04mai 14

Débloquer la gauche

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Je rédige ce post avant de refaire ma valise car, cette semaine, je suis de nouveau sur les routes du pays. J’ai à peine eu le temps de digérer les belles images et impressions reçues lors de mon passage à Perpignan et Sète, mais aussi à Narbonne et Alès où nous étions si nombreux et si chaleureux. Notre campagne est un fait public, massif et chacun s’accorde à nous trouver nombreux et enthousiastes. Mais elle est méthodiquement niée par les médias parisiens dominant. Sans vergogne, par exemple, LCI, Europe 1 et tutti quanti organisent des « débats » dans les grandes circonscriptions auxquels trois partis seulement sont invités. Des fois quatre. Jamais nous. Ici où là, de grands groupes de presse organisent la même exclusion des nôtres. Inutile d’épiloguer. Ils se comportent en ennemis. Ici, la consigne est claire : si vous n’êtes pas invités, invitez-vous !

Après quoi je dois préciser que je n’ai, à titre personnel, aucune envie de voir dans ma campagne le journal des publireportages sur les Le Pen qu’est « Le Monde » pointer ses petites pattes pleines de fiel. Qu’il reste à la maison ! Car s’il venait, ce serait pour jeter du venin, exciter les divisions ou se livrer à des provocations. C’est déjà ce qui a été fait contre mon camarade Gabriel Amard dans la circonscription du Grand Est. Ce coup-là, le drôle de la situation, c’est que le « journaliste » du glorieux « Le Monde » s’est présenté comme étant celui de « Libération ». Aucun des « journalistes » de ces deux quotidiens ne sont bienvenus dans mes meetings et déplacements tant qu’ils travaillent pour ces quotidiens ! D’ailleurs, j’appelle mes amis à les surveiller de façon étroite et vigilante, à filmer leurs agissements, si possible, dès qu’ils les repèrent, qu’ils agissent à découvert ou qu’ils se cachent sous des faux noms.

Dans ce post je reviens sur ce que j’ai dit concernant la nécessité pour les députés socialistes qui ont refusé de voter le plan d’austérité de s’organiser en groupe parlementaire autonome. Puis je complète ma démonstration en montrant comment l’idée que le dialogue avec le Premier ministre pourrait ouvrir un espace de changement d’orientation est une illusion. En effet, Manuel Valls s’est engagé en sens inverse de façon irrémédiable. J’en donne une preuve dans le souci de ne pas être dans accusé de procès d’intention. Cette preuve c’est un document que notre équipe a étudié et que j’ai dû lire (il serait plus juste de dire « survolé » à cette heure !) en dépit de son extrême aridité. Il s’agit du « Programme national de réforme » que Valls remettra le 7 mai à l’approbation de la Commission européenne. Un crédo libéral et austéritaire à mille lieux du discours proposé au bon peuple par le PS dans le cadre des élections européennes. Ce programme est donc le vrai manifeste politique du nouveau Premier ministre.

Comme il est question dans ce programme de Valls de la vente des barrages hydro-électriques au secteur privé et du vote des Verts favorable à la libéralisation de l’énergie, je viens aussi sur une très étrange déclaration de José Bové dans l’émission « Face aux chrétiens ». Il s’agit selon moi d’un sérieux dérapage dont je donne la clef philosophique.   

Un nouveau groupe socialiste autonome dans les Assemblées débloquerait la gauche

A-t-on bien pris la mesure de la situation politique institutionnelle qui résulte du vote de l’Assemblée nationale ? Le gouvernement n’a pas eu de majorité absolue pour son plan d’action. Le Premier ministre a perdu quarante-cinq voix depuis le vote de confiance qui a suivi son discours d’investiture. soixante-treize députés de gauche ne le soutiennent pas. C’est-à-dire quinze de plus que le nombre requis pour déposer une motion de censure. Ce refus de soutien dessine une pente vers la radicalisation qui saute aux yeux. Onze députés socialistes s’étaient abstenus sur la confiance. Cette fois-ci, ils sont quarante-et-un. Notons qu’une bonne partie ne s’est abstenue que pour faire nombre avec les abstentionnistes alors que maints députés socialistes s’apprêtaient à voter contre. En tous cas, les Verts, qui avaient voté abstention la fois d’avant, ont très majoritairement basculé dans le vote contre : deux seulement se sont abstenus tandis que douze ont voté contre. Et comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle composante de la majorité fait dissidence. Il s’agit du MRC de Jean-Pierre Chevènement. Ses trois députés ont voté contre. Et même au PRG, il s’est trouvé deux abstentions ! Dans ces conditions, il ne reste plus à ce gouvernement que le soutien du seul PS. Et encore ! D’une partie du PS !

Valls a donc totalement divisé la gauche parlementaire. C’est un fait. Pas un soupçon ni une appréciation subjective : un fait. Sur quelle base repose donc la construction politique du président de la République ? Ni sur l’Assemblée, ni sur la popularité, ni sur une mobilisation des bases de son camp. C’est la position la plus périlleuse en démocratie. D’autant plus quand menacent des forces contre-républicaines et même contre-démocratiques aussi nombreuses que celles qui agissent aujourd’hui, qu’il s’agisse des mécanismes européens, de la poussé des partis bruns, mais aussi d’une masse d’intellectuels déboussolés qui franchissent continuellement de nouvelles lignes blanches. Qui a lu Jacques Julliard dans « La fatigue démocratique », paru dans Marianne, peut se faire une idée du point d’avachissement où peuvent tomber les idéologues de la mouvance qui a constitué la « gauche-Nouvel-Observateur », dont les Hollande et Valls sont les héritiers.

C’est cet attelage si terriblement affaibli, ce reste si étroit de la coalition initiale, qui veut faire appliquer le plus violent plan de coupes budgétaires et de démantèlement de l’Etat et des institutions démocratiques que notre pays ait jamais subi en temps de paix. 50 milliards de coupes, plus la suppression des départements et de la moitié des régions, sans oublier la destruction de fait de milliers de communes absorbées par les métropoles !

Pendant ce temps tout parait bloqué. L’état-major socialiste totalement tétanisé n’a plus qu’une arme de paralysie massive : la vieille tenaille du chantage au pire à tout instant et sur tous les sujets. Le vote utile dans les élections locales, nationales et européennes. Et à présent, la menace de dissolution de l’Assemblée pour contenir les récalcitrants. Sur ce point, comment ne pas voir l’escalade ? Jusque-là, les solfériniens accusaient ceux qui ne voulaient pas leur céder de faire le jeu de la droite et de l’extrême droite. A présent ils menacent de livrer la place à la droite et à l’extrême droite si on ne leur obéit pas ! 

