11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. Pierre de Marseille dit :

    Bonsoir
    Pour répondre a une "Mélochomania" supposée dans le mots de 145@thierry, je pense que c'est une conséquence de la manière actuelle de vivre la démocratie en France. Jean-Luc Mélenchon, le rappelait tout à l'heure, l'image du chef n'est pas celle qui nous caractérise, nous sommes plutôt d'esprit parlementaire. Cependant l'élection du Président de la 5ème pousse à cette personnalisation, et, à ce moment précis, il est seul face au Peuple, et nous le soutenons. Merci Jean-Luc pour ta densité, tu nous représente bien, même si des fois, j'ai le souffle coupé en t'écoutant.
    Fraternellement
    Pierre

  2. Messaoud dit :

    Pas la peine de répondre à un certain Thierry, d'autres l'auront fait mieux que moi, le vote "inutile" n'est pas pour moi, je lui préfère le vote conscient et responsable.
    Je veux adresser à Jean-Luc mes félicitation pour cette excellente prestation sur C Politique, merci de ton engagement, tu peux compter sur le notre plein et entier de tout notre coeur partageux.
    Au 18 mars à tous les camarades du Front de Gauche pour prendre la Bastille dans une semaine, je m'en fais une grande joie.
    Résistance!

  3. @Thierry
    "Au-delà du social, j'attache énormément d'importance aux libertés publiques, à la façon de concevoir la société, à la culture. De ce point de vue là, j'ai toujours pensé que le PS avait fait énormément de choses, je n'y reviens pas."

    Plusieurs choses :
    - il faut lire le programme du front de gauche : les libertés publiques, la façon de concevoir la société du partage (et pas seulement des richesses), la culture y sont largement développées.
    - c'est Jean-Luc Mélenchon qui le meilleur défenseur de ce que la gauche a toujours fait quand elle est venue au pouvoir : l'augmentation du SMIC, la retraite à 60 ans, les 35h. Or ceci Hollande ne le dit pas et même sur les postes supprimés dans l'EN il fonctionnera à effectif constant parmi les fonctionnaires et fera toujours du 1 sur 2.
    Et quand tu dis : "Et au fond, rêvons un peu, pourquoi pas un second tour JLM-FH?" c'est ce que je dis depuis plusieurs mois. En effet il va y avoir des électeurs de droite modérée ou démocrate qui vont préférer Hollande à Sarkozy surtout après qu'il ait été les rassurer à la City, Sarkozy rassemblant la droite extrêmedroitisée.
    Donc tu peux voter sans problème pour tes convictions. Hollande sera au 2e tour. Nous montons de concert, le front de gauche prenant ses % parmi les abstentionnistes de la classe ouvrière que le PS a abandonné (TerraNova).
    De plus un tel duel Hollande/Mélenchon remettrait au goût du jour le clivage Oui/Non de 2005. L'abstention des socialistes en 2008 à Versailles et l'abstention "dynamique" récemment sur le MES mettent les socialistes français dans le camp du oui. Et Jean-Luc Mélenchon est le seul représentant du Non de gauche.

  4. Jean-Philippe dit :

    Bientôt plein de monde place de la Bastille pour une VIème République. Oh, comme leur misérable "show" préfabriqué et bouffe-pognon de Villepinte, with Gégé Dipardiou and Edward Balladour as incredible "guest-stars", sera définitivement ridiculisé puisque les appareils et les "pipôls", nous, on s'en fout !
    En ce 18 Mmars, nous attendrons (bien évidemment) aussi la venue d'Arnaud Montebourg, son historique principal promoteur ! Car l'unité se fera d'abord sur le terrain. N'ayez donc aucune inquiétude, Thierry (commentaire 75) ! Le PS n'aura d'autre choix que de changer enfin.
    PS : bravo à vous, Jean-Luc Mélenchon, d'avoir été là encore passionnant et avoir réussi de surcroîit à faire rire la journaliste BCBG (et qui coupe la parole) de "C dans l'air" !

