de déni démocratique à ce sujet, l'assistance attendant de lui qu'il embraye sur une proposition de plan B ou C, qui reste à l'ordre du jour.
    En effet, s'il advient que l'Irlande revote à l'identique, le "mauvais traité de Nice" qu'ont décrié tous les oui-ouistes deviendra une raison pressante de proposer un processus constituant, en vue d'une vraie Constitution, afin d'éviter un nouvel échec!
    Il ne s'agit donc pas d'une histoire ancienne, mais d'un déni qui risque de se transformer en bombe à retardement si les Irlandais, essorés par la crise, manifestent leur mauvaise volonté à l'égard des pressions en tous genres...

  20. Nipontchik dit :

    dans le monde de ce soir, 1 art sur la circons N Ouest et fifille Le Pen...oui si là bas on en reste à 1 vague vote anti Sarko, c'est léger (mais d'après la fille Le Pen la seule campagne qu'elle a rencontré sur le terrain c'est celle du FG et des militants PC

    1 entrevue ds Les Echos! Pas mal!
    mais lisez aussi la revue "Actualité" de l'UIMM, not p.33 leur appréciation des grèves en cours et du rôle des syndicats

  21. Hold-up dit :

    JULIEN COUPAT PRISONNIER POLITIQUE FRANÇAIS
    Répond à une interview / Le Monde -

    - Comment vivez-vous votre détention ?

    Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.

    - Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?

    Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu’aux dents s’est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d’un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs "prisons du peuple" en nous assommant de questions où l’absurde le disputait à l’obscène. "

    La suite : http://www.legrandsoir.info/article8641.html

  22. marj dit :

    "Qu’est-ce qui nous garantit en effet qu’une harmonisation sociale et fiscale ne nous obligerait pas à aligner notre propre législation sur celle des pays les moins protecteurs?"

    Ben, si on continue sans rien dire c'est ce qui va finir par arriver...il y a un combat de certains pour tirer vers le bas et il faut que les peuples réagissent : il n'y a qu'à voir la directive sur le temps de travail qui n'est déjà pas d'un grand progrès et qui, pourtant, a failli être démontée dernièrement par la commission et le conseil. Ce projet a été bloqué par le parlement justement.
    De toute façon, c'est vers cette dérégulation que les différents traités nous mènent car c'est le système capitaliste en place en Europe qui le demande de plus en plus...les pays entrant subissent les mêmes politiques mais n'en sont pas responsables.
    Donc le fond du problème consiste à réorienter complètement les politiques Européennes pas à se méfier des autres.
    Après, il faut construire des majorités et des rapports de force y compris ds la rue, ce qui n'est pas facile ni ici ni ailleurs, c'est pour ça que nous y travaillons !

  23. 4 Août dit :

    @ Hold up

    La conclusion est sympa:

    "Heureusement, le ramassis d’escrocs, d’imposteurs, d’industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l’heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu’ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d’autres termes : la situation est excellente. Ce n’est pas le moment de perdre courage."

  24. Hold-up dit :

    @ 4 Août

    "Ce qu’il y a, c’est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce comme tout pouvoir devient féroce lorsqu’il se sent réellement menacé. Le Prince n’a plus d’autre soutien que la peur qu’il inspire quand sa vue n’excite plus dans le peuple que la haine et le mépris.

    Ce qu’il y a, c’est, devant nous, une bifurcation, à la fois historique et métaphysique : soit nous passons d’un paradigme de gouvernement à un paradigme de l’habiter au prix d’une révolte cruelle mais bouleversante, soit nous laissons s’instaurer, à l’échelle planétaire, ce désastre climatisé où coexistent, sous la férule d’une gestion "décomplexée", une élite impériale de citoyens et des masses plébéiennes tenues en marge de tout. Il y a donc, bel et bien, une guerre, une guerre entre les bénéficiaires de la catastrophe et ceux qui se font de la vie une idée moins squelettique. Il ne s’est jamais vu qu’une classe dominante se suicide de bon cœur. "

  25. maxou dit :

    Syndicalistes et salariés en grève ont dialogué avec Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Patricck Le Hyaric et Christian Picquet.

