30mar 08

 J’ ai passé le week-end à Viry Chatillon en Essonne, en réunion, non stop, pendant deux jours. Les trois quarts des participants affichaient les mines exténuées des lendemains de campagne. Les vainqueurs sont épuisés. Et les battus pire encore. Comme si l’échec était leur responsabilité personnelle! Mais leur situation est l’angle mort de la photo de famille. Il est vrai que lorsqu’est affichée une victoire éclatante dans cent villes de plus de dix mille habitants, on oublie de mentionner les trente qui ont été perdues. Et toutes celles qui n’ont pas été gagnées. Elles existent pourtant, sans explication ni reconnaissance dans le tableau! Et les raisons qui expliquent les victoires ici sont parfois moins éloignées de celles qui expliquent les défaites là. Dans le monde des gagneurs on oublie vite que ce n’est pas seulement la victoire qui justifie l’action mais les raisons qu’on a d’agir. Les battus remachent à proportion de la joie des vainqueurs. 

Donc, deux réunions donc pour moi. D’abord au Conseil national de PRS. Puis avec les correspondants départementaux de la "sensibilité" à laquelle je participe au PS. Elle s’appelle "Trait d’union". (http://www.trait-dunion.org) Ce groupement socialiste existe depuis juin 2005. Il a été créé au lendemain du réferendum sur le traité constitutionnel. Il a présenté une motion en commun avec Laurent Fabius au congrés du PS au  Mans, juste avant l’investiture socialiste à la présidentielle. C’était le congrès du Mans, avec sa synthèse mensongère, cette arnaque! "Trait d’Union" est représenté au secrétariat national du Parti Socialiste par Pascale Le Néouannic, conseillère régionale d’ile de France. Longue discussion. Pour finir nous avons adopté un texte aux termes bien qualibrés. Et comme après deux jours de réunions venat aprés tant d’autres il faut savoir faire une pause de quelques heures tout de même je me contente de mettre en ligne ce texte. Avec le souhait qu’il interresse mes lecteurs. Et que tous ceux qui le jugent utile le transmette à ceux qu’il pourrait interresser, notamment s’ils sont socialistes..

 

UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE
 
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Le congrès du Parti socialiste est convoqué. Ses décisions impliqueront l’avenir de la gauche et par là même celui du pays. Il ne saurait se réduire à une compétition de personnes en vue de l’élection présidentielle qui aura lieu dans quatre ans ! Surtout si cette compétition doit donner une illusion de choix alors que les orientations politiques de chacun seraient quasiment identiques. Il n’est pas vrai qu’il n’y a qu’une orientation possible et crédible à gauche ni que face aux destructions sociales et écologiques du capitalisme de notre temps, la modernité soit du côté de la ligne sociale-démocrate ou démocrate. Celle-ci est partout en impasse dans le monde. Ni nostalgie, ni fuite en avant. Il ne faut pas engager le PS français plus loin dans cette voie qui conduit tant de partis sociaux-démocrates à gouverner aujourd’hui avec la droite. Le PS ne doit pas encenser davantage l’économie de marché et faire du capitalisme un horizon indépassable. Surtout au moment où celui-ci entre dans une crise autodestructrice dont les conséquences s’abattent sur les salariés et les sociétés. Pour qu’un autre futur soit possible, ce débat doit s’engager clairement et publiquement, non seulement entre socialistes mais devant le pays.
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Cette question se concentre sur des choix concrets. Quelques uns surgissent de l’actualité immédiate.
Luttons-nous contre la financiarisation de l’économie ou bien accumulons-nous les vœux pieux sur la nécessité de « réguler le marché » au moment où des socialistes français dirigent les principales institutions de la mondialisation économique ? Quel rapport de forces construisons-nous avec le capitalisme ? Et quand il faut passer au compromis avec le capital, quelle logique favorisons-nous ? Celle des secteurs financiers ? On en connaît le prix : dictature du court terme, abaissement des acquis sociaux, destruction des services publics, traité de Lisbonne. Ou celle des secteurs productifs réels ? Sinon comment négocier les salaires, les conditions et le contenu du travail, les qualifications en vue de l’intérêt général ?
Faut-il procéder à la refonte républicaine des institutions et de la société française ou bien continuer les bricolages sur la constitution de la Cinquième République ? Comment organisons-nous l’intervention populaire dans les choix politiques, depuis leur élaboration jusqu’à leur mise en œuvre ? Faut-il étendre l’exigence de laïcité à de nouveaux secteurs de la vie en société ou bien faut-il se résigner à ouvrir des espaces publics aux injonctions des religieux ?
Affronte-t-on la crise écologique en réorientant impérativement la production et ses contenus ou bien se contente-t-on d’organiser les droits à pollution ?
Eradique-t-on la pauvreté ou bien organise-t-on son soulagement ? Inversons-nous la clef de répartition des richesses entre capital et travail ou bien modérons-nous la ponction des profits ?
Affrontons-nous le modèle libéral de construction européenne ou bien y consentons-nous ? Participe-t-on à la politique impériale des Etats-Unis ou bien affirme-t-on l’indépendance militaire et diplomatique de la France dans le monde ?
Et pour former une majorité nouvelle en France, quelle alliance politique et sociale faut-il former ? Avec le centre ou avec toute la gauche sans exclusive ? Les deux ne sont pas possibles en même temps. L’exemple italien en atteste. En France, les élections municipales récentes n’ont pas davantage démontré l’efficacité électorale de l’alliance avec le Modem. Au contraire. C’est pourquoi nous optons au niveau national pour la méthode mise en œuvre avec succès dans de nombreuses localités : un front de gauche sans exclusive sur la base d’un programme de gouvernement commun.
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Nous respectons la contradiction des analyses qui s’expriment sur tous ces sujets au Parti socialiste. Elle concentre les enjeux de notre temps pour la gauche comme pour la société. Seule une confrontation franche et sérieuse, un débat exigeant, rend possible l’action efficace. Encore faut-il que tous les points de vue soient représentés pour que le débat soit possible.
Dans ce contexte, on voit bien se présenter dans le débat des socialistes les diverses nuances du point de vue démocrate et social-démocrate dominant en Europe. On connaît ses nombreux candidats. Mais le programme de la gauche d’alternative qui a pourtant permis les victoires aux élections nationales dans le passé, est absent. La gauche du Parti socialiste est muette. Elle est balkanisée. Du coup elle semble aujourd’hui hors jeu. Dès lors, elle porte une responsabilité dans le rabougrissement du débat d’orientation des socialistes. Elle en sera même la première coupable si elle renonce à s’exprimer et à proposer ses idées. La gauche du Parti socialiste doit s’assumer. Elle doit porter dans le Parti socialiste le programme de gauche qui répond à l’urgence sociale et politique. Le sort réservé à cette gauche au PS sera un révélateur. Jusque-là le PS était un lieu nourri par les différentes cultures de la gauche française. Est-ce encore le cas ? Ou bien le PS n’est-il plus qu’un parti de centre gauche, uniformisé, imperméable à l’urgence sociale, conformément au modèle dominant en Europe ?
Pour notre part, nous prendrons l’initiative du texte et des candidatures qui permettent à l’alternative de gauche de s’exprimer. Nous le ferons avec autant d’autres que possible. Nous le ferons seuls si nécessaire. Nous allons donc agir et nous rendre disponibles pour qu’un regroupement de toutes les gauches du Parti socialiste devienne possible. Un regroupement sans exclusive ni a priori. Tourné vers les convergences pour l’avenir plutôt que vers les divergences du passé.
En socialistes nous disons : l’avenir ce n’est pas ce qui va se passer mais ce que nous allons faire. Un autre futur est alors possible.


482 commentaires à “le congrés socialiste commence”
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  1. LeVraiPouvoir dit :

    Ouf Antoine, ils ont rien vu rien compris malgrè tes conneries. Mais recommence pas hein, manquerait plus qu'ils se mettent à réfléchir et demandent des comptes. Pas envie que cette connerie de démocratie et de representants du peuple reprennent leur place, on est trop peinards comme ca.
    Bon allez Antoine, j'y vais, faut que j'assiste à un CA, faut quon dégraisse, tu vois ce que je veux dire ;)

  2. LeVraiPouvoir dit :

    Oh antoine... Je retire ce que j'ai dit. Ce H2 qui renvoie vers Syllepse pense, et pense à mal! Mais dieu merci, tant qu'il reste a militer en gauche il est sans danger. On controle ;)

  3. Antoine dit :

    J'te raconte pas...
    Si ils se mettent à penser à John Holloway ou Pierre Lévy, et à le rapprocher d'Internet et de ses logiques sous-jacentes (;) oups), on va y laisser des plumes.
    LeVraiPouvoir, il faut absolument qu'ils continuent a croire qu'ils vivent encore en democratie, et que c'est leurs elus qui sont les boss.
    T'as une idee? Moi je m'occupe des gros, j'appelle des lundi nicolasS et francoisH et son ex pour se mettre d'accord sur un deal "raisonnable". On laisse tomber les petits, c'est folklo et sans danger.

  4. LeVraiPouvoir dit :

    Ok!
    Moi je m'occupe des medias et des syndicats. ;) et re ;)

  5. Jennifer dit :

    Encore de la désinformation ce matin sur France Inter à propos des FARC. Il est évoqué la disparition de plus de 2000 personnes,et donc qui sont attribuées aux FARC. Or sur ces disparitions, 80% sont le fait des groupes paramilitaires à la solde d'Uribe.
    Les FARC ne sont pas des anges et ont certes des méthodes qu'on ne peut cautionner, néanmoins du côté d'Uribe, les méthodes sont pires.