Dans ce contexte, nuls autres que les socialistes sont devant une obligation aussi directe de prendre une initiative. Toutes les autres composantes de la gauche l’ont fait à ce jour ! Toutes ont quitté la majorité de 2012. Les députés socialistes viennent à leur tour de valider les critiques que tous les autres formulaient en refusant, ensemble et de façon concertée, d’approuver la nouvelle donne issue du vote des municipales. Il me semble qu’ils ne peuvent se limiter à proposer au pays comme projet politique d’améliorer leurs propres relations avec le Premier ministre ! Ce ne serait pas à la hauteur du moment, de la crise politique qu’eux même ont achevé de rendre visible aux yeux de tous. A l’inverse, en se constituant en groupe autonome, ils rendraient possible la constitution d’une nouvelle formule de gauche pour gouverner. En particulier parce qu’ils rendraient possible le dialogue à gauche totalement verrouillé par les brutalités sans fin de la période Ayrault-Désir-Hollande. Je n’ai pas mis cette question sur la table de ma seule initiative. En rencontrant récemment mon camarde Pierre Laurent, nous avons pu vérifier que nous regardions bien de la même façon les priorités de l’heure. Nous ne visons pas seulement à rassembler la gauche depuis les Verts jusqu’au NPA. Notre but n’est pas d’isoler le PS. C’est déjà fait. Notre but doit être de mettre fin à sa politique avant la catastrophe qui se prépare. Je sais très bien que nos chances d’être entendu à court terme sont faibles. Mais après la nouvelle raclée que le PS va prendre aux européennes, si nous sommes nous-mêmes assez forts, nous pouvons tout débloquer, en ayant donné un signe clair dès aujourd’hui.

Le pire serait de se laisser enfermer dans la caricature que le pouvoir solférinien essaie de dessiner pour se protéger. « La lutte contre les extrêmes », ce nouvel avatar du vote utile, est le pointillé qui délimite l’union nationale sur « la seule politique possible ». Ce nouvel axe a commencé à se dessiner lors du vote sur le plan d’austérité, quand des députés significatifs du centre ont voté avec Valls. Le programme du gouvernement déposé devant la Commission est le programme commun de cette coalition en cours de maturation. Les députés socialistes qui croient donc qu’en reportant le moment de leur autonomie, ils soulagent la pente à la crise, se trompent du tout au tout. Ils l’aggravent en donnant des délais d’exécution à une manœuvre destructrice.

Le vrai programme de Valls devant la Commission européenne

Vous aurez noté, donc, que pour une partie des députés dissidents, l’avenir ce serait le « dialogue avec le chef du gouvernement ». Si on veut en rester à cette affirmation de principe, demandons-nous cependant si ce « dialogue » est possible. Je veux dire : s’il dégage de quelque façon que ce soit un espace de changement de trajectoire de l’action gouvernementale. Car s’il s’agit de parler, d’user de bonnes manières, je suis certain que Manuel Valls, que je connais, est le meilleur homme du monde et le mieux disposé à être avenant et souriant. Il peut même accepter des modifications à la marge, comme il vient de le faire, pour ne pas humilier les contestataires qui acceptent de capituler devant lui. Mais cela ne saurait suffire ! J’espère que tout le monde est d’accord sur ce point.

La question posée à tous est de savoir si ce dialogue peut ouvrir un espace pour une autre politique. La réponse est formellement : non ! Rien ne peut inverser le cours de la politique austéritaire car elle est d’ores et déjà planifiée par le Premier ministre pour de très longs mois. En faut-il une preuve concrète ? Pour s’en convaincre rien de mieux qu’une lecture attentive du « Programme national de réforme ». Car tout ça est déjà écrit noir sur blanc. D’accord : c’est une lecture extrêmement rébarbative. Mais de quoi s’agit-il ? C’est l’un des deux documents que le gouvernement français doit envoyer à la Commission européenne, en vertu des nouvelles règles de l’Europe du traité Merkozy signé par Hollande, sans en changer un mot, comme on s’en souvient. Car la France est bien devenue une des « colonies de la Commission Européenne », comme l’avait pronostiqué celui qui était alors secrétaire général de la confédération européenne des syndicats : John Monk. Elle doit, comme tous les autres pays, soumettre toute sa politique économique et budgétaire à l’approbation de la Commission avant que son Parlement ait le droit d’en débattre. L’autre document déposé devant la Commission, c’est le « Programme de stabilité » des finances publiques, qui a fait l’objet du vote de mardi 29 avril à l’Assemblée. Le « Programme national de réforme » est donc le complément du plan d’austérité de 50 milliards d’euros décidé par Manuel Valls. Comment ça marche ? Le « Programme national de réforme » recense, une par une, les « recommandations » que la Commission européenne a fait à la France l’année dernière. Les désirs de la Commission doivent être compris pour ce qu’ils sont : des ordres. Dès lors, pour chacune des « recommandations », le document indique les réponses obéissantes du gouvernement Valls. Le document est volumineux : il fait 101 pages. Mais il est public. Et le texte est publié en version française dans laquelle il a sans doute été rédigé avant d’être traduit en anglais pour la Commission. Chacun peut donc aller juger par soi-même sur le site du ministère de l’Economie.

Toute la politique économique de droite du gouvernement Valls y est. Evidemment, on y trouve un résumé très satisfait de la politique d’austérité. Ensuite, vient une partie sur la « compétitivité » et le « coût du travail ». En fait, il s’agit des cadeaux fait au MEDEF. Le gouvernement détaille la manière dont il entend donner 30 milliards d’euros par an au grand patronat. Mais le gouvernement Valls se vante aussi de ne pas avoir augmenté le SMIC. Le document rappelle que la Commission européenne demandait en 2013 « à faire en sorte que le salaire minimal évolue d'une manière propice à la compétitivité et à la création d'emplois, compte tenu de l'existence de dispositifs de soutien des salaires et d'exonérations de cotisations sociales ». Le gouvernement Valls répond en détail. Il se vante du quasi-gel du SMIC au 1er janvier 2014 jugeant que « Cette revalorisation reste largement contenue ». Comme il l’avait déjà fait dans un autre document envoyé à la Commission européenne à l’automne dernier, le gouvernement confirme aussi que « la réforme des retraites fera mécaniquement reculer l’âge effectif de départ à la retraite par le biais de l’allongement progressif de la durée d’assurance ». Ce nouvel aveu se trouve page 57. Détail obscène : ce document a été approuvé en Conseil des ministres le jour de la visite de François Hollande à Carmaux ! La retraite à 66 ans devant la statue de Jean Jaurès, celui qui l’avait arrachée, il y a un siècle, en 1910, pour les salariés à partir de… 65 ans ! On mesure ici de nouveau quel art consommé de la duperie et de la moquerie cruelle révèle après coup le numéro qu’a fait Hollande à Carmaux. Bravo à ceux qui l’ont accueilli comme il le méritait.

Un secteur du « programme » de Valls est particulièrement intéressant. C’est celui qui concerne les services publics. Ils sont spécialement dans le viseur. Page 43, on apprend ainsi que « le Gouvernement a engagé, à travers plusieurs véhicules législatifs et notamment la loi relative à la consommation du 17 mars 2014, un ambitieux mouvement de renforcement de la concurrence dans le secteur des services, à la fois grâce à des mesures transversales et des mesures sectorielles ». Energie et transports ferroviaire sont particulièrement menacés. Comme l’an dernier, le gouvernement reconnaît que la réforme ferroviaire préparée vise à permettre la mise en concurrence généralisée : « dans le domaine des transports, le projet de loi de réforme du système ferroviaire a été présenté au mois d’octobre 2013. Il vise à renforcer l’efficacité de la gouvernance actuelle avec la mise en place d’un opérateur unique pour la gestion de l’infrastructure, dans une perspective compatible avec l’ouverture à la concurrence du transport de passagers. (…) Par ailleurs, la pression concurrentielle dans le secteur devrait s’accroître du fait de l’accroissement des possibilités de transport par autocar » ! La route va pouvoir faire concurrence au train ! Bel exemple de l’absurdité écologique de la politique libérale ! Bien sûr, on attend que les candidats du PS aux élections européennes viennent expliquer toutes ces merveilles dans leurs réunions et porte-à-porte…

Et surtout qu’ils aillent les défendre devant les salariés des secteurs concernés. Ainsi devant ceux de l’énergie. Car les attaques y sont encore plus précises. Le gouvernement Valls indique ainsi que « les tarifs réglementés de vente de gaz naturel pour les professionnels seront progressivement supprimés à partir de 2014 ». Il rappelle aussi que « les tarifs réglementés de vente de l’électricité, comme prévu par la loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (loi NOME datant de 2010), disparaîtront d’ici fin 2015 à l’exception des tarifs réglementés « bleus » pour les petits consommateurs. Leurs modalités pratiques de disparition ainsi que les obligations d'information des fournisseurs seront identiques à celles prévues pour le gaz naturel ». Le gouvernement se vante aussi de « renforcer la concurrence entre fournisseurs historiques et fournisseurs alternatifs » en ayant « permis à l’ensemble des fournisseurs de proposer le tarif social de l’électricité ».