    « Ils ne sont pas seulement à nos côtés, ils sont avec nous. » C'est ainsi que Philippe Juraver, conducteur de la ligne B du RER, responsable CGT, accueille, place Denfer-Rochereau, les responsables et candidats du Front de gauche, Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Patrick Le Hyaric, directeur de l'humanité et tête de liste Île-de-France, et Christian Picquet (Gauche unitaire), venus rencontrer des salariés en lutte.
    Philippe Juraver explique, devant la quarantaine d'agents gréviste de la RATP présents, que cette grève, « qui coûte à chacun 150% d'une journée normalement payée » témoigne de la volonté « des salariés de préserver l'avenir du service public des transports ». Il ajoute : « Si aujourd'hui, comme syndicaliste, je suis aussi candidat sur la liste du Front de gauche, c'est pour faire le lien indispensable entre luttes sociales et actions politiques. » C'est aussi, ajoute-t-il « parce que le Front de gauche c'est l'union, comme le souhaitent nombre de collègues qui sont ensemble dans les luttes syndicales ».
    Dans le dialogue qui s'engage, Jean-Luc Mélenchon montre « que les privatisations, qui n'ont nulle part dans le monde fait la démonstration d'une quelconque efficacité, au contraire, sont inscrites dans les directives européennes ». C'est pourquoi, selon lui « il faut soutenir le Front de gauche qui seul s'oppose au traité de Lisbonne et propose une alternative européenne à gauche ». Cette démarche intéresse, comme le montrent les propos tenus en aparté par Patrick Deus, délégué syndical FO qui voit « comme une très bonne chose le Front de gauche et sa démarche d'union ».
    À quelques jours du scrutin, Marie-George Buffet fustige le fait que les médias n'organisent pas de grands débats tout en déplorant (espérant ?) le risque d'abstention. « Nous allons poursuivre jusqu'au bout notre travail de proximité ici auprès des salariés, ailleurs dans les cités, les quartiers pour montrer que c'est de la vie de chacun dont il s'agit et vous avez besoin d'envoyer au Parlement européen des députés vraiment à gauche ». Pour la responsable communiste, le Front de gauche, dont elle espère que la dynamique naissante ira « au delà des européennes », offre, le 7 juin, la possibilité aux salariés « d'un vote pleinement de gauche, utile aux citoyens pour que ça change en France et en Europe ».
    Max Staat

  26. 4 Août dit :

    @ Hold up

    "Ce qu’il y a, c’est, devant nous, une bifurcation, à la fois historique et métaphysique"

    Jean-Luc Mélenchon parle souvent de "bifurcation"... Hum... MAM ?

  27. Adrien dit :

    Élections européennes, les thèmes privilégiés par les électeurs de l'Union:

    Le Parlement européen vient de publier les résultats de la première vague d’une enquête pré-électorale réalisée dans les pays de l’Union par TNS Opinion du 4 au 15 mai. L’étude révèle un progrès de l’intérêt pour les élections européennes (53% des personnes interrogées se déclarent intéressées, contre 44% en janvier-février). Voici, par ordre d’importance, les enjeux sur lesquels les Européens souhaitent voir se concentrer la campagne électorale (les personnes interrogées pouvaient choisir jusqu’à 5 réponses) :

    * le chômage (57%),
    * la croissance économique (45%),
    * l’insécurité (32%),
    * l’avenir des retraites (31%),
    * l’inflation et le pouvoir d’achat (29%),
    * la lutte contre le réchauffement climatique (24%),
    * le terrorisme (24%),
    * l’immigration (22%),
    * l’agriculture (18%),
    * le rôle de l’Union sur la scène internationale (18%),
    * l’euro (15%),
    * les compétences et les institutions de l’Union (12%),
    * la préservation du modèle social européen (12%),
    * les valeurs européennes et l’identité européenne (10%).

