18nov 11

Hollande, Cohn-Bendit, Mitterrand, nucléaire et autres sujets de fâcheries

Accords et désaccords

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Communiqué du 22 novembre 2011

Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.

Nous l'aimions.

J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.

 

Cette vidéo a été réalisée
par "Libération.fr
lors de mon déplacement
à Montataire dans l'Oise
le vendredi 18 novembre.

 

Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.

Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal  «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît «  à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.

Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".

J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement  d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…

Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.

Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.

L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.

Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à «  lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».

Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.

Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables

Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.

Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-­2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.

Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.

Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.

A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.

Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.

Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.

Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.

Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.

Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.

J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».

Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut.  Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que  Jack Lang.

Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits !  Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.

Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.

Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.


686 commentaires à “Accords et désaccords”
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  1. bernard dit :

    Petite réflexion de campagne
    La gestion de la crise affectant la zone euro par le tandem francoallemand:désinflation compétitive pour tous,nomination de technocrates affidés aux banques aux manettes de la BCE et de deux pays des PIGS,la casse du tissu industriel français, les délocalisations des groupes du CAC largement subventionnés par les deniers publics (automobiles) la paupérisation croissante et maintenant visible sous nos fenêtres,les échecs des grands montages fumeux de sauvetage de l'euro (dignes des banques d'affaires de Wall Street),les tractations politiciennes d'EELV et du PS vidant pour les uns le contenu de leur programme et les autres mettant en exergue la vacuité du leur,... sont des événements patents,factuels qui ne peuvent que conforter l'analyse prédictive du FG:chronique d'une mort annoncée...depuis 4 ans.
    Nous passons aujourd'hui pour des prophètes.
    La preuve :dans mon milieu socioprofessionnel (professions libérales,revenus aisés) les mentalités changent à vitesse grand V,le FG ne passe plus comme un épouventail bolchévique et collectiviste mais comme une alternative crédible ouvrant un horizon éclairci.
    Continuons tous à montrer les évidences d'un système inhumain,à prédire qu'une alternative PS à l'UMP n'en n'est pas une et que la France glissera inéluctablement sur la pente savonneuse de la privatisation du secteur public et de la "flexibilité" de l'emploi et qu'au bout un viol de la démocratie sera inéluctable dans un contexte d'agences de notation implacable

  2. toto dit :

    Et si on distinguait la forme du fond dans ce débat!
    Pour ce qui est de la forme avec éclairage et maquillage avantageux Copé était incontestablement la vedette c'était le personnage central d'une émission faite pour lui.
    Pour ce qui est du fond et de l'argumentation l'avantage est à Jean-Luc bien sur. Jean-Luc qui a eu bien du mal a se glisser dans le flot de paroles creuses et dérisoires d'un adversaire pas complètement taré!
    Hélas selon que l'on est politisé ou pas le ressenti après l'émission est diamétralement opposé. Je crains que la majorité des téléspectateurs n'ait retenu que ce qui brillait sous les feux de la rampe!

  3. Alexis dit :

    Chers amis,
    Si éventuellement, vous ne l'aviez pas remarqué, voilà un sondage IPSOS (réalisé les 14 et 16 novembre), donc avant l'émission de jeudi soir, où Jean-Luc Mélenchon est à 7 %, en 4e position (après le tiercé Hollande / Sarko / Le Pen).

    Jean-Luc Mélenchon est donc le seul à résister à la puissante polarisation PS / UMP. Je considère cela particulièrement encourageant après la semaine que nous avons traversé (pédalo, état d'âme public de certains membre du PCF, etc...)
    Je ne suis pas analyste de sondage, mais je constate que la campagne n'a pas commencé et nous sommes ceux qui ont la plus forte visibilité à la gauche du PS....

    A la veille de l'émission de dimanche, c'est une belle nouvelle.
    amitiés

  4. Blanqui2012 dit :

    N'oublions pas ! Ce midi Jean-Luc Mélenchon passe au 12/13 sur Fance 3. C'est l'occasion de refaire des "Ecoutes collectives". Il y en aura partout en France : au café, en famille, en appartement, sur son ordi portable ou bien sur son écran 16:9, avec ceux qu'on aime ou bien ceux qu'on ne connaît pas. Prenez des photos les amis, écrivez quelque chose, un petit film, une carte postale envoyée au Lilas, qu'on se rende compte de combien de ces écoutes sont organisées.

    A Clichy-La-Garenne par chez moi, ce dimanche, c'est moi qui fait l'apéro dans l'immeuble. J'ai reconstitué le petit groupe de la dernière fois. Plus le fils tout juste en âge de voter de ma voisine du dessus, cadreuse de métier. On écoutera Jean-Luc Mélenchon pour parler tempête plutôt que pédalo, pour parler Gauche pour de bon et Droite pour de vrai.

    S'ils restent pour manger après, on improvisera !

    Mélenchon, partageons !

  5. dudu87 dit :

    Bonjour @turmel jl
    "..Nous avions également notre part de responsabilité, y compris notre feu défunt camarade qui, merci Jean Luc,n'est certainement pas une insulte."

    Oui, nous avions notre part de responsabilité dans le fait (nous étions d'accord pour bouffer de la "social") que nous avons laissé faire les médias sans rien dire et nous n'avions pas vu le piège! Entre autre...
    "qui, merci Jean Luc,n'est certainement pas une insulte." Je ne vois pas l'insulte!

