Bonsoir à vous tous,
Aux nouvelles,ce soir, l'annonce de l'aggravation de la peine infligée à Hervé EON. Colère et ecoeurement devant cette décision inique qui veut que l'on pardonne tout au prince qui ne puisse être excusé à ses sujets... Car nous voilà bien réduits à l'état de sujets, "taillables et corvéables" à merci, condamnés à la soumission la plus veule....à commencer par celle de ceux qui devraient savoir manier avec equilibre le glaive et la balance. La voici reduite, cette justice qui s'éloigne de plus en plus de l'idée republicaine, à devenir une justice de parti pris aprés s'être deshonorée en se travestissant en justice de parti.
Notre liberté d'expression se reduit de jour en jour comme peau de chagrin: la presse mise sous l'eteignoir, les médias appropriés par les caprices d'un seul, viendra peut-être aussi le jour ou nos propres pensées et nos regards seront eux aussi empêchés si nous LE laissons faire.
C'est de plus en plus souvent un sentiment de honte qui m'envahit, honte devant ce que certains sont entrain de faire à notre République, à notre pays, la France et à la mémoire de tous ceux qui ont oeuvré à se renommée..
Nous avons besoin du Parti de Gauche pour changer aussi cela.

Plan de relance: Sarkozy oppose la relance de l'investissement à celle de la consommation. C'est un faux débat. Pourquoi les keynésiens pensent qu'il faut relancer la consommation (la demande) pour faire redémarrer l'économie? En dernière analyse c'est aussi pour relancer l'investissement.

Donc la question n'est pas: investissement ou non ? La question est comment faire repartir l'investissement, et, avec lui, la production?

La question est: investissement privé ou investissement public?

Sarkozy veut donner du fric aux banques pour qu'elles le donnent aux entreprises. Ce qui s'est déjà avéré une erreur: car il n'y a aucun moyen de pression pour forcer les banques à le prêter aux entreprises, à investit. La propriété privée permet aux banques de décider si elles veulent prêter ou non cet argent (notre argent de contribuable). Comme leur vocation n'est pas le bien de l'ensemble de la société, elles ne prêtent pas le fric et les boîtres coulent et les travailleurs sont licenciés.

Quand Sarkozy oppose investissement à consommation, il parle bien sûr d'investissement privé et il choisit son camp: celui des intérêts du capital pour lesquels les travailleurs doivent se sacrifier. Nous parlons d'investissement public pour le bien des travailleurs.

Oui il faut de l'investissement pour relancer l'économie! Il faut que ce soit l'Etat qui intervienne directement pour investir dans des secteurs importants, des infrastructures etc... Cela créera des jobs et surtout cela relancera la production.

Pavec la guerre économique qui se prépare vis-à-vis des économies émergentes qui contribuent à un haut niveau de la production mondiale telle que la Chine, on va tout droit à une baisse mondiale des niveaux de production dont nous paierons le prix dans les économies occidentales, et encore plus dans les pays pauvres. Le protectionisme nous met à une récession généralisée.

Bruno
Oui je vois de quoi tu veux parler. C'est vrai qu'il y a une majorité de personnes dans mon comité qui ont 20 à 30 ans d'expérience politique et donc le niveau politique peut parfois être très élevé ce qui peut être rebutant pour les tout nouveaux venus.
Mais après ces premières craintes, les textes proposés au congrès étant assez généraux, cela a permis une vraie discussion que ceux qui n'ont jamais été encartés ont apprécié. Il faut beaucoup de tolérance et de patience, j'ai trouvé que la dynamique était plutôt positive dans ce sens. Il a fallu aussi prendre des mesures comme limiter le temps de parole pour que ceux qu'ils l'ont trop facile et pouvaient la monopoliser ce qui pouvait être intimidant pour les autres. Finalement on s'y est tous retrouvés et avec une très bonne ambiance fraternelle d'écoute et de débat. C'était vraiment très chouette.