    Si l'on remarque que les deux sujets d'intérêt nettement en tête sont le chomage et la croissance, il y a urgence pour tous ces gens à lire les deux derniers ouvrages de notre (unique) prix Nobel d'économie, Maurice Allais:

    - La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance: l'évidence empirique. Editions Clément Juglar, 1999

    - L'europe en crise. Que faire? Réponses à quelques questions sur une autre Europe. Editions Clément Juglar, 2005

    Dans ce dernier ouvrage, Maurice Allais souligne lourdement la diminution de croissance en Europe depuis le premier élargissement européen (à la Grande-Bretagne) qui a fait disparaître toute protection en supprimant la clause de préférence communautaire.
    On peut en trouver confirmation dans le dernier numéro spécial "Europe" du périodique "Alternatives économiques", qui note que la courbe de croissance n'a cessé de décrocher un peu plus à chaque èlargissement.

  28. vert chez moi dit :

    @Nipon : si Lisbonne-TCE est abrogé, on engage immédiatement les discussions pour faire autre chose que le traité de Nice, et entre temps il y a bien des mesures d’urgence à prendre au niveau national, le + pertinent d’ailleurs quand les critères de convergence de Maastricht ont explosé

    Mais qu'appeles tu discuusssions ? je ne me satisfais pas de ce "flou", surtout que c'est exactement ce que le Non aurais du provoquer (et a en partie provoqué puisque l'habile Sarkozy à détricoter avec d'autres le TCE pour faire un truc "pire", ou du moins encore plus illisible avec quelques légères omdifcations dont les détails même minimes, positifs et négatifs, mériteraient quelques lignes

    désolé mais j'ai lu et relu le programme de tout les partis, et il y a un flou extreme qui me gène, et je le dis et le le redis, d'autant plus que Mélenchon multiplie les attaques malhonnetes envers Europe Ecologie

    NOUS proposons la rédaction d'une constitution, votée par référendum européen
    c'est clair
    nous proposons de sortir de Lisbonne (adopté ou non) avant même d'y entrer... solution valable dans les 2 cas donc

    je reste dans le flou concernant les autres concernant la suite de la construction européenne (front de Gauche, mais aussi PS, ou NPA...) (ne parlons m^me pas de la droite qui se satisfait de Sarkozy et puis basta)
    malheureusement dans le cadre d'une majorité au parlement il faudra bien se mettre d'accord tous ensemble ? pour une sortie vers le haut ? sur qui peut on compter ?

    étant donné l'échec de la stratégie "vote Non qui renverse la table" (ce que je respecte tout à fait, car Lisbonne ne me staisfait pas loin de là)
    plutôt que de s'evoyer des noms d'oiseaux, et de mentir (pour des raisons politiiennes) ne doit on pas cherche une solution ?
    Europe Ecologie en propose une, et je pense que nous pourrions très bien nous mettre d'accord là dessus... car nous allons tous dans le même sens

    dommage que le front ait choisi le flou (et là dessus le NPA a peut être raison : sommes nous tous d'accord sur les "contenus" ?, meme en ayant voté non en 2005 ?)

  29. sopadeajo dit :

    Les social-traîtres se foutent de notre gueule.
    Aprés avoir menti pendant des décennies en se disant de gauche mais agissant toujours à sroite; maintenant ces salauds découvrent leur voile et votent et le sisent carrément à l´UMP du pourri fasciste Sarkozy: Allègre, Kouchner,...
    Mais ce n´est pas une exception au pourri PS, c´est la règle. le PS c´est la droite, la pourriture, la trahison.

  30. maxou dit :

    Trois propositions de loi des députés PCF et du Parti de gauche sont examinées à l’Assemblée nationale, en vue de réorienter les richesses en faveur des salariés. Un débat sous l’œil de délégations d’entreprises en lutte.

  31. marj dit :

    @Vert chez moi

    Je ne vois pas trop la clarté ni la logique à voter oui au TCE et à ne pas s'opposer à sa copie de Lisbonne tout en ayant pour objectif final de réécrire un autre traité ?
    La logique aurait été de combattre la ratification des traités et leur adoption en catimini et d'expliquer aux peuples en quoi ils sont néfastes et quelle pourrait être une autre orientation de l'Europe.