Surtout, le gouvernement confirme sa volonté de privatiser les barrages hydroélectriques. L’annonce est dissimulée aux pages 16, 48 et 95. Le gouvernement annonce qu’« un renouvellement par mise en concurrence des concessions d’exploitation des installations hydroélectriques sera privilégié ». L’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho s’était opposée à cette décision avant d’être éjectée du gouvernement il y a quelques mois. Mais la nouvelle ministre Ségolène Royal a confirmé qu’elle comptait bien ouvrir les concessions de nos barrages au secteur de la finance.

Douze barrages sont concernés d’ici 2020. Et si cette logique est enclenchée, tous les autres suivront. Quatre cents sites sont sous concession dans tout le pays. Dans 80% des cas, c’est EDF qui gère la concession, et dans 15% GDF, héritage de son ancien statut public. C’est un nouveau coup libéral contre le service public et la transition énergétique. En effet, les barrages hydroélectriques sont la première source d’énergie renouvelable en France. Vous croyez que les fonds privés veulent produire de l’électricité propre ou des flots d’argent avec ces barrages ? Vous faites confiance au privé pour entretenir et investir dans l’équipement des barrages ?

Ainsi, en plein dépeçage d’Alstom, la grande braderie de nos moyens et savoir-faire énergétiques continue ! Encore une fois, l’intérêt général et la souveraineté du pays sont sacrifiés pour contenter les idéologues du profit qui mènent l’Europe au désastre. Pensez-y le 25 mai prochain en votant aux élections européennes. Ceux qui ont voté la libéralisation du marché européen de l’énergie doivent être sanctionnés. C’est bien sûr le cas de la droite. Mais aussi des députés PS et Europe Ecologie-Les Verts, qui ont tous soutenu la libéralisation de l’énergie. Ainsi, en septembre 2011, tous les députés européens PS et Europe Ecologie ont voté pour le rapport Chatzimarkakis prônant la concurrence totale sur le marché de l’énergie. Trois mois plus tôt, en juillet 2011, une majorité d’entre eux dont José Bové ont voté pour la libéralisation comme le soutenait le rapport Wagner. Pour ma part, j’ai voté contre. Je cite José Bové plutôt qu’un autre compte tenu de sa nouvelle situation de candidat des Verts européens à la fonction de président de la Commission européenne

José Bové dérape sur la PMA

Comme je vous l’apprends, José Bové a été moins présent que moi cette année au Parlement européen à l’heure d’appuyer sur les boutons de la machine à voter. Peut-être va-t-il mieux comprendre qu’une campagne électorale, même interne, comme celle qu’il a menée pour être investi comme candidat à la présidence de la Commission, est une activité qui prend du temps et qu’elle n’est pas indigne du mandat de parlementaire. Ayant eu à vivre le même épisode pour l’élection présidentielle en France, j’ai connu cette situation. Mais du fait de cette nouvelle position, je suis dorénavant avec intensité toutes ses prises de position, puisque les Verts sont en concurrence avec nous devant le jugement des électeurs. S’y ajoute la curiosité au cas précis. Car il est vrai que les attaques répétées de Bové ont été nombreuses ces derniers temps et j’avoue qu’elles m’ont pris de cours car je ne m’y attendais pas. Je suis donc dorénavant bien décidé à comprendre qui est ce donneur de leçons que je croyais connaître comme un camarade.

Plus j’écoute ce qu’il dit plus je suis stupéfait. Je m’en veux de ne pas l’avoir fait plus tôt. Car il n’est pas possible que ce que je j’entends de lui soit nouveau dans sa bouche et en tous cas dans sa pensée. Ainsi à l’occasion de son dernier passage média important. Ce jour-là, José Bové était l'invité de l'émission « Face aux chrétiens » animée par Dominique Gerbaud. Une émission de qualité à laquelle j’ai également participé il y a peu. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Benjamin Rosier (RCF) et Mathieu Castagnet (La Croix). Ses réponses considérées comme essentielles ont été reprises par le journal « La Croix » paru vendredi 2 Mai. Deux d’entre elles méritent une attention particulière. La première concerne son credo européen, la seconde la question de la procréation médicalement assistée. La première éclaire bien la nature de son engagement européen. « Ayons du courage, déclare-t-il, n'ayons pas l'Europe honteuse ! Expliquons aux gens qu'elle permet de vivre mieux que s'ils étaient chacun recroquevillés dans leur propre pays » déclare Bové. On se pince. Candidat à la présidence de la commission européenne compte-t-il assumer cette position devant les Grecs, les Espagnols, les Irlandais, les Portugais ou même les Français ? En Europe, qui vit mieux aujourd’hui grâce à l’Europe ? Plus loin dans l’entretien, l’usage d’un rapprochement qu’il fait entre Le Pen et moi, alors que la question ne lui était pas posée, me parait devoir être signalée. Il déclare : « Je me situe très clairement en opposition aux discours de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ». Voilà un de ces procédés déloyaux auquel dorénavant José Bové ne répugne plus, même à l’égard de ceux qui l’ont soutenu aux moments difficiles dans le passé. Je me sens donc les mains libres pour évoquer à présent ce que je crois être un dérapage grave de la part d’un homme de gauche. Naturellement José Bové a parfaitement le droit d’avoir des convictions religieuses qui lui fassent un devoir moral de comportement personnel. Mais le législateur européen doit-il s’y soumettre et voter des textes pour y soumettre tous les autres ? Je donne d’abord à lire ce que « La Croix » a transcrit sur le thème. Lisez tranquillement pour bien prendre la mesure de ce qu’il dit.

« La Croix » : « Vous qui combattez les OGM, soutenez-vous l'offensive des écologistes pour ouvrir la PMA aux couples homosexuels? »

José Bové : « Je n'ai jamais varié, je suis contre toute manipulation sur le vivant, que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels. Je ne crois pas que le droit à l'enfant soit un droit. La réflexion ne peut pas se couper en tranches sinon, d'évolution en évolution, il n'y aura plus de limite. Tout ce qui fait qu'on va fabriquer le vivant plutôt que de le laisser se développer pose énormément de problèmes humains et éthiques. Pour moi, tout ce qui est manipulation sur le vivant, qu'il soit animal, végétal et encore plus humain, est quelque chose qui doit être combattu. » Selon la sénatrice Verte Esther Benbassa, José Bové confond ici OGM et PMA. Pour ma part j’y vois une erreur encore plus lourde. Et même inouïe. José Bové sait-il que la PMA est légalement appliquée, d’ores et déjà, pour les couples hétérosexuels qui la demandent ? Propose-t-il de l’interdire ? Oui. Sa position est donc plus restrictive que celle des adversaires du mariage pour tous qui ne la refusent qu’aux couples homosexuels !

