17nov 08

Deux communiqués ont tenu lieu de note sur ce blog. Comme ils ont été commentés ! Que de messages, que d’encouragements ! Les jours ont filé et les charges qui résultent de la décision de quitter le PS et de fonder un nouveau parti, le Parti de Gauche n’ont pas laissé une seconde de répit. Je ne dis pas que ce soit littéralement une seconde mais c’est de cet ordre, du moins pour ce que j’en ressens du moment où je me lève jusqu’à celui où je me couche. Ce dimanche permet une brève pause. Venir devant ce clavier est presque une obligation. Ce blog est-il toujours le même depuis que je me trouve devoir par ailleurs endosser une mission de porte parole d’une nouvelle organisation politique ? Je devrai définir un style à ce sujet. A moins qu’il ne se définisse de soi même, à mesure que j’irai sur ce nouveau chemin. A cet instant je veux seulement faire quelques commentaires de situation, par courtoisie pour ceux qui s’interressent à ce blog.

PAR LE HAUT

Pendant que roulaient nos affaires ici et que l’attention de bien des nôtres se concentrait sur les mésaventures de la gauche en général, et du PS en particulier, se tenait le G20. Celui-ci est une bien mauvaise affaire pour le monde. Il n’en est rien sorti qui vaille la peine d’un tel déploiement de moyens et de médias. Sinon l’illusion cosmétique d’une concertation des pays qui concentrent la richesse du monde. Au bout du compte rien ne s’est décidé qui soit mieux qu’une addition de bonnes intentions, d’ailleurs elles-mêmes très discutables, que chaque nation est chargée d’interpréter à sa manière. Rien n’est dit ni fait qui aille plus loin que ce que la puissance impériale des Etats-Unis d’Amérique est prête à accepter. C’est-à-dire rien qui aille contre la concurrence libre et non faussée. Dès lors la marche des évènements suivra son rail. La crise financière devenue crise économique va devenir une crise sociale et celle-ci, à son tour produira une crise politique. Les tensions qui se creusent dans les sociétés se creuseront de même entre les nations. Je n’en écris pas davantage à cet instant faute de temps pour le faire avec le soin que cela exige de moi. Je le mentionne cependant pour rappeler dans quel cadre prévisionnel s’inscrivent tous les actes que je pose avec mes amis du nouveau Parti de Gauche. Il s’agit pour nous d’affronter la crise de la société humaine dans laquelle le collaps du capitalisme nous entraine. Notre propos n’est donc pas seulement "politique" au sens habituel du terme. Il implique une vision de la civilisation et de la société qui doit succéder à celle dans laquelle nous vivons, la société du «tout marché» et du «tout marchandise», du chacun pour soi, de l’indifférence écologique. Pour l’instant cette exigence d’une refondation de la société n’est pas présente dans le discours politique dominant. Mais inéluctablement elle s’y installera, venant du commun des mortels qui se préoccupe du quotidien et butte de tous côtés sur les impasses concrètes que fabriquent le néo libéralisme et le capitalisme. Le scénario le plus envisageable est celui qui a prévalu en Amérique latine: un jour un incident met à nu ce fait que le système est à bout de souffle, qu’il ne permet plus d’assurer le quotidien minimum. On ne sait pas ce qui déclenche cet effondrement. C’est si divers! Une banque est en défaut de paiement? Un hôpital cesse de fonctionner, un réseau de transport se paralyse? Et le château de carte s’écroule. Un ami Argentin m’a dit un jour: «nous n’avons pas gagné parce que nous sommes les plus intelligents mais parce que les autres ont rendu ce pays invivable, y compris pour eux-mêmes!». Aux Etats-Unis des milliers de personnes dorment dorénavant dans la rue. Les suicides augmentent en flèche. La société est déjà asphyxiée en d’innombrables points. Le vote Obama est une tentative de sortie par le haut. Les commentateurs d’ici en font une question sans contenu social, une question de couleur de peau, et ainsi de suite. Le vote Obama est une réplique politique à la crise sociale. Cette réplique aura lieu ici aussi, en France et en Europe,  et ce ne sera pas une affaire de couleur de peau non plus. La création du "Parti de Gauche" est une tentative de sortie par le haut de la crise qui résulte de l’inutilité du PS en tant que parti dominant de l’opposition face au gouvernement des libéraux, au moment où ceux-ci et leur ombre portée social démocrate s’approchent du point où ils auront rendu ce pays aussi invivable pour eux que pour tout un chacun.

LA FIN D’UN MONDE

Du congrès du PS je ne dis rien que je n’ai déjà eu l’occasion de dire sur les médias qui m’ont donné la parole. J’observe que la gauche du parti socialiste a beaucoup flotté sur le contenu de ses positions et mis beaucoup d’eau dans son vin en vue de réunir une improbable unité autour de sa candidature. Henri Emmanuelli n’a pas hésité à dire que les trois motions étaient «d’accord sur l’essentiel» et qu’il restait «un petit écart sur l’Europe»… Benoit Hamon s’est ressaisi. Il affirmé son opposition à l’Europe du traité de Lisbonne et à l’alliance au centre parmi bien d’autres points. Certes cela ne le rend pas moins impuissant à peser sur le cours des évènements comme le démontre ce fait qu’un front a fini par se constituer autour de Martine Aubry, autant contre lui que contre Royal. On lui reprochera sans doute, en maintenant sa candidature, de favoriser la victoire de Royal. Mais il aura du moins sauvé l’existence d’une gauche au PS capable de contester de l’intérieur tout ce qui se décidera. Ce travail sera profitable pour prolonger les vagues de sortie de cadres et de militants socialistes vers le Parti de Gauche d’ici aux élections européennes. De plus, sa défaite va ouvrir les yeux de tous ceux qui croient qu’il est possible de faire mieux que du témoignage au Parti Socialiste. Je m’attends donc à une nouvelle vague d’adhésion au Parti de Gauche après le vote de jeudi et de vendredi prochain. J’attends avec impatience les cadres politiques qui viendront nous aider. Car la besogne ne manque pas et elle est exaltante. Je n’exclus pas que le jour vienne vite où Henri Emmanuelli lui-même et même Benoit Hamon finiront par être excédés du rôle de figurants auquel le système actuel du PS les condamne. Car avec l’élection européenne, tout le monde sera mis au pied du mur de ses convictions. A conditions d’en avoir.

Je ne finis pas ce court chapitre sans pointer à quel point l’élection du premier secrétaire au suffrage universel a faussé le sens d’un congrès socialiste. Dorénavant il est évident aux yeux de tous que le vote des textes ne fait plus la décision. La désignation du "chef" est tout. La présidentialisation du parti parvient à son terme. J’en reste là sur ce sujet aujourd’hui. Les votes de cette semaine au PS et leur suite pitoyable seront la meilleure des démonstrations à ce sujet … En toute hypothèse c’est la fin d’un monde dans cette organisation. Depuis le vote du 6 novembre le PS est un alien. Une page est tournée. Pas un instant je n’ai eu de regrets de ne plus en être, ni d’être à distance de la comédie du congrès à Reims. J’ai même réussi a rire en entendant tant d’entre eux parler gauchiste avec tant d’ardeur  ou bien pomper mes tours de phrases, expressions et analyses hier encore qualifiées de marginales. Quels pitres ! Je souffre surtout en pensant à tous ceux qui s’accrochent à leurs illusions et à ceux qui consentent, qui pour une médaille en chocolat, qui parfois pour occuper mon banc mis aux enchères, à se mentir à eux mêmes. Ils sacrifient leur dignité si chèrement bâtie dans la controverse à la pauvre religion du Parti qui remplace celle de leurs convictions dorénavant logée au Parti de Gauche.