  6. Jennifer dit :

    Les FARC sont le produit de ce terrorisme d'Etat qui dure depuis 50 ans avec des millions de paysans déplacés, des dizaines de milliers torturés, assassinés. Le terrorisme le plus criminel est celui des groupes paramilitaires d'Uribe qui perpétue des massacres et nourrit l'impasse dans laquelle se sont fourvoyés les guerilleristes des FARC.
    Par ailleurs la Colombie qui a le régime le plus conservateur d'Amérique latine procède à une désinformation systématique, grâce au controle des grands groupes médiatiques par ceux qui soutiennent le régime.

  7. carlo dit :

    Félicitations M. Mélenchon pour votre intervention sur le club de la presse Internet. Vous avez raison d’attendre le Congrès pour prendre une décision. Il faudra voir si, à ce moment-là, le PS décide, comme c’est bien possible, hélas, de se convertir au social-libéralisme ainsi que l’y pressent G.Gorce, M. Valls et autres DSK. Dans ce cas, la question de la création d’un parti sur le modèle de die Linke se trouvera posée. Elle se posera aussi au moment de la préparation des européennes de l’an prochain. Il serait incompréhensible que les nonistes du PS acceptent de soutenir des listes sur lesquels figurent des candidats ayant permis l’adoption du Traité de Lisbonne. Les européennes sonneront l’heure des comptes pour le PS.

  8. DiGeo dit :

    @ antoine et levraipouvoir qui ne font qu'un.

    Votre analyse est très pertinente et tout aussi limpide que la situation rapportée ci-dessous. Cette contribution élève vraiment le débat!

    Chez le commissaire:
    - Non mais, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
    - C'est pourtant clair, monsieur le commissaire...Mon père est maire, ma tante est soeur, j'ai un cousin qui est frère et mon frère est masseur!

  9. Jean le Bon dit :

    Le saviez-vous :
    Charles Napoléon, descendant par sa mère la Princesse de Bourbon issue des Capétiens et des Orléanistes et descendant par son père le Prince Louis Napoléon Banaparte descendant lui-même des Empereurs du même nom s'est fait rétamer aux Législatives sous l'étiquette de Bayrou alors que six mois avant son investiture, il annonçait à grands renforts de publicités orhestrés par Stéphane Bernne lui-même qu'il était de Gauche. On est en droit de supposer que Charles visait bien plus haut qu'un siége de Député, peut être à nous refaire plutard le coup de son arrière Grand Oncle qui fut 1er Président de notre 1ere République en 1848, Mais qui sous le nom de Badinguet nous laissa en héritage son oeuvre de Jeunesse : "La Paupérisation"
    Vous trouverz dans le Web : CHarles Napoleon.
    Tout ceci est un peu de l'Histoire de notre France.
    Charles deviendrait si l'Histoire retenait son nom, Roi et Empereur à la fois, mais en attendant rassurez -vous bonne-gens il n'est pas en état de misère, à la tête d'une des plus importantes agences Immobiliéres de France il saicissonne Paris et plusieurs des grandes villes de france, le but non avoué est le profit maximum.
    Salut à vous grognards !
    Jean le bon

  10. Jean le Bon dit :

    Toujours sur Charles Napoléon, j'avais oublié de vous le dire avant de se présenter à Nemours pour les Législatives où il a fait 8,74 % sous l'étiquette Modem, Bayrou étaitt son ami et pas l'inverse à ce qu'on dit il n'est l'ami de personne mais tous sont ses amis. Il ne faut pas croire que Charles est un opportunite, il est simplement à l'affût d'un signe du destin. Le destin frappa à sa porte en 2001, chargé d'une violente odeur d'arriviste, alors qu'aucune liste Bonapartiste ne voulait de lui en Corse, voilà-t'y pas que la liste de la Gauche extrème qui ménait bon vent les indépendantistes en mal de nom chargé d'histoire le prend sous son aile, le voila donc élu Adloint de son groupe d'opposition, à Ajaccio biensur. Vous l'avez vu à la télé sur France3 pendant toute sa campagne il s'est contenté d'offrir des fleurs aux mamies dans les jardins publics de la ville. Dénoncé comme opportuniste par les Partis Bonapartistes de droite de gauche et du milieu, élu de plein droit adjoint au maire avec ses 14% ; aussitôt il se séparera de ses compagnons colistiers et niera l'intention qu'on lui avait attriuée de vouloir faire un bout de chemin avec eux, ces manants. Pendant toute sa mandature il répondra au convocations par sa présence aux conseils municipaux et finira par se faire aimer des retraités d'Ajaccio pour ses envois de fleurs et chocolats fins.
    En 2008 à la suite de sa veste sur Nemours aux Législatives sous étiquette Modem Charles Napoléon s'est présenté aux Municipales sur Nemours et là je l'avoue pour l'instant j'ai perdu un peu sa trace, si ce n'est que son entourage transpire un peu d'informations à vérifier, Bayrou était un erreur, Sarko ce serait mieux. Aidez moi dans ma recherche ! Merci !
    Salut à vous la Vieille Garde
    Jean Le Bon

  11. Lulu dit :

    @ Jean Le Bon,
    J'ai eu l'occasion de cotoyer Charles Napo quand il habitait encore Corse. Je te confirme qu'il ne fera jamais partie de PRS. Je t'informe tout de même qu'il fut de l'aventure du CERES. Par ailleurs, lors de l'assassinat du garagiste d'origine marocaine dans des circonstances pénibles, il fut un des très très rares élus à venir plusieurs fois prêter ses services à la famille (dont deux petits mouflets). Certes ça peut te faire marrer qu'il s'appelle Charles et Napoléon en même temps. Je te souhaite la moitié de son courage (politique et courage tout court) et le quart de son humanisme. Je t'indique en outre qu'après la branlée prise par le PS aux régionales (1.8 % - si-si tu as bien lu), il fut un des trop rares élus qui participèrent aux assises régionales du socialisme en Corse. Tu admettras donc peut être qu'en matière d'opportunisme politique, on peut faire mieux.
    Il y croyait et avait d'ailleurs pour se faire laisser tomber ses affaires. (en effet, il n'est pas membre du conseil d'Etat et ne pantoufle nulle part). Politiquement, il n'est pas plus au centre que certains socdèms du PS. Je sais, ce n'est pas notre orientation. De là, à le taper au niveau des genoux...

  12. Jean-Marc dit :

    Cher M. Mélenchon, j'ai écouté la partie 6/7 de votre intervention, où vous abordez l'Internet, sujet qui m'intéresse au plus haut point.

    Je me permets de vous faire une remarque : peut-être auriez-vous intérêt dans le cadre de votre acction politique à dépasser la représentation que vous avez d'Internet comme d'un media, et le considérer plutôt comme un modèle d'organisation. Si vous connaissez le monde de l'entreprise et un peu la manière dont les réseaux d'informations la restructurent peu à peu, vous devriez en ête convaincu.

    D'autre part, je vous trouve bien méfiant dans votre lecture du phénomène, avec peut être une grille d'analyse qui n'intègre pas ce qu'est Internet.
    Vous dites que la video du salon de l'agriculture ouvre aux manipulations, et que NS ce n'est pas que "casse toi pauvre con". C'est un fait.
    Mais je vous fais remarquer que NS, c'est celà AUSSI, et que seule l'existence de l'Internet a permis de le montrer ; les grands journaux Tv n'auraient pas abordé le sujet en plus de cinq secondes dans une édition, ce qui a d'ailleurs été le cas ce fameux weekend, avant que la vague provoquée sur le net oblige les grandes rédactions à s'emparer du sujet la semaine suivante.

    Je persiste à croire qu'une des bases de la démocratie est la mise à disposition de l'information aux citoyens, et ne serait ce que sur ce point, en tant que démocrate, vous devriez être heureux.

    Cordialement.

    http://www.marianne2.fr/Jean-Luc-Melenchon-hesite-a-detruire-un-parti-qui-existe-depuis-100-ans_a85569.html

  13. uvw dit :

    Laisse tomber Jean-Marc, Mélenchon n'est pas au courant des
    divines "logiques sous-jacentes"... :) :) :)

  14. Guy dit :

    Excellent !
    Que de positions raisonnées dans tout cela, qui en tous cas m'ont éclairé.
    http://www.marianne2.fr/Jean-Luc-Melenchon-hesite-a-detruire-un-parti-qui-existe-depuis-100-ans_a85569.html

  15. Jennifer dit :

    Ca passe?

  16. Jennifer dit :

    Non. Pas si je parle de RSF et Robert Ménard

  17. Jennifer dit :

    Et la défense du négationisme par Ménard au nom du droit des journalistes à s'exprimer

  18. Jean le Bon dit :

    @LULU 261, merci de ne pas inventer n'importe quoi c'est ridicule, ton histoire est à dormir debout. Charles Napoléon Bonaparte n'a jamais été membre de quoi que ce soit et enciore moins du CERES. Que tu sois souverainiste tu et veuilles le prouver, c'est ton droit et je mais . Je te conseilles de t'instruire en lisant ses deux livres et les pages du Web consacrées à cet effet, tout ce que j'ai écrit sur le personnage ne te demandera que quelques clics, y compris ses résultats aux législatives et aux municipales.
    Bien le bonjour chez toi
    Jean le Bon

  19. Jennifer dit :

    Il est plus important que les journalistes disent ce qu'ils veulent plutôt que de respecter les faits historiques (cf Faurrisson)

  20. Jennifer dit :

    Menard considère que Faurisson a le droit de dire que l'Holocauste n'a pas existé. Ce qu'il défend c'est la liberté d'expression quitte à dire des mensonges

  21. Jennifer dit :

    On voit à quoi est réduit le journalisme pour Robert Ménard: l'opinion des journalistes est plus importantes que les faits réels

  22. Jennifer dit :

    Bon j'en ai marre je lirais plus sur RSF et vous en écrirai à l'occasion si c'est intéressant. je n'arrive à passer que de petites phrases.