  32. marj dit :

    Pour Carlo et d'autres :

    La position du Front de Gauche par rapport au traité de Lisbonne :

    "Elle consiste évidemment à s'opposer à ce traité qui ne fait que consolider les pratiques les plus néfastes de l'Union Européenne. Nous proposons avant tout un autre logiciel pour la construction européenne qui reposera sur les principes suivants :

    - La recherche de normes communes conduisant l'Europe à rechercher une convergence par le haut, permettant un renforcement des protections juridiques accordées aux travailleurs, et non pas à s'aligner sur le plus petit dénominateur commun aux législations nationales.

    - Le principe de non-régression doit le garantir : aucune mesure européenne ne pourra remettre en cause les droits sociaux et fondamentaux reconnus par telle ou telle législation nationale.

    - La coopération, la solidarité et la définition démocratique des besoins et des droits sociaux doivent, seules, être des objectifs et des normes supérieures de l'Union. Ni la concurrence, ni le libre-échange, n'occuperont cette place prépondérante

    Nous sommes pour une Europe-levier pour changer le monde! Pas plus que nous ne pouvons accepter le traité de Lisbonne, nous ne pouvons nous contenter des traités actuels. C'est pourquoi dès leur élection au parlement, les députés du Front, au sein du groupe de la Gauche Unitaire Européenne, qui sera un groupe de référence pour les progressistes de l'Europe et du monde, proposeront de redonner la parole aux peuples pour redéfinir un projet européen et les nouvelles institutions qui l'accompagnent. Ils demanderont de plus l'appui de toutes les organisations de progrès pour exiger la mise au point d'un véritable plan de relance européen qui profite aus salariés et non aux banques et qui soit autre chose que de la poudre aux yeux pour tenter de sauver le capitalisme destructeur."

  33. carlo dit :

    @ marj
    "La recherche de normes communes conduisant l’Europe à rechercher une convergence par le haut, permettant un renforcement des protections juridiques accordées aux travailleurs, et non pas à s’aligner sur le plus petit dénominateur commun aux législations nationales."
    OK. Les autres devront faire comme nous mais nous-mêmes, nous ne devrons pas faire comme eux. Voilà qui a toutes les chances de séduire les autres pays. Comme le PS, le Front de Gauche veut d'une Europe...française.

    "Ils demanderont de plus l’appui de toutes les organisations de progrès pour exiger la mise au point d’un véritable plan de relance européen". Pour cela, il faudrair augmenter le budget européen et donc créer un impôt européen. C'est autant d'argent qui n'irait plus dans les caisses de l'Etat pour financer les sevices publics et couvrir ses dépenses sociales. Pitié!

    Par ailleurs, le Front de Gauche est-il favorable à un protectionnisme européen?

    Le Front de gauc

  34. maxou dit :

    à carlo, une convergence par le HAUT!

  35. carlo dit :

    @ maxou

    Le haut, ce n'est pas la Roumanie et la Pologne. Ce que veut le Front de gauche -et le PS- c'est que les autres pays s'alignent sur nous. Bref, ce qu'ils eulent, c'est une Europe...française. Les autres pays seront sûrement d'accord...

  36. 4 Août dit :

    @ Carlo

    “La recherche de normes communes conduisant l’Europe à rechercher une convergence par le haut, permettant un renforcement des protections juridiques accordées aux travailleurs, et non pas à s’aligner sur le plus petit dénominateur commun aux législations nationales.”
    OK. Les autres devront faire comme nous mais nous-mêmes, nous ne devrons pas faire comme eux."

    J'ai du mal à croire que des pays ne veuillent pas faire comme nous.
    J'ai du mal à croire que des pays soient contre des protections juridiques accordées aux travailleurs
    J'ai du mal à croire que des pays veuillent une convergeance par le bas.

    Au fait, quand on dit "pays", on parle du peuple, ou des cons (néos) qui les gouvernent ?

  37. marj dit :

    @Carlo

    Tu es dans la caricature ! ça frôle le De Villiers !
    Aller vers une convergence par le haut c'est possible car premièrement l'Europe des capitalistes est trés riche, ça ne fait aucun doute,par contre, actuellement l'argent est détourné au profit de quelques uns , deuxièmement je te renvoie à la proposition sur le salaire minimum qui prend en compte les disparités et les niveaux de vie des différents pays. Tout cela est à construire dans la durée avec des échéances progressives.
    Si ces propositions étaient irréalisables, j'aurais du mal à comprendre que presque 40 économistes de renom n'appartenant ni au PCF ni au PG les soutiennent...

