13sept 13

Juste avant la fête de l’Humanité

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Une paire de moufles rouges attachées autour du cou, Christophe Barbier, le rédacteur en chef semi-lepeniste du journal « l'Express » publie un classement des cumulards. J'ai l'honneur de figurer en 530e position. C'est un exploit. En effet je n'exerce qu'un seul mandat, celui de député européen et je n'ai aucune fonction exécutive dans cette assemblée. Le cumul concernerait donc mon mandat de coprésident du Parti de Gauche. L'idée qu'un parlementaire ne doive pas avoir de responsabilité politique est très significative de la dérive de ce journal. En effet seule la constitution de Pinochet, sous Pinochet, faisait cette injonction ! A ce tarif, Jaurès était un cumulard. Pour l'humour je demanderais volontiers que l'on tienne compte du fait qu'étant co-président je n'exerce la moitié de la tâche. Mais surtout j'attends avec impatience de savoir quel journal publiera le tableau des « cumulards de la presse », qui courent d'un plateau de télévision à un studio de radio avant d'entrebâiller la porte de leur propre bureau. Christophe Barbier premier bavard général, figurera alors, pour une fois, dans les toutes premières places du classement, celle que n’occupe pas son étrange journal.

Je publie ce post alors que je me trouve à la fête de l'Humanité où j'espère retrouver un grand nombre d'entre vous. Je reviens de Strasbourg où j'ai siégé au Parlement, dès que je suis revenu de la manifestation pour la défense des retraites à Paris. Sur place je suis heureux d'avoir pu participer au rassemblement à la mémoire de Salvador Allende, le 11 septembre. À Paris, ma camarade Martine Billard a fait une intervention magnifique au rassemblement organisé par France Amérique latine et les associations de solidarités. Au total c'est une semaine bien remplie. J'y pense, me souvenant que je n'ai vu mes donneurs de leçon nulle part dans ces circonstances où sont exprimées tant de choses fondamentales pour une conscience réellement ancrée à gauche.

Dans les lignes qui vont suivre, il est question du prétendu plan de développement industriel que le maréchal Hollande, l'ami des solutions guerrières, a présenté pour trente-quatre branches, tout en dénonçant l'incapacité des fonctionnaires à prévoir le futur, en bon libéral qui s'assume. Je fais ensuite un petit croquis de séance au Parlement européen. Enfin, j'évoque les élections municipales.

Hollande bavarde dans l'industrie

François Hollande a, parait-il, défini un plan pour l'industrie française. C'était jeudi 12 septembre. Le président a égrené pas moins de 34 plans pour autant de filières industrielles. Bien sûr, les objectifs technologiques sont parfois ronflants: TGV du futur, voiture consommant moins de deux litres pour 100 kilomètres, robotique etc. Le talent et le dévouement des ingénieurs, techniciens et ouvriers français n'est pas en cause. Heureusement qu'ils sont là. Car le plan Hollande est est affligeant.  

Ces 34 plans sont un cache-misère. Le ministre Montebourg ne s'en cache même pas. Là où il faudrait 3 millions d’emplois pour remettre le pays en route, il a annoncé que l'objectif était "475 000 emplois sauvés, confortés ou créés" en dix ans. Chacun notera la nuance entre un emploi "sauvé" et un emploi "conforté". Sans oublier de noter l'amalgame entre un emploi "sauvé" et un emploi "créé". Même en comptant les emplois "sauvés", c'est très faible. Entre 2002 et 2012, sous les gouvernements de droite, la France a perdu 750 000 emplois industriels. Avec Hollande, en 2023, la France n'aura pas retrouvé son niveau d'emploi industriel de 2002. Sous Lionel Jospin, en cinq ans, 2 millions d’emplois furent crées. Pour les solfériniens, le futur n'est jamais un progrès.

Déjà, le bilan de François Hollande en matière d'industrie plaide contre lui. Faut-il rappeler la fermeture des hauts-fourneaux de Florange et le compromis pourri passé entre Jean-Marc Ayrault et Mittal ? Faut-il rappeler l'obstruction du gouvernement pour empêcher la reprise de la raffinerie Pétroplus ? Que dire de l'absence du gouvernement Ayrault aux côtés des salariés de Fralib qui produisent le Thé Eléphant ? Que penser du refus des solfériniens de voter la proposition de loi du Front de Gauche contre les licenciements boursiers ?

Ce bilan en dit long sur les projets à venir. Hollande entend développer les "textiles techniques et innovants". Mais il a été incapable de faire appliquer les décisions de justice favorables aux salariées de Sodimédical qui produisaient des textiles médicaux. Il veut développer la voiture du futur roulant sans conducteur ou consommant très peu. Mais qui va l'inventer et la fabriquer, puisque Renault et PSA suppriment des milliers d'emplois, y compris dans la recherche ? François Hollande veut aussi que la France invente "l'usine du futur". Mais il laisse fermer toutes les usines du présent, comme l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois ! Hollande veut aussi que la France invente le "TGV du futur". Mais où circulera-t-il ? La politique actuelle ferme les lignes de circulation. Et encore une contradiction : qui remarquera que la politique d'austérité du gouvernement entraîne l'abandon de plusieurs projets de lignes ferroviaires à grande vitesse, quoique l’on pense d’elles de notre côté ?

Ce n'est pas fini. Le gouvernement continue de laisser mourir des fleurons de notre industrie. Il a laissé l'équipementier télécom Alcatel-Lucent dans les bras de Goldman Sachs. L'entreprise a fini par accepter de placer ses brevets comme garantie d'un emprunt. La défaillance financière se solderait par un recul technologique terrible pour le pays et a sa mort dans le domaine de la téléphonie. Et le gouvernement Ayrault a laissé faire. Les financiers ont tellement mis la main sur l'entreprise industrielle que le nouveau directeur financier d'Alcatel, Jean Raby, est un ancien associé de la banque Goldman Sachs ! Avec le rachat de Nokia par Microsoft, le sabordage d'Alcatel est l'autre drame pour l'industrie européenne des télécoms. N'ayant rien fait jusqu'ici, on se demande bien ce que fera le gouvernement Ayrault à propos de son plan pour la filière "souveraineté télécom".

Tout le reste est à l'avenant. Le plan Hollande pour l'industrie table sur 68 000 à 94 000 emplois "sauvés ou créés" par la transition énergétique. Quelle ambition ! Car les chercheurs réunis dans le réseau Négawatt estiment que la transition énergétique pourrait créer 439 000 emplois d'ici 2025, et même 630 000 d'ici 2030. Hollande propose de faire six fois moins ! Même ambition rabougrie dans le traitement réservé à la politique de la mer. Parmi les 34 plans filières, seul un y est spécifiquement consacré. Il s'agit de la construction de "navires écologiques". Et encore, il n'y est même pas question de l'activité de déconstruction et désamiantage des navires actuels. Quant aux énergies marines, elles sont à peine évoquées au milieu de toutes les autres énergies renouvelables. Parce que l’entreprise qui produit les hydrolienne est nationalisée ?

Hollande n'a pas de politique industrielle. Il répète le même disque rayée de la politique de l'offre. Pour parler d'industrie, il ne connait que deux mots : "innovation" et "compétitivité". La seule politique de Hollande consiste à faire des cadeaux fiscaux aux actionnaires et à laisser faire. Il a même théorisé le recul de l'Etat dans l'industrie. A propos des 34 plans, il a asséné : "Ces plans ne sont pas sortis de nulle part. Ils ne sont pas sortis de l'esprit de fonctionnaires, par ailleurs nécessaires, mais qui n'ont pas toujours la connaissance de ce que peut être l'industrie de demain, ni de l'esprit de ministres, par ailleurs nécessaires, mais qui n'ont pas toujours la clairvoyance de l'économie et de l'industrie de demain". Le mépris pour les fonctionnaires qui ne « savent pas » ce que c’est que produire est typique de la mentalité aigre du rentier très mal informé des réalités du temps long dans l’industrie. C’est le truc du zozo qui croit qu’Ariane Espace et le TGV ont été inventés, mis au point, financés et commercialisés par les Steeve Job de Courbouzon sur Marne. 

Hollande en réalité produit une rupture dans l'histoire industrielle de notre pays. Depuis toujours, en France, l'Etat a un rôle moteur, stratégique dans l'industrie. Il veut faire oublier cette vérité. On comprend pourquoi. Il brade tous les résultats de décennies d'effort national. Il a notamment relancé les privatisations en vendant des actions de Thalès et d'EADS. Pour Hollande, l'Etat, c'est le passé : "Les plus anciens se souviennent d'une période ou les grands projets étaient lancés d'en haut, d'Ariane au TGV, du Concorde au nucléaire. Nous en sommes légitiment fiers. Mais gardons nous de toute nostalgie. Les conditions ont changé. Nous sommes au nouvel âge de la mondialisation. Il ne s'agit pas de revenir aux grands plans des années 1960 ou 1970. L’État n'a pas à se substituer aux initiatives privées car ce sont les industriels qui connaissent les marchés, mais il lui revient de définir des priorités, un cadre, d'accompagner, de stimuler." Ridicule pensée de boutiquier nourri aux éditos du « Monde » qui croit, s’il croit quelque chose, que les services sont le cœur de l’économie moderne.