  6. Francois dit :

    Très bonne remarque sur la proposition 38 du programme de 81. Cela montre comment on peut mettre toutes sortes de propositions dans un programme et les renier par la suite. Entre temps les électeurs y ont crus et se sont faits avoir. Voilà tout ce qui me dérange aujourd'hui dans l'attitude du PS et voilà pourquoi je me tourne vers le Front de Gauche. Est-ce que je me trompe ? Dites-moi non s'il vous plait !
    Par contre je reste déçu par les sondages, même si ce ne sont que des sondages et que beaucoup ne se reconnaissent pas en eux. La décision ne se fait que quelques semaines avant le 1er tour mais il va falloir trouver les ressources pour contre-carrer les résultats acquis d'avance.
    Regardons avec attention les résultats des législatives espagnoles de ce dimanche. La majorité votera à droite. Paradoxe actuel ! La droite espagnole appliquera avec fermeté ce que la BCE, le FMI et l'UE leur demandera. Dans quelques semaines, la droite espagnole aura vécu son état de grâce (peut-être quelques jours seulement) et vers qui se tourneront les espagnoles ? Les résultats des autres partis de gauche (hors PSOE) valent le détour et devraient nous apprendre beaucoup sur l'échéance qui nous attend.

  7. Mario Morisi dit :

    Naïveté stratégique sous la forme d'une question à poser de manière lancinantes aux électeurs socialistes :
    Puisque Hollande ne vas jamais à la Fête de l'Huma où ce n'est pas sa place,
    puisqu'il veut apurer la dette avant 2017, 15, 14, 13...,
    puisqu'il ne veut pas sortir du Traité de Lisbonne,
    puisqu'il ne veut pas taxer les fruits du capital au même niveau que le travail,
    puisqu'il ne veut pas de la VIe République,
    puisqu'il ne veut pas sortir du nucléaire et du capitalisme...
    pourquoi voteraient-ils pour lui plutôt que pour Bayrou ?

  8. vaillant dit :

    @Humaniste-154
    A propos d'image subliminale, de ressenti, de subconscient...
    C'est si important que le monarque a son propre service audio-visuel qui le filme pendant tous ses déplacements (V.0). Les journalistes qui suivent ces V.O n'ont pas le droit de filmer. Ses reportages sont ensuite donnés aux télés pour étre diffusés. Chirac avait aussi son service audio-visuel perso mais nous avions nos propres images à monter comme bon nous semblait. En ce qui concerne le débat Copé Mélenchon, il y a eu aussi inégalité de traitement en ce qui concerne l'image.
    Il faudrait aussi interpeller le CSA à ce sujet.

  9. Sitouaillain dit :

    J'avais oublié d'acheter le Monde Diplo de novembre!
    On dirait que comme jean luc, serge halimi "regrette" que le PS ne soit plus de gauche, comme tous ses homologues socdem européens, allez, un petit coup d'oeil de l'autre côté de l'atlantique, por favor, par exemple la fausse gauche au vénézuela ou en bolivie a été balayée par l'alliance des mouvements de transformation sociale, ils ne sont plus rien aujourd'hui, mais ça passe par appeler un chat un chat, ne pas hésiter: boutons les néolibéraux hors des assemblées!
    S'il reste des gens qui n'ont pas renoncé au rétablissement de la démocratie et de la souveraineté populaire au PS, qu'ils quittent le sous-marin néolibéral de solferino avant qu'il ne soit trop tard... J-C Trichet ou Pascal Lamy premier ministre? le pillage a assé duré, camarades socialiste cessez de pédaler pour la Marine marchande!

  10. spartacus dit :

    J'ai trouvé personnellement Jean-Luc Mélenchon fatigué physiquement lors du débat avec Copé. Pas intellectuellement bien sur.
    A mon avis il fait trop de choses,la campagne est longue, il doit s'économiser elle est difficile,elle ne débutera vraiement qu'aprés les fêtes de fin d'année. Alors calmos Jean-Luc Mélenchon,quand on sait que les français oublient ce qu'ils entendent et ce qu'ils voient au bout de 3 mois. Beaucoup trop ne s'interressent aux élections que le dernier mois avant celles ci. Il faut que les autres partis représentant leFdG aillent dans les médias, tentent de se faire inviter. Ils ne manquent pas de talents au front de gauche,autant s'en servir. C'est mon humble avis et je le partage.

  11. @zab
    Quand tu es sur lettre6.html tu remplaces 6 par 5 et tu as la lettre5.html. Est-ce si compliqué?

    @cronos
    Je ne connais pas ce monsieur et je retiens surtout de l'article de René Revol sa discussion avec ses amis bretons et l'évolution dans les esprits que cela indique, doublé par le sondage de l'HD que personne ne commente ici.

    @tous
    Je ne vais pas jeter la pierre à ceux qui s'autoflagellent ici, ça m'arrive de temps en temps. Mais je ne vois pas vraiment ce qui ne va pas en ce moment. ça n'avance pas aussi vite qu'on voudrait mais ça avance dans les têtes.
    Notre comm n'est pas si mauvaise que ça. Bien sûr les medias et la presse ne nous font pas de cadeaux. Le dernier article du Figaro sur le pédalo est particulièrement vicieux car il dit que le PCF condamne Jean-Luc Mélenchon alors que j'ai montré ici que l'article de Pierre Laurent dans l'Huma dit la même chose que la formule de Jean-Luc en termes certes plus... diplomatiques mais c'est la même chose. Et je suis persuadé que la grande masse des communistes ont apprécié la façon non langue de bois que jean-Luc a eu de dire les choses.
    Il va y en avoir d'autres des coups fourrés dans cette campagne alors il faut se blinder les amis et voir le fond des choses et un bon instrument de mesure est ce qui se passe dans son propre entourage. Vous allez voir que dans les discussions de famille à Noël on va mesurer que on est au point de Noël 2004. Et ensuite nous avons gagné en 2005.