UN TRAVAIL TRES CONCRET

Depuis une semaine les taches de constructions du Parti de Gauche nous dévorent sur pied. 4700 soutiens sont parvenus à l’heure à laquelle j’écris. Il faut trier, répondre, prévoir de toute urgence des rencontres locales et pour cela trouver des salles. Il faut aussi identifier ceux qui écrivent. Elus, citoyens, syndicalistes tant de gens sont là qui représentent une incroyable richesse de savoir faire et de compétences. Comment accueillir dignement chacun. Ce sont des courageux, des audacieux. Comment leur faire signe à chacun? Une lettre de liaison se met en place. Ce n’est pas idéal. Mais on ne peut qu’avancer par étape concrète. La première est notre meeting de lancement du parti le 29 novembre. Je pense que c’est un acte dont la portée symbolique est destinée à faire date. Nous le concevons de cette façon. Et c’est la réplique à ceux qui vont répétant: «vous n’êtes que deux» (Dolez et moi) quoiqu’ils sachent très bien qu’il n’en est rien. Cependant on ne doit pas laisser cela sans réponse. Il faut faire preuve de force pour entrainer. Le meeting sert aussi à cela. Ce dimanche soir on n’a toujours pas de salle. Un groupe de camarade passe son temps à téléphoner et visiter des lieux. D’autres visitent des lieux pour trouver le local du Parti. Des groupes se forment aussi qui se projettent directement dans l’action. Ils tractent le texte de la déclaration publiée sur le site du Parti de Gauche ouvert en début de semaine au prix de quelques nuits blanches. Bien sûr tout cela est organisé depuis Paris et par les équipes de militants politiques qui nous entourent Dolez et moi. Ce n’est pas l’idéal non plus. Mais comment imaginer dans un tel calendrier des réunions «démocratiques» pour décider de l’action? Le congrès fondateur du Parti de Gauche, en février prochain, définira les règles de fonctionnement. D’ici là nous ferons du mieux que nous pouvons en avançant. Nommer le Parti, lui donner des visages, entrer dans l’action : tout a dû commencer en même temps. Tout cela était indispensable pour être tout simplement identifiables, avec la dose d’imperfections et d’erreurs qui va avec ce rythme d’action et le fait que nous assumons personnellement, par la force de la situation, la responsabilité et l’initiative politique de cette action. L’important est d’être actifs contre la droite, sur le terrain. Le Parti de gauche est un Parti d’action. Il doit se donner la culture de l’action par opposition aux cénacles verbeux que nous avons subi au Parti socialiste mais aussi dans maints autres rassemblements. Dans le même esprit le Parti de gauche n’est pas une fédération de groupes petits et grands, de fractions et de collectifs. D’entrée de jeu, tous ceux qui rejoignent le Parti de Gauche y dissolvent leurs anciennes solidarités pour que chacun des arrivants puisse être à égalité de participation et de responsabilité, se fasse connaître et reconnaître pour sa propre valeur et contribution personnelle à l’action de tous. Chacun prends une tâche. Nous ne sommes pas un club de commentateurs. La plus petite participation compte. La force du parti de gauche viendra de l’implication personnelle de chacun de ceux qui l’intègre, de notre nombre, de la diversité de notre insertion dans la société. Tout cela est dessiné ici à grand traits. Le concret quotidien est bien sûr plus complexe. Je me contente ici de donner ma vision de ces questions. Ce n’est qu’une façon de voir. D’autres sont possibles évidemment. Mais ce n’est pas ici, sur ce blog que s’organisera ce débat. C’est sur le site du Parti de gauche et sous sa responsabilité, dans ses comités et ses cercles que tout se discutera et se décidera.

PROPOSER

Dans la mesure où je viens d’évoquer les aspects concrets du travail qui nous occupe j’ai évidemment reporté les mots que j’ai à l’esprit à propos des taches d’élaboration politique qui sont le cœur d’un Parti comme le notre. Ici évidemment c’est le règne absolu du collectif et de l’argumentation qui doit être la règle. Nous voyons bien cependant les écueils. Laisser la parole aux seuls premiers arrivants qui figeraient l’identité du parti, laisser se mettre en scène d’obscures querelles qui détournent du Parti la masse de ceux qui n’en ont pas le gout, d’un côté. De l’autre, et à l’inverse, tout improviser d’un jour sur l’autre sans jamais rien fixer qui soit identifiable et partageable par le très grand nombre. Un autre écueil est de vouloir en un seul coup fixer les formes définitives de la doctrine parfaite du parti parfait. Encore une fois je crois qu’il faudra être concret, c’est-à-dire inscrit dans un calendrier qui fait face aux évènements et s’efforce d’y répondre. Ensuite nous devrons éviter par-dessus tout le dogmatisme qui oblige chacun à être d’accord en tout et pour tout sur tous les points d’une doctrine pour pouvoir être membre du parti et admis à participer à son action. Une bonne façon d’avancer souvent est de partir de la préparation du programme. Dans notre cas ce serait une très bonne façon d’accomplir le travail sur nous même qui est aussi à l’ordre du jour. Car il s’agit de «réinventer la gauche» selon l’expression de nos camarades de Die Linke. Cela signifie que nous ne devons pas nous contenter de reproduire ce qui nous semble avoir été abandonné par le social libéralisme. Il s’agit de synthétiser ce que la société, ses mouvements et ses combats, ont mis à l’ordre du jour et d’ores et déjà bien abouti en termes de propositions. D’autre part nous savons aussi que nous ne pouvons plus ignorer la mutation intellectuelle que la crise écologique exige de nous pour être capable de répondre sérieusement à ce qui s’avance ! Si je cite cette question c’est parce qu’elle est le plus souvent l’angle mort des programmes de gauche et davantage encore de leur cadre de pensée. Encore une fois, mes lignes n’ont d’autres but que de donner une indication d’état d’esprit et certainement pas d’énoncer un programme ou une «ligne» car ce n’est pas ma responsabilité ni le lieu pour le faire. Surtout je voudrai stimuler l’idée d’une responsabilité individuelle devant ce qu’il faut accomplir et faire comprendre que chacun apportera beaucoup s’il part de l’idée qu’il lui revient aussi de proposer.

FAIRE FACE

Oskar Lafontaine, auprès de qui j’ai beaucoup pris conseil, m’a prévenu. Il faut s’attendre au pire en matière de contre offensive. Il a vu. Sitôt qu’il a quitté le SPD, il fut brocardé de toutes les façons possibles. On a souligné qu’il partait absolument seul de son parti. On a dit qu’il était devenu fou et dépressif depuis l’attentat qui avait failli lui coûter la vie. Puis qu’il était un instable comme le prouvaient ses trois mariages et l’âge de sa compagne. On a dit que les raisons de son départ étaient un prétexte car en réalité il voulait régler un compte personnel avec Shroëder.. On a dit qu’il était un hypocrite parce qu’il prenait des vacances coûteuses. Et ainsi de suite. "L’ennemi n’attaque jamais sur le programme, me dit-il, mais sur la personne". Pour la disqualifier. A bon entendeur salut. «Bon, lui demandais-je, est-ce qu’on a dit de toi aussi que tu est impraticable à cause de ton mauvais caractère?». Il a ri. Le camarade qui l’accompagnait a dit: «il a du caractère, ce n’est pas pareil!» François Delapierre qui était avec moi, a ri aussi. Il a dit «nous avons une idée de ce que cela peut être». Pour changer de sujet j’ai demandé: «que doit-on faire quand tout cela se déverse sur soi?». Oskar a répondu «il faut faire face". "Comment fais-tu ?", ai-je ajouté. Il a ri bien fort. "C’est simple: je ne m’en occupe pas!». Hum ! On va essayer.


555 commentaires à “Le jour d’après”
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  1. Michel B dit :

    Bonjour,
    Restons dans l'esprit des collectif du 29 mai 2005 qui nous ont permis de remporter une grande victoire, qui nous a été confisquée brutalement après l'élection présidentielle.
    Si nous pensons collectif, plutôt que de penser déjà aux alliances électorales, nous ne feront que reproduire les erreurs des grands partis de gauche qui se sont murés dans leurs certitudes.
    J'ai l'expérience du collectif local dans le quel je milite, des camarades de toutes origines (de la vraie gauche bien sur) sont venus nous rejoindre, ceux qui ont tenté de nous imposer leur idéologie sont partis d'eux-mêmes, car nous n'acceptons aucune hégémonie quelle qu'elle soit.
    De ce fait, nous sommes débarrassés des problèmes de doctrine, la seule ligne est que nous sommes résolument à gauche et sans concessions avec les partis soutenant le capitalisme ou ceux qui flirtent avec eux.
    Nous sommes ainsi beaucoup plus près du terrain et à l'écoute permanente de la population locale, affirmant infatigablement notre volonté de favoriser par tous les moyens la démocratie participative, que les citoyens se ré approprient la politique, qu'ils se "mêlent enfin de leurs affaires" et ne soient plus les acteurs passifs de leur avenir.
    Réinventons donc la politique, mais aussi le fonctionnement des partis politique en commençant par le nôtre. Ma proposition est que plutôt que de débaucher des militants de leurs partis, nous le incitions à nous rejoindre, sans quitter leurs organisations politiques, comme ils ont rejoint en 2005 les collectifs citoyens.