Mais quand bien même ! Même pour faire du Hollande, il faut des moyens. Pourtant sa politique revient à se lier les mains dans le dos. Hollande et Montebourg ne s'en sont pas cachés, ces 34 plans n'auront droit pratiquement à aucun financement public. Au mieux, ils devront se partager 3,5 milliards d'euros datant du Grand emprunt de Nicolas Sarkozy. Cela fait tout juste 100 millions d'euros d'argent public par filière en moyenne. Bon courage pour inventer le "TGV du futur" à ce prix là ! Après quoi, c'est "l'initiative privée" qui devra prendre le relai. Montebourg l'a dit clairement sur Europe 1 : "Il ne faut pas considérer que ça coûte beaucoup parce qu'en vérité, l'essentiel sera financé par l'investissement privé". Si on avait appliqué le même raisonnement dans le passé, on attendrait encore la fusée Ariane, le TGV, Airbus, les satellites et combien d'autres merveilles technologiques dont la France n'a pu se doter que grâce à son Etat.

La stratégie Hollande est vouée à l'échec. Aucune politique industrielle ne pourra réussir sans un changement radical. Rien ne sera possible sans une baisse drastique du coût du capital. L'économie et les entreprises françaises sont asphyxiés par l'impôt privé que représentent les dividendes versés aux actionnaires et les intérêts payés aux banques. Ces prélèvements du capital sont incompatibles avec les investissements publics et privés indispensables pour financer la planification écologique.

Et aucune filière industrielle ne pourra se développer sans une remise en cause de l'ultra-libéralisme qui sévit en Europe. La politique de la concurrence "libre et non faussée" pousse au démembrement des champions nationaux comme EDF avant-hier ou EADS hier. Et le libre-échange généralisé condamne l'industrie française face à la concurrence déloyale et au dumping social, fiscal et écologique. Seul un protectionnisme solidaire permettrait de reconstruire une industrie digne de ce nom en France. Hollande n'a rien dit de tout cela. Et pour cause, il s'oppose au protectionnisme solidaire en Europe. Sa politique s’écrit avec un papier carbone sous la main des androïdes de la Commission européenne.

L’Europe des truismes

Flot de truismes et cuistreries ce matin-là au parlement européen. Barroso parlait, sautant de langue en langue, pour ne rien dire. En grande forme monsieur Barroso ! Il a enfoncé environ mille portes ouvertes, dont une bonne part était installée par lui-même ! Résumé : tout va bien ! Et même : tout va de mieux en mieux. Ne croyez pas que j’exagère. Même ses amis de droite étaient consternés ! Si vous avez du temps à perdre et si vous lisez couramment l’anglais, allez lire ça sur le site du Parlement européen. Il bouge ses petits doigts d’un air terrible et appuie sur les mots d’un air plein de conviction pour proférer des paroles aussi terribles que « il n’est pas venu le moment de se reposer (hélas, beaucoup de gens y pensaient !) mais de se retrousser ses manches (sacré bonhomme, quand même !) » Sans oublier les puissantes pensées qui nous obligent à méditer : « la force de l’esprit dépend de notre réflexion et de notre endurance pour trouver les bonnes solutions et les mettre en œuvre ! » Entre les cris de joie pour ce futur étincelant et le présent radieux, de fortes injonctions nous sont adressées: « nous devons être fiers de ce qu’est l’Europe ! » Bien sûr ! Pour ma part j’ajouterai même : « Pouet ! pouet ! ». Tous les eurobéats de droite et de gauche éclatent en applaudissements. Mais oui, en plus ils en sont fiers ! Mais avons-nous le choix ? Barroso a, en effet, parfaitement identifié l’alternative à cette fierté. Il pourfend « ceux qui veulent revenir en arrière dans une Europe des tranchées ». Je suppose qu’il s’agit de nous. Oui « les tranchées », voilà notre projet politique, c’est bien connu. Sans oublier les armes chimiques qui allaient avec jusqu’à 1925, comme chacun le sait maintenant. Quoiqu’il en soit Barroso nous prévient : il ne permettra pas qu’on « oublie l’essentiel ». Oui, prenons de la hauteur comme il nous le recommande. Et souvenons nous bien qu’il s’agit « d’éviter une reprise sans emploi et donc accélérer le rythme des réformes structurelles » et surtout « éliminer tous les obstacles pour les entreprises ». Ouf ! On respire ! Beaucoup craignaient que Barroso nous annonce la socialisation des moyens de production. Et n’en profitons pas pour « oublier la défense des valeurs qui ne peuvent être négociées ». Je crois qu’il s’agit sans doute de la cupidité qui est le moteur de la concurrence libre et non faussée. Mais il est possible que ce soit les Droits de l’Homme à Cuba, ou la remise pied et poing liés de terroristes ignobles comme Snowden. A moins que ce soit la bonne tenue des bases secrètes nord-américaines, le droit pour les USA de nous espionner librement et ainsi de suite. Emouvant Barroso ! Après lui commence le beau défilé : droite « populaire » et sociaux-libéraux bêlent en cadence. Les uns contiennent raisonnablement leur enthousiasme, les autres maîtrisent dignement leurs insatisfactions. Tous communient dans le futur merveilleux que contient cette chose admirable qu’est l’Europe des pères fondateurs blablabla. Le porte parole des sociaux libéraux et des solfériniens dit que « le centre gauche et le centre droit diffèrent sur bien des points, mais…. (ah ! « mais ») » « le centre doit s’entendre pour faire vivre l’Europe ! » Voila qui est clair. Car, bien sur, mesdames et messieurs qui seriez tenté de vous disperser, quelle est l’alternative ? Hein ? « Il faut barrer la route à la xénophobie et au racisme ! » Vous voilà placés devant le vrai choix : le centre (gauche et droit) ou bien le racisme. Vous hésitez ? Du coup la seule chose intelligente qui est dite revient à la droite libérale dont l’orateur déclare : « ceux qui croient à la fin de la crise sont des somnambules. Le futur c’est une longue période de stagnation, comme au Japon après l’explosion de la bulle immobilière ». Je crois exactement la même chose. C’est ce que l’on peut appeler un chaos stable. Et c’est là la matrice de « l’évènement fortuit » qui ouvrira d’un coup la brèche comme un tissu se déchire d’un bout à l’autre s’il est en tension sur un point et qu’un humble accroc l’ébrèche. Surtout là où les populations sont jeunes et ne peuvent accepter ce surplace sans fin. Ce « centriste » tire donc la bonne sonnette d’alarme. Mais qui est derrière la porte à laquelle il sonne ? Les dirigeants et l’idéologie qui conduisent à cette impasse. Rien d’utile ne peut sortir de ces bavardages.

En début d’après-midi, voici le clou du spectacle : Lady Ashton. Quelqu’un qui réussit à donner un visage au néant diplomatique est une curiosité mondiale. La baronne commence sa récitation devant un hémicycle où nous sommes sans doute trente cinq  sur 770. Ce qu’elle dit est considéré comme n'ayant aucune sorte d’importance. Il y a bravement 10 socialistes alors même que le meilleur des leurs est, à l’Elysée, en train de demander une guerre mondiale. Les donneurs de leçon de type José Bové et Cohn-Bendit eux-mêmes ne sont pas davantage là, quoiqu’il s’agisse de la Syrie et du danger de guerre que l’on connait. Bref : presque tout le monde se moque de ce que dit cette malheureuse baronne travailliste. Et alors ? La baronne lit son papier avec application, piquante comme un bonnet de nuit. Son propos est marqué par le sens de l’équilibre et de l’observation : seul le régime Assad a des armes chimiques et il est seul à pouvoir les mettre en œuvre. Sur cette base, on devine le reste. Elle assène que les membres du conseil de sécurité n’ont pas pris leurs responsabilités. Donc, tant qu’on n’est pas au garde à vous devant les va-t-en-guerre, tout usage du droit de veto reste une obstruction. On attend de voir le moment où la Grande-Bretagne renoncera à son droit de veto contre une résolution sur la libération des Malouines ou de Gibraltar qu’elle occupe illégitimement.

A présent voici les porte-paroles des groupes politiques. Mon collègue Salafranca, ultra conservateur espagnol, vice-roi des Indes quant aux apparences, s’exprime le premier. Il interroge. « On interdit les armes chimiques mais permet-on les autres armes à Bachar el Assad pour massacrer son peuple ? » demande-t-il ? On comprend. Mais au moins a-t-il le courage de demander ce que vont devenir les femmes enlevées dans le camp de Aschraf en Irak. Il est vrai qu’elles sont bien peu de chose face au mille tués du mois de juillet, dans ce pays dont personne n’a jamais dit un mot ni ici ni ailleurs. Les bienfaits de l’intervention militaire précédente continuent de faire leurs effets. Vient le tour de l’orateur social-libéral, le tchèque Svoboda. Il parle très bien pour ne rien dire et égrène le vœu pieux comme personne. Puis on passe bravement au suivant, le président des « centristes », un bon libéral. Lui sait que c’est le régime de Bachar el Assad et personne d’autre qui est responsable. A lui tout seul et depuis sa Belgique, il vaut la délégation de l’ONU tout entière qui, elle, n’a pas encore remis son rapport sur son séjour sur place. D’ailleurs il agite sans cesse le rapport de Human Rigth Watch, cette ONG qui avait déjà démasqué en Chavez un dictateur et dénoncé son régime soviétique. Ici tout le monde fait des moulinets contre les armes chimiques. Mais, bien sûr, personne ne mentionne l’Egypte et Israël qui en détiennent tout aussi légalement que la Syrie, pour la raison qu’aucun de ces pays n’a signé ou ratifié la Convention de 1993 qui interdit la détention de telles armes et oblige à leur destruction. Destruction qui n’est toujours pas finie ni aux USA ni en Russie. Ces deux pays en détiennent encore des stocks équivalents à plusieurs dizaines de fois les quantités suspectées en Syrie. Je lève mon carton bleu pour interroger sur ce point mon collègue Broke après son intervention. J’ai eu tort de me départir de ma règle sur le sujet dans ces lieux de parole étriquée. Le président me coupe la parole au bout de 10 secondes. Bon, la comédie a assez duré ! S’il faut en plus se faire clouer le bec par un androïde comme celui qui préside la séance, à quoi bon ? Quel intérêt de rester plus longtemps à subir en silence ce défilé d’amis de la guerre ? De toute façon, la baronne n’est rien, ce débat non plus, cet hémicycle est une farce et il n’y a pas de politique étrangère de l’Union européenne. Et c’est tant mieux. Dommage qu’en rentrant à la maison, je retrouverai le même néant sous les traits du président Hollande. Je quitte la place où j’ai eu le bonheur de formuler ce matin trois cent votes en une heure et demie, et je rejoins mon bureau. En effet, il y a du pain sur la planche. Ce matin, trois collaborateurs étaient sur la brèche pour analyser les rapports de la séance de la matinée, arrivés à la dernière minute, en anglais, of course. Demain pluie de rapports et autres documents navrants. On rédige donc en équipe des explications de vote et des fiches d’explication. Mieux vaut tout bien mémoriser car les votes sont souvent très stressants dans cet hémicycle. Tout cela sera sur mon blog européen à mesure. Il ne sera pas dit que j’aurai manqué à mes devoirs de compte rendu à mes mandants. Ce que ne font pas mes détracteurs.

