31août 12

Au secours, le MEDEF revient !

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Dans cette note je reviens sur la visite de Jean-Marc Ayrault au MEDEF. J’explique sur le fond pourquoi il a commis une erreur de portée plus large qu’il n’y paraît. Le MEDEF n’est pas représentatif des entreprises. Ni syndicalement ni par nature. Il ne sert à rien de le flatter ni de le cajoler. Il est dangereux et stupide de n’avoir installé aucun rapport de force avec lui avant d’aller faire cet exercice à supposer qu’il faille le faire. Avant cela je dis un mot de mon emploi du temps récent.1

J’espère que vous avez commencé à prendre vos dispositions matérielles pour la manifestation nationale contre le traité européen le 30 septembre prochain. C’est le bon moment pour organiser sérieusement le co-voiturage et les réservations au meilleur barème. Il faut agir comme nous l’avons fait pendant la présidentielle : « N’attendez pas les consignes ». Chaque personne ou groupe est son propre média et la sphère de conviction de chacun d’entre nous fournit un socle solide. J’attends de voir sur les réseaux sociaux comment vous répercutez tout cela. Je pressens qu’il va y avoir encore une sacré créativité ! 

Ce billet est illustré par les portraits de quelques ouvrières de Sodimédical auxquelles Jean-Luc Mélenchon est venu apporter le soutien du Front de Gauche dans leur usine jeudi 30 août. Photos : S. Burlot.

Je suis allé dans l’Aube, 12 000 euros de la caisse de solidarité du PG en poche, bras dessus bras dessous avec Martine Billard et Laurence Sauvage. Notre but : rendre une visite de renfort et réconfort aux ouvrières de Sodimédical. Sur place les camarades avaient tout organisé dans les détails, exactement comme nous aimons faire les choses dans notre parti. Convoi, escouade, tout impeccable. Mireille Brouillet et ses camarades savent faire. En chemin j’ai senti ce que serait l’automne par là-bas car ils ont des forêts de feuillus. Les feuillus disent beaucoup de choses. Ici ce sont de beaux arbres, un peu trop bien rangés à mon goût. L’automne sera splendide. Les arbres tournent doucement leur couleur déjà. Comme elles sont là les ramures montrent un feuillage qui a beaucoup bu de soleil. Il est tout mou et blanchissant. Ça va pousser tout ça au bout de soi et de ses couleurs quand ça va tourner à la feuille morte. L’automne sera rouge, sang et or, dans les branches. D’ici là profitons des dernières heures d’août. Car c’était alors encore le mois d’août. Comment est-ce possible ? Seulement le mois d’août ! Je me croyais bien plus tard. D’abord à cause du rythme de travail que j’ai déjà. Ensuite à cause du niveau de fréquentation de ce blog. Enfin à cause du degré d’usure déjà visible du système politique sorti des urnes il y a à peine quatre mois.  

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Sodimédical est la honte des hontes. Je ne raconte pas toute l’histoire. Je m’en tiens au point présent. Les ouvrières ont gagné trente deux procès. Le dernier a condamné le patron du groupe allemand à payer les salaires et à relocaliser l’activité. Le patron ne veut rien savoir ! Le tribunal a ordonné une astreinte de 1000 euros par salarié(e) et par jour, tant que l'usine n'a pas de relance d'activité, auxquels s'ajoutent 400 euros par salarié(e) et par jour au titre d'amende pour non paiement des salaires. Soit 1400 euros par salarié(e) et par jour. C’est clair, net et précis. Une décision de justice de la même clarté que celle au nom desquelles on expulse séance tenante un camp de Roms ! Mais là, pas besoin de changer la loi pour faire cesser la barbarie et les mauvais traitements. 10C’est le contraire : il faut l’appliquer. Pas besoin de désavouer des décisions de juges. Au contraire il faut les faire respecter. Facile ? Non. Le ministre du redressement productif qui tenait là une magnifique occasion d’élever la voix en faveur d’une relocalisation d’activité, de la démondialisation concrète, en quelque sorte, qu’a-t-il proposé ? Rien. Le ministre du travail, Michel Sapin, l’homme de « la gauche qui agit » et surtout pas de la « gauche tonitruante, la gauche d’Amérique du sud » ? Rien non plus. Ou plutôt si : une honte de plus. Il a nommé un « médiateur ». Vous avez compris ? Une personne est victime d’un vol. Le voleur est condamné à rendre son butin mais il ne veut pas. Que faire ? Un médiateur entre la victime et le voyou, « un médiateur » entre une décision de justice et son exécution. Elle n’est pas belle la « gauche non tonitruante » en action ? Et le procureur qui devrait donner suite aux procès-verbaux de l’inspection du travail constatant que les salaires n’ont pas été versés. Déclenche-t-il la procédure pour infliger au patron voyou les 1400 euros d’amende par salarié ? Non. Le procureur ne fait rien non plus. Ou plutôt si : il fait quelque chose ! Il classe « sans suite » ! Incroyable mais vrai. La justice a décidé, mais elle se fiche de savoir si ce qu’elle a décidé est appliqué ou non. Et que fait la ministre garde des sceaux dont c’est le devoir de donner des instructions sur la politique que doivent appliquer les procureurs ? Rien, comme ses autres collègues. Ou plutôt si, elle fait déclarer par son cabinet : « On ne peut rien pour vous ». Le patron voyou de Sodimédical nargue les ouvriers et refuse d’appliquer la décision de justice, mais « on » ne peut rien pour vous. Vraiment rien. Pendant que j’étais là parmi ces femmes, Jean-Marc Ayrault caressait le MEDEF. Sans contrepartie, sans un mot pour exiger que cessent ces comportements patronaux, ni un mot pour les syndicalistes ouvriers réprimés ou bafoués. D’ailleurs il n’y a pas eu de loi d’amnistie pour eux. L’urgence gouvernementale2 était ailleurs : auprès du MEDEF.

Jean-Marc Ayrault est allé ouvrir l'université d'été du MEDEF, le 29 août. Pourquoi ? En commençant son discours, il a ironisé : « Je m'étonne de l'étonnement que suscite ma présence parmi vous ». S’il fallait prolonger cette sorte de déclaration à tiroir, on pourrait répliquer que nous nous étonnons de son étonnement devant notre étonnement. En effet sa présence n’avait rien de naturel ni même de légitime. Car c'est bien la première fois qu'un premier ministre en exercice prononce le discours d'ouverture. Cela n’a donc rien de « normal ». Quand Jean-Marc Ayrault compare cette situation avec celle du maire de Nantes qu’il a été et qui fréquente les « chefs d’entreprise de sa commune », il se moque du monde. La République a des exigences que la localité ne connaît pas. Enfin, l’honneur d’être la figure de proue du premier gouvernement de gauche depuis dix ans créé un devoir particulier. Sa présence à cet endroit et son caractère exceptionnel fonctionne évidemment comme un symbole ! 3Lequel ?

Pourquoi est-il là ? Pour appeler à une mobilisation ? Pour expliquer le seuil franchi avec la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle ? Pour fixer les nouvelles règles du jeu que la toute puissante organisation patronale devra respecter dorénavant ? Pour inviter au respect des syndicalistes maltraités depuis dix ans ? N’est-ce pas là la condition de base de ce dialogue social avec lequel il fait à tout propos et hors de propos des vocalises ? Non rien de tout cela. Il est venu pour montrer la patte blanche de ses bonnes intentions et même pour insister assez lourdement sur ses convergences de fond avec cet organe central d’un certain patronat. Les paroles douces n’ont pas manquées. Ainsi quand il affirme: « Je suis attentif à vos propositions ». Lesquelles ? Mais surtout en déclarant: « Vous pouvez compter sur le soutien du gouvernement ». Le soutien, carrément ! Imaginons la même phrase à l’endroit d'un syndicaliste salarié ! Comme si tout était possible en même temps : « soutenir » le MEDEF et les revendications des salariés ! Ces déclarations contre-nature pour le chef d'un gouvernement de gauche ont conduit Bernard Thibault à demander le jour même au gouvernement de choisir entre les demandes du MEDEF et celles des salariés. Et 4plutôt que de répondre sur le fond, Jean-Marc Ayrault a ironisé sur ces critiques.

