04oct 13

Mieux vaut positiver

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La controverse entre Cécile Duflot et Manuel Valls s'est achevée en conseil des ministres par une réprimande du Président de la République sur son gouvernement. Seule la question des apparences l'a intéressé, comme souvent chez le personnage : les ministres peuvent-ils ou non polémiquer entre eux sur la place publique ? Certes ce n'est pas la question posée, mais c'est celle à laquelle François Hollande a décidé de répondre. C'est pourquoi de façon sibylline il a affirmé, scro gneu gneu, « c'est la dernière fois ! ». Bien sûr, cela ne veut strictement rien dire. La dernière fois qu'il le supporte ? Mais que fera-t-il la prochaine fois ? Il licenciera les coupables comme de vulgaires Delphine Batho ? Non, ça c'était la dernière fois, au sens de : « la fois d'avant » ! Peu importe : rien de ce qu'il a dit n'a de sens réel. C’est un divertissement. A la fin, pourtant, il n’en reste pas moins quelque chose : Valls a eu le dernier mot. Les Roms sont priés de s'enfuir en courant avant que leurs campements ne soient détruits, leurs enfants chassés des écoles, leurs baraques brûlées !

Pendant ce temps, d'autres violaient la loi, insensibles aux coûts des amendes qui en résulteraient parce qu'ils en ont les moyens financiers. Il s'agit des patrons qui ont décidé de faire ouvrir le dimanche leurs magasins ! Mais là, comme pour les « pigeons », les « moineaux », le Medef et compagnie, loin d'envoyer la police ou le fisc, la câlinothérapie a prévalu. Aussitôt, Ayrault a convoqué une conférence pour « assouplir », « flexibiliser », « moderniser » les règles et la loi. Tout d'un coup, les ouvriers sont réapparus sur les écrans de télévision et au bout des micros qui leur ont été tendus à foison. Eux, qui sont à peine 2 % des personnages vus à la télévision, devenaient tout d'un coup omniprésents. La semaine précédente, on avait vu aussi des salariés qui suppliaient qu'on les laisse travailler la nuit. Si écœurant que cela soit, cela ne suffisait pas. Car il s'agit bel et bien d'une offensive contre les droits sociaux et tout ce que nous avons pu faire pendant des années en ce qui concerne les rythmes de la vie en société ! Face aux larmes des salariés suppliants qu'on les exploite, quels coupables ont-ils été désigné ? Les syndicats, bien sûr. En écho à la campagne du Front National sur le thème, « L'Express » titre : « Pourquoi les syndicats sont nuls ». De son côté, l’abject Plantu, l’ami à dix mille euros des Qataris, a disposé de la une du « Monde » pour présenter un parallèle répugnant entre islamistes et syndicalistes. Il a fait comme d'habitude d'un jet plusieurs taches : l'islam représenté par des fous, le syndicalisme peint en gros pépère braillard mal rasé, les femmes comme des objets passifs de l'activité masculine. Toutes ces images, ces titres, ces méthodes et ces mises en scène sont des classiques, depuis le dix-neuvième siècle, de l'iconographie d'extrême droite. On comprend alors, devant une telle banalisation, une telle dédiabolisation, que Mme Le Pen refuse d'être qualifiée d'extrême ! Sur le papier, à la une du « Monde » ou de « l'express », elle a raison ! Ou alors il faudrait classer Plantu et Christophe Barbier à l'extrême droite ! Je suis sûr que cela serait aussi inadmissible pour la bonne société que dire de Manuel Valls qu'il est « contaminé par le FN ». Et d'ailleurs, où est le problème ? En Norvège la droite vient de s'allier à l'extrême droite pour constituer une majorité et gouverner. La catastrophe avance sur le Vieux continent. Et chacun y choisit son camp !

Coming out : Hollande préfère la 5e République !

François Hollande a célébré la 5e République. Il participait ce jeudi 3 octobre aux festivités organisées au Conseil Constitutionnel. Ce grand raout est à lui seul tout un symbole du régime de la 5e République. Le lieu d'abord. Les agapes ont eu lieu au Conseil Constitutionnel, siège d'une instance composée uniquement de personnes nommées par d'autres. Aucun élu du peuple ne figure parmi les invitants.

Les invités ensuite. Il s'agissait uniquement des anciens et actuels présidents de la République, Premiers ministres et ministres. Les seuls parlementaires invités étaient les présidents en exercice de l'Assemblée et du Sénat. On ne pouvait pas faire moins ! Les autres élus du peuple n'étaient pas conviés. Seul le pouvoir exécutif fêtait la Constitution. On comprend pourquoi puisque la 5e République efface tout le reste et consacre le rôle croupion du Parlement.

Sur le fond, François Hollande a encore marqué une rupture avec le discours historique de la gauche. Elu sur le thème du « changement », il a fait l'éloge de la « longévité » d'un texte adopté en 1958 après un coup d'Etat. Pour essayer de masquer ce renoncement, Hollande a glissé quelques jeux de mots vantant le fait que « la constance l'a emporté sur la circonstance et le texte a duré au-delà du contexte ». Pouet ! Pouet ! Manants, le président plaisante : on se marre s’il vous plait !

Hollande a parlé moins de huit minutes. Sur la démocratie et la République, il n'a rien à dire. On comprend pourquoi. Il a abandonné toutes ses promesses en route. La réforme du Conseil supérieur de la magistrature a été enterrée, faute de majorité. La fin du cumul des mandats est bloquée par les solfériniens cumulards du Sénat. L'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives n'a pas fait l'objet de la moindre proposition concrète. Et Hollande a enterré le droit de vote des étrangers aux élections locales avant même d'avoir livré la bataille. Il a préféré vanter les 24 révisions de la Constitution de la 5e République plutôt que de proposer de nouvelles avancées démocratiques. Il a su oublier que l’avis du peuple n’a pas été sollicité plus de trois fois sur ce sujet.

François Hollande est donc condamné à des artifices. C'est ce qu'il s'apprête à faire à propos du référendum d'initiative populaire. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait fait introduire dans la Constitution une possibilité de référendum d'initiative populaire. Depuis 2008, l'article 11 de la Constitution prévoit qu'un référendum puisse être organisé "à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales". Ces conditions sont extrêmement restrictives, d'autant que la procédure prévue est complexe et permet d'enterrer de telles propositions.

Mais de toutes les façons, ces dispositions sont pour l'heure inapplicables. Elles ont besoin d'être précisés dans une loi organique, votée par le Parlement. Du temps de Nicolas Sarkozy, l'UMP a toujours bloqué le vote de ces dispositions. Sarkozy avait affiché un progrès, il ne voulait surtout pas qu'il puisse s'appliquer.

Depuis qu’ils sont dans l’opposition les élus de droite couinent : maintenant ils veulent cette loi qui leur permettrait une relance de leur campagne contre « le mariage pour tous », en attendant peut-être le retour de la peine de mort et, qui sait, même des projets communs avec Manuel Valls, comme la suppression des 35 heures, la TVA sociale ou l’expulsion automatique des Roms. On les comprend, vous devinez que nous-même demanderons un référendum sur la loi d'amnistie sociale ! Ou sur la dénonciation par la France du Traité budgétaire ! Ou sur la sortie du nucléaire !

Le gouvernement Fillon avait déposé un projet de loi. Certes, l'UMP s'était contentée de le faire voter seulement dans une assemblée avant de l'enterrer. Mais il existe. Le gouvernement Ayrault compte donc se saisir de ce texte déjà en discussion, et y proposer des amendements. Formidable : le gouvernement solférinien en exécuteur testamentaire de Sarkozy, c’est pas beau ça ? Et tous les bons soldats qui avaient voté à l’époque contre la réforme sarkoziste de la Constitution vont cette fois-ci, bien en rang, voter pour une de ses dispositions. Car c’est moins nul que si c’était pire, surement. Elle n’est pas belle la vie de la droite?

