11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. Louis St O dit :

    @Denis F 88
    « Dans chaque préfecture une marche peut être organisée, de la place de l'hôtel de ville à la porte de la préfecture, chaque préfecture devenant la bastille symbolique de chaque département français. »

    Bonjour Denis,
    Je m’apprêtais à écrire que dans toutes les villes de France, tout le monde doit, le 18 mars à 14h, se rendre devant la mairie du village ou de la ville, pour être en communion avec ceux de la bastille et montrer notre force, mais je vois que tu m’a devancé, la marche de la place de l’hôtel de ville à la préfecture me va très bien aussi.
    Je te salue (je sais que ça t’agace quand on te tutoie sans te connaître). Je salue notre camarade commun Marechal.
    Je serais, comme beaucoup d'entre vous, dimanche à la Bastille
    Louis

  2. Pour reprendre l'idée de Séverine pourquoi le front de gauche n'éditerait pas cette semaine une feuille où les personnes se déplaçant à la Bastille pourraient recueillir les noms, prénoms adresse, signature de leurs proches ne pouvant se rendre à Paris.
    Ces feuilles seraient rassemblées dans une urne géante au pied de la tribune où va s'exprimer Jean-Luc. En quelque sorte les personnes se déplaçant à Paris seraient les représentants du peuple. Si chaque feuille rassemble 10 noms on compte les feuilles. Si chaque personne déléguée a une feuille à déposer on multiplie les 50.000 présents par 10 soit 500.000 participants.
    Nous le faisons déjà avec les meetings avec les retransmissions suivies par presqu'autant de personnes sur le Net. Et on applique concrètement l'article 3 de la constitution : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. " Sauf que là nos "représentants" sont mandatés pour "reprendre la Bastille". Je soumets cette idée au groupe assemblées citoyennes de Placeaupeuple pour que le modèle de feuille soit envoyé dans toutes les assemblées citoyennes.

  3. Antibrouillard69 dit :

    Question technique.
    Il paraît que la compétitivité de nos produits manufacturés est la clef de la survie dans l'économie mondiale ! Il paraît qu'il faudrait réduire le coût des charges sociales pour cette dite compétitivité essentielle à notre survie. Est-ce que le système d'impôt par tranche du programme vient compenser plus justement cet aspect. J'ai besoin de vos éclairages, d'arguments lorsque j'aurai en face de moi des contradicteurs. Est-ce que l'impôt sur les bénéfices plus équitable y suffira ?
    Merci pour votre aide et sollicitude.

  4. Lecabestan dit :

    @ ermler 100
    Je fais partie des "fiers à bras" dont vous parlez qui se souviennent qu'un président élu avec 82% des voix avait fait un gros bras d'honneur à ceux qui lui avaient apporté leur voix pour battre Le Pen. Donc si le PS ne fait pas plus d'efforts, l'important c'est que Hollande soit élu avec 50,005 %, ce sera bien suffisant pour assouvir le rêve de virer Sarko. Je resterai chez moi, pas la peine en plus de lui offrir un triomphe, tout ce qu'il mériterait c'est d'être le plus mal élu des présidents de la 5ème. Et on se retrouvera aux législatives !
    Si vous vous comportez comme des moutons, il faut vous attendre à être tondus, c'est JL Mélenchon qui l'a dit.

  5. soenen dit :

    Bonjour,
    Le thême de la 6ème République a déjà été utilisé par de nombreux politiques de droite comme de gauche. Au delà de ce slogan, c'est le débat sur le contenu de la nouvelle constitution qui est intéressant. Quel rôle pour le Président de la République, le Parlement, mais aussi la laicité, l'écologie, le vote des résidents non français, l'Europe, les associations, les syndicats, comment moderniser notre contrat social ?
    Le programme du front de gauche aborde ces sujets mais la rédaction d'une nouvelle constition débattue par le "peuple" serait innovante. Il faut du concrêt pour que "l'insurrection citoyenne" apporte du progrés.

  6. Menjine dit :

    Ce billet est vraiment important.
    Il fait le point, récapitule le chemin parcouru, la force construite et à l'oeuvre derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Il montre que la marchede dimanche prochain est justement le prolongement de tout ce travail, cette force de conviction et d'analyse unie. C'est vraiment bien que ce soit une marche, déterminée, joyeuse et fière qui soit proposée, ce qui comptera ce sera non seulement le nombre rassemblé, mais le nombre en mouvement, avançant, convergeant. On ne restera pas assis sur un siège à écouter les paroles déversées, on agira, venus de loin pour aller encore plus loin.
    Avez-vous entendu France info : ils font renter 80 000 personnes dans une salle dont le Monde peinait à croire il y a deux jours qu'elle put en contenir plus de 30 000.
    Avec nous pas de problème,on bougera ! au temps d'Allende, au Chili la foule criait "ceux qui ne sautent pas sont des momies!" Moi, je ne sauterai plus avec mes jambes qui ne me portent plus, mais sur le chemin j'exulterai !
    Au delà même de l'élection nous sommes mis en marche, contre le capitalisme, pour la Révolution citoyenne.

