18nov 11

Hollande, Cohn-Bendit, Mitterrand, nucléaire et autres sujets de fâcheries

Accords et désaccords

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Communiqué du 22 novembre 2011

Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.

Nous l'aimions.

J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.

 

Cette vidéo a été réalisée
par "Libération.fr
lors de mon déplacement
à Montataire dans l'Oise
le vendredi 18 novembre.

 

Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.

Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal  «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît «  à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.

Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".

J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement  d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…

Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.

Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.

L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.

Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à «  lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».

Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.

Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables

Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.

Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-­2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.

Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.

Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.

A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.

Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.

Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.

Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.

Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.

Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.

J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».

Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut.  Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que  Jack Lang.

Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits !  Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.

Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.

Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.


686 commentaires à “Accords et désaccords”
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  1. Carol DEBY` dit :

    A Monsieur Cronos, message n°91.

    Pensez-vous qu'étant citoyen belge, je puisse, sans l'affaiblir, signer votre pétition que j'approuve.
    N'est-ce pas une affaire franco-française ? Puis-je espérer votre avis ?
    Je n'ai plus de correspondants français, étant confiné à Liège depuis des années (presque 84 ans), mais je fais
    l'apologie du FdG auprès de mes amis francophones belges.
    En vous remerciant, je vous souhaite une pleine réussite ainsi qu'à votre formation politique.
    Carol DEBY, de Liège

  2. antigone dit :

    @83 blogibloga
    Bonjour, votre discussion résonne étrangement au regard de ce que veut nous dire Jean Luc Mélenchon, au signal qu'il lance à la gauche, au peuple (je dis) pas aux appareils.
    Car il faut :
    1-Que les électeurs comprennent où est leur intérêt objectif.
    2- Qu'ils ne se fassent pas d'illusions et qu'ils ouvrent les yeux (La gauche doit se désiller et se mettre en résistance, elle a été colonisée dans 2 partis Le PS et EELV par l'idéologie libérale au moyen de ses nombreux thinks tanks. C'est là où s'élabore l'idéologie libérale et les stratégies pour le faire gober aux militants. Puisque le but de ces élites qui ne sont plus françaises, mais mondialisées c'est de faire toujours avancer le libéralisme économique et que les peuples n'aient pas le choix (électoral ou alors comme en Grèce et Italie).
    "Le vote utile" fait partie de ce plan élaboré par son Président le très discret GF de terra Nova un bijou en matière d'idéogie
    Alors que ce soit Zapatero,Papandréou, Sarkozy ou Hollande, ils sont juste là pour faire leur part du "job". Jospin l'a fait en son temps qui appelait "moderniser" la France, le fait de la libéraliser, puis Chirac a été moins bon élève car trop anti libéral en anti establishment, qui permis le référendum. Pascal Lamy et DSK sont aussi de ce groupe du Siècle relai indispensable avec les entreprises et la presse.
    Donc on fait quoi? On en reprend pour un tour, on prend Hollande la vessie pour une lanterne éclairant la gauche? OU On vote et on fait voter FdG au premier tour ? Vous...

  3. Camille Lacombe dit :

    Sérieux je suis au NPA, je ne voterai pas pour vous! Cependant j'admire votre détermination, et votre volonté de parler du fond! Merci de parler encore des ouvriers!

  4. blogibloga dit :

    @isabelle 97

    La démocratie serait d'avoir un vrai débat informatif (comme on l'a eu pour le TCE en 2005), puis d'accepter le choix du peuple souverain, qui aurait ainsi pris sa décision en conscience, que ce soit oui ou non.... (pas comme pour le TCE en 2005)

    Il me semble que c'est justement sur ce type de sujets, dont vous relevez l'immense importance et qui dépassent les clivages traditionnels de l'organisation representative par les partis, que le referendum organisé démocratiquement est nécessaire, car seul processus permettant la véritable information du peuple et sa véritable décision en conscience.

  5. jacques bonhomme dit :

    52 @marj : ce rappel est capital et tu as bien raison de le faire ici.Certainnes tempêtes n'agitent en fait que le verre d'eau trouble de la politique des partis, des appareils et des médias qui vont avec.Ces tempêtes là n'ont d'autre but de détourner l'attention des vrais sujets où tous ces gens n'ont rien à proposer que de continuer dans la "seule-voie-possible".Nous avons un boulevard devant nous : nos propositions sont sérieuses,argumentées,chiffrées et s'attaquent aux véritables soucis des Français en y apportant des réponses concrètes!
    Continuons à faire lire notre programme,à parler aux gens autour de nous,à convaincre loin de ce cirque politicien..ça marche très bien...

  6. Cac40 dit :

    Toujours pour vous signaler un petit papier sur rue 89:
    "Pourquoi je (ne) voterai (peut-être pas) pour Jean-Luc Mélenchon en 2012"

    Bien à vous

  7. Sonia Bastille dit :

    @Jean-Luc Mélenchon

    Je suis d'accord avec vous sur le fait que l'accord "PS-EE-LV" est a minima notamment sur la question des retraites. La question de l'Etat providence est devenue cruciale pour l'unité et la cohésion de notre pays et pour son économie afin de mobiliser tous les agents économiques et les facteurs de production. Détériorer le système du salaire différé (créance du citoyen salarié producteur sur la société) est fort dommageable ! Désaccord avec vous sur le nucléaire. Certes la question peut-être tranchée par référendum mais la question n'est pas là. La question du nucléaire doit être liée et attenante à une politique industrielle de diversification, d'indépendance et de souveraineté énergétique dans la mesure des possibles, des capacités et des normes maximales de sécurité. Je reprendrai volontiers une expression familière : "ne pas mettre tous les œufs dans le même panier !". Bref, diversifier les sources d'énergie c'est cela l'intérêt général ! Réduire la dépendance au nucléaire dominant mais ne pas l'interrompre ou l'arrêter ! Compléter nos capacités énergétiques par les sources hydroélectriques (barrages, unité marée motrice), par l'énergie éolienne, solaire, géothermiques. Réinvestir dans le charbon, la tourbe, le pétrole etc... Accroître les capacités d'investissement dans l'énergie (je prends l'exemple de Total qui découvre du pétrole au large des côtes de Guyane), la recherche, et le développement des énergies durables et renouvelables, les énergies mixtes, les économies d'énergie dans le cadre d'un développement économique maitrisé et un ré-investissement dans l'industrie lourde productive.