  23. Le Sanglier dit :

    Jennifer : tes éternelles chieries d'extrême gauchiste nous emm****nt carrément, et nuisent à l'intérêt supérieur du Parti Socialiste . Compris ?

  24. JB dit :

    @ Jean-Marc
    Ok, internet offre des choses nouvelles et intéressantes, notamment en matière de participation au débat d'idée et donc peut être un outil pour la démocratie (à condition de bien l'utiliser)...
    Mais j'aimerai que tu répondes à mes questions (sans les esquiver cette fois si). Car ton message est sympa mais il nous apprend (presque) rien!

    Je t'ai écrit ça post 192 :"D’ailleurs, je ne comprends pas le rapport entre le super-génial Jacques Attali dont les capacités mentales dépassent le génie de tous les hommes réunis, et ton fameux Charles Leadbeater!
    Il faut vraiment que tu m’expliques plus en détail car là je ne te suis vraiment pas (ES-TU SERIEUX? CE N’EST PAS UNE BLAGUE?)

    Y-a-il une cohérence? Que nous proposes-tu vraiment pour “réformer” voire “révolutionner” la société?
    Je souhaiterais une réponse concréte à cette question qui englobe les champs du politique, de l’économique et du sociale?"

    Jean-Marc, vas-tu prendre ton courage à deux mains et rédiger une réponse claire et cohérente? Ou vas-tu encore une fois t'esquiver? Car je pensais que tu "te lassais", mais te revoilà!

    ;)

  25. Jean-Marc dit :

    Oui, je suis lassé JB, au point de m'être "amusé" avec LeVraiPourvoir et Antoine.
    Tu as aimé?

    Sinon, c'est vrai que ca demande du courage de faire un papier de 500 lignes minimum pour cerner en gros ce que je pense en termes de constats/axes strategiques/axes operationnels...
    Je pense que je vais le faire pour un autre blog plus perso, et le mettrai ici.

    Mais celà dit, j'ai donné une bonne 20aine de références, toutes liées ; à charge de faire ta synthèse créative, tu m'as l'air fût-fût...

  26. Le Sanglier dit :

    Guy, Jean-Marc : moultes intervenants sur le site de Marianne dénoncent, et ce en totale liberté de pensée, la dérive castro-chaveziste de ce blog. Ne fut-ce que par la censure, camarades...

  27. JB dit :

    @ Jean-Marc ou Antoine?
    C'était donc toi, Antoine et LeVraipouvoir! Je vois que tu t'occupes quand tu ne sais plus rien dire... J'ai trouvé ça archi nul... Vraiment ces posts étaient inutiles. Je suis donc déçu de cette bassesse intellectuelle sans finesse et argumentation. (Je suis certain que tu vas me traiter de "prétentieux"...)
    Et je crois que DiGeo a très bien répondu (il a fait preuve d'une très belle finesse en jouant le jeu)...

    J'en déduis simplement que tu n'as "malheureusement" rien à dire...
    C'est facile de me renvoyer à une 20taine de liens qui se répartissent en plusieurs blogs et des centaines de message... De plus, c'est facile de nous envoyer des liens sans nous expliquer pourquoi ces liens sont utiles et "liés"..
    Tu fais l'économie d'écrire d'une synthèse donc on ne sait pas ce que tu penses réellement, tu sembles donc gober ces textes sans te les approprier... Ou tu fais simplement l'économie de réfléchir, comme le montre tes derniers posts (notamment sous le nom d'Antoine).
    Tu ne veux pas prendre le temps d'écrire 500 lignes, mais tu trouves le temps d'écrire des conneries... Je te félicite! quelle cohérence d'esprit!

    J'attends donc avec la plus grande des impatiences ta synthèse, en espérant qu'elle soit écrit par toi ;)

  28. Jean-Marc dit :

    Je t'arrete JB! Le jeu LeVraiPouvoir/Antoine est hélas pour moi le constat froid et sans langue de bois d'une réalité concernant l'évolution de nos sociétés'démocratiques'depuis disons 25 ans, réalité qui fait mal à analyser et admettre crois moi, mais qu'il ne sert à rien de nier.
    Regarder le vrai problème est la seule solution pour trouver les vraies solutions.

    Concernant le Net, je te trouve de mauvaise foi quant à la nature de mes liens et renvoies. Si tu es capable de lire Marx et Smith, de synthétiser leurs pensées pour les comparer, tu dois quand même être capable de mieux faire.

    Tu as 20 ans disais tu? A 20 ans on est digital native de fait et on a de l'imagination parait-il, que diable!
    A croire que tu as vraiment besoin d'une synthèse pour je ne sais quelle raison...

  29. Jean-Marc dit :

    @LeSanglier
    Je n'ai jamais été censuré sur ce blog. Peut être LeSanglier celà vient du moteur de ce blog, WordPress. Selon sa configuration les posts avec trop de liens sont soumis à modération avant d'être publiés. Et comme personne ne vérifie les posts en attente apparemment, ils ne sont pas publiés.
    Bon, celà dit, je n'écarte pas la possibilité d'une censure pour certaisn posts politicards (vive x, à mort y) si ils déplaisent trop ; tu n'as qu'à tester cette histoire de liens, tu sauras.
    Mais reste honnete...!

  30. JB dit :

    @ Jean-Marc
    J'ai 20 ans (je suis sur mes 21), mais cela me donne pas le monopole de "l'imagination"! J'espère encore croire à la possibilité d'une nouvelle société jusqu'à mon dernier souffle! (En espérant que cela se fasse bien avant...)

    Après je comprends ton constat au sujet de nos société et d'une "véritable démocratie", mais il ne faut surtout pas s'enfermer dans le "c'est tous des pourris, de droite ou de gauche c'est la même chose!". Si beaucoup de gens pense ça aujourd'hui c'est parceque la gauche est absente! Celle-ci doit transformer la société et permettre un processus : celui de l'émancipation humaine... Ceci se passe d'ailleurs par une refondation démocratique qui doit nous rendre acteur de notre avenir collectif!

    Au sujet d'internet, je m'intéresse à cette dimension "participative" qui peut avoir lieu... C'est d'ailleurs sur cela que se construit le nouveau média de Pleven (ancien directeur du Monde). Je suis allé à sa conférence de présentation du projet de Média Part. Et j'ai trouvé sa démarche intéressante car les lecteurs pourront inserrer leur point de vue et avoir une prise sur les journalistes et leurs écrits (un peu comme un blog...) de plus pourront se créer des "cercles" de discussion (c'est le mot employé par Pleven)...

    Par ailleurs, je te demande d'écrire non pas des "synthèses" (mot qui peut être mal utilisé) mais tes points de vue : je veux savoir ce que cela veut dire pour toi! Avec des mots clairs et précis car cela reste dans l'incantatoire et il est fort possible que je ne vois pas le même chose que toi en interprétant les sources données!

  31. Jean-Marc dit :

    Antoine et VraiPouvoir ne parlaient pas de la valeur des politiques (pourris ou pas pourris), ils se fichent d'aillerus des valuers quelles qu'elles soient, ils comptent, mais de leur impuissance, et de la mascarade d'une démocratie dévoyée et affaiblie.

    Plevel (et non pleven) ne comprends rien à internet, il ne le sent pas, tout simplement. N'importe qui dans les salons parisiens parisiens que Plenel adore, depuis quelques mois, n'a que ce mot en bouche, participatif. Si tu veux parler avec des gens sérieux dans ce domaine, dirige toi plutôt vers Joel De Rosnay et Carlo Revelli de Agoravox, ou Pierre Lévy, par exemple.

    Quant à ton dernier point, fais ta synthèse.

  32. Jean-Marc dit :

    Ne le prends pas mal hein :)

  33. H2 dit :

    Joel de Rosnay ! Oh my god !

    La dernière fois que je l'ai vu à la Télé, à " Ce soir ou jamais" sur France 3,
    le grand échalat à ressort n'en avait que pour la technique ! la technique ! la technique!
    Il n'écoutait personne sur le plateau de l'émission, il coupait la parole à tout le monde, et semblait hilare, haut perché, butor et pour le moins d'une grande stupidité en fin de compte.
    La technique, la technique, la technique !
    Les présences humaines ne semblaient pas le toucher. Il parlait tout seul et en boucle. Il jubilait.
    La technique, la technique, la technique !

    Oui, oui je sais, ce type est un génie scientifique c'est celà ?
    Grand bien lui fasse.

    Il m'est apparu pour ma part, comme le prototype du Prêtre Scientiste de demain.

    Jean-Marc, je compte bien m'interesser sérieusement à la liste de tous vos concepts pour en faire une synthèse personnelle...
    ...mais de grâce protégeons-nous de ces positivistes de malheur, sourds, mal-entendants, et qui n'écoutent pas.
    Insupportable.

