12jan 12

En deuxième semaine

Au pas de marche

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La guerre de la finance est déclarée

Communiqué du 13/01/2012

L’agence de notation Standard & Poor's déclare la guerre de la finance contre la France. Il faut résister. Se coucher devant la finance aiguise son appétit. La capitulation grecque l'a prouvé. Il faut rendre les coups. La Banque Centrale doit annoncer immédiatement qu’elle prêtera à la France à un taux très bas. Faute de quoi il faut suspendre les versement français au budget de l'Union européenne et couvrir les prochaines tranches avec un emprunt forcé sur les banques françaises qui viennent d'être gavées par la BCE. La guerre entre la finance et le peuple est déclarée. Chacun doit choisir son camp, sans tergiverser.

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Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.

Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de  notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.

Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.

Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.

Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.

L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?

La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.

De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.

C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.

Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ».  Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de  2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.

Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »

Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.

Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !

Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.

Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.

Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand  BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.


1  103 commentaires à “Au pas de marche”
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  1. ElGuido dit :

    Suite de la réponse à @ju dorange

    C'est pour ça que le front de gauche dit qu'il faut augmenter le SMIC. Les deux euros par heure à donner aux travailleurs, ils vont les consommer. Ils vont par exemple acheter plus de pain, plus de viande, plus de fromage, ils vont aller au cinéma, manger dans le restaurant. Que sais-je encore.
    Le boulanger qui payait ces travailleurs au SMIC aura plus de chiffre d'affaires.
    Le boucher aussi.
    Le fermier qui a vendu au boucher aussi.
    Le restaurant aussi.
    Le cinéma aussi.
    Avec un chiffre d'affaires plus grand, ils peuvent augmenter le salaire de leurs salariés. Ils doivent le faire sinon la machine restera en panne.
    Maintenant, vous diriez que les ressources ne sont pas infinies. Le boulanger ne peut pas produire plus de pain qu'il y en a de farine. Le boucher ne peut pas vendre plus de viande qu'il y en a. La pompe à essence ne peut pas vendre plus d'essence qu'il y en a...etc. Vous avex raison. C'est pour ça, que le front de gauche parle de la planification écologique.
    Il peut y avoir aussi un autre handicap pour que la machine ne démarre pas. C'est l'effet psychologique. Un employé en CDD qui n'a pas confiance dans l'avenir car il ne sait pas s'il aura toujours son emploi, s'il a une augmentation de salaire aura tendance à thésauriser ça dans la banque. Pour éviter cela, il faut redonner confiance aux salariés en les sortant de la précarité. Le FdG promet de permaniser les 850 000 fonctionnaires des 3 fonctions publiques. Les grandes entreprises ne doivent pas avoir plus de 5% de CDD et pas plus de 10% pour les petites.

    Je pense que seul le FdG défend les intérêts de notre classe.

  2. Mario Morisi dit :

    Petit à petit
    Cette analyse dans le JDD. Et si le ton et les attitudes étaient en train de changer...

  3. Terre de Gauche dit :

    @ stephan

    Pareil que toi... Je donne à tous mes copains le programme du Front de Gauche (achetés sur le net, c'est plus simple et c'est livré à domicile) juste pour leur dire que je pense à eux et qu'ils me sont chers. J'en ai même donné à des personnes rencontrées et qui se posaient des questions. Je dois dire que les gens reçoivent mon cadeau avec bienveillance et intérêt. C'est un bouquin qui se distribue facilement et qui suscite de la curiosité (même pour des gens qui votent plutôt à droite). "L'humain d'abord"ça touche les gens.

  4. Marie Lechevrel dit :

    vm dit
    : Moscovici : "... il est le vice-président du Cercle de l’Industrie, un des plus importants lobbies patronaux du CAC 40. Vous avez bien lu. Et, bien oui, le directeur de campagne du candidat socialiste est un des dirigeants d’un des plus importants lobbies du CAC 40."

    En mai dernier, Pierre Moscovici avait été l'invité à la matinale de France Inter 2 ou 3 jours avant l'affaire du sofitel. La dernière question qui lui avait été posée par Patrick Cohen portait sur le pourquoi de son soutien à DSK. La réponse ? : DSK était, à ses yeux, le meilleur candidat pour rassurer les marchés financiers ! Et maintenant, c'est François Hollande qui est devenu le "meilleur" ?
    Heureusement que je suis en retraite pour pouvoir tout lire ! Vu l'avalanche de commentaires je pense au webmestre qui j'espère se fait aider. Mais moi aussi je voulais dire que j'avais été dopée par l'intervention de Jean-Luc Mélenchon sur F2 jeudi soir (que j'ai suivie lors d'une écoute collective) et que j'étais allée à Nantes samedi (mon 1er meeting et j'ai 64 ans). Échanges super chouettes l'après-midi et ensuite... quelle ambiance dans ce Zénith ! Journée inoubliable !
    Quand on a la chance d'avoir un tel candidat, il faut vraiment tout faire pour que le FdG l'emporte !

  5. Sylvain dit :

    Vous avez entendu Sarko à Pamiers? Il parle le Mélenchon! Et d'évoquer les "petits plaisirs"... de la chasse (tu parles d'un petit plaisir au prix que ça coûte!) ou d'évoquer "la saignée"... des charges patronales qui saignent la France! Un vrai petit imitateur le Nico qui se met à singer notre leader du Front de Gauche... Mais bon y a encore du boulot parce que y a la forme mais aucun fond. Guéant pompe sur le Front de Gauche mais le prof va pas tarder à lui taper sur les doigts !