    L'accord certes laborieux entre PS et EE-LV a fait "une victime" c'est la candidature Eva Joly.

    Pour terminer, je dirai que je vous préfère nettement lorsque vous dîtes que "François Hollande est un concurrent à gauche pas un adversaire !" Toujours préférer la cohésion du FdG !

  8. Cac40 dit :

    j'y ajoute celui-ci, toujours sur rue 89:
    « En marche », la websérie qui veut vous rendre accro à Mélenchon.

  9. 59jeannot dit :

    @ 85 laurence
    Inutile de répondre à Nicolas Bedos; un fils à son père mais qui ne lui arrive pas à la cheville. il pense pouvoir faire carrière par l'insulte; On répond aux i.... par le silence. De plus cela se passait chez C+, alors ne perdez pas votre temps.

  10. RC dit :

    L'analyse sur la société du zapping est juste et l'on sait depuis longtemps que les médias se concentrent plus facilement sur les "petites phrases" que sur les sujets de fond. C'est d'une part plus facile pour eux et d'autre part cela participe de la vaste manœuvre de déception qui va consister à ne pas aborder les questions de fond (ou au minimum) et à concentrer l'activité médiatique sur des non-débats dans la perspective d'un deuxième tour Sarkozy-Hollande.

    D'autre part, nous savons que les sondages sont des armes de manipulation massive. Ils sont d'ailleurs au cœur des modes d'action des révolutions oranges telles que théorisées par la CIA. Dans le cas de cette élection, ils ont la mission fabriquer de la résignation dans l'esprit des gens de gauche, pendant qu'en parallèle on agite l'épouvantail du 22 avril 2002.

    Pour le Front de Gauche, le cœur de cible me semble être la représentation de la réalité par tous ces gens de gauche qui veulent sortir de ce système prédateur et qui se croient minoritaires. Convaincre que c'est possible, que nous sommes les plus nombreux mais que nous ne le savons pas encore. La bataille qui vient est une bataille sur la représentation du monde tel qu'il est et tel qu'il pourrait devenir.

  11. Hold-up dit :

    110 - RC
    Oui, bien sûr, " tous les gens de Gauche " mais pas seulement eux ! Le coeur de cible, ce sont les citoyennes et citoyens français. Je connais des voisins de pallier qui ne connaissaient pas J.L Mélenchon et qui n'avait aucune notion entre ceux qui sont " de gauche " et ceux qui sont " de droite " - Beaucoup de jeunes confondent les personnalités " vues à la télé " et intervertissent les "étiquettes politiques"... Cette ignorance fait peur sur le coup mais hélas, c'est assez représentatif de la lobotomie pratiquée par les médias, de l'écart entre la population et la chose publique et du désintérêt largement partagé pour la politique. C'est sur ce terrain de décombres qu'il faut reconstruire, parler, respirer et convaincre.

  12. Cronos dit :

    @ 101 Carol DEBY

    Cher monsieur, vous n'êtes pas sans connaître notre chauvinisme bien connu, mais en l'occurrence vous me semblez bien plus digne de signer cet appel qui s'adresse au peuple de France que bon nombre de Français de souche, il n'est nul besoin de mon accord pour ce faire, et si tous les francophones de Belgique sont en accord avec cet appel, liberté leur est donné de le signer et de le promouvoir, car avant d'être français l'auteur (moi même) de cet appel se veut universaliste donc européen convaincu, nous sommes toutes et tous issus de la même terre "Gaïa".

    La situation qui sollicite si ardemment notre engagement politique actuel n'a rien de franco-français, elle se situe bien au dessus du niveau français et même européen, elle est d'ordre mondial, c'est la dernière bataille que nous livre les représentants du dogme du capital (après avoir réduit celui du communisme), nous les humanistes devons gagner cette bataille si nous ne voulons pas subir le millénarisme satanique de l'argent qu'ils veulent nous imposer, et la péripétie des élections présidentielles de France en est seulement qu'un des aspects, la guerre ne sera finie que lorsque le capitalisme aura fait place à l'Humanisme, d'ou le titre de notre programme politique "l'humain d'abord".

  13. sergio13410 dit :

    Un effet Jean Luc Mélenchon évident.
    Au classement du sondage mensuel IFOP-Paris MATCH des personnalités politiques préférés des Français, Jean-Luc Mélenchon gagne 4 points ce mois-ci. Après avoir progresse de 8 points le mois dernier ! Alors que tous les bénéficiaires des primaires voient leur cote reculer : HollandeE, -7 points : en particulier, -15 points chez les électeurs de l'UMP ! Aubry, -4 points, après avoir gagne +2 points le mois dernier ! Montebourg, - 4 points, après en avoir récupéré + 14 le mois dernier ! Jean-Luc Mélenchon est le seul homme politique a poursuivre dans sa lancée ! Son gain de +12 points le place en 13eme position, au top 50 de Paris Match ! Pour mémoire, il était 47eme, en mai 2009, 36éme au début de l'année 2011, 26éme en aout dernier. Nicolas Sarkozy étant lui à la 34éme place. Étrange tout de même que le CSA ne donne que 5% à Jean-Luc dans sa dernière enquête sur les présidentielles, si l'on accorde un intérêt à ces enquêtes bien sur.