Un « tête-à-queue » de plus. La 5e République mérite un bon coup de balai. Il faut refonder entièrement nos institutions par une Assemblée constituante et un passage à une 6e République. Admettons que ce soit trop pour l’occupant actuel de l’Elysée, que le résident l’emporte sur le président comme dirait l’amusant François Hollande ! Mais de là à professer tout le contraire, sans la moindre considération pour ses électeurs qui sont de cet avis ! François Hollande a préféré donner des gages aux conservateurs les plus fossilisés. Il a en particulier rappelé n'avoir "jamais été favorable à une 6e République". Normal, la SFIO de Guy Mollet avait appelée à l’adopter et Hollande est l’héritier spirituel de cette branche des amis des guerres coloniales. Mais ici il a surtout confirmé son talent de diviseur de la gauche, puisque la 6e République est une proposition qui rassemble le Front de Gauche, Europe Ecologie-les Verts et mêmes des membres du PS comme Montebourg, Lienemann, Emmanuelli, Filoche et combien d’autres.

On comprend que Hollande soit si à l'aise dans la monarchie présidentielle. Ce régime lui permet de renoncer à ses engagements les uns après les autres sans être menacé par une révolte parlementaire ou citoyenne. Dans la 6e République, il n'aurait jamais pu se rallier au traité européen signé par Sarkozy et qu'il n'a pas renégocié. Dans la 6e République, le peuple disposera d’un référendum révocatoire pour chasser, si besoin est, le président lui-même. Des bonimenteurs de l’acabit de François Hollande seront alors mis tranquillement hors d’état de nuire. Nous avons déjà organisé quatre manifestations de masse pour la 6e République dans notre pays. Mais, comme d’habitude, Hollande regardait ailleurs : à droite.

Les municipales sont des élections politiques nationales.

Je reviens sur la question des élections municipales. Mon point de vue est qu'il s'agit d'une élection politique nationale. Je pense que nous sommes nombreux à considérer la question sous cet angle. Mais il s'agit aussi d'une élection locale. On ne peut le nier. Mais comment pourrait-on dissocier totalement les questions locales des questions nationales ? C'est tout à fait impossible sitôt que l'on parle d'éducation, de culture, d'action sociale, par exemple. Curieusement, c'est une vision très étroite du niveau local qui semble l'emporter chez ceux qui prônent une alliance de premier tour en sens contraire de ce que l'on croit juste nationalement. Bref, ceux qui propose de faire des listes au premier tour avec les socialistes dans les villes de plus de 20 000 habitants où, pourtant, le vote est très marqué par les convictions politiques. J'ai déjà développé de nombreux arguments pour montrer comment le vote ne pourrait faire abstraction des conditions politiques nationales. J'ai beaucoup insisté sur le fait que si nous devenons illisibles dans une élection, nous subissons un lourd handicap pour incarner une alternative à celle-ci comme à la suivante. Je pense que ma formule : « on ne peut manifester le samedi contre le ministre et le dimanche voter pour lui » a été bien comprise par beaucoup de mes lecteurs. Cependant, il me semble que le raisonnement en faveur de listes autonomes au premier tour de l'élection municipale doit être encore argumenté d'une façon plus précise. Il s'agit de bien montrer que le lien entre le national et local n'est pas simplement de l'ordre du ressenti ou de la psychologie politique. Il s'agit d'un lien très concret. Il faut comprendre à quoi, politiquement, s'engagent ceux qui feront un programme commun au premier tour avec les socialistes.

Je ne donnerai que deux exemples. Le premier concerne les finances locales. Les dotations globales de fonctionnement et d'investissement, dont dépendent de façon centrale les budgets municipaux, dépendent du budget de l'État proposé par le gouvernement. Cette année, celui-ci prévoit une nouvelle diminution des versements aux collectivités locales. Concrètement il y aura 1,5 milliards d'euros de moins en direction des communes. Va-t-on nous apprendre qu’à Paris ou ailleurs, là où il est question de faire des listes communes avec les socialistes, on leur demanderait au préalable de signer un texte condamnant le budget national d'austérité ? Bien sûr que non. Autrement dit, cela revient à accepter ces dotations budgétaires municipales en baisse contre lesquelles nos élus vont voter à l'Assemblée et au Sénat. Dès lors, le vote pour de telles listes ne pourra donc absolument pas prendre le contenu d'une protestation contre la politique d'austérité du gouvernement et du président de la République. Pourtant nous voulons politiser les élections municipales. C'est-à-dire que nous voulons en faire un moment d'expression politique pleine et entière. À aucun moment ne dissocions nos propositions locales de notre opposition nationale à l'austérité. Nous voulons ces deux aspects dans le contenu de nos programmes et dans le vote que nous sollicitons. Comment cela serait-il possible si, d'une main, nous signions des propositions audacieuses et, de l'autre, nous approuvions que les moyens de les réaliser manqueront à coup sûr ?

Un deuxième argument montre qu'il y a un lien très direct entre l'élection municipale et la majorité politique nationale. Le voici : les grands électeurs qui élisent les sénateurs viennent des conseils municipaux. Les socialistes s'approprient la totalité des mandats de gauche de grands électeurs au moment du vote des sénatoriales. Ils considèrent toujours comme une faveur qu'ils accordent aux autres le fait d'élire des sénateurs qui ne soient pas issus de leurs rangs, alors même qu'aucun de leurs élus municipaux ne pourrait l’être sans les suffrages des partis de gauche ! Cette sorte de faveur, ils la monnayent chèrement par toutes sortes d'engagements collatéraux. Je le sais mieux que personne, puisque j'ai été dans le passé à la fois premier secrétaire d'une fédération départementale du PS, négociant des listes commune de gauche, et moi-même trois fois tête de liste sénatoriale ! On ne me racontera donc aucune histoire pour les petits-enfants à ce sujet. Il est donc absolument impossible d'obtenir des mandats de sénateur à proportion de ce que l'on représente sans l'avoir négocié au préalable dans les élections municipales. La seule exception à cette négociation initiale est lorsqu'on est en situation d'obtenir un résultat direct par soi-même ou bien que l'on peut faire perdre davantage de sièges aux autres qu'il ne leur en coûte de vous donner ceux que vous réclamez. C'est pourquoi, dans le cas où se négocieront des « fusions techniques » de second tour pour assurer la présence d'élus représentatifs de nos suffrages recueillis au premier tour, il vaudrait mieux y adjoindre également la condition de notre représentation au Sénat.

Les municipales peuvent construire une nouvelle majorité politique de gauche.

Comme on le sait, j'ai pensé jusqu'à cet été qu'il était possible d'enjamber ces élections municipales dont je pressentais qu'elles pouvaient créer un sérieux désordre dans le Front de Gauche. Mon repère était et reste encore l'élection européenne, qui sera le moment fort de politique nationale. Dans mon interview du « Journal du Dimanche » d’aout, je soulignai qu'il ne fallait pas dramatiser les divergences au sein du Front de Gauche à propos de ces élections municipales. Mais la réplique violente contre moi à propos de Manuel Valls m'a fait comprendre quel serait le contexte de l’année. En échange d'alliance avec eux, ici ou là, et dans le cadre de la négociation nationale sur le découpage des circonscriptions départementales, les socialistes exigeront de tous ceux qui signent avec eux une prise de distance avec le Front de Gauche. La dilution de notre mouvement, rendu illisible du fait d’une stratégie à géométrie variable, est leur objectif. Vous en doutez ? Alors demandez-vous pourquoi ce n’est pas sur EELV que s’exerce le chantage aux places, alors même que leur décision nationale est de faire partout des listes autonomes. Pourquoi c’est aux communistes que Marie Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, demande de s’allier aux socialistes, et non aux écolos ?

J'ai donc commencé à envisager avec mes amis le problème tout autrement, dans des termes et avec des échéances différentes. Nous nous sommes posé la question de savoir comment ce moment électoral pouvait, au contraire de ce qui semblait se dessiner, être un moment de cohérence en direction des objectifs que nous nous sommes assignés au sens le plus large. Comment, en assumant pleinement la bataille des municipales, construire en même temps le rapport de force dont nous avons besoin pour les élections européennes qui auront lieu moins de deux mois après les municipales ? Il n'y a qu'une façon : faire de la politique, c'est à dire agir à chaque étape en fonction du but que l'on cherche à atteindre. Le raisonnement est que tous les reniements gouvernementaux, la honte de sa politique nationale, la résignation et la démoralisation que répandent Hollande et Ayrault, vont certainement pousser beaucoup d'électeurs vers l'abstention et certains vers un vote de colère que le martèlement médiatique dirige du côté du Front National. Mais en même temps, une fraction qui pourrait ne pas être négligeable parmi les électeurs de gauche peut aussi faire le choix de vouloir nous aider et, en donnant ses voix, d'exprimer leur colère et leur volonté de changement. Il n'y a pas d'autres méthodes que de faciliter ce transfert. Et comme toujours, une fois de plus, tout commence par la crédibilité et le rassemblement.