    Tous ensemble nous vaincrons!

  2. jean michel turmel dit :

    bjr a tous militant communiste depuis 78 bien souvent d accord mais egalement en desaccord avec les choix et strategies du pcf l initiative de Jean-Luc Mélenchon me comble d esperence.Nous sommes certes pour l instant une minorite au pcf a lutter pour le rassablement de la gauche du ps en passant par les alters ekolo sincerres jusqua l ext gauche Je ne demande a personne de se saborder de gommer son idetité mais j en conjure les uns et les autres UNISSONS NOUS il existe125 propositions en les revisitant nous pourrions en faire 1 projet 2 societe Alors je sais les obstacles sont legions au pcf et au npa par exp Mon parti doit comprendre quil n est plus la pierre angulaire du rassemblement et le npa ne doit pas refaire ce que le pcf faisat dans lesannees anterieures..Fort de son succses mediatique sponsorise par la droite a des feins stategiques O Besancenot malheureusement est tente par le cavalier seul.Quant au pcf il est tiraillé entre le repli identitaire et la strategie alimentaire oh lapsus..voulais dire unitaire avec le ps.La tache ne sera pas simple sachons ecouter reflechir respecter les autres et je veux y croire sous les pavés la plage

  3. jean michel turmel dit :

    Bjr a tous!
    Militant communiste depuis 78 bien souvent d'accord mais également en d'ésaccord avec les choix et strategies du PCF l'initiative de Jean-Luc Mélenchon me comble d'
    esperence.Nous sommes certes pour l instant une minorite au pcf a lutter pour le rassemblement de la gauche du PS en passant par les alters ekolo sincerres jusqua l'extrême gauche,Je ne demande a personne de se saborder de gommer son identité mais j en conjure les uns et les autres UNISSONS NOUS.

    Il existe125 propositions en les revisitant nous pourrions en faire 1 projet 2 societé Alors je sais les obstacles sont legions au PCF et au NPA par exp.
    Mon parti doit comprendre qu'il n est plus la pierre angulaire du rassemblement et le npa ne doit pas refaire ce que le pcf faisait dans les années anterieures..
    Fort de son succès mediatique sponsorisé par la droite a des fins stategiques O Besancenot malheureusement est tenté par le cavalier seul.Quant au pcf il est tiraillé entre le repli identitaire et la strategie alimentaire oh lapsus..voulais dire unitaire avec le ps.La tache ne sera pas simple sachons ecouter reflechir respecter les autres et je veux y croire sous les pavés la plage.

  4. maxou dit :

    ELEMENTAIRE
    (On avait un outil extraordinaire, qu'on veut nous ôter sous prétexte de restrictions budgétaires), accuse Marceau Privat, évoquant la suppression de 3000 postes par an pendant trois ans, affectés aux réseaux d'aide spécialisée aux enfants en difficulté (Rased). C'est postes sont occupés par des enseignants spécialisés, dits (Maîtres E) et (Maître G). Selon le ministère, les deux heures hebdomadaires d'aide individualisée aux élèves en difficulté, instaurées grâce à la suppression des cours du samedi matin et dispensées par les maîtres, souvent après 16h30, rendraient inutile l'intervention des Rased.

    SVP signés la pétition, http://www.sauvonslesrased.org.

  5. olivier dit :

    Bonjour, je souhaiterais adhérer à votre nouveau parti..
    Comment procéder?

    Merci
    Olivier

  6. chris dit :

    o Les impôts expliqués par un Professeur d'économie américain.... assez clair....
    o Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.
    o Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros. (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).
    o Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna à peu près ceci :
    o - Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne paieraient rien.
    o - Le cinquième paierait 1 euros
    o - Le sixième paierait 3 euros
    o - Le septième paierait 7 euros
    o - Le huitième paierait 12 euros
    o - Le neuvième paierait 18 euros
    o - Le dernier (le plus riche ?!) devrait payer 59 euros.
    o Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.
    o Jusqu'au jour où le tenancier les plaça devant un dilemme : "Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros."
    o Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes.
    o Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.
    o Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3,33 euros. Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière. Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.
    o Ce qui donna à peu près ceci :
    o - Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? Ndt)
    o - Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction).
    o Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction).
    o Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction).
    o Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction).
    o Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction).
    o Chacun des six "payants" paya donc moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.
    o Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie : "J'ai seulement eu 1 euros sur les 20 euros de remise", dit le 6ème il désigna le 10ème "lui, il a eu 9 euros". "Ouais ! dit le 5ème j'ai seulement eu 1 euros d'économie". "C'est vrai !" s'exclama le 7ème "pourquoi aurait- il 9 euros alors que je n'en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction". "Attendez une minute" cria le 1er homme, "nous quatre n'avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres". Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent.
    o La nuit suivante le 10ème homme (le plus riche ?!) ne vint pas.
    o Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.
    o Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe.
    o Taxez les plus forts, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils pourraient commencer à aller boire à l'étranger...,
    o Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.
    o Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.
    o Signé David R. Kamerschen, Ph. D. Professeur d'économie

  7. chris a tout compris dit :

    Un partisan du libéralisme économique, c’est quelqu’un qui passe son temps à défendre les contribuables, à critiquer le niveau trop élevé des impôts, à critiquer l’Etat qui fait payer trop d’impôts aux contribuables, etc.

    En revanche, quand la crise économique et financière arrive, ça change tout ! Notre partisan du libéralisme économique change de discours ! Notre partisan du libéralisme économique vient pleurnicher auprès de l’Etat ! Notre partisan du libéralisme économique vient demander des subventions, des plans de relance, des recapitalisations à l’Etat ! Notre partisan du libéralisme économique vient demander l’aide de l’Etat comme un mendiant !

    Bande de tartuffes !

  8. carol dit :

    Excellent Mélenchon sur RMC ce jour !

  9. patrick dit :

    Cher Monsieur,

    Quoique ne partageant pas vos opinions politiques, je salue votre honnêteté et courage et vous félicite de votre démission du PS. La vrai gauche a besoin d’un renouveau, vous pourriez bien l’insuffler.

    Cordialement

  10. grosse claque dit :

    Où peut-on voir l'interwview de Jean-Luc Mélenchon par le Figaro? Sur le site du journal, elle est tronquée.
    @ Jennifer
    Nous sommes ici, que je sache, sur un site laïque et républicain, alors basta avec le voile et Tarik dent pour dent.
    J'ai dans ma famille des musulmans "sociologiques", c'est à dire non pratiquants, comme le sont beaucoup de chrétiens en France. Ils sont farouchement opposés au voile et à l'islam obscurantiste. Les rangez-vous dans la catégorie des islamophobes? Cessez une fois pour toutes vos amalgames bien-pensants. Il y a des musulmans laïques très nombreux, ce sont eux que j'ai envie d'entendre. Vous me faites penser aux Staliniens des années 60, par qui on était catalogué comme anticommuniste dès qu'on émettait une critique sur l'URSS.
    On commence par le voile, on finit sous la burqa!
    Et on ne va pas permettre aux imams ce qu'on a réglé avec les curés.

  11. Alliance Mélenchon / PCF en juin 2009 dit :

    En juin 2009, les NONistes de gauche présenteront-ils une seule liste aux élections européennes ?

    Ou alors les NONistes de gauche présenteront deux listes ?

    1- Une liste Besancenot regroupant l'extrême-gauche.

    2- Une liste Mélenchon - Buffet, regroupant la gauche du Parti Socialiste.