  14. patrick dit :

    Je suis tout à fait d'accord avec vous quand vous dites " personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis".
    Nous l'avons encore vu de manière flagrante dans votre débat avec M. Copé où ses seuls arguments étaient de vous attaquer personnellement et prendre des appuis sur les années G. Marchais, ce que j'ai trouvé scandaleux. Vous avez le mérite d'avoir une vraie ligne de conduite et un vrai projet de société différente. Cela gène. Mais ce qui agace le plus tous vos opposants, c'est votre capacité à argumenter et démontrer les biens fondés de votre programme. Continuez ainsi ! Car dans ce monde politique nauséabond, vous êtes le seul porteur d'espoir !

  15. Menjine dit :

    Le 11 Décembre changement d'horaires à la SNCF on voit sur le site de la SNCF par les remarques des usagers que ces horaires sont une catastrophe pour tous les usagers des TER, des Teoz, pour les travailleurs, les lycéens,les profs, les gens qui se déplacent en semaine, à Libourne, Besançon, Orléans, Nice ou Toulouse...
    Si je parle de cela ici c'est que je trouve que c'est en totale résonance avec le thème de la planification écologique, et la réflexion et les propositions que l'on trouve sur le programme partagé, et que Mélenchon dit souvent qu'il est usager du train.
    Cela pose d'abord la question de la privatisation: la SNCF devenant une sorte d'abonnée à RFF au même titre que ces rivales Trenitalia ou autres.
    Cela pose la question du rapport entre les régions et l'Etat: la garantie républicaine d'accès aux transports semble disparaître.
    Cela pose la question écologique et de santé publique: suppression de trains aux horaires de pointe et les gens vont prendre leurs voitures diesel. Bonjour les particules et les gaz à effet de serre.
    La question de l'aménagement du territoire où vivre quand il n'y a pas de logement convenable et relativement bon marché?
    La question de l'emploi comment faire quand vous aviez une heure de trajet direct pour vous rendre à votre travail et que d'ici trois semaines il va passer ce trajet à 2h 30 avec deux changements ?
    Certes, le nucléaire est urgent et important, mais cette réforme des transports va nous concerner tous sur plein de plans,dans quelques jours, cela met en cause notre mode de vie, la possibilité pour tous de nous déplacer pour trouver travail et vie plus humaine.
    On a supprimé le fret, on a supprimé les petites lignes, maintenant on change les horaires et le tout TGV empiète sur nos terres arables sans que nul ne puisse tirer bénéfice de déplacements journaliers, réguliers, et confortables a minima.
    Emparons nous vite de ce thème, et donnons nos solutions.

  16. Omar dit :

    Le silence assourdissant du PS à votre proposition de débat (hormis les insultes) n'a, je le pense qu'une seule et unique raison: ils savent que dans un débat avec vous, ils se feront cramer car ils apparaîtront avec d'autant plus de netteté, sous votre éclairage et votre position contradictoire à la leur, comme de "faux" socialistes qui ne souhaitent en rien changer les règles du jeu libéral en vigueur. En d'autres termes leur intention consiste à promouvoir et persister dans un projet de "droite" en dépit de l'étiquette de "gauche" dont ils s'affublent, tel un masque...L'effet du débat serait dévastateur pour le PS et Hollande, donc ils évitent le combat, et dans leur position, stratégiquement parlant, ils n'ont pas tort...Mais je crains (façon de parler bien entendu) que les électeurs de ce pays ne s'y trompent pas, en dépit de la lourde propagande du Monde, Libé et Le nouvel Obs en faveur de Hollande...Cette crise et ses conséquences stimulent les consciences et le désir de lucidité...Rien n'est joué, je ne peux pas dire que j'y crois, mais j'ai un bon espoir pour le FdG. Amicales Salutations

  17. mathias95 dit :

    Le négawatt, c'est bien sur. Pour l'avoir proposé dans une bonne partie du département il y a quelques années, socialistes compris, ils n'ont pas encore compris l'impact ou font semblant de ne pas le savoir. On en est toujours au trie des poubelles et au compostage, c'est dire si cela les intéresse.... Les économies sont de l'ordre de 15 à 20%, immédiatement et le retour d'investissement sur l'année ! Mais leurs "amis" qui poussent à la consommation, les EDF, Véolia et consorts, le veulent-ils vraiment ? Sans oublier la géothermie profonde capable, d'après le MIT en 2005, de couvrir 2500 fois, oui 2500 fois les besoins énergétiques des US. En France, nous avons quelques décennies d'avances sur le sujet, seul le front de gauche en parle, est-ce normal ? Et on ne parle même pas du potentiel du solaire, idem, l'éolien, les forces des courants, la bio masse.etc. Quand à l'avocat d'affaire sur la 2, ce triste sire, il n'a trouvé que pour s'échapper de la m...e dans laquelle se trouve son parti, que la dérision, le mensonge et empêché toutes les paroles de ses contradicteurs jusqu'à les rendres inaudibles, pitoyable petit monsieur, comme son patron. Comme le disent les guignols, tellement intelligent qu'il nous prend pour des c...s

  18. turmel jm dit :

    @ dudu 87

    Je reviendrai plus tard sur l'analyse de JL Mélenchon que j'ai l'habitude de lire au minimum deux fois. Oui, comme disait un ami à moi :" Tu comprends vite,mais faut t'expliquer longtemps.
    Dudu, je me souviens de cette époque, je l'ai vécu de très près. Même si il y a du vrai dans ce que tu dis au niveau des médias, pour la question du déclin, il me semble que tu fais un raccourci avec l'histoire..Nous avions également notre part de responsabilité, y compris notre feu défunt camarade qui, merci Jean Luc,n'est certainement pas une insulte.