José Bové pose encore un deuxième principe. Il se prononce « contre toute manipulation du vivant ». Que désigne-t-il sous l’appellation « manipulation du vivant » dont il précise qu’il les refuse dans toutes les catégories : animales, végétales et « a fortiori humaines » ? Je ne crois pas qu’en tant qu’ancien éleveurs de brebis il condamne les croisements qui améliorent les caractéristiques des céréales ou des lignées d’ovins. Ce sont pourtant des manipulations. Je crois donc qu’il vise explicitement ce qui relève des sciences techniques dans ce domaine. Mais alors, toutes les thérapies génétiques doivent-elles être condamnées, par exemple ? La racine de cette mise à distance généralisée des sciences et des techniques n’appartient pas qu’aux branches dures du christianisme actuel. A sa périphérie, des courants de pensée se sont aussi réapproprié cette inspiration. Ils ont été à leur tour largement réinterprétés par certains courants écologistes. Dans l’ensemble ils ont emprunté au philosophe Jacques Ellul les grands traits de sa critique de la société « technicienne ». Jusqu’au point pour certains d’identifier les biotechnologies à des « sciences de la mort ». J’estime que sur le plan philosophique, ce n’est pas le meilleur d’Ellul. Mais sur le plan politique, c’est le pire. L’humanisme progressiste s’en tient à la modeste mais exigeante devise de Rabelais : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Cela signifie que nous ne devons être ennemi d’aucun progrès de connaissances et de mode opératoire, mais que nous ne devons en user qu’en ayant appliqué préalablement notre examen critique consciencieux.

A moins que ce ne soit un problème encore plus vaste que soulève José Bové. Je le mentionne en raison de l’ambiguïté visible d’une de ses phrases. La voici : « Tout ce qui fait qu'on va fabriquer le vivant plutôt que de le laisser se développer pose énormément de problèmes humains et éthiques ». Quelle est cette opposition entre « fabrication du vivant », que l’on comprend du point de vue énoncé auparavant par Bové, et son contraire formulé ainsi : « plutôt que de le laisser se développer » ? Parlons net : l’avortement est-il une « manipulation du vivant » ? Que faudrait-il laisser se développer dans ce cas ? Le fœtus ? Encore une fois, je ne récuse pas le droit de Joé Bové, en tant que personne privée, de s’interdire le choix de l’avortement si sa décision personnelle est sollicitée. Mais le législateur européen José Bové reconnait-il aux autres le droit de pouvoir choisir eux et elles-mêmes ? Cette question n’est pas sans importance dans le contexte actuel d’attaque contre les droits des femmes en Europe.


171 commentaires à “Débloquer la gauche”
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  1. lucide dit :

    @Martin Rhodine
    Vous avez vu des photos. Les seules sources d'info de ce massacre proviennent de la "Pravda" et de "La voix de la Russie". Je vous laisse juger de l'objectivité de l'info. SI l'on critique "le Monde" pour son parti pris, il est quand même logique de critiquer les sources russes qui sont encore plus empropagandé que les médias français. Cordialement.

  2. sinnaz dit :

    @ademat 36
    Je viens de regarder la vidéo de Canal+ du GJ d'hier, effectivement grand coup de chapeau à François Delapierre face à la meute qui comme un seul homme veut dénoncer "l'outrage", s'est comporté avec un sang-froid et une attitude exemplaire. Pourtant tous les coups bas étaient utilisés comme il se doit et le petit marquis expresserien à langue de vipère n'a pu que cracher son venin sans jamais pouvoir donner le moindre arguments contraire aux faits. Du grand art et au final leurs manipulations se sont bien retournées contre eux. A trop vouloir démontrer, on finit par être suspecté.

  3. Sophie Clerc dit :

    Des bulles. Le Président chez Bourdin. Ce qui m'a frappée, c'est la technique de François Hollande. Il occupe impérativement et irrémédiablement l'espace et mange le temps avec du vent. Ne s'intéresse en rien à son interlocuteur, ne le respecte d'aucune manière. Il assène sur un mode pseudo-jovial stéréotypé des paroles, des énumérations, des intentions, des justifications, et Bourdin, d'habitude si incisif, ne touche pas terre, ne place pas un mot. A ce spectacle, on saisi comment Hollande a réussi à s'asseoir dans ses différents fauteuils. Physiquement massif, grosse tête reluisante, il produit de gigantesques bulles de vide (il ne dit en réalité rien du tout), ne laisse aucune place à autrui, se garde bien de s'engager dans le moindre dialogue. On comprend comment il est arrivé là où il est, et comment il fait pour s'y maintenir en dépit de toutes les secousses. Une forme de prestidigitation. On comprend aussi pourquoi il se garde bien, tout comme Le Pen, d'affronter publiquement Mélenchon. Il sait qu'il se ferait écraser comme une crêpe. Bourdin m'a bien déçue. Il doit être bien déçu de lui-même. Il aurait dû taper dans le tas, stopper le bulldozzer.

  4. Francis dit :

    Le petit monde des médias qui prend fait et cause pour les faussaires. Pour le Monde, la fin justifie les moyens et Barbier, l'immuable, l'indéboulonnable, l'omniprésent, le permanent, l'inévitable, l’inénarrable C. Barbier trouve des excuses au Monde en expliquant que finalement la manière dont agit ce "journal" rend service à JL Mélenchon car les gens ont voté pour le méchant Mélenchon. Et grâce à qui, hein, grâce à qui ? Petit, petit, tout ça.

  5. Théo dit :

    On comprend mieux pourquoi les sondages donnent tout le temps le FN en tête, blabla premier parti de france, quand on sait que le directeur de l'IFOP (Institut Francais de l'Opinion Publique) est Damien Philippot, le frère de Mr Florian Philippot, second du FN

  6. Invisible dit :

    Il manque de gens issus de l'agriculture sur ce blog. Bové en aurait surement long à dire sur les étalons qui déterminent toutes les vaches de France et de Navarre, l'obligation d'avoir un bélier certifié et non un issu de son élevage ou de celui d'un copain, sur le dé-saisonnement des chèvres, sur l'uniformisation des semences et la disparition de la biodiversité. Il faut rester ouvert au débat. Il y a beaucoup à apprendre. Profitons de la circonstance pour en apprendre davantage. Nos grands principes ne pourront que s'en trouver étayés de davantage d'arguments. Jean-luc, forcez un peu du côté agricole. Vous en êtes trop étranger.
    Ce que fait Bové est de ne pas imputer la PMA aux homosexuels, car elle est d'abord l'affaire des hétéro-sexuels. Il remet donc à leur place les opposants au mariage pour tous.