Cette façon de parler a évidemment un contenu politique. C’est une façon de reconnaître au MEDEF son rôle de cache-sexe. Le Medef représenterait « les entreprises ». Il ne serait pas un mouvement politique. Et c’est aussi une amnistie. Le MEDEF n’aurait aucune responsabilité dans la période Sarkozy. Pourtant c’est l’ensemble de son programme que celui-ci a appliqué. Martine Billard a publié un livre sur le sujet et chacun peut s’y rapporter ! A entendre ce discours, on pourrait même se demander si les salariés jouent encore un rôle dans l'économie. Voyez plutôt : « Je veux mettre l’entreprise au centre de nos politiques économiques » ou encore : « C’est l’entreprise qui est au cœur de processus de croissance et de création d’emplois. » Ou bien : « Le gouvernement que je dirige veut encourager la France qui entreprend parce que c’est la condition de la croissance, de création de valeurs et d’emplois ». On se rend compte avec de telles déclarations que le premier ministre a adopté le point de vue de classe qui est habituellement celui de la droite : le moteur de l'économie serait le capital et non pas le travail qualifié des salariés. Ce n’est pas tout.

On pourrait se dire que tout cela n’est que « parole verbale ». Mousse sur un os trop rude à avaler d’un coup. Pas du tout. C’est au contraire l’énoncé de la prémisse des vieilles rengaines éculées de cette sorte de patronat. Les convergences de vue avec le MEDEF ne se sont donc pas arrêtées aux généralités. Elles ont aussi porté sur des points concrets de la doctrine patronale, que l'on retrouve habituellement dans la bouche de l'UMP. On a ainsi appris de Jean-Marc Ayrault que « la réforme fiscale visera à améliorer la compétitivité des entreprises ». Ou encore que le système éducatif devrait « favoriser l’acquisition de compétences ». Les « compétences » ! Le mot est connoté à la fois dans le vocabulaire de l’enseignement professionnel et dans celui des conventions collectives. Nous sommes les défenseurs des « qualifications » ! Un concept beaucoup plus large qui vise un mode d’apprentissage et de savoirs beaucoup plus larges et durables que les « compétences » 5étroites et périssables dont le MEDEF considère que les jeunes peuvent se contenter. La différence entre les deux termes entraîne en cascade la question de la hiérarchie des salaires dans les conventions collectives. 

Je veux revenir sur ce blanc-seing donné au MEDEF de représenter « les entreprises » en général et non un mouvement très particulier. Dès le début de son discours, Jean-Marc Ayrault s'est adressé « aux chefs d'entreprises » en général comme si le MEDEF les représentait tous. Tout au long de son discours, il a fait comme s'il s'adressait aux entreprises en général, et même à l'ensemble de l'économie, en parlant au seul MEDEF. Or le MEDEF ne représente pas « les entreprises » en général, et encore moins l'économie du pays. En fait, le MEDEF usurpe régulièrement la représentativité patronale en s'arrogeant le droit de parler au nom de l'ensemble des chefs d'entreprises et même des entreprises tout court. C'est un point que j'ai déjà eu l'occasion d'aborder pendant la campagne présidentielle, en particulier dans mon discours de Vierzon, le 3 avril. J’y suis revenu à plusieurs reprises dans un silence médiatique qui est une véritable signature. J'y reviens. Des pans entiers de l'économie ne sont pas représentés par le MEDEF. Par exemple, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie n'est pas membre du MEDEF. De même, l'Union des industries alimentaires qui emploient 500 000 salariés s'est désaffiliée du MEDEF en 2010. Elle était le cinquième contributeur du MEDEF. Pourquoi l'industrie agro-alimentaire a-t-elle quitté le MEDEF ? Parce qu'elle considérait qu'elle manquait de visibilité et d'influence face à d'autres branches puissantes du MEDEF comme la métallurgie. Elle s'estimait aussi mal défendue 6face à d'autres secteurs patronaux comme la grande distribution. Enfin, elle jugeait insuffisante la prise en compte des intérêts des PME alors même que Laurence Parisot vantait la "PME attitude". Car 92% de l'industrie alimentaire est constituée de PME. Du coup, l'industrie alimentaire trouvait excessif le niveau de sa cotisation au MEDEF.

Il y a aussi les chefs d'entreprises qui s'affilient à d'autres organismes considérés comme représentatifs. C’est le cas par exemple de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises ou de l'Union professionnelle des artisans. Ainsi, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME a déclaré le 15 mars 2012 dans Le Figaro que « La vérité est que nous avons des points de divergence avec le Medef qui ne peut pas représenter et les grandes entreprises et les TPE/PME. Il n’est donc pas illogique qu’il y ait plusieurs organisations patronales, comme il y a plusieurs types d’entreprises dont les intérêts sont souvent communs mais parfois différents ». J'ajoute que deux secteurs sont complètement exclus de la représentativité patronale et ne peuvent participer aux négociations interprofessionnelles. C'est le cas des professions libérales qui constituent pourtant le quart des entreprises de France. C'est aussi la situation des 800 000 entreprises de l'économie sociale et solidaire. Elles emploient 2 millions de salariés dans les associations, coopératives, mutuelles, etc. Les employeurs de l'économie sociale ont présenté leur propre liste aux élections prudhommales de 72008. Ils ont obtenu 19% des voix. Mais ils sont exclus des négociations interprofessionnelles. Pourquoi ? Comment le MEDEF peut-il avoir obtenu un tel privilège de représentation que Jean-Marc Ayrault est venu cautionner sans précaution de langage ?

S’il en est ainsi c’est grâce à l'UMP qui a protégé le MEDEF lors de la réforme de la représentativité syndicale en 2008. La représentativité des organisations de salariées est désormais assise sur le résultat aux élections professionnelles dans les entreprises, les branches et au niveau national. Cela crée certaines difficultés. Mais cela s’applique aux syndicats de salariés. Les salariés choisissent les organisations qui les représentent. Par contre, l'amendement du rapporteur UMP Jean-Philippe Poisson prévoyant la négociation d'un accord sur la représentativité patronale a été retirée sous la pression du gouvernement et du MEDEF. Et la réforme de la représentativité patronale promise par François Fillon en 2010 n'a jamais été présentée. Les organisations patronales représentatives continuent donc de disposer d'un privilège. La représentativité patronale est une zone de non-droit. C'est l'Etat qui reconnaît arbitrairement trois organisations représentatives (MEDEF, CGPME, UPA) en dehors de toute règle légale et de tout critère de représentativité. Ces trois organisations se partagent 700 000 mandats dans les organismes sociaux, sans aucune élection.

On comprend pourquoi. En octobre 2011, la très libérale "Fondation Concorde" a publié une étude intitulée « Renforcer la voix du monde de l'entreprise : projet pour moderniser la représentation patronale ». On y apprend que le « taux moyen d’adhésion à une organisation syndicale [patronale] (Medef, CGPME, UPA) » ne dépasse pas… 8% ! C'est-à-dire autant que la proportion de salariés syndiqués. Pourtant si l'on entend souvent des attaques contre la représentativité des organisations de salariés, on n'en entend rarement contre celle des organisations patronales. Pourtant, les8 premières font régulièrement la démonstration de leur capacité à mobiliser des millions de salariés. Le MEDEF prouve-t-il autre chose que sa capacité à avoir le bras long et à bénéficier d’une étrange omerta sur ce qu’il est vraiment ?

Tout cela est conforme à la doctrine « démocrate » constante de François Hollande depuis 1984 et cette tribune parue dans « Le Monde » sous le titre : « Pour être moderne soyons démocrate ». De cette ligne d’action, de son contenu et de son contexte, j’ai fait le sujet d’un livre : « En quête de gauche ». L’un des points de la « méthode » démocrate est l’effacement de la conflictualité sociale dans le discours. Les « démocrates » situent leur point de vue « entre les intérêts de l’entreprise et ceux des salariés ». Ce qu’ils résument en se disant « à l’écoute des unes et des autres ». Le tour de passe-passe est dans l’énoncé. Car si l’on voit qui sont « les salariés », on ne voit pas dans ce genre de formule que le mot entreprise et le mot patronat sont sous-entendus comme équivalents. Pourtant « entreprises » et patronat ne sont pas équivalents. Loin de là. L’entreprise est un collectif de production. Cette idée englobe les machines, les processus de production, la qualification des travailleurs, la nature et la qualité du produit. Cet ensemble est pertinent quelle que soit la nature de la propriété de ladite entreprise. La concurrence des produits et de leur valeur d’usage finit toujours par établir un standard de production imposé à tout producteur. Le patronat par contre est une classe sociale. Ses intérêts sont distincts de ceux de l’entreprise. La meilleure façon de le vérifier est de constater comment certains patrons ou certaines familles patronales peuvent être conduits à liquider leur entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit qu’ils en retirent. Un point de vue de gauche est donc à la fois « favorable à l’entreprise » et hostile au patronat organisé sur ses intérêts de classe. Mieux : dans la période du capitalisme 9financier transnational on ne peut pas « être favorable à l’entreprise » sans être hostile aux organisations de classe du patronat. La qualification, la stabilité de l’entreprise, le développement des produits innovants qui ont une utilité sociale et écologique avérées, tout cela impose des stratégies de long terme et de faible taux de profit qui sont incompatibles avec la cupidité et le court-termisme ordinaire du capitalisme de notre temps. En brouillant tous ces repères Jean-Marc Ayrault n’a rendu service à personne. Et même pas à lui. La preuve.