Aux municipales, ne te découvre pas d'un poil !

Un sondage de l’institut CSA est paru à propos des élections municipales. Publié dans Le Figaro, il place le Front de Gauche à 10% des intentions de vote. Ce résultat est très encourageant pour nous. Bien sûr, nous n’avons guère confiance dans ce genre de thermomètre. Mais nous savons que certains de nos concitoyens y croient. Et nous connaissons leur impact sur le moral des militants. L’institut nous donne en hausse par rapport à son sondage précédent. Encore une bonne nouvelle ! Pendant ce temps, l’UMP et le PS sont donné en recul. Tout va bien ? Non bien sûr. Loin de là.

Immédiatement, les médias officiels répandent les fumigènes. Pour eux, l’événement du sondage ce serait la prétendue « poussée » du Front National. Pourtant, le FN est donné à 16%. C’est beaucoup, certes. Mais où est la percée ? Je rappelle que Marine Le Pen a recueilli 17,9% des voix à l’élection présidentielle. Avec les 16% que lui donne cet institut, son parti serait donc en recul.

L’événement politique de ce sondage, c’est le niveau du Front de Gauche. Le total des intentions de vote pour les partis se réclamant de la gauche est extrêmement faible. A peine 42% ! Dans ce naufrage annoncé, la seule lueur d’espoir, c’est le Front de Gauche qui est donné sans perte, presque au niveau de l’élection présidentielle. 

C’est vraiment remarquable. Car le Front de Gauche est handicapé. Plombé. Nous souffrons de la confusion entretenue par l’idée que le Front de Gauche aurait un système d’alliance à géométrie variable. Et que certains de ses membres pourraient très bien faire campagne pour les listes du Parti solférinien. Tant que courra l’idée qu’on puisse manifester contre le ministre la semaine et voter pour le même ministre le dimanche, rien ne pourra être clair ni sincère.

Or, les élections municipales se dérouleront dans un océan d’abstention. François Hollande sème la résignation dans tout le pays. Et la compétition de ses barrons locaux n’est pas faite pour mobiliser le peuple. De notre côté, pour mobiliser les nôtres, il faut de la clarté. Nous devons donc mettre le plus loin possible de nous tout ce qui peut être pris pour du double langage et de l’ambigüité. Nous sommes payés pour le savoir ! L’ambigüité des atermoiements sur la participation ou non au gouvernement Ayrault nous a déjà coûté très cher dans les élections législatives de juin 2012. Nous y avons perdu la moitié des voix rassemblées à la présidentielle. N’avait-on pas dit à l’époque que les élus sortants et les candidats locaux « bien connus » feraient trois ou quatre points de plus qu’à la présidentielle ?  Le clivage mobilise. La confusion démobilise. C’est une des leçons que nous avons tirées de la campagne présidentielle et des législatives qui ont suivi.   

C’est la raison pour laquelle la question de notre dispositif pour les élections municipales à Paris est si importante. L’élection municipale à Paris est bien sûr une élection locale avec ses questions locales. Mais une élection municipale à Paris est un événement national à lui-seul. La visibilité y est maximale. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir la place qu’occupe déjà dans toute la presse nationale le duel entre Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Paris est une vitrine. C’est vrai pour toutes les forces politiques. C’est encore plus vrai pour le Front de Gauche, puisque c’est là que nous avons tenu le rassemblement du 18 mars 2012 à la Bastille et la marche pour la Sixième République le 5 mai dernier.

La question de notre stratégie à Paris n’est absolument pas une affaire de personne. La question est éminemment politique : le Front de Gauche est-il capable de faire la démonstration de son autonomie, de ses solutions locales et de son esprit conquérant dans les élections municipales ? Paris détient une grande partie de la réponse. C’est pourquoi avec le Parti de Gauche et sept autres partis du Front de gauche sur neuf, j’y plaide pour une liste autonome du Front de Gauche au premier tour. Danielle Simonnet s’est mise en campagne et je soutiens sa détermination. En se prononçant clairement pour l’autonomie et en refusant le jeu mortel des palabres de marchand de tapis, elle montre son audace. Et c’est d’audace dont nous avons besoin. Ailleurs en France, nous nous battons aussi pour préparer la majorité alternative de demain. Les discussions ont commencé dans dix villes de France pour constituer des listes de premier tour entre les Verts et le Front de gauche. Les municipales ne doivent pas être une juxtaposition de querelles locales mais un chemin national passant partout dans chaque localité. Bref, ce sont des élections politiques. Il faut s’en souvenir à temps.


163 commentaires à “Juste avant la fête de l’Humanité”
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  1. durluche dit :

    Allons, les municipales se passeront comme elle pourront, il faut minimiser les "conflits" de listes, tout le monde ne fait pas pareil sur ce coup, et alors? On se doit de tenir bon sur le Front de gauche, on reste ensemble sur le combat des idée, on se fait des bisous et on se permet les uns et les autre de mener notre barque, le tout est d'en profiter pour mettre en avant nos idées. Ce qu'on vise, c'est la révolution citoyenne; pour que les gens veuillent nous donner leur confiance, c'est avant tout l'espoir révolutionnaire qu'il faut leur communiquer.
    Quand on parle de notre projets, nos propositions récoltent facilement un: "ce serait bien, oui.", ha, le conditionnel... Ce qui retient les gens, c'est notre place dans la mondialisation et la puissance du fric contre lesquels ils ne nous pensent pas assez fort. Notre programme est révolutionnaire, on se met en dehors du système connu et on part à l'aventure; en continuant de laisser faire le déclin "normal" les gens se donnent du temps pour s'adapter et espèrent un retour miraculeux à des temps meilleurs.
    Est on sûrs que au pouvoir, notre politique aboutirait aux résultats voulus? Pas certains à 100% mais on sait que c'est la bonne direction et qu'on a rien à y perdre, les Français ne seraient pas en plus mauvaise passe après un passage non performant du Front de Gauche aux manettes, au pire on retournerait aux mains des puissances financières, elle ne nous feraient pas un deuxième anus.

  2. Poncet dit :

    " il est tout de même surprenant de voir combien certains s'accrochent à quelques postes, quitte à rechercher une nouvelle fois l'appui de ceux qui ont contribué à quasiment les anéantir."
    Mais quand donc allez vous cesser de rabâcher cette analyse qui se veut stratégique, en tout cas digne du quotidien de référence ? Si l'enjeu pour le PCF est de garder des élus, notez une bonne fois pour toutes que c'est d'abord une question d'argent : nos élus versent une grosse part de leur indemnité au parti. Ce ne sont donc pas quelques bulots qui s'accrochent à leur rocher, comme vous le dites (en d'autres termes, mais c'est la même idée) mais des dizaines de milliers de militants qui se préoccupent de la vie de leur parti.
    Sachez que nous avons fait des efforts (vente de locaux, location de bureaux place du Colonel Fabien, souscription militante...) pour faire face à nos échecs passés, et que nous sommes prêts à en faire d'autres. Mais, avant de dire : "allons-y !" j'attends pour le moins que ce ne soit pas au nom d'une stratégie élaborée par des intellectuels de bistro, comme j'en ai tant fréquenté -sans le moindre succès, faut-il le préciser?- et que ce ne sont pas de belles phrases qui me convaincront, mais des tableaux Excel.
    Je lis en substance : si le Front de gauche perd des élus aux municipales, mais que ceci fait mordre la poussière au PS, alors le Front de gauche sera premier parti de gauche aux européennes ? Belle promesse ! Qui est prêt à parier là dessus, ne serait-ce qu'un doigt ? Quelqu'un a-t-il une démonstration, pas seulement rhétorique, à produire à l'appui ?
    Croyez bien que nous sommes quelques uns à raisonner ainsi. Elus ou pas, apparatchiks ou militants du rang.