  7. mimi dit :

    Je trouve l'idée de Gérard vraiment bien, car ne pouvant me rendre à Paris j'aurais quand même l'impression d'avoir participé.

  8. salem dit :

    Sauf urgence, Il n'y a aucune raison de ne pas être à la Bastille le 18. Si on réussit ce coup là, ça peut faire basculer la campagne. Courage, on n'est pas condamnés à Hollande-Sarko le 6 mai.

  9. tholluche dit :

    Et alors M'sieur Mélenchon quant allez vous défiez Nicolas Sarkozy pour un débat télévisé ? Il me semble que vous avez la carrure necessaire pour le torchez le p'tit nerveux de l'Elysée ! J'attends cela avec beaucoup impatience !

  10. marianne du 76 dit :

    Le tassement entre Hollande et Sarkozy nous profite peu ! le PS est en train de perdre,on va voir un 2é tour à 51% Sarkozy et 49% Hollande! Les électeurs et les militants du ps doivent se ressaisir! Sachez chers collègues, que le PS ne les informe pas der ses choix (ex le MES) les electeurs et militants doivent faire confiance à leurs élus! Si le nouveau traité européen passe avec Hollande ou Sarkozy, on en prend pour 5 ans minimum et on se relevera pas car c'est pas3% du pib de deficit mais 0,5% ! Et comme on sait que le PS vote au parlement européen comme la droite, pourquoi là il ferait autrement, lui qui a accusé Sarkozy de n'avoir pas atteind les 3% de déficit en France! La base au PS sert qu'a coller des affiches tous les 2 ans!
    Alors oui il faut pour que la gauche gagne que jl Mélenchon soit au 2é tour:! et c'est possible !
    le peuple de gauche est le plus nombreux, il reste un bon mois à convaincre ses voisins et amis !
    allons tous au devant des gens en cité,devant les écoles, les petites entreprises.

  11. @ 65 Desbordes Séverine
    " Une page internet pourrait également être ouverte dans laquelle "signeraient" tous ceux qui aimeraient être à la Bastille mais ne pourront s'y rendre. Cette liste pourrait renforcer la mobilisation aux yeux des observateurs honnêtes".

    Effectivement, j'ai déjà fait la même proposition et il me semble aussi que cela pourrait intéresser beaucoup de monde (avec, pourquoi pas, un écran géant affichant à la Bastille les noms et le nombre des personnes qui soutiennent cette manifestation, par internet interposé).
    Jean Luc (je suis certain qu'il me permet de l'appeler Jean Luc), Webmestre, et tous le monde du F de G, qu'en pensez vous ?
    Fraternellement vôtre !

    [Edit webmestre : Puisque vous me posez la question, je n'en pense rien du tout. Mais si vous voulez le faire, ne vous gênez pas.]

  12. Brigitte dit :

    Bonjour M. Mélenchon, et bonjour à tous.
    Merci à la personne qui a mis en ligne, suite au billet précédent, l'intervention de JL Mélenchon sur France Culture, une véritable tranche de bonheur ! Toutes ces informations qui transistent c'est fabuleux, je retourne lire les livres d'Histoire et je redécouvre Victor Hugo. Voyez l'histoire du Friauche dans "le dernier jour du condamné" mettant en lumière le cercle vicieux qui conduit les miséreux à l'échafaud. Ajoutons cette citation évocatrice du même auteur : "ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons !" (deux siècles plus tard, nous procédons à l'inverse !) N'oublions pas non plus la déclaration des droits de la femme d'Olympe de Gouges à l'époque des Lumières. il y a là de quoi raviver la flamme de l'espoir, Liberté, Egalité, Fraternité. L'élan révolutionnaire est notre histoire et notre présent.
    Bien fraternellement.

  13. Mgarand dit :

    A propos de votre "petite entreprise" Monsieur Mélenchon. J'ai lu dans dans le Point un article emblématique ((de Sylvie Pierre-Brossolette) sur la manière dont le plus gros de la presse, avec la complicité des Daltons, tente d'éviter de d'aborder les questions de fond.
    Nous devons tout faire pour imposer qu'un débat ait lieu sur le programme du FdG, car c'est ce dont ils ont tous peur. [...]
    Certes Jean-Luc vous avait un vrai talent, mais votre don oratoire, ne serait qu'une sale manie (pour parodier Brassens - "le mauvais sujet repenti") s'il n'était au service d'une pensée, et c'est ce qui en fait la vraie force.