  6. jacques bounoume dit :

    VM1013 :
    Moscovici vice-président d'un puissant lobby du cac40, la Fnsea (le syndicat qui a mis l'agriculture et nos campagnes là où elles en sont !) qui se félicite de l'orientation productiviste du programme ps pour l'agriculture, la retraite à 60 ans à la trappe,etc...
    Y en a encore qui hésitent au niveau vote utile?

  7. Jean Jolly dit :

    Il devient indispensable de prêter main forte au Front de Gauche qui est submergé par les incessantes demandes de soutiens.

  8. Yoann dit :

    Merci. Merci. Merci.
    Un vrai moment de bonheur cette émission du jeudi 12.
    Ne jamais cesser d'être dans l'argumentaire.
    Ne pas céder aux clivages d'apparence mais de fond.
    Rester courtois et recentrer le débat sur le politique et non sur le polémique.
    Dommage que les militants socialistes n'aient pas, en leur temps, choisi M. Mélenchon pour être leur candidat.
    Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire...

  9. Vincent Migeat dit :

    "La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement un bulletin dans une urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus puis à se désintéresser, s'abstenir, se taire pendant cinq ans. Elle est action continuelle du citoyen non seulement sur les affaires de l'état, mais sur celles de la région, de la commune, de la coopérative, de l'association, de la profession. Si ce présence vigilante ne se fait pas sentir, les gouvernements, les corps organisés, les fonctionnaires, les élus, en butte aux pressions de toute sorte de groupes, sont abandonnés à leur propre faiblesse et cèdent bientôt, soit aux tentations de l'arbitraire, soit à la routine et aux droits acquis. La démocratie n'est efficace que si elle existe partout et en tout temps"

    Pierre Mendes-France, La République moderne (1962)

  10. Daniel du 93 dit :

    Notre objectif: changer concrètement la vie des travailleurs et des citoyens.
    Trois enjeux sont incontournables.
    - Celui du recul du chômage et de la précarité jusqu'à leur éradication avec un systéme de sécurité d'emploi,de formation et de revenu pour chacun.
    - Celui des moyens financiers alternatifs : il faut avoir le courage d’utiliser les profits des entreprises, le crédit bancaire non plus dans l’intérêt immédiat des actionnaires mais au service du développement des capacités humaines.
    - Celui des droits nouveaux des salariés, des syndicats, des chômeurs et de leurs associations, des citoyens, des élus, avec de réels pouvoirs de décision et d’intervention.
    Dans tous les domaines : celui de l’emploi comme ceux de la santé, de l’éducation, du logement, des services publics… le FdG doit allier accompagnement des luttes, débats et constructions citoyennes. Ce sont les conditions nécessaires pour battre la droite et son extrême et réussir à devenir la première force de gauche.Oui, nous on peut!

  11. Berdagué dit :

    Rémi (1052)
    Ton argumentaire tiens la route,logique c'est vrai que nous faisons de la dialectique,de la rhétorique de la poésie enfin,mais la Logique est des plus en argumentaire et là je pense que c'est bien,l'autre frère risque aussi de te dire oui mais si mon Solférino arrive en tête et qu'il demande à voter pour son choix. Là y a risque de rupture puisque nous ne pouvons mettre notre Programme Populaire Partagé (PPP) dans la poche et adopter une absence de programme ou un programme d'austérité de centre -droit-centre,comme le Montebourg s'est assis sur son programme au lieu de nous rejoindre,donc tout vote au centre teinté de léger rose est impossible,donc il vaut mieux voter pour notre Candidat qui arrive en tête avec un programme en béton,là si il est dans les choux et hors jeu,il pourra tout à loisir lire notre programme l'Humain d'abord et retrouver ses racines de Jaurès, la République Sociale et très socialiste;
    Il existe un autre possible le vrai de Gauche et le social-démocrate virant au centre pour se faire élire,les 2 au second tour,là le dernier qui a refusé tout débat proposé pour éclaircir notre Peuple pour le choix si important de 2012; ce ne serait que Justice très démocratique enfin, pour rien que d'écouter de voir enfin un vrai Débat de l'alternance à ne rien bouger ou de l'Alternative pour une Sixième République. Donc ton copain devient Camarade en votant Jean-Luc Mélenchon.
    Ai-je bien répondu ?

  12. citoyenne21 dit :

    Ah on parle de notre candidat à dans "C dans l'air" à propos des manifestations suite à la perte du triple A. Il va pleuvoir demain !

  13. Rémi dit :

    @Berdagué #1066
    Ben.. Non.. Pourquoi cette réponse rédigée façon Kevin ? Je ne comprends pas très bien là...

  14. Ghislaine A. dit :

    @ermler (com.17 janvier 2012 à 18h05)
    Entièrement d’accord avec votre (ton ?, je peux ?) commentaire sauf pour la dernière phrase : j’inverserai bien, si tu permets. Mais j'ai l'impression de n'avoir pas compris quelque chose! A part ça, rien d’étonnant, les injonctions paradoxales que l’on se prend depuis des décennies dans les oreilles (et s’il n’y avait que dans les oreilles, d’ailleurs !), ça rend fou mais au FdG, on a une injonction thérapeutique efficace : votez FdG au 1er tour.
    Et en parlant de psychiatrie, pour remettre le paquebot thérapeutique en route, y’a du boulot mais je sais que « l’humain d’abord » n’a pas oublié ce volet là, non plus!
    Vite, la 6ème république !