  5. Patrick perro dit :

    Je me demande, apres avoir l'émission "c politique" sur france 5...S'il n'y a pas un accord tacite entre le NPA et de FdG. Pourquoi?
    Je n'arrive pas a croire que le NPA ai pris quelqu'un d'aussi peu charismatique et orateur que Poutou. Normalement, apres l'effet Besancenot, les "penseurs" du NPA auraient du logiquement prendre une autre figure tout aussi charismatique que grande gueule (s'ils sont choisis Besancenot a l’époque, c'est qu'ils avaient du flair, l'auraient ils perdu en choisissant Poutou ? pas sur).
    Un autre point m'etonne: c'est le fait que le NPA rame pour avoir ses signatures. Aucun des 500 maires habitués a donner leur signature au NPA ? étonnant!
    Pour toutes ses raisons, je pense que le NPA n'aura pas les 500 signatures à la date fatidique du 16 mars et dès le 18 Mars, le NPA rejoindra le FdG.
    Si je ne me trompe pas, je dirais bien joué le FdG ET le NPA..

  6. renouard dit :

    C politique, intervention réussie, tout simplement...

  7. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    La force du front de gauche c'est le rassemblement. Jean Luc le dit dans ce billet, et d'ailleurs, il n'y a pas que lui qui intervient dans les meetings, jean Luc n'est pas le sauveur suprême ce, qu'au demeurant, il ne prétend pas être. Nous combattons le présidentialisme et c'est bien la raison d'être de la marche pour la 6ème République. Toutefois, les partisans du "bipartisme" ont fait de la présidentielle l'Election majeure surtout depuis que PS et droite se sont mis d'accord pour faire suivre les législatives juste après le scrutin présidentiel et ramener le mandat de celui-ci à 5 ans comme celui des députés. Alors pour être audible il faut présenter un candidat, et si notre campagne est animée collectivement, il a bien fallu en désigner un. Pour autant il ne joue pas en solo mais il est la vitrine du front de gauche et il s'acquitte merveilleusement bien de sa tâche.
    Jean-Luc a su devenir le candidat des femmes après son face à face avec MLP. Il me semble venu le temps qu'il devienne celui des jeunes. Nous avons un déficit d'audience chez les 18 - 25 ans. Pourtant là comme ailleurs notre programme répond à leurs aspirations. La droite à toujours eu peur de la jeunesse, aujourd'hui comme hier. Notre "slogan" prenez le pouvoir s'adresse aussi à elle. Les jeunes sont capables de se mobiliser rapidement en massivement (rappelons nous le CPE). Il serait intéressant que lors d'une prochaine émission télé Jean Luc développe notre programme en direction des jeunes et qu'après on réalise une grande initiative (meeting, marche ou autres en leur direction) si l'enthousiasme de la jeunesse s'empare de notre campagne, alors on pourra encore aller plus haut

  8. tlm dit :

    Sarkozy à démontré cet après le deuxième coup de sa stratégie en annonçant son départ s'il n'est pas réélu il prépare un référendum sur sa personne en amenant à villepinte ce que la france profonde compte de plus réactionnaire de plus archaïque de plus individualiste il nous démontre que que cette élection sera celle du choix d'une société : la réaction contre la révolution à ce stade une seule réponse : il était 60 000 semble t'il si l'on en croit la police ! descendu des autobus ump il faut que nous soyons 500 000 dimanche pour prendre la bastille !

  9. Fred Barbosa dit :

    A mon travail on ne parle jamais politique sauf cette semaine. Sans pousser mes collègues, ceux-ci m'ont parlé spontanément de Mélenchon. Alors, je le répète, qu'ils ne parlent jamais politique d'ordinaire.
    Quelque chose est en train de se produire avec le Front de Gauche et le 18 mars à la Bastille on va voir quelque chose d'énorme.

  10. Karleman dit :

    Bonjour à toutes et à tous, bonjour Jean-Luc Mélenchon
    J'aimerais revenir sur une petite note que vous écrivez, cher candidat et j'espère futur président de la Nouvelle République. Le Revenu de Solidarité Active socle est de 417,85 euro par mois pour une personne seule. Je sais de quoi je parle. Donc, les 475 euros c'est juste un chiffre propagandiste du gouvernement d'extrême-droite sarkoziste et des conseils généraux (congen) collaborationnistes de droite comme de gauche !
    J'ai vu que vous aviez cloué le bec à Sarkozy concernant son terme "d'assistés". Vous avez eu raison, parce que ça commence à bien faire. Que l'état donne un boulot décent aux sans-emplois ! Et quand au STO que Sarkozy veut imposer lui et sa bande de gangster, j'en appelle, moi Karleman, à la Résistance Nationale contre ce concept !
    Je vous salue Mélenchon, je vous salue les gens

  11. jefmergen dit :

    ?'oublions pas que l'occupant de l'Elysée a encore des crocs, des valets, du financement, du poids dans ses médias. Et le soutient de tous services gouvernementaux tant nationaux qu'internationaux.
    Le combat doit être dirigé contre lui, d'abord.!