  14. Cesco31 dit :

    L'UMP revendique 70 000 à 80 000 personne à Villepinte. Ils n'ont pas peur du ridicule. Ils ont les médias avec eux.
    Sur un site officiel du site, on lit qu'ils ont 20 000 places assises ou 30 000 debout. [...]
    ça serait peut-être pas mal de le rappeler tout à l'heure sur la 5e

  15. jean 76 dit :

    Bien vu (lecabestan) c'est aussi le scénario possible,pour ma part en 2002 j'ai voté nul .j'ai désobéi a mon parti! mais il faut des fois désobeir! et moi aussi je resterais chez moi si hollande fait pas d'effort de pousser le curseur à gauche, méme si il y crise!
    on lachera pas(la retraite à 60 ans et des 2012) l'augmentation du smig, et des salaires,voir retraites, et bien sur la 6é république
    une loi pour interdire des licenciements boursiers est attendue!
    de toute façon en 2017, quoi qu on dise ou qu'on fasse la droite repassera!
    alors faisons comme la droite donnons des droits a notre classe et pour les garder peut étre que les français voteront à gauche!

  16. Si Salem il y a des raisons tout à fait valables pour ne pas être à la Bastille : problème de santé, coût du voyage. D'où la nécessité me semble-t-il de prévoir des procurations en quelque sorte pour que ces personnes là soient partie prenante. Pour les valides et pour ceux dont la fin de mois ne commence pas le 15, alors oui elles et ils ont toutes les raisons d'y être pour pouvoir dire des années après : j'y étais physiquement et je représentais 10, 20 personnes. Ne pas oublier les appareils photos. On va vivre un évènement historique.
    Comme le dit Jean-Emmanuel Ducoin : "L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir.". Je n'ai pas connu dans ma vie de militant un bonheur aussi intense en l'attente d'un tel évènement.
    A Clermont-Ferrand j'ai connu trois moments particulièrement forts : le bal des cheminots à la Maison du Peuple en plein mouvement de 1995, le meeting du 19 mai 2005 à la même maison du Peuple. [...]
    On va vraisemblablement en vivre un autre le 14 mars au Zénith d'Auvergne, et le 18 mars et le 22 avril et...
    Vraiment ça vaut le coup d'avoir vécu jusque là. Un seul regret c'est que mes enfants et petits enfants ne se rendent pas compte du moment historique que nous vivons en direct.

  17. jeannine dit :

    @ severine 65
    Votre idée m'emballe car je ne dois pas être la seule a se sentir frustrée de ne pouvoir, pour raison de transport et de santé, monter a Paris pour prendre la Bastille. Comment faire? Si dans nos camarades ( stratèges) certains ont des idées, n'hésotez pas. Faire quelque chose, participer en osmose tous ensemble. Formidable!

  18. Sylvain n dit :

    Dans le discours de Pierre Laurent, il me semble avoir compris qu'en Grèce les salaires ne pourraient pas augmenter tant que le taux de chômage dépasserait 10%.
    Pourquoi ne pas dire de même que tant que le chômage serait au dessus de 10% les dividendes ne pourraient pas être augmentés ?

  19. amelie dit :

    Vigilance: la notoriété de Jean-Luc Mélenchon bien affirmée se ressent par un réel meilleur accueil des médias mais attention que cela ne se limite pas au respect au tribun avec le risque d'eclipser la représentation réelle du FdG. J'aimerai que soit régulièrement rappelé les composantes du FdG et que différents orateurs soient entendus. La prestation de C.Autin a été fort éclairante, que d'autres initiatives en ce sens se renouvellent.
    J'entends ici et là un penchant vers le culte de personnalité, vigilance !

  20. marianne du 76 dit :

    Mais en france aussi avec hollande ou sarkosy les salaires bougeront pas avec le MES, et les syndicats ne pourront méme pas revendiquer!
    Alors oui si ce traité passe,on sera comme en grece car on a un fort taux de chomeurs aussi.