  12. maxou dit :

    Dans la perspective des élections européennes
    L'Europe sociale fait front
    Rencontre hier entre Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon.
    La gauche du (non) passe à l'offensive pour changer l'UE.

    Marie-George Buffet au côté de Marc Dolez et Jean-Muc Mélenchon, estime que (nous avons mené ensemble la campagne de 2005 pour le (non), nous n'aurons pas de mal à nous mettre d'accord sur des objectifs communs.

    Hier à l'Assemblée nationale à Paris, le Parti communiste et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez se sont rencontrés (1). Première rencontre entre les deux formations, elle s'est immédiatement attelée à la tâche du moment : la constitution d'un front de gauche pour les élections européennes. Le 24 octobre dernier, le conseil national du PCF avait appelé à des listes communes pour l'élection européenne de juin 2009 pour refonder l'Union européenne. Largement approuvé lors du Conseil national du PCF, cet appel n'était pas resté sans réponse. Christian Picquet et les minoritaires de la LCR, les Alternatifs, des signataires de l'appel Politis avaient affirmé prendre cette initiative du PCF au sérieux. La véritable relance est venue avec le départ du PS de Mélenchon et Dolez et la création de leur nouveau Parti de Gauche. Ils ont dès le départ fait de la constitution d'un (front de gauche aux élections européennes) le premier objectif de leur nouveau parti.

    La mise ne place d'une coordination
    (Une bonne nouvelle pour les hommes et les femmes de gauche), assure Marie-George Buffet au sortir de la rencontre entre le PCF et le Parti de Gauche. (La première bonne nouvelle souriante de la semaine pour beaucoup de gens de gauche qui ont un peu le moral dans les chaussettes), renchérit Jean-Luc Mélenchon. Les deux formations considèrent, au regard de la crise, que l'échéance des européennes est un (enjeu majeur) et vont y travailler ensemble.
    Il ne s'agit (pas seulement d'un duo, nous sommes les uns et les autres favorables à ce que cet accord s'ouvre à d'autres forces, d'autres hommes et femmes, précise la secrétaire du Parti communiste. Mais nous voulons commencer à travailler sans attendre sur les contenus de façon publique et à la composition des listes afin d'obtenir le maximum de députés portant ces objectifs au Parlement européen et parmi eux des députés communistes).
    (Le rassemblement s'opère et ne fait que commencer confirme Jean-Luc Mélenchon. Il est ouvert à ceux qui partagent nos objectifs.)
    Dans un contexte où (l'élection européenne est directement corrélée) à la crise financière et aux décisions de Nicolas Sarkozy, la gauche relève la tête en refusant (le cadre politique du traité de Lisbonne), annonce le Sénateur de Essonne. (Nous ne voulons pas être dans la situation de ceux qui adhéreront au Parti socialiste européens avec des partis qui gouvernent avec la droite, cogérer le Parlement et la Commission européenne avec la droite), affirme Jean-Luc Mélenchon.
    Les deux partis ont donc décidé de travailler à un (front) pour ces élections européennes et mettent en place une coordination. (Nous avons mené ensemble la campagne de 2005 pour le (non), nous n'aurons pas de mal à nous mettre d'accord sur des objectifs communs), estime la députée de Seine-Saint-Denis. Pour conjurer les doutes qui s'expriment sur leur démarche, les deux formations veulent visiblement éviter un (Remake) des collectifs unitaires. (Ce travail est engagé entre deux partis, dans le respect des deux formations, l'une qui se crée, l'autre qui a une histoire et cherche à se transformer. D'autres s'y joindront : il faut sortir de la crise de la gauche), explique Marie-George Buffet. (Nous sommes un parti renchérit Jean-Luc Mélenchon. Pas un réseau, pas un collectif, pas une association. Et nous voulons, comme le Parti communiste y avait appelé, constituer un front. On veut un dialogue politique construit et cohérent, ce n'est possible qu'entre forces politiques constituées.) Il a annoncé qu'il rencontrerait le NPA, le MRC et les Alternatifs.

    La perspective d'une fusion
    Jean-Luc Mélechon dément d'autre part qu'il inscrit sa démarche dans la perspective d'une fusion des partis comme Die Linke, en Allemagne : (Tout ça ne peut fonctionner que si chacun est soi-même, dans son identité et dans sa démarche, a-t-il précisé. Nous ne sommes pas des communistes et nous n'avons jamais cru que les communistes cesseraient de
    l'être.)

    (Nous avons décidé de relever un défi : tout n'est pas foutu comme j'entends le dire, il se passe quelque chose à gauche), conclut Marie-George Buffet. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il fixe l'ambition : disputer l'hégémonie aux idées libérales) et (passer en tête de toutes les listes présentes à cette élection).

  13. Bruno dit :

    Bonjour à tous,
    (suite post 169)
    Ce serait vraiment une excellente chose que le NPA rejoigne ce front.
    J'espère qu'Olivier Besancenot ne sera pas tenté par la volonté de "se compter", il ne s'agit pas ici de désigner le 1er opposant à Sarkozy, mais de poser un acte fort de résistance à l'Europe libérale.
    Autre info, la gauche des Verts se trouve largement marginalisée suite au congrès (moins de 20%) et Dominique Voynet elle-même voit les tenants du grand pôle écologiste prendre le pas sur les tenants de l'ancrage à gauche.
    En 2005 une partie des militants et de l'électorat des Verts avait fait le choix du non. A mon avis une partie de ces troupes a déjà quitté le navire et erre ici ou là, d'autres étaient peut-être encore dans l'expectative faute d'alternatives leur convenant.
    Monsieur Mélenchon, il me semble qu'il serait judicieux d'insister dans votre discours sur l'antinomie entre le libéralisme (même tempéré) et les préoccupations écologistes et de tendre la main à ces écologistes de gauche.

  14. Numero 6 dit :

    Salut Jean-Luc,salut à tous!Hé bien il va en avoir de la lecture avec toutes ces réponses notre Jean-Luc.La mienne maintenant,vite fait!Ce n'est pas contre Sakozy qu'il faut lutter car un effet de "victimisation" joue énormément en sa faveur(hé oui,pour lui aussi...Je pense plutôt qu'il faut tenter de convaincre tous les indécis, "crédules", qui n'ont pour médias qu'une simple télé et le journal régional(complété d'Europe1 par exemple),ils n'ont pas Internet(Cet Internet qui n'est pas encore sous contrôle...).Ces gens,très nombreux,ne savent plus à quel Saint se vouer(d'autant que dans Ultra-Gauche,il y a -Gauche-,simple à comprendre,surtout pour eux.Je ne m'étends pas sur ce point, je suis sûr que tout le monde a pigé.Je suis un Cheminot de 50 ans,au fait...).Je me dis souvent qu'il faudrait déjà s'atteler à faire un inventaire,un état des lieux,de tout ce que ce gouvernement a pondu, jusque dans les détails pourquoi pas,(bouclier fiscal en détails,affaires Tapi,Clavier,tous les tours de "passe-passe" si vous préférez,ce qui s'est passé en Afghanistan,cette "Boucherie"décrite dans Marianne cette semaine,les lois votées en catimini,les décrets en douce,le problème des retraites,des salaires,du travail le Dimanche,la pub sur le service public,le rachat du CSA et la proprio de SOFRES et les sondages favorables(pour eux,le gouvernement) qui en découlent,etc,etc...(je cite tout ça en vrac!).Enfin tout.Et en même temps,ou après,expliquer quelle partie de la population a profité de ces "mesures",de ces lois,de ces décrets,de ces largesses,chiffres à l'appui.Déjà,un mois de travail pour "lister" tout cela,mais SURTOUT,indispensable,trouver un média,un journal(Marianne peut-être,ou le Canard y consentiraient peut-être)pour publier ce "BILAN".
    Ce n'est pas terminé!Il faudrait aussi enquêter sur ce qui attends les Français dans les années qui vont suivre,ainsi que la probable rèelection de Sarkozy qui s'évertue à tout verrouiller pour cette "échéance".Décrivez si besoin est,sa méthode comme créer ce"climat de peur",par exemple qui a un impact chez les personnes âgées.
    Enfin je termine.Et là c'est certainement le plus difficile:Demander un état des lieux des Comptes Financiers de l'Etat,pour y fouiller ce qui n'y va pas et aussi le publier.Une pièce à conviction,qui serait la plus belle preuve d'incompètence de ce gouvernement de "Princes"(comme l'a avoué Cécilia,et je le crois),auquel Sarkozy a dit(dixit Fabius et je le crois aussi)"Et maintenant "Régalez-vous..".Et Comme vous l'avez si bien dit souvent Jean-Luc(A votre tour d'être cité) :
    "Nous ne sommes pas à Disneyland,ces gens-là sont des PREDATEURS !".
    J'ai terminé.