  12. lio dit :

    Salut et bravo ! De la lumière au bout du couloir ! Sinon pourquoi pas un mot sur la decouverte faite en espagne l'an dernier sur "l'énergie verte". Celle qui consiste a fabriquer un carburant sur la base de culture d'algues ? Et de bien preciser aussi qu'il ne s'agit pas des algues que l'on trouve sur la plage mais bien de culture en citerne. Cette invention semble avoir étée enfouie comme d'autres sous un amas de plomb de silence des médias alors meme que l'on devrait sans aucun retard s'y interresser de plus près (même si cela doit supprimer quelque sous dans les poches de Total). Bref qui votera vivra... mieux!

  13. antigone dit :

    @ 185 un EELV déçu
    Merci ! Avec votre message ce dimanche gris prend des couleurs vert et rouge! Très jolies!
    Votre constatation tombe sous le sens. Et tous les partis ont ce problème (les postes à gagner, les dirigeants et leur objectif dévoyé). Voilà pourquoi Etienne Chouart parle de tirage au sort (avouez que ça auriat tout changé et que notre Jolie Cécile montrerait autrement son joli minois revendicatif).
    Même de l'extérieur la compromission des Vers avec le PS en dehors de toutes leurs idées est assez énorme: Comment Yves Cochet est dans la décroissance puis en même temps parle d'un accord souhaitable avec le PS de plus en plus ouvertement libéral? Sans jamais se poser la question du Front de Gauche?
    Alors pourquoi ne pas venir, nous répondre, encarté sou pas mais dans une dynamique de Gauche anti-libérale écologiste et m^ême anti productiviste? On est là tous la et on vous attend...enfin!

  14. vaillant dit :

    @Mr Mélenchon
    Dans vos interventions grand public, votre souci de vous démarquer du socialisme libéral donne l'impression que vous n'avez qu'un seul adversaire, Hollande. Ces interventions trop rares sont infiniment précieuses pour rallier le plus grand nombre. De ce fait vous ne nous aidez pas à remplir les réunions citoyennes!

  15. La lecture de la dépêche de l'AFP de 10h29 concernant les élections en Espagne me donne envie de crier au fou et de me taper la tête contre les murs. La première phrase donne le ton : "L'Espagne élit dimanche son Parlement et devrait donner une majorité écrasante à la droite, portée par la colère du pays face à une crise qui laisse dans son sillage près de cinq millions de chômeurs et a déjà balayé plusieurs gouvernements européens."
    Analyse de texte : la "gauche" acquise totalement à la dictature des rentiers et donc à l'austérité qui renforce cette dictature, va être remplacée, par des gens encore plus soumis (en paroles, car sur le fond il n'y a aucune différence) à cette conception totalitaire du capitalisme.
    On persiste à parler de "crise" ce qui est complètement idiot. Pour la millième fois, il ne s'agit pas d'une crise, d'un raté du système qu'il suffit de corriger. Mais des fruits programmés, voulus, de ce système : vénéneux et imangeables pour 99% et délicieux pour les 1% des profiteurs.
    Ce système, remarquablement analysé par notre camarde économiste Jacques Généreux, tant qu'il ne sera pas cassé en tant que tel, continuera sa ronde infernale des alternances bidons, rendant,il faut le dire, les élections absolument inutiles. Qu'on m'explique à quoi sert de voter pour des gens qui sont tous des collabos du capitalisme dictatorial. J'utilise, assume et revendique le terme collabos, car ce système fascisant prétend et à commencé à le réussir, à soumettre les citoyens, vider la démocratie de toute substance et à transformer les politiciens, soumis volontaires, en cogérants de cette dictature qui ne dit pas son nom, mais qui est une réalité vérifiable à tout moment.
    Mais les marchés exigent encore plus de saignées. Comme disait Albert (Einstein) la bêtise humaine peut seule donner une idée de l'infini !

  16. Jean dit :

    A Lio
    Parce que cette technique de récupération de l'énergie solaire nécessite un apport de CO2. Donc il faut récupérer les gaz d’échappements d'un combustible fossile, le purifier, l'injecter. Ensuite il faut traiter les micro-algues.
    C'est de l'agrocarburant dopé si tu veux.

  17. sourdon dit :

    Mr Mélenchon, durant votre joute avec Copé, vous avez bien fait de souligner que vous étiez candidat à la présidentielle et n'avez donc aucune circonscription à négocier, alors que lui doit lustrer des pompes.
    Vous auriez pu rajouter qu'il n'était qu'un fusible, jouet du "petit" parce qu'il a les poches pleines et, qu'il serait la marionnette de quiconque tiendrait la bourse...
    Là, après cinq ans de magouilles matériellement enrichissantes (inutile d'en faire la liste l'imagination suffit et se trouve encore en-deçà de la réalité), notre président est en mesure de se racheter le pouvoir.
    La posture de Copé dans le débat consistait à dire:"... nous sommes au pouvoir, les plus fortunés, et même si ce n'est que pour y avoir effectué un racket en règle, nous sommes assez puissants pour que personne ne puisse nous empêcher d'être réélus et de monopoliser les ressources des français à notre profit le temps que l'on voudra". Point.
    Il est vrai que dans le cas de gens de valeur (comme doit en posséder Copé), pour ne pas perdre la raison et pouvoir vivre avec une conscience d'escroc, il ne reste plus qu'à adopter l'attitude consistant à montrer que l'on tire gloire d'une position pourtant avilissante, faisant par là même, l'apologie de la fourberie immaîtrisable qui naît de la peur des autres et du manque de confiance en soi.
    Face à cette démonstration de puissance (nécessaire quand on se sent faible),il y a de quoi douter quand on pense aux trésor de guerre du FdG et votre mauvaise foi n'est pas assez aiguisée, votre raisonnement trop vrai, votre pertinence trop forte pour ne pas que vous sembliez déstabilisé par la réalité des comptes.
    Pourtant vous pouvez tirer avantage de cet étalage de puissance malsaine en leur soulignant que personne n'est dupe de leur racailleries et que leurs premières victimes sont eux-mêmes.
    Car en abusant des autres, nous ne pouvons obtenir de bien-être ni jouir pleinement du potentiel dont la nature nous a doté.