  19. Matthieu dit :

    Tout d'abord je dis bravo à Jean-Luc pour ses interventions à la télévision: enfin, on entend parler de politique. Ce face-à-face avec Jean-François, cela aura permis d'évoquer de manière tranchée les positions et les projets des deux camps. J'ai pourtant l'impression que, malgré la présentation de J-L.M présentant J-F.C comme étant d'une "droite décomplexée", ce dernier avait du mal à admettre qu'il roulait pour les riches. En effet, dans un régime sous lequel les hommes politiques de métier ne vivent que pour obtenir la légitimité des élections, dire que l'on est pour une minorité de nantis, ce n'est pas efficace.
    Par contre, quand certains commentaires de ce blog annoncent J-F "battu" par les arguments de Jean-Luc, j'aimerais leur expliquer que pour quelqu'un supportant les idées de l'UMP, l'effet à certainement été l'inverse: je vois d'ici les "Vous avez-vu ce que Mélenchon a pris? Il a perdu toute crédibilité!". Cela me fait réfléchir...

    Du reste, je suis surpris de m'étonner (oui, mon étonnement me surprend), de pouvoir entendre un dialogue comme celui-là à la télévision, avec des "laquais du système" (référence à Pierre Carles) comme arbitres. De tels propos à la télévision seraient-ils donc possible? Je salue là les efforts de Jean-Luc, car je le vois lutter contre le mépris, l'arrogance et la méchanceté à chaque intervention. Merci de tenir pour tant de gens un discours intransigeant, tant sur le fond que sur la forme.

    Amis partageant les idées du Front de Gauche, continuons le débat pacifique, sans haine, et rappelons nous que la bataille se situe au niveau de notre vision du monde. Ne laissons pas l'avarice, la défiance et le mépris nous faire de l'ombre.

    Courage à tous.

  20. Hold-up dit :

    117 - mathias 95
    D'accord avec vous. A propos de cette même émission, avez-vous vu la scène proprement hallucinante à la fin où le petit avocat d'affaire se faisait salement admonester par Franz-Olivier Giesbert ? Il était dans son petit pantalon comme un pauvre troufion sous le joug d'un caporal déjanté. "FOG ", éructait littéralement et l'engueulait copieusement. Et savez-vous pourquoi ? Parce que d'après Franz-Olivier Giesbert, l'UMP n'avait rien fait pour baisser les salaires dans l'industrie. Oui, oui vous avez bien lu. FOG gueulait sur Copé pour avoir selon lui été trop laxiste par rapport à l'Allemagne qui pratiquait le gel des salaires ou leur extrême modération. Cette scène où l'on a vu Copé tout penaud se faire injurier par un Franz-Olivier Giesbert en furie était vraiment sidérante. Franz-Olivier Giesbert était le vrai donneur d'ordre et parlait au nom de sa classe de nantis en reprochant au valet Copé ne pas avoir suffisamment sorti la schlague contre les salariés. Avez-vous entendu aussi les allusions de Copé " au rassemblement et à la flamme " ? Il a prononcé deux fois le mot " Flamme ". Il est évident que c'était un appel du pied à l'électorat du FN dont la flamme est l'emblème contemporain à la différence des faisceaux d'hier. Un langage crypté qui s'adressait à un électorat ciblé qui savait traduire ses imageries appuyées. L'heure doit être bien grave pour l'UMP si elle se laisse via Copé humilier ainsi sans répliquer par un mauvais journaliste du sérail tout en appelant au secours en direct et de façon lancinante un électorat revanchard (FN) qui cherche à passer devant. Autant de leçons politiques à déchiffrer en temps de crise pour bien situer notre propre action.

  21. Cronos dit :

    @ Tous
    Merci de bien vouloir signer la pétition de l'Appel au peuple de France si vous ne l'avez pas encore fait et surtout de la difuser le plus possible autour de vous par le web comme sur le papier, emparez vous en, cet Appel vous concerne et vous appartient

  22. graine d'ananar dit :

    Au sujet du Canard Enchaîné (dont parle, précédemment, un commentateur) il n'y a strictement rien à attendre du volatile à part des fientes. L'hebdo, sachez-le, nous est foncièrement hostile. C'est une sorte de Libérachion ricanant. Il a recyclé chez lui nombre de plumitifs du quotidien de Rotchild, ce qui a aggravé encore ses dérives (rappelons-nous qu'il était pour la guerre contre l'Irak)

    Pourquoi cette hostilité ? Pcq Le Canard est avant tout conservateur et tient à garder ses sources (pour l'essentiel UMP, PS et policières, suffit de lire sa page 2) pour remplir ses 8 pages. Certes il sort, de temps en temps, des infos percutantes et bienvenues, mais pour l'essentiel il est bel et bien pro statu quo.

    Il a répercuté, comme toute la presse mainstream, les calomnies sur Chavez "antisémite" et ne manque jamais une occasion de l'accabler, comme il accable Mélenchon et le Front de Gauche. Ainsi son dernier édito (Erik Emptaz) et les "dessins" (celui d'Escarro, qui trouve grâce aux yeux du commentateur cité plus haut, va dans le même sens : outre qu'il orthographie Mélenchon avec un "A", ainsi qu'il sied à tout contempteur du dit, il fait dire à Jean-Luc Mélenchon bien planqué dans son phare : je ferais bien un tour de pedalo quand la mer sera moins mauvaise, ce qui signifie une vilenie de plus et bien dans le ton) sont, sans surprise, répugnants de parti pris désinformatif et plus que frisant la diffamation.