  12. Pifpoche dit :

    Bonnes nouvelles.
    Merci pour l'excellente vidéo de l'émission "Salut les terriens", que je viens de regarder, et pour les contributions qu'y ont faites non seulement Mélenchon mais l'animateur et l'intervenant qui a écrit un livre sur le coup d'état européen permanent des eurocrates Bruxellois. Comme quoi, même sur canal, y'a parfois des émissions moins nulles que d'autres ! (quand elles parient sur un tout petit peu d'intelligence du télespectateur.)
    Ce matin au marché de Montreuil, j'ai été fou de joie de me voir proposer un tract national de 4 pages (écoutez bien !) : non pas du Front de Gauche, mais cette fois-ci du syndicat "Solidaires" expliquant lui aussi tous les pièges du FN et des Le Pen, pas du tout du côté des travailleurs mais du côté des patrons, et pas du tout pour la libération des femmes mais pour leur retour à la maison.
    Appréciez bien cela chers amis : c'est là que l'ont peu reconnaitre que le Front de Gauche est en train de marquer véritablement les esprits et le terrain par le fond de ses idées dans ce pays. Oui !
    J'ai été d'autant plus ravi que ce tract syndical n'était pas signé par la CGT (Car sinon, je me serais dit : c'est bien, mais quoi de plus normal...
    Et Jean-Luc Mélenchon a raison de dire que c'est quand les autres que nous reprennent et diffusent les arguments du Front de Gauche que l'on peut véritablement reconnaitre qu'il y a des idées et de la réalité concrète qui passent, au-delà du cercle dans lequel cela est normal.
    Alors, là, cela m'a fait plus plaisir que les élucubrations sondagières dont on sait bien la volatilité...
    Toutes mes amitiés.

  13. le Chat Rouge dit :

    Bonsoir Monsieur Mélenchon,

    Quel plaisir que de lire tous ces commentaires ! Je serais avec vous par la pensée le 18 mars. Je pense très fort à mon père militant communiste qui disait :" il y aura des déconvenues mais aussi de grands moments d'espoir, il ne faudra jamais lâcher prise" Il avait raison. J'avais 12 ans, j'en ai 62.
    Prenez soin de vous.

  14. anna dit :

    J'essaie depuis un moment de convaincre une personne de mon entourage de voter FdG, elle a regardé NS cet après-midi et elle se fait encore prendre par ses promesses, j'ai beau lui dire que pendant 5 ans il aurait pu faire mieux que le désastre dans lequel on est, elle me dit que tous font des promesses... Je crois que je vais me facher ou peut-etre manque-je de patience. Certains cerveaux ont bien été lavés pendant toutes ces années, c'est pas évident d'etre une résistante...

  15. Arte dit :

    Géraldine Muhlmann, qui fait son travail, vous demande : "Les banques viennent de renoncer à 100 milliard d'obligations, vous levez-vous votre chapeau ?".
    1. D'abord, il ne s'agit pas de 100 Milliard. Ces obligations ne datent pas de la semaine dernière. Les banques ont donc déjà perçu des intérêts sur cette dette. Ensuite, on ne parle pas de l'accord portant sur le transfert en droit anglais de la dette restante, pour la part que ces banques possèdent toujours, qui permet d'alléger leurs provisions pour créances douteuses dans leur bilan.
    2. Ces mêmes banques viennent, d'être créditées, à 1% sur 3 ans, de mille Milliard d'euros, soit 10 à 15 fois plus que ce qu'elles cèdent.
    Je suppose que ces 1000 milliard font partis des négociations en coulisse de la BCE, pour éviter l'effondrement du système bancaire Européen, et en particulier... Allemand, sur un défaut grec.
    Donc, "Cuisine", pas "Chapeau" !