  18. Gilbert Delbrayelle dit :

    ermler
    C'est quoi ce numéro d'auto-flagellation que vous nous faites ? La communication de JL M est catastrophique, Copé nous a mis une "branlée".... Et puis quoi encore ? ! Le navire coule et le tsunami nous submerge ?

    J'ai la même réflexion qu'Ermler. Sous couvert de volontarisme offensif et en montrant trop d'agressivité, certains vont faire fuir... Bon nombre de modérés non-partisans de Mélenchon disent que Mélenchon a dominé Copé lors du débat

  19. Bélatar dit :

    Étonnement de voir plusieurs réactions selon lesquelles JL Mélenchon aurait été "battu" par Copé. Ce n'est pas du tout mon impression ni celle de ceux que je connais qui ne sont pourtant pas encore tous gagnés au vote FdG.
    La fuite permanente de Copé face au débat, ses provocs à deux balles, sa mauvaise foi, ses petits mots ridicules (ex. paraphrase de Giscard) l'ont disqualifiés tout autant que la faiblesse de ses arguments et sa fourberie.
    Il y avait chez Jean-Luc Mélenchon un peu du style que je retrouve dans le billet présent : du rythme, de la conviction, du souffle, du contenu, malgré tous les obstacles liés au format de l'émission et du fait de l'attitude de son adversaire ainsi que du présentateur bien fade.
    Si j'étais Sarko je trouverais la prestation de Copé minable et il s'est finalement fait bien ramasser. Mais Copé veut-il vraiment défendre Sarko?
    Son seul point fort a finalement été de semer la pagaille, de rendre plus obscur l'expression et le débat. Les téléspectateurs les moins politisés ont pu perdre un peu le fil, mais ne se sont pas trompés sur le fait que l'un était en défensive permanente tandis que l'autre, à l'offensive, offrait une possibilité de penser autrement la crise et ouvrait des perspectives.

  20. gerlub dit :

    Bonjour,

    Je viens de voir Jean-Luc Mélenchon sur France 3. Juste sur l'affaire des "fraudeurs" et en plus de ce qu'il a dit et qui était plus que pertinent, je pense qu'il faudrait insister sur le fait que la droite est aux affaires depuis maintenant 10 et qu'elle n'a rien fait sur le sujet alors qu'elle aurait du depuis le temps de régler le problème. Pourquoi devrait on croire en la sincérité soudaine de ce gouvernement ? Et de toute façon il est toujours aux affaires, que ne prend-il les mesures adéquates pour régler ce soit disant problème de fraudes... toutes les fraudes d'ailleurs !

  21. Mario Morisi dit :

    Terrible le dilemme qui monte.
    On ne pourra pas tenir le grand écart très longtemps.
    On ne pourra pas attirer, en même temps, les électeurs socialistes mollassons, les Verts anticapitalistes, les communistes non encartés, les communistes encartés, les unitaires de l'extrême gauche et surtout les absentionnistes.
    Pour ma part, ça m'arrache les tripes, devoir ménager les socio-libéraux pour des raisons électoralistes, et surtout les communistes "réalistes" va vite être au dessus de mes forces, et de ma sincérité naturelle.
    Cela va à l'encontre de pas mal de discours, mais est-on sûr que ménager le centre-gauche de droite n'est pas casse-gueule.
    Pour ma part, je ne ferai aucun cadeaux aux caciques soces, et lorsque je reçois un msg de Filoche, à qui je reprochais de soutenir Hollande, me rétorquant que je vais faire élire Sarko...
    je me dis qu'il me donne une raison de plus de ne pas voter pour le centre-gauche-droite au second tour.
    Car je ne le pourrais pas. Ce serait comme voter Papandreou, Socrates ou Zapatero, qui ont tous refiler le pouvoir aux salauds...
    Alors qui sait, soyons radicaux. Dans 15 jours, avant noel, la perte du AAA, les banques et les coll terr qui s'effondrent... et le PS qui doit trancher... S'il ne nous rejoint pas, qu'il crève. Mieux vaut Sarko et un ras de marée populaire que Ganelon le pédalo et ses sbires terra-novesques ! Se passer des catégories populaires, vous vous rendez compte ? Se dessaisir de ses droits naturels personnels pour les donner à ce petit capitaine de pédalo ?

  22. Berlu dit :

    "sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes"

    Pourquoi diable le confort de nos modernes sociétés ne saurait-il être remis en cause ? Pourquoi faire de ce sujet primordial un tabou ? N'y a-t-il donc point de salut ici bas pour cette humanité hors le sacro-saint confort ? Ce confort qui anesthésie la population en même temps qu'elle l'abrutit. Le confort c'est le vecteur par où la société de consommation infiltre tous les recoins de notre existence. Et qui dit société de consommation dit capitalisme !
    Donc la question n'est pas tant de préserver l'essentiel de notre confort que d'assurer le confort minimal dont nous avons besoin. le reste est superflu et ne devrait pas conditionner l'élaboration d'un projet politique. Est-ce que le Front de gauche sait faire ?