  23. Alexandria dit :

    @ 43 Jean le hussard
    « ...celui qui n'avait que son chapeau pour cerveau, mais qui avait toute la puissance des lobbys et les "spin-doctors" et les médias au service des "idées" de l'amérique maitresse du monde....Il fut réélu sans difficultés. »
    À nuancer, quand même : il ne fut réélu que grâce à une fraude massive dans certains états – je ne sais plus lesquels : à coup sûr la Floride –, fraude si compliquée que personne n'eut, semble -t-il, le courage de revenir dessus... C'est ce qui nous menace avec le vote électronique (pour d'autres raisons techniques). À rechercher sur le net : les interventions récentes d'opposants au vote électronique lors des élections professionnelles à l'Éduc. nat., en particulier les arguments d'un professeur de mathématiques d'une clarté très percutante

  24. Gilbert Delbrayelle dit :

    Sur France Info, « France Info Junior » explique la crise aux enfants.
    C’est très orienté et ça relève déjà de l’embrigadement des esprits.
    C’est honteux et une protestation officielle serait la bienvenue.

  25. SIMON dit :

    Les médias, en réduisant ton article à une formule de capitaine de pédalo, ne te respectent pas. Quand on part du principe que 1) une tempête menace, et 2) dans ce contexte, il faut réfléchir un minimum à la situation en échangeant avec ceux dont on est politiquement les plus proches. Sinon, on se comporte en capitaine de pédalo enfermé dans son autisme, tu rends service au PS en lui proposant un débat.
    En effet, les socialistes n'ont aucun intérêt à ce que les citoyens aient la désagréable impression qu'ils ne savent débattre, et de manière policée, qu'avec eux-mêmes, comme ce fut le cas aux primaires. D'autres courants existent à gauche, laïques, républicains, communistes etc.. qui ne sauront se satisfaire d'échanger avec eux des aéroports ou centrales nucléaires contre des circonscriptions comme l'ont fait les verts
    Les idées et analyses existent aussi!

  26. Alain44 dit :

    Mon voisin qui vote PS m'a dit que c'est Mélenchon qui parle le plus juste de la crise financière. J'ai failli tomber à la renverse et j'ai débouché une bonne bouteille. Courage JL!

  27. J'attire votre attention sur l'article de René Revol sur placeaupeuple et notamment cette partie : "Notre campagne doit devenir un moyen de construction de la confiance du peuple dans ses propres forces... Le Front de Gauche doit se concevoir comme la construction de cette confiance".
    Je vous indiquais dans un précédent commentaire le sondage paru dans l'Humanité-Dimanche de cette semaine qui traduit aussi le doute. Mais ce doute est en train d'évoluer vers le : « Est-ce que nous, le peuple, on sera assez fort ? ». Comme le dit René Revol c'est dans les discussions entre amis, dans les familles, dans les assemblées citoyennes, les meetings qu'on va prendre conscience que nous sommes "les 99%". La révolution citoyenne et en marche et ce n'est pas de la méthode Coué.

  28. Dauphinoise dit :

    @cobalt (12)
    En ce qui concerne les Indignés, ils sont sur leur garde justement, extrêmement vigilants. Ils n'ont pas l'intention de se laisser récupérer et surtout pas par l'extrême droite. Et cela fait l'objet de nombreuses discussions. Mail il est vrai qu'il faut se méfier car Marine est là en embuscade, prête à sauter sur la moindre occasion.

    @redline69 (1) et @ Vincent Migeat (3) vous aussi me faites plaisir à vous lire. Je vous rejoins sur tout y compris (et surtout, oserai-je le dire) pour le rappel des Indignés, de nous tous 99%. Tous ce qu'ils dénoncent, tout ce qu'ils désirent, dans le monde entier (malgré quelques revendications spécifiques) nous le dénonçons, nous le voulons !

    En revanche un petit mot pour J-L Mélenchon:
    Pour mieux s'attaquer à vous, voilà ce qu'on m'a envoyé :
    [...]

    [Edit webmestre : Jean-Luc Mélenchon, dans un de ses billets, a expressément recommandé de combattre ces calomnies, mais de ne participer à leur diffusion sous aucun prétexte, même pour les donner en exemple.
    Ce que vous faites là est de l'inconscience. Et comme vous m'avez mis en colère en publiant ces calomnies sur le blog même de Jean-Luc Mélenchon, j'ajouterai que c'est stupide !]

  29. Michel Giacomazzi dit :

    Concernant la transistion énergétique :
    - Je crois qu'il faut se méfier des "solutions miracle".
    Vous citez souvent la géothermie profonde et l'énergie marine, qui peuvent effectivement faire partie des solutions ; mais utilisées à très grande échelle, que sais-t-on des effets sur l'équilibre de la planète ? Il me semble important d'insister sur le déploiement de solutions adaptées aux conditions locales.
    - Economiser l'énergie en limitant le gaspillage est certainement le plus grand gisement à exploiter
    - Autre aspect : en relocalisant l'industrie, on économise des coûts énergétiques de transport, mais on peut aussi mieux maîtriser le contenu de ce qui est produit : plutôt que de fabriquer du "prêt à jeter", fabriquer du durable et du réparable, ce qui est aussi un immense gisement d'économies d'énergies (extraction, fabrication, élimination des déchets,...)
    - Un livre (notamment) sorti en 2007 s'intéresse à la reconversion écologique des entreprises ("L'entreprise et la décroissance soutenable" - Bernard Christophe) et conclut entre autres à la nécessité de l'intervention publique pour que cette conversion puisse se faire.
    - Et quand on fait de savants calculs sur les emplois gagnés/perdus :
    . On les perd tous si la planète devient invivable pour l'espèce humaine
    . Parle-t-on d'emplois à 60 h/semaine, 35h/semaine ou 20h/semaine (comme le préconisait P.Lafargue au 19ème siècle) ?
    - Quant au nucléaire, certes il produit moins de gaz à effet de serre que des énergies "carbonées", mais il produit en grande quantité de la vapeur d'eau (regardez au-dessus d'une centrale) qui est un gaz à effet de serre. Et si on inclut le cycle extraction/transport/utilisation/démantèlement on a une gigantesque pollution (notamment à l'extraction). On a aussi de l'uranium "peu cher" car on fait travailler des populations (au Niger notamment) dans des conditions proches de l'esclavage.