Il ne faut pas se laisser rabougrir dans un enfermement stérile et démoralisant avec les socialistes ! Mieux vaut s'ouvrir à tous ceux qui, à gauche, veulent s'en démarquer. Depuis l'acte politique de Noël Mamère et le texte d'Eva Joly, il est prouvé que de larges secteurs de l'écologie sont de nouveau disponibles pour faire du neuf. Sur le terrain, cela se traduit par des dizaines de prises de contact en vue des prochaines élections municipales et des listes à constituer. D'une façon générale, les militants du Front de Gauche, et chacun comprend que j'inclus ici en premier lieu les communistes qui souvent sont nos têtes de liste, ont immédiatement accepté l'ouverture de ces discussions. Mais il est vrai aussi que, parfois, quand localement nos camarades communistes ont préféré l'alliance avec les socialistes, c'est avec tous les autres membres du Front de Gauche que la discussion et les accords se font. A Grenoble, par exemple, le Front de Gauche est uni pour se présenter de façon autonome. C'est donc avec lui dans son ensemble qu’a le lieu la discussion avec EELV. Mais à Rennes, les communistes ayant choisi l'accord avec les socialistes, le Parti de Gauche a signé avec EELV en compagnie des autres composantes du Front de Gauche représentées sur place comme la GA, la GU et la FASE ! Ces deux exemples, pris parmi des dizaines de discussions actuellement en cours, montrent comment s'articulent étroitement la question de l'autonomie au premier tour et celle de l'élargissement en vue d'une nouvelle majorité de gauche. Dans toutes ces circonstances, l'accord local avec EELV constitue un fait politique à mes yeux essentiels.

Cette démarche qui repose sur une volonté de libre association a été rendue possible à partir du moment où Eva Joly avait fait le choix d'appeler avec nous à la marche du 5 mai à Paris pour la 6e République. Tout se tient quand une stratégie est menée avec constance et application. On voit ce que valent les songes creux de la table ronde finale des « assises du 6 juin » restant, et pour cause, sans lendemain : Pascal Durand a été éliminé au premier acte de résistance et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, sert de rabatteur pour les listes d'union avec les socialistes et la dislocation du Front de Gauche ! À l’inverse, miser sur le clivage et les idées claires a produit ses premiers effets de rassemblement le 5 mai. Cela se concrétise à présent localement d'une manière beaucoup plus profondément ancrée, mais tout aussi libre ! Dans ces conditions, je considère que, quoi qu'il arrive, les bases de cette nouvelle majorité de gauche, et du front politique qui va avec, sont en train de se construire à travers les élections municipales. Mon souhait est qu'il se prolonge dans toutes les batailles du futur.


241 commentaires à “Mieux vaut positiver”
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  1. ermler dit :

    @ van bervesseles 23h51
    Assez d'anathèmes anti-communistes, rien n'est simple...à commencer par expliquer dans un parti de masse que le PS n'est plus à Gauche !

    Ah bon ? Ca c'est pourtant ce qu'il y a de plus simple ! A peu près tout le monde, même à droite, a compris que le PS n'est plus à gauche et ce "parti de masse" serait le seul à ne pas s'en rendre compte ? Vous plaisantez ou quoi ? Ceci dit je vous approuve pleinement sur les anathèmes anti-PC qui frisent parfois le trollisme solférinien ! Heureusement ça c'est un peu calmé depuis le recadrage de Jean-Luc.

  2. Willia dit :

    @LOUISSM
    Vous aviez remarqué ? Les médias non. L'Allemagne est un modèle d'après eux, mais par sur ce point là. De ce côté, ils passent sous silence.

  3. Emmanuel dit :

    Ma position ressemble à celle de 42 - e-lecteur. 1er tour, FdG/PG. 2ème tour, si le FdG en est absent, je n'irai pas voter. S'il y a un appel national ou local aux municipales à battre la droite, en votant pour le PS au second tour, ce qui serait au vu de la politique libérale revendiquée, menée par le PS une invitation délirante, puisqu'on inviterait à voter à droite pour battre la droite, j'arrête de voter pour le FdG.

  4. LOUISM dit :

    Que ce soit pour les municipales ou les européennes, ne pensez vous pas que le FdG doive aller chercher plus particulierement les voix des 7 millions de retraités pauvres, plus pour le moins les 5 millions de chomeurs, plus les travailleurs pauvres (revenus inférieurs au smic), je n'ai pas le chiffre, ce qui fait un total minimum de largement plus de 12 ou 13 millions de personnes (3 fois les votes Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle) qui devraient etre sensibles au programme "l'humain d'abord"? Il y a de quoi faire! Il faudrait s'adresser principalement à ces catégories délaissées par les medias et les UMP et PS pour les amener à voter FdG. Ils représente une force politique énorme à canaliser. Quels sont pour eux les points les plus importants à traiter? Et le sachant, en parler, de facon simple, claire et compréhensible par tous.

  5. richard30 dit :

    Comment convaincre ?
    Une évidence, la souveraineté de notre Nation, appartient au peuple. Le problème que gère notre Constitution est la délégation des pouvoirs. C'est la ligne politique, le chemin à choisir, qui est soumis au choix des électeurs. C'est pour cela que nous élisons nos représentants. Cependant les pouvoirs de choix et de décision appartiennent au peuple. Nul ne l'oblige à faire une demande expresse aux députés, ce serait même le contraire qui devrait fonctionner. Aux députés de demander avis au peuple. Nous vivons incontestablement, une période d'abus d'influence de la part de certains dirigeants politiques qui laissent entendre que tout est interdit et que rien n'est possible.
    Le point faible du peuple est sa crédulité, sa peur reptilienne et son manque de perspicacité. Il n'a pas compris que plutôt que de se plaindre sans cesse, il est nettement préférable d'agir sereinement. Le peuple a le droit, à lui seul, pourvu qu'il forme un ensemble majoritaire, un consensus citoyen, de changer le cours des événements, des lois, de la vie en communauté. Le fait de former un consensus est le meilleur garant de l'unité et de la volonté commune de cette majorité tacite, conçue. Le problème est qu'il ne sait pas comment faire.
    Pourquoi ne pas profiter d'une échéance électorale, pour organiser parallèlement un questionnement qui pourrait concerner la reconnaissance du vote blanc, accompagné de la réglementation sous forme de contrat du mandat électoral, ainsi que la constitution d'une Assemblée Constituante, la demande d'un audit citoyen sur le fonctionnement de nos institutions, d'un audit sur la dette dite souveraine, l'avis sur le fonctionnement de l'Europe, l'avis sur les articles 104 et 123 des Traités européens, etc. Sachant qu'un maximum d'électeurs sera disponible pour cette opportunité démocratique, pour le plus grand intérêt de notre Nation, pourquoi ne pas profiter, par exemple des...

  6. franc93 dit :

    @6
    "Les cocos déterminés à ne plus jamais se faire dévoyer"

    Que voilà un langage fraternel ouvrant le débat ! Attention, ce vocabulaire est exactement celui des solfériniens !

  7. amba7 dit :

    Comme la France est un pays laïque (chacun le sait), elle ne peut pas décréter que le "jour du Seigneur" soit "universellement respecté comme un jour ou il faut se détendre, penser à autre chose et retrouver la petite famille devant la téloche". Non! Il faut faire bon poids et, aussi, décréter que le vendredi est un jour universellement chômé, ainsi que le samedi pour le Sabbat. Et puis je me demande si les libres penseurs ne devraient pas avoir un jour chômé aussi ? Peut-être bien le jeudi, j'aime le jeudi, on ne travaillais pas le jeudi, lorsque j'étais môme. Allons camarades, un petit effort ! Admettons le bouddhisme, le shintoïsme et le vaudou. On finira bien par être totalement pépères toutes la semaine !

  8. Michel Matain dit :

    @ 46 Claude Bonnat
    Les "coup tordu" de la direction du PCF ?