  15. je_sais_quoi_faire dit :

    @quienSabe (1019)
    Un grand merci pour l'explication du lien... Même moi j'ai compris.
    Les échanges sur ce blog entre les convaincus du FdG et les autres, montrent que la démocratie c'est difficile, et que devant nous se dresse un travail à faire avec la majorité des gens que nous allons rencontrer car si ce n'était pas vrai, cela signifierait que nous serions déjà tous convaincus et donc... que nous aurions déja changé le monde. Ce qui n'est pas le cas je crois.
    Cela n'empêche pas de mettre nos "contradicteurs" face à l'avenir et à leur responsabilité sur les conséquences de leur vote.
    Le vote à gauche (la vraie), n'est pas une nécessité parce que nous le voudrions, mais parce que l'avenir l'exige, parce que le libéralisme prévalant majoritairement sur cette planète nous emmène droit dans le mur et menace tout simplement l'existence des générations à venir.
    Nous ne pouvons accepter de laisser nos enfants (et donc aussi ceux de nos "contradicteurs"), vivre dans l'angoisse du lendemain. C'est aujourd'hui, la seule perspective offerte par ce capitalisme.
    Ceux qui gouvernent aujourd'hui sont définitivement disqualifiés pour diriger quoique ce soit, ils emmènent le monde à la ruine.
    fraternellement à tous

  16. Berdagué dit :

    Rémi si je n'ai pas assez clair : il achète le Programme Populaire Partagé à 2 euros,il le lit,il peut en participant aux assemblées citoyennes et ateliers apporter des réflexions,des propositions, il a la chance de venir aux nombreux meetings du FdG (5000 meetings ?,)voir les vidéos en direct ou différé, et il choisit :... ce qu'il veut nous ne pouvons pas faire 100% au premier tour!

  17. Menjine dit :

    Belle photo de Mélenchon avec Bernard Thibaut. Moi qui au détour d'une phrase de Chérèque (il disait qu'il rencontrerait les candidats à la présidentielle "sauf les extrêmes") moi, qui donc craignait la semaine dernière un ralliement des syndicats de la CES derrière la candidature FH, je suis contente de voir qu'une rencontre approfondie a pu avoir lieu aujourd'hui avec la CGT. et que des perspectives communes ont clairement été évoquées.
    Si notre force politique FdG et la force syndicale de la CGT tirent dans le même sens, si le poids que nous représentons empêche les glissades droitières de certains tentés par le syndicalisme d'accompagnement, si politiquement nous montrons que la lutte est payante, nous ferons peut-être bouger les lignes à l'intérieur de la CGT.
    D'une certaine manière on prouve le mouvement en marchant, ce n'est pas en composant avec le centre mou ou la droite manoeuvrière que nous changerons le système, mais en poussant à la roue "tous ensemble" nous sortirons militants politiques et syndicaux de ce système par la Révolution citoyenne.
    Les finalités syndicales et celles du FdG ne peuvent que converger si nous restons vigilants, lucides et sans compromission. La candidature de Mélenchon, quelque en soit le résultat, aura été fort utile pour montrer la seule voie possible dans la lutte syndicale: celle de la lutte de classe et pas celle de successifs renoncements et atermoiements.

  18. Nicolas G30 dit :

    1005 Webmestre,
    d'accord avec vous, c'est un blog, on doit commenter le billet. Mais ce qui fait aussi l'intérêt de ce blog c'est aussi la richesse et la diversité des commentaires, et que l'on y retourne pour apprendre, suivre l'actualité du Front de gauche,partager des arguments, des explications, des expériences, des infos. Les commentaires qui m'interpellent particulièrement je les regroupe, pour ne pas les oublier. Le fait de les mettre en valeur par un système de vote pourrait aider certains à avoir une première synthèse facilement accessible de l'ensemble des commentaires. ce pourrait être cinq étoiles, (bof - bien - très bien - superbe - génial). Quand on arrive à 1000, cela pourrait aider les nouveaux venu. Mais promis, je n'en parlerais plus.

  19. Ghislaine A. dit :

    @Vincent Migeat (com.17 janvier 2012 à 22h44)
    Merci pour la citation.
    C'est ce qui légitime l'instauration des assemblées citoyennes, entre autres, et pour longtemps

  20. Hold-up dit :

    Bonsoir. Quelqu'un a demandé ce que le Front de Gauche préconisait par rapport à l'Hadopi. Il est important de répondre (Merci Webmestre) et de préciser que le FdG a voté contre l'Hadopi dès le début de l'irruption de cette sinistre usine à gaz et de sa juridiction privée (grave danger que la privatisation de la Justice par la bande avant élargissement certain, si nous les laissons faire...) - Oui, à la différence de F.Hollande(PS), qui botte en touche sur la question de l'Hadopi selon les recommandations de ses étranges conseillers, Madame Billard, co-Présidente du PG (FdG) a combattu âprement Hadopi I et Hadopi II. Ici Il était bon de le souligner. Refusons l'opacité ! La transparence, c'est le Front de Gauche. On ne botte pas en touche au FdG ! On joue la partie. Nous sommes contre l'Hadopi.