  30. Papa dit :

    Surtout attention à votre santé!
    Une nouvelle fois une analyse sérieuse.
    Ce matin au marché nous distribuons "Prenez le Pouvoir". Très bon accueil des gens. Mais lors des discussions s'il se dégage une certaine "adhésion", les gens doutent encore sur notre possible victoire.
    Nous avons beau leur rappeler la victoire du Non au référendum constitutionnel les gens doute encore. Il ne fait aucun doute que c'est sur le terrain que ce gagnera ou pas notre combat.
    Oui braves gens "Prenez le pouvoir"!

  31. Rue89 Planete :
    Résultat du vote à Europe Ecologie Les Verts sur l'accord avec le PS : 74% pour, 31 contre et 3 blanc.
    On attend maintenant la réaction d'Eva Joly.

  32. Sitouaillain dit :

    @ blogibloga (99)

    il reste 6 mois pour faire campagne, nous avons un programme, l'humain d'abord, que personnellement, d'un point de vue socialiste (dépasser le capitalisme), je trouve déjà très timide, tout juste réformiste, donc nous n'allons pas en plus tenter de ménager les serviteurs de l'oligarchie, la mercatocratie, etc., sous prétexte qu'ils se réclament de la gauche,

    et choisir son vote en fonction des sondage est tordu je trouve, imagine que tous les électeurs fassent comme toi, quand il s'agit de répondre à un sondage, le travailleur ultraprécaire que tu as au bout du fil n'a qu'une case à cocher, il est pressuré par ses managers pour aller vite donc il faut choisir et vite et si tous répondent "Hollande", parce que oui par défaut faut battre sarko, mais Mélenchon j'aimerais bien mais il passera jamais...bref ça fait une confortable avance sondagière à Hollande et ça s'appelle une prophétie autoréalisatrice...qui a déjà marché lors de la primaire et qui marchait déjà avec DSK..avec des camarades comme toi, le système et ses candidats a de beaux jours devant lui c'est sûr! Un peu d'enthousiasme, essayons de convaincre autour de nous qu'on n'a pas à voter en trader mais en citoyen, c'est aux déçu du sarkosisme de choisir entre hollande, bayrou et le pen, nous on n'est pas déçu, on savait..on aimerait bien ne avoir à attendre les déçus du PS après 2012..hollande ne nous rendra pas la création monétaire par exemple...les banksters resteront au pouvoir

    donc un peu d'enthousiasme et de raison, quel est le programme le plus proche de ce que tu penses être le bien commun? si c'est pas celui du PS qui tient tout entier dans le traité de Lisbonne, et bien il n'y a pas de raison de considérer que ce parti te représente et donc il faut œuvrer à ce qu'il ne passe pas!

    on ne s'engage pas politiquement "à gauche" pour une présidentielle mais pour continuer la Révolution, les élections ne sont qu'un moyen pas une fin. la lutte...

  33. Pulchérie D dit :

    A propos des angoisses de Cronos.
    Il est certain qu'on ne pourra pas arrêter la production d'énergie électrique d'origine nucléaire du jour au lendemain.
    La consommation d'énergie, si on applique le plan de "ferroutage", en multipliant les trains de frêt, ne baissera que progressivement, et il faut bien s'ancrer dans le cerveau quelques données essentielles :
    a. l'énergie d'origine photovoltaïque n'est disponible que le jour ;
    b. l'énergie dispensée par les éoliennes est soumise au caprice des vents;
    c. l'accumulation d'électricité est coûteuse et limitée;
    d. le transport d'électricité est soumise à la loi d'Ohm : perte d'énergie par dissipation de chaleur le long des conducteurs, phénomène diminuant avec la montée de la tension ; mais les très hautes tensions deviennent dangereuses au delà de 500.000 volts.
    La géothermie en est toujours au stade expérimental, à part dans des régions limitées comme l'Islande.

    La première mesure pour sécuriser vraiment les centrales nucléaires est leur nationalisation totale et définitive.
    La catastrophe nucléaire du Japon est due à des économies abusives pour augmenter le profit des actionnaires.
    Pas la place pour développer ce point.
    Calme-toi, ô Cronos.

  34. hêtre_cyprès dit :

    @ Daniel du 93
    Des propos de Pierre Laurent cette pensée à retenir : "Pour ce qui est du nucléaire, l'avenir de la filière doit être tranché dans le cadre d'une vision d'ensemble de la transition énergétique".
    Compte tenu de la dépendance du nucléaire en France comment ne pas approuver et encourager la transition énergétique.

  35. Daniel76 dit :

    Bonjour,
    @Magda Corelli n°14
    "Je vous lis, je vous regarde, je vous écoute et je vous apprécie mais j'ai encore besoin d'etre convaincue de votre droiture."