    Et ici à Arles le PG qui menace de faire une liste au premier tour contre le maire sortant communiste, ville qui a été reprise au socialiste Vauzelle en 2001 !

  9. gerlub dit :

    L'argument de la semaine, sur le travail du Dimanche, que je reçois dans le petit Courrier de Jean-Luc Mélenchon, est vraiment bien fait. Il est, de surcroît, très facile à diffuser à son carnet d'adresse.
    Peut-être serait-il possible de segmenter les paragraphes des textes du blog afin de faciliter leur diffusion vis à vis des non-lecteurs du blog ? Le fait de faire lire à quelqu'un un sujet qui l'intéresse pouvant, le cas échéant, l'amener à lire le reste qui peut être un peu long pour un esprit quelquefois paresseux ?

  10. semons la concorde dit :

    Je partage en gros les idées du post 56. La préparation d'une constituante est primordiale. Il faudra être prêt, avec des propositions précises, organisées et cohérentes à soumettre au peuple le jour J.
    Pour les élections, si le 2e tour est PS ou UMP ou FN, ce sera bulletin blanc. Il faut marquer le coup, même si les bulletins blancs ne sont pas pris en compte. De toute façon, entre ces trois partis, les différences de lignes se réduisent de jour en jour. Je laisserai à mes concitoyens le choix entre la peste et le choléra.

  11. régine 88 dit :

    Bonjour. A la lecture des derniers billets de Jean-Luc Mélenchon, je suis un peu surprise du regard porté sur les Verts et sur les Communistes. Très impliquée dans le FdG depuis sa création, j'ai aimé cette autre façon de faire de la Politique avec, enfin un P majuscule. Cette idée de rassemblement des "gens de peu" comme ils disent. J'ai vu des citoyens, des adhérents d'associations, de syndicats etc. apprécier cette manière de faire, de penser du FdG. Je reste persuadée que le FdG doit et peut faire masse, amener des gens éloignés de la politique à s'en saisir. Mais, les propos trop statégiques de ces derniers temps risquent de nous faire paraître avoir perdu notre identité joyeuse et active.
    Sur les communistes, que de chemin parcouru, souvenons nous en ! Un candidat à la présidentielle non PCF, des listes régionales FdG, les militants ont franchement opté pour le FdG et ce ne sont pas quelques cas qui doivent nous aveugler ! Sur les Verts, je reste prudente en regard de l'accord aux législatives qui n'avait rien de représentatif comme le veut notre VIeme république tant souhaitée. Par ailleurs, si les communistes sont montrés du doigt (dehors et dedans du FdG dans quelques rares cas) que dire d'EELV qui est toujours au gouvernement, qui est représenté au sein d'un groupe Européen qui n'est pas très à gauche c'est le moins que l'on puisse dire. Notre FdG s'est construit sur des bases communes d'une vision européenne, les verts en 2005 on tranché pour le oui et continuent à Strasbourg. Si EELV veut rejoindre le FdG, il me semble indispensable qu'ils se joignent au groupe de Jean-Luc. EELV me paraît plutôt stratège que véritablement acteur d'un front du peuple. Par ailleurs, n'oublions pas que EELV a raflé des villes PCF avec les voix de la droite. Je pense que nous devons plutôt continuer de toucher les gens de la vie associative, les syndicalistes, que de s'enfermer dans la bulle politique ordinaire. Travaillons aux Européennes sur ce qui nous...

  12. tersa dit :

    En face d'Alain Minc, il n'y avait que vous pour le coincer. Vous ne pouviez trouver plus perfide et vos mises au point sur l'Allemagne extra. Vous avez en même temps mis le doigt sur sa stratégie perverse. Vous avez fait uns superbe prestation politique, économique, culturelle. Quel régal en face de ses pseudos intellectuels. Quand on sait son parcours, on tremble devant ceux qui l'utilisent contre le peuple. Il se nourrit de votre savoir et va s'en servir à ses fins. Il a quand même reconnu les dents serrées votre grande culture ! Merci à vous face à la meute.

  13. SandrineN dit :

    Jean-Luc,
    Puisque beaucoup d'ingrats, je tenais à te mettre un joli mot, vu que tu viens lire souvent les commentaires ici.
    Je tenais à te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous, au FdG. Tu es, à mes yeux, un homme exceptionnel. Toute ma vie j'ai attendu d'avoir un tribun qui remue la politique avec des idéaux de gauche, je t'ai enfin trouvé, tu es apparu et mon ciel s'est éclairci. Tu ne peux pas savoir le bien que ça me fait de voir quelqu'un parler cru et dru face aux journaleux, face aux droitards, et face à certains arrivistes. Entre tes meetings exceptionnels, tes discours convaincants, tes voyages chez nos camarades étrangers pour parler Révolution Citoyenne, ton éducation populaire que tu fais régulièrement, tes blogs explicitent et clairs, franchement il y a de quoi être fier d'avoir un homme comme toi, même si nous prônons un programme et non un homme, il est bon de dire que tu représente très bien nos idéaux vu que certains n'y sont pas reconnaissants. J'espère de toutes mes forces que tu sera élu aux Européennes. J'espère qu'au cas contraire nous te reverrons encore de temps en temps. On ne peut pas oublier un homme comme toi, tu fais parti du paysage et est inscrit dans l'Histoire. Je ne suis pas là pour te passer de la pommade j'ai horreur de ça, mais plutôt de montrer du doigt un homme méritant à qui on doit beaucoup.
    Merci à toi camarade.

  14. Denis F dit :

    @ 47 ermler
    " En réponse à plusieurs commentaires "impatients". Je pense qu'il n'est pas pertinent de poser maintenant la question du second tour."

    Oh que si ! Nous avons besoin de connaitre par avance les positions concernant le second tour ! Du PG bien sûr, mais surtout celle de nos amis communistes et autres formations anti PS. Car nous ne ferons voter pour nous FdG que si nous garantissons les positions du premier tour. Les gens en ont marre de se faire bananer par les "désistements républicains", par les "fusions techniques" ou par les "fusions démocratiques" et autres conneries du même genre. Ils ont suffisamment donné, notamment lors des élections présidentielles et cela leur a laissé un mauvais goût dans la bouche, comme un goût de trahison, comprenez-vous cela ? Les gens veulent faire payer à François Hollande sa félonie, nous devons leur garantir que nous les y aiderons. La même chose si nous voulons faire sortir les françaises et les français les plus concernés de leur abstention mortelle. Soyons crédibles !
    Si vous ne comprenez pas cela c'est triste pour vous, car cela crève les yeux, il suffit de lire les commentaires sur ce sujet. Mais quand on est... Il paraît que c'est pour la vie.
    Je vous salue bien monsieur la discorde, qui apparemment verriez bien un second tour dit "républicain" en faveur du PS, c'est vous qui parliez de troll n'est-ce pas ! Et si vous pouviez savoir combien on se fiche que vous pensez ou pas...

  15. lemetayerv dit :

    A LOUISM (55)
    Ne nous mettons pas dans des cases, le programme de l'humain d'abord s'adresse à tous et concerne toute les factions de la société. Ceux qui veulent en être n'ont pas de laisse pour les en empêcher. Le problème qui se pose actuellement, c'est que le FN parle comme nous et brouille les cartes. Pas plus loin qu'hier la question sur RMC "est ce que le FN est d'extrême droite ?" Réponse des auditeurs, non à 56% (en début d'émission c'était non à 62%). Un auditeur est même intervenu en disant qu'il votait FN car Marine Le Pen disait la vérité et a argumenté sur sa politique. On aurait dit qu'il parlait du FdG. Je me suis dit "c'est terrible, il croit qu'elle est pour l'émancipation du peuple". C'est bien expliqué dans le film "ne vivons plus comme des esclaves", un film sur la Grèce actuelle qui explique notamment comment Aube Dorée, en utilisant le discours de la Gauche Radicale amène les citoyens à eux.