  16. Lecabestan dit :

    Beaucoup disent ici le plaisir d'avoir convaincu leur entourage. Une amie qui ne voulait pas parler politique m'écrit :" Je suis attentivement la campagne, c'est sûr que Mélenchon est plus enthousiasmant que Hollande !" Il faut dire qu'entre autres infos je lui ai fait écouter l'émission de France Culture, Imaginaire historique des hommes politiques. Je pense aussi que ce que dit JL Mélenchon sur l'amour partagé de part et d'autre de la Méditerrannée l'a touchée car c'est sa vie.
    Je fais confiance à Jean Luc Mélenchon pour achever le travail !
    L'émission sur France 5 était excellente et j'admire la lucidité du Front de Gauche sur l'extrème-droitisation de sarko qui atteint des sommets.

  17. Dauphinoise dit :

    Moi Chevènement, je ne l'ai jamais "senti". Et bien à présent au moins ça confirme mes impressions !
    Autrement, je suis à l'avance frustrée car je ne pourrai prendre la Bastille avec vous. Mais j'y serai de coeur, même si ce n'est absolument pas pareil. Tant pis, je ne pourrai dire "j'y étais". Mais j'espère y être une autre fois quand nous aurons enfin la victoire !

    PS: contente de la position de Paul Ariès que j'apprécie beaucoup !

  18. @ Daniel Mérino, 177:

    Je le sais bien, que de nombreux militants du Front de Gauche y étaient. Mais ils y étaient à titre individuel. Le Front de Gauche en tant que tel n'avait participé ni à la manifestation, ni à sa préparation. Je comprends parfaitement votre position puisque vous n'êtes pas tous d'accord sur le nucléaire, mais quel dommage qu'elle vous coupe d'un tel élan citoyen!

  19. thierry saunier dit :

    Je voudrai revenir sur l'action d'affichage.
    L'information étant la base de toutes révolutions et résistances (c'est pas de moi mais de Lénine). mais cela je ne te l’apprend pas. Comment concrètement obtenir du matériel pour fleurir les murs de ma commune, ses alentours et même plus loin ? J'ai essayé de contacter le front de gauche, le partie de gauche de mon département, mais pas de réponse. Alors je te lance un appel Jean Luc, "des affiches, des affiches, encore des affiches "... Parce que y en a marre d'avoir le regard se poser sur des trombines dans un décor à fond bleu !
    La volonté est là mais donnez nous des "armes".
    résistance...
    Thierry

  20. naif dit :

    @Thierry pour en finir.
    Vous nous amusez mal. Vos analyses sont sans analyse, vous répétez ce que l'on entend toute la journée. Restez au PS, vous êtes à son image. Trés poli, mais lourd. Si vous aviez des envies de FdG, nous vous avons expliqué comment vous en passer.

    @ à vous tous Amis Modestes et Géniaux.
    Et oui, ça fait du bien d'être représenté par un candidat comme JL Mélenchon. Il faut arrêter de se prendre la tête avec le culte de la personnalité. Etre représenté le mot suffit à comprendre ce que veut dire être représenté. On se sent représenté ou pas.
    Pour la Bastille si la police prévoit 20 000 marcheurs (je n'ai pas vérifié cette info) elle va être surprise. Prévenez le ministère de l'intérieur ou le préfet de police de Paris que c'est 1 000 000 minimum de promesses rien que pour la région parisienne.

    L'émission "C'est politique" sur la 5 ce soir: Nickel. J'ajouterais un mot sur les communistes. JL à bien répondu. Mais on pourrait aussi faire valoir que:
    - Le capitalisme à du sang sur les mains (Chili, Espagne, Irak, Afganisthan,... Somalie...et bien d'autres crimes encore perpétré au nom de la démocratie...)
    - La social-démocratie en france (Algérie, indochine... et les différents soutiens que celle-ci a apporté aux politiques libérales,... les accords de Munich.. et les plein pouvoirs à Pétain...)
    Personne n'est parfait. Mais si on identifie bien les communistes, il est toujours trés difficile d'identifier les capitalistes et les socio-démocrates. Pourtant rien n'est plus simple. On ne l'apprend pas en ces termes à l'école.
    Ce qu'à dit JL Mélenchon sur la participation au meeting de Villepinte: 30 000 pendant son interwiev est devenu 50 000 sur TF1 et 50 000 et plus sur France 2. Europe 1 a du atteindre les...

  21. adisl dit :

    Jean Luc,
    Quelqu'un qui torture est un "tortionnaire". Pas un "tortureur"
    L'erreur est humaine. Belle prestation en tous les cas.

  22. albireve dit :

    @adisl 185 Jean- Marie Le Pen a été les deux.