    Que faudrait-il que Jean Luc Mélenchon fasse pour que vous soyiez convaincue?
    Et quand vous le serez je ne doute pas que vous convaincrez, vos anciens camarades de la base du PS car c'est eux qu'il faut persuader que la gauche a changé de camp, afin qu'ils puissent voter utile en votant pour le Front de Gauche en 2012.
    Cordialement

  36. Bonsoir à tous ;
    Concernant le fait, ou non, d'accepter de débattre avec Copé : si E. Joly et M. Le Pen se sont dérobées, je ne crois pas que le fait que Copé ne soit pas ministre ou candidat en soit la cause. Inutile de revenir sur les turbulences EELV, ainsi que sur les insuffisances notoires de MLP en terme d'économie. Copé est l'archétype du carriériste politique, préparant sa mise sur orbite en 2017. Pouvoir s'exprimer à une heure d'écoute correcte est important, Jean-Luc Mélenchon a bien fait d'accepter, et il a été très bon, concis et efficace malgré les coupures de paroles. Pujadas, à mon sens, n'en menait pas large. Le fait que Hollande repousse le débat (jusqu'à quand cela sera-t-il tenable ?) confirme deux choses : sa crainte, et une pose qui pourrait être d'attendre (d'espérer ?) une dégradation encore plus terrible du climat général en Europe pour se réfugier dans sa tour d'ivoire en se posant comme le seul rassembleur capable de battre Sarkozy à coup sûr. Comme Jospin en 2002, il pense avoir le temps. Le bon tempo, c'est le nôtre au Front de Gauche : programme largement diffusé, assemblées citoyennes pour débattre, meetings, soutien aux luttes… Les petites gens n'ont plus le temps d'attendre, c'est tout de suite qu'il faut insuffler l'espoir, elles en ont besoin. C'est comme cela que nous pourrons créer cet appel d'air et cette force d'entraînement vers la victoire. Oui, la victoire. Cela ne doit pas nous effrayer, mais décupler nos efforts.

  37. barnola dit :

    Le scénario Négawatt est très loin d’être validé par la communauté scientifique. Aurait on découvert des technologies de stokage massif de l'électricité permettant aux énergies intermittentes de remplacer le nucléaire ? Ou en est l'Allemagne depuis la fermeture des 7 centrales nucléaires en tant qu’émetteur de CO2 ? La baisse des émissions de CO2 peut se faire effectivement dans le bâtiment et les transports. Si nous avons l'ambition de redevenir un grand pays industriel, on ne peut pas se permettre le luxe d'avoir une production électrique en baisse et beaucoup plus chère.

  38. Cronos dit :

    @ 93 Hold-up
    "Si nous sommes ici, c'est que nous partageons vos craintes, vos joies et aussi vos colères. Ceci étant dit, quand on adresse " un appel au peuple ", on s'en montre digne. On garde sa raison et son sang froid en public. Libre à vous ensuite de crier en aparté dans votre jardin, en haut de la montagne ou au fond des bois. Reprenez-vous Cronos, le temps n'attend pas ! Concentrez-vous sur votre projet de journal et ne vous dispersez-pas inutilement".

    Merci de me rappeler à mes devoirs Hold-Up, et de même pour votre connivence, à ce propos parlant du projet de journal, je suis à la recherche de plumes, si cela vous intéresse merci de prendre contact avec moi, à bientôt.

  39. Gilbert La Porte dit :

    Magnifique billet comme les précédents. Continue, Jean-Luc, à bousculer le cocotier PS pour en faire tomber tous les singes hollandolâtres ainsi que le prochain président auto-proclamé, honte de la démocratie et injure vivante et ambulante aux citoyens. Il faudra bien qu'un jour il vienne débattre avec toi pour que les hollandolâtres se rendent compte que leur roi est plus que nu. Et que la vraie gauche dans ce pays, c'est nous.

  40. jorie dit :

    Magda corelli 14
    Lisez et écoutez encore plus ! Toutes les interventions médiatiques sont sur le blog, je vous recommande la vidéo "semaine politique", et une vidéo de "ce soir ou jamais" où Mélenchon intervient devant un ancien vice pdt de la banque mondiale. Vous y verrez compétence, honnêteté intellectuelle dans le débat. Quant à la droiture, voilà un socialiste combattant de 30 ans qui décide de prendre lelarge pour rester fidèle à ses idées en 2008, voilà le rare socialiste (avec fabius) à avoir enfourché le combat contre le Traité constitutionnel européen, malgré la terrible propagande insultante organisée par les "ouiouistes". Il aurait pu rester au chaud, bien planqué sur un mandat quelconque dans le harem socialiste. Non, il a osé partir, après avoir tenté en vain d'infléchir l'orientation libérale du ps pendant des années, d'ailleurs il avait participé au mouvement dissident inter-ps pour défendre son option, il a écrit une palanquée de bouquins, mais personne ne l'écoutait,alors il a pris le large. Que vous faut il de plus? Moi, c'est la 1ère fois que j'adhère à un parti, et c'est surtout la 1e fois que cela s'appuie aussi sur le sentiment de fraternité que j'éprouve envers cet être humain. Enfin un "politique" qui est "humain d'abord" ! Je ne l'ai jamais rencontré et c'est pourtant un frère de route. Mutation écologique en prime, alors là, pour moi, c'est la cerise sur le gâteau !

  41. Tiago_Jaïme dit :

    Bravo JLM!

    Tu nous a mis la Fièvre!

  42. Magda Corelli dit :

    Oui Georges 70et25
    Pourquoi le volatile est-il si peu sympa avec Jean-Luc Mélenchon ? C'est son job mais tout de même...

  43. jnsp dit :

    @Pulchérie D
    "La catastrophe nucléaire du Japon est due à des économies abusives pour augmenter le profit des actionnaires."

    Tchernobyl aussi c'était pour le profit des actionnaires ?
    Non c'était autre chose, ça sera encore autre chose la prochaine fois.
    Marre des pro-nucléaires radicaux ou modérés, ils sont tous inconscients.