Là où je suis il y a aussi beaucoup de cités, c'est la réalité centrale de cette commune (communiste) qu'on ne peut ignorer et donc la question est donc comment les faire venir? Le niveau de culture politique peut certes jouer mais franchement là nous avons rempli le pari comme je viens de le dire, les "anciens" se montrant pédagogiques et ouverts.
La question c'est d'arriver à poser les questions en des termes qui attirent les jeunes. Par exemple, une façon rigide de poser la laïcité pourrait être rebutante, ainsi que la République. Les jeunes ne se posent la question en ces termes-là. Ils sont tous unis quelle que soit leur origine dans les cités.
Et puis aussi des données sociologiques: les différences d'âge, de milieux sociaux qui feraient que les jeunes ne se retrouveraient pas du tout dans l'image que nous leur donnons. C'est un vrai problème pour moi en tout cas car je ne conçois pas un parti politique sans inclure la partie la plus politisée de ces jeunes. On en a vu certains à une initiative unitaire sur Gaza qu'on a fait et vraiment ce sont des forces vives dont on aurait bien besoin au PG!

jennifer tu le fais exprès ou tu entends des voix?
dans mes posts il n'y a pas autre chose que ce que j'écris...en gros je souligne simplement qu'il ne suffit pas de se dire de gauche ou vraiment à gauche pour que les catégories les + exploitées du prolétariat viennent vers vous et/ou abandonnent certaines tendances à la xénophobie (particulièrement en cas de crise ultraviolente-dont la violence menace de dépasser tout ce qu'on a connu depuis 64 ans)

Je ne vois pas ce que la présence de représentants de RESF au congrès du Parti de Gauche peut avoir de choquant, déplacé ou inopportun. Au contraire !

Sur un autre plan je pense que la thématique de la "diversité", fondée du point de vue de la lutte contre toutes les discriminations et et formes de racisme, me semble parfois instrumentalisée pour masquer la principale des inégalités, c'est à dire celle économique et sociale.

Post 39 : république et laicité seraient de droite ?
faire entrer les religions dans la loi commune serait alors de gauche ?
combattre un espace politique commun à tous serait alors de gauche ?
je ne comprends pas bien !

Eric
Il est très important, si l´on veut constituer une gauche forte, structurée, que l´on la définisse bien, sans les ambiguités qui pourraient faire que des gens de droite se définissent par les mêmes mots et concepts. Mon opinion est que le terme Republicain est certainement trop flou, imprécis, et qu´il se prête aussi à la droite. Il est vrai qu´historiquement république et laïcisme ont été de gauche. Cela ne suffit plus. Le laïcisme, la séparation de l´église et de l´état est quelque chose qui est déjà fait, qui s´applique mème aux etatsunis où pourtant ils parlent tout le temps de religion.
Ces mots: republique et laïcisme ne sont plus suffisants pour définir, eux seuls la gauche. Il est três important de le comprendre.
On ne peut bâtir un parti de gauche rien qu´avec des mots qui de plus ne sont pas suffisament définitoires de ce que doit être une vraie gauche. Il manque aussi des références à l´internationalisme, à la libération des peuples, contre le colonialisme et la position impérialiste etatsunienne et israelienne, etc..

Ola

Oui quel bonheur de se sentir libre et appaisé. La situation, ces derniers mois avant notre sortie du ps, devenait de plus en plus intenable et inconfortable intellectuellement.

C'est grâce à toi (et à Marc Dolez) que l'on peut vivre cette période politique de manière libérée. Effectivement, la création du PG s'apparente souvent aux yeux des maîtres du raccourci comme un parti de plus à gauche, donc encore plus de division. Mais, faut bien prendre en compte que nous avons à faire à des publics qui ne se sont jamais donnés les moyens de pousser la réflexion plus loin. Notre tâche est et va être difficile. De la pédagogie, de la pédagogie et encore de la pédagogie...
La stratégie est intéressante...c'est une étape de plus franchie depuis le processus entamé il y a plusieurs années maintenant, souviens toi à Arles, le dimanche lors du meeting de l'union des gauches...J'espère qu'après ce weekend à haute tension que va vivre le NPA on pourra retrouver la même photo du rassemblement...oui tt le monde veut y croire, ça faciliterait en quelque sorte notre tâche pour cette écheance des élections européennes. Pour l'après, à chaque période politique suffit sa peine...