  21. Anny Paule dit :

    Bien des camarades ont déjà répondu à Thierry 75.
    J'ajouterais une chose : il me semble que Thierry commette une regrettable erreur de raisonnement : il énonce que les idées du FdG sont bonnes, qu'elles redonnent l'espoir, qu'elles réconcilient les citoyens avec la politique. (Ce ne sont pas ses termes, mais cela pourrait se résumer ainsi). Il exprime, par ailleurs, la nécessité de battre Sarkozy. En cela, nous sommes tous d'accord. Alors, quel intérêt peut-il y avoir à voter pour Hollande dont nous savons où il nous mènera ?
    Jean-Luc Mélenchon avait écrit, voilà plusieurs mois que "ceux qui abandonnaient leurs convictions dans l'isoloir ne devaient pas s'étonner s'ils ne les retrouvaient pas à la sortie". C'est le noeud du problème : ou bien l'on vote selon ses convictions, sans calculs stratégiques foireux (le calcul est l'apanage de la droite, ne l'oublions pas !), ou bien l'on ne résiste pas aux sirènes médiatiques qui endorment les consciences.
    Raisonner, c'est dire : le FdG correspond à mes idées, à mes aspirations profondes, je le reconnais et vote en conséquence. Voter autrement, c'est apporter une solution fausse au problème.
    Si chacun de nous fait un vote de conviction, s'il entraine dans son sillage quelques uns de ses parents et amis parce qu'il aura discuté, démontré où se situaient les véritables problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés et les solutions à ces problèmes, il se peut que les pronostics changent, que Hollande soit rélégué à la seconde place à gauche et que Jean-Luc Mélenchon passe en tête.
    Si nous voulons un monde humain, une Europe des Peuples, une plus juste répartition des richesses, un respect de notre Terre-mère, nous n'avons qu'un candidat porteur de ces valeurs et doté de la fougue suffisante pour les faire passer !

  22. le révolté dit :

    @90 leila
    Ma France de Jean Ferrat passe dans les meetings en 4eme position aprés l'internationale, la marseilleise et on ne lache rien.

  23. JaB dit :

    Thierry (75)
    Je rejoins Ydaho qui t’interroge …. Sans compter que Manuel Valls ce midi sur Canal, interrogé par Anne Sophie Lapix sur la mesure d’imposition du FdG pour rattraper les expatriés fiscaux .. Je cite la réponse de Manuel Valls : « oui effectivement c’est une mesure intéressante..» … Çà glisse.. çà glisse encore… d’ici peu le programme du PS sera celui de l’humain d’abord … Alors Thierry (75) réfléchis au programme qui est déjà, lui, réfléchi et construit mûrement ! Et pas celui qui se fait sur l’air du temps.
    Autre chose de particulièrement intéressant. : toujours avec Lapix. Diffusion d’un micro trottoir. Une dame, la quarantaine, citadine, : droite, gauche, elle n’en veut plus. Et, elle hésite entre Bayrou et… Mélenchon. Tiens ? Curieux çà ! Si comme je le suppose après le 18 mars, sur les deux grandes démonstrations de Force dans la même semaine, le peuple aura fait la démonstration de qui il veut écouter la parole…. nous auront les deux candidats principaux ! Et dans le fameux...calendrier, le temps de parole égalitaire, la pédagogie, Force et convictions de JL vont pouvoir pleinement s’exprimer … et si les centristes de Bayrou hésitent …, au deuxième tour ils feront leur choix entre le zarkoland et le FdG Mais à entrevoir cette dame centriste interrogée … le choix est fait ! Décidément, si ce n’est aussi sa très grave importance, cette campagne est captivante !
    Le débat d’entre deux tours va être … mémorable dans l’histoire !

  24. Magalie dit :

    Cette campagne nous change ! Travaillant dans l'éducation, le social, et la pédagogie, hier j'inventais l'eau chaude dans mon bocal. Aujourd'hui c'est différent. L'action s'élargit et l'énergie de Mr Mélenchon se communique et génère de la communication. Petits actes et grandes idées : adhésion la semaine au syndicat qui me semble le plus fédérateur des catégories socio - professionnels, et argumentation "pied à pied" avec mon grand - père de 89 ans qui m'avoue aujourd'hui qu'il votera finalement pour vous !

  25. turac dit :

    Mon soutient sans réserve ! Présidons Mélenchon, Place aux peuples !

  26. Sylvain COSTET dit :

    Excellente l'idée de Gérard Blanchet (15 h 56) ! Si chaque participant à la Bastille peut se dire représentant de plusieurs autres, çà amplifie d'autant la portée de l'évènement. Il suffit à chacun de demander à tous les membres de son réseau perso (au sens large :assocs, voisins, collègues, famille, internet...) ceux qui sont d'accord pour être représentés ainsi, et de venir avec la liste.

  27. Malek dit :

    @amelie dit:
    "que cela ne se limite pas au respect au tribun avec le risque d’éclipser la représentation réelle du FdG"

    A qui le dites-vous. Je pense que notre candidat aimerait voir Clémentine A., Martine B., Jacques G. etc etc etc. le plus souvent possible sur les plateaux de télé. Mais est-ce le cas ? Bah non, et Jean-Luc M. martèle assez comme ça qu'il n'est pas le "chef" du FdG. bon, tout le monde l'aura compris sauf éventuellement ceux que la situation (de sous-représentation médiatique du FdG) arrange, et il y en a plein.
    La droite et le PS ont déjà bien assez de mal à se dépatouiller avec notre candidat, vous imaginez 5 ou 6 personnes du FdG en plus sur les plateaux ? Moi oui.
    A quand l'égalité du temps de parole ?