A peine sortie de sa rencontre à caractère municipal avec le MEDEF, Ayrault s’est fait mordre la main qui caressait. La madame Parisot s’est dite en attente et les autres chefs de clan ont dit qu’ils étaient perplexes et je ne sais quoi selon la grande tradition du « toujours plus » de cette bande. Bel aveu involontaire que cette phrase de madame Parisot disant « nous ne faisons pas semblant d’aller mal ». Bref, une visite pour presque rien. Le lendemain, Montebourg se faisait huer sur place. Voilà ce qu’il en coûte d’aller au contact sans rapport de force. Le MEDEF a parfaitement analysé la faiblesse du gouvernement et il en tire aussitôt profit.


271 commentaires à “Au secours, le MEDEF revient !”
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  1. citoyenne21 dit :

    Il n'y a pas à regretter d'avoir voté Hollande au second tour, on a viré Sarko point barre et surtout quand on a voté Mélenchon au premier tour, on ne peut que se considérer clean à tout point de vue ! Mais on a le droit d'être dégoûtés par leurs agissements ou non agissement devrais-je plutôt dire !
    Aucun de ceux qui sont allés jusqu'au bout de leurs idées ne doutaient de la traitrise des socialistes et du mal qu'ils allaient répandre mais on l'a fait pour que Monsieur Mélenchon puisse agir comme il le fait en ce moment et là chapeau !
    On a voté Hollande pour que Monsieur Mélenchon puisse le contrer si n'exerçant pas une politique dite de gauche (comme on le savait tous) et j'espère bien qu'Hollande n'ira pas jusqu'au bout de son mandat !
    Si ce traité, malgré la protestation ambiante, est voté, alors forcément cela va être une telle douleur pour tous que sans doute cela deviendra-t-il nécessaire de balancer le capitaine fautif par dessus bord !

  2. Christine Duplaissy dit :

    Bonsoir les camarades de ce blog (& wm) : je suis inquiète aussi du manque de réactivité et d'informations sur le TSCG de la part des syndicats, notamment CGT et SUD : vendredi, en vendant des vignettes, je faisais signer la pétition de l'Huma pour le referendum sur mon lieu de travail et plusieurs responsables syndicaux (CGT ou SUD) avaient l'air surpris de cette initiative : sans les syndicalistes, la mobilisation et la résistance vont être bien difficilesà organiser ! Je l'ai déjà écrit : je redoute la "muselière" pour les centrales syndicales. D'autant que Montebourg, devant le Medef, les a appelées à la modération ! (pincez-moi, je vais me réveiller, ce pouvoir absolu aux sociaux démocrates vire au cauchemar !

  3. Zapping dit :

    La vidéo de Jean-Luc Mélenchon en duplex sur France 3 Champagne-Ardenne depuis l'usine Sodimédical est publiée sur le blog : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/08/30/en-duplex-sur-france-3-champagne-ardenne/

    Pour la vidéo du discours de Vierzon en lien sur le billet, le passage sur la non-représentativité du MEDEF se trouve à partir de la minute 49'30. Vous pouvez le retrouver en cliquant ici, la vidéo se déclenchera pile au bon endroit.

    Ardents à la lutte !

  4. Agnès Guitet dit :

    Merci Jean-Luc Mélenchon ! le Medef est aussi devenu le dieu de tous les DRH, ces gens qui appliquent à la lettre les lois et les réformes bonnes ou mauvaises et les synthétisent pour les salariés comme pour un troupeau aveugle. Il n'y a qu'à se souvenir récemment comment " ils " décidaient (et à quel titre ?) de jours fériés devenant jours de congés, et de rupture conventionnelle pouvant devenir " collective " et portant non pas sur la durée de travail dans une entreprise mais sur les deux ou trois mois les mieux payés pour les boulots précaires ou intérimaires rémunérés à l'heure ! Ayrault et ses comparses, voir vos, tes, anciens collègues socialistes se sont toujours comportés comme s'ils n'avaient qu'à mettre de l'ordre dans un vieux monde : les fonctionnaires, les ouvriers de carrière,.... et de là balancer dans la case " assistés " tous les travailleurs pauvres ou déclassés après licenciements, qui sont à présent pourcentage considérable, et donc bossant soit à l'heure, soit au contrat limité, irrégulièrement. (Ceux qui n'auront pas de retraite). Ces gens-là, Medef et dirigeants socs n'ont aucune conscience de ce qu'il advient du " recyclage " des travailleurs après licenciements, tous ces gens qui s'engouffrent dans les opportunités de mesures d'insertion ou d'accès au travail selon les annonces politiques et mots d'ordre aux services d'embauches à suivre, souvent incohérents, pour survivre. Les mesures " jeunes ", les mesures " seniors ", les offres faites récemment aux étudiants qui par exemple lâchent en prépa, de faire des stages enseignants juste après la licence (de mon temps (j'ai ton âge) quand on merdait, on allait aux beaux arts ou en langues orientales et ça ne faisait pas chier la société, et ça nous laissait du temps pour revenir autrement, mais on ne mettait pas tout le monde au même portillon pour les cinq ans à venir, les passionnés et ceux qu'avaient râté !). S'il y a une sérieuse réforme du travail à faire, et de la formation, il y a aussi à faire d'ores et déjà, un vaste ménage sur tous les petits arrangements qu'ont fait les gouvernements précédents pour diminuer les stats chômage et envoyer les gens en boulots précaires, méprisés totalement dans le monde du monde du travail, conventions de bric et de broc, et décisions politiques noir ou blanc qui les oublient, valeur productive exploitée, mais sans intérêt pour des gens comme Ayrault and consor et encore moins pour le Medef.

  5. Huet Annie dit :

    Je ne suis pas surprise mais atterrée que le PS aille si loin dans le rien et le blabla. Z'ont changé le style mais la sauce est la même ! Mais où va-t-on ? C'est la cata qui nous guette. On a un boulot énorme d'informations, de sensibilisation, de déconstruction à faire chaque jour car les quidams avalent toutes les saloperies qu'on leur fait avaler chaque jour à la télé et dans les journaux. Pfff, ça va être dur. Mais bon, faut s'y mettre. J-Luc, ne lâche rien, on ne lâchera rien !

  6. micmousse dit :

    Arrête de traiter Hollande de brave ou Montebourg de dévoué. Arrête de mettre le Parti Socialiste à gauche alors qu'ils ne sont qu'à la gauche de la droite. Ils ont choisi de faire leur politique libérale et d'être les valets du capitalisme aidés par des banksters et les médias
    Avec le Front de Gauche, tu as choisi de combattre et je te suivrai, nous te suivrons mais ne leur demande rien. Ne les laisse pas nous entrainer dans le fossé de la dette, dans la guerre avec l'OTAN, dans l'abrutissement avec l'école qui perd le sens de la république, dans le caniveau avec le MES, dans la honte avec le racisme, les non logés, dans la pauvreté avec des conditions de travail de plus en plus catastrophique, du chômage ou des retraites qui ne nous font pas envisager une nouvelle vie mais entrevoir la mort comme solution
    Le Front de gauche est le vrai socialisme.Il est le seul espoir pour une autre république.

  7. erlea2904 dit :

    Où sont passés les idées écologistes et humanistes des Verts? Alors, c'est si facile que ça de s'assoir sur ses idées pour un maroquin? Je n'en reviens toujours pas.
    D'accord depuis 2005, on sait que EELV est européiste quelque soit les conditions imposées par le traité de Lisbonne, aussi libérales soient-elles. (D'où ma rupture avec ce parti)
    Mais l'écologie, bon sang!
    Sans broncher, ils acceptent cet aéroport Notre Dames des Landes, sans broncher ils avalent les propos de Montebourg sur le nucléaire, sans broncher ils gobent la politique bêtement répressive de Valls envers les Roms, et pas un membre du parti des Verts à la manif de soutien aux sans papiers! Ils ont tout perdu: leur âme, leur crédibilité.
    Franchement, ce gouvernement est une caricature du renoncement et de la trahison des idées. Malheureusement, aux yeux des citoyens, la politique ne va pas en ressortir grandie. Souhaitons que la marche du 30 leur prouve que d'autres se battent pour faire avancer le pays et non pour une distribution de maroquins.

