26jan 12

Retour de Besançon

Les oies du Capitole

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Quelles journées ! Que de fortes images encaissées dans le Haut-Doubs, le territoire de Belfort. PSA, Alsthom, les noms de boîtes ont désormais des visages si près de moi. Et leurs voix me suivent à présent dans l’oreille de la mémoire. Retour de Besançon où nous étions si nombreux, je n’ai guère eu le temps de poser sac à terre ! Ne m’en demandez donc pas plus que je peux en écrire dans les conditions où je le fais. Mais n’est-ce pas déjà trop d’ajouter à mes interminables discours ces notes tout aussi longues. Je n’y reviens que pour d’autres sujets que ceux abordés par mes passages télé et mes interventions publiques. Ici quelques mots sur moi-même. Juste un signal d’humanité conservée dans une vie devenue très exclusivement attelée au travail et à la lutte contre le manque de sommeil. Puis je reviens sur le Front National. L’assaut est lancé. Je vous donne des arguments en les exposant noir sur blanc. Ils sont pris dans les causes du moment. Ma demande est que vous ne me laissiez pas faire tout seul le travail. Il est temps d’aider. Au bouton de veste. Un par un autour de soi, aller au contact pour convaincre et ramener à la République ceux qui s’en éloignent, parfois sans s’en rendre compte.

Ce qu’il y a de très agréable dans l’immense fatigue que je ressens au bout de trois semaines d’activité sans pause c’est que ma sensibilité aux offenses diminue. Les coups qui me sont portés sur un plan aussi personnel que celui auquel se sont risqués certains ne pénètrent plus aussi profondément qu’auparavant. Bientôt, peut-être, ils ne m’atteindront plus du tout. Dans les comptes de la fin, ces blessures de campagne m’auront alors aidé davantage qu’elles m’auront fait saigner. Je ne parle déjà plus du flot habituel des insultes ordinaires venant au fil de tant de plumes sans dignité qui me font « éructer » telle ou telle petite phrase, c’est-à-dire roter, « tonner », « m’emporter » et ainsi de suite. D’ineptes ignorants, sans culture ni connaissances des sujets que je traite se permettent tout contre moi, et cela ne finira pas, on m’en a 19prévenu. Il est tout simplement incroyable que ma côte de popularité continue de grimper malgré tout cela. Je ne parle pas de la floraison de portraits photos pris à la tribune, poings et visage fermés par l’effort qui me détruit en ce moment les cordes vocales. Je ne parle déjà presque plus des tentatives incessantes de violation de ma vie privée. Par exemple sur mon appartenance à la franc-maçonnerie.

« L’affaire » fut « révélée » par un « journaliste » du « Parisien », Erick Ackemand. Il commença par écrire que je refusais d’en parler avant de passer outre et de le faire quand même en allant trouver deux ou trois nigauds en mal de se donner de l’importance. Ceux-là firent des « confidences » que le mange-ragots se fit un devoir d’étaler sur son papier. Pensez ! Quelle trouvaille ! Ces bêtises sans intérêt n’aboutirent qu’à augmenter le nombre des curiosités malsaines et des fous qui, depuis, s’en prennent à moi. Quand vinrent mes biographes, que faire ? Eux ne pouvaient faire moins que d’en traiter puisque le fait était ainsi déjà « révélé ». Et moi je ne pouvais faire moins que d’en parler sauf à donner l’impression que j’avais quelque secret honteux à cacher. Je n’ai aucun secret. Je suis discret. Ce n’est pas du tout pareil ! Il n’y a rien de honteux à appartenir à la même histoire que l’auteur de l’Internationale et à celui de la Marseillaise. Il n’y a rien de dérangeant à partager une vision de la République à laquelle se rattachait le quart des membres du conseil de la Commune de Paris de 1871. Mais j’ai déjà dit cent fois pourquoi selon moi un élu ne doit pas faire acte de ses appartenances philosophiques ou religieuses puisqu’il a vocation à représenter tous les citoyens. Ce viol de ma liberté, qui serait dénoncé à grand cris si un autre le subissait du fait de son homosexualité ou de ses passages à la messe ou à la synagogue, est au contraire un encouragement à en commettre d’autres. Mais c’était bien l’intention de nuire qui animait le voyeuriste Erick Ackemand du « Parisien ».  Il se régale depuis, m’ont dit certains de ses collègues, car pour une raison que j’ignore il est extrêmement hostile aux francs-maçons. A présent voici le pire qui est à vivre : l’insistance à m’interroger sur le sujet en commençant par la phrase : « Puisque vous avez décidé de reconnaître votre appartenance » etc. Le mot « reconnaître » suffit à situer ce que l’intéressé pense du sujet et doit donc le situer politiquement à l’égard des maçons qui l’entendent ! Sans oublier « irez-vous à la loge une fois élu » ? Imaginez la question posée à un élu juif : continuerez-vous d’aller à la synagogue ? A un13 chrétien : irez-vous à l’église ? Et ainsi de suite.  Je n’ai jamais décidé de dire quoique ce soit. Cela m’a été imposé de force par Erick Ackemand du « Parisien », contre mon gré. Et depuis je subis l’inquisition de rustres  qui souvent ne connaissent rien au sujet, ni au danger auquel ils nous exposent. Mais le plan est ainsi pris.

Quand je dis que je ne veux pas parler de ma vie et de ma famille, on me demande en « off » ce que j’ai à cacher. Quand je réponds publiquement que je dois respecter la liberté des miens qui n’ont pas demandé à avoir une vie publique et que je donne l’exemple de ma fille, une adulte qui a le droit de ne pas vouloir de mon genre d’existence, même si c’est une militante, que se passe-t-il ? Le baveux suivant éructe : « Puisque vous acceptez de parler de votre fille est-ce que vous ne cédez pas à la pipolisation » ? Les hyènes gémissent du désir d’aller plus loin. Je le sens. Les nouveaux inquisiteurs ont en commun avec leurs ancêtres une dose de perversité sans laquelle ils ne pourraient pas faire ce travail. Que faire ? Comment me défendre et protéger les miens ? Rien n’y ferait si bien que la seule arme qui reste à ma portée. En faire autant. Raconter la vie familiale et affective de ceux qui me violent, « révéler » les noms des francs-maçons des différentes rédactions qui pratiquent le voyeurisme à ce sujet. Ce serait alors tomber aussi bas que ceux qui m’assaillent. Mais quand ai-je choisi le terrain de combat ? Je n’évoque tout cela qu’en relation avec la bataille que je mène en ce moment et le drapeau que je porte. Car je suis engagé jusqu’aux oreilles dans la bataille avec l’extrême-droite. Et pour ceux-là, juifs, arabes et franc-maçons 12ont beaucoup à craindre si l’on tient compte de ce qui se dit et se lit dans les réseaux. Pour ces exaltés, à ma manière, je suis impliqué par les trois catégories de leurs névroses. Ceux qui m’exhibent de cette façon savent ce qu’ils font et à quoi ils m’exposent. Ne l’oubliez jamais mes chers lecteurs : ce n’est pas un jeu que tout cela.