  23. Lecabestan dit :

    @ adisl 185
    moi aussi j'ai tiqué mais Jean Luc Mélenchon manie notre langue avec dextérité !
    Définition trouvée ici ou là :
    Tortureur, -euse, adj. et subst. masc.a) Adj., rare. Qui torture, sert à torturer. Synon. tortionnaire.Tes pauvres outils tortureurs et mordeurs (Giono, Que ma joie demeure, 1935, p. 261).b) Subst. masc. Celui qui inflige la torture. Synon. bourreau, tortionnaire.Dans sa cellule, le colonel Picquart songe, et suivant, en son rêve, les pensées de ses tortureurs, sourit tranquillement au devoir (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 225).− [tɔ ʀtyʀ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1resattest. 1480 (Baratre infernal, Bibl. Rouen A 297 ds Delb. Notes mss), attest. isolée, 1830 (Balzac, Œuvres div., t. 1, p. 517), absent des dict. jusqu'à Lar. 19e; dér. de torturer, suff. -eur2*.

  24. Sansebar dit :

    D'accord avec Naïf, à propos du sang sur les mains....
    Le PCF à qui on balance des accusations qui ne le concerne pas en tant que parti français (le goulag) a surtout son propre sang sur les mains, celui de ceux de la Résistance, des militants de la paix en Algérie, de Charonne, des militants ouvriers traqués et matraqués par le patronat, etc...
    Les autres, tous les autres, feraient bien de s'offrir une introspection, de la droite qui a choisi "Hitler plutôt que le Front Populaire" à une certaine gauche qui a majoritairement commis des votes honteux, des pleins pouvoirs à Pétain (hormis les courageux du "chemin de l'honneur") à l'envoi massif du contingent en Algérie, en passant par Jules Moch réprimant dans le sang les manifestations ouvrières.
    C'est vraiment de la calomnie répétée inlassablement par ceux qui feraient mieux de se taire.

  25. Desachy dit :

    A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958.

    Si, si, en mars 1988, avant la 1er tour de la présidentielle, il y a eu un gros rassemblement du PCF, sur le thème," il y a toujours des Bastille à prendre", et avec un meeting d'André Lajoinie organisé sur la place.

  26. Toto dit :

    @mimique32
    les billets pour les trains spéciaux sont en partie déductibles des impots car payés par le biais d'une asso. ça fait une belle réduc, pour ceux qui en payent ! (des impôts). On aboutit à cette situation incroyable où les gens les moins riches, qui ne payent pas d'impôts, doivent payer les billets plein pot (80 euros pour Montpellier). C'est mon cas (chomage). Heureusement, il y a des gens sympas qui m'ont proposé de me payer mon billet et de me faire profiter de la réduc. l'AR me coutera ~25 euros. Quand on agit collectivement, tout a une solution !

  27. Gilbert Delbrayelle dit :

    Au journal de TF1, Claire Chazal a présenté une réaction de Jean-Luc Mélenchon au meeting de Sarkozy mais l'extrait de C/politique présenté était tronqué et la compréhension peut prêter à confusion pour des gens non informés.
    Dans C/Politique, Jean-Luc Mélenchon a dit que la proposition de Sarkozy sur Shengen (aller contre le traité) montre que Jean-Luc Mélenchon avait raison en disant qu'on pouvait se poser en opposant des traités européens (Je résume..)
    Sauf que l'extrait tronqué présenté par TF1 laisse entendre que Jean-Luc Mélenchon est d'accord avec Sarko sur sa proposition Shengen.
    Soit c'est volontaire, soit ils ne comprennent rien...

  28. citoyenne21 dit :

    Comme quoi ça rend moins con d'écouter Jean-Luc Mélenchon ! un bon slogan, non (rire) ?
    En tous cas, que l'on trouve ou non la journaliste de "C politique" au top, ce soir très bon et suffisamment long développement du programme du FdG.

  29. Dunizel dit :

    Merci à Pascale (158) pour son alerte sur la suite de la confiscation de souveraineté par l'Europe via le "two packs". L'étape encore suivante, c'est donc la confiscation des élections si on n'est pas dans les clous ?...Désolée, je n'arrive plus à retrouver le site où j'ai lu la nouvelle idée de Merkel, si quelqu'un l'a, il est le bienvenu.'tain, elle est vraiment dangereuse, elle, et pas pour le capital...