  34. JB dit :

    @ Jean-Marc
    "Plevel (et non pleven) ne comprends rien à internet, il ne le sent pas, tout simplement. N’importe qui dans les salons parisiens parisiens que Plenel adore, depuis quelques mois, n’a que ce mot en bouche, participatif. "

    J'ai pris cet exemple! Pourquoi ne détailles-tu pas ta pensée : j'aimerai savoir pourquoi pour toi Plenel ne comprends rien à internet... Pourquoi il "ne le sent pas"

    Comme tu te décharges de tout dévelopement, pour des raisons qui restent inconnues,je m'intéresserai aux gens que tu proposes... Pas de problème... La clée nous permettant de comprendre les "logiques sous-jacentes" se trouve par énigme et imprécisions. Merci à toi pour ce voyage initiatique à travers internet ... Le nouveau monde est à portée de main.... Il faut juste que, contrairement à Plenel, je "sente" bien internet! J'espère que c'est un peu comme la musique...(Si on a pas le talent d'un Jimi Hendrix, on peu quand même devenir un guitariste acceptable)... Je vais donc travailler internet comme ma guitare, mais pour l'instant ça semble difficile car je ne suis pas du tout "digital native" (cf.post 279)
    ;)
    PS : nous sommes les acteurs de notre système nous pouvons donc enrayer cette "mascarade", il faut simplement avoir la volonté.. Ne sois pas pessimiste car si on ne peut rien faire, autant se tirer une balle tout de suite...

  35. JB dit :

    @ Jean-Marc
    Tu vois, oar exemple H2.. Son dernier message ne fais pas 500 lignes, mais il donne un point de vue clair et précis sur Joel de Rosnay!.. Il en dit assez pour qu'on comprenne, si on est pas d'accord, on débat et on dit pourquoi on est pas d'accord... Pourquoi ne fais-tu pas comme lui? C'est pourtant simple...

  36. Tiago_Jaïme dit :

    Oui Bravo et merci Jennifer même si tes infos font mal.

    Je n'ai pu aller non plus à la manifestation en mémoire de John Maïna. Il faudra bien que vous vous souveniez de ce nom vous les élèves de CM2 lecteurs de ce blog. Ne vous sauvez pas j'y inclue aussi les ex élèves de CM2 !

    John Maïna s'est pendu à moins de 20 ans le 15/02/2008, parce que Kenyan, en France depuis deux ans, il s'est vu refusé le droit d'asile et le recours (Kenya, il ne s'est rien passé ces derniers mois !).

    J'ai honte de tous mes dirigeants quand je vois leur incapacité à protéger la vie. Des papiers pour tous ceux qui sont en France depuis plus d'un an. J'ai dit "tous". Et si notre gouvernement veut lutter contre les trafics et bien qu'il démantèle les filières de 2008. Enfin, Nicolas Sarkozy, portera toujours cette tâche, celle qu'il a rendu indélébile sur son front, en abrogeant la loi qui permettait à tout sans papiers depuis 10ans sur le territoire national de recevoir un titre de séjour par la loi. Selon mes infos cela permettait de régulariser 3000 personnes par an. Soit 30 mille en dix ans soit 300 mille en un siècle! Monsieur Sarkozy!. J'ai honte pour vous Monsieur le Président. Je suis triste pour vous Monsieur le Président car pour l'instant vous vous êtes condamné à porter cette tâche. Monsieur le Président, je me permets de vous le dire, réfléchissez, redonnez vous la possibilité de régulariser légalement comme un droit acquis dans la clandestinité tous ceux qui depuis plus de 10a sont parmi nous et n'ont pas vraiment enfreint les lois de la République.

    Salut John Maïna. Merci de veiller sur nous. Tu es parti trop tôt.

    Merci de nous aider à relever la tête. Pardonne nous mon Frère !

    Oui je te vois bien. Tu veux dire que quelques Athégristes qui me lisent ne te voient pas.

    Ne t'inquiète pas, nous finirons bien par guérir la cécité un jour!
    !

  37. Tiago_Jaïme dit :

    Oui dans le post précédent 288, je mets en évidence le nécessaire retour à la loi qui permettait à tout sans papiers présent parmi nous depuis dix ans de recevoir un titre de séjour.

    Cependant vous avez bien lu. Au début, je réclame des papiers pour tous ceux qui sont là depuis un an. C'est le minimum d'intelligence, d'humanité, de respect de la personne humaine que nous devons avoir. Et selon certains économistes, ce serait en plus le sens de notre intérêt bien compris.

    Nicolas ouvre les yeux !
    Tu ferais ce que la Gauche a été incapable de faire !

  38. BA dit :

    « Les Etats-Unis disposent, au meilleur niveau, des trois premiers instruments du pouvoir : l'armée, la finance, et l'industrie. Si la technologie américaine reste de loin la première du monde, les deux autres pouvoirs sont, cette semaine, mis en cause. Au sommet de l'OTAN, à Bucarest, le président américain refuse d'envisager un réel partage de pouvoir avec les autres acteurs du monde, et réaffirme sa volonté de conduire seul, avec l'aide de quelques supplétifs européens, la lutte contre le terrorisme. »

    Qui ose écrire ceci le 3 avril 2008 ?

    Qui ose comparer les soldats européens à de simples supplétifs de l’armée américaine ?

    Un gauchiste ?

    Un trotskiste ?

    Un anti-américain primaire ?

    http://blogs.lexpress.fr/attali/

  39. DiGeo dit :

    Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir nous dit Jean -Luc Mélenchon qui nous fait entendre une autre musique à propos du Tibet.
    Avant d'avoir entendu Jean-Luc Mélenchon j'en étais à me demander les raisons de mon malaise face à la grande mascarade contre la flemme olympique qui cristallise tant de passions. Passions qui d'évidence n'ont pas que les droits de l'homme pour motivation!
    C'est une voix qu'il faut entendre, après on se sent mieux.
    http://www.dailymotion.com/video/x4yjzk_parlonsnet-n7-jl-melenchon-tibet_news

  40. Claire Strime dit :

    Si le MRC fusionne avec le PS, il sera difficile à Jean-Luc Mélenchon d'en sortir, et ça plombera pour 1 temps encore (au moins jusqu'aux européennes et régionales) les fumeuses tentatives de nouveaux PSU avec Salesse/CUALs ou les refondateurs.
    Que faire alors? En attendant "mieux",voter PCF ou Villepin aux européennes...

  41. carlo dit :

    @ Claire Strime
    Jean-Luc Mélenchon a raison de ne pas se précipiter pour quitter le PS. Tout ce qui peut être tenté pour ré ancrer le PS à gauche doit être fait. De ce point de vue, le ralliement de JPC pourrait être une excellente chose. Le gauchissement du SPD (sous l’influence de die Linke), et la débâcle du MoDem devraient également inciter le PS à adopter une ligne plus à gauche. Cela dit, l’heure de vérité sonnera au moment des européennes. Il serait en effet tout à fait incompréhensible que les nonistes du PS acceptent de soutenir des listes sur lesquels figurent des candidats ayant permis l’adoption du Traité de Lisbonne. Leur départ du PS pourrait alors s’imposer.
    Je ne vois pas en quoi voter Villepin (qui était pour le « oui » au TCE) pourrait constituer une solution….

  42. Tiago_Jaïme dit :

    Merci DiGeo post 291.
    Je l'attendais moi aussi le commentaire de Jean-Luc Mélenchon sur le Tibet et l'olympisme. Je voulais savoir ce qu'il pensait des réserves émises par certains.
    Bravo Jean Luc ! Tout y est. L'esprit critique, la modération (même si on se serait passé du bonàrien) et l'engagement. Les journalistes sont presque affligeants, en tous les cas, globalement. Certes l'interview a eu lieu et est diffusée mais je les sens absents distant pas concernés...il faudrait aussi faire le bilan dans chaque débat des interventions des journalistes dans le but de couper l'expression de l'invité. Car c'est trop facile et cela devient une gymnastique qui empêche les blancs en neige de prendre de la consistance.

    Maintenant intellos et cultivés de ce site je serai ravi de vous lire sur le Dalaï Lama et le servage. L'histoire socio démocratique des tibétains.

    Bien sûr il faut écouter et regarder Jean-Luc Mélenchon à http://www.dailymotion.com/video/x4yjzk_parlonsnet-n7-jl-melenchon-tibet_news

  43. dudu 87 dit :

    @JL Mélenchon
    Bonjour camarade
    Le débat est si intense ici et souvent, des plus confus que j'en avais oublié de donner mon opinion aux questions posées par ton papier. La moindre des politesses aurait été de commencer par là, puisque tu nous permets de débattre en toute liberté sur ton forum. Des progrès sont enregistrés puisque nous avons passé un week- end sans insultes, le débat devient donc des plus sereins. Merci et continuons sur cette voie.

    1° Oui, nous devons lutter contre la « financiarisation » de l'économie afin que les richesses produites reviennent vers la satisfaction des besoins des peuples et le rapport de force ne peut être que de classe. Le secteur financier doit être au service du secteur productif. Pour ce qui est du « réel », les créateurs de plus-value en sont la base, travailleurs manuels intellectuels et paysans. Notre gouvernement devra favoriser et impulser les négociations sociales avec contrôle des catégories intéressées. Il nous faut donc retrouver notre indépendance financière et monétaire, Banque de France et émission de notre Monnaie, sinon pas de salut.

    2° La 5° république est issue d'un coup d'état pendant la guerre d'Algérie donc une démocratie de façade. Je crois essentiel de rappeler à notre jeunesse ce fait historique. Notre constitution se doit de donner les bases d'une démocratie socialiste en plus de nos acquis républicains, droits de l'être humain, laïcité complète de notre société et séparation complète des églises et l'état y compris dans la construction des « mosquées ». Nos représentations démocratiques (députés, sénateurs, conseillers régionaux etc...) sont-elles adaptées au 21° siècle? Est-ce un problème qualitatif ou quantitatif? Le suffrage universel en sort-il renforcer ou diluer? Démocratie ou anarchie? Quelles interventions populaires? Ne doit-on pas favoriser le rassemblement du milieu associatif pour qu'il devienne un interlocuteur valable auprès des pouvoirs publics? Comment empêcher son noyautage afin d'assurer son indépendance et qu'il devienne organisation de masse? Concernant les conseils économiques et sociaux, il me semble que nous devrions revoir leurs fonctionnements et leurs objectifs afin qu'ils deviennent des forces de propositions. Autre mouvement à prendre en compte, le mouvement coopératif à la vue de sa situation nationale, européenne et internationale.