  3. Titoune dit :

    à la fête de l'huma trop de monde tant mieux trop de pluie aussi dommage,alors la suite de votre discours sur l'ordi c'est aussi très bien, surtout ce discours,nous n'attendrons pas dans notre front le mois d'octobre pour prendre la décision d'une liste autonome ou non ? Nous savons que nous ne nous acoquinerons pas avec le PS nous savons aussi qu'une liste autonome sera présente dans une commune voisine de la notre,oui les communistes de bases savent ou est leur camp,et cela fait longtemps qu'ils le savent,vous avez raison de nous faire confiance et que ne rien tenter c'est perdre de toute façon alors pas d'hésitations pas de temps a perdre,les FRALIB vendaient notre tilleul des Baronnies à la fête de l'huma et tout cela grâce à une AC ou nous les avions convié, pourtant cela n'était pas gagné pas une très forte mobilisation et bien des contacts ont été pris et le résultat c'est que même une petite action peu produire un grand effet,et cela n'est pas fini il y a aura l'effet boule de neige car notre tilleul ne se vend presque plus mais en ajoutant à leur boites de tisanes tilleuls des baronnies nous remettrons en lumière notre production locale ça c'est du concret il suffit d'une idée d'une envie et le reste suit maintenant qu'unilever finance leur redémarrage cela n'est pas gagné mais ils tiennent bon ils refusent que le contribuable finance ce que doit financer leur patron voyou c'est l'exemple du courage et du rien lâcher .Toutes les luttes des travailleurs sont les nôtres,une bien belle façon d'être visible aussi,longue vie au fdg !

  4. jean ai marre dit :

    @ 66 Willia dit: " L'abstention est notre rivale."

    L'abstention est le plus grand parti de France.C'est là qu'il faut aller chercher les voix.Pourquoi serait elle notre rivale ?
    Qui sont ces abstentionnistes ? En grande partie les déçus du PS, augmenté de ceux qui ne croient plus dans cette gauche.
    Quand on lit attentivement les déclarations de P Laurent, on s'aperçoit qu'il est balloté entre le choix de risquer de perdre des sièges et celui qui le lie au Front de Gauche. C'est tellement ambigue, que le citoyen de base, non encarté, ne comprend plus rien, sinon que c'est l'appareil qui dirige. Que ça ne laisse plus de place à la démocratie.
    L'abstention pour ces municipales va être à plus de 40 % ;elle va favoriser le FN, qui sera grand vainqueur.
    Pour éviter cela, il faut que les abstentionnistes soient les moins nombreux ! Pour ça il faut se démaquer de la politique de ce gouvernement, donc cqfd ne pas s'allier au PS.
    D'ailleurs les déclarations de la droite, du nouveau genre, mettant en égalité le FN et la Gauche radicale, vont dans ce sens. Ils savent bien que si le Front de Gauche se démarque du PS, la gauche radicale fera un gros score qui bouleversera les données politiques et les rapports de force vont changer.

  5. jerome dit :

    Les gens ne votent plus pour un parti ou une personnalité mais contre un parti ou une personnalité c'est ce que j'ai retenu des dernières élections, comprenez bien que Holland n'a pas reçu un vote d'adhésion, c'est Sarkozy qui a reçu un désaveux. Les actions antisociales du gouvernement font que toute alliance avec eux sera très mal perçu par toute la population qui a voté pour eux aux présidentielles pour virer Sarkozy. Alors les Verts c'est déjà réglé, les communistes pareil vu les interviews de Pierre Laurent. Les réformes qui sont entrain de se faire sur le travail, le social et la santé ont fini de classifier les politiques de l'UMP et du PS par le plus petit dénominateur commun à savoir " Tous pourris!" ils ne sont que des pantins de la politique européenne. Après vous pouvez toujours continuer de vous conspuer ou vous congratuler entre militants de tout bords, pour la population d'en bas dont je fais parti, vous finirez catalogué comme une antichambre du PS. Ce que je vois autour de moi ce sont des gens qui en ont marre dont les connaissances en politique, économie, histoire et sociale sont plus que fragmentaires, leurs seules lignes directrices sont ce qui les attendent demain dans leur vie de tout les jours qui est pour eux à des années-lumières de la sphère politique, comprenez que ces gens ne votent pas pour une idéologie mais contre les actions qui les frappent dans leur quotidien, et encore quand ils votent. Aujourd'hui le vivre en commun est totalement absent, chacun essaie de survivre dans son coin alors leur demander d'embrasser une vision idéologique plus grande qu'eux c'est foutu d'avance et beaucoup se tournent vers des sirènes leur promettant sécurité et bien-être personnel, tout en crachant sur le sérail politique et sur l'Europe.

  6. Mel dit :

    Bonjour!
    Oui, on doit s'impliquer dans tout ce qui nous concerne - Je trouve que ce discours à la fête est remarquable, vraiment dans les exigences d'aujourd'hui. Merci, tant merci pour tout votre travail - j'ai été obligée d'écouter trois fois votre discours pour bien réfléchir et retenir mes idees. J'écris ici pour partager cette idée: il ne s'agit pas seulement des municipales, meme si cela en fait partie. Et Justement parce que les municipales sont partie de ce Tout, il faut bien appréhender ce tout. Donc c'est très bien expliqué et actuel. Oui, la révolution citoyenne. Que par millions on prenne en main nos affaires... c'est encore possible grace à la force du Front de Gauche et à celle de ses composantes ainsi qu'à celle de ceux qu'on invite. Vraiment excellent!

  7. Nicks dit :

    @Poncet

    Mais l'argent vous en perdez régulièrement depuis que le Pc se fait vampiriser par le Ps et vous confirmez donc que vous gérez la pénurie. Pourquoi ne pas prendre votre indépendance et lancer une souscription, plutôt que de demander l'autorisation au Ps d'exister, de ce fait appliquer sa politique et donc, continuer à péricliter ? Parce que tout de même, vous n'irez pas jusqu'à dénier qu'avant la création du FdG, les affaires n'étaient pas brillantes...

    Par ailleurs, si le Pc a renoué avec les adhésions, c'est tout de même grâce à l'espoir de changement qu'il a suscité en rejoignant le FdG. Or des adhésions, c'est aussi des rentrées d'argent. Je peux me tromper mais je continue à considérer votre raisonnement comme court-termiste et un peu frileux. Mais j'admets bien volontiers qu'il est plus facile pour moi d'appeler au risque alors que je n'ai pas d'affection particulière pour l'idée de parti et de corporation...

    J'espère cependant sincèrement que la majorité des militants Pc n'est pas sur votre ligne sinon nous n'aurons plus qu'à repartir de zéro et attendre tranquillement la venue de la droite extrême.

  8. jeannine dit :

    Si le PCF se bat pour garder des élus , c'est d'abord une question d'argent</em
    Je trouve que c'est bien là le problème !et j'ai envie de dire " sortons les marchands du temple",car nous au P-G, c'est un parti creuset prêt a se dissoudre pour la victoire commune.Ces marchandages ne sont finalement pas dignes de notre grande cause commune et qui nous a rassemblé oh combien,dans les élections pour la présidence de la République derrière notre candidat commun Jean-Luc Mélenchon. Avant cela nous n'etions rien et vous non plus !

  9. Claude Andrée dit :

    @Poncet
    Camarade, pourrais-tu m'expliquer au nom de quoi tu penses que se présenter de manière autonome au premier tour ferait perdre des élus au PCF? Défaitisme ? Manque de confiance dans les capacités du parti communiste ?
    Et encore davantage pourquoi le fait de se présenter avec le PS en ferait « conserver » davantage ?
    A priori le PS sera le grand perdant de ces élections, partir avec eux risque de vous coûter bien des places. Surtout que cela n’empêchera pas les socs de venir comme d'habitude vous concurrencer dans vos bastions, l'exemple de Saint Denis est d'ailleurs très parlant.
    Avec ce type de stratégie pour le moins ambiguë, le pc risque (comme pour les législatives d'ailleurs) de perdre des deux cotés, d'une part la confiance de l’électorat du Front de Gauche et d'autre part un bon nombre d'élus municipaux.

  10. Denis F dit :

    Merci à Jérome 107, voilà enfin une analyse qui tient la route, au milieu des commentaires autistes de ce billet. Merci aussi à Jeannine 110 qui vient de m'enlever les mots de la bouche.
    Pas merci du tout aux autistes (ils se reconnaîtront) qui polluent ce blog avec des considérations dont personne ne tiendra compte. Ils feraient mieux d'écouter les propos forts judicieux de F. Fillon qui a fort bien résumé la situation*, il faut savoir entendre nos adversaires.
    *À savoir qu'aujourd'hui la problématique électorale se situe en terme de "Front contre Front" et non plus de "Gauche ou Droite", ce qui nous oblige au Front de Gauche et particulièrement au PG à clarifier notre discours afin de le rendre audible par tous et plus particulièrement par les abstentionnistes de tous bords.

  11. turmel jm dit :

    Titoune@105
    C'est très bien dit camarade,qu'ils nous fassent confiance,Quant à moi j'ai pris une "tisane" au parc du Bourget,elle n'était pas des Baronnies mais j'ai eu un peu mal à la tête le lendemain. Il n'y à pas que le village du livre et les débats à la fête de l'huma..

  12. diégo dit :

    @Alain Tétard (88)
    Oui si vous voulez, mais justement, mais cela est il si différent ?
    Je pense justement que cet appel à voter Hollande sans négocier n’est pas pour rien dans le fait que le FG ne décolle pas alors que le PS baisse dans les partielles.
    Hollande a été élu par les voix du FG (pas seulement ok, mais aussi beaucoup avec) et JL Mélenchon l’a suffisamment dit. C’est donc difficile dire que l’on n’est pour rien dans la politique menée : Beaucoup de gens disent que si on en voulait une autre, il fallait négocier « l’autre » ou au moins un peu.
    Le débat entre liste autonome FG ou alliance avec le PS dès le premier tour ne change pas radicalement la donne puisqu’il semble bien qu’à la fin le FG est déterminé à jouer la force d’appoint du PS au second (quelques soient les conditions).
    Le FG semble donc se débattre dans des contradictions : dans un cas (PCF, alliance au 1er tour) en arguant de programmes municipaux, de l’autre au second tour sous le couvert d’un désistement républicain ou d’un « front républicain » qui perd du sens. Or à la fin cela va amener pourtant au même résultat : se ranger derrière le PS quelque soit la raison.
    Si comme on le lis ou l’entend, « Hollande c’est Sarkozy ou pire », alors c’est que la stratégie (voter Hollande sans condition) n’a pas été la bonne. Pourquoi celle d’aujourd’hui serait plus clairvoyante ?