Saches que tu es en train de développer une échelle de soutien de plus en plus importante...avant il y avait les convaincus à 200 % (comme moi) et les non convaincus (voir les ennemis) à - 200 %. Maintenant, il y a entre ces deux bornes, du fait de notre autonomie politique, dans l'ordre:
-ceux qui ont entamé une actualisation de leur logiciel politique et trouve notre engagement comme un débouché à gauche
-ceux qui admirent la sincérité et le courage politique
-ceux qui tendent l'oreille dès qu'il s'agit du PG et de Mélenchon
-ceux qui favorisent le combat des militants PG
-ceux qui militent avec les couleurs du PG sans être adhérent
-et ceux qui ont fait le pas de l'adhésion au PG

Bien sûr, il ne s'agit pas d'un club de football avec pleins de supporters et une grande star en avant centre (le numéro 9) mais bien d'un soutien à un projet politique de rupture avec le système capitaliste par et pour le peuple....

Enfin bref, je voulais poster une petite note de mon boulot...reçois mon entier soutien...

à sopadeajo (post 62)
Attention au terme "laicisme" employé par les cléricaux de toutes les religions pour discréditer la laicité.
J'aimerais que la laicité ne soit pas menacée en France mais aussi en Europe où le traité de Lisbonne (et les textes d'avant) et la charte des Droits fondamentaux constituent une attaque contre la laicité.
Que l'on songe au statut d'Alsace-Moselle, à la loi Debré de 1959 (qui a créé les établissements privés d'enseignement sous contrat et donc le financement de l'école privée par des fonds publics), la loi Rocard (de 1988 ou 84 ?), les accords Lang-Cloupet (de 1992), l'article 89 de la loi de 2004, et les positions anti-laiques du président de la république qui reprend à son compte la théorie du "choc des civilisations", et qui juge le curé plus apte à enseigner des "valeurs" aux élèves que l'instituteur... le meme président qui reve de revenir sur l'article 2 de la loi de 1905 ("la république ne reconnait ni ne salarie aucun culte")
La laicité est un principe source de liberté et d'égalité qui "appartient" toujours à la gauche et que celle-ci ne doit pas renoncer à promouvoir.
La liberté de conscience (droit de croire ou de ne pas croire, de critiquer les religions ou... l'athéisme, de choisir l'option spirituelle que l'on veut), droit individuel, ne peut etre abandonnée par la gauche
Le droit à disposer de son corps (conséquence de la laicité) est de gauche (droit à l'ivg, droit de mourir dans la dignité, droit de choisir son orientation sexuelle, droit de changer de genre...)
Sans la laicité ce serait le communautarisme qui triompherait et l'égalité tomberait. Je n'écris pas bien évidemment que la laicité suffise à garantir l'égalité.
"Le socialisme est la république jusqu'au bout" disait Jaurès, soit la chose commune à tous, doit se nourrir des luttes sociales et ne pas s'arreter aux portes des lieux de travail.
Réclamer l'égalité présuppose bien l'existence d'un espace politique commun à tous.
Lorsque la droite se réclame de la république (mais Sarkozy et une bonne part de l'ump se moque de la république) elle ne met pas les memes choses dedans, elle l'a réduit au strict minimum qui ne dérange pas les détenteurs des capitaux.
La gauche doit donc se réapproprier le concept de république sauf à renoncer à la construction collective d'un monde commun.

Désolé pour les ¨¨ et les ^^

Tout à l'heure, je regardais l'émission "Ripostes" affalé dans mon canapé. Ils ont diffusé un reportage sur la grève de jeudi dernier. A un moment, une jeune femme interrogée, nous explique qu'elle est venue parce qu'elle est angoissée. Elle explique alors "on risque de tout perdre".

Finalement quoi de plus naturel que l'angoisse, ce sentiment largement partagé. Ce qui m'étonne, c'est que de fausses angoisses puissent ainsi exister. J'aurais aimé savoir ce qu'elle entendait pas "tout". Je suppose qu'il s'agissait bien entendu des fameux "avantages sociaux" que certains payent pour que d'autres en profitent.

Je connais ainsi une femme âgée de cinquante ans, encore très accorte et vive, qui est déjà en retraite de l'administration après n'avoir travaillé que vingt-cinq années tout au plus. Compte-tenu de l'espérance de vie, il y a fort à parier qu'elle aura donc passé moins de temps à contribuer à créer de la richesse, qu'à profiter de celle que d'autres crèent.