« Libération » prétendait « alerter » en titrant comme on s’en souvient. On croyait l’hypocrisie à son comble ! Comme si on avait attendu cette « alerte » pour savoir que le danger est là, alors même que « Libération » en a fait un argument récurrent de ses appels au « vote utile » socialiste depuis des mois. Le gros titre fonctionnait comme une banalisation incroyable et même comme une injonction. Mais à présent il y a pire. C’est « Marianne ». La une en  gros  titre : «  Je vote Le Pen ». Maurice Szafran écrit un éditorial répugnant de bonne conscience pour soi-disant nous « alerter » lui aussi ! Superbe révélation, cher Maurice ! Alors que tout son éditorial fonctionne comme la énième mise en cause « des politiques » qui n’est rien d’autre que la justification du vote contre-républicain de l’extrême-droite. « Je vote Le Pen » est un titre de raccolage hypocrite comme l’a été la une aguicheuse sur la prostitution. Ce qui fait le plus mal, c’est que je croyais tous ces gens amis. Je veux dire, en plus des liens personnels qui peuvent s’établir au fil des ans et des rencontres, je croyais que nous avions le même horizon de valeurs. Je découvre petit à petit qu’il n’en est rien. Qu’ils mènent un autre combat auquel je ne comprends rien mais dont les indices s’accumulent. Pourquoi ces braves gens ne s’interrogent-ils pas sur le point où est rendu le combat antiraciste dans notre pays ? Pourquoi, au lieu de mettre, comme des petits poujades parfumés, tout le monde dans le même sac, ne demandent-ils pas des comptes à ceux qui devraient en rendre ? Pourquoi 18n’aident-ils d’aucune façon ceux comme nous, qui passons à l’attaque après avoir publié des brochures et des livres d’argumentaires en début de campagne et qui continuons à le faire ? Pourquoi ne viennent-ils pas assister aux séances de formations de nos militants et de ceux de la CGT ? Quelque chose ne tourne plus rond. Vraiment pas rond. Quand l’ambassadeur d’Israël à l’ONU va rendre visite à madame Le Pen et revient joyeux et content, quand toute la presse bien-pensante a voté un blanc-seing de laïcité à la dame alors qu’elle est juste grossièrement anti-arabe et anti-musulmane, quand, sans autre examen, il lui est attribué une position favorable à la retraite à soixante ans et ainsi de suite, sans trêve et sans limite, je m’inquiète de voir tous les anticorps se retourner au service de la maladie. Il y a des raisons de se demander ce qui se passe vraiment. Quand le même « Marianne » et quelques autres trouvent mon vocabulaire « excessif » contre le Front National et essaient même de me tirer des regrets de la bouche, je vois clairement que toute boussole est perdue à cet endroit. Alerte en forme de connivence, titraille aguicheuse, banalisation, protection de flanc-garde, hum, hum : les oies du Capitole commencent mentalement à marcher au pas qui porte leur nom.

Etrange dépêche de l’AFP après un passage média il est vrai spécialement confus de madame Le Pen. On y lisait que Marine le Pen se serait engagée sur la retraite à soixante ans ! Bigre. Après toutes les injures qu’elle avait déversées sur les syndicalistes pendant le mouvement de grève contre la réforme, c’est presque une conversion gauchiste ! En fait, en regardant de plus près, on constate qu’elle invente ses réponses à mesure que lui sont posées les questions. Voyez précisément cet échange sur France Inter ce 25 janvier.
Patrick Cohen : « Autre sujet économique : les retraites. Dans votre programme, vous ne dites pas précisément ce qu’on fait de l’âge légal ou de la durée de cotisation. Est-ce qu’il faut modifier ou non la réforme accomplie par le gouvernement actuel ? »
Marine Le Pen :  « Ah si, il me semble au contraire que c’est très clair. J’ai dit clairement que je pense que la meilleure option est la retraite à la carte avec une retraite pleine à 40 annuités… de cotisation. »
Patrick Cohen :  « Une retraite à la carte… avec 40 annuités. Donc on reviendrait à 40 annuités de cotisations… »
Marine Le Pen :  « Avec une retraite pleine à 40 annuités. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si vous travaillez moins, deux ans de moins, vous avez une légère décote et vous pouvez obtenir votre retraite avec une légère décote. Si vous travaillez plus, vous pouvez obtenir une retraite qui soit supérieure. »
Patrick Cohen :  « Et l’âge légal ? »
Marine Le Pen :  « 60 ans ? Je crois que c’est un âge correct ».

Récapitulons. D’abord elle se prononce pour la « retraite à la carte ». Puis le journaliste lui fait dire l’âge préférable pour le départ à la retraite et elle répond « soixante ans ». Puis le journaliste lui demande si c’est 20cl’âge légal de départ et elle répond oui aussi. Soit Le Pen essaye d’enfumer, soit elle n’y connaît rien. Car ce qu’elle dit est contradictoire : on ne peut pas vouloir « une retraite à la carte » et un « âge légal » de départ. Ce sont deux choses contradictoires. Voyons donc par étapes.

Si elle est pour une « retraite à la carte », c’est pire que Fillon ! Si elle est pour l’âge légal à 60 ans avec 40 années de cotisations, il faut qu’elle s’explique sur le niveau de la pension, le salaire de référence pour la calculer et ainsi de suite. Sans oublier le financement de tout cela. Ces points sont décisifs comme le savent tous ceux qui ont participé au mouvement contre la réforme des retraites. On a raison de se méfier et d’être très exigeant. Car sur la retraite, Le Pen a changé d’avis souvent. Ses réponses sur France Inter signifient-elles un nouveau changement ? Dans le texte, son projet présidentiel pour 2012 fait l’impasse sur la question de l’âge légal et dit seulement : « L'objectif doit être fixé de revenir le plus rapidement possible au principe de 40 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. » Cette définition, c’est bien celle de la « retraite à la carte » où l’on part à taux plein quand on a ses années de cotisation. Cela peut-être à soixante-deux, soixante-cinq et ainsi de suite selon l’âge auquel on a commencé à cotiser et le nombre d’années validées. Dans ce cas il n’y a pas d’âge légal de départ. C’était clair d’ailleurs il y a peu pour le FN. En janvier 2011, alors qu’elle est présidente du FN, le site du parti d’extrême-droite indique que  « le FN soutiendra le maintien à 40 annuités maximum de cotisation sans considération d’âge légal de la retraite ». C’est cohérent et correspond à la définition de la « retraite à la carte ». Mais il y a déjà eu autre chose chez ces gens-là. En 2007, Marine Le Pen était la directrice stratégique de campagne de Jean-Marie Le Pen. Ils proposaient de relever l’âge légal à 65 ans. Et le 27 septembre 2010, pendant le mouvement social, le FN avait organisé un20a colloque sur la question. C’est Jean-Marie Le Pen, alors président, qui l’avait conclu au nom du FN. Il s’était prononcé pour « une retraite à la carte ». Car la « retraite à la carte » et « l’âge légal » sont incompatibles. Ne vous embrouillez pas. Je fais un petit paragraphe d’explications.