  13. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    @diégo
    A mon humble avis, je ne vois pas de candidats FdG faire liste commune avec le ps ou alors c'est que ces braves gens n'auront rien compris, par ailleurs il faut se rendre à l'évidence, nous n'avons pas assez de cotisants au FdG pour pouvoir faire toutes les listes de toutes nos communes, il faudra donc que l'on prennent sur nos listes des candidats qui ne seront pas pur sucre ou pur fruit, et c'est souvent comme cela, on cherche des sympathisants, et la veille du dépôt des listes on prend des bouche-trous, croyez moi pour faire une liste et à fortiori quand elle sont petites (moins de 500 habitants) c'est encore plus difficile, et parfois vous vous trouvez avec un ver dans la pomme sans savoir comment vous avez fait, c'est pas toujours facile de le faire démissionner, mais ça facilite le travail !
    Même si nous ne sommes pas encore aux municipales nous arrivons à coup sur à la croisée des chemins et le FdG va devoir prouver à tout le monde que nous sommes majeurs et que nous avons les moyens (ou nous pourrons prouver que nous saurons comment faire) de nos ambitions, à nous de prouver qu'avec nos huit entités sous la même bannière nous sommes bien la seule gauche de France ! Croisons les doigts et prenons nos bâtons de pèlerins, si nous pouvions gagner une mandature, plutôt que d'attendre, le peuple en serait enchanté c'est sur et nous aussi bien entendu !

  14. naif dit :

    JL Mélenchon sur I-Télé ce matin.

  15. JFMarin dit :

    A la lecture d'un grand nombre de commentaires, je suis surpris par le manque de maturité politique de certains et de la mauvaise foi de quelques uns. Pour préciser au préalable mon positionnement, je suis militant du PCF, je suis partisan d'une liste autonome au premier tour, c'est ce qui va se produire pour ma ville Avignon et ça me convient parfaitement. Maintenant je réagis aux commentaires pour le moins acerbes et totalement injustifiés à l'encontre du PCF 1°/ si le PCF s'est redressé avec la candidature Mélenchon (que ses militants ont choisi majoritairement) il n'en demeure pas moins que Jean-Luc existe certes grâce à ses qualités qui sont grandes mais aussi et surtout grâce à la force militante (même diminuée) du PCF. La fête de l'Humanité en est l'éclatante illustration. 2°/ Il n'y a pratiquement (à l'exception peut être de quelques points touchant à l'énergie et à l'écologie) aucune divergence au sein du FdG entre communistes; parti de gauche et autres groupes sur le fond. 3°/ Le PS c'est Hollande, son gouvernement, ses dirigeants, mais c'est aussi des milliers de militants sincères (Jean-Luc pensait pouvoir faire bouger les lignes au PS lorsqu'il y était) aujourd'hui pour le moins déçus et des millions d'électeurs. Faut-il les mépriser et les considérer comme des pestiférés ? Le front populaire, le CNR, le programme commun s'est fait avec les socialos (même s'il a fallu un peu tordre le bras des dirigeants). 4°/ Si l'on abandonne toutes les mairies à la droite et à l'extrème droite est-ce que ça va faire avancer notre combat ? Le plus grand tort que l'on peut faire au FdG c'est qu'en son sein, au débat normal sur la stratégie, se substituent l'invective, le procès d'intention, la petite phrase assassine (Jean-luc a eu raison de s'en plaindre suite à la déclaration de Pierre sur les outrances verbales). Nos adversaires n'attendent que ça ne leur offrons pas ce cadeau.

  16. Denis F dit :

    Clarifier notre discours comme je le dit en 111, cela signifie nous détacher radicalement du PS qu'il soit Solférinien ou autre, les personnes sincèrement de gauche et socialistes véritables doivent d'eux même quitter ce parti pour nous rejoindre au PG, il n'y a pas d'autre alternative ! Donc cela signifie qu'aucune alliance au 1er comme au second tour n'est envisageable avec le PS toutes tendances confondues. Il en va de même concernant EELV, notre position avec eux doit être identique. Notre crédibilité et lisibilité nous obligent à abandonner tout comportement dit républicain, aucun désistement n'est à envisager au second tour, nos militants et sympathisants s'abstiendront puisque le vote blanc n'est pas pris en considération.
    Pour les élections municipales notre argumentation doit être simple et claire : solutionner le problème récurrent du logement, la création de crèches municipales, la gratuité des services publics et du transport urbain, de l'école et de l'université, la mise en régie de l'eau et de l'assainissement.
    Pour les européennes, nous devons impérativement nous positionner sortants de la zone Euro pour retrouver notre autonomie nationale et une monnaie propre. Et de manière générale, nous devons, tout aussi impérativement, reprendre nos fondamentaux qui ont fait notre avancée lors de la présidentielle à savoir le SMIC à 1700 €, et, la retraite pour tous à taux plein à 60 ans, plus que jamais d'actualité.

  17. pichenette dit :

    Etrange, certains ne faisant plus confiance dans "la politique" se disposent à voter pour la dame au sourire de dents acérées, ils ne la prennent donc pas pour une personne faisant de la politique (?), c'est sans doute grâce à ses propos "accessibles et séduisants", boucs émissaires désignés: les riches, les assistés, les étrangers. Il n'est bien sûr pas question des irréductibles fachos, mais leurs votes a le même résultat.
    Donc...de nombreuses interprétations, en particulier la culpabilité du pouvoir actuel d'usurper l'attribut de "gauche", traitrise cassant les repères, brisant l'avenir...Chapeau Fralib qu'il faut continuer à soutenir, de même que les combattants de Pétroplus, Mittal, Sodimédical...
    C'est souvent par lâcheté que les abstentionnistes ne votent pas, mais à nos partis de faire leur auto-critique (fonctionnement, programme,moyens d'échanger avec autrui).
    Il y avait un énorme élan déclenché par les meetings de JL Mélenchon, les rencontres diverses, mais il y a eu des blocages (à identifier) et maintenant il nous faut retrouver cet élan. Les municipales sont nationales.
    Un slogan: "la Gauche par l'exemple".. G Amar est un remarquable exemple, n'y-a-t-il pas plus vitale question que celle de l'eau! Madame Mitterand s'est tant investie dans cette question mondiale où Véolia excelle!

  18. jean ai marre dit :

    @ 107 jerome dit:
    " Les gens ne votent plus pour un parti ou une personnalité mais contre un parti ou une personnalité c'est ce que j'ai retenu des dernières élections, comprenez bien que Hollande n'a pas reçu un vote d'adhésion, c'est Sarkozy qui a reçu un désaveux"

    C'est avec des analyses et des affirmations comme celles ci que nous allons vers du défaitisme assuré.
    Les gens qui votent FN pour quoi le font ils ? Pour un parti et pour une personnalité blondasse, pas pour un programme. Qui peut cautionner ce que disait M Le Pen qui comparait l'occupation allemande avec l'occupation des musulmans ? Si Hollande n'a pas reçu un vote d'adhésion, ça veut dire qu'aujourd'hui, le PS est minoritaire, et qu'il faut le remplacer à gauche. L'objectif du Front de Gauche, c'est justement que les gens d'en bas comme vous dites, votent pour le Programme Front de Gauche. Ce n'est pas en faisant des alliances avec le PS que la Gauche radicale, va se positionner, vous avez raison.

  19. gege dit :

    Moi aussi "j'en ai marre" voilà pourquoi je suis d'accord avec lui, il est sûr que l'amalgame avec le PS aux municipales ne peut que semer le désarroi parmi ceux qui ont voté Hollande et se retrouvent aujourd'hui face à une politique à la Sarkozy, la réponse risque de se diriger effectivement dans l'abstention et même vers le vote FN. Le Front de Gauche a tout intérêt à avoir cette position claire, combattive et conquérente, oui il y a une autre politique et une gauche combative ! Le calcul des postes par ce genre d'alliance dans une situation d'austérité n'est nullement une garantie, même financière mais plutôt une bérézina assurée ce que refusent d'entrevoir ses partisans. Seule l'autonomie permettra de mesurer les forces et ce n'est pas la politique solférinienne qui marquera des points. S'y rallier c'est accepter l'austérité aussi dans les communes et servir de force d'appoint ! Le trouble des électeurs sera encore plus grand lors des européennes quand il faudra montrer la nocivité de la loi du marché après s'être acoquiné avec les caniches de Merkel. La strtégie Mittérandienne de plumer la volaille communistes comme ils disaient auraient-elle disparue ? Ils savent que le Front de Gauche représente la mort du social-libéralisme et feront tout pour essayer de survivre.

  20. christine dit :

    Je rentre juste d'un week end prolongé à Paris après la fete de l'huma. Adhérente au PG j'ai participé à la tenue du stand librairie. Cela m'a permis de rencontrer des camarades PC et beaucoup ont la meme optique que nous c'est à dire la réalisation de listes autonomes au 1er tour. Je suis ravie de cette attitude car les commentaires que je lisais sur ce blog avant la fete m'inquiétaient. Bravo à Jean Luc pour son intervention samedi au stand du PG. En effet tout est dit. La fete de l'huma c'est une vraie rencontre et tellement d'échanges. Petit message perso à Jean luc j'espère que ma peinture naive du Cotopaxi t'a plue.