Alors, effectivement, compte tenu des modifications intervenues (mondialisation, crise, etc.), il y a des risques évidents pour que la jeune femme de ce reportage "risque de tout perdre". Enfin pas tout, car il ne faut pas dramatiser. Disons qu'il se pourrait bien qu'à la fin, elle ne perçoive que ce pourquoi elle a travaillé uniquement, sans qu'elle puisse continuer à profiter d'un vol légal consistant à ponctionner les autres.

La France d'aujourd'hui me fait penser à l'Argentine de Juan Peron et à sa fameuse troisième voie qu'il appelait "justicialisme", une sorte de compromis entre marxisme et capitalisme. Gavée par des profits qu'elle fit sur le dos des nations belligérantes durant les deux conflits mondiaux, l'Argentine choisit la voie du capitalisme d'état. On voit où cela l'a menée.

Curieusement en entendant les paroles de cette jeune femme, je me dis que la France est un bien curieux pays. On entend chaque jour les gens hurler après le fascisme et le traquer un peu partout alors que c'est le régime qu'ils espèrent : plus d'individus mais uniquement des citoyens mobilisés autour d'un pacte social fort, une sorte de fascisme mou et constitutionnel. Un fascime qui comporterait bien sur comme tous les régimes fascistes, ses boucs émissaires. Là, ce seront les riches, les patrons, les privilégiés, etc. Et de manière générale tous ceux qui en ont marre de partager de force les produits de leur travail avec des gens qui ne le méritent pas forcément.

Je pense évidemment aux vrais entrepreneurs et non à ces profiteurs du capitalisme d'état qui après avoir pantouflé x années dans un ministère, se retrouvent par un jeu de copinage à toucher des jetons de présence dans des boîtes dont ils n'ont rien à foutre. Mais bon, tous les régimes fascistes ont leur apparatchiks. C'est une constante.

Privé du sein étatique, le nourrisson citoyen, ne sait plus que faire. Chassé du paradis de l'enfance où il n'endurait aucune conséquence de ses actes, la réalité de l'âge adulte lui fait peur. Devoir se débrouiller, apprendre à marcher seul sans l'aide bienveillante de la main étatique pour le tenir et le rattraper en cas de chute, angoisse les petits enfants de la république. La liberté est si terrible, qu'on se prend à regretter les parents. Certes, il y avait des contraintes, des horaires, mais l'assiette était pleine, le toit sur la tête présent et on se souciait pas des factures.

Alors, ces petits enfants font grève, en espérant que leur grosse colère changera la face du monde. Pourtant, on sait que ni la colère, ni l'apitoiement sur soi-même ne sont de bonnes solutions.

Professionnellement, ce type d'angoisse est difficile à traiter. Parce qu'il faut que la personne admette, qu'il y a une vie hors des aides et du soutien de l'état. Et en France, ce n'est pas gagné. Quelque soit les projets dont on me parle, j'ai toujours l'impression que l'individu s'interroge d'abord sur ce que l'état peut faire pour lui, l'aider et le soutenir.

Sans le doux réconfort de cet état tout-puissant, l'individu a peur.

OK Nipontchik

A Eric
Jje savais bien que le concept que vous aviez de laicisme et de république ëtait large et grand.
Je ne l´avais jamais imaginé comme petit. Lorsque Jaurés dit que le socialisme c´est la république jusqu´au bout, il a raison à cette époque. Il cherche à vaincre les peurs du peuple qui croit encore à la propagande de la droite du vilain et mauvais socialiste qui veut détruire la civilisation (d´aprés les salauds de la droite).
Il lui dit donc quer le socialisme n´est en fait que quelque chose de simple, d´élémentaire et naturel et surtout de cohérent; qu´il ne faut pas avoir peur.