Il existe deux âges légaux pour la retraite en France aujourd’hui. Le premier c’est l’âge légal de départ. Il était à 60 ans et il est progressivement relevé à 62 ans d’ici à 2017. Sauf régime spécial, il est impossible de partir à la retraite avant cet âge, même si un salarié a le nombre d’années de cotisations requises. Le second, c’est l’âge légal pour avoir une retraite à taux plein, même sans le nombre d’années de cotisations obligatoires. Il était à 65 ans. Il passera progressivement à 67 ans d’ici à 2017. A partir de cet âge, un salarié qui n’a pas toutes ses années de cotisations ne subira pas de décote. Faisons le point. L’âge légal de départ est une protection collective. Il ouvre le droit au départ en retraite indépendamment de la durée de cotisation. Un salarié fatigué qui n’a pas cotisé 41,5 années peut choisir de partir à la retraite même s’il n’a pas le nombre d’années de cotisations requises. Actuellement sa retraite sera minorée par la décote, mais il n’est pas obligé de continuer à travailler. En 2010, plus de 8% des salariés partis à la retraite l’ont fait sans avoir cotisé la durée requise. Ils ont préféré partir à la retraite, malgré la décote, car ils étaient épuisés ou parce qu’ils considéraient que le montant de leur retraite serait suffisante pour vivre. C’est donc une liberté. Personne n’est obligé de partir à 60 ans (repoussé à 62). A l’inverse, dans le cadre d’une retraite « à la carte », un salarié qui n’a pas atteint la durée de cotisation requise est obligé de continuer à travailler. Il ne peut pas décider de partir à la retraite, même avec une retraite plus faible. Qui propose la « retraite à la carte » ? L’Institut Montaigne, le MEDEF, François Bayrou. Au total, la proposition de Le Pen est moins favorable aux salariés qui ont 40 35années de cotisation après 60 ans. Imaginons un salarié qui a 62 ans n’a pu valider que 35 années de cotisation. Avec Fillon il peut partir avec une décote. Avec le Front de Gauche, il peut partir sans décote. Avec Le Pen, il ne peut pas partir. Avis aux benêts qui la croient : Le Pen c’est pire qu’avec Fillon.

Cette mystification n’est pas la première chez la dame. Voyez plutôt. On a beaucoup entendu parler des 200 euros nets que promet Mme Le Pen aux salariés gagnant jusqu'à 1,4 SMIC. Mais peu se sont penchés sur le détail de cette proposition et ses conséquences. Il faut d'abord préciser qu'il ne s'agit pas d'une augmentation en bonne et due forme du salaire. C’est une exonération de cotisations salariales à hauteur de 200 euros. Elle ne retourne pas au salarié, précisément en raison du fait que cet argent est déjà le sien. Car il faut bien comprendre que les cotisations salariales, qu'elle prétend rendre aux salariés, leur appartiennent déjà. Ils les récupèrent sous forme de « salaire différé », en remboursement de soins, retraites, allocations familiales et ainsi de suite. Cela signifie aussi que le salaire brut versé aux salariés, sur lequel36 est calculée la retraite, ne bougera pas. Mais surtout, le capitaliste n'aura pas un euro de plus à payer pour les salaires. Et la part du travail n'y gagne pas un centime dans le partage des richesses créées.

Invitée du « club Ethic » de Mme Sophie de Menton le 24 janvier, Marine Le Pen a d'ailleurs confirmé son opposition à toute hausse directe des bas salaires : « Je ne crois pas à une augmentation du SMIC qui repose sur l'entreprise. » C’est clair. Qui donc doit payer les augmentations de salaires ? Réponse de la dame : « C'est pourquoi l'Etat assumera la hausse du pouvoir d'achat. » Incroyable. Les contribuables se cotiseront pour se payer des hausses de salaires ! Inutile de dire qu’une telle trouvaille est déjà applaudie par les dirigeants patronaux ! Ainsi ce porte-parole de l'UIMM, le puissant syndicat patronal de la métallurgie, cité par le magazine « Challenges », qui parle de « propositions très alléchantes ». On le comprend. Comme l’a dit madame Le Pen au cercle des patrons qui l’écoutaient : « Je ne suis pas votre ennemie ! » Dont acte. On devine alors qui va payer les 200 euros de  madame Le Pen. Le budget de l'Etat. C'est-à-dire les travailleurs eux-mêmes sous forme d’impôt ! Pourquoi ? Parce que la loi prévoit que toute exonération de cotisation sociale décidée par le gouvernement doit être compensée à l’euro près par un versement du budget de l’Etat à la caisse de sécurité sociale concernée. 

Et si le budget de l'Etat compense ces 20 milliards de cotisations perdues, cela signifie que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui paieront leur hausse de salaires en impôts. Loin d'augmenter la part de richesses destinée aux salaires, la proposition de Le Pen va donc au contraire mettre en péril la Sécurité sociale. Car elle coûte 20 milliards de recettes en moins aux caisses de Sécurité sociale. Cela reviendrait à 37doubler le déficit actuel de la Sécu ! Pour avoir une idée du coût de cette trouvaille sur les finances publiques, il faut se souvenir que le pays paye 50 milliards pour sa dette chaque année. La dette supplémentaire créée par Marine Le Pen représente une charge constante égale à 40% de l’actuel service de la dette du pays !

« Ah, mais ! direz-vous, madame le Pen a prévu de faire financer cette dépense par une nouvelle taxe sur les importations ». Les comptes sont donc censés s’équilibrer. Notons l’absurdité par rapport au programme annoncé par elle. Le FN ne peut pas prétendre d'un côté qu'il compte faire reculer les importations en les taxant et de l'autre, espérer que cette recette sera durablement élevée pour boucher les 20 milliards de trou supplémentaire dans les caisses de la Sécu. D'autant que le produit des droits de douane supplémentaires est estimé par le FN à environ 17 milliards par an. Cela ne suffit déjà pas à boucher le trou. Et cela est d'autant moins crédible que le projet du FN prétend déjà utiliser ces mêmes 17 milliards de droits de douane pour financer d'autres mesures. Comme « combler le déficit de la branche vieillesse », ce qui représente 6 milliards. Ou encore pour « financer la dépendance » ! Donc le FN n'a pas en réalité de solution pour financer ces 20 milliards de trou, à part préparer un nouveau recul de la Sécurité sociale. Avis aux benêts qui la croient : madame Le Pen vous prend votre montre pour vous donner l’heure en échange.


773 commentaires à “Les oies du Capitole”
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  1. Menjine dit :

    Moi aussi je me souviens de 81...Je me souviens aussi de 68, et par mes parents ouvriers de 36 et 45.
    De quoi avoir quelque expérience, et du coup cela me rassure car je me dis qu'en 68 par exemple nous avions les forces dans la rue,par exemple, je me souviens d'une manifestation,la plus impressionnante de ma vie vers la fin mai de la CGT sur les grands Boulevards, on aurait pu prendre l'Elysée mais... Il n'y avait aucune perspective politique.
    En 81, il y a eu une alternance politique mais pas les forces des masses actives, qui étaient divisées, la lucidité du PCF sur la sociale démocratie certes, mais aussi quelques consignes "secrètes" de vote,qui disaient bien l'état de dissention des directions politiques.
    Aujourd'hui je pense que la construction du fdg, malgré des à coups et des divergences, la possibilité de réaction des masses laissent présager d'une possibilité réelle d'aboutissement, il y a aussi,l'intelligence de Mélenchon, la convergence des divers groupes derrière lui.
    Ceci dit, je suis d'accord avec ceux qui appellent à une mobilisation plus active, la question de la liquidation du code du travail devrait nous permettre de rendre notre force visible.
    Des réactions comme celles des Grecs et des Belges seraient bien venues.