  8. azvedo dit :

    @Yoda le 31/08 à 22h39
    "Encore cinq ans comme ça et la "gauche" nous amènera la bonne droite populaire au pouvoir en 2017"

    Nous le savions, nous qui avons "voté à gauche" au printemps. Le PS fait ce qu'il faut pour ruiner les espoirs du peuple. Nous savions tous le courage politique nécessaire pour briser le cercle vicieux et nous avions prévu l'echec d'une gauche mole qui préserve le statut-quo alors que la situation exige d'oser se lever "seul contre tous" pour stopper la machine à casser de l'humain.
    C'est l'extrème droite à ce compte qui ramassera la mise en 2017.
    Ces 5 ans devant nous, c'est un compte à rebours qui a commencé : Il faut occuper le terrain de la lutte, imposer partout la voix de "notre" alternative. Sinon, ça sera "toute la gauche" qui sera emportée dans le constat de l'échec et de l'impuissance..Il n'y aura pas de distinction, il n'y aura plus qu'une perspective possible : la droite, dure... L'espoir a été jeté à terre (sans surprise pour nous) par un gouvernement de gauche. C'est à nous de le ramasser.
    Bravo à Monsieur Mélenchon d'occuper si bien la scène politique en ce moment et de remplir le role indispensable de vigilance et d'éducation populaire.

  9. JM77 dit :

    @102 Christine Duplaissy
    J'étais mois aussi inquiet du manque de réactivité voir du silence de la CGT, de SUD et de FO au sujet du TSCG. J'ai d'ailleurs appelé mon syndicat (CGT) pour faire part de mon agacement. Je pense, je l'ai déjà écrit hier sur ce blog, que c'est aussi notre devoir en tant que syndiqués de faire remonter notre mécontentement concernant l'apathie provisoire de nos représentants. La CGT a depuis annoncé qu'elle allait lancer une campagne d'information sur le TSCG et ses conséquences néfastes. Ils ne se prononcent pas pour le moment sur la journée du 30. A nous de les y contraindre...
    Pour le 30, motivons aussi nos collègues de boulot, les internautes sur les réseaux sociaux...
    On lache rien!

  10. nath35 dit :

    Merci d'exister Mr Mélenchon sans vous, un grand nombre d'entre nous, s'imaginerait seul au monde, et nous pourrions nous même nous prendre pour des illuminés. Sérieusement, vous allez finir en complotiste chez les médiacrates....
    Qui prend la peine de lire Naomie Klein pour comprendre les 60 dernières années? Qui lit et comprend les enjeux des traités européens? Comment ne pas avoir l'air folle furieuse en entendant " c'est comme ça!" "Il font ce qu'ils veulent (l'oligarchie)". A l'heure où on paye pour sa servitude...
    J'ai 48ans, ma fille (nickel) 27 et ça fait 20ans que je me dis que ça va péter. Aujourd'hui, je finis par penser que ça pétera ni dans la rue, ni dans les urnes. Comment subir encore pendant des années, le mépris d'arrivistes qui n'ont aucune conscience de l'intérêt général. Comment affronter l'absurdité de la bureaucratie, quand votre logique est éthique et écologique. Pour finir, comment être gentille, compréhensive, pédagogique et je ne sais quoi, pour convaincre "le déni", la mauvaise foi", la culpabilité et tout ce dont souffre la majorité, perclu de préjugés, tabous et autres névroses?
    Heureusement que le Front de Gauche a ouvert la brèche mais face à l'impossible nul n'est tenu. L'autoritarisme pour ne pas dépasser la ligne jaune, européen, me glace par sa montée lancinante depuis 20ans et par sa "vulgarisation!" ces 5 dernières années. Et nous fûmes les seuls, au FdG, acharnés à combattre la charogne brune. Les Seuls. Ouvrez là autant et comme vous voulez Mr Mélenchon, quand je vous lis ou vous entends je respire, je vous vampirise, votre pensée me nourrit. Et, Assange au meeting, trop fort, vous vous êtes fait des potes. Sinon j'imagine que vos jeunes collaborateurs vous ont donné le CD du film "Vendetta", c'est bien les films aussi même si les livres sont incontournable, l'image nourrit aussi et les films ça détend! La biz à tous les révoltés de l'injustice.
    Merci pour les démonstrations et les liens.

  11. afournier dit :

    J'ai toujours considéré le PS comme un parti du centre, c'est la gauche du centre, c'est vrai, mais c'est un parti du centre. C'est pour cette raison qu'il lorgnait sur le MoDem. Même si le MoDem représente moins que le FdG en terme d'électorat, du point de vu idéologique, il est plus facile d'ouvrir vers le centre pour le PS, au parti situé immédiatement à sa droite, plutôt qu'à un mouvement situé loin de lui à gauche. La gauche du PS doit se faire une raison et accepter ce fait; le PS n'est plus un parti de progrès, c'est un parti centriste. J'appelle ce parti, le parti des "libéraux démocrates". Cette fronde de la gauche du parti contre le traité Sarkozy-Merkel me fait chaud au cœur, peut être vont ils comprendre? Et quel sera leur décision en cas de passage en force? Vous qui les connaissez, je pense que vous pouvez estimer leur courage politique.

  12. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    On parle, on parle, et on ne fait rien ! alors permettez moi de vous proposer de faire quelque chose. Le plus gros fournisseur potentiel d'emplois en France avec garantie de non déplacement des emplois à l'étranger, reste bien le monde artisanal, si ces chefs d'entreprises décident demain de donner un coup de pouce, ce sont un million d'emplois qu'ils sont capables de créer ! mais pour cela il faut qu'ils trouvent les moyens de se développer, (agrandissement de locaux, investissements dans du nouveau matériel,ouvertures de nouveaux chantiers, etc etc etc..)mais pour pouvoir faire tout cela il faut que les banques suivent, et celles ci aujourd'hui encore moins qu'hier ne veulent pas avancer un centime, donc celui qui n'avance pas recule et plus ça va moins il y a d'embauches ! voici donc ma proposition: Engageons nous tous à créer un fonds d'aide et de prêts aux artisans, il suffit pour cela que chacun de nous s'engage à verser pendant deux ans dix euros au minimum par mois pour créer ce fonds et celui-ci servira de prêt pour les artisans qui en feront la demande, avec cela va sans dire un intérêt des plus faible, si nous ne demandons pas d’intérêt pour notre placement minimum, les artisans devraient pouvoir emprunter à 2% maximum pour couvrir les frais de gestion! La banque des scop devrait pouvoir gérer ce fonds et si les 4 millions de sympathisants de Jean-Luc Mélenchon jouent le jeu c'est prés de 500 millions par an que le fonds pourrait redistribuer, et croyez moi les artisans qui sont prêts à faire des investissements sont nombreux, même si il faudra se résigner à favoriser leur trésorerie du fait de manque de moyen pour que la consommation reprenne. Stopper le chômage est la base du redémarrage de notre pays, et puisque le gouvernement en encore moins les banques ne veulent le faire c'est à nous d'en avoir l'initiative, et bien entendu leur traité à la gomme ils pourront se le carrer ou ils veulent !
    Que Jean-Luc Mélenchon nous donne un numéro de compte pour ce fonds des artisans et dés ce mois ci je vire et donne à ma banque l'ordre de virer tous les mois la même somme pendant deux ans, il serait bien étonnant que si nous nous y mettons tous que cela ne marche pas !
    Pas que des paroles, des actes !

  13. Bonjour à tous !
    Concernant le traité budgétaire européen, un article dans le dernier Marianne (le journal papier), un article dit ceci :
    " Selon un sondage CSA / l'Humanité 72 % des français veulent un référendum sur le traité européen. Cette fois, cette demande de référendum sera ignorée à titre préventif. C'est plus simple que de s'assoir sur le résultat en signant, comme à Lisbonne, un traité bis reprenant toutes les dispositions du traité rejeté par référendum en 2005..."
    Voilà la démocratie " européenne ", ça ne serait pas plutôt du totalitarisme ?
    Liberté, égalité, fraternité !