Je ne crois pas que maintenant nous nécessitions les memes précautions, il faut aller plus loin dans la définition du socialisme/communisme du futur qui s´est mondialisé dans le sens que nous ne sommes pas tous pareils:
par exemple en Espagne le républicanisme est aussi une revendication de gauche mais bien plus générale, un refus de la forme monarchique qui sévit encore malheureusement avec ce salaud et "aprovechado" de Juan Carlos et de toutes les formes d´imposition de droite, mais ce n´est pas un synonime de gauche.
En Bolivie la lutte pour le maintien des options de gauche qui sont arrivées au pouvoir avec Morales est bien sûr différente de ce qu´elle serait dans une France beaucoup plus riche, et même plus sociale, mais cependant les coups bas (et même les coups armés, comme nous l´avons vu) de la droite souvent assassine, vont être esentiellement pareils. Au Venezuela, je m´inquiète légérement de ce que Chavez ne voie le socialisme que sous la forme de la présence de sa personne. Il devrait y en avoir d´autres capables de le relayer. Notez que je ne critique pas directement le fait qu´il veule rester 20 ans à la tête de la république du Vénezuela, s´il est élu à chaque fois, mais cette façon de confondre le socialisme avec soi même ne m´est pas plaisante, puisque le socialisme devrait justement etre le contraire d´une seule personne: beaucoup de personnes.

Il faut donc regarder avec les lunettes de Jaurès, oui, mais avesc d´autres perspectives aussi dans une autre époque (temps), et pas seulement dans l´espace de la douce France.

Il n´y a pas qu´en France et à gauche que l´on n´aime pas Sarkozy

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/02/04/pour-sarkozy-les-aspirations-du-quebec-ne-sont-que-du-sectarisme/

Sopadeajo
Tu vas un peu vite en besogne en déclarant que Chavez confond le socialisme avec sa propre personne. En plus tu dois savoir que ce sont exactement les arguments de l'opposition fascisante. L'amendement constitutionnel qu'il propose permet simplement qu'il puisse se représenter comme candidat, mais comme tu le dis très bien c'est le peuple qui sera souverain et décidera par son vote s'il est d'accord pour renouveller son mandat.
Il fait tout pour que d'autres soient capables de le relayer et ne lésine pas sur les efforts d'éducation. Mais on ne crée pas un cadre politique ex-nihilo. Il faut du temps et des expériences et des erreurs avec lesquelles on apprend. Donc ils arrivent petit à petit, et lui comprend qu'il a un rôle essentiel et donc propose cet amendement.
C'est un peu comme si tu disais que le Che, ou Mélenchon confondent le socialisme avec leur propre personne, au lieu de te réjouir d'avoir des leaders de cette qualité, tu te plains qu'ils soient les seuls. La relève arrive, ne t'inquiète pas...

Sarko a baissé jusqu'à 41% d'opinions favorables dans les sondages mais le PS reste à 30%. Sarko se nourrit de la nullité du PS. Il n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts. Mais on verra bien ce que décideront les syndicats lundi car les gens veulent bien sûr aller plus loin que le 29 janvier.
Apparemment la Martinique a elle aussi appelé à une grève générale...

Salut camarade 4 août!

C'est incroyable: Eon a pris plus qu'au premier jugement!

Il y a vraiment une volonté du gouvernement, et en particulier de Sarkozy, de marquer le coup, de faire preuve d'autoritarisme et d'arbitraire. De faire peur aussi, d'intimider ceux qui osent se rebeller. Je pense qu'une campagne s'impose qui engloberait tous ces cas d'abus de pouvoir, les gardes à vue abusives, les coups, comme dernièrement ce militant de "islam et laïcité" qui a été tabassé parce qu'il manifestait devant un diner du CRIF, etc... Il me semble que certains avaient commencé à se rassembler pour une telle campagne car évidemment chacun le vit individuellement.

Ce serait une grande campagne englobant toutes les atteintes liberticides, rassemblant par exemple, y compris la psychiatrie que Sarkozy veut transformer en prison sécuritaire.

Il faut bien réfléchir à comment lancer cette bataille si nécessaires mais les atteintes aux droits et libertés des personnes s'aggravent. Il est temps de réagir.

Bonjour à tous,
Mme Laurence, la patronne des patrons demande un assouplissement des mesures de licenciement...Le moins qu'on puisse dire …. Elle manque pas d'air !