  2. graine d'ananar dit :

    "Deutschland über alles" pour Sarko et ses serins mais pour l'OIT (Organisation Internationale du travail) c'est au détriment des autres. Pire, le modèle de croissance allemand est même l’une des principales causes à la crise actuelle de la zone euro ! Rien que ça. Pour en savoir plus c'est ici

  3. Lyendith dit :

    700 Bélatar
    On dirait du Mélenchon dans le texte et c'est un prix nobel d'économie !

    Pardon ?

    Pour restaurer la compétitivité en Europe, il faudrait que, disons d'ici les cinq prochaines années, les salaires baissent, dans les pays européens moins compétitifs, de 20 % par rapport à l'Allemagne. Avec un peu d'inflation, cet ajustement est plus facile à réaliser (en laissant filer les prix sans faire grimper les salaires en conséquence).

    Ça n'est pas vraiment le discours du Front de Gauche…

  4. Jepe dit :

    Puisque demain Jean-Luc Mélenchon participe au meeting de la CGT, il ne pourrait pas glisser un mot sur la grève générale plutôt que de lancer ses troupes en ordre dispersée (enseignant demain). Même les belges...

  5. ab dit :

    Il n'y a aucune justice sociale dans ce pays, la corruption est partout. Personnellement, je me suis retrouvé il y a cinq ans au coeur d'un complot d'autorité formenté par un patron avide, avec la complicité de la Médecine du Travail, qui ont fait passé des charges de travail contraires à ma convention collective pour un aménagement de travail suite à une blessure liée à une organisation de travail déficiente et un manque de personnel. J'ai refusé de signer leurs propositions en accord avec la Convention Collective qui disait que j'étais en droit de refuser de signer une modification de mon Contrat de Travail quel qu'en soit le motif et que cela équivalait en tous les cas à un licenciement de la part de mon employeur. Malgré tout cela, la Justice Prud'Homale a ignoré la Convention Collective et a prononcé à mon encontre une démission, me faisant perdre tous mes droits. Sans argent pour m'offrir les services d'un avocat, la Justice a également refusé de m'attribuer une aide juridictionelle en m'attribuant abusivement et nominativement le salaire des personnes tierces qui alors m'hébergeaient !

  6. Louise M. dit :

    @ L’ardéchoise
    Si nous gagnons par les urnes, ce ne sera pas que grâce au charisme de Jean-Luc Mélenchon, mais aussi grâce à notre travail de fourmi à la base et à la force de nos convictions. Je ne doute pas un instant des qualités des hommes et des femmes qui l'entourent, de leurs compétences singulières comme de la foi en l'humanité qui doit bien souvent les guider. Devant la mission historique qui leur sera donnée, ils se dépasseront et j'ose imaginer que toutes les petites divergences de chapelles et luttes d'appareil n'auront plus lieu d'être… devant l'enthousiasme qui gagnera les cœurs et l'effervescence intellectuelle qui régnera partout. Nombre d’intellectuels, dissidents de la pensée dominante, vont rejoindre le FdG, j’en suis sûre. Dans la dernière ligne droite, les soutiens vont affluer…
    Les troupes dont je suis (mais ça me gêne d'utiliser votre vocabulaire et la hiérarchie qu'il suppose), n'en doutez pas un instant, sont mieux formées (et éduquées) qu'elles l'ont jamais été… Quand l'histoire traverse des moments de rupture, le peuple mûrit très vite… il saura aller à l'essentiel… et faire entendre sa voix. D’autant que pour faire une Constituante, il faudra que se forment partout des assemblées à la base…
    J’avais 20 ans en 81, je n’ai pas cru un instant à une révolution par les urnes… En 2012, vu les défis sociaux, environnementaux et démocratiques qui nous attendent, je pense que nous allons davantage vers un changement de paradigme civilisationnel… C’est évidemment un risque (mais qu’avons-nous à perdre ?)… et aussi une chance extraordinaire de devenir acteur de cette histoire-là ! Bien des peuples d'Europe nous regardent… Ayons l'audace de ne pas les décevoir !
    Allez, l'Ardéchoise, ayez confiance en nous !

  7. MichelP dit :

    1- M.Barbier: souhaitons qu'il ait un jour des intervenants de la hauteur de M.Généreux ou Mme Autin (non exhaustif, bien sûr), alors chacun s'apercevra qu'un bonnet d'âne lui sierrait mieux que sa pédante écharppe rouge, au regard de ses hautes analyses sur les choix des électeurs.
    2- De nouveau honte à Orange. Sondage en ligne sur la crédibilité des candidats quant l'écologie. Choix proposés: 1. Joly. 2.Hollande. 3.Bayrou. 4.Autre. 5.Aucun. je vous laisse juge.
    Précision: quand vous choisissez "autre", dans le sondage Orange, vous n'avez pas bien sûr la possibilité de nommer le candidat de votre choix.
    3- Et la cerise: Sur le même portail : article " candidats en campagne": intentions de vote: Mélenchon : 4%
    De l'intégrité, que de l'intégrité toujours de l'intégrité.....

  8. jean ai marre dit :

    @ 288 citoyenne21
    je n'avais pas vu celui de Sabrina (151).
    Et pourtant il est majeur.

    @ 151 Sabrina
    Je ne voulais pas voter....je me suis posée sur mon canapé et je vous ai écouté attentivement, émotionnellement, je vous ai applaudi, bref je me suis sentie vivante de nouveau et totalement connectée avec les comme moi...
    Il est à assembler à celui de : @ 545 Ardéchoise
    Dans un reportage sur Lejaby, une ouvrière disait: "nous, on ne fait pas de politique, on veut juste garder notre emploi".
    On ne fait pas de politique ! Voila le slogan est lâché. C'est cette emprise droitière qui nous a mis ça dans le tête,. La politique tout le monde en fait, tout le temps, tous les jours : dès que nous parlons, dès que nous agissons.
    Et puis patatras, moi qui ne me suis mêlé de rien, pas syndiqué, pas de politique, on me vire !
    Cette réflexion doit nous aider à faire comprendre que mettre son nez dans le sable ou de regarder ses souliers ne mène à rien. Si nous voulons convaincre, il faut se lâcher. Parler autour de nous et je vous assure que ça devient facile, tellement les gens sont chloroformés. J'ai réussi à convaincre des déçus de Sarko, sur le fait que la rupture avec le système était nécessaire et obligatoire.

  9. Paul37 dit :

    Par rapport à la TVA Sarko, un petit raisonnement mathématique qui demande vérification

    Le prix du travail représente en moyenne le tiers du prix de revient des produits fabriqués en France.
    La réduction de 2% de ce prix du travail qui devrait résulter de la réduction des charges patronales représentera donc une diminution de 0.6% du prix du produit.
    Ce même produit aura à subir une augmentation de 1.6% de TVA.
    Résultat des courses : les produits Français augmenteront de 1% !

    Il faut vérifier que la réduction des charges patronales représentent bien 2% de réduction sur le prix total du travail, (je viens d’entendre ce chiffre sur France Inter).
    Si ces chiffres sont vrais, ils pourraient être un argument imparable.
    Un cadeau de 13 milliards aux patrons pour augmenter au final le coût des produits Français de 1%.

  10. Sonia Bastille dit :

    @naco (659)

    Les libertés créances font partie des déclarations de droits de deuxième génération qui se constitutionnalisent aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale et qui viennent compléter les premières déclarations de droits (DDHC du 26 août 1789) basées sur les Libertés individuelles, les Libertés-virtualités et les Libertés-résistance. Depuis 1946, les droits individuels et les droits sociaux se complètent.