  21. Patrice C. dit :

    Si les gens votent le Pen c'est tout simple. Ils croient que c'est un parti anti système, les médias ont bien compris que non et ils font (certains) le lit du FN (sondage, interview, aucune reprise sur leur mensonge ni leur programme...) J'ai même entendu sur le JT de 20H sur TF1 le journaliste dire à son invitée Mme Le Pen "chaque jour qui avance vous rapproche du pouvoir". Ensuite les gens lisent les quotidiens gratuits 20 minutes et autres métro et s'accaparent de fait divers en traitant la gauche de laxiste. Et Enfin les gens tombent dans le panneau de la division noirs, musulmans, homosexuel, roms, vieux, jeunes, fonctionnaires. Honte aux médias qui ne sont pas digne et qui trahissent notre pays.
    Courage à vous Mr Mélenchon, ne baisser pas les bras comme ils le souhaiteraient. Nous sommes avec vous.

  22. sergio dit :

    Je pense comme beaucoup sur ce blog que l'obstacle majeur à notre progression serait une stagnation ou amplification de l'abstention. L'abstention étant produite, comme beaucoup le démontrent également ici, par la déconfiture de la droite classique aux affaires puis par celle de la pseudo-gauche solférinienne à son tour au pouvoir, il ne nous reste comme objectif que celui de convaincre un maximum de proches, collègues, voisins que le FdG est l'unique réelle alternative. Aux yeux des futurs électeurs, c'est bien donc ni le PS ni l'UMP, mais autre chose de bien précis et de très concret.
    Y penser et le préparer avant les municipales, vu les dramatiques conséquences du vote Hollande pour notre pays et vu ce qu'en déduit la grande majorité de l'opinion, cela me semble effectivement aller de soi. Tant pis pour les strapontins perdus ! On pourrait gagner beaucoup plus que quelques strapontins humiliants et "inféodants".

  23. Nicolas dit :

    Je pensais à une chose comme contre-argument contre l'age de départ avancé à la retraite,conformément au tableau.
    Pour les gens qui ont fait de longues études et qui doivent prendre leur retraite à 70 ans, ils ont 82% d'être encore vivant (76% si c'est un homme). Donc il faudra travailler jusqu'à la mort pour 18% des gens de cette catégorie, il y a intérêt à aimer son boulot. Et dire qu'on m'avait promis que les machines et les gains de productivité allait me servir à travailler moins et mieux.
    Ces statistiques prennent toutes les CSP en compte, ce serait intéressant de voir les stats par CSP, mais bon j'ai trop peur du résultat pour le faire.
    Courage, car il en faut

  24. rayana dit :

    @JFMarin 117.
    Je suis d'accord avec les deux premiers points de ton analyse. Néanmoins sur les points 3 et 4 ça me semble discutable. Faut-il considérer les socialos comme des pestiférés ? Sincèrement si j'avais le malheur d'être militant socialiste, aujourd'hui je déchirerais ma carte du parti en ayant trop honte. Je suis toujours surpris quand j'entends Filoche, qui tient pourtant un discours qui colle aux idées du FdG. Le PS est un astre mort dont il ne restera bientôt plus que les oligarques. Sur la question de savoir si laisser des mairies à la droite serait nuisible à notre combat, je suis dubitatif. Je crois que seules des mairies bien à gauche ont la capacité de marquer leurs différences. Ayant vécu sous des municipalités PS, UMP et sans étiquette, je n'y ai pas vu de spécificités notables. Quant à l'impact que de faibles scores aux municipales auraient sur les européennes et les scrutins suivants, il ne changera probablement pas de beaucoup la date de la révolution citoyenne.

  25. Willia dit :

    @jen ai marre :
    Les abstentionnistes sont difficiles à convaincre vous savez, il ne leur ai pas aisé de leur faire comprendre que le PS n'est plus à gauche comme il l'a été en 1936 avec Léon Blum et le Front Populaire, qui a permis tant de choses sociales pour le peuple, même si je n'ai pas vécu cette époque, j'ai appris l'histoire, mais beaucoup de ces abstentionnistes sont des jeunes qui ne s'intéressent plus ni à l'histoire, ni à la politique, ils sont bernés, et les médias se chargent de leur bourrer le crâne, quand on leur parle de la vraie gauche, ils ont tout de suite à l'idée qu'on en est encore au temps de l'URSS et de son bourreau : Staline, bien que les communistes, et bien sûr J-Luc Mélenchon ont renié cette époque mais sur ce point, là encore les médias passent ça sous silence. Il ne faut cependant pas se décourager, faire en sorte de les encourager à regarder la vérité en face, leur dire que le FdG est là pour les en sortir, ce que je fais autour de moi, en espérant que tous les sympathisants feront de même.

  26. coucies42 dit :

    @Patrice c
    Tu as tout à fait raison, c'est exactement ce que j'entends autour de moi. Les gens pensent en premier lieu à l'immigration, les roms, les homo et ne voient en MLP que la "sauveuse". Mauvais calcul car après il sera trop tard pour qu'ils se rendent compte de leurs erreurs. Je ne comprends pas pourquoi ils basculent systématiquement vers le FN et non vers le FdG.

  27. jerome dit :

    @coucies42
    Parce qu'ils sont fermement de droite donc ils se radicalisent mais ne vont pas changer leur fusil d'épaule pour autant.
    J'avais fait un commentaire qui montrait par l'exemple avec les élections législatives de la 3ème circonscription du Lot-et-Garonne sur les années 2007-2012-2013 comment les électeurs reportaient leur voix : UMP -> FN, PS -> Abstention. La vraie question c'est pourquoi les électeurs PS privilégient l'abstention alors qu'ils pourraient voter FdG pour montrer à leur direction la direction qu'ils souhaitent.

  28. Poncet dit :

    Claude Andrée (111, 17 septembre 2013 à 16h04) me demande "pourrais-tu m'expliquer au nom de quoi tu penses que se présenter de manière autonome au premier tour ferait perdre des élus au PCF?"

    Non je ne le pourrais pas, car je ne le pense pas. J'ai exposé mon point de vue dans deux ou trois commentaires, tu peux les relire.
    En revanche, je lis des commentaires qui nous reprochent de nous "cramponner à nos sièges", j'en déduis qu'il existe un courant de pensée selon lequel une stratégie qui nous ferait perdre des sièges, nous ferait progresser. Je trouve ce point de vue assez mystérieux.

  29. citoyenne21 dit :

    Je ne pense pas que ce soit très parlant de continuer à marteler que pour le FN, le problème, c'est l'immigré et pour le FdG, le banquier ! Les deux sont un problème dès lors qu'il y a de la mal gestion. Quelqu'un disait ici, sur ce blog, l'autre jour que le reproche qui était fait au FdG par les citoyens lors de tractage, c'est qu'il prônait l'immigration et bien vu sous cet angle, oui ce sont de telles répétitions stériles qui rendent l'ouverture vers le FdG, limitée. Pour décoller et emporter l'adhésion du plus grand nombre, il faut pouvoir se mettre à la place (et les entendre, sans les juger négativement) de ceux qui disent subir l'immigration du fait, notamment du dumping social qui en découle. Le nier c'est les nier, eux, dans leurs souffrances au quotidien. Convaincre ne peut se faire que par une mise en condition (visualisée) des situations que vivent les classes populaires (quand on fait partie de la classe moyenne, à moyenne supérieure, on peut se permettre d'idéaliser une société où les portes sont ouvertes à tous et ce ne sont pas les très bien formés professionnellement qui sont touchés principalement par le chômage de masse).

  30. tersa dit :

    Le FN n'attaquera jamais la finance, donc le capital, facile à distinguer de notre langage et des discussions droitières. J'en piège plus d'un grâce à cette mise au point que chacun peut constater. On peut surveiller son langage de classe. La fifille du Milliardaire n'est que façade qui cache son bidon-ville bidon !
    La sociale démocratie n'a fait que du rafistolage même avec des avancées sociales (par un programme plus que commun). Je n'y ai jamais cru. Elle s'est toujours servie de la gauche pour passer aux commandes avec son libéralisme non démocratique. Nous reconstituons par ce FdG cette gauche défigurée qui arrangeait les oligarques mais qui fait bouder les 50% des Français qui ne peuvent encore la reconnaître. Croyons que les déremboursements envisagés donneront la vue.

  31. Nicks dit :

    @Poncet
    Prenez l'exemple d'une entreprise en difficulté. Elle peut avoir deux choix pour s'en sortir, baisser ses coûts, en rognant sur la qualité, au risque de perdre finalement toute espèce de valeur ajoutée et de vivoter, ou investir pour miser sur l'innovation à destination d'un public qu'elle ne touchait pas avant, quitte à perdre un peu d'argent au départ, le temps de l'amortissement. Les idées de gauche n'ont pas le vent en poupe et les partis de gouvernement encore moins. Ne cumulons pas les handicaps. Nous pouvons nous débarrasser du boulet PS pour nous concentrer ensuite sur un message progressiste qui ne sera pas parasité par le réflexe "tous les mêmes, la gauche on l'a déjà vue au pouvoir" etc.
    Tout de même, l'histoire récente du mouvement montre quand même que l'unité et le démarquage du PS a été plutôt positif en terme d'image. Bien sûr, les représailles du PS feront quelques égratignures, mais l'avenir sera préparé sur des fondations bien plus saines. Au vu de la situation politique pour le moins grave, n'est-il pas temps de prendre un risque ?