  14. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Dans "Le Plus du Nouvelobs", on peut trouver un article d'un "spécialiste", très affirmatif: "Crise de la zone euro : ne pas ratifier le traité européen serait une erreur".
    Les arguments laissent perplexe: "Mais ceux qui pensent que la France peut avoir la maîtrise totale de sa souveraineté nationale, au lieu de la partager sur la scène européenne, ont une position anachronique et insoutenable dans l’état actuel des choses. C’est une position politique, je dirais presque idéologique qui ne tient pas compte de l’intégration européenne et de ses avantages."
    Ce à quoi j'ai répondu:
    Aucune étude, aucune prise en considération du point de vue opposé: "Position anachronique, [...]politique, […] idéologique... " C'est comme si on prenait en considération la lecture de cet article en se disant: "mince alors, c'est l'article d'un Napolitain qui est en train de défendre l'abandon de la souveraineté économique de la France au profit de "Banksters"..."

  15. SYL dit :

    @afournier111
    Mon ami Denis Serge à une formule sympa pour résumer tes propos
    Il dit que hollande est le président de l'extrême centre

  16. linelaonnec dit :

    A nous de faire comprendre aux "quidams" que gauche et droite celà de ne veut plus rien dire. Il y a d'un coté les néo-libéraux qui appliquent la règle du profit pour une élite au détriment du plus grand nombre(l'écart entre les riches et les pauvres n'a jamais été aussi vertigineux). Et d'un autre coté les vrais socialistes pour qui le bien ètre de chacun,l'humain d'abord, est la priorité.
    A nous de démontrer aux "quidams" que depuis la fin des trente glorieuses et plus particulièrement depuis la chute du mur de Berlin les composantes de l'échiquier politiques se déportent sur la droite.
    Alors nous seront audibles.

  17. eric91 dit :

    Bien sur d'accord avec l'idee qu'un "gentil defilé" n'est plus la reponse a la situation dramatique que vivent deja une majorite de francais et plus dramatique encore lorsque le tscm sera mis en application!
    La "gentille demande" d'autorisation de defiler suivant un parcours valide par Valls, ce sinistre ultraliberal a belle gueule, permettra a cet état, aussi facho et pourri que l'autre, de "sécuriser", comme ils disent, le parcours, c'est a dire d'interdire l'acces aux points stratégiques qui pouraient faire l'objet d'un sitting.
    Une technique efficace en ce cas pourrait etre la realisation de flashmobs, ces mobilisations organisées secrètement qui permettent aux citoyens de se deplacer anonymement, librement, pour se retrouver a l'endroit choisi, a l'heure dite, et se dévoiler alors comme des manifestants en arborant, par exemple, une tenue rouge...
    L'heure est grave!
    Puisque toutes les voies democratiques sont confisquées, de la presse au referendum, La révolution citoyenne doit se mettre en marche.

  18. Invisible dit :

    Merci à Zapping pour la 49ème minute isolée ! Comment fait-on une telle prouesse informatique !
    En ce qui concerne l'interview sur FR3 Champagne, c'est consternant au niveau de l'attitude de l'animateur de l'émission (je lui dénie le qualificatif de journaliste) Les sodimecal, il s'en fout comme de sa première chemise. Seul le potin mondain le meut, il se damnerait pour une insulte frontale de Mélenchon à Hollande et il répète la question de la rentrée : êtes-vous dans l'opposition ? C'est le degré zéro de l'humanité, comme la plupart de ses congénères, cyniques et désinvoltures. Pouah ! Il se comporte comme un laquais de grande maison, imbu de son poste dans l'ombre des puissants. Quel âne ! Quelle caste de crétins !
    Jean-Luc Mélenchon a bien du mérite et de l'abnégation pour continuer ces exercices de pédagogie et de communication dans un tel climat de mépris.
    On apprend ce matin que nous allons renflouer le Crédit Immobilier. Eux, pauvres financiers, faut les secourir ventre à terre. On n'apprend rien par contre sur le comment et le pourquoi de leur panade. Quelqu'un sait-il ce qui s'est passé réellement dans cette pauvre institution financière qui les a menés à tendre la sibylle aujourd'hui ?

  19. Courrierlecteur dit :

    Il y a des petits bonheurs, "Ardents à la lutte !", comme le dit si bien zapping, que l'on aimerait partager avec des amis. Et bien, je crois bien que mon histoire de Napolitain n'a pas plus à tout le monde. L'article du "Plus", cité dans mon post précédent, qui se trouvait en en tête des liens du "Plus", en première page du Nobs, est devenu presque introuvable...

  20. Anastase T dit :

    D'accord pour le sit-in devant l'assemblée. Soyons nombreux! Rendez-vous donc le 30 à Paris (je viendrai pour ma part de Bordeaux, et je ne compte pas faire le déplacement pour une simple promenade).

  21. Michel Berdagué dit :

    Considérer la loi du nombre comme révolutionnaire, à la condition que ce nombre défini et potentiel ne se débine pas à la première escarmouche. C'est pour cela que la manifestation Politique contre ce traité est déterminante pour se regroupe et savoir si le Peuple des dits 72% rejette ce coup d'état des financiers/ultra-néolibéraux évaluant et notant et jugeant comme les agences de notation américaines l'orientation et la gestion de toutes les activités de notre pays.
    Cette Loi du nombre a une puissance telle que les 1% ne font pas le poids en toute logique, mais dans la réalité c'est l'inverse qui se passe, il y a des raisons et c'est par la parole, le débat; et l'analyse pour y comprendre quelque chose.et s'approcher du réel pour inverser le tragique.
    Ce que dévoile la proposition d'Alain Tétard montre qu'effectivement les artisans,commerçants, les PME/PMI ont besoin de nous comme clients et maintenant comme "actionnaire" apportant l'argent en nombre pour cause des défaillance des banques privées préférant jouer vec la B.C.E. en tour de passe passe.
    Avec Lazard ou sans Bercy va installer une BCI ?, nous nous avons le Pôle Public financier et bancaire avec des projets de Caisse de Solidarité pour les entreprises de taille modeste, à des taux à 0% t même pour des activités indispensables et écologiques des intér^ts négatifs.
    Ici à chaque fois ou presque que nous abordions ce projet des artisans nous mettaient le Smic à 1700 dans les gencives et par là brisaient toute avancée, alors que des réponses concrêtes se trouvaient dans cette Caisse de solidarité.
    Aujourd'hui les Caisses de Solidarité qui existent vont en direction des Luttes des salariés en pleine difficulté et en urgence de survie avec toutes les atteintes très graves qui résultent des pertes d'emploi, les artisans,commerçans et patrons ne sont pas épargnés par ces dèrives catastrophiques actuelles, en cause le systême financier prédateur actuel, avec le chapeautage de cette U.E. et les instances F.M.I et autres.
    Alors trêves de paroles une Caisse de solidarité pour les artisans pourquoi pas, je suis prêt à donner 1 euro que j'ai économisé en n'allant pas vôté Montebourg chez l'extrême-centre.
    L'année dernière Montebourg a refusé de donner 2 euros pour notre Programme tout neuf et me proposait son programme bleu très copié sur le nôtre en échange, j'ai refusé sachant que j'allais être entubé sur la qualité, oui il y a parole et actes....

  22. ventdebout-38 dit :

    Puisqu'il semble qu'un seul lieu ait été décidé (Paris) pour la manif- du 30 septembre, ce qui est à mon avis une erreur car c'est se priver du plus grand nombre potentiel de manifestants, et comme le disent certains, "dans l'ordre", certe bruyant mais bien rangé et aligné, sans autres buts qu'un défilé habituel, une promenade bien pépère pour ne pas déranger l'olligarchie, ne pas géner ceux qui nous maltraitent, nous méprisent, nous haïssent et nous volent depuis des décénies, je ne parcourirai donc pas les 1400 kms aller/retour qui me séparent de la capitale, à moins qu'une action concrète soit d'ici là décidée. Actions Concrètes, voila un groupe que j'aimerais voir se créer et auquel je souscrirais et participerais des deux mains. Ras-le-bol des manifs qui débouchent devant rien et très vite effacées des mémoires. Rappelez-vous ce que disait Sarkozy : j'écoute, j'entends, mais je ne tiens pas compte. Hollande en fait de même.

  23. marechal dit :

    @ Alain Tétart (60)(73 ANS) 112
    On parle, on parle, et on ne fait rien ! alors permettez moi de vous proposer de faire quelque chose. (etc...)