    @ Naïf (184) : "c'est 1 000 000 minimum de promesses rien que pour la région parisienne". Ah oui ? C'est une vraie info, ou l'as-tu trouvée, ça m'intéresse !

    @ Gilbert (191)... Devine !...

  30. fab35 dit :

    Ma place est prise dans un car de Rennes à Paris. Génial. Enfin !
    RDV dimanche prochain pour reprendre la Bastille !
    Je rêve que cette journée depuis tellement longtemps que j'arrive même pas à sortir un commentaire sans être fébrile sur mon clavier. Il va falloir marquer les esprits et se mobiliser au maximum !

  31. Pierre dit :

    Seul Mélenchon, soutenu par les forces de gauche, nous donne le sentiment qu'il existe une autre façon de penser que la soupe neolibérale aux deux visages: l'ultra droite versaillaise déclinée, à l'usage des pauvres gens, en exrème droite fasciste et aussi l'inquisition ecologiste à l'usage des bobos incultes qui camouflent leur paupérsation derrière des arguties naturalistes. Enfin un candidat qui parle vrai et autrement et qui nous dit que la destinée libérale n'est pas obligatoire, ce que nous pensons tous malgré le martelage médiatique. La révolution est imminente.

  32. Boris dit :

    Cinq trains sont prévus pour Paris et plusieurs dizaines de cars. Si vous habitez Paris ou sa région il faut mobiliser un maximum de monde. Profitez de votre proximité car cet événement sera vécu par la pensée par beaucoup de militants qui ne pourront pas s'y rendre.
    Le 18mars doit être un moment fort de la campagne : une démonstration de force et un élan d'enthousiasme créatif.

  33. olivier dit :

    182 thierry saunier
    Va voir dans la fédé locale du PCF.
    C'est là où je me sers pour les affiches du Front de gauche.

  34. Hadrien dit :

    Bonjour Jean-Luc Mélenchon, et merci à vous pour votre enthousiasme que vous diffusez. Tout mon entourage, sauf quelques exceptions pro-PS (le vote "utile"), va voter pour vous. Évidemment, je ne fréquente pas l'environnement de droite, les riches et compagnie. J'essaie, tant bien que mal, d'informer et de détruire les idées reçues quant à votre programme et votre action ; on entend pêle-mêle "populisme", "agressif", "méchant", des mots sans fondements, si peu informés, et qui desservent plus leurs auteurs que l'action du Front de Gauche.

    En haut de votre billet, il y a un petit clip musical pour l'appel du 18 mars. Permettez-moi de vous dire que le choix musical est plus que discutable : guitare "à la Tryo" ou "à la Rue Kétanou", ça va deux secondes, mais là c'est trop. Quant au chanteur, sa performance vocale est un petit peu en-dessous du niveau global de la prestation, correcte par ailleurs. Bref, ça ne crève pas le plafond, c'est même médiocre.
    Ma critique, évidemment, n'amène rien de constructif puisque je suis mauvais musicien et piètre chanteur, et je ne pourrai ainsi pas faire de chanson "meilleure" à mon sens. Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce style de musique m'agace, il est extrêmement mal vu par la jeunesse passé 16 ans et les premiers festivals. Je pense qu'il faudrait viser dans un registre plus "épique" et entrainant, à la manière de la musique de Keny Arkana, que j'exècre par ailleurs, mais qui a un effet "coup de poing" qui fait battre le cœur.

  35. martin dit :

    Le lien:
    C politique avec Jean-Luc Mélenchon.

  36. yann Guérin dit :

    Moi il m'épate, mais alors, il m'épate de plus en plus. Encore une magnifique émission "c politique".
    Pédagogie, humour, humanisme, intelligence... Chapeau bas, cher Jean-Luc, vous êtes un grand monsieur et je le dis sans culte de la personnalité.

  37. Carlos dit :

    Dans le blog de Paul Jorion, on peut lire à propos de ce qui se passe à Bruxelles : "Des rumeurs faisant état d’un accord secret destiné à remercier Michel Barnier, le commissaire au marché intérieur, à la demande de David Cameron qui souhaite lui voir succéder un esprit plus compréhensif à l’égard de la City."
    L'accord secret avec qui ? Je ne vois que M. Sarkozy.