  32. Michel Berdagué dit :

    Cacher ce voile mystérieux, ou d'une défaite nous serions victorieux dans un futur improbable; Je pense qu'il faut rechercher les causes de la disparition de plus de 2 millions de voix entre les 2 premiers tours, nous nous présentions partout FdG une sacrée perte, claque à 2 millions. Ce refus de voter pour le FdG aux législatives est incompréhensible, illogique, et devrait nous poser des questions que jusqu'à présent elles sont manifestement non élucidées et cependant qui transpirent à travers certains commentaires cette contradiction manifeste et réelle : un jour tu votes le lendemain tu t'abstiens. Anti parlementarisme, ? illusion de la rue seule face à la Chambre ? mise en cause de la représentation parlementaire ? Grand soir ? Ou pulsions obscures ? il doit y avoir un mélange, un cocktail de tout çà qui a été confirmé dans les partielles : abstention.
    Je pense que nous n'avons pas assez mesuré que lorsque nous visons les finances privées, dividendes et autres gadgets de manne rentière, les enfers anti républicains dits paradis fiscaux et aussi l'" optimisation fiscale " de l'injustice fiscale ça doit affoler le capital ça c'est normal mais aussi une révolution dans la pensée de se libérer du maître/capitaliste ce qui implique un engagement citoyen, une libération certes mais en même temps un effort de prendre place dans les décisions et gestion et responsabilités, là le fait de ne plus trouver des boucs émissaires comme le syndicaliste et le politique conduisent certains à ne pas bouger à s'abstenir : après tout je vais m'en tirer seul, aussi je perds un maître/chef qui après tout peut-être gentil, en charité : il n'iront pas quand même jusqu'à me licencier ou me faire crever de faim.
    Lorsque nous crions Résistance certes elle est active militante citoyenne mais surtout elle interdit toute passivité, indignation soft, de râler sans actions, elle interdit le sacrifice.

  33. Nicks dit :

    @Michel Berdagué
    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon n'a pas tout à fait le même avis que vous sur les résultats des législatives et sur leur cause, à rechercher dans un manque de lisibilité qui pourrait malheureusement se reproduire aux municipales. Malgré toute leur énergie et leur savoir-faire, les militants PC, qui forment le gros des troupes, n'ont semble-t'il pas pu convaincre sur le terrain. Ce n'est que mon avis, mais je crois que les électeurs n'ont pas réussi à faire la connexion avec le discours porté pendant la présidentielle, bien plus identifiable, bien plus marqué, bien plus clair. Le travail à réaliser, il est là. Sinon tout l'investissement des militants et sympathisants, irremplaçable bien entendu, est réalisé en pure perte, court-circuité par les atermoiements relayés avec gourmandise par les médias de masse.

  34. gregoire dit :

    Le décalage Présidentielle/Législatives s'explique en grande partie par le système institutionnel et le calendrier électoral. Il n'y a pas si longtemps le mandat présidentiel était de 7 ans et celui des députés de 5 ans, ce qui faisait que malgré le rôle prépondérant du Président de la République, les deux élections étaient déconnectées. Deux modifications ont radicalement changé la donne : le mandat présidentiel ramené à 5 ans comme celui des députés et l'inversion du calendrier des scrutins, auparavant on avait les législatives avant la présidentielle. Le système actuel fait que maintenant les élections législatives ne sont plus que le prolongement de l'élection présidentielle qui détermine tout le reste. Le parti qui gagne la présidentielle peut faire sa "campagne" sur un seul thème : "assurez une majorité parlementaire au Président élu". Ajoutez à celà le mode de scrutin majoritaire à deux tours qui est une machine alimentant le vote dit utile, on a donc deux fois le vote utile. Celà pèse très fort dans le choix des électeurs.

  35. OPTIMIST dit :

    Coucou, tu me fais peur donc je te fais peur et ainsi on s'autoflagelle à qui mieux mieux.
    Je crois que notre plus grande difficulté d'avancer, c'est nous, qui avons les outils pour changer de politique et pourtant, nous ne mettons pas toute l'énergie là où il faut, voir on l'épuise uniquement pour des questions d’ego et de satisfactions intellectuelles. Je m'explique.
    Depuis 20 ans, une génération d'adultes et celle des enfants/ados qui suit, ont été dépolitisées comme on ne peut l'imaginer pour toutes les raisons que vous savez. Conséquences, nous sommes sur un déficit énorme de transmission du savoir être, du savoir faire et du faire savoir. Aujourd'hui, la nouveauté, c'est Jean-Luc, le PG, le Front de Gauche, qui chacun, à bout de bras, essayons de porter nos propositions auprès d'une population qui, majoritairement et pour le moment, ne croit pas tellement à notre discours et trouvent difficilement applicables nos propositions de changement, confrontée au quotidien, à des médias qui martèlent.
    Propositions. Comment faire?
    D'abord, beaucoup plus de convivialité entre nous, dans nos rencontres, relations, discours. Dans ce monde de brutes, l'affect est très important, engage l'attention et la confiance. On se connaît mieux, on se respecte.
    Que chacun d'entre nous s'engage à diffuser une fois par mois à 10 personnes de son entourage, à ses voisins, nos informations, notre programme, nos initiatives, soit par support "papier" soit par messagerie, en complément de tout ce qui se fait dans nos organisations toutes aussi méritantes les unes que les autres, et qu'on s'y tienne.
    Un simple petit calcul: 10 000 convaincus, adhérents ou pas, qui diffusent 10 documents, c'est 100 000 personnes qui finiront par lire, obtenir des réponses à leurs préoccupations, par venir nous voir à condition de nous faire connaître, si possible les inviter, et ainsi d'avancer pas à pas pour gagner cette bataille essentielle de cet apolitisme.

  36. COLLONGE Maddy dit :

    Les communistes ne sont pas tous à mettre dans le même sac. Il y a parmi eux, bon nombre de militants voulant fermement utiliser l'arme que représente le Front de Gauche. Puis d'autres qui veulent compter leurs voix propres en s'alliant avec les Solfériniens. Donc ne jetons pas le bébé avec l'eau du bai. Restons unis pour gagner les luttes à venir.
    Très belle intervention de Jean-Luc Mélenchon à la Fête de l'Humanité. Un discours très rassembleur, donnant nombre de détails. Avec lui, en avant.

  37. jean ai marre dit :

    @ 127 Willia
    " Les abstentionnistes sont difficiles à convaincre vous savez "

    Oui je sais, tout comme vous certainement je suis entouré de citoyens et surtout de jeunes qui sont soit déstabilisés par la politique de ce gouvernement, soit qu'ils ont fait un trait sur les promesses des politiques, soit que l'individualisme a pris le pas sur le collectif, soit que la politique a un gout de rance ! Et pourtant, si nous voulons sortir du m*****r où PS et UMP nous ont mis, il va falloir être capable de s'affirmer, de dire ce que que l'on veut. Pour redonner du sens au vote, il faut s'adresser à eux en proposant des solutions intuitivement saisissable par tous aux problèmes de leur quotidien. Faut pas voler à 10 000 pieds, mais être très près de leurs préoccupations.
    Surtout, il faut s'adresser aux jeunes.

  38. jeannine dit :

    Franchement, reprendre des propos, de notre pire adversaire, c'est a dire l'immigration responsable de souffrances de certains de nos concitoyens, comme argument pour attirer des voix vers nous, est plus que maladroit, c'est insupportable sur ce blog. Reprenez vous et réfléchissez avant d'écrire n'importe quoi. Je ne veux pas polémiquer, mais tout de même, cela commence a faire !

  39. Glières dit :

    Pour appliquer notre programme et changer la vie des gens, une seule possibilité : gagner les Présidentielles et les Législatives. Ce doit être notre objectif prioritaire. Mais pour y arriver, nous devons devenir la première force à gauche. Autrement dit, sortir le parti socialiste en clarifiant notre discours et notre positionnement. Notre obstacle majeur aujourd’hui pour arriver à nos fins, ce n’est pas la droite, c’est le parti socialiste qui nous ignore, qui brouille les cartes à gauche, et dont les Solfériniens ne sont que le produit.
    Pour être crédible nous devons combattre le parti socialiste ouvertement. Présenter des listes FdG partout où c’est possible. Ne figurer sur aucune liste socialiste au 1er tour et encore moins au second. Ce n’est pas tant nos scores à ces municipales qui seront déterminants pour les élections suivantes mais la déconfiture du parti socialiste qui nous permettra d’accéder dans les meilleurs conditions aux Européennes. S’abstenir ou voter blanc, c’est laisser à d’autres (éventuellement) le soin de virer le parti socialiste alors que c’est notre intérêt d’amplifier ce rejet. Nous devons donc voter contre les listes socialistes en l’absence de listes du FdG et sous réserve bien entendu de ne pas faire élire Le FN. Dans toutes les communes, grandes et petites. Et de le dire, de manière à ce qu’il soit bien entendu que nous sommes le seul véritable recours à gauche pour mener un changement salutaire pour la France et les français.
    Tout arrangement, tout accord, toute présence sur les listes socialistes de candidats de partis composant le FdG, seront ressentis et interprétés comme des compromissions, qui se retourneront contre leurs auteurs mais qui affaibliront le FdG et retarderons durablement sa percée.