  38. carlo dit :

    @ 4 aôut
    "quand on dit “pays”, on parle du peuple, ou des cons (néos) qui les gouvernent ?" On parle de leur gouvernement... élu par le peuple.

  39. maxou dit :

    Carlo, j'ai pas été beaucoup à l'école, mais je comprends l'harmonisation par le haut, c'est le meilleur pour tout le monde, et le pire pour personne, je sais je suis un vieux naïf de 59 ans, mais je pense que vous aussi vous comprenez très bien, si non.
    Lisez bien 4 Août et maj, vous comprendrez.

  40. marj dit :

    @Carlo

    Je crois surtout qu'un petit nombre a intérêt à tirer vers le bas et que les gouvernements (tel le nôtre) sont à la solde de ce petit nombre...Alors, peut-on dire que la volonté des peuples se résume à suivre aveuglément ces dirigeants contre leurs propres intérêts ? Ou ont-ils simplement souvent été trompés comme l'a été le peuple Français ?

  41. 4 Août dit :

    @ Carlo

    Tu nous reproches de vouloir imposer le socialisme en Europe, contre la volonté des autres pays membres.

    Que proposes-tu ?

  42. Hold-up dit :

    @ carlo

    Et pourquoi ils ne seraient pas d'accord les Peuples en Europe et ailleurs ? Pourquoi le travailleur Polonais, Bulgare, ou Irlandais ne seraient pas d'accord d'avoir une meilleure qualité de vie et une meilleure rémunération à la fin du mois ?

    De qui te fais - tu l'écho en balançant ironiquement "Les autres pays seront sûrement d’accord…" (post 89) ?

    Le mieux- être de chacun et de chacune n'est pas uniquement sous label "Français", c'est une exigence humaine international et tous les peuples se sont battus pour cette exigence dans l'Histoire.

    A force de reprendre sans s'en rendre compte les mots du MEDEF, on finit toujours par dire des conneries.
    Le tout c'est de s'en rendre compte à temps.
    A moins bien sûr de partager les intérêts du MEDEF.
    Allo carlo ?

  43. carlo dit :

    "Tu es dans la caricature ! ça frôle le De Villiers !" Laissons De Villiers où il est... c'est-à-dire à droite.
    Je ne dis pas que ces propositions sont en soi irréalisables. Je dis que les pays concernés-c'est-à-dire leurs gouvernements- n'en veulent pas. Si renault a délocalisé certaines usines dans des pays d'Europe de l'Est, c'est parce que les sala

  44. carlo dit :

    les salaires y sont plus bas. Ils ne voudront donc pas perdre les emplois qu'ils doivent à leurs bas salaires.

  45. 4 Août dit :

    Ah oui...MEDEF inside !

  46. le Prolo du Biolo dit :

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
    IMPORTANT !
    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    J'aimerais attirer l'attention sur le post d'Olivia (No49 ci-dessus) qui me semble être passé inaperçu hélas et pourtant très important par l'info qu'il contient.

    Sur un nouveau mauvais coup préparé contre l'intérêt général, et qui s'apparente à la volonté de main-mise sur les semences et la privatisation du vivant de fabricants comme Monsanto et cie, mais cette fois-ci appliqué à tout ce qui se mange sans exception.
    Le "codex alimentarius":
    Info notamment à cette adresse, pour ceux qui parlent anglais ou ailleurs sur Google.
    http://video.google.com/videoplay?docid=-5266884912495233634

    Lequel à terme interdirait toute alternative en matière d'agriculture, d'alimentation, de médicaments, etc...

  47. 4 Août dit :

    Et demain nous aussi nous dirons merci à des employeurs qui nous "emploieront" à 60€ ! Des salariés privilégiés parcequ'ils ont un boulot!

    Carlo, t'es sur la planète Mars ou au MEDEF ?


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