  23. labadie dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Franchement je profite de ce forum pour féliciter J.L.Mélenchon pour sa prestation face à ce piètre Copé ayant passé son temps à se cacher derrière ses formules toutes faites d’Enarques et de marchand de lessives.
    Ce que je voudrais faire passer comme message, c'est arrêtez de déprimer à ce qui me semblent trop résignés et que je croise dans la rue. Nous sommes en lutte pour ne pas dire en guerre en ce moment, et nous allons tous devoir nous secouer les puces, et arrêter de désespérer.
    Nous ne pourrons pas vaincre si nous n'y croyons pas plus que ça.
    Nous sommes attaqués, nous le peuple, de tous bords par cette mésintelligence de gouvernance UMP/PS.
    L'on ne cesse de nous donner l'impression que le second tour se jouera qu'entre le grand classique du genre UMP/PS. 2002 qui à failli nous broyer est dorenavant très loin de nous maintenant, nous devons croire en nous aujourd'hui.
    Arrêtez de vous resigner, nous sommes attaqués et la seule solution est de nous referer à la résistance de 39/45.
    Il va nous falloir nous battre pour nous et pour nos enfants, ensembles avec beaucoup de solidarité.
    Il va falloir briser tous les blocages de communications.
    Il va falloir que nous nous organisions tous dans la lutte avec beaucoup de détermination, car nous n'avons pas les moyens, ni financiers, ni les outils de communications qu'ont les deux partis qui nous ont fichu dans la m**** jusqu'à aujourd'hui.

  24. hêtre_cyprès dit :

    @ Gérard Blanchet
    Lorsque votre blog aura la simplicité du blog de Jean-luc Mélenchon pour poser un commentaire, possible que vous y trouviez plus de participants.
    En ce sens je suis d'accord avec crono sur la nouvelle mouture "place au peuple 2012" le passage à d'autres sites pour poser un commentaire un avis etc et très rébarbatif (pour moi).

  25. Une seule question m'importe actuellement. Jj'aimerais savoir pour le bien être des enfants orphelins ou non et celui de la société toute entière êtes vous pour ou contre l'homoparentalité ?

  26. bacon dit :

    Lorsqu'on voit la situation en Espagne, ou probablement les conservateurs vont reprendre le pouvoir en raison précisément du tangage du pédalo social libéral de Zappatero, on ne peut qu'approver la formule de JL Mélenchon qui a eu le mérite de provoquer un débat...
    Cependant le candidat Hollande et ses proches vont continuer à jouer les victimes, comme ils l'ont si bien fait avec Martine Aubry lors des primaires... Pour éviter le débat sur le fond, on accuse son conccurent d'être vraiment trop agressif etc etc.
    Quelle misère!
    Et puis, au pouvoir, ils feront comme le PS grec ou espagnol.
    Sauf, si nous sommes capables tous ensemble de pousser comme une bonne mélée de rugby !

  27. citoyenne21 dit :

    Personnellement, pour ce duo avec Copé, j'ai trouvé notre candidat très à la hauteur (étant donné les conditions non idylliques de son intervention) mais tout de même empêché d'être vraiment lui-même à cause notamment du comportement déloyal de son adversaire ! son but était de parler de son programme et laisser ce coq pérorer jusqu'à s'en rendre ridicule ! Ce sourire faux jeton de Copé m'a gâché mon plaisir, cependant ! Taper du point sur la table face à un type qui ne se présente pas à la présidentielle, pourquoi faire en plus ? cela aurait fait perdre un temps précieux et notre candidat aurait encore pâti d'une réputation de "colérique" ! bravo à lui de s'en être bien tiré malgré l'hostilité à son égard, les coups bas et les piques déplacées ! Imaginez-en d'autres dans les mêmes conditions, ça aurait été la catastrophe ! Et là tout de suite sur FR3, quel punch !

  28. gp91 dit :

    un blog grec en français. Le dernier article "417" donne un éclairage sur ce qui nous attend.
    Il existe des journalistes qui ne sont pas des ganaches. J'ai trouvé ceux de FR3 ce midi faisant bien leur boulot. Et Moati faisant du Moati.

  29. Alpha dit :

    @Nadia Albalero,
    Salut,
    Je suis contre le droit d'adoption, non pas par idéologie, mais par protection de la personne humaine. Un enfant n'est pas un joué, donner à un enfant 2 pères ou 2 mères (je parlerai plutôt de tuteurs...), c'est mettre l'enfant dès le départ de sa vie dans une posture délicate ! Pourquoi ? Qu'on le veuille ou non, cette situation n'est pas normal aux regards des codes sociaux de notre civilisation.
    L’argument des familles mono-parentale ne tient pas, on dit bien mono-parentale, et pas homo-parentale... Dans le premier cas, l'enfant a 2 parents clairement identifiés, dans l'autre il lui est impossible de se construire.
    Laissons les enfants en dehors des conneries des adultes.
    J'ai dit.