    Tu as le salut fraternel du jeune gabelou de 38 printemps que je suis camarade, sache le bien. C'est la première fois que je t'interpelle il me semble, ou ma mémoire me fait déjà défaut, ce qui serait regrettable, peut-être est-ce le trop plein de travail qui m'use déjà la santé, 73 ans avec la retraite, j'aimerai y parvenir... Tout d'abord je te soutiens totalement dans ta démarche.
    Mais j'ai une réserve, je le regrette crois le bien, mais elle est de taille.
    Les artisans, depuis l'augmentation du coût de la vie (comme par hasard) sont concurrencés de la plus vile des manières par les auto-entrepreneurs, (ceux-ci ont des facilités de caisses permises par les banques qui feraient pâlir d'envie le quidam, et paient ces facilités au prix fort, tu peux me croire ; j'en suis. De plus, la TVA n'est pas déductible, ce qui pousse à faire des devis au rabais, et je ne parle même pas du pourcentage simplifié normalement dû au RSI, quand celui-ci entend la loi, mais c'est une autre affaire...)
    Bref, c'est tout ce que cette société néolibérale a trouvée pour répondre au chômage de masse et aux prix qui flambent ; que les plus débrouillards se débrouillent, qu'ils trouvent des marchés grâce à un accès simplifié à l'"entrepreneuriat", tant pis si c'est de l'auto-esclavagisme en ce qui les concerne, ça on veut pas le savoir. tant pis si la concurrence est déloyale avec d'autres corps de métiers, continuer de circuler mesdames et messieurs, y a rien à voir.
    Ce que je veux te dire mon cher camarade, hélas, c'est que ton initiative ne sert pas à grand chose tant que les artisans déclarés de façon "classique" ne renonceront pas à leur statut, c'est à dire tant qu'ils ne renonceront pas définitivement à employer qui que ce soit... et à "s'auto-eclavagiser" à leur tour, à baisser leurs tarifs malgré l'augmentation des matières premières et du coût des produits, à faire eux-même et tout seul, toutes les besognes pour assurer leur gagne-pain : oui : on en est là... c'est navrant, je sais, c'est une contraction de l'économie. Mais tant que le statut de l'auto-entrepreneur existe, presque toute aide ou investissement en faveur des artisans revient à se soulager dans un violon, même si c'est bienvenue...

  24. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    @Michel Berdagué
    Merci de me donner ton accord moral pour cette proposition de créer un fonds pour les artisans et TPE, en effet ils ont besoin de nous comme clients mais avant tout besoin de nous comme financiers, alors comme malheureusement je n'aurai pas les moyens de me déplacer à Paris le 30 septembre, je m'engage à envoyer pendant deux ans mes dix euro mensuels, cela représente 5 % de ce qui me reste pour manger sur ma maigre retraite, mais je veux et peux faire ce geste pour tenter de relancer l'économie de mon pays puisque les banques ne veulent surtout pas faire ce geste, et comme ce gouvernement contrairement à ce qu'avait dit le présent Président, n'est plus contre les banques ou si plutôt tout contre, c'est à nous gens du peuple donc peuple nous mêmes de faire ce geste ! le plus difficile pour faire décoller du quai un bateau c'est la première poussée ensuite quand le mouvement est parti, l'effort est nettement moins grand, alors svp aidez moi pour ce premier effort tous ensemble on doit pouvoir faire décoller ce bateau du quai !
    A dix Euro l'action d'ici deux ans le fonds pourrait être de 48 Millions d'actions (4millions de sympathisants X 12 actions par an) soit prés du milliard d'Euro en deux ans et cela devrait donner un bon coup de main à nos besogneux, il n'en tient qu'à nous tous de le vouloir !

  25. lou passejaïre dit :

    @ afournier 111
    J'appelle ce parti, le parti des "libéraux démocrates".

    A part que, même sur ce terrain là, ils ont, comme la droite, franchi la marche vers la "post-démocratie"...
    libertés publiques ? pas mieux que les précédents, cf les réquisitions "notre dame des landes", cf les projets de "moralisation" d'internet, cf l'absence de volonté d'appliquer les décisions de justice quand la justice de classe dérape (ou sors de son rôle), cf le discours d'ordre moral tenu par bon nombre qui me rappelle le "temps béni du pompidolo-giscardisme" etc. Progrés social, fut il minime ? pas mieux de la part de gens qui scandaient "TIPP flottante" sous la précédente mandature et ferment leur gueule une fois au pouvoir, qui bricolent des tarifs sociaux dans l'incompétence totale (cf le loupé sur l'oubli du fuel)...
    écologie ? j'ai plus envie de rire, j'espére que les museliéres sont en coton bio !
    la post démocratie, c'est quand l'apparence de démocratie devient pénible, avec tous ses opposants. TCE, MES, refus de référendum, chantage envers les alliés, mépris de la caste dirigeante pour la plébe, etc.
    le mythe démocratique républicain, ils sont en train de l'incinérer, pour que personne ne puisse avoir un vague souvenir de ce qu'il avait été au vu de sa tombe. Mais ils sont "lagauchequisetrompe" ? qui nous trompe plutôt...
    Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème. (Gandhi)
    Nettoyons nos lunettes !

  26. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    @marechal
    Je suis tout à fait d'accord avec toi avec cette concurrence quasi institutionnelle des autoentrepreneurs, mais je crois que ces gens qui se sont mis sur le marché comme autoentrepreneurs le sont parce que les artisans ne pouvaient pas les embaucher, mais si on les aide à embaucher, logiquement cette concurrence néfaste je te l'accorde, s'arrêtera d'elle même, les entrepreneurs par force, n'ont pas du tout la fibre de l'artisan qui fait souvent son métier par passion ou au moins par amour de l'art qu'il y trouve !
    Merci pour ton intervention, l'ami

  27. Michel dit :

    Bonjour,
    Après Dexia (presque passé en silence), voici le CIF (Crédit Immobilier France) qui vient de recevoir la garantie de l'Etat par les Holland réou. Comme en Grèce, en Espagne et ailleurs, ça commence par la garantie, puis 1 milliard d'aide, puis 5 et ensuite la nationalisation par le rachat imposer à La Poste ou autres. Bien sûr, les médias insiste que "le sauvetage du CIF" ne devrait pas coûter d'argent aux contribuables. Quoique ici le Monde utilise le conditionnel.
    Comme l'écrivait F. Lordon "c'est le début de la fin" !

  28. Salem dit :

    Merci, Jean-Luc, d'avoir réagi vite et bien: la marche du 30 était la meilleure chose à décider. Toutefois, beaucoup de gens ne savent pas vraiment ce qu'est le traité européen. Je suggère que toutes les interventions médias des représentants du FdG visent à en expliciter les conséquences pratiques.

  29. marechal dit :

    @ Alain Tétart (60)(73 ANS)
    mais je crois que ces gens qui se sont mis sur le marché comme autoentrepreneurs le sont parce que les artisans ne pouvaient pas les embaucher
    Oui, on s'est bien compris : et maintenant les artisans ont la corde au cou, en partie à cause de gens qu'ils n'ont pas eut les moyens d'embaucher, quelle ironie...
    les entrepreneurs par force, n'ont pas du tout la fibre de l'artisan qui fait souvent son métier par passion ou au moins par amour de l'art qu'il y trouve !
    Là tu soulèves un lièvre il me semble : celui de la dérive d'un monde artistique qui se dirige vers l'artisanat, des intermittents du spectacle qui n'ont plus à bouffer et qui doivent chercher leur pitance n'importe où depuis chirac et raffarin... et qui sont perdus, c'est je crois une maladie de ma génération : maladie introduite dans un corps social qui en paiera plus tard forcément les pots cassés...: c'est surtout tout un pays qui paupérise sa culture à laisser en héritage aux génération futures...vaste débat en effet...
    Salutation à toi l'ami Alain,

  30. dzef dit :

    Bonjour,
    Les 100 premiers jour du nouveau gouvernement ?
    Y'a pas à dire c'est un 100 fautes !

  31. naif dit :

    Non, camarades vous êtes vraiment pessimistes ! La nouvelle du jour qui va vraiment changer la donne vient de F.Chérèque, qui dans le JDD, demande "au gouvernement d'accélérer les réformes". Repris en boucle par tous les médias. Concernant la marche du 30 septembre Chérèque n'y sera pas, ni le 9 octobre d'ailleurs.
    Le libéralisme pourra lui élever une statue à celui-là. Ainsi qu'aux Notat, Kaspard,... et à tous ceux qui depuis 1978, pratiquent la politique du recentrage. Quand vont-ils retrouver leur maison mère: la CFTC ? (dont ils se sont séparer en 1965) au moins cela permettra de clarifier la position de ce syndicat.
    Quant à FO (Mailly) il n'exclue pas des actions plus fortes (seul? rires). Il ne sera pas là non plus le 30 septembre ni le 9 octobre.
    Quelle galère ces amicales ! Que de temps perdu et d'énergie pour la classe ouvrière ! Va t-on encore se les traîner longtemps? Le smic: on ne peut pas !
    L'Europe: on continue !
    La CSG, l'indemnité chômage (PARE); la retraite, l'intermittence du spectacle, la rupture conventionnelle... Ils nous aurons tout fait avaler ! Quand allons-nous les situer clairement dans le camp des traîtres ! ceux-là aussi.