    Désolé.

  44. bern ike dit :

    Mathieux 119
    J'ai envie de vous dire que vous avez certainement raison, qu'un supporter UMP aura trouvé lui que Copé à enfonçé Mélenchon. D'ailleur il n'y avait qu'à voir les sourires narquois sur le visage de ses groupies derriere lui. Ils sont habitué à sa rethorique, sa morgue, sa diatribe, ses ruses et trouvent ça parfait ! Ces gens sont lobotomisés, ont des réponses toutes faites aux objections du peuple sur les mefaits de leur monarque. Réponses distillées à longueur de journées sur tweeter pour les militants par leur cellules de consultants!Eléménts de langage "prets à gober". Donc ils sont impermeables aux arguments de Jean-Luc Mélenchon ! Mais il y a tous les autres,c eux qui ne sont dans les limbes, perdus desemparés, et qui n'ont pas de raison d'entendre un discours plutot que l'autre. Un de mes collegues,jeune, qui est dans ce cas là, avec même une tendance que je situe plutot à droite,m'a dit : "oui j'ai vu le débat, le seul qui a dit des trucs biens c'est le gars là, heu Ménachon, je crois.". "Melenchon?". "Oui voilà, Mélenchon, mais Copé il arretait pas de lui couper la parole, de changer de sujet pour pas répondre. Franchement il était penible ! ". Ce gars de 30 ans tres peu politisé, terrain vierge bien que legerement pollué, a été touché par le discours et a bien compris les manoeuvres coppetiennes. Je lui ai expliqué l'histoire du PG, du FdG et je suis parti, un sourire heureux au coin des levres. Je me dit qu'ils sont nombreux comme lui et que c'est eux qu'il faut convaincre avant tout.
    Melenchon expliquons, martelons et nous gagnerons !

  45. HYBRIS dit :

    @113 sergio13410

    "Étrange tout de même que le CSA ne donne que 5% à Jean-Luc dans sa dernière enquête sur les présidentielles, si l'on accorde un intérêt à ces enquêtes bien sur."

    Nous sommes encore trop loin de la présidentielle pour accorder à ce type de sondages le moindre intérêt.

  46. cobalt dit :

    Pour revenir au volatile cancanant. Ne pas s'en faire, ils se doivent, d'après leur théorie libertaire, de taper tous azimuts. Ils font de même avec Poutou et je ne vous explique pas pour Hollande. Il ne faut retenir que les bon coups qu'ils décryptent de la page trois. D'autre part: Qui aime bien châtie bien ! Comme tous ici, Jean-Luc Mélenchon m'insupporte parfois, mais c'est un homme droit qui mérite le respect et à ce titre je suis fan de ce blog et du projet politique qu'il développe. On ne peut pas ranger les journalistes du Canard dans la fange des médiacrates. Ils se contentent de commenter, il n'y a pas de projet. Par contre, ils savent où porter les coups les plus durs et ça c'est bien.

  47. Cathar dit :

    à bern ike 144
    "D'ailleurs il n'y avait qu'à voir les sourires narquois sur le visage de ses groupies derriere lui."
    Je pense que les fameuses groupies qui acquiescent d'un hochement de tête à chaque saillie de Copé participent à la manipulation visuelle et mentale des téléspectateurs. On écoute et regarde le personnage principal, mais inconsciemment notre cerveau capte aussi ces moues d'approbation ou de désapprobation, ces hochements de tête et au final influent sur l'opinion que le spectateur a de l'intervenant... C'est certes anecdotique, mais si vous êtes curieux, revisionnez justement le passage où Copé s'"explique" sur son amitié avec Takkiédine, avec en prime la jolie photo sur le yacht. Manifestement vous verrez que la groupie derrière, qu'on me dit être son épouse, n'a vraiment pas la tête de quelqu'un qui est à la fête à ce moment-là...

  48. labadie dit :

    bonsoir
    J'enrage car il me semble que grâce à l'intelligencia de nos énarques UMP/PS, on ne va parler encore une fois durant cette campagne, que du second tour entre Hollande et Sarkozy.
    Au choix pour 2012 : Coca-cola ou-bien Coca-cola light...

  49. Bien Modestement dit :

    Les chiens aboient, la caravane passe...
    J'ai pu écrire ici qu'il fallait distinguer dans les interventions de M. Mélenchon le fond (argumenté) et la forme (parfois trop rugueuse). J'ai aussi affirmé qu'il y avait une différence entre l'orateur (émouvant) et le débatteur (trop impatient). Depuis quelques semaines, je constate que ces écarts se dissipent... J'ai le sentiment que vous écoutez vraiment de ce qui peut vous être dit (écrit) ici ou là quant à vos prestations publiques. Ce travail que je trouve remarquable vous conduit vers une cohérence à chaque fois plus affirmée. Je pense qu'il faut continuer à solliciter un débat de fond sur les idées et à refuser fermement de laisser la confrontation s'engluer dans des considérations qui n'ont rien à voir avec l'engagement politique. Encore quelques passages dans les médias et les électeurs constateront toujours plus nombreux que vous n'insulter pas leur intelligence et que vous militer avec conviction, énergie et sincérité pour le bien commun.

  50. brelge dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon et à tous. Au sujet de "l'accord" PS/Verts, Le Monde annonce l'introduction d'une part de proportionnelle quantifiée au Parlement (entre 15 et 20 %). Libé n'en parle pas. Est-ce un ectoplasme journalistique, ou y a-t-il quelque chose de concret dans l'accord à ce sujet ? Cela ne change bien sûr pas grand chose à la vacuité de l'ensemble, mais autant avoir des arguments précis pour en contester la validité. Cordialement à tous.


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