  28. Antibrouillard69 dit :

    Merci pour ce débat sur le vote utile !
    Pour ma part, ce sera Jean-Luc Mélenchon au premier tour pour assoir le front de gauche, objectif prioritaire et incontournable.
    Au cas ou Hollande serait au deuxième tour, je voterai pour lui, autre objectif intermédiaire, virer la droite inique et vide de sens.
    Aux législatives, ce sera le FdG. Même si le PS arrive en tête, plus le FdG aura de sièges, plus il incitera le PS à revenir à la vraie gauche.
    J'ai bien compris ?

  29. le métayer dit :

    Bonne idée pour tout ceux qui pensent faire participer d'une manière ou d'une autre, le fait de ne pouvoir être à la Bastille physiquement. Moi cela fait depuis le début que je cherche une solution pour aller à Paris mais c'est hyper compliqué pourtant je ne suis pas dans la campagne, c'est Montpellier. J'aurais une voiture, j'y serais allée mais elle est morte trop tôt et ne peux en racheter une autre. J'aurais fait du covoiturage. Pour le moment aucune solution à part un bus qui faut aller chercher à Narbonne... Alors pourquoi pas m'inscrire sur un papier ou sur internet comme participant à cet élan d'humanité, d'espoir et de résistance. Ca me consolerait de ma déception, bien que je ne me sente pas battue et essayerais de venir jusqu'au dernier moment.

  30. Pascal Busnot (Héloup - 61) dit :

    Le communiqué sur Fukushima fait bâclé, insincère et animé d'arrières-pensées-politiciennes que masque mal le prétexte de l'anniversaire de la catastrophe. En tout état de cause, ce communiqué souffre du même mal que celui qu'il entend dénoncer au sujet de l'accord vert-ps et ps-mrc : il n'est absolument pas à la mesure des événements et ne tire pas les conséquences qui s'imposent ! A l'image du compromis bancal qui prévaut dans L'humain d'abord. Il eut mieux valu ne rien proposer qu'un hypothétique référendum qui sert à masquer la misère et revient à cacher la poussière sous le tapie.

    Le slogan du programme lui-même (L'humain d'abord) devient suspect d'insincérité qd on constate que d'aucuns, au motif de préserver un secteur économique et les pouvoirs-privilèges qui vont avec, n'hésitent pas à favoriser les intérêts particuliers de certains humains au détriment de l'intérêt (général) de tous les humains (en raison du risque généralisé que fait peser le risque de catastrophe nucléaire qui n'arrive pas que chez les autres !).

  31. Patricia35 dit :

    J'ai mis 35€ de mes maigres revenus (465€ d'ASS) pour venir en Car sur Paris le 18 mars prochain. Quitte à ne pas manger, de toute façon on crève déjà. Alors bougez-vous tous autant que vous le pouvez !

  32. Dunizel dit :

    Le vote FdG doit être massif aux 4 prochains scrutins, car, sinon, ce pourraient être les derniers... Mme Merkel envisage de geler les élections dans les pays européens qui n'appliqueraient pas la règle d'or et seraient en déficit important. Autrement dit, elle institutionnalise ce qui s'est fait en Grèce et en Italie avec les placements des anciens de la Goldman Sachs (encore elle...) à la tête de ces états, sans élection. Or, nous serons tous en rade sur la règle d'or puisqu'on arrive déjà pas descendre sous les 3% du PIB, alors 0,5 !...

    @Gérard : oui pour des "procurations" pour tous ceux qui ne peuvent pas venir prendre la Bastille. Oui à l'urne géante, je trouve l'idée géniale. L'avez vous proposé sur Place au peuple ?

  33. GONZALES dit :

    Il serait peut être temps de fournir quelques précisions utiles sur le RSA socle. Notre devoir est d'informer et de dénoncer, alors allons jusqu'au bout de la démonstration !
    Jean Luc a bien raison de mettre en avant les femmes. Le RSA socle est de 475 € par mois sans enfant. Dans de nombreux cas, il faut déduire de ce montant la pension alimentaire versé par l'ex-conjoint si vous êtes divorcé et que vous avez la garde d'un ou plusieurs enfants.
    Ce n'est pas fini... si par bonheur vous être l'heureux propriétaire de votre logement, de nouveau il vous est retiré 107 € de forfait logement du RSA socle.
    Mais ce n'est toujours pas assez... vos maigres économies sur un plan d'épargne sont également à déduire du RSA socle car vous devez les déclarer sur votre déclaration de ressources trimestrielles !
    Prenons un exemple concrêt : une femme, 50 ans au chômage depuis quelques années, divorcée avec un enfant touche 712 €
    Pension alimentaire reçue: 310 €
    Forfait logement : 107 €
    Cette femme touchera un RSA total de 295 € par mois pour élever son enfant ! Et surtout pas d'allocations familliales bien sûr, puisque qu'avec un seul enfant, elle n'a droit à t, elle est tout bonnement considérée comme une personne seule à la CAF ! Moins de 300 € par mois ! Combien d'entre vous le savent ? Mes sources ? Je suis en plein dedans !