    3° La crise écologique ne se réaliser en partie que par la réorientation de notre système industriel et agricole, CE SONT DES EMPLOIS DURABLES. Une priorité majeure pour notre politique industrielle et agricole, notre système de formation professionnelle et de nos choix sociétales: il y va de notre réussite, vu l'urgence des problèmes environnementaux.
    Le retour au plein emploi avec pouvoir d'achat décent, priorité incontournable pour éradiquer la misère et redonner sa dignité au citoyen. La taxation de la spéculation boursière doit nous en donner les moyens.

    4° Oui, l'indépendance militaire et diplomatique de la France est nécessaire face à l'hégémonie américaine mais nous devrons conclure des accords bilatéraux voir multilatéraux avec tout pays qui aura le souci de son indépendance politique, économique et militaire (Brésil, Venezuela etc...). Dans ce domaine, nous n'aurons pas « le beurre, l'argent du beurre et la crémière » sans pragmatisme. Nous devrons être très clairs sur nos principes fondamentaux.

    5° Leurre, vaste sujet!
    Devons- nous être sensibles envers les sirène des « souverainistes »? Les retrouverons-nous dans nos luttes suivantes? Une question essentiel, à mon avis, l'Europe est-elle une nécessité pour la France sur le plan politique, démocratique, diplomatique et économique? N'oublions jamais que nous serons jugés par les Français à notre capacité de résoudre leurs problèmes de vie quotidienne: emplois, pouvoir d'achat, et sécurité publique.
    L'avenir du rassemblement des forces progressistes a un rendez-vous primordial, les élections européennes dans 2 ans. Notre objectif sera de sortir unir et audible auprès de l'opinion publique de cette confrontation.

    6° Quelle union?
    Doit-on attendre les congrès du PS et PCF? N'est-ce pas une perte de temps vu le contexte et les luttes à venir? N'est-il pas préférable de constituer un « noyau dur » de quelques personnalités nationales qui commenceraient à déblayer le terrain en laissant les portes grandes ouvertes aux 3 grands courants politiques français que sont les socialistes, communistes et écologistes ou altermondialistes. Enfin, ceux qui ont une véritable volonté d'union! Doit-on continuer à créer des partis ou mouvements politiques? Les divorces sont toujours des opérations « chirurgicales » douloureuses mais nécessaire pour la santé et... il est aussi possible de perdre la vie dans ces opérations « chirurgicale »!
    Pour un programme commun de gouvernement, je souhaite pour avoir vécu intensément cette période, qu'il soit tiré une analyse de l'échec du précèdent. Il y va de notre crédibilité!

    N'étant pas membre du PS, je n'interviendrai pas dans son débat interne, question de déontologie!
    Fraternellement.

  44. dudu 87 dit :

    5° Leurre, vaste sujet! il faut lire l'Europe, vaste sujet!

  45. Rassembler à Gauche
    Bulletin de liaison pour "Rassembler à Gauche"
    N° 141
    Avril 2008

    Sommaire :

    · A gauche le paysage politique bouge et pas forcément dans le bon sens, par Amaury Couderc
    · Intervention de Robert Duguet au Conseil National de PRS des 29 et 30 mars
    · Pour une gauche digne de ce nom (Tribune publiée dans le Monde daté du 29 Mars 2008)
    · Résolution de Forces Militantes, à l’issue de sa réunion nationale du 29 mars 2008 à Paris

    A gauche Le paysage politique bouge et pas forcément dans le bon sens
    Par Amaury Couderc

    Quatre nouvelles organisations politiques à gauche
    Est-ce vraiment nécessaire ?
    Ce printemps voit l’éclosion d’un certain nombre d’organisations nouvelles, rien moins que le parti de « toute la gauche » avec Quilès, Liennemann et Gayssot, ou encore la mue ou la métamorphose (on ne sait pas encore) de la Ligue communiste révolutionnaire en parti destiné à « rassembler » tous les antilibéraux. (Si la ligue avait cette capacité de rassemblement, cela se saurait depuis longtemps. L’éviction de Christian Piquet augure mal du pluralisme, donc des capacités de rassemblement de ce nouveau Parti.). Et je ne parle pas du « Parti des Travailleurs » qui envisage lui aussi de s’autoproclamer Parti Ouvrier Indépendant… indépendant de qui ?…
    Quant à la « coordination des collectifs unitaires », en choisissant de continuer à fonctionner au « consensus » et non à la majorité comme toute organisation démocratique, ses dirigeants font la démonstration qu’ils n’ont rien appris de la période précédente qui les a vu se diviser et éclater en de multiples chapelles.
    S’appuyant sur le volontarisme, chacune de ces organisation prétend représenter à elle seule la gauche pour l’une, la gauche antilibérale pour les trois autres.

    Un nouveau Parti clone du P.S.
    Issu de « Gauche avenir » dont le principe de fonctionnement était au demeurant valable et remplissait une fonction de débat au sein de la gauche, le « Parti de toute la gauche » créé de toute pièces par Quilès, Gayssot, Liennemann, non seulement ne répond à aucune nécessité, mais ne fait qu’ajouter la confusion à la confusion. Quel crédit peut avoir une organisation créée par trois personnages bien connus, l’un pour avoir privatisé les Télécom, l’autre pour avoir préparé consciencieusement la privatisation de la SNCF et la dernière pour avoir fait intervenir les CRS contre les sans logis de Vincennes alors qu’elle était ministre du logement… et avait la possibilité de réquisitionner les appartements vides.
    Quelle capacité de rassemblement peut avoir une telle organisation, surtout lorsque l’on sait que leurs propositions ne font pas une seule fois référence au « socialisme ».
    Non, je ne pense pas que ce soit comme cela ni avec ces personnages que l’on rassemblera la gauche…

    Un parti antilibéral ?
    La démarche de la LCR, calquée sur la démarche de LO, alors que cette dernière avoisinait les 5% aux élections présidentielles, est vouée au même sort, c’est-à-dire à l’échec et n’aura pour finalité que de retarder encore une recomposition de l’ensemble de la gauche
    Les conditions de rassemblement de la gauche antilibérale ont existé au moment du référendum sur le NON. Ces conditions favorables se sont perpétuées jusqu’à l’élection présidentielle où l’espoir d’une candidature commune antilibérale avait fait naître une volonté de rassemblement… Las, chaque organisation, et la LCR en premier ont choisi de privilégier leur existence propre au détriment de l’idée de rassemblement voulue par une grande majorité de citoyens. A ce jour, je ne suis pas certain que cette possibilité de rassemblement existe encore.
    Avec cette proclamation d’un nouveau parti par la LCR, la situation politique de la gauche antilibérale redevient inextricable pour un long temps.

    Rassembler et non pas diviser
    La période qui s’ouvre, avec l’accélération des attaques contre les salariés, les retraités, les jeunes, les catégories les plus faibles de notre société (les sans papiers, les sans logis…), avec dans le même temps des concessions faites aux plus riches, impose de se rassembler et non de se diviser en créant de nouveaux partis ou de nouvelles organisations politiques qui ne font qu’augmenter la confusion ambiante. C’est en cela que la démarche de s’autoproclamer parti de rassemblement est fausse et vouée à l’échec pour les uns et pour les autres.
    Le problème qui se pose à la gauche aujourd’hui n’est pas de créer un nouveau parti, mais bien au contraire de créer les conditions et dégager les propositions autour desquelles les organisations existantes et les citoyens pourraient se rassembler. En ne s’impliquant pas dans le processus électoral, l’association P.R.S. semble vouloir et pouvoir jouer ce rôle.

    Ce que pourrait être un début de rassemblement à gauche
    L’existence et la progression en Allemagne de « Die Linke » « La Gauche » (rassemblement des anciens communistes avec la gauche du Parti social démocrate) fait la démonstration que la gauche, lorsqu’elle se rassemble et ouvre une perspective crédible aux aspirations des salariés, n’est pas condamnée à décroître et disparaître au profit d’une « droitisation » de la société. Malgré l’interdiction édictée par les dirigeants du S.P.D. de s’allier à « Die Linke », le score réalisé aux élections du parlement de Hesse par ce dernier ont crée une situation incontournable…et obligé le S.P.D.à se faire élire avec les voix de la gauche radicale..
    Dans notre pays, les électeurs ne se réfugient dans l’abstention que lorsqu’il n’existe plus de parti ou organisation politique « crédible » pour les représenter. La démonstration a été faite lors des élections municipales qui ont vu les abstentions passer de 25% à plus de 55% dans les bureaux de vote des cités et le score des candidats de gauche passer de 70% à 35%…(score relevé à Étampes dans les quartiers populaires)
    En France les conditions de ce type de rassemblement existent, mais les restes d’un communisme municipal prisonnier d’une dépendance vis à vis de l’appareil du PS en bloquent provisoirement la mise en œuvre. La reconduction de Marie-Georges Buffet à la tête du PC serait tout de même un élément positif dans ce paysage.