  21. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    Aujourd'hui a lieu un sommet de crise.Un sommet de crise vu par NS qu'est ce que c'est ? Jusqu'à present ce Monsieur nous a habitue à des sommets où tout été réglé et lendemain tout était pire donc là je m'inquiete du résultat en sachant que cet individu ne discute qu'avec lui même.Mais là où je comprend vraiement plus rien pourquoi les patrons des centrales syndicales vont discuter avec le petit monarque ?J'ai bien une petite idée et elle s'appelle allégence (Pour 4milliard d'euros).Si on est contre les propositions réactionnaires on ne discute pas avec ce gouvernement famtoche.On ne va pas discuter avec ces gens, on ne leur parle pas on les ignore.Le silence est le plus grand des mépris. Ils nous méprisent, on les méprise. Je le répete je ne comprend pas que hier les syndicats rencontrent Jean-Luc Mélenchon et aujourd'hui NS. Mais qu'est ce qu'il y a à attendre de ce triste sir encore des propositions plus réac les unes que les autres.

    @GISHLAINE A
    Je suis d'accord avec toi sur les journalistes un petit stage de remise à niveau serait le bien venu quand on voit sur France 2 hier au journal une réussite de relocalisation chez FIAT l'usine passe de 5000 ouvriers à 600 voilà le genre de réussite pour l'oligarchie. Mais ou en est on de la Grèce pas un mot sur le quotidien de nos camarades et du glissement vers la misère,Le mouvement des indignés pas un mot sur l'argent caché par les banques pas un mot.
    @ merci à celui qui nous a rappellé qui était en réalité Moscovici un apparatchik du systéme oligarchique au service du CAC 40.
    Aussi je demande quand nous le front de gauche irons nous dans les sections du parti socialiste pour leur rappeller ces réalités quand irons nous leur interdire d'utilisé le mot...

  22. ju dorange dit :

    @M. Mouflon et Elguido

    En dehors d'une logique comptable, je me soucie effectivement de l'humain. Je partage évidemment votre souhait de décontractrer les richesses maintenus dans les mains des plus riches au détriment des plus pauvres. Je suis d'accord avec vous pour dire qu'une entreprise est avant tout l'union d'hommes et de femmes mûs par un désir commun. Cela étant dit, on ne vit pas en autarcie, et pour faire prévaloir ces idées, encore faut-il jouer avec les mêmes règles du jeu que nos concurrents à l'échelle mondiale.
    Ce n'est pas le cas malheureusement ! D'où le caractère illusoire de ces propositions, à mon avis.
    Nous vivons dans un monde ultralibéral. Il faut donc avant tout utiliser cette force pour peu à peu la modeler dans une approche plus humaniste, ou faire la révolution (sic)
    M. Mélanchon, a pris le parti de suivre la premier option lui qui défend des idées populaires et populistes (au sens propre et sens connotation péjorative svp) tout en bénéficiant des avantages dudit système pour vivre et promouvoir ses idées.
    Ainsi M. Mélanchon n'a t-il pas reçu pendant ses nombreuses années en tant que sénateur, ou aujourd'hui en tant que député européen, les indemnités (assez conséquentes en comparaison avec le smic) ? Je vous rappelle qu'un sénateur touche par mois plusieurs milliers d'euros. et qu'un député européen gagne jusqu'à 12000 euros par mois.
    Soit 144 smic par an environ.
    Si vous vous souciez de l'avenir de nos enfants, il faut évidemment se battre, mais ne cédez pas à l'argumentaire facile à la limite de la démagogie lorsque le monde en dehors de la France avance à grands pas.
    Vous intentions sont louables mais que restera-t-il de ce projet en face, je le répète de nations comme la chine, ou le capitalisme exacerbé...

  23. JR84 dit :

    @1076
    Lupi jean-claude
    Ce sommet social, même s'il arrive bien tard (- de 95 jours) ne sera pas positif pour Sarkozy, quelle qu'en soit l'issue.
    Les organisations syndicales se doivent d'y participer et surtout d'y faire entendre leurs positions et donc celles des salarié-e-s. Les mesures annoncées par le gvt ne sont certainement pas des mesures sociales(TVA-antisociale...) permettant de rétablir les comptes de la nation. L'important dans cette histoire, c'est la couverture médiatique d'un tel sommet, les médiacrates ne pourront pas ostraciser son résultat comme a été ostracisé la performance de Jean-Luc Mélenchon à DPDA. Là, les syndicats ont, évidemment un rôle important à jouer, celui de dénoncer les mesures de rigueur et d'austérité prévues par le gvt UMP et Sarkozy. C'est que du positif pour nous, pour Jean-Luc et pour tout le FdG.

  24. ju dorange dit :

    ...règne sans vergogne, avec un gouvernement soit disant communiste.
    Pour reprendre vos exemples. de nombreux boulangers comme les artisans, sont taxés énormément, subissent l'augmentation des matières premières, et de fait, ne sont pas en capacité d'embaucher un ouvrier car ils ne peuvent tout simplement pas le payer. Je vous rappelle que derrière votre salaire, existent les cotisations de l'employeur, qui représentent jusqu'à 50% du salaire brut. ainsi une personne payée 1700 euros nécessite de débourser pres de 850 euros (en gros) en plus, soit 2550 euros par mois. Voilà la réalité. Payer les personnes plus cher est louable mais n'est possible que si les prélèvements ne sont pas écrasants pour l'entreprises.
    Vous oubliez également que les fermiers sont désormais tenus par des prix définis sur les marchés de la bourse, que de nombreux fermiers français se sont lancés dans l'exploitation des terres agricoles de l'Europe de l'est pour spéculer sur leur valeur. La vérité qu'il faut dire à nos concitoyens c'est que nous sommes en guerre économique. Et que pour le moment nous ne sommes pas très bien armés.
    Pour finir, je concluerai en commentant la logique singulière des propos de M. Mélanchon. Il déclare M. Machin est libéral. M. Machin se rapproche de M. Bayrou. Donc M. Bayrou est libéral.
    C'est comme dire M. Machin est pianiste. M. Machin se rapproche de Bayrou, donc Bayrou est pianiste.
    A revoir donc...