  30. Sylvain dit :

    Bonjour! Je suis choqué que le PC rappelle Jean Luc Mélenchon à l'ordre et à la modération. Tout ça n'est pas très sain dans la mesure où l'on cherche à créer un problème de conscience à tous ceux qui voteront Front de Gauche à travers ce qui n'est rien d'autre qu'un procès d'intention. Les socialistes avait un homme susceptible de battre Sarkozy, c'était DSK. Pourquoi au juste? Parce que c'est Sarkozy lui-même qui l'a envoyé au FMI se faire adouber alors que tout le monde sait que Sarkozy possède de multiples documents compromettants concernant Strauss-Khan! En fait, c'est Sarkozy qui a manipulé son monde en créant une situation d'admiration béate au sujet d'un homme qu'il tenait sous son joug malgré les apparences. Et voilà qu'aujourd'hui les socialistes qui n'ont plus de programme, plus d'idées depuis bien longtemps et qui ont aveuglément suivi un homme malade voudraient nous donner des leçons de morale au nom "de l'intérêt supérieur". Mais quel est l'intérêt supérieur? Virer le locataire de l'Elysée pour faire la même chose que lui? Si Hollande veut faire autre chose que Sarko, il doit déjà sortir de l'OTAN puisqu'aucune politique de gauche ne peut se faire dans l'actuel système néolibéral orchestré de ses 5 piliers: OTAN, FMI, UE, Banque Mondiale et l'OMC! Jean Luc Mélenchon a déjà proposé intelligemment de sortir de l'OTAN et pas Hollande... Pourquoi ?

  31. 600000cracras dit :

    Bonjour à tous,
    Je crois que ça suffit de vouloir couler les pédalos. Merci de vous attaquer au vrai gras. Sinon vous n'aurez pas ma voix.

  32. labadie dit :

    @Alpha @Albarello nadia
    Moi je ne suis pas d'accord avec vous. Je pense au contraire que l'on devrait demander justement déja aux enfants s'ils preferent croupir dans des dortoirs ou-bien vivre dans une famille avec deux papas ou deux mamans.

  33. laurence dit :

    @Nadia @alpha
    Je me trompe peut -être mais la question était plutôt quelle est la position du FdG et non pas notre avis personnel.
    Le Front de Gauche est pour l'homoparentalité.

  34. boris dit :

    Arrêtons de s'excuser pour un bon mot qui a l'intérêt de mettre les responsables socialistes devant leurs responsabilités. Tant pis si cela gène la garde rapprochée socialiste. Quand Hollande aura le courage de débattre avec Jean-Luc Mélenchon ? Que fera-t-il concrètement pour résister face aux marchés financiers ? Comme Papandréou ou Zapatéro ? Hollande ne répond pas...

  35. 4 Août dit :

    Jean-Luc Mélenchon au 12/13 de France3: http://jt.france3.fr/1213/

  36. charlus dit :

    Je suis a fond pour le front de gauche, à fond pour Jean-Luc Mélenchon qui le représente très bien. Je n'ai aucune envie de préserver les chances de Hollande au second tour, je ne suis même pas sûr d'aller voter pour lui si c'est lui qui est en tête de la gauche. Ceci dit, je pense que le traiter de capitaine de pédalo dans la tempête est une faute politique, parce que c'est une formule qui s'attaque de manière personnelle au candidat socialiste. Et que cela laisse entendre que le problème de Hollande c'est que ce n'est pas le chef qu'il nous faut. On est donc en pleine 5e république.

    Je sais parfaitement que le reste de l'interview dément cela, et qu'il y a une critique politique qui est faite. Mais Jean-Luc Mélenchon aurait du savoir que le monde politico médiatique ne retiendrait de cet interview que la formule choc, sans contenu politique. Il faut fuir les formules toutes faites, ce n'est pas comme ça qu'on pourra faire avancer nos idées. C'est la même erreur de communication que le titre "qu'ils s'en aillent tous". Oui, je sais, la signification est expliquée à l'intérieur du livre, mais isolée, la formule ne veut rien dire, ce qui permet ensuite à Plantu de faire ses dessins.

  37. Papa dit :

    A Sylvain (229)
    Sur quelles références ou déclarations du PCF vous vous appuiez?
    Pour ma par en tant que vieux "coco"je partage absolument l'analyse de jean-Luc.
    Et si j'étais méchant c'est de radeau de la méduse que j'aurais cité!
    Au travers de la citation sur Hollande,c'est toute la politique du PS qui est dénoncée.
    Une fois au pouvoir ils ne feront,comme ils l'on toujours fait, qu'appliquer une politique au seul profit du pouvoir de l'argent roi!
    Aucune illusion!Pour moi oui c'est "l'humain d'abord"!Non?

  38. jacques bonhomme dit :

    600000 cracras
    Propose au lieu de menacer. Toujours le meme refrain. Vote utile, PS incontournable,non criticable. Votez pour nous et dormez profondement.
    Pas de chance ça ne marche plus !

  39. Ernesto dit :

    Les commentaires déjà rédigés ne m'incitent pas à en rajouter.
    Un soucis, c'est d'arriver à amener tous ceux qui ont le plus intérêt à un changement de société, à s'intéresser à ces question et sortir de l'abstention. C'est dur!
    En ce qui concerne l'accord PS/EELV, heureusement que la loi Marthe Richard ne s'applique pas en politique...