    Vous écrivez : "A la relecture des textes, dont celui de la Constitution du 4 octobre 1958,il semble que le remplacement de la collecte par l'entreprise de ce bien social collectif qu'est la protection des familles (pensé selon la constitution comme un être collectif), par un système fiscal ou un système de cotisation volontaire, ne peut-être qu'anticonstitutionnel. "

    La Sécurité sociale était à la base un système paritaire garanti par l’État. Depuis, elle a subi de multiples modifications et remises en cause. La Loi Constitutionnelle n°96-138 du 22 février 1996 a constitutionnalisé la loi de financement de la Sécurité sociale modifiant en conséquences les articles 34,39 et 47 de la Constitution du 04 octobre 1958. Le budget (Loi de financement) de la Sécurité sociale est élaboré selon les mêmes dispositions prévues pour les Projets de loi de finances seul les délais différent (Article 47 C et 47-1 C). La constitution modifiée fait que le parlement vote les projets de loi de financement de la Sécurité sociale dans les conditions prévues dans la loi organique (LOLFSS). Donc le financement de la Sécurité sociale par l'impôt ou la contribution volontaire entre dans les attributions législatives du parlement et est donc tout à fait constitutionnel.

  11. Michel Berdagué dit :

    Jepe (707)
    Pour demain la C.G.T.sera avec Educ'Action,ainsi que tous les autres syndicats.
    Quant à l'opportunité d'une Grève Générale à l'initiative des Syndicats,je ne pense pas(et pourtant toujours partant pour toutes les actions payantes,actives) qu'à plus de 80 jours d'une élection si importante nous puissions bloquer le pays.
    Par contre ta proposition en Juin 2007,et aussi en 2005, et surtout en 2008 après le passage en force contre le Peuple à Versailles,une Grève Générale de Droit Syndicale et Politique aurait été tout à fait légale et juste de citoyenneté.
    Oui ;mais le Front de Gauche s'élaborait avec courage et n'existait pas en 2008;.
    Bonne Manif demain le Front de Gauche,aux points fixes et mobiles, sera très présent.;

  12. Ardéchoise dit :

    Merci Maxou et Gabriela pour vos réponses.
    Gabriela, tu dis: [le peuple] "il faudra l'éduquer en ce sens, ça prend du temps".C'est bien ce qui m'inquiète. J'ai moi aussi convaincu quelques personnes de voter pour J L Mélenchon. Mais je ne vois pas ces personnes s'engager au-delà de leur vote. C'est vrai que la campagne n'est pas terminée, et qu'on peut compter sur l'enthousiasme de J L Mélenchon pour faire prendre la mayonnaise et entrainer les foules. Je compte beaucoup aussi sur toutes les initiatives citoyennes et solidaires qui se mettent en place sur le plan local et qui peuvent prendre leur place dans les assemblées citoyennes.
    Maxou, tu dis "nous repartons d'une page blanche". Même si on ne veut voir qu'une page blanche, elle s'inscrit dans le présent par sa fabrication et dans le passé par son filigrane (si elle est de qualité).

  13. Nuno dit :

    @698, Labassijysuis
    C.Barbier c'est le même qui disait au sujet des suicides chez FT, que la France est dans une compétition internationale et que l'on passe son temps à ce préoccuper des gens qui sont en queue de peloton au lieu de favoriser ceux qui sont en tête. Dans une vidéo sur l'obésité il disait que le problème viens du manque de volonté.

  14. ermler dit :

    @ webmestre
    Je ne vous étonnerai pas en vous exprimant ma plus vive gratitude pour la mise en ligne du Forum Libé-Marianne de Grenoble avec JL M ! (Onglet "vidéo et photos").
    @ ceux qui trouvent que Mélenchon y apparait "fatigué", je répondrai qu'il a l'air beaucoup moins fatigué que le duo Demorand-Szafran, littéralement vitrifiés face à notre candidat. Ont besoin de vacances, ces deux-là.

  15. jonopap dit :

    L’Allemagne soit disant vertueuse serait le modèle à suivre ? A voir ?
    La compétitive allemande : 20 % de travailleurs pauvres : http://fr.myeurop.info/2011/10/05/la-competitivite-allemande-20-de-travailleurs-pauvres-3490
    Ces retraités allemands obligés de retourner au travail : http://fr.myeurop.info/2011/10/06/ces-retraites-allemands-obliges-de-retourner-au-travail-3501
    L’Allemagne en déclin démographique ne peut plus financer ses retraites : http://fr.myeurop.info/2011/10/07/l-allemagne-prend-un-sacre-coup-de-vieux-3502

  16. dudu87 dit :

    Dure expérience qui a réjoui tous les fascistes et patronat compris.
    J'avais bien compris que les fachos étaient réjouis et que les patrons étaient aussi réjouis!
    Désolé, WM et... merci patron !

  17. ErikleRouge dit :

    Ce soir à l'émission politique Mot Croisé sur le service publique, apparement toujours personne du FdG, et comme d'habitude depuis maintenant plus d'un mois, la droite, le PS, les Ecolos et le Front National... cette absence de représentation du FdG devient vraiment un problème - une telle censure ne peut être acceptable sur le service publique - inondons le mail de France 2 de nos protestations véhémentes, mais polies, une fois l'émission commencée si l'absence du FdG est confirmée !

  18. Glières dit :

    @Ardéchoise (683)
    Oui, il faut donner le pouvoir au peuple. Jean-Luc Mélenchon élu président, le chaos fomenté par les pouvoirs financiers sera tel, qu’il n’aura pas d’autres recours que le peuple. Il faut s’y préparer et le dire dès maintenant, d’autant plus que l’oligarchie a une peur bleue du référendum.
    Contre toute attente la constitution qui nous sera proposée par des constituants issus en majorité des milieux politiques actuels, ne changera pas grand-chose dans l’esprit et la conduite des députés. A moins que le peuple ne fixe préalablement le cadre et les limites dans lesquelles ils devront exercer leur mandat.
    Ce n’est pas aux élus, de déterminer leur statut (rémunération, retraite et autres avantages hors du commun), de fixer la durée, le renouvellement, le cumul des mandats, de décider des conditions dans lesquelles ils ont à rendre compte à la justice, de s’arroger un pouvoir supérieur à celui du peuple au point de le déjuger. On ne peut pas être juge et partie. C’est au peuple souverain de décider. Et ce que le peuple a décidé, seul le peuple peut en décider autrement. La révolution démocratique passe par la voie référendaire.
    Mais d’autres limites doivent encore être imposées par le peuple à ses élus comme par exemple l’impossibilité de privatiser un service public sans mandat spécifique délivré par référendum. Ainsi bon nombre d’abus scandaleux auraient pu être évités comme par exemple la vente de nos autoroutes.
    Bref, les raisons ne manquent pas pour faire appel au peuple sur les grands sujets de société. Les moyens matériels d’information existent. Le référendum le permet. Le sens, l’implication et la responsabilité civiques y gagneraient. Il n’y aura pas de révolution politique, économique et sociale sans révolution démocratique préalable.