  25. je_sais_quoi_faire dit :

    @ju d'orange,

    Je comprends tout à fait tes remarques, (j'utilise le "tu"), et je partage un peu ton point de vue sur les indemnités parlementaires et autres "privilèges" des élus. J'y mets un tout petit bémol, je pense qu'il faut faire la différence entre l'élu qui œuvre dans l'intérêt général et celui pour l'intérêt particulier. cela dit je le répète, 144 fois le smic par an c'est trop, à moins que...d'augmenter le smic.
    D'une façon générale, nous avons une très grande difficulté à imaginer un monde meilleur en s'extirpant du carcan idéologique et économique imprimé, martelé, dans les esprit par la doxa libérale. Toi, je ne sais pas, mais moi, je suis obligé sans arrêt de faire cet effort intellectuel, tellement l'imprégnation est forte...
    Nous devons changer le monde pour nos petits, les tiens, les miens, ceux des autres. Nous n'avons pas d'autres choix possibles, car la misère ne se négocie pas, ne s'aménage pas, elle se combat, de toutes nos forces. C'est pour cela que je milite depuis 40 ans. Je suis un travailleur social en retraite et j'ai vu les dégâts considérables de cette société sur les êtres humains, c'est bien au-delà de ce que l'on croit, ou l'on voit, ou que l'on sait ou que l'on croit savoir...
    Il faut bien démarrer un moment cette révolution, et surtout ne pas occulter la capacité du peuple à faire ce changement. Chaque mesure nouvelle (économique, sociale, sociétale,etc...), engendrera d'autres progrès, qui à leur tour participeront au changement. Le programme du FdG prévoit de faciliter le monde du travail, notamment l'artisanat.
    Les révolutionnaires de 89 n'ont pas attendu que l'ensemble du monde soit républicain pour abattre la monarchie, sinon, nous serions encore en train d'attendre.
    Faisons comme le peuple tunisien qui nous montre la voie, j'en profite pour rappeler que la NS et MAM ont proposé leur aide pour mater la révolution. Ne jamais oublier ce la et le rappeler si nécessaire.

    Fraternellement

  26. Lupi jean-claude dit :

    @ JR84
    Cela serait vrai et constructif si c'etait avec des gens qui veulent avancer qui veulent partager les fruits des fortunes entassée dans leur poche.Mais ce n'est pas le cas.Ces êtres sont des monstres tous aussi avide de pouvoir que de pognon ils ne voyent dans les salariers que des esclaves qu'ils doivent mater et mettre aux pas.Pour avoir plus de couverture médiatique le fait de ne pas se présenter à la convocation des patrons et de leur envoyer une fin de non recevoir aurait été plus efficace.Si ils veulent discuter mettons leur sur la table les revendications retraite à 60 ans SMIC à 1700 euros si déjà ces 2 revendications sont satisfaite alors on voit pour aller plus loin.Sinon rien pas de discution de l'action et là on verra bien qui cedera.Mais voilà il faudrait avoir des organisation syndicales indépendantes et non aux ordres.

  27. Nathalie dit :

    Monsieur Mélenchon

    Simplement quelques mots. Même si cela, je le sais risque de suciter des réactions. Ayant pour habitude d assumer mes actes, mes paroles ainsi que mes pensées, je souhaite vous dire qu il m'aura fallu arriver à l'âge de 46 ans pour voter. 2012 sera une première pour moi. Non seulement pour moi, mais pour bon nombre de personnes,je crois. Durant toutes les années passées, je me disais voter pour qui ? pour quoi ? Pour le plus beau parleur ? Des paroles, des paroles des paroles. Avant les élections ça a toujours été, pendant ça allait à peu près, ensuite, résultat c'était comptez vous les baisés. Aujourd'hui j y crois. Lors du débat sur antenne 2, vous m'avez convaincu. L'authenticité finit toujours par payer et sachez que contrairement à ce qui a pu être dit. Loin de là, vous ne choquez pas par vos propos.

  28. jorie dit :

    JUDU 1079
    Je ne comprends pas ton argumentaire. Au prétexte que Jean-Luc Mélenchon serait un politique, un cacique du PS qui aurait profité du système, tu l'accuserais d'être ambigü ? Mélenchon n'a jamais nié que sa situation était privilégiée par rapport à la nôtre,mais au moins, il a utilisé ses diverses fonctions au service du peuple et du socialisme, tel que les principes le revendiquent. Il a bossé, à la différence de tous les planqués parlementaires (au parlement, à l'Ecosoc, aux "ambassades thématiques", toutes ces fumisteries qui ne sont que des sièges dorés, où on range les "indélicats" en attendant de leur fourguer un poste. Mélenchon a toujours bossé pour nous, même au sein du PS (ses bouqins, ses coups de gueule, la création d'une dissidence au sein du PS pour représenter ses vues, 10% quand même du PS marchait avec lui ! Et s'il a quitté le PS, c'est que cette dissension permanente finissait par aboutir à l'inefficacité. Regardez Montebourg, il a l'air malin maintenant avec sa démondialisation, il est foutu au placard du PS ! Non,d'abord" c'est un élu, député européen, il nous explique ce qui s'y passe, il explique ses votes positifs ou négatifs. Au moins, il gagne sa vie. En quoi être "pauvre" assurerait la légitimité politique?. C'est une vision totalement hors-sol. C'est l'expérience de la vie qui compte et ses engagements. Mélenchon n'a jamais retourné sa veste. Il cherche le +grand rassemblement possible vers la Gauche avec un G majuscule, et ce n'est pas un symbole sociétal, c'est un programme d'action très précis. Je préfère payer des politiques qui fassent leur boulot que de payer des bons à rien incultes et qui ne font que profiter des fonds publics pour se faire du fric en faisant marcher la collusion d'intérêts !