    Le congrès du PS pourrait être un congrès entérinant définitivement les choix d’une société libérale et clarifier ainsi la situation à gauche
    Au sein du PS un certain nombre de dirigeants s’apprêtent à redéfinir une stratégie identitaire autour d’une soi-disant sociale démocratie faisant définitivement l’impasse sur le « socialisme », c’est-à-dire sur un système faisant référence à l’appropriation des grands moyens de production et d’échange par la société. Ce thème récurent se retrouve aujourd’hui dans les déclarations de Moscovici, de Ségolène Royal et pour une large part de Julien Dray et de Manuel Valls, tous quatre candidats à la direction du Parti. Lorsque Julien Dray se félicite de voir le programme économique de Ségolène Royal salué par l’ensemble de la presse économique (aux mains de Lagardaire, Bouygues et consorts) et les éditoriaux des « Échos » et de « La tribune », lorsqu’il se réjouit de voir la presse Anglo-saxonne (lorsque l’on sait à qui appartient cette presse) se déclarer impressionnée par le sérieux budgétaire des propositions de la candidate Ségolène Royal à la direction du Parti, on a tout de suite compris où se situe ce « camarade » dans le cadre d’une éventuelle recomposition de la gauche… (François Mitterrand disait : lorsque la droite approuve mes décisions, je commence à m’interroger sur leur validité).
    Lorsque Pierre Moscovici nous explique que les 41 ans de cotisation, pour ouvrir droit à une retraite pleine, sont incontournable, c’est affligeant mais cela marque aussi une frontière dans le parti. Le discrédit des politiques de droite est tel que la gauche est appelée à la rescousse pour faire passer les décisions les plus impopulaires. Comment dans ces conditions le P.S pourrait-il redevenir crédible ?
    Quant à F.Hollande, l’inconsistance des uns et des autres en fait et pour longtemps l’arbitre incontournable de la situation. A l’occasion du passage de 5 % à 10 % du droit des minoritaires à être représentés dans les instances de direction, il reste le seul en mesure d’empêcher l’éclatement du Parti. Après la mi-juin nous ne serons plus dans le même parti ; il est intéressant de rappeler que seul Marc Dolez a voté contre le calendrier de la mi-juin prévoyant une convention destinée à modifier les statuts et la déclaration de principe, alors que nos statuts prévoient que cette possibilité ne relève que du congrès.
    En ce qui concerne Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon (mais je pense qu’il en est de même pour Marc Dolez qui s’exprime malheureusement trop peu) ils se situent plus clairement dans un contexte de « lutte de classe ». La participation d’Henri Emmanuelli, quasiment seul dirigeant socialiste présent à la manifestation pour la défense des régimes spéciaux, montre déjà clairement où passera la ligne de clivage dans le parti…

    L’existence du Parti en tant que parti « socialiste », parti de transformation sociale remise en cause.
    Je pense que pour la première fois, l’existence du « Parti socialiste » en tant que parti socialiste, parti social démocrate ou parti social libéral sera posée et peut-être tranchée, mettant chacun en face de ses responsabilités..
    Si ce devait être le cas, une étape importante vers une clarification dans le parti serait franchie. Pour autant, le paysage politique à gauche ne serait pas fondamentalement
    modifié….

    A ce jour, la situation est bloquée à gauche.
    -La formule de rassemblement sur le modèle de « Die Linke » est compromise tant que le P.C. restera inféodé au P.S. pour assurer la reconduction de ses élus.
    -La L.C.R. et son nouveau parti qui se veut hégémonique à gauche, bloquent pour un temps toute perspective de rassemblement à gauche de la gauche.
    -La direction auto proclamée des Collectifs anti-libéraux, en restant figée autour de principes archaïques, n’ouvre aucune perspective démocratique.
    -Quant au « Parti de toute la Gauche » issu de « Gauche Avenir », il n’est même pas le réceptacle de tous les déçus du socialisme !…
    Encore une fois, c’est au sein du P.S. que les choses vont encore se passer…..

    Un front de gauche au parti socialiste ?
    A cette étape, la seule perspective ouverte est de jouer à fond le congrès au sein du P.S. Il est indispensable qu’un front de gauche se rassemble autour d’une motion unique et tente de limiter la dérive du P.S. à droite faute de pouvoir l’empêcher (le parti étant par trop gangrené de l’intérieur). Pour autant, au lendemain du congrès, quel que soit le score de cette motion, il ne faudra pas se dissimuler que c’est une chose d’être la gauche d’un parti Socialiste, mais que cela en est une autre d’être la gauche d’un parti Social-libéral. Il sera alors toujours temps d’aviser.

    Un contresens historique.
    Il est dès lors plus que probable que la crise économique, qui découlera immanquablement de la crise financière, en favorisant l’irruption du mouvement social sur la scène politique dénouera une situation bloquée par les appareils politiques de la gauche et de la gauche antilibérale. Cette crise pourrait remettre en cause la domination culturelle du système libéral et peut être même du capitalisme.Elle ferait également la démonstration que la démarche entreprise par les caciques du P.S. de redéfinir une stratégie « identitaire »faisant l’impasse sur le « socialisme » au profit d’une gestion dite « sociale » du système est,ni plus ni moins, qu’un contre sens historique.
    Dans une situation économique grave,(et c’est bien cette situation qui semble se profiler à très courte échéance), l’impossibilité de négocier aux marges, remettrait en cause la politique d’accompagnement du libéralisme pratiqué par le P.S., et pourrait rendre plus facile un éventuel rassemblement à gauche.

    Intervention de Robert Duguet au Conseil National de PRS des 29 et 30 mars

    Le bilan des ces élections municipales a été globalement tiré dans les diverses publications de la gauche alternative ou gauche anticapitaliste. Deux idées force sont généralement partagées : malgré une abstention d’une fraction du salariat radicalisé qui ne jugeait pas lisibles les listes officielles dune gauche qui ne dit pas son nom ni où elle va, ce n’est pas la bérésina pour Sarkozy mais pas loin. La crise du régime s’approfondit. Une partie significative de la droite s’abstient : il y a déficit de représentation à droite.

    Nous entrons dans une situation où des événements sociaux de grande ampleur peuvent se produire. Je ne partage pas les positions de Lionel Jospin, mais sa mise en garde récente dans un article du monde à l’égard de la classe dominante d’une part et de la direction du PS d’autre part est claire : il y a absence de légitimité à droite, certes ; mais il y a aussi absence de légitimité à gauche. Attention, nous entrons dans une zone de tempête.

    Cet avertissement vaut aussi pour les militants de la gauche du parti : il peut y avoir demain des événements sociaux de grande ampleur, car tous les indicateurs sont au rouge ; ces événements à venir peuvent nous aider mais ils ne produiront pas eux seuls une alternative politique socialiste à la situation actuelle. Même une grève générale a ses propres limites, elle ne dégage pas par sa puissance sociale les éléments d’une recomposition, elle les aide certes, mais l’essentiel restera à faire… construire une alternative anticapitaliste.

    La seule question qui se pose nous interpelle vraiment après ces municipales est la suivante : sont-elles un moment de la recomposition ?

    La position de la direction du PS au début de la campagne de refuser de définir une orientation nationale en termes de projet du parti et de stratégie d’alliance conforte la pente naturelle des élus locaux : alors que la PS se trouvait en lambeaux au lendemain de l’élection présidentielle, les élus de gauche, principalement socialistes, se sont repliés sur la constitution de listes d’intérêt communal, gommant de fait l’affrontement gauche-droite et ouvrant la représentation à des éléments venant du modem, voire carrément de l’UMP. Les élus communistes ne sont d’ailleurs pas en reste sur cette stratégie inacceptable.

    L’histoire de la gauche et du mouvement socialiste depuis 1971 connait bien ce vieux serpent de mer. Du temps où Michel Rocard, représentant de la deuxième gauche ou gauche américaine au sein du PS, prenant prétexte du cours sectaire du PCF après 1978, s’opposait à François Mitterand et à la stratégie d’union de la gauche, ses militants avaient inventé les GAM (Groupes d’Action Municipales) : c’était des associations locales regroupant les « hommes de bonne volonté », formule appartenant au langage de l’Eglise catholique, qui voulaient s’investir dans la gestion de la Commune. Rocard à l’époque épinglait les « grands appareils verticaux », à savoir PC et PS, qui étouffaient la démocratie dite associative, version ancienne de la démocratie participative de madame Ségolène Royal. C’était surtout le cache sexe d’une ouverture à droite.

    Dans cette campagne il y a eu une pente naturelle qui est donnée de fait par la responsabilité de la direction du PS, les unités politiques des partis ont globalement été éjectés du processus de composition des listes, de la sélection des hommes et des femmes en capacité de représenter les valeurs de gauche, de la discussion du projet et de la stratégie d’alliance à mettre en œuvre. On a présidentialisé les élections locales : la prétendu « démocratie participative » est le cache sexe des roitelets locaux qui décident de tout en dehors de tout contrôle politique. Certes les militants ont fourni la chair à canon, on les a mobilisé pour coller les affiches, faire le porte à porte et distribuer les tracts, organiser les réunions publiques… quand ils protestent un peu trop fort, on met un poing et le rose discret au bas d’un tract, de préférence en fin de campagne, quand l’essentiel du matériel de la liste aura été distribué.

    On peut souligner dans cette mécanique, le peu de soutien apporté à la campagne pour le non au nouveau Traité et le combat contre la modification de la constitution.. Chez moi, quelques affiches concédées, et une position du maire devant les militants de la section, mais jamais en direction de la population… Les élus locaux se sont abritées derrière des problèmes de gestion locales sans donner à la campagne sa dimension socialiste contre Sarkozy et son régime. D’où une abstention populaire significative.