Sur le site PG 23,un appel à réunion,libellé comme suit:
"Réunion publique le jeudi 5 février à Aubusson.....à l'appel de" citoyens réunis"
pour la défense de l'emploi et du Service Public sur le
TERRITOIRE SUD-CREUSOIS
(c'est moi qui surligne )

commentaires:Pour régler les problèmes politiques,mes options restent le renforcement des PARTIS,l'appel pressant à la"RUPTURE avec l'UNION EUROPEENNE" qui par sestraités et autres directives prônent la"concurrence libre et non faussée"-et ferme donc les yeux(ou pire)sur les licenciements massifs- et organisent,dans les faits le délabrement,avant leur suppression,des services publics.
Quant à la notion de "territoire sud-creusois",elle me semble dans la droite ligne et l'objectif d'éclatement de la Nation; par l'hyper régionalisation et son cache-sexe la décentralisation,destructrice des départements,au profit de "territoires" et autres"pays" ou flleuriront"démocratie participative"entre autres billevesées,c'est bien la politique de l'U.E.que j'entrevois dans ces formules hors République.
Tout ça a des relents de Parti(dit)Socialiste que nos amis viennent de quitter
Alors...prudence !

J'en profite pour signaler le meetig central, Région Parisienne du POI à Montreuil 14 h45 Dimanche 8 Février,au Palais des Congrès de l'Est Parisien métro Robespierre, dans l'objectif de préparation d'une" manifestation-marche sur Paris" organisée nationalement;mot d'ordre: INTERDICTION DES LICENCIEMENTS....t'entends Parisot !

interdire les licenciements? y en a qu'ont pas regardé les couvertures des n° 1, 2 et du dernier Siné-Hebdo:

"Parisot veut faciliter
le licenciement économique (le figaro)

Marc Landré
05/02/2009 | Mise à jour : 11:47 | Commentaires 79 | Ajouter à ma sélection.

Dans un contexte social difficile, la proposition de Laurence Parisot risque de faire bondir les organisations syndicales. Crédits photo : Le Figaro
Le Medef, dont l'assemblée générale se tient à Paris, proposera aussi une négociation sur le paritarisme.

Laurence Parisot réserve une belle surprise aux 1 500 patrons qui assistent jeudimatin à l'assemblée générale du Medef, au Théâtre Mogador, à Paris. Dans son discours de clôture, la présidente du Medef va demander à Nicolas Sarkozy d'inclure dans l'agenda des négociations sociales pour 2009 une réforme du licenciement économique. Le contenu de cet agenda doit être fixé entre le chef de l'État et les partenaires sociaux lors d'une réunion dont Nicolas Sarkozy dévoilera probablement la date jeudi soir."

pcc Siné-Madame

Lettre ouverte d'un néo-chômeur au Président des Français

"Monsieur le Président, vous allez prendre la parole ce soir. Vous allez très certainement axer votre intervention sur la montée du chômage et les formidables «réformes» déjà engagées et celles, incontournables, dont vous exigez la mise en place.

Justement, parlons-en de ces «réformes» dans le domaine de l'emploi.

(...)

Très honnêtement, après avoir pris connaissance des 1.000 projets lancés par votre Premier Ministre (et qui sont les cartouches qui étaient prévues pour 2010-2011), on se dit que le «conservatisme» et l’«immobilisme» sont deux qualités que vous continuez à cultiver.

Au lieu de croire que vous pouvez réformer le capitalisme et "adapter" les populations à des sous-emplois sous payés, vous devriez, justement faire preuve de modernité en décidant de basculer dans une nouvelle ère où l'Etat, faisant fi de la seule théorie des pouvoirs régaliens, reprendrait ses droits pour donner la priorité aux hommes au détriment des projets individuels sans autre avenir que celui de l'enrichissement et la spoliation.

En êtes-vous capable ? Sincèrement je n'y crois pas une seconde.

SLOVAR"

http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4378

Mélenchon / Barbier sur LCI

http://tf1.lci.fr/infos/podcast/invite_barbier/0,,4247705,00-jean-luc-melenchon-est-l-invite-de-christophe-barbier-.html

Merci 4 août pour ce lien!
Jean-Luc Mélenchon est très bon et clair sur l'économie. Par contre deux petits "hics" pour moi: d'abord ce mot de "patrie" qui me gêne qu'utilise plusieurs fois Jean-Luc Mélenchon et puis le fait qu'il pourrait devenir député européen. Ce serait une catastrophe sur le plan national si Jean-Luc Mélenchon n'était plus le porte parole du PG.
La vraie lutte, la lutte de classe se déroule sur le plan national et elle va beaucoup s'exarcerber avec Sarkozy. Le rapport de force se construira en France contre Sarkozy qui fait de plus en plus sous pression. Le parlement européen n'est qu'une caisse de résonnance sans exécutif, une plateforme formidable, certes, pour faire passer des idées mais ce n'est qu'une plateforme. Ainsi, sur le plan national, on se bat pour renverser Sarkozy mais sur le plan européen on n'aura jamais d'objectifs aussi concrets puisque n'existe pas d'Etat européen, juste un parlement, même pas de budget etc...