  34. jeannine dit :

    @gerard blanchet
    Nous avons des points communs il me semble bien sur que nous allons vivre un grand moment a Clermont-Ferrand le 14 Mars au Zenith d'Auvergne pour le Meeting de Jean- luc Mélenchon.pour notre part la region thiernoise (50 km de clermont )trois cars! dommage pour vous en ce qui concerne votre petite famille il n'est peut-être pas trop tard. Moi je vois ma chance, outre mes amis pg et pcf ( notre front de gauche local très actif du reste) enfants ,petits- enfants ,amis de ceux-ci,enfin une belle equipe m'accompagne j'en suis très fiere, car j'oeuvre depuis longtemps a faire connaitre le front de gauche a mon entourage..
    Ayant assisté ces 3 dernieres année, a différents meetings ( du remue méninge,aux elections regionnales) j'ai le privilège d'avoir entendu et même de lui être présnté, monsieur Mélenchon.
    Vivement le 14 mars.

  35. sheraf number One dit :

    @ le métayer 134 et @ tous
    Pour tout ceux qui trouvent le train trop cher, essayez les sites "Troc des trains" ou "covoiturage. fr", ca sera surement plus economique que le TGV ! petite info, sur covoiturage. fr, créez-vous un profil pour voir tout les trajets et pouvoir poster une demande en tant que "passager" ! ca peut marcher ! et puis vous pourriez tomber un Mélenchon Fanboy qui sait.
    Ardent a la lutte ! et dimanche 18 Mars à la Bastille ! ca va avoir de la gueule, je vous le dit !

  36. de passage 54 (64) dit :

    Ceux qui le peuvent ne pourraient-ils pas contribuer dans la mesure de leurs moyens au déplacement de ceux qui n'en ont pas les moyens?
    Un euro pour les plus fauchés, 30 ou plus pour les autres? C'est cela aussi, la solidarité.
    Il fut un temps où la SNCF faisait des trains spéciaux et des tarifs spéciaux pour les gros groupes.Je me souviens de manifs syndicales à Paris ainsi organisées. Des trains remplis à 100 %, elle faisait encore du bénef! Mais c'était alors un service public, et le prix était fixé au km, où qu'on aille, avec, parfois, un supplément à acquitter, mais exceptionnellement. Aujourd'hui, dans une même rame, vous aurez des gens qui auront pâté leur billet du simple au double. C'est cela, la privatisation : opacité et injustice.

  37. thierry dit :

    Tout d'abord, merci à tous ceux qui m'ont répondu avec des arguments que j'ai eu intérêt à lire et beaucoup de courtoisie, ce qui fait toujours plaisir.
    Je ne veux pas encombrer vos débats, je vais essayer de répondre au mieux et au plus court aux différentes questions que vous m'avez posé.
    Oui, je voterais Jean-Luc Mélenchon en cas de de second tour face à Sarko. Mais vous savez rester entre soi sur un blog (et là c'est le cas pour chacun d'entre nous, du FN au NPA, quelque soit le forum) fait gonfler l'enthousiasme. Il n'y a pas de sondage caché pour dire qu'en vérité FH est à 10 et Jean-Luc Mélenchon à 30. Il n'y a pas de complot sondagier, les tendances au moins, sinon les chiffres à 1% près, sont exactes.
    Sur le fait de rejoindre le FdG, non pour une raison simple: je ne m'y reconnais pas entièrement. Au-delà du social, j'attache énormément d'importance aux libertés publiques, à la façon de concevoir la société, à la culture. De ce point de vue là, j'ai toujours pensé que le PS avait fait énormément de choses, je n'y reviens pas.
    Plus anecdotiquement je suis un peu surpris par la façon quasi messianique dont est traité Jean-Luc Mélenchon ici. C'est un homme de très grande valeur, certes, mais si vous vous relisez vous verriez à quel point il est mis sur un piédestal quoiqu'il fasse ou dise! Je ne serais pas surpris d'apprendre bientôt sur ce forum qu'il a fondé les Beatles et réalisé Citizen Kane!
    Mais c'est la démocratie et encore une fois je salue fraternellement et sincèrement vos engagements, vos combats et votre enthousiasme (tant pis si c'est unilatéralement!) Et au fond, rêvons un peu, pourquoi pas un second tour JLM-FH?