  40. Yoann dit :

    Une belle analyse.
    Pour ce qui est de votre programme, il me paraît essentiel de commencer à expliquer deux points car ce sont les questions qui reviennent le plus autour de moi :
    Vous augmenter le SMIC, oui mais qu'en est-il des bas salaires juste au dessus ? Quelle progressivité ? Ne va-t-il pas y avoir un tassement ?
    Qui va payer cette augmentation dans le privé ? Les PME PMI sont-elles capables de supporter cette augmentation ? Cela ne va-t-il pas entrainer la fuite des capitaux ? Peut-on l'empêcher ? Le tournant de la rigueur des années 80 revient encore très souvent dans les débats.
    En tout cas merci pour la belle énergie que vous déployez à faire passer les idées de gauche. Copé attaque votre personne quand il vous compare à Marchais. Il est vrai que vous avez repris de sa rhétorique... Et alors tant mieux. (Il avait le sens de la réparti et vous semblez n'avoir garder que le meilleur). Cela ne change rien sur le fond et vous avez bien fait de le renvoyer à sa condition de petit téckel qui a donné son nom à une niche.

    Courage.

  41. citoyenne21 dit :

    Mais que se passe-t'il aujourd'hui ? c'est la prestation de notre candidat ce midi qui tourneboulent les têtes ? C'est marrant que notre candidat soit disant placé tout en bas dans les sondages provoque autant de remous soudainement ? Qu'ont-ils donc à craindre avec un candidat aussi mal côté, hein ? Allez vive les sympathisants du Front de Gauche qui vont, par leurs actions petites et grandes, hisser leur candidat préféré vers la victoire !

  42. pmousque - pg82 dit :

    Serieusement, sans vouloir provoquer. En cas d'echec de notre prise du pouvoir humaniste, j'aurai plus de confiance dans l'equipe actuelle pour nous defendre face a la finance (ils sont copains).

  43. Sonia Bastille dit :

    @RV (165)
    Toute activité humaine a un impact sur l'écosystème. Alors on ne produit plus rien ? ! Si vous voulez sortir entièrement du nucléaire, du pétrole, vous croyez que la géothermie (qui est à ses balbutiements !), que l'éolien, l’hydroélectricité ou le solaire seront suffisant à la production, à la consommation, aux transports, à la sécurité, à la souveraineté, etc... d'une économie d'un pays comme la France et aussi pour le progrès économique, matériel, social de notre société et des citoyens ?

    L'Allemagne, la Belgique, qui ont choisi de sortir de l'énergie nucléaire vont ré-investir massivement dans le charbon exploiter la tourbe pour les nouvelles centrales au charbon.

    @ Christian B (183)

    * J'enfonce peut-être des portes ouvertes mais le fait que les politiques et notamment ceux de la gauche en général et surtout la gauche radicale (FdG) en particulier ne les empruntaient plus beaucoup m'a incitée à le rappeler...
    Le nucléaire a été un progrès pour l'humanité, pour les économies humaines, pour la production énergétique...
    Je ne partage pas les scenarii de Négawatt. Je me situe dans la diversification énergétique et dans le développement économique pas dans la régression énergétique et politique à base d'idéologie et de vecteurs de peurs !

    * Malgré mes activités professionnelles contraignantes, je rencontre les gens, sur les marchés, à l'entrée des usines et comme récemment à l'entrée de la Centrale EDF de Civaux (Vienne) ou les 686 agents EDF du site, plus les 150 salariés extérieurs permanents plus les partenaires locaux et les employés (2500 environ), les syndicats sont loin, très loin de partager la position de Jean-Luc Mélenchon et de la sortie du nucléaire et se disent très inquiets !

    * Si vous vouliez être logique et bien le PG, le FdG doivent dénoncer les alliances qu'ils ont localement avec le PS ! On ne peut pas dire des choses à Paris et dans les médias et faire le contraire localement !

  44. Alain44 dit :

    A propos de PSA et concernant l'avenir de l'industrie automobile en France il faut définir nos besoins; ceux-ci sont limités du fait que notre parc est plein et que notre taux de renouvellement diminue. Pour servir la rentabilité d'une chaine, il faut allonger la série à l'exportation vers de nouveaux marchés de clients solvables. Par exemple en Russie le réseau routier s'intensifie, les clients peuvent de nouveau acheter. Il est donc tentant d'implanter une chaine en Russie auprès des clients et avec l'emploi d'une main d'oeuvre moins chère. Le coût étant moindre, les véhicules revenant en France seront proposés moins chers aux Français, elle est pas belle la vie, comment voulez-vous vous opposer à cela?

  45. Gardès dit :

    Nucléaire ou pas; le scénario des créations massives d'emplois me met dans le doute. Rien n'empêchera que les panneaux solaires et autres soient fabriqués en Chine à moins cher? Mieu isoler les maisons existantes est surement un souhait qui risque de le rester par manque de moyens des habitants. Ceux qui ont fait installer des panneaux solaires ou autres ont vu les montants exhorbitants des factures, comment avec un pouvoir d'achat de la crise avoir des moyens de faire ces isolations, à par les professions libérales etc...Je crois que nos politiques rèvent complètement par manque de connaissance de la vie du peuple au réél. Il faudrait les mettre en stage obligatoire 1 an à vivre au smic, ils verraient mieux.