@ Jean Luc Mélenchon

Avec tout mon respect, je me permets de vous dire que nous avons besoin de vous ici, Jean-Luc Mélenchon, là où les choses vont se jouer réellement, sur le terrain. Ne sacrifiez pas tout à vos dons (certains) de tribun. Moi j'ai surtout rejoint le PG pour combattre Sarkozy car seul le PG a la stratégie qu'il faut, mêlant les luttes de masse au combat parlementaire. Mais cela demande beaucoup de travail au niveau des mobilisations et des résistances qui s'organisent, des unités à créer pour arriver à coordonner cela et à trouver les tactiques justes à chaque fois. Je pense qu'on peut y arriver à faire partir Sarkozy avant la fin de son mandat mais il faut être présent ici et non à Bruxelles.

Jugé pour avoir vendu l'Humanité-dimanche dans la rue ! Signez la pétition en ligne
Il devra se présenter au tribunal le 18 février pour avoir vendu « l’Humanité Dimanche » au marché Dejean, dans le 18e arrondissement de Paris, où il est présent depuis vingt ans. Nous mettons en place un comité de soutien pour dénoncer ce déni de démocratie.
http://www.humanite.fr/Au-tribunal-pour-avoir-vendu-l-Humanite-dimanche-dans-la-rue-Signez-la-petition-en#form32

Chat dans le Monde de ce soir avec Alain Krivine:

"Quels sont les objectifs du NPA pour les élections européennes ?

Alain Krivine : D'abord définir un programme. Et ensuite le proposer à des alliés éventuels comme le PCF ou Mélenchon. Mais, pour nous, ce programme ne doit pas être spécifique aux européennes, mais être valable dans les luttes à toutes les élections et ne pas se cantonner à une simple tactique qui volerait en éclats après les européennes.

Et on connaît les points qui risquent d'achopper. Par exemple sur l'interdiction des licenciements, sur la remise en cause des privatisations, sur la création d'un service public européen pour tous les domaines essentiels de la vie (énergie, transport, eau, école...), sur l'écologie. Nous sommes pour l'interdiction des essais OGM en plein air. Pour la sortie du nucléaire, contre l'enfouissement des déchets, et pour les immigrés, le droit de vote, la régularisation et la libre-circulation en Europe que refusent les accords de Schengen."

Si ce n'est que cela, sur tous ces points je suis sûre que le PG serait d'accord. Reste le dernier point, la participation aux exécutifs :
"Enfin, nous sommes pour une nette prise de position contre toute participation aux éxécutifs avec le PS. Or, le PCF et Mélenchon soutiennent à fond le parti allemand Die Linke qui dirige Berlin avec le SPD, avec des conséquences désatreuses."

Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est qu'il dit qu'il n'est pas contre aller au gouvernement en soi d'une part et d'autre part, qu'il n'est pas non plus pour faire des batailles communes avec le PS et en particulier se félicite de la présence du PS à la manif du 29, mais un gouvernement avec le PS, il n'est plus d'accord. Le gouvernement c'est aussi une action commune avec le PS, j'ai du mal à comprendre. On parle bien d'un gouvernement où la droite ne serait pas représentée (UMP, Bayrou). Alors aller au gouvernement seul en tant que NPA+PCF+PG. Là il rêve, on n'aura jamais une majorité. Il faut bien que le PS y soit mais tenu en laisse (ou en joue) par la vraie gauche.
En fait aller au gouvernement il n'y croit pas. Il est pour la révolution même si les conditions ne seront jamais réunies en France pour cela. Paroles, paroles...

En tout cas, le PS s'est bel et bien associé à la déclaration post 29 janvier des partis de la "vraie gauche" qui est prêt à se remobiliser après le discours de Sarkozy ce soir et prône le soutien aux luttes en cours (éducation et Guadeloupe) cf

http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=447:des-suites-de-la-mobilisation-du-29-janvier&catid=58:actualites&Itemid=116