  15. Le risque est réel pour des milliers de salariés dit :

    Dans Les Echos, le ministre Xavier Bertrand parle de la crise actuelle : " Le risque est réel pour des milliers de salariés de perdre 15 à 20 % de leur rémunération. "

    Au moins, c'est clair.

    Les Echos.fr : Perturbations à Air France, grève dans l'Education nationale, mouvement en vue à la SNCF : les réformes du dialogue social et du service minimum ne montrent-elles pas leur limite ?

    Xavier Bertrand : Nous avions dit que nous voulions en finir avec les grèves qui paralysent, et c'est le cas : lors du précédent conflit à la SNCF, 55 % des conducteurs ont fait grève, mais 80 % des trains ont été assurés. Nous devons tenir le cap des réformes afin que la France sorte renforcée de cette crise. La pire des choses serait de les arrêter ou de renoncer à supprimer par exemple les « retraites guillotine » chez Air France. En pleine tempête, on ne jette pas l'ancre. A nous aussi de faire encore davantage la pédagogie des réformes que nous conduisons.

    Les Echos.fr : La France appelle tous les pays à mener des politiques de relance. Mais quelles seront les priorités de la relance française ?

    Xavier Bertrand : Nous n'avons pas attendu pour agir. Le plan de sauvetage des banques a permis d'éviter un arrêt de l'économie. L'exonération de taxe professionnelle sur les investissements constitue un message clair pour les entreprises : ne différez pas vos projets, investissez ! Aujourd'hui nous avons besoin d'un Etat garant, pas d'un Etat gérant. Nous avons déjà montré que nous savons aller plus loin quand le besoin se fait sentir.

    Les Echos.fr : En quoi l'assouplissement de la réglementation sur le travail du dimanche constitue-t-il une réponse à la crise ?

    Xavier Bertrand : Ce que je sais c'est que le risque est réel pour des milliers de salariés de perdre 15 % à 20 % de leur rémunération ! Il y a donc un besoin urgent d'intervenir.

    http://www.lesechos.fr/info/france/4798861---crise---les-entreprises-ne-doivent-pas-faire-de-l-emploi-la-principale-variable-d-ajustement--.htm

  16. maxou dit :

    Suite du post 169,
    Pour le Parti de gauche,
    Jean-Luc Mélenchon,
    Marc Dolez,
    Françoise Delapierre,
    Pascal Le Néouaric,
    Danielle Simonet et Élisa Martin.

    pour le PCF,
    Marie-George Buffet,
    Jean-François Gau,
    Olivier Dartigolles,
    Éric Corbeaux,
    Francis Wurtz et Gisèle Gailloux

  17. H2 dit :

    @ chris

    Cette histoire de David R. Kamerschen, Ph. D. Professeur d’économie (!) est à pleurer. Si cette individu est professeur d'économie alors on comprend pourquoi la planète est en faillite, à la suite de la première puissance mondiale.

    Ridicule cette histoire !

    1 : David R. Kamerschen ne dit pas pourquoi 4 personnes sont au départ pauvres.
    Rien n'est dit sur la raison pour laquelle 4 personnes sont à la base... pauvres.

    Qui a intérêt qu'ils le soient et qu'ils le restent et qui fabrique la misère ?
    Aucune réponse et déjà un biais.

    2 : Il ne précise pas non plus : qui fabrique la bière ?!

    Dans cette histoire surréaliste, il semble que la bière pisse du ciel comme l'or pousse dans les arbres. Mais qui donc fabrique la bière, transforme le houblon en boisson des dieux, consommable par chacun des mortels à condition d'en fixer le prix et de le régler ?
    Qui sont les transformateurs et les travailleurs qui ont permis à ce que la bière soit ?

    Les 4 premiers très certainement - Les 4 premières personnes fabriquent la bière et permettent sa réalisation en boisson consommable du fait de leur effort, de leur travail et si elles sont pauvres, c'est sans doute parce qu'elles ont des salaires de misère qui ne leur permettent pas de payer leur verre à leur juste prix.

    De plus, dans ce conte pour enfants au pays des bizounours, ce professeur d'économie loufoque omet de parler de la plus-value confisquée dans le paiement salarial, qui est un montant forfaitaire et qui ne rend jamais compte de la plus value sans cesse plus importante et confisquée par les employeurs et les actionnaires au détriment ce ceux qui permettent la transformation des choses en d'autres choses.

    Et enfin dans cette histoire montée de tout pièce, ce qui est ignoble c'est toutes ses omissions au départ et dans la suite de l'histoire.
    Lorsque l'on sait que les détenteurs du pouvoir fomentent l'extension de la misère et la guerre, comme la réalité quotidienne nous le démontre ou comme certains prédateurs l'envisagent dans leur imagination délirante, on reste pantois à la lecture de ce conte de Noël anti-dickensien.

    C'est d'autant plus risible qu'à l'heure actuelle ce sont les travailleurs-contribuables qui vont payés la note de frais des banquiers et l'addition des
    " riches " !
    Il est dit dans l'histoire qu'ils risquent de se cacher désormais.
    Pourquoi se cacheraient -ils ? pour échapper au fisc ou à la prison ? Ou Ont -ils quelque chose à se reprocher ?

    Ce sera au vrais payeurs - les Travailleurs/ contribuables - d'aller désormais les débusquer de leur cachette et de les mettre en face de leur responsabilité !
    Cachés au fin fonds des paradis fiscaux, il est temps d'en désarmer certains, les plus pernicieux qui ont pour philosophie fondamentaliste :

    " Après moi, le déluge ! ".

    La destruction de la planète et de l'espèce humaine planifiée plus ou moins consciemment par les élites nationales et mondiales dans le silence des peuples et leur asservissement a du mal à coller avec cette histoire pleurnicharde de " gentils riches " et de " méchants pauvres ".

    La pensée binaire de cette fable digne du réductionnisme spirituel des animateurs- radio de RMC ou de BFM est pathétique et les atours de la vraisemblance ne sont bien heureusement jamais une garantie suffisante à la révélation de la vérité.

  18. Mano dit :

    Comment peut on faire pour écouter Jean-Luc Mélenchon sur RMC ce jour, merci.

  19. mickey dit :

    Cher Jean- Luc,

    Il y a un noeud théorique qu'il est nécessaire de démêler avec détermination:

    Sur la retraite à 70 ans, on vous oppose souvent la liberté: celle pour ceux qui le veulent de faire ce choix.

    A première vue, l'argument porte, comment répondre?Qu'en penser?...

    Accepterions-nous au nom de la liberté,de rétablir la possibilité de travailler pour les enfants?Et pourquoi pas la journée de travail de 10h etc?Et pourquoi pas vendre ses organes pour augmenter son pouvoir d'achat tant qu'on y es!

    Certes pas!Nous considérerions alors que cette conception de la liberté masquerait l'organisation d'un nouveau dumping social, d'une liberté pour ceux qui justement n'ont pas d'autres choix.

    Il y aurait là l'illusion de la liberté, la liberté pour ceux qui ne sont pas libres de choisir.Une liberté subie.

    Et le génial chercheur de 80 ans?Est-il libre de faire ce choix?Nous voyons qu'au moins pour lui le choix ne se présente pas de la même façon: au lieu du "marche ou crève" organisé par le gouvernement, il est socialement lui en position de choisir librement.

    Choix libre contre choix subie.

    Ils disent (nos adversaires), la liberté est le plus grand des biens, répondons leur qu'un choix subie n'est pas la liberté et que si la liberté est le plus grand des biens, le politique doit rendre possible l'exercice du libre choix.Comment?