  32. Juillot dit :

    Je vous félicite pour votre juste analyse, M. Jean-Luc Mélenchon, de ces estivales rose bonbon d'un syndicat soit disant patronal, s'étant affublé d'un rouge provocateur, lors de leur dernière festivité l'an dernier. Nous n'avons pas oublié non plus leurs ironies méprisante dans ces déclarations de "je t'aime..., moi non plus..." ou si vous préférez "je l'aime bien Mélenchon..." au cours de cette réunion d'été de 2011. Tout comme vos critiques envers la deuxième partie de ce nom d'un mouvement politique, ces sociaux démocrates..., au commande d'un pouvoir historiquement conséquent et se cherchant à subsister, surnager, dans leurs contradictions cristallisées dans cette crise du tout et les capitales comme essentielles décisions à prendre maintenant, alors que les plus impactés par cette crise économique n'ont plus le luxe d'attendre eux et elles, votre farouche passe d'armes contre leurs invectives rend la dignité à un peuple et à des individus(es) que trop méprisés dans cette promesse latente de changement.
    Cette manifestation contre l’approbation inconditionnel et non débattu, d'un traité parachevant cette Union Européenne qui n'est que monétisé dans son extrême, soit la financiarisation du tout y compris les secteurs publics de nos sociétés, est indispensable. Mais plus que cette manifestation..., n'est il pas souhaitable, pour inscrire ce mouvement dans la durée et faire naître un réel engouement pour vivifier nos concitoyennes et concitoyens devenant responsable de leur démocratie, n'est il pas judicieux donc d'entreprendre un sit in durable..., relayé jour et nuit..., comme le propose Steffie, dans le tout premier commentaire...?

  33. Chistine dit :

    François Chérèque, on n'attend rien de lui, depuis 2003. Même pas capable d'appeler clairement à voter contre Sarkozy. A la remorque de la CGT, pendant la période Sarko, C'est çà aussi le syndicalisme moderne, cher à Ayrault et François Hollande. Celui qui endort.
    Que la nouvelle passe en boucle n'a rien d'étonnant,ils ont vraiment peur,et comme Chérèque ne représente rien que lui-même,çà n'a pas d'importance. Des syndicalistes, il y en aura à Paris, le 30/09, n'en déplaisent à ceux qui voudrait nous marginaliser.
    Quant à la lettre à mon député, je l'ai adressée le 14/07/2012, jour on ne peut plus symbolique, pas de réponse. Le mépris et l'embarras vont souvent ensemble.
    Amitiés.

  34. breteau jean claude dit :

    Alerte enlévement. Recherche démocratie participative les parents sont fortement soupçonnés. Intervenir massivement le 30 septembre.

  35. naif dit :

    Chistine dit à 17h34
    François Chérèque, on n'attend rien de lui, depuis 2003... comme Chérèque ne représente rien que lui-même,çà n'a pas d'importance.

    Non Christine. On attend rien de la CFDT depuis bien longtemps. Souvenez vous de 1995, 1988,1978... Quant à Chérèque il représente surtout la désunion. Dans les entreprises ça plombe sérieusement la mobilisation. L'unité étant un facteur d'efficacité dans les luttes, la CFDT est toujours à nos cotés quand FO n'y est pas. Et quand FO est avec nous, la CFDT n'y est pas ! Et quelques fois c'est les deux qui s'éclipsent ou qui signent dans notre dos. Je n'ai jamais vu ces deux syndicats mener une lutte seuls. Ils pensent encore qu'il suffit de causer pour être entendu. Ils ont toujours utilisé le rapport de force créé par la CGT (les plus nombreux) pour signer des accords au rabais voire contraire à nos intérêts. Les dirigeants de ces syndicats auront, un jour, à rendre compte de leurs rôles de casseurs des luttes !
    Lisez son interview dans le JDD, entendez comment il nous ringardise. Appréciez son analyse quand il dit qu'on le traite de "suppôt" du gouvernement, il répond qu'avec Raffarin c'était pareil. Of course ! Mister Chérèque, les deux sont les supporters du libéralisme. Avec vous ça fait trois.

  36. Diogene dit :

    J'ai du mal a croire que certains syndicats seraient absents le 30. A moins qu'ils ne soient comme le PS: rouge, puis rose, mais pas trop... Bref, le 30, les salaries sauront qui les défend vraiment... 
    En politique comme dans le milieu syndical, la vraie démocratie doit être la règle. La mascarade n'a que trop duré ! Si un syndicat ne se bat pas contre ce TSCG, qu'il ferme le rideau tout de suite, je ne sais pas ce qui le ferait bouger. Les salaries s'en souviendront si la TSCG passe, les  dirigeants des syndicats qui auront pratique l'"abstention " auront un retour de bâton bien senti. Et les camarades de ces syndicats savent qu'ils peuvent venir grossir la légitime protestation car le 30, c'est le refus de tous et toutes.
    Allez, on ne lâche rien !

  37. naif dit :

    Suite et fin sur les syndicats réformistes à l'allemande.
    Désolé, toutes mes excuses aux militants de la CFDT, de FO, j'avais oublié que lorsqu'on est syndicaliste on ne fait pas de politique. Mea culpa... 100 fois. C'est bien connu Chérèque ne fait pas de politique. Rendez-vous compte même la manif du 9 octobre annoncée par la CGT dans le cadre d'une journée d'actions de la CES pour l'industrie "sera dénaturée dans l'esprit par la CGT" dixit Chérèque. Ne pas faire de politique c'est donc fermer sa gueule sur les sujets politiques. Dont acte ! je vais donc m'intéresser aux chèques vacances. C'est très certainement la priorité des Français.

  38. danj dit :

    Bonsoir à tous.
    Juste pour rire: "Le changement c'est maintenant!" Ce soir sur F2 (service public) Elie Cohen et Philippe de Sartines (je ne suis pas sûre de l'orthographe) qui nous expliquent tout bien les tenants et aboutissants du Crédit Immobilier de France ! Oyez braves gens, dormez en paix, les chiens de garde sont là ! Pour tous celles et ceux qui veulent en savoir plus lisez et faites lire "La stratégie du choc" de Naomie Klein. Plus rien ne vous surprendra!

  39. naif dit :

    danj dit à 20h36
    "Juste pour rire: "Le changement c'est maintenant!" Ce soir sur F2 (service public) Elie Cohen et Philippe Dessertine..."

    Ces deux économistes, sont des purs jus de l'économie libérale. Ils écument dans tous les médias. Ils sont professeurs et ils enseignent et forment nos élites de demain. Ils ne savent pas faire autre chose. Pour eux changer de paradigme est impossible. Le handicap est sérieux à ce niveau là. Ce sont les mêmes (Dessertine notamment) qui disaient que si la parité euro/dollar passait sous la barre des 1,32 se serait l'inconnu, la débandade (aujourd'hui 1,25). Les mêmes qui disaient que les sommets Sarko/Merkel étaient les sommets de la dernière chance. Les mêmes qui disaient que si les notes des agences de notation baissaient encore nous emprunterions à des taux plus hauts. C'est l'inverse qui se produit. Bref des gens qui expliquent, après coup, ce qui les arrangent. Les vainqueurs écrivent l'histoire, et les économistes de ce calibre écrivent l'économie qu'on leur a appris et qui les a fait réussir. La dialectique est aussi un art qu'ils savent manier. C'est une qualité quand on fait de la politique comme eux ! Quand je pense que E.Cohen ainsi que Daniel du même nom sont les références de F.Hollande.

  40. Naco dit :

    Coucou Jean-Luc.
    Je n'écrit plus rien sur ton blog, because big pb perso et remise en cause personnelle, mais je ne résiste pas au plaisir de te rapporter ce que j'ai reçu ce jour dans ma boîte (je suis patron) :
    Pourqoui et comment obtenir des subventions européennes ? (Plus que 3 places)
    Date : Jeudi 4 octobre 2012
    Objectifs de la formation : Savoir cibler de manière efficace les subventions européennes, les comprendre, et optimiser ses chances de réussite (les subventions sont des aides financières publiques non remboursables destinées aux TPE, PME, grandes entreprises et aux associations).
    A qui s'adresse cette formation ? A tous les porteurs de projets, issus du secteur associatif et du secteur privé entreprises, commerces de toutes tailles...) ainsi qu'aux experts susceptibles de conseiller leurs clients dans la recherche de subventions européennes. La participation ne requiert pas de compétences spécifiques.
    Horaire et lieu : Dans les locaux du MEDEF Hauts-de-Seine, 17/25 avenue du Marechal Joffre - 92022 Nanterre. De 9h30 à 16h30.