  38. Lilly54 dit :

    C Politique : bravo Jean-Luc comme d'hab. Très bonne prestation face à une journaliste un peu excitée mais correcte et que tu as su détendre. Par contre je viens de voir sur M6 la prestation d'Hollande à l'émission CAPITAL et sur le thème du travail : oh lala ! On n'est pas sortis de l'auberge. Je ne trouve même pas d'autre commentaire à faire. Je vais mettre mon réveil à 7 h sur Europe pour demain matin. Bonne nuit les Mélenchoniens.

  39. Chacmol dit :

    A l'assaut de la forteresse Bastille Saint Antoine avec beaucoup de drapeaux bleu blanc rouge.

  40. stanislas dit :

    Cher Jean-Luc,
    Quel plaisir de vous lire et de vous écouter. Je vous ai trouvé très démonstratif et convaincant dans l'émision C politique. Bravo !
    Cela dit, j'aimerais que certains thèmes soient abordés de manière plus approfondie. Les sujets traités sont à l'évidence, d'importance inégale et je comprends que, n'ayant pas la maîtrise du jeu vous ne puissiez pas recentrer l'échange sur les thèmes de votre choix, encore que, par votre talent et votre habileté vous y parveniez néanmoins. Loin de moi l'idée de hiérarchiser les sujets à traiter mais il est des thèmes qui nécessitent une présentation plus aboutie c'est par exemple celui de la planification écologique, comme instrument de la relocalisation industrielle notamment. Aussi j'aimerais que vous repreniez à la prochaine occasion la remarquable intervention que vous avez faite devant le congrès de FNE. Autre souhait : une adresse en direction de la jeunesse.

  41. Bélatar dit :

    Tiens, tiens... :
    "Le candidat socialiste, favori des sondages, a cité une hausse de 0,5% du smic quand la croissance est de 1%.
    "Je suis pour que le smic soit lié, d'ailleurs c'est son nom (...) à la croissance", a-t-il dit sur M6.
    "Chaque fois que la croissance est de un point, eh bien, l'augmentation du smic pourrait être de moitié, 0,5. Voilà ce qui éviterait les questions de savoir s'il faut donner un coup de pouce."

    Encore un effort !

  42. Amadeus dit :

    Qu'ils nous rejoignent tous ! Qu'ils rejoignent tous les idées, les valeurs humaines, sociales, les valeurs d'égalité, de justice et de solidarité défendues par le Front de Gauche ! Que la marche vers la Bastille, marche symbolique vers l'abolition des privilèges et la souveraineté du peuple amène ces gens du pouvoir à nous entendre et les fatalistes politiques à nous écouter, et que nos voix résonnent dans leurs esprits et leurs cœurs ! Le moment est venu d'agir, et nous avons la chance de pouvoir manifester et voter bientôt pour être acteurs de notre sort. Les propos de la droite en général, de Sarkozy-le-petit et de Le Pen en particulier sont révoltants, et il est profondément navrant que des personnes puissent se retrouver dans leurs prétendues solutions qui ne sont que de nouveaux problèmes : la préférence nationale, la stigmatisation non pas de la pauvreté mais des pauvres entre autres absurdités ! Est-il trop simple de reconnaître que des êtres humains comme nous puissent venir en France par amour de la France, que des êtres humains comme nous ont le droit d'espérer une vie meilleure et que comme nous ils sont capables de servir l'intérêt général ? Est-ce que le fait de les bannir résoudra vraiment le problème du chômage, tant que des postes seront supprimés dans le domaine public, tant qu'il faudra « travailler plus pour gagner plus » ? C'est la précarité du travail qui pousse les gens à vivre des aides sociales ! Ce qui est aberrant, c'est de gagner moins en travaillant qu'en étant au chômage ! Le jour où le travail sera décemment rémunéré, peut-être que le nombre de personnes vivant des aides sociales diminuera ! Et puis on vous dit que ces personnes sont des étrangers, c'est-à-dire des gens qui ont encore plus de mal que les autres à s'insérer...

  43. Louise dit :

    Et pourquoi Monsieur Vincent Bolloré peut aller comme il veut, quand il veut au Cameroun et que les Camerounais ne pourraient pas venir quand ils veulent en France?