  7. Henri SAINT JEAN dit :

    En fait il y'a un enlace à prendre : la place et le créneau de Cohn-Bendit se libère. Lui, le Dany le Rouge de mon adolescente soixante-huitarde que je n'ai pas reniée. Rouge, je le reste et lui maintenant ne peut l'être mais que de honte. Quant à Bové je n'ai jamais été dans les fans. Pour avoir lu Ellul mais surtout pour avoir vu comment avait fini le courant naturaliste (et retour à la nature) durant le 2e guerre... Résistance. Encore et toujours. Mais qu'ils (les deux) se souviennent que nous avons appris de Tomas Borge, commandante sandiniste "à être implacable au combat et généreux et magnanime dans la victoire".

  8. jean ai marre dit :

    @ 27 Jean-Luc Mélenchon
    "Pour ma part je ne suis pas d'accord avec le point de vue exprimé par José Bové"

    Cher Jean-Luc ce n'est ps courant de te voir poster un commentaire sur ton blog, aussi je présume combien ce thème, la PMA doit te tenir à coeur. Je m'interroge sur l'urgence du propos, alors que nous assistons à l'enterrement de la PMA par le gouvernement. Est ce pour dégommer José Bové ou est ce par amitié à ton entourage ? Je pense qu'en matière d'actualité, il y a mieux. Pour rester dans le domaine de société, un billet sur la proposition de loi déposée par le ps E Binet et B Pompili (EELV) concernant l'autorité parentale me semblerait être plus pertinent. Dans ce cas, il s'agit de garde d'enfant et de son éducation partagé par le père ou la mère, avec en filigrane, les violences conjugales.

  9. gp91 dit :

    Y a-t-il relation de causes à effets ? La majorité des rédacteurs en chefs du Monde démissionnent.

  10. Nicks dit :

    Le Monde se porte si bien que sa rédaction en chef démissionne en bloc. Il faut dire que la ligne au sujet de l'Ukraine est proprement ahurissante et doit, entre autres, faire des remous...

  11. breteau jean claude dit :

    C'est malin le Monde vascille et le FdG va bien et est en campagne. Moralité, qu'ils s'en aillent tous, les valets de Pigasse, voyou en chef de la finance et ami du retournement retouné.

  12. Invisible dit :

    Je ne crois pas qu’en tant qu’ancien éleveurs de brebis il condamne les croisements qui améliorent les caractéristiques des céréales ou des lignées d’ovins.

    Il se pourrait que si ! Parfois, je me dis que c'est dommage et même terrible de devoir toujours se ranger derrière des lignes des partis et de toujours devoir se bouffer le nez les uns les autres, juste pour affirmer sa ligne politique intransigeante. Ce serait tellement mieux que vous puissiez plutôt, Jean-Luc, aller passer quinze jours chez Bové pour qu'il vous explique plein de choses des fermes bio.

  13. Empathie dit :

    Jean-Luc était ce soir l'invité de Preuve Par 3 sur Public Sénat.

  14. marj dit :

    @lemetayerV 42
    Permettez moi de vous dire qu'en ce qui me concerne, je ne mets pas au même niveau le combat pour la retraite à 60 ou contre le Pacte de responsablilité ou l'ANI etc et la polémique avec le journal Le Monde. Tout simplement parce que je la pense contre productive, les médias aux bottes du pouvoir et/ou de la finance ne changeront pas leur ligne éditoriale et ne nous feront jamais de cadeaux. D'ailleurs, par qui ce journal est-il lu ? Par une partie des classes moyennes ou supérieures relativement privilégiées qui, pour la plupart, votent peu Front de Gauche et soutiennent encore le PS ou le centre. Ce journal va sauter sur l'occasion pour se victimiser auprès de ce lectorat et nous faire passer pour des sectaires, or ce lectorat a justement déjà tendance à ne pas venir vers nous par crainte des "extrêmes", mot utilisé à l'envie pour nous ostraciser. Les autres médias vont embrayer, l'occasion est trop bonne. Quant aux classes populaires, elles se contrefichent de ce que dit Le Monde, et attendent de nous des mesures concrètes et crédibles qui pourront améliorer leur quotidien.
    Voilà ce que j'en pense mais ce n'est que mon avis

  15. gswan dit :

    @tomasss
    "Il faut prendre acte que les techniques biologiques (y compris rudimentaires) sont artificielles, on peut alors les questionner à l'aune de la raison et de systèmes de valeurs."

    On pourrait même aller plus loin et dire qu'elles sont naturelles. Elle émergent de la nature, via l'intelligence et la conscience, mais elles émergent quand même de la nature (les techniques des primates sont-elles artificielles ? les techniques de chasse des lions ?). A mon sens, l'opposition nature/culture n'est pas efficace pour questionner l'opportunité de telle ou telle technique, et la remarque de Jean-Luc Mélenchon est aussi simple que pertinente. Il faut garder un esprit critique vis à vis de toute technique nouvelle, pas méfiant, juste critique et vigilant, en comptant sur la vitalité du débat démocratique et de la société civile (qui comprend les chercheurs et penseurs à même d'éclairer nos lanternes). Ne pas partir sur une dichotomie nature/culture permet d'interroger chaque technique sous un angle particulier répondant à ses spécificités, un angle donc qui ne souffre pas de ce prisme réducteur.

  16. Hans Lejarec dit :

    Au fond Jose Bove est un paysans bourgeois qui a juste compris le risque ecologique agrave par l'appat du gain avant les autres. C'est un reactionnaire du dogme avec une religion ecologiste en prime.

  17. magda corelli dit :

    Merci mais quelle angoisse à vous lire Jean Luc. Ce programme national de réforme que vous nous décryptez un peu fait froid dans le dos. Les solfériniens sont la faillite morale de la gauche. Souhaitons que ces députés PS vous suivent mais ils resteront une minorité. La chefferie du Monde vient de démissionner c'est dire l'ambiance de ce journal qui se faisait honte à lui-même et pas seulement en vous maltraitant d'ailleurs. Quant à José Bové ce n'est pas la peine de lui consacrer tant de lignes même pour lui régler son compte après ses attaques au sujet de votre présence au Parlement européen. Il n'en vaut pas la peine. C'est un libéral qui cherche le buzz et cela depuis toujours. Un jour il nous vantera les OGM vous verrez. Pardon à Invisible ! J'ai eu l'occasion d'observer cet homme à la naissance de l'Association Attac et il ne m'a pas plu. La droiture n'est pas sa qualité première. S'il élève et cultive bio (ou fait cultiver) un bon point pour lui et rien de plus.

  18. Axel dit :

    @ Henry St Jean
    Ellul n'a jamais été naturaliste. Il se réclamait du mouvement personnaliste, proche des situationnistes. Ellul est bien évidemment criticable, mais il ne faut pas oublier qu'il fait bien la distinction entre technique et science, et que sa critique est celle de la technique uniquement, et en tant que système, pas en soi. Ellul ne s'est jamais dit philosophe, il s'est dit sociologue, théologien. Il oppose de manière radicale liberté et sécurité. Il a écrit une éthique de la liberté en trois tomes. Il met la liberté au pinacle.
    On peut comprendre ce que dit Bové, à travers les grandes maladresses de ses propos trop généralistes, au prisme de la pensée d'Ellul. L'homme ne maitrise pas la technique de la PMA, c'est cette technique, enclavée dans le système technicien qui le maîtrise et le transforme avant même qu'il s'en rende compte. C'est la négation de l'homme libre. Néanmoins, aucun système n'est clos, la conviction d'Ellul est qu'il doit être possible là aussi de remettre l'humain d'abord (j'emploie exprès ici cette expression). Sauf erreur, malgré son œuvre imposante sur le système technicien, Il me semble qu'Ellul était favorable à...