  19. Zapping dit :

    On dirait que le @webmestre a installé une nouvelle rubrique sur le blog "Les Blogcasts" : Tout en bas à droite sur la première page. Y'a des discours de Jean-Luc Mélenchon pour nos écoutilles et pour les esgourdes de ceux à qui l'on veut du bien. Que du discours sans les images au format timbre-poste. Tout au format mp3 téléchargeable par i-tunes ou d'autres lecteurs. Pour l'instant j'en ai compté une dizaine, du discours de Grenoble au Remue-Méninges du Front de Gauche jusqu'à celui du meeting de Besançon la semaine dernière. A emporter, à diffuser, à partager ! "Je vois notre rassemblement..."

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  20. pascalgauche dit :

    Pour le bien de notre campagne commune, serait-il possible de voir un peu plus sur les écrans M.Billard, P.Laurent, C.Autain, etc. Notre candidat est excellent mais les autres responsables sus-nommés, dans leur pluralité, commencent à nous manquer. C'est sûr que pour commencer, il faudrait que ces messieurs de PAF nous invitent un peu plus à la télé. Au moins à la radio!
    la FdG à bientôt 13% ?

  21. Julien dit :

    Demain soir ils seront à Toulouse. Et je vais aller les soutenir !

  22. A91 dit :

    L'Allemagne demande la mise sous tutelle de la Grèce, est ce pour ne pas subir ce sort que notre président se germanise à tout va ? Pourtant l'Allemagne a une dette envers la Grèce, dette de guerre jamais acquittée. Pourtant l'Allemagne a vendu en Grèce énormément de voiture neuves et beaucoup d'autres choses et pour ce faire a encouragé la Grèce et les grecs à s'endetter lourdement, concédant des prêts à la consommation sans grandes garanties, ensuite les payeurs grecs étranglés par leurs emprunts et au chomage, se sont vus racheter leurs véhicules , racheter leurs emprunts par des officines de crédit de banques...je vous laisse deviner. Autrement dit des pratiques destinées à mettre l'économie grecque à genou et ce qui fut prévu advint ; mais qui n'en a pas assez, qui veut encore asservir ? pour se payer des vacances pas chères ? en tout cas tout cela est fort belliqueux, qu'on le veuille ou non ? dans quel but ? il faut les arrêter avant qu'il ne soit trop tard, les arrêter par nos votes entre autre.Taux de chomage en Allemagne 5,xx % en France 8,xx% : cherchez le bug : radiations à tout va, temps partiel imposé, taux horaires rendant le travailleur en allemagne très très compétitif comme ils disent (peut être sont ce même des travailleurs migrants ?) bref le jeu est faussé. Où est l'Europe la dedans ? la solidarité européenne serait la mise sous tutelle ? au secours, je demande la nationalité grecque par solidarité, car nous serons tous bientôt à la même enseigne.
    Courage Mr Mélenchon, on bosse tous très dur avec vous et on ne lachera rien.
    Assemblée citoyenne contre la précarité Vendredi 3 Février aux Ulis Essonne.

  23. rom dit :

    Le peu d'aide financière que l’Europe ait accordé a la Grèce cet été correspondait parfaitement au montant des commandes de matériels militaires contractés par la Grèce auprès de l’Allemagne et notamment de la France.
    La bonne blague ? Si on lâche quoique que ce soit on est pas prêts de le revoir.

  24. Natnev dit :

    S'il y a des pros du montage video parmi vous, une comparaison amusante à montrer avec des séquences alternées: les imitations hollandesques des attitudes mitterrandiennes. Il parait qu'il travaille avec une ou deux comédiennes. Travail pas encore abouti parce que ça se voit encore...

  25. ab dit :

    (708) Difficile donc de ne pas me fâcher tout rouge devant le Président de la Cour d'Appel, qui me disait en haussant la voix du haut de son arrogance pupitraire: "Non, Monsieur!", quand je lui affirmais: "Si, Monsieur Le Président.", et qu'il continuait "Je ne suis pas un expert en aide juridictionnelle", ou alors lorsqu'il refusait de constater l'évidence issue du Livre Rouge du Code Juridique, qu'il m'empêchait de citer, tandis que l'avocate de mon employeur, des milieux juridiques parisiens, racontait vraiment n'importe quoi pour justifier les agissements de son client, qui bien sûr n'était pas présent à l'audience... Pour la Justice, un débat contradictoire est quand les deux parties sont présentes ou représentées ! En fait, il n'y a aucun débat, il s'agit d'un leurre véritable, aucune réelle discussion n'est possible dans une salle d'audience, les affaires sont traitées à la chaîne, et j'ai été témoin de Juges qui montraient explicitement à des avocats qu'il ne les écoutait pas, lisant et discutant avec une greffière pendant qu'une partie s'exprimait...

  26. Hold-up dit :

    Entendre Jean-Luc Mélenchon et comprendre. M. Hollande est « Clintonien » depuis 1984. Une nouvelle ligne de démarcation s'est infiltrée au fil de l'eau depuis plus de trente années sans que nous y prenions toujours garde. Résumons : M. Clinton (USA) est celui qui a levé à la fin des années 90, les dernières digues législatives qui régulaient encore les marchés financiers. Il abusa aussi de la " triangulation " politique, une tactique politicienne clientéliste qui mêle ensemble des éléments idéologiques de droite (ultralibéralisme économique), de gauche
    (thématiques sociétales et culturelles) et d'extrême - droite (police militarisée, Justice inique, communautarisme) Une sorte d'hybridation politique et un saupoudrage ciblé pour faire croire qu'on s'intéresse à tous, tandis qu'on fomente en sous-main, la désorganisation de tout le système pour assurer des bénéfices recors en un minimum de temps à une extrême minorité (la nouvelle aristocratie mondiale).Quels furent les disciples de M. Clinton ? Tony Blair (Guerre d'Irak et d'Afghanistan), M. Prodi (Anéantissement de la Gauche Italienne), M. Gerhard Schröder
    (Décrets anti-sociaux Hartz IV), M. Socrates (Trois plans d’austérité), M. Zapatéro ( Recul de l'âge de départ légal à la retraite à 67 ans, etc), M. Papandréou ( Président fantoche et cheval de Troie des marchés financiers en Grèce), M.Elio di Rupo (Plan d'austérité en Belgique),etc.L'Express ce matin, pose la question : «  Sarkozy, "le Gerhard Schröder" à la française? », pendant que M. Schulz dit vouloir réconcilier l'austérité avec la croissance(?)- Comme le dit M.Mélenchon, l’Union des « oui »au Traité de Lisbonne est devenue l’union du «oui» à l’austérité et au libéralisme. Que Se Vayan Todos !

  27. citoyenne21 dit :

    A Ardéchoise qui évoquait le charisme de notre candidat : c'est un don du ciel oui et d'autant plus quand utilisé à bon escient et il aurait été dommage d'en être privés !
    Pour mener une campagne présidentielle, il est préférable d'en avoir trop que pas assez et surtout quand on est ostracisé par les médias ! Ce n'est pas "personnaliser" la campagne à mes yeux que de reconnaitre cette qualité là (et d'autres non négligeables) à Jean-Luc Mélenchon ! Certes, le front de gauche est à dominante collective mais il faut toujours, comme le soulignait une autre personne, un leader à la base qui impulse une dynamique et tout le monde n'a pas les épaules d'assumer ce rôle et d'encaisser les coups ! Il en faut bien un qui s'expose et les autres, ragaillardis et conquis qui le suivent, conscients des répercussions bénéfiques que cet engagement produit dans leur vie de tous les jours et ça peut transformer radicalement dans le bon sens !
    Il y a deux ans de cela, alors que notre candidat n'en était qu'aux balbutiements de sa progression, j'y croyais déjà qu'on irait loin...une part d'intuition en quelque sorte et vu le résultat aujourd'hui, il y a de quoi s'exalter, non ? Quoi qu'il advienne, nous aurons à un moment donné de nos existences, oeuvré pour ce qui nous tenait à coeur et de telles investigations trouveront un écho en d'autres occasions, longtemps après que la tempête se soit calmée.