  44. graine d'ananar dit :

    Au sujet de Géraldine Muhlmann (Miss "Balivernes" lire ce (joli) démontage) elle fait irrésistiblement penser au lit de Procuste : Si la personne est plus petite que le lit, Procuste l’étire, brise ses os, ses tendons et ses veines, jusqu’à ce qu'elle soit à la « bonne » taille ; si elle est plus grande, Procuste lui coupe les pieds et les membres (et les cheveux en quatre) pour l'y faire tenir. Ainsi procède Géraldine afin de faire rentrer de force son interlocuteur dans son opinion, qui est forcément la bonne puisque c'est la sienne...

  45. Chris dit :

    Vous lancez un appel pour une marche vers la Bastille, le 18 mars prochain...
    Aujourd'hui, 11 mars, une autre marche du peuple a eu lieu : dans la vallée du Rhône, entre Lyon et Avignon, 60 000 personnes ont fait une chaîne de solidarité avec le peuple japonais à loccasion du triste anniversaire du tsunami et de l'accident de Fukushima.
    L'énergie est un des grands défis de demain pour notre pays : parce que vous êtes porteur d'un grand espoir, cela nous aurait fait plaisir de vous voir là, avec nous, pour amorcer l'indispensable sortie progressive du nucléaire !

  46. Fred dit :

    Encore une belle prestation à "c" politique.
    Rendez vous le 18 !

  47. Roufiat Jean-François dit :

    Bravo au Front de Gauche et à Jean-Luc Mélenchon! Vous êtes à titre personnel l'honneur de ce pays et de notre République. J'avais 20 ans en 1968 et pour la pour la première fois depuis longtemps et sans aucune nostalgie de ma jeunesse enfuie, je suis fier de faire partie de ce grand peuple de France à qui vous redonnez espoir et confiance.
    Vous portez haut et fort la parole de l'espoir, de l'émancipation; en un mot vous redonnez vie à la maxime de la République: Liberté, Egalité, Fraternité.
    Monsieur Mélenchon, continuez à incarner cette rupture intelligente et finement analysée et vous parviendrez (nous parviendrons avec vous!) à vaincre les forces délétères de l'égoïsme voulu par la droite, de l'obscurantisme voulu par la droite extrême.
    Aidons-nous tous ensemble, inspirons-nous de votre talent pour enfin sortir de la résignation à laquelle nous pensions être condamnés.
    L'Histoire s'est remise en marche; une armée se lève à vos côtés.
    Merci.

  48. Lesver dit :

    @GONZALES
    Je ne me rappelle plus l'émission, mais M. Mélenchon a bien précisé qu'il augmenterait fortement tous les minimas sociaux bien que l'idée du prgm est de tendre au plein emploi en relançant l'économie et donc de voir disparaître le RSA non pas en le supprimant mais en offrant du travail à ses bénéficiaires. ;)

    @Pascal Busnot (Héloup - 61)
    Et tu proposes quoi ? L'idée n'est pas que notre prgm soit parfait sur tous les points pour tous les jusqu’au-boutistes, c'est impossible. L'idée c'est de s'accorder entre plusieurs courant sur ce qui permet concrètement et rapidement de faire avancer notre société et de redonner le pouvoir aux citoyens. Le débat idéologique sera tranché plus tard, là il ne s'agit pas de savoir qui a raison entre écolos, communistes, socialistes, anticapitalistes, mais d'avoir un prgm commun pour se rassembler derrière et renverser la politique à papa tous ensemble. Le référendum me convient, car il permet de régler un problème de postures différentes = débat public + vote citoyen (--> majorité de "non" au nucléaire ^^).

    @thierry
    Regarde déjà la poutre dans ton œil. Qd on suit quelqu'un sans réel prgm de changement, mais très très fade (je l'ai lu) qui trahit celui du congrès PS, soit F. Hollande, là il s'agit de culte de la personnalité ! C'est l'habitude du PS de vendre une personne et plus des idées, PS pour lequel je ne votais plus que par "(f)utilité" depuis des années. En tant qu'électeur socialiste qui vote pour un vrai prgm socialiste, moi je ne reçois que de l'amour ici ! Il faut que tu ouvres les yeux, la gauche au pouvoir était celle avec un pgrm tel le nôtre ! Le PS et Terra Nova se trompent et tu le sais ! Il réconcilie des gens avec la politique, tu as tout dit, tout compris...

  49. hase dit :

    Les pieds dans la poussière d'argile, les animaux, pas grand chose dans le porte-monnaie, je ne pourrai pas dire à ma petite-fille qui va naître: j'y étais. Mais dans chaque village, il y a une Bastille à prendre.


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