  40. Denis F dit :

    @ jeannine 140
    Oui camarade, la citoyenne ci-devant 21 est coutumière du fait, les dérapages incontrôlés sont fréquents chez elle, mais que veux-tu il faut de tout pour faire un monde …

    @ Citoyenne 21
    "(quand on fait partie de la classe moyenne, à moyenne supérieure, on peut se permettre d'idéaliser une société où les portes sont ouvertes à tous et ce ne sont pas les très bien formés professionnellement qui sont touchés principalement par le chômage de masse)"
    Quand vous aurez fini de dire n'importe quoi, ce serait bien de ne pas considérer votre cas particulier comme étant une généralité. Après Brest c'est l'océan, entre Brest et Stasbourg c'est la France, donc en France nous sommes l'indépassable pays de la liberté de vivre, en plus ce pays est certainement le plus beaux que tous ces gens ont traversé durant leur périple de survie. Il fut un temps ou ils venaient des déserts mongoles ou sahariens, aujourd'hui ils fuient la folie du moyen-orient ou la faim de l'Afrique subtropicale. Que voyez vous à y redire ?
    Contrairement à ce que bon nombre pense, ce ne sont pas les vieilles souches qui récriminent le plus, ils en ont trop vu passer ! Et le français, cela est notoire, est le peuple le plus accueillant du monde (sans rire), ici on se mélange au contraire des anglo-saxons qui favorisent les communautés, ou les slaves qui entretiennent les ghettos. Si l'immigration avait été un problème en France, ce pays serait devenu sénile et rabougri, quelle horreur!

  41. Cheyenne dit :

    Loin d'être convaincu par le discours de P. Laurent à la fête de L'Huma, si je peux me permettre. Discours soporifique, alors que le personnage est certainement combatif (enfin j'imagine) mais d'une combativité toute relative (j'allais dire restreinte) et comme s'effrayant elle-même, ainsi se juge-t-il vachement vindicatif (voir début du discours) alors que c'est tout le contraire. Mais ce n'est que mon humble avis et probablement subjectif.
    En revanche ce qui ne l'est pas, subjectif, c'est le choix de sa citation et de son auteur, Aristide Briand. N'y avait-il personne d'autre à citer que ce "jaune" et "briseur de grève" ? Quelque chose m'échappe. Comprends pas.

  42. Denis F dit :

    @ Cheyenne
    "Mais ce n'est que mon humble avis et probablement subjectif."

    Pas du tout ! Ton analyse à le mérite de la synthèse et de la sincérité, ton avis n'a rien de subjectif. Il y a un adage qui dit à peu prés cela "le comportement d'une équipe est toujours à l'image du chef".

  43. COLLONGE Maddy dit :

    Lorsque je lis certain post se référant à l'immigration et le tort qui nous est donné d'accepter les migrants, je bondis d'indignation.
    Oui Citoyenne 21, nous acceptons non seulement les migrants, mais encore, et de tous temps, le sang français s'est mêlé aux leurs. Je ne peux tolérer cette forme nébuleuse de racisme. J'espère que le webmestre ne m'en voudra pas pour ce "coup de gueule". Mais après ce que l'on entend autour de nous, et quelquefois dans nos rangs, il faut pouvoir comme le fait si bien Jean-Luc Mélenchon, dénoncer ce qui doit l'être et appeler un chat un chat.
    Merci à Denis F pour ces réponses percutantes.

  44. PIERRE dit :

    Moi j'ai trouvé mon autonomie, comme j'ai déjà dis ici, je voterais à toutes les élections au premier tour pour le Front de gauche, et je garderais un bulletin du front pour le deuxième tour. Au cas où le candidat du FdG, ne passerai pas le premier tour. Mon vote sera blanc, mais si plus de la moitié des votes blancs sont aux noms de candidats du FdG ou même plus. Cela fera du bruit et les socialistes quand ils seront battus sauront pourquoi, j'invite tout le monde à faire pareil. [...] Le président actuel n'a-t-il pas dit qu'il ne nous devait rien?

  45. Willia dit :

    @jen ai marre
    Ces abstentionnistes sont certains d'entre eux, certes déçus de la politique menée par F. Hollande et de ses ministres, mais beaucoup le sont par nature, j'en connais des tas qui n'ont jamais voté, j'entends dans les conversations leurs commentaires : "Je ne m'occupe pas de la politique" et ce sont eux qui se plaignent le plus et à longueur d'année, de journée, leur argument ? "La droite et la gauche c'est pareil" J'ai beau leur dire d'essayer au moins de voter pour de la vraie gauche une fois qu'après ils pourront juger et constater la différence entre la droite du PS, celle de l'UMP. C'est à nous les sympathisants, de les convaincre, il faut une sacrée volonté, de la persévérance, à nous militants, mais aussi il faudrait que les médias laissent un peu plus de place à nos partis PC et FdG qu'ils ne le font, au lieu de nous assommer avec des Le Pen, des Fillon, des Borloo, des Copé, et la clique. On ne les a jamais autant vus et entendus depuis qu'ils sont dans l'opposition, même si le FN semble remonter dans les sondages, cette remontée ne vient que des déçus de l'UMP, mais pas du FdG ni du PC en tous cas, puisque malheureusement ils n'ont jamais été au pouvoir. Il faut qu'il y parvienne, autrement c'est à désespérer de notre avenir. Si au 1er tour je vote comme toujours FdG ou PC, au second je voterai blanc, j'en ai plus que marre de ce PS qui veut bien de nos voix pour faire une politique antisociale comme la droite. Mais allez faire comprendre ça aux jeunes, enfin, à certains jeunes pas à tous bien sûr, et heureusement.[...]
    Amitiés Républicaines et solidaires de la part d'une (presque) révoltée !

  46. Louis dit :

    Je n'ai pas tout lu, loin de là, mais je suis abasourdi. Sur cette page, on ne parle quasi jamais de la droite. Par contre, comme du temps de ma jeunesse, celui qui trahirait, ce serait le communiste. Bien sûr on rajoute des bémols, on fait la distinction entre le militant et l'appareil. Mais bon, les communistes sont majoritairement vilipendés. Et sans doute de la part de bien des anciens électeurs PS devenus électeurs du FdG via le Parti de Gauche.
    Je suis très déçu. J'en ai côtoyé en 30 ans de vie militante, des purs et durs, très prompts à vilipender les sociaux traitres, j'ai nommé les communistes. Mais sur la durée, beaucoup de ces consciences pures et dures ne sont plus là pour combattre. L'union est un combat, certes, mais tâchons de ne pas concentrer nos flèches sur nos camarades les plus proches.
    Je pense la même chose vis à vis du PS. Allez-y, ne votez plus jamais pour le PS, puisqu'ainsi vous aurez le sentiment d'être purs. Vous aurez votre conscience pour vous, mais vous ne vous serez pas battus. Le PS est sans doute le parti le plus sensible au rapport de force. Et ce n'est pas en se coupant de ses militants à la base, en se coupant de ses élus dans les municipalités qu'on avancera.
    Il faut à mon avis faire un bilan de ce qu'ont fait les municipalités PS comprenant des élus cocos et FdG (y compris les élus anciennement PS et devenus Parti de Gauche). Et voir comment on juge ce bilan, quel est le rapport entre ces élus municipaux et les élus FdG, En un ;mot, il faut tout simplement partir de la réalité, pour en faire une analyse, et adopter une stratégie en conséquence.
    Mais s'il vous plait, compte tenu de ce qu'est une municipalité, ne pensons pas être capables de donner une position généralisable à toutes les villes de ce pays. Débattons, analysons.

  47. jeannine dit :

    @louis
    Je pense sincèrement que presque personne ici n'attaque pour le plaisir. Mais c'est compliqué en ce moment pour être sur la même longueur d'onde que certains camarades, patience on y arrivera et puis "qui aime bien, châtie bien" n'est ce pas ? Personne ici n'oublie (j'espère) que nous sommes du même côté de la barrière. Quand a la droite, tant mieux si on l'oublie, car l'overdose était là non?

  48. Nicolas B dit :

    Ce qui serait bien aussi, c'est que ceux qui ont fait deux, trois,... plus?.. de mandat, laissent la place à d'autres.Ce serait déjà salutaire pour la démocratie. En tout cas beau discours de Jean Luc, une carte blanche limpide, qui aurait méritée d'être au menu TV de certaines chaines. Mais là faut pas rêver, plus belle la vie c'est une fiction pour endormir nos vieux. Quand aux capitulards en tout genre, qui trouvent des bonnes choses dans la réforme des retraites, qu'ils dégagent et vite. ça fait du bien de pouvoir encore dire cela,profitons en, car bientôt on travaillera plus, pour payer plus et mourir plus jeunes, mieux que sous N1er. Alors franchement se poser la question des alliances avec le PS,même pour éviter le FN, je comprends pas.
    En tout cas encore Bravo à Jean Luc, il fait vivre l'espoir du vrai changement, Résistance, vivement la VIe !

  49. Red@rt (13) dit :

    @louis,
    Sans même tenir compte de la question du FN, la droite est bien omniprésente sur cette page. Lorsque nous écrivons sur d'éventuelles alliances avec le PS, de quoi parlons nous d'autre?

  50. sheep dit :

    Au sujet des retraites, pourquoi Jean Luc n'expliques pas clairement que tout est pensé pour nous faire prendre une complémentaire retraite. Les boites privées vont pouvoir se gaver puisque le pouvoir politique en place incite sans le dire a cette solution. En effet, vous pouvez partir sans tous vos trimestres mais avec une décote. C'est en tout cas ce vont faire la plupart des gens de mon entourage, enfin ceux qui en ont les moyens. Et si on supprimait par décret, d'un trait de plume les sociétés de complémentaires retraites et santé privées en versant l'argent au régime général ! La sécu et la caisse de retraite seraient en excédant de combien ? Notre économiste Jacques Genereux devrait savoir.
    Quelqu'un sait-il quelque chose sur le nouveau calcul des chiffres du chômage? Je crois qu'il y a encore une arnaque la dessous.


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