  28. Monique dit :

    Je remets un lien vers l'intervention de Jean-Luc Mélenchon devant les mille militants réunis à la rencontre nationale du PCF, samedi 28 janvier. [@webmestre : cette fois-ci, je pense avoir trouvé un hébergeur fiable...]

  29. ElGuido dit :

    @Jérémy 717

    L'article du monde que voici est vraiment important. C'est tout de même un prix nobel qui propose la même chose que le FdG. Jean-Luc devrait peut être le citer dans ces discours pour pousser ceux qui nous méprisent à jeter un coup d'oeil aux solutions alternatives à l'austérité.

  30. steph dit :

    S'il vous plaît, que ceux qui ont dix minutes lisent absolument ce texte écrit par Gérard Filoche en août 2011 et qui dénoncent les prises de position de François Hollande dans cet article pour la république contractuelle ("le gouvernement et le Parlement seraient juridiquement liés par le contenu de conventions signées entre partenaires sociaux") !

    Ainsi Hollande n'est pas en désaccord de fond avec la stratégie des "pactes de compétitivité" de Sarkozy, ce qui explique pourquoi Hollande a dit aujourd'hui dans son discours de Brest : "Je ne retiendrai qu'une seule annonce de l'intervention du chef de l’État hier soir : l'augmentation de la TVA.".

    Hollande défendant avec Sarko la primauté des contrats entre le patronat et les syndicats sur la loi, c'est une bombe! Il faut diffuser l'information au maximum, il y a moyen de convaincre les nombreux socialistes tentés par le vote futile.

  31. olivier dit :

    Dans un article, Médiapart annonce Bayrou et Mélenchon au delà de 10 %.

  32. Guilloux dit :

    J'ai visionné le forum Libération-Marianne de Grenoble ; on goûte l'intelligence, la subtilité, la droiture morale et la leçon de méthode de Jean-Luc Mélenchon, ses interlocuteurs en restent cois ou inaudibles particulièrement quand ils sont mis face à leurs contradictions (les explications embarassées et filandreuses de Demorand). Ce que je trouve beau dans la construction du FdG, c'est ce travail de réunification des différents courants socialistes et le sillon profond qu'il trace pour la gauche.

  33. jihel dit :

    @ monique 732
    Merci pour le lien.
    Quelle hauteur de vue dans ce discours!

  34. Yoann dit :

    Juste pour info, si ça peut servir un peu la cause et argumenter contre l'effet "Le Pen".
    - Premièrement, rappelons que l'élection de 2002 était l'élection où on relevait le plus fort taux d'abstention à une présidentielle depuis 1962 et cette abstention a probablement desservit Lionel Jospin autant qu'elle a servit Le Pen.
    - Deuxièmement, le FN, contrairement aux idées reçues et surtout celles véhiculées par les médias voit son électorat décroitre depuis une décennie en quantité relative (par rapport au nombre de votants) et absolue (en nombre de votants) et ce, quel que soit le type d'élection considéré. regardons de plus près.
    Elections législatives 2002 (11,34% soit 2 862 960 voix) élections législatives 2007 (4,29% soit 1 116 005 voix), soit une baisse d'environ 50%;
    Elections européennes 2004 (9,8% soit 1 684 868 voix) élections européennes 2009 (6,34% soit 1 091 681 voix) soit une baisse d'environ 30%;
    Elections régionales 2004 (14,7% soit 3 564 059 voix) élections régionales 2010 (11,42% soit 2 223 800 voix) soit une baisse d'environ 25%;
    Elections présidentielles de 2007 : le FN était à peine à 10% et il avait perdu plus d'un millions de voix entre les élections de 2002 et celles de 2007, ce qui est colossale.
    - Troisièmement, Sarkozy a été élu par une partie de l'électorat populaire qui croyait en son discours sur la "valorisation" de la "valeur travail" ; le fameux "travailler plus pour gagner plus". Il semble que ces personnes ne seront pas forcément tentées par une candidate qui ne propose pas une seule fois l'augmentation des bas salaires dans son programme.
    - Quatrièmement, on peut penser et espérer qu'une grande partie de l'électorat FN soit suffisamment machiste pour renoncer à voter pour une femme...

  35. André Curtillat dit :

    Libé reconnait que Mélenchon devant le congrès de France Nature Environnement a été "le seul à avoir articulé les deux mondes " (la question sociale et la question écologique) et lui attribue la meilleure note face aux autres candidats. [...]

  36. Genialle 007 dit :

    L'Allemagne demande la mise sous tutelle de la Grèce,
    V.Hugo a rêvé d'une Europe unifiée et pacifiée. Otez moi d'un doute ? Nous avons (nos pères) fait l'Europe pour un mouvement d'union politique et pour une mise en place d'une démocratie pacifiée. Et nous revoilou avec une Chancelière d'Allemagne qui dicte sa conduite aux autres pays Européens ? Et notre president qui se met en quatre pour lui plaire ? c'est plus un rêve c'est un cauchemar qui recommence tous les soirs.
    C'est une guerre sans fin. C'est c'est

  37. rom dit :

    @ab
    Je ne tiens pas a généraliser tes propos concernant la justice, notamment prudhommale. il y a 5 ans des camarades syndiqués et moi même avons obtenu une victoire écrasante contre la mauvaise foi patronale soutenue par des avocats directement venus de la capitale.
    Cependant je suis d'accord avec toi pour constater que tout va de mal en pis très régulièrement et que l'on observe parfois des injustices insoutenables. De plus en plus souvent finalement. Et il semble que tu en aies été victime.
    Bienvenue dans la Sarkofrance: soumission, corruption, division.
    Vivement la VIeme république qu'on puisse réintroduire: liberté, égalité, fraternité.

  38. lentendu dit :

    J'ai profité de samedi soir pour partir en croisade avec mes amis et donc ensemble nous avons visionné votre intervention chez Ruquier.
    C'est toujours votre sincérité qui ressort en premier chez les gens qui vous écoutent pour une première fois, par contre j'ai complétement séché quand il a fallu leur expliquer comment le frère de mon copain (chef d'une mini entreprise de 3 salariés) allait trouver l'argent pour augmenter les salaires puisque vous augmentiez le Smic. Alors une question très simple et que vous devriez développer dans vos passages dans les médias de grande écoute, comment l'augmentation du smic va se traduire avec un tissu social économique composée à 80% de mini entreprises ? Qui va fournir l'argent ? Et sous quelle forme ?
    Je comprend un peu mieux maintenant quand les gens disent de Jean-Luc qu'ils ne croient pas à ses histoires.
    Ils n'ont tout simplement pas tout compris alors à mon avis, il est plus que jamais très important Jean-Luc d'être le plus didactique possible dans vos passages dans les médias de grande écoute.
    Samedi soir, je n'ai pas su quoi répondre à mes amis qui étaient sceptiques et c'est vraiment dommage de perdre des voix comme ça.
    Je crois que beaucoup de gens aussi ne sont pas prêts d'abandonner la vision du président monarque de tous les Français. La aussi s'il vous plait rassurez les quand vous évoquez une constituante. Que deviendra le président de tous les français ? Je suis sur qu'aux yeux de bien des Français un chef de file, un guide est très important.
    Bref c'est peu être aussi pour ça que vous ne convainquez pas beaucoup plus de gens comme cela devrait être le cas car je pense que vous les effrayez un peu.
    Vos idées étant tellement différentes des autres qu'elles méritent d'être trois...