  19. Sophie Clerc dit :

    Grossiord, lui, recourt encore, ou plutôt tente encore de recourir, au processus antédiluvien qui consiste à se camper en spectateur du bocal dans lequel frétille le poisson. Cela marchait il y a trois ou quatre ans. Il lance une provocation, ses yeux bleus faussement candides écarquillés, lâche des questions bêtes à croire qu'il tombe de la lune, laisse causer, puis à la fin, conclut "voilà, vous avez pu dire ce que vous vouliez dire". Pendant la campagne présidentielle, ce truc était utilisé partout. On parlait au candidat de sa gestuelle, jamais du contenu de son message. Maintenant, le truc du bocal ne fonctionne plus. Le contenu du message est propulsé de manière suffisamment percutante et professionnelle pour qu'on ne puisse plus du tout rétablir cette distance méprisante et annihilante. Grossiord devra trouver autre chose. Se mettre par exemple à dialoguer vraiment... s'il en est capable, ce dont je doute.

  20. Pierre 30 dit :

    Les débats sont toujours source.... PMA et Bové, que de chose à dire et à partager ! Mais pour l'instant, l'essentiel n'est-il pas de nous retrouver tous ensemble pour faire front, et constituer aux Européennes, un soutien unitaire à notre socle d'idées citoyennes et désintéressées "l'Humain d'abord". Et un grand merci à vous tous pour le bonheur de vous lire et à Jean-Luc Mélenchon pour son engagement sans limite. Merci.

  21. Alain Tétart 60150 76 ans dit :

    Si il y a un sujet qui pour moi n'est que la cinquième roue du carrosse, c'est bien cette polémique sur le moustachu du Larzac, en effet ! Quand on sait que trente pour cent des enfants de notre pays sont des enfants adultérins pour ne pas dire des bâtards, le sujet que soulève les réflexions de ce guignol, ne concerne que quelques centaines d'enfant à naître hors processus naturel. Donc laissons cette magnifique invention de mon cousin homonyme servir à qui de droit et occupons nous aujourd'hui de sujets bien plus importants pour qui le peuple doit se prononcer dans trois semaines !
    Ce qui doit nous intéresser aujourd'hui, c'est de lutter contre le fonctionnement actuel de cette Europe, c'est de se battre contre ces tribunaux d'exception qui enlèvent tous pouvoirs aux nations, c'est de modifier ou faire modifier la façon de fonctionner de cette BCE, c'est donc de remettre l'Humain sur le devant de la scène, le restant c'est epsilon ! Oui à un smic à 1700 Euro, oui à une retraite minimum, oui à une mutuelle pour tous, oui à l'attaque des nouvelles technologies pour supprimer notre dépendance au pétrole, tout comme à l'uranium, alors oui dîtes non à cette Europe !

  22. stephane B dit :

    Nous voilà rendus Hellènes. On vend tout. L'Europe libérale a décidé de dépecer notre pays. Et notre béni oui-oui, de dire oui. Même hier j'avais l'impression de regarder les guignols sur BFM. Je me demande comment on peut manquer autant de respect de soit et je ne comprends pas l'intérêt personnel de faire ça. Je me pose une question : comment les arrêter puisque même en votant nous n'arrivons plus à nous faire entendre !

  23. marj dit :

    La nièce Le Pen interviewée sur France Inter et visiblement briffée par son parti, ça vaut son pesant de cacahuètes... et vas y que je te brouille les pistes pour attraper tout ce qui passe, et la journaliste archi nulle qui la laisse dire n'importe quoi, y compris que ce parti n'est pas d'extrême droite, voire qu'il serait de gauche ! On croit rêver. Prêts à tout avec la bénédiction des médias, dangereux, trés dangereux tout ça. On assiste bien à une recomposition politique qui vise à ne pas remettre en cause le système capitaliste : d'un côté un pôle droite dure de plus en plus proche d'une extrême droite hydre à plusieurs têtes chargée d'attraper les désorientés et les mécontents de tous bords et de l'autre, un pôle PS allié au Centre (voir le dernier vote de certains députés centristes).

  24. Oliv dit :

    Monsieur Mélenchon, pour la forme et l'immense respect, Jean-Luc en mon for(t) interieur. J'avais pris ma carte d’électeur en 2012 enfin, à 30 ans, et seulement pour ne plus voir ma grande patrie malmenée par M. Sarkozy. Je n'aurai jamais cru pouvoir rencontrer un "politique", comme ils disent, qui me grandisse et me donne tant.

  25. Maité dit :

    Quel bonheur de vous voir et vous entendre hier soir à Clermont-Ferrand, quel talent et humour malgré les temps bien gris que nous vivons. J'ai pu vous serrez la main à la fin du meeting mais nerveusement j'ai fait un lapsus en effet je vous ai dit "courage vous allez y arriver" au lieu de "nous allons y arriver" oui tous ensemble, notre force va encore grandir à un moment ou à un autre se produira l'étincelle, nous espérons dans les urnes d'abord. Corine Morel Darleux à été géniale on espère qu'elle se ra notre élue j'ai peut-être mal orthographié son nom je m'en excuse. J'ai mal de voir cet acharnement des journalistes, le Monde est bien l'un des pires mais les autre suivent pas loin, peut être pas à mettre tous dans le même sac mais tout de même. Ils sont tellement arrogants, méprisants avec vous et minaudant à lécher les bottes de M. Le Pen celle qui met la division et la haine dans tout le pays, ils n'ont pas lu l'histoire ? Il est vrai que c'est leur chien de garde à eux aussi. Vous avez raison ils y a vraiment des journalistes à ignorer mais peut-être ne devriez-vous plus aller à leur invitation, ils ne servent qu'à nous enfoncer. Encore merci Jean-Luc.

  26. Nicks dit :

    La campagne patine incontestablement. Cela est du bien entendu au fait que les puissants ne veulent surtout pas de débat mais aussi de l'absence de dynamique et de visibilité du FdG, née des stratégies différentielles aux municipales. Il nous faut quelques points d'accroches pour tenter de progresser. Je pense que l'idée de souveraineté citoyenne et donc de souverainisme est porteuse. A ce titre, parler de défense du pays, de nationalisations, notamment dans le cas d'Alstom et réitérer l'intention de faire un referendum sur l'Europe me paraît plutôt pertinent.

  27. Grenouilledu17 dit :

    Jean-Luc, encore une excellente émission de Preuve Par 3 sur Public Sénat, avec toujours de bonnes explications et je confirme que tout le monde peut comprendre ce qu'il dit !
    Je serai ravie que tu viennes à La Rochelle nous faire une conférence, un meeting, une réunion mais comment faire ? En attendant Pascal Lamy va venir le 12 mai dans le cadre des Grandes Conférences des Remue-Méninges de la Fondation de l'Université de La Rochelle à 18h, ouverte à tous cette manifestation appelle les enseignants à y associer les étudiants j'espère qu'ils seront nombreux pour lui dire ce qu'ils pensent "de la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic" ! "Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot" ! [...]
    Hier, émissions très intéressante, incroyables sur France 5 Jeu d'influences : les stratèges de la communication.