    Mettons les devant leurs responsabilités: augmenter les salaires, pénibilités du travail, hausse des retraites...Leur conception de la liberté reste une posture théorique car dans le réel, ceux qui ferons le choix de travailler plus ne sont pas libre de travailler moins.

    XD

  20. Hold up dit :

    UN RISQUE D'EXPLOSION DÉTECTÉ À LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CRUAS-MEYSSE

    EDF s'est engagé à se conformer dans les trois mois aux injonctions de sécurité de l'Autorité de sûreté nucléaire, qui a détecté un risque d'explosion à la centrale de Cruas-Meysse, en Ardèche.

    L'ASN a effectué des inspections sur le site les 25 et 26 septembre derniers et le 24 octobre.

    "Nous allons prendre les mesures nécessaires pour mener à bien les actions demandées par l'ASN dans un délai de trois mois", a déclaré une porte-parole d'EDF.

    Le problème concerne des canalisations véhiculant de l'hydrogène, un gaz explosif.

    "On n'a pas détecté de fuite ou de danger immédiat. En revanche, on a trouvé des canalisations qui avaient un aspect extérieur rouillé", a déclaré Charles-Antoine Louët, chef de la division de Lyon de l'Autorité de sûreté nucléaire.

    L'ASN a également remarqué que les canalisations n'étaient pas signalisées comme étant des vecteurs d'hydrogène.

    "On n'a pas constaté de risque imminent et grave, mais si cette situation se prolonge sur plusieurs années, cela pourrait aboutir à un risque plus immédiat", a ajouté Charles-Antoine Louët.

    "Le risque contre lequel il faut se prémunir, c'est un risque de fuite d'hydrogène qui pourrait se répandre dans ces locaux et déclencher une explosion", a-t-il souligné.

    Muriel Boselli avec Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet.
    (Sources Reuters)

  21. lemexicain dit :

    Merci Maxou pour ces bonnes nouvelles !

    Je me pose la même question que Mano, moi aussi j'aimerais pouvoir écouter ce qui a été dit sur RMC.

  22. H2 dit :

    Samedi 6 décembre 2008 : CRISE FINANCIERE ET ENVIRONNEMENT
    « Vers une écologie sociale et solidaire » ou comment stopper le néolibéralisme pour imposer de véritables politiques environnementales et sociales

    Colloque organisé par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
    Samedi 6 décembre 2008
    101 rue de l’Université, 75007 Paris

    http://www.m-pep.org/spip.php?article996

  23. Lisée dit :

    à Olivier, post n° 162.
    Pour adhérer au Parti de Gauche, en haut de cette page, à droite, cliquez sur Parti de Gauche dans la rubrique liens.
    Vous arrivez sur le site du Parti de Gauche.
    En haut à gauche de cette nouvelle page, vous cliquez sur "rejoindre le PG".
    l'appel s'affiche et en dessous, il y a le formulaire à remplir en ligne pour adhérer.
    Je reste à votre disposition en cas de besoin.
    Amicalement.

  24. Lisée dit :

    @ Chris, post 163
    Chez vos buveurs de bière, 4 sur 10 ne paient rien du tout.
    Pour l'impôt sur le revenu, il y a effectivement une bonne moitié qui n'en paie pas.
    Mais tous les pauvres, salariés, petits revenus, rmi etc... paient la tva sur tout ce qu'ils sont obligés d'acheter pour survivre. Il suffit de voir combien la tva représente dans les rentrées fiscales. Les gros revenus paient un impôt progressif, mais les petits revenus paient sur presque tout l'argent qui leur rentre, et ils sont en outre tellement plus nombreux que les gros revenus.
    Et bien entendu, je ne pose même pas la question ici de l'équité du partage de la richesse produite. Pourquoi les uns (les plus nombreux) gagnent le smic tandis que d'autres gagnent plusieurs centaines de fois le smic tous avantages confondus.
    Je suis retraité et j'ai travaillé autrefois dans une grande banque française. Le patron de l'époque gagnait 100 000 francs par mois (15 000€). Aujourd'hui le patron de cette même banque gagne plus de 10 fois ce que gagnait l'autre. Est-il dix fois plus compétent ? Gère t-il dix fois mieux cette banque que son prédécesseur?
    On pourrait développer bien davantage, mais c'est complètement inutile face à des gens comme vous qui utilisent de pareils raisonnements ! Et l'Humain là-dedans ? Et l'équité ? Et la justice ?
    Comme disait Louis de Funès, "les riches c'est fait pour être très riche et les pauvres très pauvres ! " Elle est belle votre morale !

  25. Patrix dit :

    Quand on voit le panier de crabes qu'est devenu le PS je pense cher Jean-Luc que vous avez fait le bon choix, même si dans un premier temps j'ai eu du mal à l'admettre. Je me demande ce que cherche Benoît Hamon, s'il réussit à prendre le PS alors bravo mais je n'y crois pas un seul instant. De toute façon ce parti va exploser, ou en tout cas il va devenir ingérable quel(le) que soit l'élu(e). Ras-le-bol d'entendre ces éléphants se flinguer pendant que les salariés, les retraités, les chômeurs prennent les coups de la politique de Sarkozy et sa troupe.
    Je souhaite maintenant que la gauche (la vraie) se mette au travail en se rassemblant autour d'un grand parti car les gens vont finir par ne plus rien comprendre à cet éparpillement : PS, PC, NPA, PDG, MRC, Verts... une chatte n'y retrouve plus ses petits ! Et les citoyens, déboussolés, vont finir par s'abstenir et laisser le champ libre à Sarko et sa bande néfaste. La clarté est devenue une nécessité !

    Cette clarté je la souhaite car la droite ne cesse de se radicaliser et de se "décomplexer". Jetez un oeil sur les forums comme ceux de Libé (et je ne vais pas voir sur le Figaro !), c'est incroyable tous ces gens qui militent contre le droit de grève, pour la retraite à 70 ans, pour l'ultralibéralisme et contre toute forme de contestation parce que pour eux, la démocratie a parlé en 2007, et donc maintenant on doit se taire pendant 5 ans ! Ce n'est pas la conception que nous nous faisons du débat démocratique...

    La droite veut la bagarre, il faut lui répondre !

  26. Patrice dit :

    Un "Die Linke" à la française, ca c'est une bonne idée et c'est vraiment nécéssaire...!
    Mais on je crains que ce nouveau parti soit aussi acharné que l'est JL Mélenchon contre les identités régionales et les langues de France... auquel cas, dans nombre de régions il ne fera que se superposer à l'électorat néo-chevènementiste, qui est quasi-nul en Bretagne par exemple.
    Même si les cultures régionales ne sont pas la préoccupation principale des gens, l'urgence étant bien sûr de pouvoir vivre ou survivre, eh bien les gens n'acceptent pas non plus certains excès....
    Quel tristesse que pour certains courants (PG, POI...) la lutte pour la démocratie sociale soit engluée dans des délires nationaux-identitaires et dans une conception mythique d'une République si éloignée de la vie !

  27. jennifer dit :

    Grosse claque
    Tu fais toujours dans la dentelle comme je vois: Tariq dent pour dent! Apparemment ça ne te gêne pas. Peut être étais-tu aussi de celles qui trouvaient bien de ricaner sur le nom de JL Mélenchon, ou alors parce qu'il est laïque et républicain, ce n'est pas pareil?

    Je vais le prendre de te répondre
    "Nous sommes ici, que je sache, sur un site laïque et républicain, alors basta avec le voile et Tarik dent pour dent.", dis-tu.
    A ce que je sache Jean-Luc Mélenchon a ouvert le débat sur ce que serait le nouveau PG donc je trouve légitime de poser les questions que je trouve fondamentales.

    "J’ai dans ma famille des musulmans “sociologiques”, c’est à dire non pratiquants, comme le sont beaucoup de chrétiens en France. Ils sont farouchement opposés au voile et à l’islam obscurantiste. Les rangez-vous dans la catégorie des islamophobes?" L'amalgame c'est le mélange incroyable qu'il y a dans ta tête. Est-ce que les membres de ta famille dès qu'ils entendent parler d'islam, pensent que c'est l'horreur des horreurs. A mon avis,non! Mais sans doute eux-mêmes quand on les voit, on se méfie d'eux, se disant que peut être ce sont d'affreux talibans, qui oppriment leurs femmes etc... C'est ça l'islamophobie.