    Des GAM rocardiens des années 1978, minoritaires à l’époque, aux listes sans frontières politiques de ces élections municipales, recoupant la position de la démocratie participative de Ségolène Royal, il y a une parfaite continuité. Cette position et cette campagne telle qu’elle a été menée nous emmène tout droit au Parti Démocrate à l’américaine, organisation de supporters aux frontières idéologiques extrêmement floues.

    C’est à mon sens la tendance générale. Il y a une poussée à gauche dans le pays, alors que la décomposition du corps politique du socialisme se poursuit. Certes, dans ce contexte général, je ne néglige pas du tout les éléments de recomposition qui se sont affirmés dans la campagne. La crise du PS libère des éléments qui s’inscrivent dans la volonté de reconstruire la gauche. Je prends l’exemple de la situation à Evreux, des camarades pourraient sans doute se faire l’écho de la situation dans d’autres communes. Comme Denis Colin sur son site « la Sociale » (http://www.la-sociale.net/article.php3?id_article=401) vient de faire une analyse fort instructive sur les élections à Evreux, j’en tire deux enseignements :

    · En rupture avec le clan Hollande-Royal et son représentant local, une liste de rassemblement à gauche, qui en l’occurrence est allée du PCF jusqu’au PT lambertiste, a été possible parce que centrée sur des éléments programmatiques fondamentaux discutés sur le fond, comme par exemple ce qu’une commune de gauche peut faire en matière de logements sociaux, de lutte contre les fermetures d’entreprise et de défense des services publics… les points de désaccords étant actés et écartés. Il faut faire l’unité sur ce qui rassemble, en faisant apparaître clairement les unités politiques des organisations. On ne passe pas les partis sous la table. Bilan : cette liste a gagné la mairie.
    · Ce qui rend possible la victoire de gauche à Evreux, c’est une composante du socialisme qui la réalise, après sa rupture avec le social-libéralisme. On sait que dans la période précédente nous avons cruellement mesuré que la gauche de gauche est incapable de rassembler la gauche : elle ne peut produire une dynamique qui permette le rassemblement de notre camp. Il faut une force fédérative, et cette force ne peut venir que d’un courant socialiste qui rompt clairement, sur le plan du programme et des alliances, avec le social-libéralisme.

    Tirer jusqu’au bout le bilan de ces élections, d’une tendance générale vers le parti démocrate que nous condamnons d’une part, et des tentatives de recompositions que nous observons d’autre part, c’est décisif pour les militants de la gauche du parti socialiste que nous sommes.

    Pour une gauche digne de ce nom

    (Tribune publiée dans le Monde daté du 29 Mars 2008)

    Nicolas Sarkozy et son parti viennent d'être lourdement sanctionnés aux élections municipales et cantonales. Celles et ceux qui, voilà moins d'un an, s'étaient laissé abuser par le populisme et les promesses du futur président le désavouent. Sur fond d'inégalités croissantes et d'étalage indécent des privilèges d'une infime minorité, une crise de confiance s'ouvre entre le pays et ses gouvernants. Un clash politique et une confrontation sociale majeure se profilent.

    On attendrait d'une gauche digne de ce nom qu'elle se hisse à la hauteur de l'enjeu. Que, forte de cette victoire, elle marque immédiatement sa solidarité avec les mobilisations en cours contre les licenciements et pour les salaires. Qu'elle s'inscrive dès à présent dans les affrontements que vont provoquer les projets du gouvernement. Qu'elle oppose d'autres choix globaux à la politique du pouvoir. Nous en sommes loin.

    Les principaux responsables du Parti socialiste exhortent le chef de d'Etat à une simple "correction" de son action. En perspective de leur prochain congrès, ils en appellent à une "modernisation" s'inspirant des projets de MM. Blair ou Prodi, dont les renoncements calamiteux ont pourtant produit les désastres sociaux que l'on sait. Pour ces municipales, emportés par une dérive ininterrompue depuis deux décennies, ils ont surtout songé à se tourner vers le MoDem.

    Le verdict des urnes a pourtant démontré, et avec quel éclat, que le choix des classes populaires - non celui des amis de François Bayrou, avec leurs alliances à géométrie variable - était essentiel pour réunir les conditions d'un changement radical. Rue de Solférino, on devrait pourtant se souvenir de l'expérience calamiteuse du printemps 2007 : les victoires décisives sur la droite dépendent non de l'accumulation de succès électoraux partiels (comme aux régionales de 2004) ou d'ouvertures réitérées au centre, mais de la capacité à proposer une perspective mobilisatrice.

    Là réside l'origine du marasme à gauche. A tant vouloir accompagner le modèle libéral, à refuser d'affronter les orientations économiques et sociales d'un capitalisme synonyme de crises boursières paroxystiques et de dévastations humaines sans limites, le social-libéralisme ne délivre pas de signe d'espoir à celles et ceux qui, comme à l'automne 2007, défendent le droit à la retraite, l'augmentation des salaires, les services publics, les droits des "sans", l'environnement.

    Et c'est, en retour, la vacuité de son opposition qui autorise M. Sarkozy à ne vouloir tenir aucun compte de la raclée qu'il vient de subir. Incroyable paradoxe ! Bien que de nouveau minoritaire, la droite est résolue comme jamais à détruire une à une les principales conquêtes populaires de ces soixante dernières années, à remettre en question des principes républicains aussi fondamentaux que l'égalité ou la laïcité. Elle entend même rendre sa politique irréversible en quelques mois.

    Au moment où la question sociale revient au premier plan, l'attente grandit d'une politique qui y réponde réellement. L'aspiration se fait plus profonde à une gauche qui refuse de considérer le capitalisme comme un horizon indépassable et s'emploie à bouleverser la donne politique. L'espace qu'a révélé l'émergence de Die Linke en Allemagne existe également dans notre pays. Ainsi, aux municipales, dans la plupart des communes où furent présentes des listes défendant des propositions vraiment à gauche et refusant l'accompagnement du libéralisme, elles auront réalisé des percées prometteuses.

    Et plus elles auront réuni en leur sein de traditions et de forces diverses, plus leurs poussées auront été significatives... Une tendance dont auront également bénéficié les listes initiées par des municipalités communistes lorsqu'elles devaient faire face aux appétits du PS et de ses alliés. N'est-ce pas le signe que des dizaines de milliers d'hommes et de femmes veulent faire du neuf à gauche, que le rassemblement des énergies transformatrices est gage de crédibilité et de succès ?

    Venant d'horizons et de cultures différents, nous voulons plus que jamais contribuer au débat sur la reconstruction d'une gauche du XXIe siècle.

    Si elle veut échapper à la bipolarisation croissante de l'espace public, celle-ci ne saurait ni consentir à la satellisation par le social-libéralisme, au risque de signer son irréversible impuissance à faire émerger une authentique alternative, ni se résigner à la défense de pétitions de principe, qui ne permettent jamais de changer le cours des choses.

    C'est d'une gauche de gauche que nous avons besoin. Qui réponde par l'exigence de justice et l'intérêt général au pouvoir occulte des marchés. Qui donne la priorité à la satisfaction des besoins populaires et à la redistribution des richesses. Qui porte l'objectif d'un mode de développement respectueux des grands équilibres écologiques et se montre soucieuse de protéger la diversité culturelle. Qui place la souveraineté du peuple au coeur de son projet. Qui affiche l'ambition de s'appuyer sur les mobilisations du plus grand nombre pour donner de nouveau majoritairement le ton à gauche. Qui devienne une véritable force et crée les conditions d'un gouvernement rompant enfin avec les logiques libérales...

    Bien sûr, les choses ne sont pas simples. Le "non" de gauche au traité constitutionnel européen n'a pu se traduire en une candidature commune à la présidentielle. La tendance se fait aujourd'hui forte, au nom des succès électoraux partiels que viennent d'enregistrer les formations de la gauche de transformation, à se réfugier dans le statu quo. Ce serait, à terme, un choix mortifère.

    La renaissance d'un espoir ne peut davantage procéder d'une addition de partis que d'un rassemblement autour d'un seul d'entre eux. Militants politiques, acteurs sociaux et culturels, écologistes, féministes, altermondialistes, nous sommes ensemble dans tous les combats sociaux. Nous venons encore de mener en commun la bataille contre le coup de force présidentiel sur le traité de Lisbonne.

    Retrouvons-nous donc, du plan local à l'échelon national, sans préalable sur ce que peuvent être par ailleurs les engagements des uns ou des autres. Ouvrons largement nos échanges pour conduire une réflexion commune et pluraliste sur les réponses politiques qu'appelle en urgence la violence des attaques de la droite et du Medef. Portons conjointement ces réponses, dans le débat public comme dans les rendez-vous politiques et sociaux des prochains mois. Et de la sanction, nous passerons à l'alternative...

    Eric Coquerel, président du Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS) ;
    Claude Debons, ancien responsable syndical ;
    Marc Dolez, député socialiste, Forces Militantes;
    François Labroille, élu régional Ile-de-France, Alternative citoyenne ;
    Roger Martelli, historien, PCF ;
    Christian Picquet, animateur du courant Unir de la Ligue communiste révolutionnaire.

    Résolution de Forces Militantes
    A l’issue de sa réunion nationale du 29 mars 2008 à Paris, Forces Militantes a adopté la résolution suivante.

    I – La nette victoire de la Gauche aux élections municipales et cantonales, moins d’un an après l’élection présidentielle, constitue un désaveu cinglant pour le pouvoir dont la politique a été lourdement sanctionnée.