  16. Michel Guénot dit :

    Bonjour, encore une fois Jean-Luc Mélenchon merci de vous battre contre ce système Oligarchique et Monarchique, défendre la cause d'une vraie Démocratie.
    Oui les élections municipales auront une importance pour le futur du FdG à cause de ce système qui permet aux élus de voter pour les sénateurs, c'est anti-démocratique, mais pas seulement, sa crédibilité est en jeu et ceux qui ne le comprennent pas en seront pour leur frais. Je donnerais deux exemples.
    La formation professionnelle. Bien sur l'émission "cash-investigation" a ouvert une brèche, il pullule de centres de formation, j'ai une amie gérait par "Cap emploi" à cause de sa maladie professionnelle invalidante, envoyée en stage de bilan de compétences pour la 2éme fois, une 1ére fois par la Sécu pendant sa MP, tenez vous bien il ne connaissait pas son age, on ne lit donc pas les dossiers ? Pour les participants 1 à 57ans (sic), d'autres au chômage depuis plus de 3 à 7 ans et certains aussi plusieurs fois (stage parking ?) de plus ne pas valider ce stage sur la fiche de Pole emploi, comprenne qui pourra ? Quand il s'agit de réclamer chacun se renvoie la balle de l'Agephip à cap emploi.
    Il fut nécessaire lorsqu'elle dénonça sa consolidation de faire appel aux service sociaux, car la sécu avait arrêtée ses IJ pour la MP ok, mais son médecin traitant l'avait mis en maladie simple, la sécu s'en fout. Une vrai galère avec les services sociaux et en premier la CCAS ? Merci Poignant, et merci Urvoas (celui-ci aux abonnés absents, tel et courriel) quand je pense que des communistes ayant juste uns strapontin à la mairie n'est-ce pas Roméro ?
    Comprendre les suicides et autres méfaits c'est dégueulasse. J'en reste là résistance.
    Amicalement

  17. souria dit :

    Entretien avec JL Mélenchon au journal en ligne "libre belgique" daté du 5/10/2013 : Mélenchon: "Le pourvoyeur de voix de Le Pen, c'est le système médiatique".

  18. educpop dit :

    Denis, tu ne peux être convaincant si tu ne respecte pas les règles élémentaires de politesse. Grosso modo je partage ton point de vue mais je ne comprends pas que tu appelles d'autres camarades "mossieur" et que tu leur dise qu'ils sont c...
    Le PG ne peut porter des jugements de valeurs outranciers et tu sembles penser que tu en es un porte parole. J'aimerais bien que des avis autorisés nous disent si la radicalité nécessaire autorise l'utilisation de tous les tons.

  19. franc 93 dit :

    Je suis assez inquiet de la tonalité de certains commentaires. Militant FdG - sans parti - depuis le début, je n'aime pas lire ici ou là des interventions qualifiant tel ou tel de "traître" au FdG sous prétexte de désaccords, le plus souvent liés aux municipales. Le Front n'est pas un parti. Il est le regroupement de gens, organisés ou pas dans un parti, qui refuse le système actuel, les sorties de crise que l'on ferait payer à la population, etc.
    Les lignes bougent, notamment du côté des Verts mais pas seulement. Et c'est le moment où d'aucun ressortent les vieux clichés ? Il y a des problèmes, des désaccords ici ou là et c'est normal, sinon nous serions tous dans le même parti. La construction politique originale qu'est le FdG est autre chose : la possibilité de faire travailler ensemble des gens de tradition politique différente. Sinon le FdG n'est rien. En tout cas pas avec moi (et quelques autres). Nous ne ferons rien les uns sans les autres.

  20. henri dit :

    Les choses avancent plus vite qu'on ne le croit, dans ma commune de Frontignan, 23000 habitants, le comité citoyen du Front de Gauche a pris l'initiative de faire ses propres propositions "quelle ville pour demain", le PCF qui participe à la majorité municipale n'a pas annoncé sa décision, étant donné que les avis en son sein sont très partagés et que de nombreux communistes dont des élus municipaux sont membres du Comité Citoyen. Je pense que la meilleure façon de montrer l'incohérence d'une liste avec le PS dès le premier tour est de construire après débat avec la population une ligne directrice pour le futur mandat municipal. En fonction du programme partagé l'humain d'abord, la démonstration est faite que nos propositions locales ne peuvent pas se concrétiser avec la politique gouvernementale.

  21. simone garcia dit :

    Très bon billet, Monsieur Mélenchon, tout en sincérité et franchise, bien explicite de ce qui se passe actuellement en France et tant mieux si les verts sont avec nous. Pensez et Agir ensemble, pour remporter la victoire de nos convictions.

  22. ROLLIER dit :

    Je suis surpris qu'aujourd’hui nous nous rapprochons d'un parti qui est a une ligne directive assez mal définie, gérée par plusieurs leaders, votant les projets de lois PS et ayant eu par le passé des attitudes pour moins de girouette. Sur ma commune apparemment c'est le cas et je ne pourrai pas voter pour un candidat EELV qui a annoncé qu'il appellera a voter pour la candidate PS sortante qui applique sur notre commune la politique Guérini.
    Restons nous même et assumons nos choix politiques, c'est la seule solution pour être crédible vis a vis de nos électeurs.

  23. jean ai marre dit :

    Mieux vaut positiver

    Oui mais comment ? Ca y est, c'est fait. Le PC a négocié treize conseillers de Paris, soit cinq de plus qu'actuellement. C'est ce que la direction parisienne du PCF a obtenu du PS en cas d'union au premier tour et de victoire de la gauche au second. La liste autonome du Front de Gauche est un beau rêve ! Si des communistes lisent ces commentaires peut être vont ils m'expliquer ? Et je leur demande : que se passe t-il lorsque le PS présente un candidat contre une municipalité PC ? Il y a vraiment deux gauche. L'une chante, l'autre pas !

  24. mb_49 dit :

    Assez d'accord avec Ermler (47). Bien que la défection d'une parti des communistes qui reproduisent les vieux réflexes des années 80 comme si rien n'avait changé crée une "anti-dynamique" si on cherche à les conserver au FdG, il vaut mieux penser que ce sera un assainissement de la situation : les médias ont continuellement joué depuis 2 ans sur le fait que les commnistes étaient à la fois dedans et dehors : il y a de bonnes raisons de penser qu'une partie du PC cherchera à rejoindre le PS, ou se caler sur ses positions comme cela s'est passé en Italie, rien de surprenant. Les militants communistes sincères, ceux qui recherchent la vérité politique et pas les places resteront dans le FdG, peut-être avec une autre étiquette, laissant l'étiquette PCF à ceux qui auront trahi. C'est l'occasion de recomposer un FdG plus net et sans bavure avec une façade affirmée de rupture avec le mouvement social démocrate. La politique des "bricolages" liée à la structure de la Vème république doit être un repoussoir et nous gagnerons en clarté quand nous aurons fait la démonstration publique que, à l'image de Robespierre, nous ne sommes pas corruptibles. Certes avoir des élus dans n'importe quelle commune, aussi petite soit elle, présente un intérêt, bien que bridés par la loi de finance nous ayons les mains liées. Ce n'est pas une raison pour renoncer car, les conseils municipaux étant en général publiques, on peut, étant dans le conseil engager les citoyens à y assister : même si nos positions ne sont pas suivies nos idées seront entendues. C'est une manière de pousser plus loin le "coin" de la révolution citoyenne et c'est bien pour ça que nous ne devons rien céder. Les quelques élus que nous aurons seront "clean" et assureront le tremplin vers un changement de cap. Est-ceque je me trompe ?

  25. Denis F dit :

    @ 69 educpop
    " Denis, tu ne peux être convaincant si tu ne respecte pas les règles élémentaires de politesse."
    Bonjour camarade, j'aurais préféré t'appeler par ton prénom, mais je ne suis pas devin. Veux tu me dire où je ne respecte pas la politesse, merci.

    " Grosso modo je partage ton point de vue mais je ne comprends pas que tu appelles d'autres camarades "mossieur" et que tu leur dise qu'ils sont c... "
    Je te remercie de partager mon point de vue et celui de l'énorme majorité des camarades qui circulent,ou pas, sur ce blog. Monsieur Ermler, n'est pas à mes yeux un camarade, je ne sais pas à quelle chapelle il adhère… Si monsieur n'est pas une marque de respect et de politesse, alors c'est moi qui ne comprends plus. Je suis rarement pour ne pas dire jamais d'accord avec ses commentaires, il n'est pas le seul d'ailleurs.
    D'autre part tu interprètes mes points de suspension à ta guise, mais tu ne m'en fais pas porter la paternité, car chacun y met le mot ou l'adjectif qu'il souhaite y lire : aveugle, stupide, sectaire, incrédule, réactionnaire, etc… etc … Sinon j'aurais fait comme toi j'y aurais posé un c et des ** (c**), ou carrément - con - comme il m'arrive souvent de le faire.