    " Il y a des musulmans laïques très nombreux, ce sont eux que j’ai envie d’entendre" dis-tu. Et bien figure toi, Grosse claque, que moi aussi j'aimerais bien qu'on les entende et qu'ils fassent savoir Haut et Fort que musulmans ne veut pas dire extrèmistes etc... Tu vois, on est d'accord.

    Quand au reste de ton post, il se passe de commentaires tant il ressort plus de l'insulte que de la discussion.

  28. lepierrot dit :

    Pour ceux qui ont raté voici le lien de Jean-Luc Mélenchon sur RMC aujourd'hui :

    http://www.rmc.fr/podcast/podcast.php?id=49
    et ensuite cliquer sur la flèche de lecture.

  29. H2 dit :

    @ Patrice

    "Quel tristesse que pour certains courants (PG, POI…) la lutte pour la démocratie sociale soit engluée dans des délires nationaux-identitaires et dans une conception mythique d’une République si éloignée de la vie ! "

    Patrice, je comprends vos paroles. Je souhaite pour ma part que l'on réfléchisse à ce que pourrait être une 6ème République qui ne soit plus crispée sur les fétiches et certains dogmes contre-productifs et qui rompe avec la bonapartisation de la 5ème.

    Après tout on ne peut pas applaudir à la fois Evo Morales Président de la Bolivie qui permet aux Indiens - bafoués durant 500 ans de colonialisme - d'avoir le droit d'être acteurs dans la société et refuser de prendre en compte ici en France certains paramètres.
    La reconnaissance de la culture Indienne en Bolivie et la réhabilitation de leurs langues fut un premier pas vers l'acceptation de leur représentativité.

    Il faudra bien trouver des convergences si nous voulons dépasser certaines crispations.
    Le débat démocratique nous enjoint à nous parler pour que nos actions soient en premier lieu efficace contre un objectif commun :

    La défense de nos intérêts contre les irresponsables de l'économie -casino qui tiennent encore le haut du pavé et bavassent encore tout les jours sur nos antennes et dans les palais dorés de la République en voie de privatisation totale.

    THE GAME IS OVER !

    Il va falloir qu'on leur disent à tous ces politiques malentendants :

    YES WE CAN !

  30. jennifer dit :

    Le 18 novembre 2008, Mme Ségolène Royal a estimé qu'il y avait eu "beaucoup d'injustice" contre Georges Frêche, exclu du Parti socialiste après avoir tenu des propos infâmes sur les harkis et les joueurs de l’équipe de France.

    Le MRAP déplore le soutien de Ségolène Royal à Georges Frêche et le considère comme inquiétant.

    Le MRAP tient à rappeler qu’il a déjà exprimé son indignation et sa condamnation devant les propos abjects tenus publiquement par Georges Frêche, Président de la région Languedoc-Roussillon, traitant nos concitoyens harkis de « sous-hommes », « sans honneur ». Ces insultes dignes des pires temps du colonialisme, ne peuvent que provoquer l’indignation. Pour notre mouvement, traiter les harkis de sous-hommes ne relève ni plus ni moins que du racisme.

    Le MRAP rappelle que M. Frêche est toujours impliqué dans une procédure pénale intentée, par plusieurs associations antiracistes. Celle-ci est toujours pendante devant la Cour de Cassation.

  31. Degenne Éric dit :

    Pour écouter Jean-Luc Mélenchon sur RMC

    http://www.rmc.fr/podcast/podcast.php?id=49

    Très bonne interview du Mélenchon pur jus

    Tous à Saint Ouen le 29 novembre

  32. jennifer dit :

    La situation à Gaza devient critique. Israel vient de rétablir le blocus qui met 1, 5 millions de gazaouis dans une situation où les besoins les plus élémentaires (nourriture, eau, électricité) ne sont plus satisfaits. On est en train de massacrer 1, 5 millions de personnes, comme cela, parce qu'Israel l'a décrété!

    Le tout couplé d'une intervention militaire et de l'interdiction du territoire de Gaza à tout journaliste, diplomate et organisation humanitaire. En somme, on met à distance tout témoin -sous prétexte de sécurité- ce qui laisse craindre une répression féroce et des exactions de la part de l'armée israélienne.

  33. jennifer dit :

    Ce 18 novembre 2008 au matin, la stèle de la Honte érigée dans le cimetière de Marignane pour "honorer" les responsables de l'OAS condamnés à mort et exécutés, a disparu de l'espace public.

    Après la décision du Tribunal Administratif de Marseille de demander son démantèlement du Cimetière, des tergiversations avaient fait craindre le pire : à savoir que cette sage mesure reste inappliquée. Sa disparition ne peut donc que réconforter tous les républicains.

    Cette stèle, copie de celle de Perpignan, avait été érigée en juillet 2005, mais les réactions coordonnées de nombreuses organisations démocratiques, régionales et nationales, avaient fait obstacle à son inauguration.

    Maintenant, il reste à avancer sur le même chemin afin que les autres stèles de Béziers, Théoule, Perpignan,… disparaissent à leur tour de l'espace public.
    En effet, il n'est pas tolérable que des manifestations d’"hommage" à des terroristes qui ont la mort sanglante de milliers de personnes sur la conscience et qui ont tenté de renverser la République, puissent se dérouler en présence des drapeaux sur ces monuments aussi bien que sur les tombes de tels criminels.

    C'est un outrage aux symboles de la République tel que sanctionné par l'article 433-5-1 du code pénal.

  34. sopadeajo dit :

    je suis d´accord avec le multiculturalisme de Jannifer et avec la multipolarité qu´il faudra expliquer aux etatsuniens et aux israeliens.Il faut défendre les palestiniens avec beaucoup de décision. Et si nous ne nous offuscons pas de voir les femmes dans les rues montrer leurs culottes (jupes très courtes), nous ne devrions pas nous offusquer qu´elles portent un foulard sur la tète ou un voile. Ce n´est pas de la religion, c´est beaucoup plus, de l´antthropologie!
    La République (conçue comme inmutable, comme Monarchie) et le Laïcisme Idiot à tout prix ne peuvent conduire à la gauche vraiment dynamique, soit à la vraie gauche. Il faut lâcher les freins idiots ou revenir à l´inutilité du Parti Supercalifragilisticoexpialidose (PS).

  35. H2 dit :

    @ chris

    "Voici ce que Robert Reich, l’un des dix-sept membres de l’équipe de conseillers économiques de Barack Obama, a dit : « Lorsqu’il s’avère plus avantageux de garder en vie une société en difficulté que de la laisser mourir, il existe une procédure légale bien établie permettant de la réorganiser – qu’on appelle le chapitre 11 du code des faillites. En vertu de cet article, les créanciers accusent certaines pertes, les actionnaires encore plus, et la tête de certains managers tombe. Les entreprises nettoient leurs comptes pour repartir en bonne santé.
    Et les contribuables n’ont pas à débourser un centime.
    Pourquoi donc le département du Trésor substitue-t-il des renflouements publics au Chapitre 11 ? "

    Suite de l'article :

    http://www.solidariteetprogres.org/article4835.html

    http://www.solidariteetprogres.org/article4835.html

  36. H2 dit :

    @ chris

    " American Express : le subterfuge de sa métamorphose "

    A lire chris - argumentation par la preuve :

    http://www.solidariteetprogres.org/article4839.html

  37. H2 dit :

    Le nostalgique de " La Coloniale " et l'odieux raciste Henri Guaino (Nègre de la Présidence / Discours de Dakar) a récemment déclaré :

    « la titrisation, c’est du racket organisé »

    Le conseiller spécial du Président Nicolas Sarkozy, de retour du sommet du G20 de Washington, a présenté sa lecture de la crise financière.

    "Pour lui, la crise actuelle, la pire depuis les années 1930, n’est pas seulement financière et économique, mais aussi sociale, politique et morale. Elle marque surtout un changement de paradigme, celui de la fin de la globalisation. « C’est la première crise globale de la globalisation, dit-il, et je ne suis pas sûr que le pire soit derrière nous » car d’importantes crises restent à venir."