  29. Henchoz dit :

    Je ne comprends pas pourquoi personne ne propose l'abrogation de l'article 123 du traité de Lisbonne, qui libèrerait les Etats de leur dette essentiellement constituées par les intérêts versés en rémunération de l'emprunt auprès de banques privées, alors que, avant le traité de Lisbonne, les Etats pouvaient emprunter à taux 0 à leurs banques Centrales ? Penser autrement est la plupart du temps libérateur. M.H.

  30. ju dorange dit :

    1083 @ jorie.

    Je suis d'accord que la fonction de représentant soit indémnisée honorablement. Et pour éviter la corruption, elle doit être assez avantageuse pour l'investissement consenti.
    Cependant, à 12000 euros bruts par an, si vous allez sur le site de l'observatoire des inégalités (http://www.inegalites.fr/spip.php?page=salaire), cela place ce représentant du peuple dans les 1% les plus riches.(en prenant 9000 euros net environ sur 12000 Bruts.
    A ce niveau de rémunération c'est à mon avis un peu trop pour se faire le porte parole des smicards exploités. Excusez du peu. Alors si on réduisait un petit peu ces indémnités disont de 5100 euros, soit environ 3 smic à 1700 euros, on reste encore à une indemnité brut d'environ 6900 euros, environ 5200 euro net.
    A ce niveau le député reste encore parmi les 3% les plus riches.
    Bref, cela fait beaucoup de monde qui pourrait être aidé, rien qu'en partageant les indemnités versées à nos représentants au parlement européen. Sachant que nous avons environs 70 députés on gagnerait ainsi 357 000 euros par mois.
    Le smic est aujourd'hui à 1365 euros. pour passer à 1700, il faudrait un effort de 335 euro par mois par personne. Voyez donc que ce petit calcul permettrait d'aider près de 100 000 smicards.
    Pourquoi ne pas appliquer d'ores et déjà ces reversements volontaires de la part de représentants des pauvres.
    Et encore, j'ai pris une hypothese laissant 5000 euro pour vivre à M. Mélanchon et consorts.
    Voyez jorie, il ne faut pas hésiter à agir en montrant l'exemple. Aidez vos concitoyens M. Mélanchon et appliquez vos principes

  31. jb dit :

    J'ai regardé la 2 le 12 janvier, j'ai lu l'article de Médiapart aujourd'hui.
    J'avoue être de plus en plus convaincue par le candidat JL. Mélenchon. Homme de conviction, laïque, défenseur des travailleurs... C'est plus à lui tout seul que ce que je sais des autres candidats.
    Je n'ai pas aimé la remarque de Pujadas hier soir au 20h à propos de l'article paru dans Gala.
    Continuez Mr Mélenchon... sans trop vous emporter sur les journalistes (même s'ils le méritent parfois !)

  32. gabriela dit :

    J'ai regardé Jean-Luc Mélenchon a France 2 depuis l'Uruguay et j'ai lu tout ce que j'ai trouvé sur le sujet. Maintenant je voudrait d'abord vous dire monsieur Jean-Luc Mélenchon bravo! Mais, en connaissant l'esprit français pour avoir vécu tant d’années à Paris, je crois que la force peut être prisse (mal prisse) comme de l'agressivité, et je crois que les français cherchent plutôt quelqu'un qui ait de la force, mais au même temps de la calme. Je sais que vous parlez comme vous le sentez et c'est très bien, mais je me demande si ce n'était pas la partie avec le monsieur CAC 40 la plus réussite de l'émission. Dans ce partie là vous avez arrivé a tempérer votre ton sans pour autant être moins claire et moins convaincu et convaincante, tout au contraire. je me demande donc, si ce ne serait pas ce ton là le plus intéressante a voir évoluer dans vos passages télé, tout en le mélangeant avec des passages plus fortes. Mais si c'est tout très fort, il y a des nuances qu'on perd ¿est-ce que je m'explique? Je vous dites ça parce que je n'ai qu'une peur: Que, comme on l'a dit pour les filmes de Moore en USA, "il ne convainque qu'aux déjà convaincus". Mais peut être que je me trompe lourdement.
    Pour ce qui es du contenu, vous avez été formidable, sauf le petit passage avec les graphiques économiques, et que je peut tout à fait comprendre, et j'estime que les téléspectateurs aussi.
    Je suis passionnée pour votre démarche et je n’arrête pas d'en parler avec tout le monde ici. Si j'avais quelque chose a faire depuis ici pour vos aider, contez sur moi.
    Je vous félicite encore une fois.

  33. Paul l'étudiant dit :

    J'ai lu l'article, encore des munitions d'arguments pour commenter l'actualité avec lucidité aux copains/copines !