    " Le PG ne peut porter des jugements de valeurs outranciers et tu sembles penser que tu en es un porte parole."
    Je n'ai jamais eu l'outrecuidance de me présenter comme le porte parole du PG, je n'en suis qu'un militant pugnace est sincère, une tête dure comme dit notre porte parole, avec un verbe dur, dru et cru, et je laisse au PG le libre arbitre de ses jugements de valeur, moi je connais les miens et cela me suffit, je sais que l'on, ne prête qu'aux riches et dans ce cas de figure je le suis -riche- mais quand même…

    " J'aimerais bien que des avis autorisés nous disent si la radicalité nécessaire autorise l'utilisation de tous les tons."
    Nous serons au moins d'accord sur ce sujet là,...

  26. Glières dit :

    Il est temps de prendre conscience que nous représentons une force politique redoutable car nous avons la capacité de défaire toutes les listes socialistes au second tour de ces Municipales. Les Socialistes ont tout à y perdre, pas seulement leurs municipalités - ce qui n’est pas rien - mais également leur place de leaders de la Gauche aux yeux de l’opinion publique. D’où l’importance que leurs députés-maires et leurs sénateurs-maires soient éjectés de leur mairie, ce que les médias quoi qu’ils fassent ne pourront pas cacher.
    Pour le Front de gauche, c’est l’occasion de rejeter l’imposture socialiste, de se présenter comme la seule véritable Gauche aux Européennes et de se préparer dans les meilleures conditions pour 2017.
    Nous sommes les maîtres du jeu politique à gauche, pour peu que nous le voulions et à condition que nous affichions nos objectifs sans aucune ambiguïté : listes autonomes partout où c’est possible au 1er tour ; maintien des listes de plus de 10% au second, sinon abstention, vote blanc et même vote contre (sauf à faire élire un candidat FN), quand l’éviction d’un leader socialiste est possible.
    De toute façon, les Socialistes inspirent un tel rejet désormais que ceux du Front de gauche qui prendront le train avec eux, au 1er tour mais plus encore au second, seront balayés avec eux. Les Socialistes ont vidé de leur sens la notion même de discipline républicaine.
    Nous n’avons rien à attendre des Socialistes et nous n’avons rien à leur demander qui ne soit à notre portée. Leur parti est un appareil vermoulu de toutes parts. Restons fermes et clairs sur nos convictions et nos objectifs. Les Socialistes, les vrais, ceux qui partagent nos valeurs, notre programme et notre idéal nous rejoindront le moment venu, sans condition et sans marchandage.

  27. JEAN-ELIE Edouard dit :

    Les positions du FdG sont très claires. Il faut les divulguer sans relâche et avec détermination. Au soir du 1er tour on fera les comptes.

  28. Saturnin51 dit :

    "Oh ma bonne dame, il faut ouvrir le dimanche car on travaille toute la semaine" rengaine entendue sur tous les tons dans tous les médias.
    Et nous on se les roulait peut-être lorsque la semaine de travail était de 40 heures, puis 39 heures ? J'ai bien bricolé à cette époque. Aménager les combles, monter un garage accolé à la maison, des fondations à la faitière ! Sans magasin de bricolage ouvert le dimanche et 12h par jour du lundi au vendredi. Je crois bien qu'on faisait nos achats le samedi. Futé non ? Et le dimanche ? On faisait grasse matinée, puis l'après-midi sortie avec les enfants: à la mer (j'étais en Bretagne), chez les grand-parents, un musée, un cinéma, et notre bricolage ! Pour ne pas paraître un vieux c.., je ne dis pas qu'avant c'était mieux, mais maintenant c'est pire !

  29. Jean Emmanuel dit :

    Sur le travail le dimanche et concernant l'application des décisions de justice est à géométrie variable pour NJVB. Pour virer les Roms "nous appliquons les décisions de justice c'est fait avec humanisme".
    Je reviens au travail du dimanche, il serait temps d'imposer le paiement double de tous ceux qui sont forcés de travailler le dimanche. Je dis bien forcé, dans la sécurité privée c'est même prévu dans les conditions du contrat. Donc puisque la loi sur le travail le dimanche permet en permanence d'être contournés par des accords de branches, qu'attend ce Gouvernement pour rendre soit une loi Impérative pour dire que personne ne doit travailler le dimanche ou alors il faut payer double ceux qui bossent le dimanche et encore davantage le travail de nuit. Rien que pour prendre un exemple, j'ai travaillé pendant 10 ans dans la Sécurité Privée, savez-vous combien se porte le montant de la compensation pour le travail de nuit ou du dimanche chez Onet Main Sécurité, même pas 10 %. Et c'est le plus souvent des vacations de 12h.
    C'est donc une pur arnaque de dire que les gens ont le choix de bosser ou pas le dimanche, ça n'est pas vrai. Et quand on n'a pas le choix que de trouver du travail, on prend ce que l'on a. Sur Leroy Merlin et Sephora, l'une des personnes pro travail du dimanche a été retrouvé en photo à un meeting de JF Copé donc pour ce que vaut cette parole (photo à l'appui sur Twitter). Et tout le monde avec des trémolos dans la voix est allé de son couplet, on va faire des exceptions (et encore et toujours), des réunions etc. Bref ça en est écœurant.
    Sur la Vème République, oui il faut un bon coup de balai à commencer par le régime pénal du Chef de l'Etat, supprimer toutes ces juridictions d'exception. Enième gadget pour occuper le chalant et à grand coup de communication. Le référendum d'initiative populaire, celui-là on nous le sort à toutes les sauces. C'est une bonne idée oui, sauf qu'il est tellement conditionné que...

  30. Denis F dit :

    Pour rebondir sur l'info du commentaire 74 de Jean ai marre, j'ai deux petites questions rapides.
    Première question : Y a t-il sur ce blog une seule personne capable de me donner le nom d'une ville où le PG a l'intention de s'allier au PS au premier tour des élections municipales contre une liste PCF autonome ?
    Deuxième question : Y a t-il sur ce blog une seule personne capable de me donner le nom d'une ville où le PCF a l'intention de s'allier au PS au premier tour des élections municipales contre une liste PG élargie ? Hormis Paris bien sûr …
    Doucement, bousculez pas, chacun son tour, réfléchissez bien, vous aurez tous le droit de vous exprimer. Cela n'est pas de la délation, mais de l'information.
    Ensuite comptes fait. Nous verrons qui est le traître de qui et qui massacre le Front de Gauche !

  31. Mycroft dit :

    Merci Jean-Luc pour ce billet plein de réflexion sur les enjeux de ces municipales renforcées dans le contexte actuel. Il rejoint la lettre d'Alexis Corbières publiée à l'adresse du PCF de Paris. Olivier Datigolles vilipendé par François Delapierre menera une liste autonome du FdG à Pau. Il est vraisemblable que cela sera la même chose à Paris pour Ian Brossat. Evitons des débats et les oukases ou procès d'intention. Développons le programme, la gauche par l'exemple et l'écosocialisme! Nous gagnerons sur des idées et sur la diffusion de notre programme. Vive la 6ème République (n'en déplaise à Hollande)!

  32. tersa dit :

    Les stratégies semblent prendre le dessus sur les besoins de la population dans une commune. C'est avec les gens qu'il faut décider le meilleur pour eux. Notre objectif n'est pas la suppression du PS et d'autres non organisés, mais la vie du Front de gauche qui représente les citoyens qui ne veulent plus les intérêts marchandisés par le capitalisme qui nous tue. Le PS coule et s'auto-détruit par lui même vu ses objectifs et ce gouvernement qui les représente, les gens choisiront les meilleurs pour une évolution concrète de leur lieu de vie.