  38. Menalque dit :

    Je trouve l'idée de Gérard excellente : représenter les personnes (comme moi) qui ne pourront se déplacer ! Vraiment très bonne idée ! Reprenez-la !
    Et bon courage ! Continuez, nous sommes derrière vous !

  39. Malek dit :

    @thierry
    "la façon quasi messianique dont est traité Jean-Luc Mélenchon ici"

    C'est votre analyse de l'enthousiasme, avec comme sous-entendu (dites moi si je me trompe) le fait qu'une majorité de gens ici sont "Fans" de Jean-Luc Mélenchon ? Vous rigolez j'espère ? Serions nous les Gérard Depardieu, les Christian Clavier anonymes faisant serment d'allégeance à notre seigneur ? Sans le savoir en plus. Arrêtez de grâce, vous n'y êtes pas du tout et vous le savez.

  40. Saturnin51 dit :

    @Thierry, j'ai moi-même milité pour la première fois de ma vie après avoir voté non en 2005, dans une section PS. Je me suis dit ça y est c'est le tournant !
    Quelle désillusion ! 80% de la section avait voté oui sans même l'avoir lu. Vote idem pour la motion Hollande, un infâme gloubiboulga de 100 pages au congrès du Mans. J'ai arrêté les frais. Rien à en tirer de l'intérieur.
    Ce qui m'avait le plus choqué à l'époque c'est leur indifférence à mon égard lorsque je me suis présenté : 54 ans, chômeur depuis 18 mois, au bord de la déprime. Pas un mot, pas une question, comme si j'avais affaire à des statues. Belle humanité !
    Le clivage droite gauche est dépassé mais pas selon ce que professe Bayrou. Le clivage est entre ceux qui veulent garder le cadre et ceux qui veulent en changer.
    Bayrou, Hollance, Sarkozy ne veulent pas changer le cadre
    Dupont-Aignant, Le Pen, et le Front de Gauche avec JL Mélenchon veulent changer de cadre.
    Donc posez-vous la question: Voulez-vous changer de cadre ? Maîtrise des flux financiers (contrôle des changes), nouveau rôle de la BCE, retour de l'Homme comme but de l'économie. Si oui, vous avez le choix entre trois candidat et finalement un seul. CQFD !

    Courage et hardi les coeurs vaillants !

  41. le métayer dit :

    Thierry (145)
    On de parle pas d'un piedestale, on ne parle pas de sondage, on parle de "programme" ou il plait ou il ne plait pas. Là est la question. On parle par exemple de VIème république.On adhère ou on adhère pas, là est la question ! Ici, on ne parle pas de problème personnel mais de problème collectif qui induise malgré tout les problèmes personnels (mon poste 34) peut être considéré comme un problème personnel mais c'est aussi un problème collectif : "un être humain qui ne peut circuler dans son propre pays est un être humain à qui on enlève sa liberté". Une VIème république est unilatérale ! Oui.

  42. gabriela dit :

    @145 thierry
    Je suis ce qu'on appelle une milinaute, c'est à dire que je me balade tout le temps sur la toile partout. Je vais vers les forums, les commentaires dans les sites des journaux, et dans les blogs les plus diverses. C'est pour vous dire qu'on est pas tous que"entre nous". Vous pouvez voir dans différentes sites que mesurent ce qui se passe en internet et vous trouverez que le FdG est souvent en tête ou deuxième depuis 3 semaines déjà et ne baisse pas.
    Ce que vous dites pas rapport au social et les conquêtes du PS par le passé, je suis bien d'accord puisque ce nous qui les avons faite. Mélenchon par exemple est le créateur du PACS, nous sommes ceux socialistes qu'on fait le meilleur de l'histoire socialiste. C ne pas nous qui avons changé, c'est le PS. On voulait continuer à faire ce social dont vous parlez, mais il n'est pas question de cela au sein du PS actuel. Est-ce que vous trouvez du social dans un programme que ne propose même pas une augmentation du SMIC?
    Oui un 2eme tour FH-Jean-Luc Mélenchon est tout à fait envisageable. Que feriez vous à c moment?
    L'enjeu est justement entre un qui propose un programme plus pareil à ce qui étaient les programmes PS d'avant, et un autre qui propose un programme plus pareil aux programmes du centrisme d'avant. L'enjeu est entre un qui propose la résignation et un autre qui propose la résistance et l'espoir. L'enjeu est entre la retouche et le changement pour de vrai. Seulement le changement sera possible, si des gens comme vous commencent à se souvenir vraiment de ce qui vous à fait rejoindre le PS quand vous l'avez fait. Et après se rendre compte de qui incarne ces valeurs aujourd’hui. Pensez-y, souvenez vous pour quoi vous avez adhéré au PS la première fois.