    Sinon pour le passage à France 2 : j'ai pu voir une bonne partie avec un ami qui hésitait entre le Front de Gauche et EELV... Après votre prestation, plus d'hésitation : se sera Front de Gauche ! (J'ai d'ailleurs vu la suite le demain sur le net, et lui aussi.)

    Pour ma part, dès lundi prochain, je vais pour la première fois à une Assemblée Citoyenne avec d'autres proches ! Je compte aider la financement de la campagne à mon échelle, et me retrousser les manches pour militer !

    Que chacun s'y met ! On peut changer les choses !

  34. sergio dit :

    C'est incroyable : Jean-Luc Mélenchon, s'est révélé au cours de ces dernières épreuves face à des journaleux hostiles et malveillants et devant un public de plus en plus captivé par la force de progrès qu'il reprénotables cumuklards et installéssente.
    Inouï depuis des lustres : AUCUN leader de "gauche" n'avait réussi à argumenter de façon aussi vivante et efficace, à saisir la parole pour la donner au peuple, aux petits, ces millions d'abstentionnistes ou ces millions de votants désespérés d'avoir et d'avoir eu Hollande-Royal ou Sarko-Bayrou comme choix électoraux.
    La reconquête du PS par des forces progressistes ne s'est pas faite. Ni Benoît Hamon que j'estime et ai soutenu avant le congrès, ni Liem-Hoang-Ngoc ni Emmanuelli ni Fabius n'ont réussi à ébranler les notables cumulards coupés des salariés et des précaires depuis toujours, vendus au néolibéralisme maastrichien depuis la fin de Mitterrand.
    Jean-Luc, tu redonnes UN SENS profond et authentique à la VIE et aux espoirs de tous. BRAVO et nous, nous feronsTOUT pour que tu dépasses les 25-30 % - car la spirale de ta popularité légitime et reconnue n'est pas prête de s'arrêter !

  35. rémy andré dit :

    Suite aux notations standard et poors, le standard pauvre français requalifie l'action du président non déclaré candidat d'un AAA+; autrement dit: Attendre Aucune Action POSITIVE.
    Merci jean-luc-melenchon, bravos, bon courage pour tes actions A puissance infini

  36. Laurent B 25 dit :

    Bonjour JL
    Les mesures de lutte contre les délocalisations comme celles des pays du Mercosur sont à mon avis un exemple et un axe important pour assoir la crédibilité d'une autre politique européenne. Un point d'appui à documenter et étayer pour pousser en avant cet espoir!

  37. L. Klein dit :

    Assemblée citoyenne ce soir à Noisy le Grand, (93) salle Jean Moulin, 20h.

  38. Francine Provost dit :

    Bonsoir Monsieur Mélenchon ! Je ne connais pas grand chose de la politique, ne parle, ni n'écris comme beaucoup de personnes sur votre blog mais j'ai lu votre programme et je vous écoute à la radio et à la TV ; je sens confusément qu'un grand nombre de français(es) comme moi vont voter pour vous ! ce n'est pas possible autrement car vous êtes le seul à proposer une révolution économique et financière qui nous sortira de l'impasse où nous sommes ! Merci de nous donner espoir et de porter les valeurs de notre pays comme vous le faîtes !

  39. Marcel 84 dit :

    Est-il légitime que les instituts de sondage incluent Mr Sarkozy dans leurs questionnaires alors qu'il n'est pas candidat déclaré ?
    A fond avec vous, Mr Mélenchon.

  40. HUART dit :

    Dans le cadre de la rigueur et des deficitits publics, ne pourrait on chiffrer le coût de l'engagement en Afganistan et celui de la guerre de Libye, non voulus par les Français, et l'utiliser comme argument

  41. André Larenaudie dit :

    Bonjour à toutes et tous.
    Je suis parfaitement d'accord avec Billduv (806). Mais je vais avoir la dent plus dure.
    Les termes employés par Michel Matain (634) et par Rodolphe (628), sont méprisants pour le militant communiste que je suis et sont, disons le: Chargés d'un certain relent nauséabond d'anti communisme primaire. Je suis membre du PCF à Nanterre.
    Dans cette ville, comme dans beaucoup d'autres, ce sont, pour l'essentiel, les militants du PC qui mènent campagne au nom du Front de Gauche pour Jean Luc Mélanchon. Jean Luc d'ailleurs le dit très souvent. Donc arrêtez avec l'arrière ban et le peuple communiste.
    Certes, nous ne sommes pas seuls, heureusement. Mes amis qui ne sont pas membres du PC, mais complètement engager dans la campagne: Annie, Jacques, Gilles et d'autres aussi, vont me comprendre. Distribution des tracts, collage des affiches, porte à porte, rencontres citoyennes, banquets républicains. Puis tous les samedis et dimanches, du 1er janvier au 31 décembre, les marchés du Centre ville, du Chemin de l'île, de l'esplanade Charles de Gaulle, le magasin Carrefour Market.
    Ne m'en racontez pas. Les militants du PC sont complètement engagés pour que JL Mélenchon obtienne un résultat qui comptera fort pour une véritable alternative.
    On peut ne pas d'accord sur tout. Mais j'attends du respect.
    Tout simplement.