  33. ariane walter dit :

    @Edourad-Jean Elie.
    "Jean-Luc Mélenchon parle trés bien OK Mais il faudrait que les porte-parole du Fdg soient pluriels pour éviter une trop grande personnalisation du front"

    Curieusement quand on choisit son dentiste, son toubib ou son guide de haute montagne, on préfère le meilleur et le plus expérimenté. On ne dit pas "je ne vais pas chez ce toubib qui est excellent parce que ce métier est pluriel et que d'autres doivent l'exercer." Surtout si on a une maladie grave.
    Dans les circonstances actuelles et lors de la campagne présidentielle, l'autorité et le charisme de Mélenchon sont et ont été des atouts incontestables.
    Cette remarque "d'autres que lui, pas de culte de la personnalité" est née d'ennemis et de jaloux et ne correspond à rien puisque Corbière, Delapierre, Coquerel, Autain, Billard, Généreux, Amard, Morel-Darieux, Simonnet et d'autres s'expriment et publient et passent dans les medias.
    Alors ?

  34. Franceschi. C dit :

    Militant communiste, je viens de prendre connaissance de la réaction de Pierre Laurent concernant les listes communes avec le PS, je désapprouve et au contraire de lui, je dis que si nous nous allions systématiquement avec le PS, nous renonçons à faire bouger les lignes dans la gauche. Là où des listes autonomes Front de gauche peuvent exister nous ne pouvons pas, à mon avis, faire alliance avec le PS. Ce serait cautionner tous les mauvais coups assénés par le gouvernement Hollande. Et ils sont nombreux !

  35. François 70 dit :

    Je crois que la question de fond, qui est à l'origine de l'actuelle crise du FdG à l'occasion des municipales, est celle de la nature du PS. Si tout le monde s'accorde peu ou prou pour dire que la politique du gouvernement est une politique de droite, certains continuent néanmoins de penser que le PS est un parti de gauche. Qu'un parti de gauche fasse une politique de droite ne leur semble donc pas contradictoire. C'est peu dire que les couches populaires ne peuvent ni entendre ni accepter un tel discours. Le PS est dorénavant, comme l'UMP, un instrument de l'oligarchie prédatrice, même si son histoire est évidemment différente. L'avenir du FdG dépend très largement de la clarification, ou non, de cette question décisive.

  36. Bien Modestement dit :

    Comme le disait François Béranger "L'alternative, c'est pas malin..." Pierre Laurent résume l'enjeu des municipales par "autonomie ou rassemblement". Pour lui, le rassemblement (avec le PS, si j'ai bien compris) doit primer sur l'autonomie à la Mélenchon. Laissons donc les communistes s'exprimer dans leurs sections, puisque, d'après Pierre Laurent, ce sont eux qui doivent avoir le dernier mot localement. On verra bien où les militants de base, pour qui j'ai le plus grand des respects, pensent comme les apparatchiks de leur parti.

  37. JACSPAROW dit :

    @ bien modestement
    En tant que militant PC, je vois rejoins totalement. C'est la base qui aura le dernier mot et Pierre Laurent doit être très sur de lui, mais dans ma section, toute idée de rassemblement avec les socialistes est bannie définitivement. Pierre Laurent joue sa tête sur ce vote militant, s'il est désavoué que va-t-il faire ?
    Salutations à toutes et tous

  38. Claude Andrée dit :

    @Jacsparow, Franceschi. C
    Merci camarades communistes de vos réactions, elle font chaud au cœur, on en a bien besoin en ce moment !
    Effectivement, Pierre Laurent joue sa tête sur ce vote, c'est dire si la pression va être maximale sur nos camarades parisiens, est-ce qu'ils seront assez nombreux à résister au fait accompli de ces négociations avec le PS, là est la question. On les a mis dans une situation impossible !
    Y'a pas à dire les solfériniens sont d'excellents manœuvriers. Investissement minimum, treize conseillers municipaux dans une seule ville c'est peanuts mais c'est dans la capitale et l'impact médiatique sera maximum (et national!). En échange ils obtiennent la division du Front de Gauche, Pierre Laurent qui apporte sa petite contribution à la diabolisation de Jean-Luc Mélenchon (c'est lui la cible première du PS, n'en doutez pas), un parti communiste en train de se décrédibiliser auprès de l'électorat FdG et tout ça juste à quelques mois des élections  ou en plus les communistes seront souvent tête de liste. Moralité de l'histoire ne jamais, mais jamais négocier avec le PS !

  39. jr84 dit :

    Membre du PG je reconnais que la situation de nos camarades communistes est un vrai dilemme. Pour les municipales, beaucoup de communistes ont été élus sur une liste à majorité socialiste. Le risque de perdre des élus est bien évident. Le risque d'en gagner sur des listes autonomes l'est tout autant. Il s'agit là de savoir où se trouve l'intérêt pour le FdG et pour le peuple tout entier. Doit on continuer d'accepter la casse et l'austérité pour conserver un semblant de représentativité politique face aux deux monstres que sont l'UMP et le PS. Je dis à nos camarades communistes que le rapport de force sera tout autre dès lors que nous serons passé à la VIème République sociale et parlementaire. Ne gâchez pas ce beau projet progressiste pour la nation et l'ensemble de sa population. En mars 2014 le peuple sanctionnera irrémédiablement le PS au pouvoir. Laissons le, seul, prendre cette responsabilité. l'Histoire nous attend, attend le FdG, construisons tous ensemble un avenir pour tous, pour le peuple, pour le pays et pour les générations à venir.

  40. Ifig dit :

    En quoi exactement un accord aux municipales avec EELV est-il différent d'un accord avec le PS? Ils sont tout aussi bien membres du gouvernement. Est-ce que le PG va proposer des accords à EELV dans toutes le communes ? A Montreuil avec Voynet ? A Bègles avec Mamère qui a pris la commune au PC avec des voix de droite ? (N'oubliez pas que Mamère a commencé sa carrière politique comme radical, avec Tapie et Lalonde - l'aventure ERE aux Européennes de 99, je crois.)

  41. jlb dit :

    Bonjour Jean-Luc !
    Merci pour cette note, toujours enrichissante et inspirante.
    Merci aussi pour ton intervention sur l?Allemagne face à Alain Minc. A ce sujet, j'ai deux petites remarques fraternelles. Attention aux généralisations nationalisantes lorsque nous parlons de l'Allemagne. Tu as justement toujours su éviter ces généralisations dangereuses ("les nouvelles blessures sur les anciennes cicatrices"), comme tu as su nous montrer solidaire des travailleurs allemands (via Oscar Lafontaine par exemple). C'est très, très important. Comme tu nous l'a bien dit, nous sommes patriotes et internationalistes. Certainement pas anti-allemands. La réfutation, chiffré et précise, du "modèle Allemand" est d'une force argumentaire absolument extraordinaire (pauvreté, chômage). D'un coup, tous les masques tombent. Et les auditeurs de comprendre, subitement, combien la petite musique médiatique est mensongère.
    Merci pour tout.

  42. ermler dit :

    @ denis F (9h58)

    Vous avez le droit d'être de penser ce que vous voulez mais pas de "penser" à ma place ! Vos évidences ne "crèvent les yeux" que de ceux qui, comme vous, s"aveuglent de schémas établis une fois pour toute. Que le politique, c'est d'abord du mouvement, est une "évidence" qui visiblement n'a jamais franchi votre propre mur du son. Quant à vos insultes personnelles, si le modérateur les tolère, je m'en accommoderai.