  39. rom dit :

    FN et classe ouvrière.
    Si on s'en réfère aux chiffres donnés à grands cris dans tous les mass médias:
    30% des intentions de vote de ladite classe ouvrière. 70% de la classe ouvrière serait abstentionniste.
    Cela signifie bien que l’abstentionnisme n'est pas pris en compte dans ce chiffre, sinon toutes les autres intentions de vote FdG, PS, UMP, MoDem, Ecolo, seraient a 0%. Ce qui nous fait au final 10% de la classe ouvrière (dans son ensemble) qui vote FN.
    Sachant que le score du FN est systématiquement gonflé vu que les instituts s'accordent a dire que tous les votants FN n'osent pas le dire durant les sondages. 10% de l'ensemble des ouvriers, c'est déjà trop mais pas de quoi sauter par la fenêtre. Si le FdG arrivait à seulement récupérer 1 ouvrier sur 5 qui s'abstient habituellement, le score du FN dans la classe ouvrière serait littéralement écrasé.
    Moi aussi j'arrive a faire parler des chiffres, c'est pas si dur.

  40. ardéchoise 683 :
    1) c'est bien pourquoi, il faut que les "gens" adhèrent massivement et rapidement aux différentes composantes du FdG.
    2) il faut aussi faire confiance à la fonction publique française, une des meilleures du monde quoiqu'en disent les haineux.
    3) et aussi à nos syndicalistes dont le nombre sera multiplié par x après la victoire (remember 1936 et la réunification de la CGT).

  41. Jean-François91 dit :

    @732 Monique
    Désolé, mais le site fait aussi fermer mon navigateur, à plusieurs reprises.

  42. Célia dit :

    @742 lentendu
    Si j'ai bien tout compris, ce serait possible par la relance de l'activité. Plus d'activité, plus de pouvoir d'achat, carnet de commande rempli, possibilité d'augmenter les salaires.
    Mais je suis d'accord que ça gagnerait à être mieux développer dans les détails.

  43. ab dit :

    (741)
    Et bien, rom, tu as eu de la chance d'avoir des camarades de travail (jusque dans la difficulté). Dans mon entreprise, les employé(e)s ont toutes, sans exception, témoigné en faveur du patron (en ma défaveur). Il faut dire que j'étais le seul homme de l'équipe et que lorsque du jour au lendemain, je ne pouvais plus les aider dans leur travail, que je remettais en cause, seul, les directives patronales, et que mille et une pressions pour me faire quitter l'entreprise ont commencé, par la direction, c'est un peu comme si j'avais pour la dernière fois de ma vie signé un contrat de travail.

  44. Alex du SO dit :

    Juste un témoignage. Le travail de fourmi demandé par le FdG et Jean-Luc Mélenchon commence à porter ses fruits. Sans être évidemment sûr à 100 % du vote de chacun (ah ce fameux revirement à la dernière seconde dans l'isoloir !), en quelques jours et au prix de longs mais très intéressants échanges et débats, la lanterne s'est apparemment éclairée auprès de déjà 6-7 personnes. Très modeste dirait certains mais si on arrive chacun(e) à cela, les gouttes d'eau deviennent des rivières. L'essentiel dans la démarche, je crois, est de ne pas être démagogue. Le premier préalable est bien évidemment de lancer la discussion. Soit directement sur la Présidentielle, soit par opportunité au détour d'une discussion anodine. Chaque situation quotidienne aujourd'hui permet le détricotement du système qui opprime le peuple. C'est une bonne entrée en matière (cela part du problème particulier des gens et donc ça leur parle) et cela permet assez vite d'élargir. Il faut évidemment privilégier absolument l'écoute de l'autre au départ. C'est important quand on se sent écouter et du coup un climat de confiance s'installe. Après, dans le cadre d'une analyse très pédagogique, il faut décrypter le système et accompagner l'interlocuteur dans son appropriation des déductions. Dans ce moment-là il faut être assez bien documenté afin de vulgariser, sans perte de sens, et préciser si besoin par des données objectives. Déjà, si on en arrive là, c'est gagné, la personne ne croira plus ce que certain(e)s matraquent et ira chercher de l'information. Si la situation s'y prête, alors il est temps de présenter quelques idées fortes du programme du FdG (...qui n'en manque pas) et proposer à la personne de lire "L'Humain d'abord". Je ne dis pas que c'est infaillible...mais...

  45. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Il faudra garder au frais, ça pourra servir, les quatre cavaliers de l'apocalypse, les Shadoks et leurs proverbes, Sarko-Schröder, parce que, comme dirait un anthropologue économiste de qualité,"Le Capitalisme est à l'agonie", victime de sa complexité qu'il ne parvient plus à gérer, et "addict" à sa cupidité.

  46. jerome dit :

    Jean-Luc, parle-nous également un peu plus de nos campagnes, de notre Agriculture, et de nos agriculteurs (pas ceux de la FDSEA bien sûr, qui viennent d'approuver la Tva de Sarko !) mais des vrais.
    On lâche rien !

  47. claude mouflon dit :

    @742 lentendu
    Je me permet tout de même de préciser quelque chose, je ne veut pas polémiquer hein !
    Mais si ton ami a décidé de faire une activité et qu'il ne peut le faire seul alors il a besoin de gens compétents et si il envisage cela étant comme une charge alors c'est tout de même le serpent qui se mord la queue.
    Tout est dans la façon de voir les choses, c'est en prenant les choses dans ce sens que tout le monde comprendra que le coût du travail est une absurdité.
    Que ton ami paie correctement ses salariés avec des conditions de travail normales, il aura alors plutôt une force qu'une charge (investissement de chacun vers l'avant) qu'il décide de faire des économies sur le dos de ses salariés alors son activité ne perdurera pas car une vision à très court terme.

  48. brelge dit :

    Le discours de Jean-Luc devant les militants communistes sur cet instant de la campagne est formidable (lien donné par Monique 732). Je sais, il sont toujours formidables, mais je ne suis pas encore blasé ;-).

  49. lentendu dit :

    @751 claude mouflon
    Merci pour ta précision mais je crains que ça ne ça soit pas de cette manière qu'on rassure les abstentionniste et les indécis.
    Il ne s'agit pas là de polémique mais juste de comprendre pourquoi tout ces gens avec leur passifs respectifs sont devant Jean-Luc au niveau des intentions de votes.
    C'est absolument inadmissible que le discours de Jean-Luc ne soit pas entendu.
    Quand à mon ami, je doute qu'il paye ses employés au smic, le smic est juste la référence pour calculer les augmentations.


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