  43. PRS dit :

    J'ai vu que les organisateurs prevoyaient 20000 personnes et que la prefecture de police n'a prevu de fermer seulement partiellement la place à la circulation. Mobilisons nous tous, la place de la Bastille doit déborder de monde. On parle beaucoup des cars et des trains qui viennent de partout en France, mais l'essentiel de la mobilisation devra venir de la region parisienne, tous les militants et sympathisants du Front de Gauche habitant en Ile De France devront être présent. Il faut montrer qu'il existe une réelle alternative et que beaucoup de monde la souhaite.

  44. carlo dit :

    Félicitations à Jean-Luc Mélenchon qui a relevé il y a quelques instants sur France 5 que NS vient de lui donner raison en admettant qu'on est en droit de désobéir aux traités européens si on ne parvient pas à les renégocier. Des digues sont en train de se rompre grâce à JLM: d'abord la taxation des hauts revenus à 75% (FH), ensuite la taxation des groupes français du CAC 40 (NS), maintenant l'idée qu'il est légitime de désobéir aux traités européens...

  45. le métayer dit :

    Je suis en train de regarder, c politique sur la 5. J'étais au NPA, ce qui m'a fait le quitter c'est son manque de solidarité. J'ai quitté le NPA lorsqu'il a refusé le front de gauche. Il est anti-capitaliste moi aussi et plein d'autre, je suis contre le sectarisme.

  46. alexos dit :

    Bonsoir,
    J'ai regardé tous les discours et tous les articles du blog.
    C'est vraiment d'un très haut niveau.
    Je voudrais seulement qu'il soit transmis à Jean-Luc Mélenchon de s'adresser de temps en temps à d'autres gens que les ouvriers et les syndicalistes. C'est l'impression que j'ai.
    En effet, je suis ingénieur en retraite, de plus j'étais indépendant et ceci ne m'empêchera pas de faire 1000km aller et retour pour être à la Bastille le 18 mars. Et les commerçants, les travailleurs indépendants, les petits patrons de pme, les professions libérales, les infirmières, etc...Il ne faut pas les oublier.

  47. sebidf dit :

    Bayrou et LePen ont à nouveau eu le droit à des paroles et des actes. Jlm y aura-t-il le droit aussi?
    Sinon, par rapport à la poursuite du mouvement après 22 avril, il y a plusieurs choses selon moi, n'hésitez pas à me dire si je déraisonne.
    1) Jean-Luc Mélenchon sera élu donc pas de problème, suivi d'un raz de marée aux législatives donc le programme sera appliqué.
    2) Si ce n'était pas le cas, il me paraît primordial de renvoyer le président définitivement de la politique.
    3) Si une certaine "gauche" était finalement élue (ou la droite), il faut à tout pris que le fdg soit une force d'opposition durant toute la mandature, une épine dans le pied qui votera contre toute les mesures anti-sociales. Car il ne fait aucun doute que le prochain Président (sauf si c'est Jean-Luc Mélenchon) s'écroulera permettant un retour en force de l'adversaire et on ne pourra se permettre un Copé par exemple. Les gens ne devront pas associer fdg et ps ou à qui que ce soit d'autres. Le fdg doit être contre le système libéral et les gens ne doivent jamais faire l'amalgame(ce qu'il est et devra le rester)...
    Sinon, quant à la pub que reçoit le FN, je la vois comme une façon de lutter contre le fdg car pour beaucoup
    ces deux partis se partagent le même électorat. Donc, quoiqu'en pensent les gens du FN, ce parti n'est que le soldat du libéralisme contre le peuple car il sert aussi bien NS (en position d'être éliminé au premier tour) que FH contre Jean-Luc Mélenchon. Car c'est dorénavant l'ennemi à abattre.
    Enfin, il faut vraiment cartonner aux élections sinon...
    Dernière question, quel ressenti par rapport au terrain progrès ou pas? + que 10%? Je demande car j'ai besoin de me remonter le moral et ici est le meilleur endroit. Car j'ai été déçu par deux proches non convaincus même après visionnages vidéos. pas...

  48. NM38 dit :

    Un sans faute à C/Politique ! Merci et rendez-vous le 18...

  49. Naco dit :

    (C politique) - Moment magique - Paroles fondamentales - Parfaitement thérapeutique. Merci Jean-Luc

  50. Magalie dit :

    A propos de l'émission "C Politique" et des arguments à faire comprendre au plus grand nombre, vous avez employé l'expression "dumping social" plusieurs fois sans le définir vraiment. La population de notre pays, parfois agée, bien loin des langues étrangères et des termes économiques, je crois, aurait peut - être eu besoin d'exemples, ou juste d'une phrase qui n'utilise pas de mot anglais. A part ça, les messages forts sont bien passés, et bravo face à une journaliste qui était, ma foi, assez virulente.


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