  41. erlea2904 dit :

    @Alain Tétart
    @marechal
    Un bémol les camarades concernant les artisans. Ils ont bien su retourner la situation vis à vis des autoentrepreneurs! Beaucoup d'entre eux sous traitent avec des autoentrepreneurs pour faire le même boulot que les salariés. C'est pas pratique un salarié, il faut signer un contrat de travail, payer les heures sup et cotiser! Un autoentrepreneur, c'est corvéable à merci d'autant qu'il n'osera jamais se plaindre de ses conditions de travail ou des retards de paiements puisqu'on peut les jeter du jour au lendemain!
    Avant toute aide aux artisans, un préalable: supprimer le statut d'autoentrepreneur qui, soit concurrence l'artisan, soit est utilisé par certains comme un sous-prolétariat.

  42. raymond Bozier dit :

    Je trouve le titre de ce dernier article infondé. Ce n'est pas "Au secours le MEDEF revient" qu'il aurait fallu mettre, mais "Au secours le MEDEF est toujours là". Rien ne change. Y compris dans les journaux télévisés et les radios où l'on voit toujours les mêmes spécialistes poursuivre leurs discours ultra libéraux. Rien ne change vous dis-je.

  43. CARLO dit :

    La CGT appelle à une journée de manif le 9 Octobre : une de plus... et après ? J'ai l'impression que l'on se sert de ces journées, comme une soupape de sécurité aux colères du peuple ! On manifeste sa colère et aprés?
    Qu'on dise ce que l'on veut : Grèce, Espagne, Italie, etc. etc. Des manifs, mais pas de réelles révoltes.
    Sommes nous que des chiens qui aboient mais ne mordent pas? Je sature devant tant de résignations et de manque de courage de la classe ouvrière.
    Peut être n'est-ce qu'un instant de découragement...

  44. citoyenne21 dit :

    Concernant la visite de Monsieur Mélenchon à Sodimédical et du chèque de 12 000 € apporté et autres parrainages pour leur permettre de poursuivre la lutte, ce qu'il en ressort vue de l'extérieur, c'est que c'est F. Hollande qui est élu mais c'est le porte-parole du Front de Gauche qui va au turbin ! délicieusement hallucinant !
    A ce rythme là, le FdG ne va plus pouvoir compter ses adeptes d'ici quelques temps, tant les déçus seront nombreux à nous rejoindre ! et rien qu'à cette perspective, je trouve cela absolument réjouissant (rire) !

  45. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    @erlea2904Avant toute aide aux artisans, un préalable: supprimer le statut d'autoentrepreneur qui, soit concurrence l'artisan, soit est utilisé par certains comme un sous-prolétariat.

    Peut être pas aussi radical que ta proposition, mais déjà interdire aux artisans de prendre "régulièrement" des autoentrepreneurs comme sous traitants, car effectivement il y a dans cette branche autant de pourris qu'ailleurs, des hommes qui exploitent des hommes cela a toujours existé malheureusement, il n'empêche qu'aider la majorité des artisans permettrait de diminuer beaucoup les autoentrepreneurs qui préféreraient avoir une place chez un employeur que d'être obligé d'être autoentrepreneur pour survivre !
    Merci pour ta remarque

  46. teresa dit :

    Leur "morale laïque" ne leur coûte rien. Normal : elle n'est rien. Sauf si apprendre à vivre ensemble c'est le partage. Le MEDEF a dû le leur dire.

  47. breteau jean claude dit :

    Jean luc, je te livre une information, concernant le prix des carburants, montrant que pétroliers et pouvoir se moque de nous. S'étonnant des différences de prix entre grandes surfaces du méme groupe, dans le méme département, ma compagne a interpellé le directeur de l'une d'elles pour demander des explications.La réponse est claire : il s'aligne sur la concurence LOCALE bel aveu, le prix du baril n'a donc rien à voir.Quand au centime de bénef par litre, de l'enfumage.Félicitation aux pétroliers et quel pouvoir vigilant et éclairé !La bizarrerie c'est que le lendemain une deuxieme baisse était appliquée de 5 centimes, alignant les prix sur ses partenaires de groupe.Bizarre vous avez dit bizarre !

  48. Il me semble que nombre d'entre nous, devant les injustices et les incohérences sidérantes du système ultra libéral, voudraient, comme l'a dit Jean-luc, "renverser la table" tout de suite et n'en peuvent plusd'attendre. Cela d'autant plus que certains sont dans des situations très difficiles et se battent, hélas, tous les jours plus pour survivre qu'autre chose et sans voir poindre le bout du tunnel. Que faire ? Je crois qu'il faut rappeler, que cela plaise ou non, qu'une Révolution,qu'il faut souhaiter pacifique, ou une grève générale, vraiment générale et illimitée, qui pourraient mettre à genoux le système, d'autant plus rapidement si plusieurs pays s'y mettent en même temps, ne se décrète pas. On peut initier un processus politique, une démarche progressiste, créer les conditions d'un vrai changement, construire une alternative de nature à améliorer le sort de tous et d'abord des plus démunis. Cela demande "un certain temps", d'autant plus quand le rouleau compresseur médiatique, avec ses chiens de garde et ses experts corrompus, se met en travers de notre chemin. Le Front de Gauche et tous ses alliés objectifs indignés par la sauvagerie économique et sociale ambiante, perdraient toute crédibilité s'ils déclarainet non pas que "la fin du monde", mais que "la fin d'un monde" (celui de la loi de la jungle capitaliste) aura lieu le 30 septembre prochain à 14h 32 ! Comme, sauf miracle laïque, la fin de ce monde ne se produira pas si vite, le mouvement perdrait encore plus de crédibilité, alors que celle-ci fait l'objet de coups incessants venant de la droite et de la "gauche de salon". Si tous les peuples du monde ou à tout le moins d'Europe, se soulevaient en masse contre le joug qui les soumet, je serais le premier ravi. Mais ce genre de phénomène peut éclater du jour au lendemain ou ne jamais arriver.Absolument personne ne peut le dire. Mais une chose est sûre : aucune organisation politique ne peut créer toute seule un tel évènement comme l'artificier déclanche le feu d'artidice en appuyant sur un bouton.
    Conclusion : dans l'attente de soulèvements populaires qui feraient grandement avancer la cause du peuple et des peuples, mais dont ne sait pas "si" ni "quand" ils se produiront, continuons à travailler à la Révolution citoyenne. Moins il y aura de monde le 30 prochain et plus "le camp d'en face" se frottera les mains !

  49. Le Fil Rouge dit :

    Bonjour,
    Deux mots pour vous dire que cela fait 6 mois que je suis membre du Parti de Gauche. Depuis je regarde les vidéos de la Télé de Gauche, suis toutes les formations, participe aux différents ateliers, lit votre blog, les journaux et les livres de la collection de Bruno Leprince, écoute, réécoute et décortique les meetings... Pas encore de quoi changer le monde mais ce matin mon rédacteur en chef m'a avoué que j'écrivais de mieux en mieux. Mes pensées sont de plus en plus structurées, mes participations aussi naïves soient-elles sont de plus en plus construites et mon regard sur les médias est plus affûté.
    Je tenais donc à vous remercier pour ce travail long que vous accomplissez chaque jour, à l'image du Front de Gauche qui de mon point de vue, pour peu qu'on soit assidu, réalise en chaque âme réceptive une véritable révolution citoyenne.

  50. JR84 dit :

    Camarades, pourquoi ne pas profiter des journées du patrimoines qui vont avoir lieues prochainement pour s'inviter ds tous les ministères (Justice, qui bafoue Sodimédical, Bercy, contre le TSCG, Emploi, les emplois d'avenir...) La République est en danger si on laisse faire ce gouvernement de fantoche à la solde du MEDEF. L'homme de Gauche normal doit appliquer une politique de Gauche ! Hollande est anormal à Gauche, qu'il réoriente sa politique ou bien qu'il s'en aille et tous les autres avec (Ayrault, Montebourg...) sinon le Peuple va s'en charger un de ces prochains jours. Vive le Front de Gauche, résistance.


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