    Cette victoire n’est cependant acquise qu’à la faveur d’une abstention record, donc sans reconquête des classes populaires, et d’une abstention plus forte à Droite, qui explique largement les résultats.

    Pour le Parti Socialiste, elle est aussi trop souvent acquise dans la confusion politique au prix d’alliances contre nature avec le MODEM et même parfois dans le refus de la discipline républicaine.

    Si la victoire de la Gauche peut conforter la mobilisation sociale contre les attaques de la Droite, elle devrait surtout l’inciter à proposer une véritable alternative au libéralisme.

    Faute de cette perspective mobilisatrice, qui manquait déjà après les succès électoraux de 2004, la Droite s’est immédiatement affranchie de la sanction populaire et veut accélérer la mise en œuvre de sa politique.

    II – C’est pourquoi l’heure est d’abord à la résistance du plus grand nombre qu’exige la violence des attaques de la Droite et du MEDEF contre le pacte social et républicain, hérité de la Libération et des combats séculaires de la Gauche.

    Forces Militantes assure de sa solidarité tous les travailleurs actuellement en lutte contre les licenciements et pour les salaires ainsi que les lycéens, enseignants et parents d’élèves qui refusent les suppressions de postes dans l’Education Nationale.

    Forces Militantes appelle à participer massivement, dans les semaines à venir, aux initiatives des organisations syndicales et souhaite que le 1er mai 2008 soit une grande journée unitaire de mobilisation pour l’emploi, l’augmentation des salaires, le droit à la retraite, la défense du droit du travail et des services publics.

    III – L’ampleur et la gravité de l’offensive exigent aussi que, dans les prochains débats parlementaires, la Gauche et singulièrement le Parti Socialiste s’opposent résolument à deux projets de loi du gouvernement qui marquent de graves reculs à savoir : l’allongement à 41 ans de la durée de cotisation des retraites et la réforme du marché du travail qui prévoit notamment le licenciement à l’amiable.

    IV - Forces Militantes s’insurge contre la décision unilatérale de Nicolas Sarkozy d’envoyer 1000 militaires français supplémentaires en Afghanistan dans une guerre américaine illégitime et demande le retrait de l’ensemble des troupes françaises.

    De même, Forces Militantes réaffirme son opposition à tout alignement de notre politique de défense sur celle des Etats-Unis.

    V – Dans un contexte politique et social extrêmement préoccupant sur fond de crise financière internationale, Forces Militantes déplore que le Parti Socialiste ne soit essentiellement préoccupé que par des enjeux internes, comme en témoigne un calendrier de travail centré sur la préparation de son congrès à l’automne et l’organisation d’une convention nationale en juin pour liquider, avant le congrès et sans débat, deux questions aussi essentielles que la réécriture de la Déclaration de principes et la modification des statuts.

    Forces Militantes refuse de cautionner une telle atteinte à la démocratie interne et appelle les militants à s’opposer résolument à toute remise en cause des valeurs fondamentales et de la nature même du Parti Socialiste. Forces Militantes arrêtera ultérieurement sa position sur le congrès mais, en tout état de cause, ne participera en aucune manière aux manœuvres d’appareil en cours.

    VI – Forces Militantes réaffirme que la construction d’une véritable alternative à Gauche pose la question de l’émergence d’une nouvelle force politique de transformation sociale.

    Cette aspiration qui émerge dans toute l’Europe a pris en Allemagne la forme de Die Linke.

    Pour la France, une telle force ne peut être que sociale, républicaine et laïque.

    Forces Militantes souhaite que les réflexions engagées avec ceux qui partagent cette perspective s’intensifient et puissent déboucher rapidement sur une initiative forte.

  46. Claire Strime dit :

    L'élection européenne se déroule dans le cadre d'"eurorégions", voilà qui est favorable à 1 décomposition des conglomérats informes (mais existant nationalement) qui certes n'avaient déjà pas besoin de ça.
    1 ou 2 ou 3 listes ça revient moins cher qu'1 campagne nationale et c'est donc abordable pour ceux qui estiment qu'ils n'ont pas que leurs chaines à y perdre.
    Les experts en tactique électorale ont devant 15 mois de réunions secrètes ou discrètes pour essayer d'avancer leurs pions, ce qui va au moins relancer le secteur des hôtels restaurants.
    Rassurez-vous, chez les bourgeois il y aura aussi de grands projets de recomposition (Villepin, Bayrou, NDA) mais eux ils ont autre chose que la vente du muguet du 1er mai.

  47. H2 dit :

    @ Tiago_Jaïme

    Bien d'accord avec toi. Une autre personne est morte ce week-end en se balançant du haut d'un pont. Il s'est noyé. Jeune. Sans papier.
    Il fuyait la police politique de Brice Hortefeu.

    Oui, je n'hésite pas à parler de " police politique ".
    Comment pourrions-nous dire autrement ?

    Police Républicaine ? Vous plaisantez !

    N.Sarkoysy veut en finir avec la République sociale et démocratique.
    Chaque jour qui passe nous en donne la preuve.

    "Mercatie" est le terme du nouveau régime qu'il met en place :

    Pouvoir aux marchés financiers et aux multinationales - Politique sécuritaire - Absorption de l'opposition par son châtrage annoncée - Lutte contre la désobéïssance civile - Attaque des exclus en tous genres. Presse aux ordres -
    Pipolisation - Divertissement et diversion - Capture du regard - Temps de cerveau disponible associé - Nouvelle religiosité par l'artificialisation marchandes des croyances - Instrumentalisation politique des mémoires et du passé. Allégeance au pouvoir dominant planétaire.

    Allez, ça roule !

    "Circulons, consommons, crevons ".

    @ COUDERC.Amaury

    Super !

    " Evreux :

    En rupture avec le clan Hollande-Royal et son représentant local, une liste de rassemblement à gauche, qui en l’occurrence est allée du PCF jusqu’au PT lambertiste, a été possible parce que centrée sur des éléments programmatiques fondamentaux discutés sur le fond, comme par exemple ce qu’une commune de gauche peut faire en matière de logements sociaux, de lutte contre les fermetures d’entreprise et de défense des services publics… les points de désaccords étant actés et écartés. Il faut faire l’unité sur ce qui rassemble, en faisant apparaître clairement les unités politiques des organisations. On ne passe pas les partis sous la table. Bilan : cette liste a gagné la mairie.
    · Ce qui rend possible la victoire de gauche à Evreux, c’est une composante du socialisme qui la réalise, après sa rupture avec le social-libéralisme. "

    Et bien voilà la voie que nous devrions emprunter. Qu'en pensez-vous ?

  48. Bellou dit :

    Bien d'accord sur l'ensemble avec l'analyse de dudu post 295. La question que personne ne semble vouloir poser est : Faut-il sortir de Maëstricht ? et toutes les questions subsidiaires; Quelles sont les limites de l'Europe par rapport à ce que nous avons toujours défini comme les 5 continents, Amérique, Afrique, Europe, Asie et Océanie ? Comment et dans quelle langue va-t-on communiquer dans cette europe qui semble une évidence (économique ?) à tel point qu'y être opposé semble une grave imbécilité ? Il fallait une monaie européenne forte pour résister au dollar. Nous l'avons, et maintenant on voudrait nous faire croire que c'est une catastrophe. De qui se moque-t-on, qui dira ce qu'il faut penser de ces brillants économistes ? Ceux-là mêmes qui nous ont fait dépenser des milliards pour supprimer les tramways et qui nous en font, 40 ans plus tard, dépenser encore plus pour les remettre. Ces brillantissimes qui depuis plus de 50 ans ont mis en place des réformes qui devaient assainir notre économie et qui nous enfoncent de plus en plus dans la crise sociale. Comment ne peut-on pas se rendre à l'évidence que ces sornettes ne font qu'enrichir les plus riches, sous prétexte que plus ils sont riches et plus leurs employés le seront. Et c'est pour ça que maintenant ils préfèrent boursicoter et supprimer des emplois parceque c'est plus juteux.
    Face à cette conjoncture, et pour éviter la révolte sociale, tous les moyens, même les plus vils, ont été mis en oeuvre pour diviser et briser les oppositions.
    Et ce n'est pas fini !
    Comment ne pas voir que ce pouvoir qui dénonce une gauche soi-disant archaïque, nous ramène petit à petit vers l'ancien régime :pouvoir absolu, retour de la collusion avec les églises, matraquage de l'opinion, anéantissement de tous les acquis démocratiques qui pouvaient rendre plus agréable la vie des ouvriers et employés, profanation des symboles forts de la pensée française, de la résistance du peuple et même des symboles du pouvoir. L'acharnement à salir le mouvement de mai 68 pour couper l'envie de recommencer relève de cette peur du progrès de la justice sociale. Tous les fasicsmes emploient ces mêmes recettes. Mise au pas de l'enseignement, de la justice, de la police et de la pensée progressiste. L'obscurantisme, quoi ! Et, question subsidiaire, au profit de qui ?
    Pour ce qui est du Tibet, je n'ai pas attendu l'analyse de Jean-Luc Mélenchon pour me poser des questions (post 231). Mais il n'y a eu aucun écho.

  49. Antoine dit :

    Hé dis donc LeVraiPouvoir, c'est incroyable hein comme ils continuent à y croire hein à leur opposition de gauche hein? J'en parlais à Messier et Lagardère ce weekend, on se fendait la gueule. Tu crois qu'ils se droguent pour continuer à croire que même avec la LCR ou PC au pouvoir en France ils pourront nous rogner une once de notre main mise sur les tous les leviers de l'économie et de la politique?
    Vraiment, ils nous mâchent le travail ces militants ;)


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