  28. mathias95 dit :

    Oui Delepierre s'en bien sorti à Canal+ qui, il faut bien le dire devient une pétaudière. Tout le monde s'exprime en même temps, pose des questions en même temps s'en en écouter un seul instant la réponse. Il n'y a rien à faire là bas, dans cette foire, si ce n'est entendre les "nouveaux chiens de garde" débiter leurs fadaises, leurs contre vérités, qui plus est, qui se contrefoutent totalement de ce qu'on raconte et tente systématiquement de tourner tout en dérision. On peut voir et revoir sur LCP, le 3 me volet sur la fraude/évasion fiscale passé cette semaine ou A. Peillon (Ces 600 milliards qui manquent à la France) et E. Bocquet (sénateur communiste) font un réquistoire implacable sur l'incurie du PS et de l'UMP à vouloir mener la lutte. Idem pour le film "Les nouveaux chiens de garde" passé cette semaine sur LCP. Excellente prestation de JL sur LCP, claire, nette et précise. On comprend mieux, aujourd'hui, pourquoi une grande partie de la classe politique rechigne à venir débattre avec lui. Difficile de le contredire car la réalité factuelle lui donne raison sur toute la ligne. Peu ou prou, ses idées avancent n'en déplaise au banquier de Lazard et à ses...

  29. nanar dit :

    Au sujet de l'Ukraine il faut saluer le travail formidable qu'effectue Oliver Berruyer sur son site "Les Crises". Je ne peux qu'encourager les lecteurs à s'y rendre.

  30. ROLLAND dit :

    La guerre idéologique passe par un combat avec, pour ou contre, les journalistes. L'émission d'hier l'a montré de nouveau, en restant dans les limites requises par la bienséance télévisuelle. Sur le fond, la précision et la concision des analyses ont été remarquables et laissé sans voix ses contradicteurs. Car ce qu'il faut toujours avoir à l'esprit c'est que Jean-Luc Mélenchon ne rencontre que des contradicteurs, qui plus ou moins habilement sont des propagandistes de l'idéologie dominante, et comme tels chargés de faire passer et entendre une caricature des positions du FdG. Non seulement il faut que Jean-Luc Mélenchon réponde à la question-affirmation-"vérité évidente" qui lui est posée, mais en plus il faut qu'il montre quel est le sens politique précis de cette question, ses présupposés, ses sous-entendus, ses implications. Et rien n'est plus drôle et politiquement positif que les moments où il "démasque" ses interlocuteurs, où il les met à nu : Grossior en a fait les frais à plusieurs reprises. Et c'est en partie cette finesse qui lui vaut la réputation, le reproche pour d'autres, d'être trop intellectuel. Mais quel plaisir de l'entendre et de le comprendre.

  31. educpop dit :

    Etant sortis très fatigués des municipales, on n'a pas récupéré pour une offensive Européenne. C'est stratégiquement dommage parce que c'était l'occasion de parler du vrai changement. Sur le terrain on voit bien ce qui se passe, c'est la distance qui s'est installé entre le PC et tous les autres qui empêche de surmonter la fatigue. Oui beaucoup de militants PC sont disponibles pour défendre les mêmes valeurs que nous, mais le problème c'est que le PCF considère que ce sont les autres qui défendent les mêmes valeurs que lui. Il reste sidéré que d'autres revendiquent le front de gauche, il pense que c'est son oeuvre et son outil, pour son propre développement. Le malentendu est profond et on passe à côté de la campagne fraternelle qu'il fallait faire pour dénoncer le modèle libéral anglo saxon. Après ces élections il n'y en aura pas d'autres tout de suite, cette fois il faudra faire le ménage avant d'aborder les prochaines échéances. Au moins cela aura permi de comprendre une réalité qui était cachée sous l'espoir de l'unité. Le PC est seul, il ne pourra plus revendiquer d'être la colonne vertébrale du front du peuple, il faut envisager l'avenir sans lui.

  32. Alain44 dit :

    A ma connaissance les chaufferies nucléaires et les appareils propulsifs turbines comprises du porte-avion, des sous-marins lanceurs d'engins ainsi que ceux d'attaques étaient réalisées par les arsenaux de l'état (Indret et Cherbourg) et je ne vois pas très bien le rôle d'Alstom dans cette affaire.

  33. gaby dit :

    Je ne sais pas si vous le considérez hors sujet. Je me permets de signaler que c'est trés importante d'avoir des streamings des meetings en ce moment. Ils nous aident dans un moment trés difficile. On a besoin des arguments et de l'energie.
    Merci

    [Edit webmestre : Je ne sais pas si vous croyez à la magie, mais pour réaliser ce que vous demandez, il ne suffit pas d'un claquement de doigts. Il faut sur place une équipe de captation vidéo, puis une équipe de montage pour réaliser une vidéo propre, avec un son audible. Enfin, il faut télécharger la vidéo sur une plateforme de streaming. Tout cela prend du temps. Les meetings montent petit à petit en ligne, et ce n'est pas en insistant que vous accélèrerez ce processus.]

  34. ermler dit :

    Mercredi 14 mai à 20h30, en direct sur Médiapart et en accès libre, débat Mélenchon - Cosse - Cambadélis. Il faut s'attendre au pire de la part de ce vieux requin de Cambadélis pour esquiver le débat en tentant, par ses provocations, de faire sortir Jean-Luc de ses gonds. Mais je suis sûr que notre porte-parole saura éviter le piège en restant essentiellement sur le fond et l'argumentation. De tout coeur avec lui !

  35. picaros84 dit :

    Dans un des derniers interviews écoutés, j'ai apprécié le fait que Jean-Luc Mélenchon rappelle qu'il n'a rien contre les personnes en particulier (Valls, Hollande, etc.), mais c'est contre leur programme ou leur politique que ses critiques s'adressent. Bravo pour la clarté et la fermeté du discours.

  36. naif dit :

    Ce soir Jean-Luc Mélenchon est grippé, il est au lit. 500 personnes sont réunies à Périgueux, le centre de communication est plein et une liste d'attente s'est constituée dans le hall d'entrée. C'est M. Manuel Bompart et Mme Marie-Pierre Vieu qui assurent. Mais JL n'est pas là. La caméra de FR3 et la presse sont partis prestement avant les discours. Moi aussi mais plus tard. Bon, il n'est pas là, je suis un peu déçu. Quoique, quand il est venu à Bergerac (dans la sous préfecture de la Dordogne), pour les municipales soutenir un candidat écolo, les communistes se sont fendus d'un communiqué pour appeler leur partisans à ne pas venir au meeting de Jean-Luc. Je crois que ce soir ils ont eu le retour de bâton. Involontaire bien sûr. Cela permet de mesurer l'impact communicationnel d'un tribun de cette qualité rare. Je souhaite un bon et prompt rétablissement à notre porte parole national et européen.

  37. dadafanfaron dit :

    Mr Mélenchon, belle prestation sur LCP dans preuve par 3. Prenez soin de vous. Bon rétablissement.

  38. j-jour dit :

    @Alain44
    "je ne vois pas très bien le rôle d'Alstom dans cette affaire."

    Apparemment le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), cité dans cet articlele voit lui.

  39. Khajidu dit :

    Coucou camarade partageux,
    J'apprends que tu es malade et que tu n'a pas pu faire le meeting de ce soir. Heureusement, tu vas avoir quelques jours pour te reposer. Tu en as besoin. Guéris vite ! Et bien. La semaine prochaine va être chargée...