  42. Fred P. dit :

    Nous avons regardé l'émission du 12 janvier dans un café de Lyon qui retransmettait sur grand écran. L'endroit était plein, et les gens, pour l'essentiel, curieux de découvrir le discours. Un débat s'en est ensuivi.
    Toutes les catégories socio-professionnelles étaient représentées : ouvriers, artisans, artistes, cadres, professions libérales... Tout le monde s'est reconnu dans la situation décrite, dans le discours.
    Pour les préoccupés d'écologie et autres objecteurs de croissance, l'aspect environnemental n'était pas assez riche. La démonstration économique pour trouver 192 milliards manquait un peu de clarté, mais une chose est sûre, unanime : la prestation était de qualité, et Jean-Luc a été grandement applaudi.
    Enfin de la rupture, de l'espoir pour toutes les populations des cités qui sont en totale déprime, en dehors de la vie sociale. On croit tous à un élan populaire, à un projet de société collectif et humaniste. Il n'y a pas 50 solutions pour avancer.

  43. Doudou dit :

    La présidentielle étant ce qu'elle est, une opération de politique spectacle, sa réussite impose aussi d'essayer d'avoir des soutiens charismatiques...
    Même si ça n'est pas la panacée, ça aurait, je pense, un certain impact que des"vedettes" comme Eric Cantona, ou Gérard Lanvin, ou des économistes comme Bernard Maris, qui semblent pencher nettement à gauche, expriment que le Front de Gauche a un programme crédible et de nature à résoudre beaucoup de problèmes.

    Compte tenu de tout ce qui s'exprime actuellement comme ras le bol et douleur dans le pays, de l'écroulement de la campagne des autres candidats de gauche, je trouve étonnant que ce type de personnalités restent à l'écart de la campagne du Front de Gauche.

  44. Alexis dit :

    Plus de 80000 lectures sur ce billet, un record...le Front de Gauche est définitivement la force qui mobilise le plus de monde, que les médias le disent ou pas!
    J'espère que votre requête pour une meilleure représentativité du FdG dans les médias va aboutir, nous sommes avec vous. Les "têtes dures" que nous sommes accepterons tout sauf une défaite du peuple le 22 avril!

  45. jc dit :

    Hollande a désigné la finance comme son adversaire. Cela ouvre un espace de débat pour toute la gauche. Banque publique d'investissement ou Pôle financier public ? Interdiction des stock-options et encadrement des bonus. tranche à 45% à partir de 150 000 euros... ce sont des propositions à discuter non ? pourquoi ne pas proposer des débats partout sur quelques thèmes entre toutes les forces de gauche ?

  46. Michel Berdagué dit :

    André Lanauredie (1095)
    Camarade,
    Le Camarade Michel Matain à relire son post n'est en aucune façon méprisant,il reprend les termes de ce Rodolphe qui pourrait effectivement avoir des relents style "free europe".
    Moi qui suis de l'Arrière-Garde je leur dis toujours à la Jeune Garde qui est descendue sur le pavé que la première sera devant ayant bien préparé le terrain pour la Révolution Prolétarienne et Citoyenne.
    Quant aux problèmes dans le Parti ils existent de moins en moins depuis que les Hue et autres j'allais écrire fossoyeurs (et je l'écris) avaient sévi dans le Parti jusqu'à lui enlever son nom de Communiste. Ce qui confirmait la Parole de Georges Marchais: d'avoir été formé par le Parti il se précipite de te planter un couteau dans le dos:tu vois c'est très violent les dérives sociales,démocrates,libérales.
    Dans tous les Partis il existe des problèmes c'est normal et de les résoudre avec camaraderie,c'est vrai qu'avec la Gauche Unitaire Troskiste de Christian je n'en ai jamais eu,peut-être que ma lecture de la Révolution Permanente en est la cause.
    Salutations Fraternelles et Militantes.
    M.B.

  47. jorie dit :

    On est tous contents que le PS s'infléchisse à gauche, mais il faut rester vigilants, parce que je ne vois là que pure stratégie et j'espère me tromper. Cependant,les déclarations de M.Hollande ne cadrent pas bien avec sa "république contractuelle" (on en saura plus jeudi), ni avec ce souhait tiède d'encadrer les bonus. Il faut savoir que les bonus, tout comme les stock options, justifient un salaire "variable", donc, ne dépendent que des résultats spéculatifs dans la finance. Moi,à mon sens, il faut interdire ces pousse-au crime et tout simplement, mieux rémunérer les gens sur la base de leur activité "en réel" et non "en virtuel". On ne peut pas, d'un côté, vouloir lutter contre la finance et encourager ce type de rémunération et de comportement.C'est contradictoire. Il faut aussi condamner unanimement le silence des médias sur le fait que tous les présidentiables sont en train de chasser sur nos terres et de piquer notre terminologie sans même respecter....les droits d'auteur ! pour les partisans de la loi Hadopi,il y a là une contradiction sérieuse !

  48. marie dit :

    @Vincent Migeat (com.17 janvier 2012 à 22h44)
    Merci pour la citation.
    La démocratie ce ne sont pas les elections. Ce qui est en place, appelé abusivement democratie (pour nous faire croire que cela en est) (quel art!), est en réalité un gouvernement representatif.
    Oui, il faut que le citoyen -celui qui veut participer à la vie de la cité- soit entendu et decide => des assemblées citoyennes sont les bienvenues.
    Cf l'exemple de Marinella en Andalousie - emission de decembre de la bas si j'y suis.

  49. BIROUK dit :

    J'adhère au P.G même si je n'ai pas encore 18 ans je suis là pour servir mon pays et mes idéaux ! Vive le Front de Gauche !


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