    Suite de l'article : http://www.solidariteetprogres.org/article4834.html

  38. jennifer dit :

    Sopadeajo
    Je viens juste de comprendre ton nom: sopa de ajo= soupe d'ail. Très drôle. Je suis bien d'accord avec toi sur les vêtements des femmes, ce qu'on accepte et ce qu'on n'accepte pas. As-tu visionné la vidéo que j'ai mise plus haut sur la palestine et le multiculturalisme défendus par Warschawski et Ramadan?

  39. Anaïs dit :

    Bravo pour cette initiative que nous somme nombreux à attendre. Franchement, je suivais JL Mélenchon depuis la campagne contre la constitution européenne, j'espérais bien qu'il en arrive à quitter le PS... et ça y est c'est fait! Tout ça me donne envie d'une seule chose: faire partie de cette aventure!
    A plus, courage!

  40. grosse claque dit :

    Jennifer, tu me sembles un peu naïve et un peu jeunette. Figure-toi que j'ai milité depuis l'âge de 17 ans, soit plus de 40 ans, pour les droits des femmes, la laïcité, l'anticolonialisme,et contre la guerre du Vietnam; j'ai sans doute fait plus de kilomètres de manifs que tu n'en feras jamais, et crois-moi, la répression des manifs, en 68 et avant, ce n'était pas de la rigolade. As-tu déjà vu les flics perquisitionner chez toi à 6 h du matin? Alors, non, je n'ai pas l'intention de faire dans la dentelle quand il s'agit de lutter contre l'oppression des femmes; Quant à l'insulte, elle n'est nulle part. Tu devrais te procurer les comptes-rendus des débats à l'Assemblée au début du siècle. Au moins, en ce temps-là, on ne ménageait pas l'adversaire! Je combats des idées, non des personnes. Et quant à Jean-Luc Mélenchon (affectueux) je n'ai jamais plaisanté sur son nom, bien au contraire. Trouve un seul post où je le fasse!

  41. paul dit :

    Ah l'érotisme du voile !
    Quand on sait que c'est en Arabie saoudite qu'il y a le plus de ventes de lingerie fine féminine.
    C'est vrai qu'on est con d'etre laïques au lieu d'aller trifouiller sous les voiles...

    Merci de ton conseil, tête d'ail

  42. jennifer dit :

    Très bien Grosse claque tu as fait tes armes et je t'en félicite. Ce n'est pas sur cela que je te critiquais. Je suis loin d'être une jeunette aussi. Ce que je disais que ce mauvais jeu de mots sur le nom de Ramadan me semble indigne: Tariq dent pour dent!
    Je trouve insultant que tu me dises: "Vous me faites penser aux Staliniens des années 60, par qui on était catalogué comme anticommuniste dès qu’on émettait une critique sur l’URSS."
    Mais pour débattre des idées honnêtement, sans commencer par ce genre de catégorisation (stalinien etc...) je te suis entièrement. C'est ce que j'essaie de faire.
    Que je sache Ramadan n'opprime pas les femmes. Je ne vois pas pourquoi tu dis cela. Sur la question du voile, il dit que c'est à la femme musulmane de choisir si elle veut ou pas porter le voile. Le droit des femmes de choisir, cela doit te dire quelque chose, non?

  43. jennifer dit :

    Paul
    cela ne t'honore pas un tel poste et en plus de traiter sopadeajo de tête d'ail. C'est cela que tu appelles un débat serein et démocratique?!

  44. jennifer dit :

    Grosse claque
    Tu ne m'as pas comprise. Je voulais dire que si tu étais contre critiquer le nom de Mélenchon, ce qui devrait être la règle, alors pourquoi te permets-tu de le faire sur le nom de Ramadan? Parce qu'il est arabe musulman ou quoi?

  45. 4 Août dit :

    @ Jennifer

    Tu te laisses piéger pas la bien-pensance anti-ceci pro-toussa.
    Arrête avec ta parano sur l'Islam STP.

  46. Les Maldives et autres îles paradisiaques dit :

    The Guardian, 11 novembre 2008 :

    « Les derniers jours du paradis.

    Le président des Maldives veut acheter un nouveau territoire pour les 300 000 habitants des Maldives, afin de les sauver de la montée des eaux. Mais où les Maldiviens vont-ils pouvoir aller ? Jon Henley passe en revue toutes les possibilités. »

    http://www.guardian.co.uk/environment/2008/nov/11/climatechange-endangered-habitats-maldives

    Un article hallucinant.

    La montée des eaux condamne de nombreuses îles partout dans le monde à être submergées.

    Les plus beaux paysages de la planète Terre sont condamnés à être engloutis.

    Nous le savons.

    On s’en fout !

    Consommons !

    Importons !

    Exportons !

    Libérons la croissance !

    Prenons l’avion !

  47. lilia dit :

    Bravo M. Mélenchon !
    Courage c'est ce qui vous caractérise ! Je suis aussi du 19 août !
    Bravo pour votre face-à-face avec Moati qui est redescendu dans mon estime.
    Bien répondu à ses idioties. Ca suffit comme ça !
    Pitoyable le congrès !
    Heureusement qu'il y a des gens bien ailleurs aussi : Eva Joly qui rejoint le mouvement de "prise de conscience", même Bayrou au Centre et son équipe qu'on veut démollir ou alors je n'ai rien compris.........
    God bless you and us !
    God bless you and us !

  48. H2 dit :

    Ecoutez ! Il est vrai qu'il faudra bien poser les termes du débat si on veut que l'on se comprenne.
    Il y a les valeurs proclamées, la réalité et la volonté des personnes.
    Entre ces trois dimensions il y a distorsions,contradictions, écarts.

    Je le redis ici : Il n'est pas question d'accepter tout et n'importe quoi il
    est question de se poser des questions.

    Pour cela il va bien falloir parvenir à discuter avec des personnes qui ont d'autres avis et un autre regard sur les phénomènes afin de rassembler un maximun de monde.
    Comment allez-vous parvenir à rassembler si tout de suite vous fermez les termes du débat ?

    Je vous livre deux faits divers qui révèlent un certain acharnement envers certaines personnes et le hiatus qu'il faudra bien lever si nous voulons ne pas rester au stade d'un club de " blancs de gauche " :

    http://tf1.lci.fr/infos/monde/europe/0,,4161110,00-le-beret-n-est-pas-un-foulard-islamique-de-substitution-.html

    http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=224&var_recherche=FOL+%2B+Ligue+des+droits+de+l%27homme

    Je ne veux aucunement de la Burka bordel !
    Je veux que l'on s'adresse aux personnes telles qu'elles sont sans mépris initial et sans les ostraciser avant même qu'on leur permettent de s'exprimer.

    L'altérité c'est précisément d'accepter que l'autre ne soit pas identique à nous et comprendre que cela ne nous empêche pas de partager et d'être semblables.

    La similitude ce n'est pas faire identité !

    L'identité ? Quelle horreur ! Quelle idée infernale ! Rester toujours le même et ne jamais pouvoir se transformer, ni changer au gré des expériences humaines.

    Laissons le phantasme sur l'identité à Alain Soral et au FN et positions -nous dans l'ouverture à l'autre. Sans être effrayé à PRIORI.
    Autrui est toujours un risque pour tout le monde et cela va dans les deux sens.

    Rejeter les tarés fondamentalistes obtus, furieusement iditos, barbus, demeurés, imberbes ou à lunettes, C'EST BIEN EVIDENT !... mais refuser d'entendre ce que certains ont à nous dire - la lutte anticoloniale d'hier devrait pouvoir nous y aider à penser la chose - c'est l'échec assuré pour notre devenir.

    Penser cela c'est un minimum si nous voulons accueillir, agréger les énergies, plutôt que les rejeter.
    Oui bien sûr, pas à n'importe quel prix c'est évident. Mais encore faut -il ouvrir le débat et non faire avorter les conditions de sa possibilité.

  49. Pierre L dit :

    Après les saboteurs de la SNCF, encore un terroriste neutralisé par les VMS* :
    http://www.bakchich.info/article5891.html

    *Valeureuses Milices Sarkoziennes.


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