  40. isabel. t dit :

    Jean-Luc, soignez vous et reposez vous. Vous donnez tellement de votre temps et de votre coeur pour que l'humain retrouve sa dignité ! Les espérances sont celles qui font avancer vers les jours meilleurs comme vous le dites.Merci pour votre courage. Prenez soin de vous.

  41. Franck dit :

    La "grande braderie" des entreprises nationales par François Hollande me fait penser à celle de Carlos Menem en son temps (voir dans la partie "présidence" de sa bio Wiki). Kirchner obligée de racheter une à une ce qui avait été abandonné, au prix fort et au prix d'être impopulaire, quelle perte de temps ! Et dire qu'on fait exactement les mêmes erreurs, malgré les mises en garde amicales de Rafael Correa, notamment dans cette magnifique conférence à la Sorbonne. Il ne faut surtout pas laisser partir Alstom !
    Bon, repos "forcé" pour Jean-Luc, profites-en pour te requinquer, autour, l'équipe est visiblement sur le pont, et ils sont bons !

  42. carlo dit :

    @ Nicks
    Je pense que l'idée de souveraineté citoyenne et donc de souverainisme est porteuse.

    Les sondages l'attestent en effet. Le problème est que le PC, le NPA, sans même parler des Verts et de l'aile gauche du PS, y sont opposés. Comment dès lors réunir la gauche dans l'espoir de remporter des élections décisives sur de telles positions ? D'un autre côté, à quoi bon vouloir le pouvoir si c'est pour l'exercer à l'intérieur d'un cadre qui est incompatible avec la politique qu'on entend mener ? Faut-il en définitive "débloquer la gauche" ou la situation ? A mon avis, la priorité est de retrouver les marges de manœuvre que la construction européenne nous a ôtées (ce qui était d'ailleurs son but). C'est la condition nécessaire, mais non suffisante, évidemment, pour qu'une politique alternative de gauche puisse être menée en France. Les électeurs des classes populaires l'ont bien compris et c'est pourquoi ils se détournent du FdG.

  43. naif dit :

    carlo dit à 11h58
    "Je pense que l'idée de souveraineté citoyenne et donc de souverainisme est porteuse. Les sondages l'attestent en effet..."

    Si les sondages l'attestent, alors tout est dit. Posez la question aux lecteurs et lectrices de Détective ou d'Ici Paris, ils vous parleront de souveraineté. Non, les électeurs des couches sociales populaires (et non classes) ont surtout compris plusieurs choses : leur pouvoir d'achat baisse, le chômage est en hausse, leur retraite sont gelées, le logement est encore plus inabordable qu'hier, l'énergie leur coûte une fortune, leur santé est de plus en plus chère, les riches sont de plus en plus riches, les journalistes et les experts nous prennent pour ce qu'ils croient que nous sommes (et que nous sommes peut-être), bref, le peuple n'est pas dans des considérations métaphysiques ou structurelles, mais dans le concret dont l'analyse est trop souvent biaisée et téléguidée par l'information médiatique partisanne.

  44. NICO 75 dit :

    Cher Jean Luc Cher porte parole.Je te souhaite un prompt rétablissement. Repose toi et revient vite le peuple à besoin de toi. amitiés Fraternelle.

  45. Nicks dit :

    @naïf
    Sans doute que les gens ne réfléchissent pas en terme de souveraineté, bien que ce soit fondamental, mais ils voient bien que les politiques sont les mêmes depuis trente ans et que leur vote n'est plus pris en compte. Or la démocratie, c'est bien de permettre aux citoyens de décider quelle politique ils veulent voir appliquer ou mener eux même. C'est cela la souveraineté, mi plus, ni moins.

  46. Thomas Giry dit :

    Le premier type d'"assistance médicale à la procréation" a été la fécondation in vitro (FIV), qui proposait alors une technique à des couples pouvant biologiquement produire les gamètes nécessaires, mais avec des difficultés biologiques empêchant ces gamètes de se rencontrer in utero. Le débat porte aujourd'hui sur le don de gamètes dans un cadre médicalisé et accompagné d'une FIV. C'est une réponse aux couples qui ne peuvent pas produire l'ensemble des gamètes nécessaires à l'obtention d'un embryon viable. Elle est autorisée pour les couples hétérosexuels mais interdite aux couples de femmes, ce qui, dans l'analyse du FdG, constitue une rupture d'égalité devant la loi, et justifie qu'une loi sur l'égalité étende cette possibilité aux couples de femmes.
    Testard conteste la médicalisation du don de gamètes et de la fécondation dans des situations qui ne l'exigent pas d'un point de vue technique : il défend le recours à des méthodes "artisanales", sans recours systématique à la médecine. Cela s'inscrit dans sa critique de l'envahissement de l'espace social par les technologies, hors de toute nécessité réelle.
    Un compromis pourrait être : loi égalitaire +...

  47. Patrice C. dit :

    Je pose la question à Thomas Giry (97), où se trouve l'égalité envers les gays si on autorise la PMA ?

  48. Chacmol dit :

    Mercredi 14 mai: Cambadélis, Cosse et Mélenchon pour un spécial «En direct sur Mediapart »
    Les relations entre Mélenchon et les médias sont souvent qualifiés de houleuses, ce qui permet à ses adversaires politiques d’esquiver les vraies questions. Le débat récent Assouline-Mélenchon sur BFM m’est resté en travers de la gorge. Nous avons assisté à un véritable monologue de la part d’Assouline. Quand Jean-Luc Mélenchon est invité sur les radios télés, il ne peut jamais s’exprimer sur le fond de ses programmes « l’humain d’abord », « la règle verte ». Quant au Grand marché Transatlantique, pas question de débattre sur nos chaînes publiques. Quel scandale ! Cambadélis et Assouline sont de nouveaux prêtres qui monopolisent la parole. Pourrions-nous espérer de vrais journalistes pour faire respecter les temps de parole et avoir ainsi un vrai débat.

  49. COUMIAN dit :

    Oui manipulons le vivant. Poursuivons les greffes d'organes et de moelle osseuse, tuons les microbes et les parasites vivants, poursuivons les recherches sue les cellules de la peau manipulées et pluripotentes pour la réparations des organes, continuons d'extraire des plantes, des algues, des animaux les produits qui peuvent soigner et guérir, transfusons le sang, les plaquettes etc. continuons à vacciner avec des virus et des bactéries manipulées, poursuivons le traitement hormonal de la ménopause, appuyons l'AFM dans ses recherches génétiques, laissons JB manipuler les consciences des vivants qui l'coutent encore.

  50. Melmoth dit :

    Ces élections européennes sont vraiment charnières car des décisions importantes vont être prises, le GMT bien sûr, mais aussi la crise ukrainienne. J'aimerais au cours de cette campagne qu'on affiche le bilan des européistes pour gérer la crise depuis 2007. Tiens donc... nous avons justement un bilan de la Troïka qui oeuvre en Grèce, sur le site d'Okeanews. Alors qu'on entend dans les médias que tout va mieux en Europe, même en Grèce, il faudrait un peu qu'on leur mette dans leur face leur sinistre bilan. Il y a des responsables, des humains qui ont décidé de prendre des mesures qui ont tué ou foutu des gens dans la misère. A l'aube des élections certains doivent rendre des comptes, et pas seulement les 17 salopards, mais leurs complices. L'heure est venue pour l'UMP et le PS, au niveau européen de répondre de leur bilan catastrophique. Mettons-leur les chiffres sous le nez.


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