  46. Mme Morelli Anne-Marie dit :

    Bravo pour votre émission de ce jour à Fr.3 où nous avons été heureux de constater que vous êtes remis de votre refroidissement et que vous êtes toujours aussi combatif, clair et crédible. Je viens aussi d'avoir en main le 4-pages avec le programme du Front de Gauche très bien illustré et agréable à lire. Merci pour tout ce travail.
    L'Espagne vote aujourd'hui et si jamais la droite populiste prend le pouvoir, comme l'annoncent les "experts-sondeurs", nous aurons un bel exemple du travers dans lequel il ne faut pas tomber, ce qui pourrait peut-être inciter les indécis à voter "Front de Gauche" plutôt que "Front National"... Comme en France les medias font la promotion de ce dernier parti, ne serait-il pas judicieux de sortir un tract avec les propositions des deux partis en regard afin de casser la langue de bois mais sans doute y avez-vous déjà songé. De tout coeur avec vous. Annie13

  47. turmel jm dit :

    Sur la question du nucléaire, le référendum est vraiment la solution. Parce qu'il y aura en préalable un grand débat. Lorsque JLuc dit à Copé que des gens de droite sont pour la sortie du nucléaire, c'est certainement vrai, lorsque que nos adversaires disent que les communistes sont pour le nucléaire à 100%, c'est absolument faux, personnellement et j'en connais bien d'autres nous sommes pour une sortie progressive.
    Je partage le point de vue de notre candidat, lorsqu'il écrit : " Pas bon de se limiter à la question du nombre d'emplois" Dans l'hypothèse d'un problème grave avec la mort de plusieurs citoyens, que vaudront les effectifs préservés ?
    A moins de penser qu'avec une technologie 100% public le risque zéro sera atteint, mais je pense que c'est une façon de se mentir pour ne pas commencer à réfléchir sur une sortie du nucléaire.
    Il faudra également que dans le débat qui précéde le référendum, nous abordions la question des économies, ainsi qu'une certaine forme de décroissance si nous ne voulons pas de temps à autre allumer les bougies. Il s'agira d'être sèrieux et crédible. Je suis cheminot à la retraite, et je ne suis pas d'accord pour la politique du toujours plus vite avec le tgv par exemple. Ce serait trop long à expliquer, mais cela sert les intérêts de qui? A quel prix? Avec quelles nuisances écologiques etc.
    Ma réflexion est peut être bien loin des préoccupations actuels de C Duflot, et F Hollande, non?
    J'ai beaucoup apprécié la prestation de JLuc sur 12/13 ce midi sur fr3. Face à Copé qui refusé le débat, bien évidemment il ne pouvait être aussi convaincant.

  48. cobalt dit :

    @600000cracras Bonjour les conseils. En voici un autre: Arrêtez de nous dire ce qu'on doit dire, penser et voter sinon, vous n'aurez pas ma voix, ami socialiste. Cela s’appelle la démocratie, mot grec qui envoie paître l'oligarchie et les donneurs de leçons.

  49. jorie dit :

    A tous : "capitaine de pédalo", la formule s'inscrivait dans tout un article bien étayé contre la droite et contre la dérive libérale du ps et ses contradictions. Pourquoi ne retenir qu'une formule? je dirais aussi que le FdG essaie de "forcer le mur de verre médiatique" et la "censure par omission" qui lui est imposée par les 2 partis de gouvernement et les médias. Malheureusement, qui parle vraiment des alternatives de JLM? il est toujours obligé de passer par la bande "formule". C'est dommage, mais c'est comme ça. Il va de soi que les gens voteront à gauche au 2e tour, mais laissez-nous vivre et proposer autre chose que cette purée à la mode Papandréou. Même EELV s'enferre dans ses contradictions: voilà un parti qui propose des mesures totalement contraire au Traité de Lisbonne qu'il a signé par ailleurs ! Le débat Copé/Mélenchon à mon sens a tourné en faveur de l'argumentation de Jean-Luc Mélenchon. Copé, pourtant bien malin, a perdu les pédales à la fin de l'entretien et a tenté une délégitimation personnelle, faute d'arguments politiques. NUCLEAIRE: les employés du nucléaire n'ont rien à craindre du FdG. La reconversion des sites, la mutation écologique offre des centaines de milliers d'emplois et il nous faut des gens qualifiés pour le faire. Enfin, Areva et EDF n'auront plus besoin d'exploiter des sous(-traitants mal protégés pour faire le boulot contaminant et c'est une victoire ouvrière, pourquoi le PC ne serait il pas d'accord avec ça ? Les panneaux photovoltaïques, c'est la France qui a inventé le procédé, pourquoi n'en fabriquerait on pas ? Le nucléaire peut diminuer progressivement, alors que les renouvelables monteront en charge. Enfin, j'attire aussi votre attention sur le fait que l'allemagne n'investit pas "à fond dans le charbon, ils sont en "transition" et d'ailleurs ont développé dans le charbon des processus bien moins polluants +centrale hybrides avec hydrogène+économies d'énergie.

  50. Hold-up dit :

    Incroyable ! Certains viennent ici pour nous bassiner et nous faire encore une leçon de maintien. Ce sont les mêmes qui demain pleurnicheront devant les banques en tapant sur des casseroles parce que les voyous de la finance leur auront volé toutes leurs petites économies. Franchement quand on est véritablement informé, ce n'est pas
    " capitaine de pédalo " qu'on a en bouche, c'est bien pire ! Mais croisez donc vos informations ! Allez sur les blogs du Front de Gauche et sur bien d'autres encore et vous verrez deux monstres se dessiner à l'horizon : la xenocratie avec les néofascistes et la postdémocratie avec les eurolibéraux (vous les reconnaitrez facilement car ils ont plusieurs étiquettes politiques interchangeables). Les épousailles de la xénocratie et de la postdémocratie sont déjà bien entamées en Grèce, en Italie et bientôt en Espagne. Et si ce message ne vous convainc pas, lisez donc ce blog transmis par " gp91" qui fait froid dans le dos. Lisez, mais lisez donc ! Et vous verrez la réalité sinistre en face au lieu de venir jouer les vrais ou faux naïfs sur le blog de J-L Mélenchon : http://greekcrisisnow.blogspot.com/


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