  43. cruel dit :

    Le PCF, il me semble, a toujours fait des alliances avec le PS depuis 1935. Prés de 800 municipalités avec des elus communistes, il me semble aussi. Qu'y a t'il de changé aujourd'hui pour assister à toutes ces polémiques stériles ? Le fait du Front de gauche de se mettre de manière aussi flagrante dans l'oposition systématique au PS. Bon, mais j'ai envie de dire, c'est pas l'affaire du PCF, hein... C'est pas la peine de jouer la surprise non plus, c'est prévu de longue date.
    Je pense que que le Front de gauche aurait bien mieux à gagner à conserver sa bonne image de nouvelle gauche moderne, aimable et sympa. Et puis les constat, çà va un moment, ce sont les solutions qu'on attend de voir en avant. Certains semblent mépriser le rôle des elus de gauche, pour leur role dans les cantines, soit, mais eux au moins ils agissent plutôt que blablater dans le vide. Un parti sans élus, c'est du vent. Et le vent, cà tourne.
    Certains pensent naivement, qu'en prouvant que le PS s'appelle "droite", les gens "de gauche", iront voter chez nous. Bon, on le voit bien, cà ne marche pas, hein, les décus du PS ne viennent pas nous voir. Et puis c'est pas en les insultant à tout bout de champ, qu'ils vont venir.
    Pourquoi ne pas changer de stratégie, et ne pas mettre en avant les bonnes choses que font le PS (par exemple: Le RSA Pour les jeunes de moins de 25 ans, les embauches de fonctionnaires à l'education, les fonds pour la formation, ect), ce qui nous rendrait beaucoup plus crédibles et audibles dans nos critiques sur ce que nous reprochons au PS (libéralisme, Valls), tout en evitant de trop donner de poids à nos véritables adversaires de droite !
    Jean Luc, bon courage, mais vraiment, tu n'es pas aidé par certains militants les plus virulents,qui respirent tout l'extrémisme propre à cette vieille gauche qui nous à mis à 2 % jadis dans les votes. Le Front de gauche n'est pas l'inquisition Espagnole.

  44. archerducher dit :

    C'est cruel, mais je suis d'accord avec lui.
    AdC

  45. ermler dit :

    J'apprends que l'accord entre le PCF et le PS pour une liste commune à Paris serait finalisé. Pierre Laurent, initiateur de cette compromission injustifiable, risque de le payer cash ! J'espère que les militants du PCF désavouerons massivement leur direction et que Paris restera l'exception honteuse de la loyauté des communistes envers le FdG !

    @ denis F 15h00
    Ermler, n'est pas à mes yeux un camarade, je ne sais pas à quelle chapelle il adhère.[...] Je suis rarement pour ne pas dire jamais d'accord avec ses commentaires.
    Qui pensez vous être pour décréter qui est ou n'est pas un "camarade" ou pour me cataloguer dans je ne sais quelle fantasmagorique "chapelle" ?! Que vous ne soyez presque jamais d'accord avec mes commentaires m'indiffère. De toute façon vous n'êtes d'accord qu'avec vous-même et ne vous donnez jamais la peine de lire ou de comprendre ce qui ne rentre pas dans vos schémas obtus et vos discours redondants. Je ne sais pas de quelle "chapelle" vous êtes, mais je vois bien à quelle catégorie vous appartenez : celle des personnages remplis de morgue et d'autosuffisance et qui ne donnent pas une image bien glorieuse du combat que vous prétendez incarner. "L'humain d'abord", ça inclut aussi un minimum de respect et de courtoisie. Mais vous avez bien sûr le droit, là encore, de ne pas être d'accord !

    [Edit webmestre : Vous avez fait usage d'une sorte de "droit de réponse" et c'est bien comme ça. Le sujet et clos et cette discussion ne se poursuivra pas au delà, de quel coté que vienne la prochaine réplique.]

  46. Pierre34 dit :

    @cruel le 6 octobre 2013 à 2h21
    "Le PCF, il me semble, a toujours fait des alliances avec le PS depuis 1935"

    C'est une vision étroite des mouvements dans la société, les choses ont toujours été comme ça, donc c'est immuable et nous devons nous en accommoder, est-ce votre façon de voir ? Je pense au contraire que le PS, sur l'essentiel, par nombre de ses dirigeants nationaux ou locaux, a dérivé, est devenu le défenseur zélé du capitalisme dans sa forme moderne, transnationale et financière. Il est donc devenu un ennemi objectif qu'il nous faut combattre. Dans ce contexte, nous ne pouvons nous accommoder de quelques mesurettes que nous jugerions positives alors que l'essentiel de la politique du PS nous conduit, socialement, économiquement, culturellement dans le mur

    "Certains semblent mépriser le rôle des elus de gauche, pour leur role dans les cantines, soit, mais eux au moins ils agissent plutôt que blablater dans le vide. Un parti sans élus, c'est du vent. Et le vent, cà tourne."

    Je ne crois pas que ceux qui s'expriment sur ce blog méprisent, comme vous dites, les élus de gauche. Critiquer une politique menée n'est pas le mépris. Nous disons que les élus nationaux et locaux du PS accompagnent une politique (acte 3 de la décentralisation) qui remet en cause tout le lien social et démocratique de proximité et éloigne les centres de décision du citoyens. Si nous accompagnons cela en nous associant au PS dans les municipalités nous ne nous comportons pas de manière responsable. Le degré de résistance à la politique nationale pratiquée par le PS doit être le critère le plus important. Pensez-vous qu'en se retrouvant très minoritaires dans des municipalités PS nous orientons vraiment la politique menée ? Faut-il avaler des couleuvres pour avoir des élus ? Nous devons éclaircir l'avenir pas le brouiller, il y va de notre crédibilité,

  47. france fromard dit :

    Encore une fois : merci Jean Luc. Tu ne peux pas savoir comme c'est reposant de lire des textes rédigés en bon français et dans un style élégant !
    Ceci dit, à quand la 6ème république? Tous ceux qui ont voté à gauche avec l'espoir de retrouver les valeurs d’antan, franchise, probité, solidarité avec les plus démunis etc. se sentent plus que cocufiés. Continue à lutter pour nous avec toute ton équipe, demain, peut-être, la lutte finale.

  48. semons la concorde dit :

    Je m'apprêtais à répondre à Cruel post 95 dans le même esprit que Pierre 34 Commentaire 98. Les socialistes (j'imagine que Cruel en fait partie) essaient désespérément de légitimer leur position sans se rendre compte que les bons sentiments ne sont pas des actes politiques forts. Il faut redresser la barre dans le sens de l'intérêt général, en commençant par récupérer l'argent nécessaire à l'Etat, cet argent qui fuit de toutes parts dans les paradis fiscaux et dans les poches des actionnaires. Nous voulons des actes politiques forts. Autrement dit, un libéralisme contrôlé et mesuré. Et là, le compte n'y est pas.

  49. Michèle dit :

    Oui la solution à ces convenus-déconvenues c'est de "faire de la politique" et ce billet en trace le chemin.
    Dans notre ville nous avons appris officiellement par voie de presse l'ouverture de la liste conduite par le PC aux composantes du FdG. Lors du Rvs nous proposerons à notre député FdG et maire PC, une charte d'engagement pour la liste de ce rassemblement large qui comporte un bon nombre de socialistes depuis des décennies. Les termes de cette charte ne souffrant d'aucune ambiguité quant au positionnement par rapport à la politique nationale. Si le co-signataire PS notamment s'y soustrait, alors le PG ne s'y engagera pas. Le travail du FdG très actif et fructueux (nombreuses Assemblées citoyennes, événements réussis tels celui initié par le PG "Luttes en concert" réunissant 600 personnes avec les Fralibs, Sanofi, Kem One, Conti et HK, Red lézards, Garu Gréu) est notre point d'appui pour pousser politiquement cette liste à gauche jusque là où elle deviendra une radicalité concrète à gauche.

  50. rayana dit :

    @ifid92
    Il semble que les écolos sont divisés. Dans certains cas ils feront des listes autonomes, dans d'autres cas ils seront sur les listes PS, tradition oblige, sinon certains d'entre eux seront sur les listes autonomes FdG, comme chez moi. Je pense qu'EELV se décrédibilise en participant à ce gouvernement qui ne fait absolument rien pour l'écologie, et comme le PS il devient un astre mort dont les militants finiront par se détourner, prenant exemple sur Joly ou Mamère. Des combats communs comme à NDDL ou la ferme des 1000 vaches, ou leur participation aux assises de l'écosocialisme, démontre bien qu'une partie d'entre eux sont beaucoup plus proches de nous que du PS. Au FdG, nous avons une réelle vision de la transition écologique qui ne peut s’accommoder d'un capitalisme repeint en vert. Il est donc normal que des militants réfléchis et sincères nous rejoignent sur les listes municipales (et même des socialistes en rupture de ban). La force que nous construisons pour le futur est basée sur la conviction que nous pourrons rallier encore bien des indécis à nos combats. Le temps et les évènements nous donnent raison bien souvent. Notre ambition légitime étant de devenir la première force de gauche, c'est à nous de convaincre ceux qui se sentent perdus.


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